Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

5A 68/2020

Urteil vom 2. September 2020

II. zivilrechtliche Abteilung

Besetzung
Bundesrichterin Escher, präsidierendes Mitglied,
Bundesrichter von Werdt,
nebenamtlicher Bundesrichter Th. Geiser,
Gerichtsschreiber Buss.

Verfahrensbeteiligte
A.A.________,
vertreten durch Rechtsanwalt Ralph Schiltknecht,
Beschwerdeführer,

gegen

B.A.________,
vertreten durch Rechtsanwalt Dr. Roger Baumberger,
Beschwerdegegnerin,

1. C.A.________,
2. D.A.________.

Gegenstand
Begleitetes Besuchsrecht,

Beschwerde gegen den Entscheid des Obergerichts des Kantons Aargau, Kammer für Kindes- und Erwachsenenschutz, vom 10. Dezember 2019 (XBE.2019.68, XBE.2019.67).

Sachverhalt:

A.
A.A.________ und B.A.________ sind die getrenntlebenden Eltern der in deren Ehe geborenen Kinder C.A.________ (geb. 2009) und D.A.________ (geb. 2012). Mit Eheschutzentscheid vom 1. September 2014 wurden die Kinder unter die Obhut der Mutter B.A.________ gestellt. Für die Regelung des Besuchsrechts wurde eine Erziehungsbeistandschaft errichtet und das Besuchsrecht des Vaters A.A.________ geregelt.
Am 11. Januar 2017 ordnete das Familiengericht Aarau als Kindesschutzbehörde in zwei separaten Entscheiden für beide Kinder für die Dauer von sechs Monaten ein begleitetes Besuchsrecht an. Diese Anordnung wurde mit zwei weiteren Entscheiden des Familiengerichts am 6. Juli 2018 bis auf Weiteres verlängert.

B.
Nachdem das Bezirksgericht Aarau am 9. Mai 2019 die Ehe der Parteien geschieden hatte, regelte das Familiengericht Aarau am 25. Juni 2019 aufgrund weiterer Eingaben der Eltern für beide Kinder das Besuchsrecht neu. Es sah im Wesentlichen ein individuell begleitetes Besuchsrecht von A.A.________ an zwei Samstagen pro Monat während 3 ½ Stunden vor, mit dessen Durchführung die soziale Organisation E.________ beauftragt wurde. Das Gericht ordnete die Weiterführung der bereits bestehenden Beistandschaft gemäss Art. 308 Abs. 2
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 308 - 1 Lorsque les circonstances l'exigent, l'autorité de protection de l'enfant nomme un curateur qui assiste les père et mère de ses conseils et de son appui dans la prise en charge de l'enfant.392
1    Lorsque les circonstances l'exigent, l'autorité de protection de l'enfant nomme un curateur qui assiste les père et mère de ses conseils et de son appui dans la prise en charge de l'enfant.392
2    Elle peut conférer au curateur certains pouvoirs tels que celui de représenter l'enfant pour établir sa filiation paternelle et pour faire valoir sa créance alimentaire et d'autres droits, ainsi que la surveillance des relations personnelles.393
3    L'autorité parentale peut être limitée en conséquence.
ZGB an und regelte die Aufgaben der Beiständin. Diese wurde auch aufgefordert, dem Familiengericht Aarau bis zum 31. Dezember 2019 einen Verlaufsbericht über das individuell begleitete Besuchsrecht mit Empfehlungen zu erstatten.
Eine von A.A.________ dagegen erhobene Beschwerde wies das Obergericht des Kantons Aargau mit Entscheid vom 10. Dezember 2019 ab.

C.
Gegen diesen Entscheid gelangt A.A.________ mit Beschwerde in Zivilsachen vom 28. Januar 2020 an das Bundesgericht. Der Beschwerdeführer verlangt im Wesentlichen, es sei ihm "jeden Samstag, von 09.00 Uhr bis Sonntag 19.00 Uhr, während sechs Monaten; sofern erfolgreich, danach jedes zweite Wochenende im Monat, von Samstag 09.00 Uhr, bis Sonntag, 19.00 Uhr" ein Besuchsrecht zu gewähren. Er verlangt, dass diese Besuche nicht mehr begleitet werden, sondern sich die Begleitung nur noch auf die jeweilige Übergabe der Kinder zu beschränken habe. Überdies verlangt er eine entsprechende Anpassung der Aufgaben der Beiständin.
B.A.________ (Beschwerdegegnerin) hat sich mit Eingabe vom 11. Juni 2020 zur Beschwerde vernehmen lassen und beantragt die vollständige Abweisung der Beschwerde, soweit darauf einzutreten sei. Mit Schreiben vom 15. Juni 2020 hat sich auch die Beiständin der Kinder vernehmen lassen. Auch sie beantragt sinngemäss die Abweisung der Beschwerde.

Erwägungen:

1.

1.1. Angefochten ist ein Entscheid eines oberen kantonalen Gerichts als Rechtsmittelinstanz (Art. 75 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 75 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
1    Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours, sauf si:
a  une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
b  un tribunal spécialisé dans les litiges de droit commercial statue en instance cantonale unique;
c  une action ayant une valeur litigieuse d'au moins 100 000 francs est déposée directement devant le tribunal supérieur avec l'accord de toutes les parties.
BGG), der das Verfahren abschliesst (Art. 90
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 90 Décisions finales - Le recours est recevable contre les décisions qui mettent fin à la procédure.
BGG). Gegenstand des Verfahrens ist eine Kindesschutzmassnahme und damit zwar ein öffentlich-rechtlicher Entscheid, der aber in unmittelbarem Zusammenhang mit Zivilrecht steht und gemäss Art. 72 Abs. 2 Bst. b Ziff. 6
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 72 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
1    Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
2    Sont également sujettes au recours en matière civile:
a  les décisions en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions prises en application de normes de droit public dans des matières connexes au droit civil, notamment les décisions:
b1  sur la reconnaissance et l'exécution de décisions ainsi que sur l'entraide en matière civile,
b2  sur la tenue des registres foncier, d'état civil et du commerce, ainsi que des registres en matière de protection des marques, des dessins et modèles, des brevets d'invention, des obtentions végétales et des topographies,
b3  sur le changement de nom,
b4  en matière de surveillance des fondations, à l'exclusion des institutions de prévoyance et de libre passage,
b5  en matière de surveillance des exécuteurs testamentaires et autres représentants successoraux,
b6  les décisions prises dans le domaine de la protection de l'enfant et de l'adulte,
b7  ...
BGG der Beschwerde in Zivilsachen unterliegt (BGE 142 III 795 E. 2.1). Der Beschwerdeführer war Partei im kantonalen Verfahren; er ist in der Sache unterlegen und hat damit ein schützenswertes Interesse an der Aufhebung des angefochtenen Entscheids (Art. 76 Abs. 1 Bst. a
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 76 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière civile quiconque:
1    A qualité pour former un recours en matière civile quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire, et
b  est particulièrement touché par la décision attaquée et a un intérêt digne de protection à son annulation ou sa modification.
2    Ont également qualité pour recourir contre les décisions visées à l'art. 72, al. 2, la Chancellerie fédérale, les départements fédéraux et, pour autant que le droit fédéral le prévoie, les unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions.41
und b BGG). Da die streitigen Kindesschutzmassnahmen nicht als vorsorgliche Massnahmen gelten (vgl. Urteile 5A 742/2013 vom 24. Dezember 2013 E. 1.4; 5A 932/2012 vom 5. März 2013 E. 2), sind die Gerichtsferien zu berücksichtigen und ist die Beschwerde rechtzeitig erfolgt (Art. 100 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
1    Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
2    Le délai de recours est de dix jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale;
c  les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants92 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants93.
d  les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets95.
3    Le délai de recours est de cinq jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change;
b  les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales.
4    Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national.
5    En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral.
6    ...96
7    Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps.
i.V.m. Art. 46 Abs. 1 lit. c
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 46 Suspension - 1 Les délais fixés en jours par la loi ou par le juge ne courent pas:
1    Les délais fixés en jours par la loi ou par le juge ne courent pas:
a  du septième jour avant Pâques au septième jour après Pâques inclus;
b  du 15 juillet au 15 août inclus;
c  du 18 décembre au 2 janvier inclus.
2    L'al. 1 ne s'applique pas:
a  aux procédures concernant l'octroi de l'effet suspensif ou d'autres mesures provisionnelles;
b  à la poursuite pour effets de change;
c  aux questions relatives aux droits politiques (art. 82, let. c);
d  à l'entraide pénale internationale ni à l'assistance administrative internationale en matière fiscale;
e  aux marchés publics.19
BGG). Auf sie ist grundsätzlich einzutreten.

