Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

{T 0/2}

2C 498/2015

Sentenza del 5 novembre 2015

II Corte di diritto pubblico

Composizione
Giudici federali Zünd, Presidente,
Aubry Girardin, Donzallaz,
Cancelliere Savoldelli.

Partecipanti al procedimento
A.________,
patrocinata dall'avv. Fulvio Pezzati,
ricorrente,

contro

Sezione della popolazione,
Dipartimento delle istituzioni del Cantone Ticino,
6500 Bellinzona,

Consiglio di Stato del Cantone Ticino,
Residenza governativa, 6500 Bellinzona.

Oggetto
Decadenza di un permesso di domicilio,

ricorso contro la sentenza emanata il 24 aprile 2015 dal Tribunale amministrativo del Cantone Ticino.

Fatti:

A.
La cittadina brasiliana A.________ si è sposata nel maggio 1992 con un cittadino svizzero e dal maggio 1997 dispone di un permesso di domicilio in Svizzera. Nel febbraio 1999 la coppia ha divorziato.
A causa dei postumi di un infortunio occorsole nel 2006, A.________ è stata posta al beneficio di una rendita d'invalidità intera (dal 1° dicembre 2006) e di un assegno per grandi invalidi di grado elevato (dal 1° marzo 2007). Con decisione del 15 ottobre 2012, l'Ufficio dell'assicurazione invalidità del Cantone Ticino ha tuttavia revocato, con effetto retroattivo al 1° dicembre 2011, il diritto dell'assicurata all'assegno per grandi invalidi in quanto, sulla base degli accertamenti eseguiti, il centro degli interessi della stessa risultava essere a X.________ (I), presso il suo curatore B.________. Tale pronuncia è stata confermata dal Tribunale cantonale delle assicurazioni, con sentenza 18 novembre 2013, cresciuta in giudicato.

B.
Su incarico della Sezione della popolazione del Dipartimento delle istituzioni del Canton Ticino, tra il gennaio e l'agosto 2013 la polizia cantonale ha eseguito rispettivamente fatto eseguire dalla polizia comunale di Y.________ (CH) 18 controlli presso l'appartamento di cui A.________ è conduttrice in tale località senza mai trovare nessuno.
Il 9 aprile 2013 le forze dell'ordine hanno inoltre interpellato il curatore di A.________, il quale ha dichiarato che la stessa, non avendo alcun parente in Svizzera, veniva da lui accudita giorno e notte e soggiornava nel proprio appartamento a Y.________ per 2/4 mesi all'anno, in occasione delle visite della madre e della sorella residenti in Brasile. Durante l'interrogatorio, il curatore ha poi soggiunto che, a partire da metà febbraio 2013, A.________ trascorreva la notte presso di lui a X.________ mentre che di giorno, quando non si trovava in fisioterapia, stava nella sua abitazione a Y.________.

C.
Preso atto dei risultati degli accertamenti e dell'interrogatorio di cui si è detto, ritenendo che risieda in realtà in Italia, il 21 ottobre 2013 la Sezione della popolazione del Dipartimento delle istituzioni del Canton Ticino ha revocato (recte: dichiarato decaduto) il permesso di domicilio di A.________, intimandole di lasciare la Svizzera.
Su ricorso, detta decisione è stata confermata sia dal Consiglio di Stato (8 luglio 2014), sia dal Tribunale cantonale amministrativo (24 aprile 2015). Pur lasciando aperta la questione a sapere se A.________ si sia assentata dalla Svizzera per oltre sei mesi, anch'esso è infatti giunto alla conclusione che la misura presa fosse corretta.

