TRIBUNAL CANTONAL
170
cour d'appel CIVILE
Arrêt du 8 avril 2021
Composition : M. Oulevey, juge délégué
Greffier : M. Grob
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Art. 176 al. 3
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 176 - 1 Ist die Aufhebung des gemeinsamen Haushaltes begründet, so muss das Gericht auf Begehren eines Ehegatten: |
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1 | Ist die Aufhebung des gemeinsamen Haushaltes begründet, so muss das Gericht auf Begehren eines Ehegatten: |
1 | die Unterhaltsbeiträge an die Kinder und den Unterhaltsbeitrag an den Ehegatten festlegen; |
2 | die Benützung der Wohnung und des Hausrates regeln; |
3 | die Gütertrennung anordnen, wenn es die Umstände rechtfertigen. |
2 | Diese Begehren kann ein Ehegatte auch stellen, wenn das Zusammenleben unmöglich ist, namentlich weil der andere es grundlos ablehnt. |
3 | Haben die Ehegatten minderjährige Kinder, so trifft das Gericht nach den Bestimmungen über die Wirkungen des Kindesverhältnisses die nötigen Massnahmen.226 |
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 273 - 1 Eltern, denen die elterliche Sorge oder Obhut nicht zusteht, und das minderjährige Kind haben gegenseitig Anspruch auf angemessenen persönlichen Verkehr.332 |
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1 | Eltern, denen die elterliche Sorge oder Obhut nicht zusteht, und das minderjährige Kind haben gegenseitig Anspruch auf angemessenen persönlichen Verkehr.332 |
2 | Die Kindesschutzbehörde kann Eltern, Pflegeeltern oder das Kind ermahnen und ihnen Weisungen erteilen, wenn sich die Ausübung oder Nichtausübung des persönlichen Verkehrs für das Kind nachteilig auswirkt oder wenn eine Ermahnung oder eine Weisung aus anderen Gründen geboten ist. |
3 | Der Vater oder die Mutter können verlangen, dass ihr Anspruch auf persönlichen Verkehr geregelt wird. |
Statuant sur l'appel interjeté parA.G.________, à [...], intimé, contre l'ordonnance de mesures protectrices de l'union conjugale rendue le 28 septembre 2020 par le Président du Tribunal civil de l'arrondissement de l'Est vaudois dans la cause divisant l'appelant d'avec B.G.________,née [...], à [...], requérante, le Juge délégué de la Cour d'appel civile du Tribunal cantonal considère :
En fait :
A. Par ordonnance de mesures protectrices de l'union conjugale du 28 septembre 2020, dont les considérants écrits ont été adressés aux parties pour notification le 10 décembre 2020, le Président du Tribunal civil de l'arrondissement de l'Est vaudois (ci-après : le président) a rappelé les chiffres I à III et VII à X de la convention signée par les parties lors de l'audience du 30 avril 2019, ratifiée pour valoir prononcé de mesures protectrices de l'union conjugale, selon lesquels les parties ont convenu de vivre séparées pour une durée indéterminée, en précisant que la séparation effective était intervenue le 1erjanvier 2019 (I/I), la jouissance du domicile conjugal a été attribuée à B.G.________, à charge pour elle d'en payer le loyer et les charges (I/II), la garde sur les enfants P.________, T.________ et I.________ a été confiée à B.G.________, auprès de laquelle ils seraient domiciliés (I/III), l'entretien convenable des enfants a été fixé, allocations familiales déduites, à 763 fr. 10 pour P.________, à 729 fr. 60 pour T.________ et à 639 fr. 20 pour I.________ (I/VII), A.G.________ contribuerait à l'entretien de chacun des enfants, dès le 1erjanvier 2019, par le versement d'un montant mensuel de 465 fr., allocations familiales éventuelles en sus (I/ VIII), les parties ont pris acte qu'elles étaient en principe légalement tenues de participer chacune par moitié aux frais extraordinaires des enfants (I/IX) et la jouissance de la voiture [...] immatriculée [...] a été attribuée à B.G.________, à charge pour elle de s'acquitter des mensualités du leasing et des charges du véhicule (I/X), a rappelé les chiffres I et II de la convention signée par les parties lors de l'audience du 25 février 2020, ratifiée pour valoir prononcé de mesures protectrices de l'union conjugale, selon lesquels l'autorité parentale sur les enfants P.________, T.________ et I.________ continuerait à être exercée conjointement par les parties, à tout le moins jusqu'au dépôt du rapport d'expertise pédopsychiatrique (II/I) et il a été rappelé que l'autorité parentale conjointe impliquait la possibilité pour les deux parents d'être informés de tous les éléments importants dans la vie de leurs enfants, B.G.________ s'engageant à tenir A.G.________