1.2. Zulässig sind rechtliche Vorbringen im Sinn von Art. 95 f
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
. BGG. Insbesondere kann die Verletzung von Bundesrecht vorgebracht werden (Art. 95 Bst. a
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
BGG). Demgegenüber ist die obergerichtliche Sachverhaltsfeststellung für das Bundesgericht grundsätzlich verbindlich (Art. 105 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
BGG). Wird eine Sachverhaltsfeststellung beanstandet, muss in der Beschwerdeschrift mit klar und detailliert erhobenen und, soweit möglich, belegten Rügen (BGE 134 II 244 E. 2.2) dargetan werden, inwiefern diese Feststellung offensichtlich unrichtig und damit willkürlich ist und inwiefern die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann (Art. 97 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
i.V.m. Art. 106 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG; BGE 135 III 127 E. 1.5; 137 III 226 E. 4.2).
Die dargelegte Bindung an den von der Vorinstanz im angefochtenen Entscheid festgestellten Sachverhalt gilt selbstverständlich auch bezüglich der Vorbringen in den Vernehmlassungen. Deshalb sind auch vorliegend die Vorbringen in den Vernehmlassungen unbeachtlich, soweit sie einen Sachverhalt schildern, der von den Feststellungen der Vorinstanz abweicht, bzw. keine Grundlage im angefochtenen Urteil hat, und ihre Argumentation auf diesen stützen.

2.

2.1. Der Beschwerdeführer macht in erster Linie geltend, die vom Obergericht geschützte Anordnung eines begleitenden Besuchsrechts verletze den Grundsatz der Verhältnismässigkeit (Art. 5 Abs. 2
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 5 Principes de l'activité de l'État régi par le droit - 1 Le droit est la base et la limite de l'activité de l'État.
1    Le droit est la base et la limite de l'activité de l'État.
2    L'activité de l'État doit répondre à un intérêt public et être proportionnée au but visé.
3    Les organes de l'État et les particuliers doivent agir de manière conforme aux règles de la bonne foi.
4    La Confédération et les cantons respectent le droit international.
, Art. 36 Abs. 3
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 36 Restriction des droits fondamentaux - 1 Toute restriction d'un droit fondamental doit être fondée sur une base légale. Les restrictions graves doivent être prévues par une loi. Les cas de danger sérieux, direct et imminent sont réservés.
1    Toute restriction d'un droit fondamental doit être fondée sur une base légale. Les restrictions graves doivent être prévues par une loi. Les cas de danger sérieux, direct et imminent sont réservés.
2    Toute restriction d'un droit fondamental doit être justifiée par un intérêt public ou par la protection d'un droit fondamental d'autrui.
3    Toute restriction d'un droit fondamental doit être proportionnée au but visé.
4    L'essence des droits fondamentaux est inviolable.
BV) und das Recht des Beschwerdeführers auf Familienleben (Art. 13 Abs. 1
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 13 Protection de la sphère privée - 1 Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile, de sa correspondance et des relations qu'elle établit par la poste et les télécommunications.
1    Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile, de sa correspondance et des relations qu'elle établit par la poste et les télécommunications.
2    Toute personne a le droit d'être protégée contre l'emploi abusif des données qui la concernent.
BV). Die Einschränkung des Besuchsrechts, namentlich die Auflage der Begleitung, stelle einen schweren Eingriff ins Familienleben dar und sei im vorliegenden Zusammenhang unverhältnismässig.
Dazu ist zu bemerken, dass das Recht auf persönlichen Verkehr in den Art. 273 ff
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 273 - 1 Le père ou la mère qui ne détient pas l'autorité parentale ou la garde ainsi que l'enfant mineur ont réciproquement le droit d'entretenir les relations personnelles indiquées par les circonstances.
1    Le père ou la mère qui ne détient pas l'autorité parentale ou la garde ainsi que l'enfant mineur ont réciproquement le droit d'entretenir les relations personnelles indiquées par les circonstances.
2    Lorsque l'exercice ou le défaut d'exercice de ce droit est préjudiciable à l'enfant, ou que d'autres motifs l'exigent, l'autorité de protection de l'enfant peut rappeler les père et mère, les parents nourriciers ou l'enfant à leurs devoirs et leur donner des instructions.
3    Le père ou la mère peut exiger que son droit d'entretenir des relations personnelles avec l'enfant soit réglé.
. ZGB eine Regelung auf Gesetzesstufe gefunden hat, die auch die Möglichkeit vorsieht, das Recht einzuschränken und die dafür notwendigen Voraussetzungen umschreibt. Die genannten Verfassungsrechte haben insoweit auf Gesetzesstufe eine Konkretisierung erfahren. Die Rüge der Verfassungsverletzung hat damit neben der Rüge, die entsprechenden Bestimmungen des ZGB seien verletzt, keine selbständige Bedeutung mehr und es ist auf die entsprechenden Vorbringen nicht näher selbständig einzugehen. Dass die Bestimmungen des ZGB im Lichte der Verfassung auszulegen sind, versteht sich von selbst.
Der Beschwerdeführer macht zudem eine Verletzung des Willkürverbotes (Art. 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
BV) geltend, weil die Vorinstanz damit argumentiere, die Regelung stelle einen ersten Schritt zum Aufbau eines ausgeprägteren Besuchsrechts dar, obgleich die Einschränkung nun schon mehr als drei Jahre andaure. Inwiefern darin allerdings eine Willkür bestehen soll, ist nicht zu sehen. Dem vom Obergericht geschützten Entscheid ist klar zu entnehmen, dass die Beiständin dem Familiengericht Aarau als KESB bis zum 31. Dezember 2019 einen Verlaufsbericht abzuliefern hat, damit dieses die Sache neu beurteilen kann. Wie viel Zeit eine Normalisierung des Besuchsrechts benötigt, lässt sich nicht allgemein bestimmen. Insofern ist es nicht nur nicht willkürlich, sondern durchaus kohärent, wenn das Obergericht die Regelung als Übergangslösung ansieht, obgleich sie bereits über drei Jahre andauert. Auf die Willkürrüge ist folglich nicht weiter einzutreten.