D.
Il 3 giugno 2015 A.________ ha impugnato il giudizio della Corte cantonale con un ricorso dinanzi al Tribunale federale. Ritenendo che detta pronuncia sia il risultato di una violazione del suo diritto di essere sentita, delle norme in materia di decadenza del premesso di domicilio e di un accertamento manifestamente inesatto dei fatti, chiede in effetti che la stessa sia annullata e che le venga riconosciuto il diritto al mantenimento dell'autorizzazione a suo tempo rilasciatale. In parallelo, postula il riconoscimento dell'assistenza giudiziaria.
Durante la procedura, la Corte cantonale si è riconfermata nelle motivazioni e nelle conclusioni della propria sentenza. Ad essa hanno fatto in sostanza rinvio anche la Sezione della popolazione e la Segreteria di Stato della migrazione. Il Consiglio di Stato si è invece rimesso al giudizio di questa Corte.

Diritto:

1.
Presentata in tempo utile (art. 100 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
1    Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
2    Le délai de recours est de dix jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale;
c  les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants92 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants93.
d  les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets95.
3    Le délai de recours est de cinq jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change;
b  les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales.
4    Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national.
5    En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral.
6    ...96
7    Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps.
LTF) dalla destinataria della decisione querelata (art. 89 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 89 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière de droit public quiconque:
1    A qualité pour former un recours en matière de droit public quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire;
b  est particulièrement atteint par la décision ou l'acte normatif attaqué, et
c  a un intérêt digne de protection à son annulation ou à sa modification.
2    Ont aussi qualité pour recourir:
a  la Chancellerie fédérale, les départements fédéraux ou, pour autant que le droit fédéral le prévoie, les unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions;
b  l'organe compétent de l'Assemblée fédérale en matière de rapports de travail du personnel de la Confédération;
c  les communes et les autres collectivités de droit public qui invoquent la violation de garanties qui leur sont reconnues par la constitution cantonale ou la Constitution fédérale;
d  les personnes, organisations et autorités auxquelles une autre loi fédérale accorde un droit de recours.
3    En matière de droits politiques (art. 82, let. c), quiconque a le droit de vote dans l'affaire en cause a qualité pour recourir.
LTF), l'impugnativa è nella fattispecie ammissibile quale ricorso in materia di diritto pubblico giusta l'art. 82
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 82 Principe - Le Tribunal fédéral connaît des recours:
a  contre les décisions rendues dans des causes de droit public;
b  contre les actes normatifs cantonaux;
c  qui concernent le droit de vote des citoyens ainsi que les élections et votations populaires.
segg. LTF, in quanto concerne la decadenza di un permesso che autorizza a soggiornare in Svizzera a tempo indeterminato (sentenze 2C 408/2010 del 15 dicembre 2010 consid. 1.1 e 2C 100/2010 del 19 luglio 2010 consid. 1.2).

2.

2.1. Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto federale (art. 106 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
LTF); nondimeno, tenuto conto dell'onere di allegazione e motivazione posto dalla legge (art. 42 cpv. 1 e
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
2 LTF), si confronta di regola solo con le censure sollevate. Nell'atto di ricorso occorre pertanto spiegare in modo conciso in cosa consiste la lesione del diritto e su quali punti il giudizio contestato viene impugnato (DTF 134 II 244 consid. 2.1 pag. 245 seg.).
Esigenze più severe valgono poi in relazione alla violazione di diritti fondamentali; simili critiche vengono infatti trattate unicamente se sono state motivate in modo chiaro, circostanziato ed esaustivo (art. 106 cpv. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
LTF; DTF 133 II 249 consid. 1.4.2 pag. 254).

2.2. Per quanto riguarda i fatti, il Tribunale federale fonda il suo ragionamento giuridico sull'accertamento svolto dall'autorità inferiore (art. 105 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
LTF).
Esso può scostarsene solo se è stato eseguito in violazione del diritto ai sensi dell'art. 95
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
LTF o in modo manifestamente inesatto, ovvero arbitrario, profilo sotto il quale viene esaminato anche l'apprezzamento delle prove agli atti (DTF 136 III 552 consid. 4.2 pag. 560; sentenza 2C 959/2010 del 24 maggio 2011 consid. 2.2). A meno che non ne dia motivo la decisione impugnata, il Tribunale federale non tiene neppure conto di fatti o mezzi di prova nuovi, i quali non possono in ogni caso essere posteriori al giudizio impugnato (art. 99 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 99 - 1 Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
1    Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
2    Toute conclusion nouvelle est irrecevable.
LTF; DTF 133 IV 343 consid. 2.1 pag. 343 seg.).