2.2. Der Beschwerdeführer macht geltend, mit dem Entscheid, ihm bloss ein zeitlich sehr eingeschränktes und überdies begleitetes Besuchsrecht einzuräumen, habe die Vorinstanz bzw. das Familiengericht Aarau Art. 274 Abs. 2
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 274 - 1 Le père et la mère doivent veiller à ne pas perturber les relations de l'enfant avec l'autre parent et à ne pas rendre l'éducation plus difficile.
1    Le père et la mère doivent veiller à ne pas perturber les relations de l'enfant avec l'autre parent et à ne pas rendre l'éducation plus difficile.
2    Si les relations personnelles compromettent le développement de l'enfant, si les père et mère qui les entretiennent violent leurs obligations, s'ils ne se sont pas souciés sérieusement de l'enfant ou s'il existe d'autres justes motifs, le droit d'entretenir ces relations peut leur être refusé ou retiré.
3    Si les père et mère ont consenti à l'adoption de leur enfant ou s'il peut être fait abstraction de leur consentement, le droit aux relations personnelles cesse lorsque l'enfant est placé en vue d'une adoption.
ZGB verletzt. Die Voraussetzung für die so weitgehenden Einschränkungen des persönlichen Verkehrs, nämlich die Gefährdung des Kindeswohls, sei in keiner Weise nachgewiesen. Damit macht er eine Verletzung von Bundesrecht geltend und darauf ist einzutreten.

3.

3.1. Das Obergericht führt aus, die Krankheit des Beschwerdeführers, eine Störung aus dem schizophrenen Formenkreis, lasse ein übliches Besuchsrecht von vornherein nicht ohne Weiteres zu. Sein Verhalten sei infolge dieser Erkrankung oft merkwürdig und er zeige keine Krankheitseinsicht. Er tue sich auch schwer damit, sich an vorgegebene Regeln zu halten (Urteil, S. 7, E. 3, erster Absatz). Er habe den Sohn gegenüber der Tochter bevorzugt und dieser habe zu Beginn der Krankheit (Ende 2015) mit Angst und Unruhe darauf reagiert, wenn der Beschwerdeführer sich gegenüber der Kindsmutter aggressiv gezeigt und ihm gegenüber "wenig kindgerecht" verhalten habe. Es sei zu "Versprechungen oder Erpressungen" gekommen, indem der Beschwerdeführer dem Sohn Geschenke gezeigt, aber gleich wieder weggenommen und ihm mitgeteilt habe, er bekomme sie erst, wenn er zu ihm nach Hause komme (Urteil, S. 7, E. 3, zweiter Absatz). Als besonders gravierend erachtet die Vorinstanz, dass es zu Tätlichkeiten des Beschwerdeführers gegenüber der Mutter der Kinder gekommen ist. Gemäss den Strafbefehlen der Staatsanwaltschaft Lenzburg-Aarau, auf die das Obergericht verweist, sind zwei Vorfälle aktenkundig: Einmal kam es zu Tätlichkeiten gegenüber der Kindesmutter in
der Wohnung des Beschwerdeführers, als die Parteien bereits getrennt lebten, und einmal auf der Strasse (Urteil, S. 8, E. 3, dritter Absatz). Soweit die Beschwerdegegnerin und die Beiständin weitere Vorfälle erwähnen, kann das Bundesgericht sie damit nicht hören, weil es bezüglich des Sachverhalts an die Feststellungen im angefochtenen Urteil gebunden ist (Art. 105
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
BGG).
Daraus schloss das Obergericht, dass zumindest für den Sohn C.A.________, der als älteres der beiden Kinder die Situation bewusst wahrnehme, unbegleitete Besuche eine unmittelbare Gefährdung seiner psychischen Gesundheit bedeuten. Bezüglich der (jüngeren) Tochter seien zwar keine direkten Reaktionen dokumentiert, aber mit zunehmendem Alter seien die gleichen Reaktionen zu erwarten und ohnehin kämen die Besuche nur für beide Kinder gemeinsam in Frage (Urteil, S. 8, E. 3, letzter Absatz). Das Obergericht hält aber auch fest, dass mit dem bei ihm angefochtenen Entscheid die Massnahme angepasst und damit nicht dauerhaft angeordnet worden sei. Ziel sei immer noch die Ausübung eines unbegleiteten Besuchsrechts (Urteil, S. 7, E. 3, erster Absatz).

3.2. Grundsätzlich haben Eltern und Kind Anspruch auf persönliche, direkte und private Kontakte. Wird das Wohl des Kindes durch den persönlichen Verkehr gefährdet, kann ihnen das Recht auf persönlichen Verkehr verweigert oder entzogen werden (Art. 274 Abs. 2
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 274 - 1 Le père et la mère doivent veiller à ne pas perturber les relations de l'enfant avec l'autre parent et à ne pas rendre l'éducation plus difficile.
1    Le père et la mère doivent veiller à ne pas perturber les relations de l'enfant avec l'autre parent et à ne pas rendre l'éducation plus difficile.
2    Si les relations personnelles compromettent le développement de l'enfant, si les père et mère qui les entretiennent violent leurs obligations, s'ils ne se sont pas souciés sérieusement de l'enfant ou s'il existe d'autres justes motifs, le droit d'entretenir ces relations peut leur être refusé ou retiré.
3    Si les père et mère ont consenti à l'adoption de leur enfant ou s'il peut être fait abstraction de leur consentement, le droit aux relations personnelles cesse lorsque l'enfant est placé en vue d'une adoption.
ZGB). Können die negativen Auswirkungen durch eine besondere Ausgestaltung des Besuchsrechts begrenzt werden, so verbieten das Persönlichkeitsrecht des nicht obhutsberechtigten Elternteils, der Grundsatz der Verhältnismässigkeit (Art. 389 Abs. 2
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 389 - 1 L'autorité de protection de l'adulte ordonne une mesure:
1    L'autorité de protection de l'adulte ordonne une mesure:
1  lorsque l'appui fourni à la personne ayant besoin d'aide par les membres de sa famille, par d'autres proches ou par des services privés ou publics ne suffit pas ou semble a priori insuffisant;
2  lorsque le besoin d'assistance et de protection de la personne incapable de discernement n'est pas ou pas suffisamment garanti par une mesure personnelle anticipée ou par une mesure appliquée de plein droit.
2    Une mesure de protection de l'adulte n'est ordonnée par l'autorité que si elle est nécessaire et appropriée.
i.V.m. Art. 275 Abs. 2
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 275 - 1 L'autorité de protection de l'enfant du domicile de l'enfant est compétente pour prendre les mesures nécessaires concernant les relations personnelles; la même compétence appartient en outre à l'autorité de protection de l'enfant du lieu de séjour de l'enfant si celle-ci a pris des mesures de protection en sa faveur ou qu'elle se prépare à en prendre.
1    L'autorité de protection de l'enfant du domicile de l'enfant est compétente pour prendre les mesures nécessaires concernant les relations personnelles; la même compétence appartient en outre à l'autorité de protection de l'enfant du lieu de séjour de l'enfant si celle-ci a pris des mesures de protection en sa faveur ou qu'elle se prépare à en prendre.
2    Le juge qui statue sur l'autorité parentale, la garde et la contribution d'entretien selon les dispositions régissant le divorce et la protection de l'union conjugale règle également les relations personnelles.319
3    Si des mesures concernant le droit du père et de la mère n'ont pas encore été prises, les relations personnelles ne peuvent être entretenues contre la volonté de la personne qui a l'autorité parentale ou à qui la garde de l'enfant est confiée.
ZGB), aber auch der Sinn und Zweck des persönlichen Verkehrs dessen gänzliche Unterbindung (Urteil 5C.133/2003 vom 10. Juli 2003 E. 2.2 mit Hinweisen). Eine Möglichkeit, das Besuchsrecht besonders auszugestalten, besteht in der Anordnung, die Besuche in Anwesenheit einer Drittperson durchzuführen. Entsprechend verbieten der Grundsatz der Verhältnismässigkeit wie auch der Sinn und Zweck des persönlichen Verkehrs dessen gänzliche Unterbindung, wenn die befürchteten nachteiligen Auswirkungen der Kontakte für das Kind durch die Anwesenheit einer Drittperson (sog. begleitetes Besuchsrecht) in Grenzen gehalten werden können (vgl. BGE 119 II 201 E. 3; Urteile 5A 401/2014 vom 18. August 2014 E. 3.2.2; 5A 381/2011 vom 10.
November 2011 E. 4.2.1; 5A 699/2007 vom 26. Februar 2008 E. 2.1). Das begleitete Besuchsrecht bezweckt, der Gefährdung des Kindes wirksam zu begegnen, Krisensituationen zu entschärfen und Ängste abzubauen sowie Hilfestellungen für eine Verbesserung der Beziehungen zum Kind zu bieten und zwischen den Eltern zu vermitteln. Grundsätzlich stellt das begleitete Besuchsrecht eine Übergangslösung dar und ist daher nur für eine begrenzte Dauer anzuordnen; es scheidet aus, wenn von vornherein klar ist, dass die Besuche nicht innert absehbarer Zeit ohne Begleitung ausgeübt werden können (vgl. BGE 119 II 201 E. 3; Urteil 5A 728/2015 vom 25. August 2016 E. 2.2; Urteil 5A 968/2016 vom 14. Juni 2017 E. 4.1).
Auch diese Ausgestaltung des persönlichen Verkehrs setzt freilich konkrete Anhaltspunkte für eine Gefährdung des Kindeswohls voraus. Dies gilt unabhängig von der Frage, ob es einer konkreten Gefährdung bedarf oder ob auch eine abstrakte Gefährdung genügt, wie die Beschwerdegegnerin in ihrer Vernehmlassung geltend macht. Auch eine bloss abstrakte Gefährdung muss mit konkreten Anhaltspunkten untermauert werden. Dabei ist zu berücksichtigen, dass ein Besuch unter Aufsicht einer Begleitperson für die Beteiligten nicht denselben Wert hat, wie ein unbegleiteter. Entsprechend darf die Eingriffsschwelle beim begleiteten Besuchsrecht nicht tiefer angesetzt werden, als wenn es um die Verweigerung oder den Entzug des Rechts auf persönlichen Verkehr überhaupt ginge (BGE 122 III 404 E. 3c). Auch für das begleitete Besuchsrecht gilt, dass diese Massnahme zur Erreichung ihres Ziels erforderlich sein muss und immer nur die mildeste Erfolg versprechende Massnahme angeordnet werden darf (Urteile 5A 932/2012 vom 5. März 2013 E. 5.1; 5A 968/2016 vom 14. Juni 2017 E. 4.1).

3.3.

3.3.1. Soweit der Beschwerdeführer dem entgegenhält, das begleitete Besuchsrecht sei mit Blick auf seine Dauer - es gilt seit 2017 - zu einer Dauermassnahme geworden, was nicht zulässig sei, kann ihm nicht gefolgt werden. Klar ist zwar einerseits, dass es nicht bloss um eine vorsorgliche Massnahme geht, zumal angesichts der vom Obergericht geschützten Anordnung des Familiengerichts letztlich nicht absehbar ist, wie lange das angeordnete begleitete Besuchsrecht konkret gelten soll. Jedoch hält das Obergericht im angefochtenen Entscheid mit aller Deutlichkeit fest, dass das Ziel immer noch die Ausübung eines uneingeschränkten, üblichen Besuchsrechts sei (Urteil, S. 7, E. 3, erster Absatz). Im vom Obergericht geschützten Entscheid wird die Beiständin denn auch angewiesen, dem Familiengericht bis zum 31. Dezember 2019 einen Verlaufsbericht zum individuell begleiteten Besuchsrecht zu liefern (Dispositivziffer 8.2. des Entscheids vom 25. Juni 2019). Ein solcher Bericht macht nur Sinn, wenn das Familiengericht zu diesem Zeitpunkt die Situation neu beurteilen will. Damit wird der vorübergehende Charakter des begleiteten Besuchsrechts betont. Zudem lässt sich nicht eine allgemeine Maximaldauer für ein als Übergangslösung konzipiertes
begleitetes Besuchsrecht festsetzen. Vielmehr kommt es immer auf die Entwicklung im einzelnen Fall an. Die behördlichen Anordnungen bezüglich des Besuchsrechts bezwecken stets, einen selbstbestimmten Umgang zwischen dem entsprechenden Elternteil und dem heranwachsenden Kind zu ermöglichen. Insofern sind diese Anordnungen immer als vorübergehend zu verstehen und mit Blick auf die Volljährigkeit des Kindes befristet.
Diese Überlegungen liegen auch dem angefochtenen Entscheid zu Grunde. Mit dem Übergang von einem in einer Institution begleiteten Besuchsrecht zu einem individuell begleiteten Besuchsrecht mit einer Verpflichtung zu einem Verlaufsbericht nach sechs Monaten wird der vorübergehende Charakter gewahrt und, falls ein unbegleitetes Besuchsrecht das Kindeswohl gefährdet und die individuelle Begleitung diese Gefährdung beseitigen kann, ist die Massnahme auch verhältnismässig.