2.3. In relazione all'apprezzamento delle prove e all'accertamento dei fatti, il Tribunale federale riconosce al Giudice del merito un ampio potere. Ammette cioè una violazione dell'art. 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
Cost. solo qualora l'istanza inferiore non abbia manifestamente compreso il senso e la portata di un mezzo di prova, abbia omesso di considerare un mezzo di prova pertinente senza un serio motivo, oppure se, sulla base dei fatti constatati, abbia tratto deduzioni insostenibili (sentenza 2C 892/2010 del 26 aprile 2011 consid. 1.4).
Anche in questo contesto, conformemente a quanto previsto dall'art. 106 cpv. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
LTF, spetta al ricorrente dimostrare con precisione, e per ogni accertamento censurato, in che modo le prove avrebbero dovuto essere valutate, per quale ragione l'apprezzamento dell'autorità adita sia insostenibile e in che misura la violazione invocata sarebbe suscettibile d'avere un'influenza sull'esito del litigio (DTF 133 IV 286 consid. 1.4 pag. 287 seg.; 128 I 295 consid. 7a pag. 312).

2.4. Come precisato nel seguito, l'impugnativa adempie solo in parte alle condizioni di motivazione esposte. Nella misura in cui non le rispetta essa è pertanto inammissibile.
Per quanto non già altrimenti agli atti, i documenti allegati al ricorso, che portano tutti date precedenti a quella del giudizio impugnato, devono inoltre essere estromessi dall'incarto (sentenza 2C 475/2009 del 26 gennaio 2010 consid. 2). La ricorrente non ha infatti spiegato perché la loro produzione si sia giustificata per la prima volta in questa sede (art. 99 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 99 - 1 Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
1    Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
2    Toute conclusion nouvelle est irrecevable.
LTF). Nel contempo, siccome porta la data del 7 settembre 2015 ed è quindi successiva al giudizio impugnato, nemmeno può essere presa in considerazione la comunicazione dell'Ufficio controllo abitanti del Comune di Y.________, inviata al Tribunale federale dalla Sezione della popolazione (sentenza 2C 685/2010 del 30 maggio 2011 consid. 1.4).

3.
Da un punto di vista procedurale, la ricorrente si lamenta della violazione del suo diritto di essere sentita: una prima volta, perché ritiene che il Tribunale cantonale amministrativo non avrebbe dovuto condividere la constatazione del Governo secondo cui, benché la Sezione della popolazione avesse violato l'art. 29 cpv. 2
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
Cost., il vizio riscontrato era stato nel frattempo sanato; una seconda volta, poiché sia il Governo sia la Corte cantonale hanno rinunciato a richiamare l'incarto assicurativo da lei richiesto.

3.1. Il diritto di essere sentiti ancorato nell'art. 29 cpv. 2
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
Cost. concerne tutte quelle facoltà che vanno riconosciute al cittadino affinché possa far valere la sua posizione nella procedura; tra queste, anche il diritto di esprimersi prima che venga resa una decisione nei suoi confronti, il diritto di offrire prove e quello di ottenerne l'assunzione (DTF 135 I 279 consid. 2.3 pag. 282 e 134 I 140 consid. 5.3 pag. 148).
Il diritto di essere sentiti ha natura formale, e la sua violazione implica, di principio, l'annullamento della decisione impugnata. Per giurisprudenza, una lesione del diritto di essere sentiti può essere tuttavia sanata qualora l'autorità di ricorso disponga dello stesso potere d'esame dell'istanza inferiore e l'interessato non subisca pregiudizio dalla concessione successiva del diritto negatogli (DTF 138 II 77 consid. 4; 137 I 195 consid. 2.2 seg. e 2.3.2; 135 I 279 consid. 2.6.1 pag. 285).