3.3.2. Zu Recht macht der Beschwerdeführer jedoch geltend, ein begleitetes Besuchsrecht dürfe nach Art. 274 Abs. 2
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 274 - 1 Le père et la mère doivent veiller à ne pas perturber les relations de l'enfant avec l'autre parent et à ne pas rendre l'éducation plus difficile.
1    Le père et la mère doivent veiller à ne pas perturber les relations de l'enfant avec l'autre parent et à ne pas rendre l'éducation plus difficile.
2    Si les relations personnelles compromettent le développement de l'enfant, si les père et mère qui les entretiennent violent leurs obligations, s'ils ne se sont pas souciés sérieusement de l'enfant ou s'il existe d'autres justes motifs, le droit d'entretenir ces relations peut leur être refusé ou retiré.
3    Si les père et mère ont consenti à l'adoption de leur enfant ou s'il peut être fait abstraction de leur consentement, le droit aux relations personnelles cesse lorsque l'enfant est placé en vue d'une adoption.
ZGB nur angeordnet werden, wenn konkrete Anhaltspunkte für die Gefährdung des Kindeswohls bestünden. Das Kantonsgericht sei aber davon ausgegangen, dass seine Krankheit von vornherein kein übliches Besuchsrecht zulasse.
In der Tat ist das blosse Vorliegen einer psychischen Erkrankung noch kein Grund, ein übliches Besuchsrecht zu verweigern, zumal Bundesgesetze verfassungs- und konventionskonform auszulegen sind (vgl. Art. 8 Abs. 2
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 8 Égalité - 1 Tous les êtres humains sont égaux devant la loi.
1    Tous les êtres humains sont égaux devant la loi.
2    Nul ne doit subir de discrimination du fait notamment de son origine, de sa race, de son sexe, de son âge, de sa langue, de sa situation sociale, de son mode de vie, de ses convictions religieuses, philosophiques ou politiques ni du fait d'une déficience corporelle, mentale ou psychique.
3    L'homme et la femme sont égaux en droit. La loi pourvoit à l'égalité de droit et de fait, en particulier dans les domaines de la famille, de la formation et du travail. L'homme et la femme ont droit à un salaire égal pour un travail de valeur égale.
4    La loi prévoit des mesures en vue d'éliminer les inégalités qui frappent les personnes handicapées.
BV; Art. 5 Ziff. 2, Art. 12 Ziff. 2, Art. 22 des Übereinkommens vom 13. Dezember 2006 über die Rechte von Menschen mit Behinderungen [SR 0.109; UN-Behindertenkonvention]). Das Obergericht hat sich aber bezüglich der Krankheit des Beschwerdeführers nicht auf die Feststellung des Vorliegens derselben beschränkt. Vielmehr hält es zusätzlich fest, dass das Verhalten des Beschwerdeführers "in Folge seiner Erkrankung oft merkwürdig" erscheine (Urteil, S. 7, E. 3). Inwiefern das Verhalten merkwürdig sein soll und inwiefern durch die entsprechenden Besonderheiten das Wohl der Kinder gefährdet wird, wenn sie mit dem Beschwerdeführer alleine sind, wird dann allerdings nicht ausgeführt.
Mit solchen allgemeinen und vagen Feststellungen, lässt sich eine Gefährdung des Kindeswohls nicht belegen und folglich auch eine Einschränkung des persönlichen Verkehrs nicht begründen. Insofern ist dem Beschwerdeführer Recht zu geben.
Auch bezüglich des Vorwurfs, der Beschwerdeführer habe Mühe, vorgegebene Regeln einzuhalten (Urteil, S. 7, E. 3, erster Absatz), wirft der Beschwerdeführer dem Obergericht zu Recht vor, vollständig im Vagen zu bleiben. Das Obergericht legt in keiner Weise dar, worin diese Mühe bestehen sollte. Konkretes ist auch nicht dem Entscheid des Familiengerichts zu entnehmen. In seiner Beschwerde gibt der Beschwerdeführer zu, einen vereinbarten Termin nicht wahrgenommen zu haben, hält aber auch fest, die Verschiebung rechtzeitig verlangt zu haben. Dass die Beschwerdegegnerin nunmehr in ihrer Vernehmlassung die Versäumnis weiterer Termine behauptet, widerspricht dem Novenverbot (Art. 99 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 99 - 1 Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
1    Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
2    Toute conclusion nouvelle est irrecevable.
BGG) und muss unbeachtlich bleiben. Das Bundesgericht ist an die Sachverhaltsfeststellungen der Vorinstanz gebunden (Art. 105
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
BGG).
Eine derart allgemeine Beurteilung, ohne Konkretisierung des störenden Verhaltens und der daraus folgenden Gefährdung des Kindeswohls, ist nicht geeignet, eine Beschränkung des Besuchsrechts zu rechtfertigen.

3.3.3. Im Weiteren wirft das Obergericht dem Beschwerdeführer vor, er bevorzuge den Sohn gegenüber der Tochter (Urteil, S. 7, E. 3, zweiter Absatz). Zur Konkretisierung der Feststellung verweist das Obergericht auf den Bericht der Beiständin vom 25. November 2019. Diese gibt indessen nur wieder, was der Verein F.________ ihr gemeldet habe und trifft insoweit keine eigenen Feststellungen (Bericht der Beiständin, S. 4). Es sei zu beobachten, dass der Beschwerdeführer sich fast ausschliesslich mit dem Sohn und nicht mit der Tochter beschäftigt habe. Der Beschwerdeführer hält dem entgegen, dass selbst wenn eine solche Bevorzugung vorläge, sich daraus noch keine relevante Gefährdung des Wohls des Sohnes ergebe. Auch wenn eine Bevorzugung einzelner Kinder in einer Familie zweifellos der familiären Situation in keiner Weise dienlich ist, lässt sich nicht nachvollziehen, inwiefern dadurch das Wohl des bevorzugten Kindes in einem Masse gefährdet sein soll, das eine Einschränkung des persönlichen Verkehrs rechtfertigen könnte, wie der Beschwerdeführer sinngemäss zu Recht festhält. Insbesondere ist nicht zu sehen, inwiefern mit einem begleiteten Besuchsrecht dieser Bevorzugung entgegengetreten werden könnte.
Der Vorwurf erweist sich folglich für die Verweigerung eines unbegleiteten Besuchsrechts als ungeeignet.

3.3.4. Soweit das Gericht Tätlichkeiten des Beschwerdeführers als Grund für die Begleitung beim Besuchsrecht anführt, weist der Beschwerdeführer zu Recht darauf hin, dass ihm ausschliesslich Tätlichkeiten gegenüber der Kindesmutter vorgehalten worden sind. Gemäss den entsprechenden Sachverhalten, wie sie sich aus den Strafakten ergeben, auf die das Obergericht verweist, ereigneten sich die Vorfälle nie in Anwesenheit der Kinder. Wenn die Beschwerdegegnerin in ihrer Vernehmlassung weitere Vorfälle erwähnt, ist sie damit nicht zu hören, da das Bundesgericht an die Sachverhaltsfeststellungen der Vorinstanz gebunden ist (Art. 105
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
BGG). Die verbindlich festgestellten Tätlichkeiten betreffen die Partnerebene und nicht das Verhältnis zu den Kindern. Es ist deshalb auch hier nicht zu sehen, inwiefern die Begleitung während der persönlichen Kontakte nützlich sein sollte. Ihr Zweck liegt nicht in der Befriedung des Partnerkonflikts, soweit dieser nicht nachweislich das Kindeswohl gefährdet, wie der Beschwerdeführer zutreffend festhält. Die Einschränkungen des Besuchsrechts dienen dem Verhältnis des Kindes zu seinen Eltern. Dass die Kontakte zwischen dem Beschwerdeführer und seiner geschiedenen Ehefrau problematisch sein können, sieht
offenbar auch der Beschwerdeführer ein. Entsprechend beantragt er nicht, auf jede Begleitung und jede Kindesschutzmassnahme zu verzichten. Vielmehr beantragt er wie schon vor den kantonalen Instanzen, dass die Übergabe der Kinder sehr wohl begleitet wird und auch eine Beistandschaft mit der Aufgabe bestehen bleibt, jeweils die konkreten Modalitäten der Übergabe festzulegen. Damit kann dem Konflikt auf der Partnerebene begegnet und seine allfälligen Auswirkungen auf die Kinderebene verhindert werden.
Inwiefern die vom Beschwerdeführer vorgeschlagenen Schutzmassnahmen nicht genügen sollten, um der mit dem Konflikt auf Partnerebene verbundenen Kindesgefährdung entgegenzutreten, ist nicht zu sehen. Das Obergericht setzt sich im angefochtenen Urteil mit dieser Frage gar nicht auseinander. Namentlich ist in keiner Weise dargetan, wie die Begleitung während des gesamten Besuchsrechts hier einen weiteren Schutz bieten soll.