3.2. Formulando la prima critica concernente il diritto di essere sentito, la ricorrente non contesta che il Consiglio di Stato dispone dello stesso potere d'esame dell'autorità dipartimentale; nel contempo, la stessa non dimostra che il riconoscimento ex post del suo diritto di essere sentita le abbia comportato un reale svantaggio. A tal proposito, l'impugnativa si esaurisce in effetti in considerazioni del tutto generiche, che non sostanziano nessun ulteriore pregiudizio se non quello che già il Consiglio di Stato ha riconosciuto: rinunciando, in base a quanto previsto dalla giurisprudenza in materia, al prelievo della tassa di giustizia (2C 200/2013 del 16 luglio 2013 consid. 4.4.2 e 2C 880/2011 del 29 maggio 2012 consid. 4.2.2.2).
Infondata, la prima censura mossa in relazione all'art. 29 cpv. 2
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
Cost. va pertanto respinta.

3.3. A maggior fortuna non è però destinata nemmeno la critica con cui viene lamentata la mancata assunzione agli atti dell'incarto assicurativo.

3.3.1. Il diritto di far amministrare delle prove garantito dall'art. 29 cpv. 2
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
Cost. presuppone che il fatto da provare sia pertinente, che il mezzo di prova proposto sia necessario per constatare questo fatto e che la domanda sia formulata nelle forme e nei termini prescritti.
D'altra parte, quand'anche la prova offerta risulti di per sé lecita, tale garanzia costituzionale non impedisce all'autorità di porre un termine all'istruttoria nel caso in cui, procedendo in modo non arbitrario ad un apprezzamento anticipato della prova, è convinta che non potrebbe condurla a modificare la sua opinione (DTF 134 I 140 consid. 5.3 pag. 148; 130 II 425 consid. 2.1 pag. 429).

3.3.2. La Corte cantonale ha rinunciato ad assumere agli atti l'incarto assicurativo, perché non le appariva suscettibile di portarla a conoscenza di ulteriori fatti rilevanti. Confrontata con tale argomentazione, la ricorrente sostiene invece che l'assunzione era necessaria, segnatamente per dimostrare che non ha mai stazionato ininterrottamente all'estero per un periodo superiore a sei mesi.
Come già rilevato nei fatti (precedente consid. C), la decisione del Tribunale cantonale amministrativo non si basa tuttavia sulla questione a sapere se la ricorrente sia stata ininterrottamente all'estero per oltre sei mesi, bensì sulla constatazione del fatto che il centro dei suoi interessi non si trova più in Svizzera, ragione per la quale la rilevanza dell'assunzione dell'incarto citato non è dimostrata, anzi va negata.