3.3.5. Schliesslich hält das Obergericht fest, der Sohn C.A.________ habe zu Beginn der Krankheit des Beschwerdeführers, d.h. Ende 2015, mit Angst und Unruhe darauf reagiert, wenn der Beschwerdeführer sich gegenüber der Kindsmutter aggressiv gezeigt und ihm gegenüber "wenig kindgerecht" verhalten habe. Zum einen legt das Obergericht in keiner Weise dar, ob diese Schwierigkeiten noch immer bestehen. Zudem lassen sich, wie dargelegt, die Konflikte zwischen den Eltern durch andere Massnahmen als eine Begleitung der persönlichen Kontakte in geordnete Bahnen leiten und vom Sohn fernhalten. Diese allgemeinen Feststellungen sind jedenfalls nicht geeignet, um die Begleitung als notwendig erscheinen zu lassen.
Soweit das Obergericht aus den genannten Feststellungen schliesst, dass der Sohn C.A.________ die Situation bewusst wahrnehme und deshalb unbegleitete Besuche eine unmittelbare Gefährdung seiner psychischen Gesundheit darstellten (Urteil, S. 8, E. 3, letzter Absatz), kann dem Obergericht nicht gefolgt werden. Es ist nämlich nicht zu sehen, wie die starke Einschränkung des persönlichen Kontakts zum Vater und die Anordnung einer Begleitung bei den verbleibenden Besuchen hindern soll, dass das Kind die Situation wahrnimmt. Vielmehr wird mit den entsprechenden Massnahmen das Bestehen des Partnerkonflikts erst recht sichtbar gemacht.

3.3.6. Bezüglich der Tochter D.A.________ hält das Obergericht im angefochtenen Entscheid nur fest, dass zwar keine direkten Reaktionen der Tochter dokumentiert seien, aber mit zunehmendem Alter die gleichen Reaktionen zu erwarten seien, wie beim älteren Bruder. Zudem kämen die Besuche für beide Kinder nur gemeinsam in Frage (Urteil, S. 8, E. 3, letzter Absatz). Das Obergericht widerspricht sich allerdings mit seinem Entscheid und dessen Begründung mit Bezug auf das erste Argument selbst, indem es festhält, Zweck der angefochtenen Anordnung sei, künftig ein unbegleitetes Besuchsrecht zu ermöglichen, und die Beiständin verpflichtet, Ende Jahr einen Folgebericht vorzulegen, damit die Situation neu beurteilt werden könne. Soll die Anordnung nur für eine beschränkte (Übergangs-) Zeit gelten, kann sie nicht damit begründet werden, wie das Kind zu einem späteren Zeitpunkt auf die Situation reagieren werde. Die Anordnung betrifft nicht diesen späteren Zeitpunkt, sondern das Jetzt.
Auch dem zweiten Argument kann nicht gefolgt werden. Es ist nicht einzusehen, warum nicht unterschiedliche Regelungen des persönlichen Verkehrs möglich sein sollen. Jedes Kind hat einen selbständigen Anspruch auf Kontakt mit seinen Eltern. Dass dieser Kontakt zu einem Geschwister wegen dessen Gefährdung eingeschränkt werden muss, bedeutet nicht, dass sich diese Einschränkungen auch bezüglich der persönlichen Kontakte des anderen Kindes rechtfertigen.

3.3.7. Beim Entscheid über die persönlichen Beziehungen der Eltern zu den Kindern sind indessen die gesamten Umstände zu berücksichtigen und sie sind in ihrem Zusammenspiel zu würdigen und gegeneinander abzuwägen (BGE 119 II 201 E. 3; 122 III 404 E. 3.d). Von daher ist es sehr wohl möglich, dass jeder Umstand für sich alleine keine Einschränkung rechtfertigt, alle zusammen aber sehr wohl zu einer Gefährdung des Kindes führen, welcher durch eine Einschränkung begegnet werden kann und muss. Eine unvoreingenommene Betrachtung der im angefochtenen Entscheid festgestellten Sachverhalte und aufgeführten Argumente lässt aber auf keine relevante Gefährdung des Wohles jedes der beiden Kinder schliessen, welche durch eine derart weitgehende Einschränkung des persönlichen Verkehrs und namentlich ein begleitetes Besuchsrecht vermindert werden könnte.
Es ist offensichtlich, dass es sich um eine hochkonfliktuelle Beziehung zwischen den Parteien handelt. Dass ein solcher Konflikt auch für die Kinder alles andere als ideal ist, versteht sich von selbst. Dem angefochtenen Entscheid sind aber keine hinreichenden Feststellungen und Folgerungen zu entnehmen, inwiefern ein erheblich weniger eingeschränktes Besuchsrecht das Wohl der Kinder gefährden soll. Die Beschwerde ist folglich grundsätzlich gutzuheissen.

4.
Der Beschwerdeführer beantragt nicht nur, auf eine individuelle Begleitung des Besuchsrechts zu verzichten und die Begleitung ausschliesslich auf die Übergabe der Kinder zu beschränken sowie die Aufgabe der Beiständin an diese veränderte Aufgabe anzupassen. Er verlangt auch, das Besuchsrecht zeitlich auszudehnen. Das Obergericht hat zu dieser Frage nicht Stellung genommen, weil eine Ausdehnung mit einer Übernachtung aus naheliegenden Gründen bei einem begleiteten Besuchsrecht nicht in Frage kommt. Um über diesen Antrag entscheiden zu können, hat das Bundesgericht folglich im angefochtenen Entscheid keine genügende Grundlage. Die Sache ist insoweit an die Vorinstanz zu neuer Entscheidung zurückzuweisen.

5.
Die Beschwerde erweist sich als begründet; sie ist gutzuheissen, soweit darauf eingetreten wird. Der angefochtene Entscheid ist aufzuheben und die Sache ist an das Obergericht zurückzuweisen. Dieses wird auch erneut über die Verlegung der Prozesskosten des kantonalen Verfahrens zu entscheiden haben. Selbst wenn der Ausgang des Verfahrens teilweise offen ist, gilt die Rückweisung zum erneuten Entscheid im Hinblick auf die Gerichtskosten und die Parteientschädigung als vollständiges Obsiegen der betreffenden Partei. Unerheblich bleibt, ob eine Rückweisung beantragt und ob das entsprechende Begehren im Haupt- oder Eventualantrag gestellt wurde (BGE 141 V 281 E 11.1; Urteile 5A 902/2018 vom 14. August 2019 E. 5; 5A 899/2019 vom 17. Juni 2020 E. 4.2). Dass auf einzelne Vorbringen nicht eingetreten werden konnte, rechtfertigt keine Kostenausscheidung. Unter diesen Umständen gilt der Beschwerdeführer als vollständig obsiegend, weshalb die Gerichtskosten der Beschwerdegegnerin aufzuerlegen sind (Art. 66 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
BGG) und diese dem Beschwerdeführer die Parteikosten zu ersetzen hat (Art. 68 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
und 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
BGG).
Der Beschwerdeführer ersucht für das bundesgerichtliche Verfahren um unentgeltliche Rechtspflege und Beiordnung seines Anwalts als unentgeltlichen Rechtsvertreter. Die diesbezüglichen Voraussetzungen sind erfüllt (Art. 64 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 64 Assistance judiciaire - 1 Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens.
1    Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens.
2    Il attribue un avocat à cette partie si la sauvegarde de ses droits le requiert. L'avocat a droit à une indemnité appropriée versée par la caisse du tribunal pour autant que les dépens alloués ne couvrent pas ses honoraires.
3    La cour statue à trois juges sur la demande d'assistance judiciaire. Les cas traités selon la procédure simplifiée prévue à l'art. 108 sont réservés. Le juge instructeur peut accorder lui-même l'assistance judiciaire si les conditions en sont indubitablement remplies.
4    Si la partie peut rembourser ultérieurement la caisse, elle est tenue de le faire.
und 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 64 Assistance judiciaire - 1 Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens.
1    Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens.
2    Il attribue un avocat à cette partie si la sauvegarde de ses droits le requiert. L'avocat a droit à une indemnité appropriée versée par la caisse du tribunal pour autant que les dépens alloués ne couvrent pas ses honoraires.
3    La cour statue à trois juges sur la demande d'assistance judiciaire. Les cas traités selon la procédure simplifiée prévue à l'art. 108 sont réservés. Le juge instructeur peut accorder lui-même l'assistance judiciaire si les conditions en sont indubitablement remplies.
4    Si la partie peut rembourser ultérieurement la caisse, elle est tenue de le faire.
BGG). Da der Beschwerdeführer keine Verfahrenskosten zu tragen hat, ist sein Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege allerdings gegenstandslos geworden, soweit es die Befreiung von den Gerichtskosten betrifft (BGE 109 Ia 5 E. 5). Nicht gegenstandslos wird es hingegen hinsichtlich der Bestellung eines unentgeltlichen Rechtsbeistands: Zwar wird dem obsiegenden Beschwerdeführer eine Parteientschädigung zugesprochen. Ob diese einbringlich sein wird, ist indessen ungewiss. Im Fall der Uneinbringlichkeit der von der Beschwerdegegnerin geschuldeten vollen Parteientschädigung ist dem amtlichen Anwalt des Beschwerdeführers eine reduzierte Entschädigung aus der Bundesgerichtskasse zu entrichten (Art. 10 des Reglementes vom 31. März 2006 über die Parteientschädigung und die Entschädigung für die amtliche Vertretung im Verfahren vor dem Bundesgericht; SR 173.110.210.3; vgl. Urteil 5A 297/2016 vom 2. Mai 2017 E. 6).