4.
Nel merito, il ricorso verte sul riconoscimento della decadenza di un permesso di domicilio.

4.1. Giusta l'art. 61 cpv. 2 LEtr, se uno straniero lascia la Svizzera senza notificare la propria partenza, il suo permesso di domicilio decade automaticamente trascorso il termine di sei mesi; su richiesta presentata prima della scadenza di detto termine, il permesso di domicilio può essere mantenuto per quattro anni (art. 79 cpv. 2
SR 142.201 Ordonnance du 24 octobre 2007 relative à l'admission, au séjour et à l'exercice d'une activité lucrative (OASA)
OASA Art. 79 Extinction de l'autorisation - (art. 61 LEI)
1    Les délais prévus à l'art. 61, al. 2, LEI, ne sont pas interrompus en cas de séjour temporaire en Suisse à des fins de visite, de tourisme ou d'affaires.
2    La demande de maintien de l'autorisation d'établissement doit être déposée avant l'échéance du délai de six mois (art. 61, al. 2, LEI).
dell'ordinanza sull'ammissione, il soggiorno e l'attività lucrativa del 24 ottobre 2007 [OASA; RS 142.201]). Per quanto riguarda il permesso di domicilio, l'art. 61 cpv. 2
SR 142.20 Loi fédérale du 16 décembre 2005 sur les étrangers et l'intégration (LEI)
LEI Art. 61 Extinction des autorisations - 1 L'autorisation prend fin:
1    L'autorisation prend fin:
a  lorsque l'étranger déclare son départ de Suisse;
b  lorsqu'il obtient une autorisation dans un autre canton;
c  à l'échéance de l'autorisation;
d  suite à une expulsion au sens de l'art. 68;
e  lorsque l'expulsion au sens de l'art. 66a CP112 ou 49a CPM113 entre en force;
f  lorsque l'expulsion au sens de l'art. 66abis CP ou 49abis CPM est exécutée.
2    Si un étranger quitte la Suisse sans déclarer son départ, l'autorisation de courte durée prend automatiquement fin après trois mois, l'autorisation de séjour ou d'établissement après six mois. Sur demande, l'autorisation d'établissement peut être maintenue pendant quatre ans.
LStr ha la stessa portata dell'art. 9 cpv. 3
SR 142.20 Loi fédérale du 16 décembre 2005 sur les étrangers et l'intégration (LEI)
LEI Art. 61 Extinction des autorisations - 1 L'autorisation prend fin:
1    L'autorisation prend fin:
a  lorsque l'étranger déclare son départ de Suisse;
b  lorsqu'il obtient une autorisation dans un autre canton;
c  à l'échéance de l'autorisation;
d  suite à une expulsion au sens de l'art. 68;
e  lorsque l'expulsion au sens de l'art. 66a CP112 ou 49a CPM113 entre en force;
f  lorsque l'expulsion au sens de l'art. 66abis CP ou 49abis CPM est exécutée.
2    Si un étranger quitte la Suisse sans déclarer son départ, l'autorisation de courte durée prend automatiquement fin après trois mois, l'autorisation de séjour ou d'établissement après six mois. Sur demande, l'autorisation d'établissement peut être maintenue pendant quatre ans.
della vecchia legge concernente la dimora e il domicilio degli stranieri (LDDS), ragione per la quale anche la giurisprudenza relativa a quest'ultimo resta applicabile (sentenza 2C 19/2012 del 26 settembre 2012 consid. 4 e 2C 853/2010 del 22 marzo 2011 consid. 5.1).

4.2. Secondo la giurisprudenza del Tribunale federale, sviluppata appunto quando ancora era in vigore la legge federale sul domicilio e la dimora degli stranieri e oggi almeno in parte codificata nell'art. 79 cpv. 1
SR 142.201 Ordonnance du 24 octobre 2007 relative à l'admission, au séjour et à l'exercice d'une activité lucrative (OASA)
OASA Art. 79 Extinction de l'autorisation - (art. 61 LEI)
1    Les délais prévus à l'art. 61, al. 2, LEI, ne sont pas interrompus en cas de séjour temporaire en Suisse à des fins de visite, de tourisme ou d'affaires.
2    La demande de maintien de l'autorisation d'établissement doit être déposée avant l'échéance du délai de six mois (art. 61, al. 2, LEI).
OASA, la fattispecie della decadenza è però realizzata anche se una persona manca regolarmente dalla Svizzera durante un lasso di tempo lungo, ritornandovi ogni volta prima del trascorrere dei sei mesi previsti dalla legge, per motivi di visita, turismo o affari. Al pari di un'assenza continuata, questi rientri non interrompono infatti le assenze all'estero, neppure quando lo straniero dispone di un alloggio in Svizzera (DTF 120 Ib 369 consid. 2c pag. 372; sentenza 2C 147/2010 del 22 giugno 2010 consid. 5.1).

4.3. In simili circostanze (ripetuti soggiorni in un altro Paese durante un lasso di tempo di svariati anni, interrotti da più o meno lunghi periodi di presenza in Svizzera), la questione del decadimento di un permesso dipende allora da un altro aspetto, ovvero dalla determinazione del luogo che costituisce per lo straniero il centro dei propri interessi (sentenza 2C 408/2010 del 15 dicembre 2010 consid. 4.2 con ulteriori rinvii; Zünd/Arquint, Beendigung der Anwesenheit, Entfernung und Fernhaltung, in Ausländerrecht, 2a ed. 2009, n. 8.8 segg.).