Demnach erkennt das Bundesgericht:

1.
Soweit auf die Beschwerde eingetreten wird, wird sie teilweise gutgeheissen und das Urteil des Obergerichts des Kantons Aargau, Kammer für Kindes- und Erwachsenenschutz, vom 10. Dezember 2019 aufgehoben. Die Sache wird im Sinne der Erwägungen zu neuer Entscheidung an die Vorinstanz zurückgewiesen.

2.
Das Gesuch des Beschwerdeführers um unentgeltliche Rechtspflege wird gutgeheissen, soweit es nicht gegenstandslos geworden ist, und es wird ihm Rechtsanwalt Ralph Schiltknecht als unentgeltlicher Rechtsvertreter beigegeben.

3.
Die Gerichtskosten von Fr. 2'000.-- werden der Beschwerdegegnerin auferlegt.

4.
Die Beschwerdegegnerin hat den Beschwerdeführer für das bundesgerichtliche Verfahren mit Fr. 2'500.-- zu entschädigen. Im Fall der Uneinbringlichkeit der Parteientschädigung wird dem amtlichen Rechtsbeistand des Beschwerdeführers eine reduzierte Entschädigung von Fr. 1'800.-- aus der Bundesgerichtskasse entrichtet.

5.
Dieses Urteil wird den Parteien, C.A.________, D.A.________, dem Obergericht des Kantons Aargau, Kammer für Kindes- und Erwachsenenschutz, und dem Familiengericht Aarau schriftlich mitgeteilt.

Lausanne, 2. September 2020

Im Namen der II. zivilrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Das präsidierende Mitglied : Der Gerichtsschreiber:

Escher Buss
Information de décision   •   DEFRITEN
Document : 5A_68/2020
Date : 02 septembre 2020
Publié : 20 septembre 2020
Source : Tribunal fédéral
Statut : Non publié
Domaine : Droit de la famille
Objet : Begleitetes Besuchsrecht