5.
Sennonché, contrariamente a quanto rilevato nell'impugnativa, proprio sui principi descritti si basa correttamente anche il giudizio impugnato, che occorre pertanto confermare nella sua integralità.

5.1. Innanzitutto va rilevato che, nella misura in cui la ricorrente contesta i contenuti della sentenza querelata, procedendo a precisazioni ed a completazioni dei fatti che sono emersi in sede cantonale senza dimostrarne un accertamento lesivo del diritto e segnatamente del divieto d'arbitrio, formula delle critiche inammissibili, che non possono essere oggetto di ulteriore esame da parte di questa Corte (precedente consid. 2.2 seg. e la giurisprudenza ivi citata).

5.2. Stessa conclusione d'inammissibilità vale poi per quelle censure che si indirizzano ancora contro il giudizio del Consiglio di Stato, che aveva confermato la decadenza del permesso di domicilio ritenendo che la ricorrente avesse soggiornato in Italia per un periodo superiore a sei mesi. Detta pronuncia è infatti stata sostituita da quella del Tribunale cantonale amministrativo - che ha deciso di lasciare aperta la questione della durata del soggiorno all'estero e confermato la decadenza del permesso a causa del fatto che il centro degli interessi dell'insorgente si trovava all'estero - ed è quindi contro le considerazioni sviluppate in quest'ultimo giudizio che devono semmai essere indirizzate eventuali critiche (sentenza 2C 810/2014 del 30 luglio 2015 consid. 2.4).

5.3. Come annunciato, sulla base dei fatti che emergono dal giudizio impugnato, che non sono stati messi validamente in discussione e che vincolano pertanto anche il Tribunale federale (art. 105 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
LTF), non risultano in ogni caso motivi per scostarsi dalle conclusioni in esso contenute.

5.3.1. La ricorrente insiste sul fatto di non avere mai stazionato ininterrottamente all'estero per un periodo superiore a sei mesi. Così argomentando dimentica tuttavia che, per giurisprudenza, la decadenza del permesso di domicilio può essere pronunciata anche quando il termine previsto dall'art. 61 cpv. 2
SR 142.20 Loi fédérale du 16 décembre 2005 sur les étrangers et l'intégration (LEI)
LEI Art. 61 Extinction des autorisations - 1 L'autorisation prend fin:
1    L'autorisation prend fin:
a  lorsque l'étranger déclare son départ de Suisse;
b  lorsqu'il obtient une autorisation dans un autre canton;
c  à l'échéance de l'autorisation;
d  suite à une expulsion au sens de l'art. 68;
e  lorsque l'expulsion au sens de l'art. 66a CP112 ou 49a CPM113 entre en force;
f  lorsque l'expulsion au sens de l'art. 66abis CP ou 49abis CPM est exécutée.
2    Si un étranger quitte la Suisse sans déclarer son départ, l'autorisation de courte durée prend automatiquement fin après trois mois, l'autorisation de séjour ou d'établissement après six mois. Sur demande, l'autorisation d'établissement peut être maintenue pendant quatre ans.
LStr non viene superato, ma vi sono sufficienti indizi per ritenere che il centro degli interessi dello straniero non siano più in Svizzera bensì altrove (precedente consid. 4).

5.3.2. Procedendo a un apprezzamento dei fatti accertati, la Corte cantonale poteva nel contempo rilevare, senza con ciò violare il divieto d'arbitrio, che questo era il caso anche nella fattispecie che ci occupa. Simile conclusione basa infatti su una serie di indizi sostanzialmente concordi tra loro, ovvero:
i controlli svolti dalle forze dell'ordine nel 2011, nel corso dei quali è stato constatato che l'appartamento della ricorrente era ammobiliato e ospitava due gatti accuditi dal suo curatore, ma non veniva utilizzato con regolarità (scarsa pulizia e consumi elettrici alquanto ridotti);
gli ulteriori 18 controlli eseguiti rispettivamente fatti eseguire dalla polizia cantonale tra il 28 gennaio ed il 9 febbraio 2013 (7 controlli) e tra il 13 marzo e il 5 agosto 2013 (11 controlli) presso l'appartamento di cui l'insorgente è conduttrice a Y.________, senza mai trovare nessuno;
l'interrogatorio al quale è stato sottoposto il curatore dell'insorgente il 9 aprile 2013, durante il quale lo stesso ha dichiarato quanto segue:

"Sono compagno della signora A.________, che ho conosciuto nel lontano 1997 (...) Nel 2006, purtroppo è rimasta vittima di un grave incidente subendo un fortissimo trauma cranico il quale I'ha resa tetraplegica. Attualmente la situazione rimane gravissima, e a causa di ciò necessita di assistenza continua. Da parte mia mi occupo quotidianamente giorno e notte, in quanto A.________ non ha nessun parente in Svizzera che la può aiutare. La sorella C.________ e la mamma abitano in Brasile e di norma vengono 1 volta all'anno a trovarla per un periodo che varia da 2/4 mesi. In questo periodo che vi sono i suoi cari A.________ rimane a Y.________ nell'appartamento di via Z.________ dove soggiorna regolarmente. D. Quando non ci sono i parenti A.________ dove soggiorna? R. Un po' a X.________ presso la mia abitazione e un po' a Y.________ in via Z.________, questo a dipendenza delle fisioterapie a cui si sottopone quotidianamente. Purtroppo ultimamente a partire da metà febbraio 2013 il dormire alla notte presso il suo appartamento è diventato un po' problematico in quanto ricordando quanto le è accaduto nella notte del 2006, inizia a piangere e gridare creando disturbo agli altri inquilini. Pertanto su consiglio dei medici si è deciso di
lasciarla un po' tranquilla, lasciandola elaborare onde poter accettare quanto le è accaduto. Questo il motivo principale che A.________ non la lascio nel suo appartamento a dormire ma la porto con me a X.________ a casa mia. Mentre durante il giorno quando non si trova in fisioterapia alloggia presso il suo appartamento. (...) Come ho detto precedentemente se A.________ non soggiorna regolarmente in quel di Y.________ è solo unicamente dovuto al ricordare (rivivere) quanto le è accaduto. È comunque volontà di A.________ tornare a vivere regolarmente nella sua abitazione";
la revoca dell'assegno per grandi invalidi decisa dall'Ufficio dell'assicurazione invalidità (15 ottobre 2012) e confermata in via definitiva dal Tribunale cantonale delle assicurazioni (18 novembre 2013), proprio perché il centro degli interessi della ricorrente risultava essere a X.________ e non a Y.________.

5.4. La conclusione cui è giunta la Corte cantonale non può per altro essere concretamente messa in discussione né dal richiamo all'art. 26
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 26 - Le domicile des majeurs sous curatelle de portée générale est au siège de l'autorité de protection de l'adulte.
CC, norma secondo cui il domicilio dei maggiorenni sotto curatela generale è nella sede dell'autorità di protezione degli adulti, né dalla denuncia della violazione del principio della proporzionalità, né dagli ulteriori aspetti sollevati nel ricorso.

5.4.1. Come risulta già dal testo dell'art. 26
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 26 - Le domicile des majeurs sous curatelle de portée générale est au siège de l'autorité de protection de l'adulte.
CC, questo disposto vale infatti nei casi in cui una persona maggiorenne si trova sotto curatela generale. Che nei confronti della ricorrente sia stata pronunciata l'incisiva misura prevista dall'art. 398
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 398 - 1 Une curatelle de portée générale est instituée lorsqu'une personne a particulièrement besoin d'aide, en raison notamment d'une incapacité durable de discernement.
1    Une curatelle de portée générale est instituée lorsqu'une personne a particulièrement besoin d'aide, en raison notamment d'une incapacité durable de discernement.
2    Elle couvre tous les domaines de l'assistance personnelle, de la gestion du patrimoine et des rapports juridiques avec les tiers.
3    La personne concernée est privée de plein droit de l'exercice des droits civils.
CC - che viene istituita quando una persona ha un particolare bisogno d'aiuto, segnatamente a causa di durevole incapacità di discernimento - non è tuttavia preteso e, tanto meno, dimostrato. In effetti, la sentenza impugnata non contiene nessun riferimento alla messa in atto di una simile misura anche nel caso che ci occupa e l'insorgente stessa si limita a rinviare all'art. 26
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 26 - Le domicile des majeurs sous curatelle de portée générale est au siège de l'autorité de protection de l'adulte.
CC in un contesto del tutto generico ed ipotetico.