Répertoire des lois
CC: 273 
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 273 - 1 Le père ou la mère qui ne détient pas l'autorité parentale ou la garde ainsi que l'enfant mineur ont réciproquement le droit d'entretenir les relations personnelles indiquées par les circonstances.
1    Le père ou la mère qui ne détient pas l'autorité parentale ou la garde ainsi que l'enfant mineur ont réciproquement le droit d'entretenir les relations personnelles indiquées par les circonstances.
2    Lorsque l'exercice ou le défaut d'exercice de ce droit est préjudiciable à l'enfant, ou que d'autres motifs l'exigent, l'autorité de protection de l'enfant peut rappeler les père et mère, les parents nourriciers ou l'enfant à leurs devoirs et leur donner des instructions.
3    Le père ou la mère peut exiger que son droit d'entretenir des relations personnelles avec l'enfant soit réglé.
274 
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 274 - 1 Le père et la mère doivent veiller à ne pas perturber les relations de l'enfant avec l'autre parent et à ne pas rendre l'éducation plus difficile.
1    Le père et la mère doivent veiller à ne pas perturber les relations de l'enfant avec l'autre parent et à ne pas rendre l'éducation plus difficile.
2    Si les relations personnelles compromettent le développement de l'enfant, si les père et mère qui les entretiennent violent leurs obligations, s'ils ne se sont pas souciés sérieusement de l'enfant ou s'il existe d'autres justes motifs, le droit d'entretenir ces relations peut leur être refusé ou retiré.
3    Si les père et mère ont consenti à l'adoption de leur enfant ou s'il peut être fait abstraction de leur consentement, le droit aux relations personnelles cesse lorsque l'enfant est placé en vue d'une adoption.
275 
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 275 - 1 L'autorité de protection de l'enfant du domicile de l'enfant est compétente pour prendre les mesures nécessaires concernant les relations personnelles; la même compétence appartient en outre à l'autorité de protection de l'enfant du lieu de séjour de l'enfant si celle-ci a pris des mesures de protection en sa faveur ou qu'elle se prépare à en prendre.
1    L'autorité de protection de l'enfant du domicile de l'enfant est compétente pour prendre les mesures nécessaires concernant les relations personnelles; la même compétence appartient en outre à l'autorité de protection de l'enfant du lieu de séjour de l'enfant si celle-ci a pris des mesures de protection en sa faveur ou qu'elle se prépare à en prendre.
2    Le juge qui statue sur l'autorité parentale, la garde et la contribution d'entretien selon les dispositions régissant le divorce et la protection de l'union conjugale règle également les relations personnelles.319
3    Si des mesures concernant le droit du père et de la mère n'ont pas encore été prises, les relations personnelles ne peuvent être entretenues contre la volonté de la personne qui a l'autorité parentale ou à qui la garde de l'enfant est confiée.
308 
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 308 - 1 Lorsque les circonstances l'exigent, l'autorité de protection de l'enfant nomme un curateur qui assiste les père et mère de ses conseils et de son appui dans la prise en charge de l'enfant.392
1    Lorsque les circonstances l'exigent, l'autorité de protection de l'enfant nomme un curateur qui assiste les père et mère de ses conseils et de son appui dans la prise en charge de l'enfant.392
2    Elle peut conférer au curateur certains pouvoirs tels que celui de représenter l'enfant pour établir sa filiation paternelle et pour faire valoir sa créance alimentaire et d'autres droits, ainsi que la surveillance des relations personnelles.393
3    L'autorité parentale peut être limitée en conséquence.
389
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 389 - 1 L'autorité de protection de l'adulte ordonne une mesure:
1    L'autorité de protection de l'adulte ordonne une mesure:
1  lorsque l'appui fourni à la personne ayant besoin d'aide par les membres de sa famille, par d'autres proches ou par des services privés ou publics ne suffit pas ou semble a priori insuffisant;
2  lorsque le besoin d'assistance et de protection de la personne incapable de discernement n'est pas ou pas suffisamment garanti par une mesure personnelle anticipée ou par une mesure appliquée de plein droit.
2    Une mesure de protection de l'adulte n'est ordonnée par l'autorité que si elle est nécessaire et appropriée.
Cst: 5 
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 5 Principes de l'activité de l'État régi par le droit - 1 Le droit est la base et la limite de l'activité de l'État.
1    Le droit est la base et la limite de l'activité de l'État.
2    L'activité de l'État doit répondre à un intérêt public et être proportionnée au but visé.
3    Les organes de l'État et les particuliers doivent agir de manière conforme aux règles de la bonne foi.
4    La Confédération et les cantons respectent le droit international.
8 
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 8 Égalité - 1 Tous les êtres humains sont égaux devant la loi.
1    Tous les êtres humains sont égaux devant la loi.
2    Nul ne doit subir de discrimination du fait notamment de son origine, de sa race, de son sexe, de son âge, de sa langue, de sa situation sociale, de son mode de vie, de ses convictions religieuses, philosophiques ou politiques ni du fait d'une déficience corporelle, mentale ou psychique.
3    L'homme et la femme sont égaux en droit. La loi pourvoit à l'égalité de droit et de fait, en particulier dans les domaines de la famille, de la formation et du travail. L'homme et la femme ont droit à un salaire égal pour un travail de valeur égale.
4    La loi prévoit des mesures en vue d'éliminer les inégalités qui frappent les personnes handicapées.
9 
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
13 
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 13 Protection de la sphère privée - 1 Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile, de sa correspondance et des relations qu'elle établit par la poste et les télécommunications.
1    Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile, de sa correspondance et des relations qu'elle établit par la poste et les télécommunications.
2    Toute personne a le droit d'être protégée contre l'emploi abusif des données qui la concernent.
36
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 36 Restriction des droits fondamentaux - 1 Toute restriction d'un droit fondamental doit être fondée sur une base légale. Les restrictions graves doivent être prévues par une loi. Les cas de danger sérieux, direct et imminent sont réservés.
1    Toute restriction d'un droit fondamental doit être fondée sur une base légale. Les restrictions graves doivent être prévues par une loi. Les cas de danger sérieux, direct et imminent sont réservés.
2    Toute restriction d'un droit fondamental doit être justifiée par un intérêt public ou par la protection d'un droit fondamental d'autrui.
3    Toute restriction d'un droit fondamental doit être proportionnée au but visé.
4    L'essence des droits fondamentaux est inviolable.
LTF: 46 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 46 Suspension - 1 Les délais fixés en jours par la loi ou par le juge ne courent pas:
1    Les délais fixés en jours par la loi ou par le juge ne courent pas:
a  du septième jour avant Pâques au septième jour après Pâques inclus;
b  du 15 juillet au 15 août inclus;
c  du 18 décembre au 2 janvier inclus.
2    L'al. 1 ne s'applique pas:
a  aux procédures concernant l'octroi de l'effet suspensif ou d'autres mesures provisionnelles;
b  à la poursuite pour effets de change;
c  aux questions relatives aux droits politiques (art. 82, let. c);
d  à l'entraide pénale internationale ni à l'assistance administrative internationale en matière fiscale;
e  aux marchés publics.19
64 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 64 Assistance judiciaire - 1 Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens.
1    Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens.
2    Il attribue un avocat à cette partie si la sauvegarde de ses droits le requiert. L'avocat a droit à une indemnité appropriée versée par la caisse du tribunal pour autant que les dépens alloués ne couvrent pas ses honoraires.
3    La cour statue à trois juges sur la demande d'assistance judiciaire. Les cas traités selon la procédure simplifiée prévue à l'art. 108 sont réservés. Le juge instructeur peut accorder lui-même l'assistance judiciaire si les conditions en sont indubitablement remplies.
4    Si la partie peut rembourser ultérieurement la caisse, elle est tenue de le faire.
66 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
68 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
72 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 72 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
1    Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
2    Sont également sujettes au recours en matière civile:
a  les décisions en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions prises en application de normes de droit public dans des matières connexes au droit civil, notamment les décisions:
b1  sur la reconnaissance et l'exécution de décisions ainsi que sur l'entraide en matière civile,
b2  sur la tenue des registres foncier, d'état civil et du commerce, ainsi que des registres en matière de protection des marques, des dessins et modèles, des brevets d'invention, des obtentions végétales et des topographies,
b3  sur le changement de nom,
b4  en matière de surveillance des fondations, à l'exclusion des institutions de prévoyance et de libre passage,
b5  en matière de surveillance des exécuteurs testamentaires et autres représentants successoraux,
b6  les décisions prises dans le domaine de la protection de l'enfant et de l'adulte,
b7  ...
75 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 75 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
1    Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours, sauf si:
a  une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
b  un tribunal spécialisé dans les litiges de droit commercial statue en instance cantonale unique;
c  une action ayant une valeur litigieuse d'au moins 100 000 francs est déposée directement devant le tribunal supérieur avec l'accord de toutes les parties.
76 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 76 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière civile quiconque:
1    A qualité pour former un recours en matière civile quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire, et
b  est particulièrement touché par la décision attaquée et a un intérêt digne de protection à son annulation ou sa modification.
2    Ont également qualité pour recourir contre les décisions visées à l'art. 72, al. 2, la Chancellerie fédérale, les départements fédéraux et, pour autant que le droit fédéral le prévoie, les unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions.41
90 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 90 Décisions finales - Le recours est recevable contre les décisions qui mettent fin à la procédure.
95 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
97 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
99 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 99 - 1 Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
1    Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
2    Toute conclusion nouvelle est irrecevable.
100 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
1    Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
2    Le délai de recours est de dix jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale;
c  les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants92 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants93.
d  les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets95.
3    Le délai de recours est de cinq jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change;
b  les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales.
4    Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national.
5    En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral.
6    ...96
7    Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps.
105 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
106
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
Répertoire ATF
109-IA-5 • 119-II-201 • 122-III-404 • 134-II-244 • 135-III-127 • 137-III-226 • 141-V-281 • 142-III-795
Weitere Urteile ab 2000
5A_297/2016 • 5A_381/2011 • 5A_401/2014 • 5A_68/2020 • 5A_699/2007 • 5A_728/2015 • 5A_742/2013 • 5A_899/2019 • 5A_902/2018 • 5A_932/2012 • 5A_968/2016 • 5C.133/2003
Répertoire de mots-clés
Trié par fréquence ou alphabet
aarau • acte de recours • amende • argovie • assigné • assistance judiciaire • attestation • autonomie • autorité de recours • autorité inférieure • avocat • avocat d'office • besoin • but de l'aménagement du territoire • but • caractère • chantage • comportement • concrétisation • constatation des faits • constitution • curatelle éducative • demande adressée à l'autorité • dimanche • directeur • directive • droit constitutionnel • droit de garde • durée • début • décision • dépens • emploi • enfant • famille • fin • frais de la procédure • frais judiciaires • frères et soeurs • féries judiciaires • greffier • hameau • intéressé • intérêt de l'enfant • lausanne • libéralité • loi fédérale sur le tribunal fédéral • mariage • maître • mesure de protection • mesure provisionnelle • mesure • mois • montre • motivation de la décision • mère • ordonnance de condamnation • parents • procédure cantonale • proportionnalité • pré • père • question • rapport entre • recours en matière civile • relations personnelles • remplacement • représentation en procédure • samedi • terme • tribunal cantonal • tribunal fédéral • valeur • vie séparée • visite • volonté • état de fait