5.4.2. Sempre come rettamente indicato nel querelato giudizio, una volta constatato che il centro degli interessi dell'insorgente si trova all'estero e non in Svizzera, nemmeno vi è inoltre spazio per esaminare la fattispecie nell'ottica del principio della proporzionalità (sentenze 2C 327/2013 del 23 ottobre 2013 consid. 2.3 e 2C 454/2012 del 29 maggio 2012 consid. 2.4).

5.4.3. L'insostenibilità dell'apprezzamento svolto dalla Corte cantonale non è infine dimostrata dal fatto che, in occasione della visita nell'appartamento della ricorrente nell'estate del 2011, la polizia ha riscontrato la presenza di due gatti oppure dalla modalità di esecuzione dei controlli svolti tra il gennaio e l'agosto 2013 (orari e frequenza).
Tenuta a motivare l'arbitrio, l'insorgente infatti vi rinuncia e presenta pertanto una critica sostanzialmente inammissibile. Una violazione dell'art. 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
Cost. non è poi per nulla data. Riscontrata contemporaneamente a un uso assai scarso di corrente, la presenza di animali domestici, di piccola taglia e facilmente trasportabili, non può in effetti assumere nessun rilievo specifico.
Per quanto riguarda i controlli di polizia, va invece detto che essi sono stati nel complesso ben 18, che gli stessi vanno ad aggiungersi a quelli eseguiti nel 2011 con l'esito sopra indicato e che anche il fatto che siano stati svolti prevalentemente di sera, di notte e di mattina presto non inficia di per sé il giudizio delle autorità cantonali. Non va infatti perso di vista che, nonostante la ricorrente sia impedita a dormire da sola a causa del suo stato di salute, il fatto stesso che dal 2013 pernotti regolarmente in Italia e non a Y.________ costituisce anch'esso un elemento a sostegno della conclusione secondo cui il centro dei suoi interessi non è più in Svizzera ma all'estero, presso il suo curatore e compagno.

5.5. In base alle circostanze evocate, risulta pertanto che il giudizio impugnato non viola il diritto federale e va confermato.

6.

6.1. Per quanto precede, nella misura in cui è ammissibile, il ricorso è infondato e dev'essere respinto.

6.2. La ricorrente ha formulato un'istanza di assistenza giudiziaria. Invitata a comprovare lo stato d'indigenza non vi ha tuttavia provveduto e ha pagato l'anticipo spese. Così stando le cose, occorre quindi prendere atto della rinuncia all'assistenza richiesta e addossare le spese secondo soccombenza (art. 66 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
LTF; sentenza 2C 103/2014 del 13 gennaio 2015 consid. 6.2).

Per questi motivi, il Tribunale federale pronuncia:

1.
Nella misura in cui è ammissibile, il ricorso è respinto.

2.
Le spese giudiziarie di fr. 1'500.-- sono poste a carico della ricorrente.

3.
C omunicazione al patrocinatore della ricorrente, alla Sezione della popolazione del Dipartimento delle istituzioni, al Consiglio di Stato e al Tribunale amministrativo del Cantone Ticino, nonché alla Segreteria di Stato della migrazione.

Losanna, 5 novembre 2015

In nome della II Corte di diritto pubblico
del Tribunale federale svizzero

Il Presidente: Zünd

Il Cancelliere: Savoldelli