informé des divers rendez-vous fixés pour les enfants et des informations qui lui étaient transmises par les divers intervenants au sujet de ceux-ci et A.G.________ s'engageant quant à lui à n'intervenir auprès des intervenants qu'en cas de nécessité ou si les informations nécessaires lui faisaient défaut (II/II), a instauré un mandat de surveillance éducative à forme de l'art. 307 al. 3
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 307 - 1 Ist das Wohl des Kindes gefährdet und sorgen die Eltern nicht von sich aus für Abhilfe oder sind sie dazu ausserstande, so trifft die Kindesschutzbehörde die geeigneten Massnahmen zum Schutz des Kindes. |
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1 | Ist das Wohl des Kindes gefährdet und sorgen die Eltern nicht von sich aus für Abhilfe oder sind sie dazu ausserstande, so trifft die Kindesschutzbehörde die geeigneten Massnahmen zum Schutz des Kindes. |
2 | Die Kindesschutzbehörde ist dazu auch gegenüber Kindern verpflichtet, die bei Pflegeeltern untergebracht sind oder sonst ausserhalb der häuslichen Gemeinschaft der Eltern leben. |
3 | Sie kann insbesondere die Eltern, die Pflegeeltern oder das Kind ermahnen, ihnen bestimmte Weisungen für die Pflege, Erziehung oder Ausbildung erteilen und eine geeignete Person oder Stelle bestimmen, der Einblick und Auskunft zu geben ist. |
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 308 - 1 Erfordern es die Verhältnisse, so ernennt die Kindesschutzbehörde dem Kind einen Beistand, der die Eltern in ihrer Sorge um das Kind mit Rat und Tat unterstützt. |
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1 | Erfordern es die Verhältnisse, so ernennt die Kindesschutzbehörde dem Kind einen Beistand, der die Eltern in ihrer Sorge um das Kind mit Rat und Tat unterstützt. |
2 | Sie kann dem Beistand besondere Befugnisse übertragen, namentlich die Vertretung des Kindes bei der Feststellung der Vaterschaft, bei der Wahrung seines Unterhaltsanspruches und anderer Rechte und die Überwachung des persönlichen Verkehrs.413 |
3 | Die elterliche Sorge kann entsprechend beschränkt werden. |
de chacune des parties et les a laissés provisoirement à la charge de l'Etat (IX), a dit que A.G.________ devait paiement à B.G.________ de la somme de 8'000 fr. à titre de dépens (X), a dit que les parties, bénéficiaires de l'assistance judiciaire, étaient, dans la mesure de l'art. 123
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 123 Nachzahlung - 1 Eine Partei, der die unentgeltliche Rechtspflege gewährt wurde, ist zur Nachzahlung verpflichtet, sobald sie dazu in der Lage ist. |
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1 | Eine Partei, der die unentgeltliche Rechtspflege gewährt wurde, ist zur Nachzahlung verpflichtet, sobald sie dazu in der Lage ist. |
2 | Der Anspruch des Kantons verjährt zehn Jahre nach Abschluss des Verfahrens. |
En droit, le premier juge, se référant à l'expertise pédopsychiatrique mise en oeuvre durant la procédure, a retenu que A.G.________ souffrait d'un trouble psychologique et qu'il avait impérativement besoin de bénéficier d'un suivi psychothérapeutique individuel afin de préserver et protéger ses enfants de tout nouveau débordement comportemental susceptible de porter atteinte à leur bon développement psycho-affectif. L'autorité précédente a ainsi considéré que l'intéressé devait bénéficier d'un droit de visite réglementé sur ses enfants, sans que ceux-ci puissent passer une nuit auprès de lui dès lors qu'il ne bénéficiait plus en l'état d'aucun soutien psychothérapeutique et qu'il s'était de plus opposé à la mise en place d'une intervention à domicile pour permettre de préparer au mieux les droits de visite. Il y avait également lieu d'exhorter A.G.________ à mettre en place un suivi psychothérapeutique individuel, le droit de visite ne pouvant être élargi qu'à la condition de la mise en oeuvre d'un tel suivi et d'un préavis favorable de la DGEJ.
B. Par acte du 21 décembre 2020, A.G.________ a interjeté appel de l'ordonnance précitée, en concluant, sous suite de frais et dépens, à la réforme des chiffres V à VIII et X de son dispositif, en ce sens qu'il soit autorisé à exercer son droit aux relations personnelles sur ses enfants I.________, T.________ et P.________ un week-end sur deux, du vendredi à 18h00 au dimanche à 20h00, durant la moitié des vacances scolaires et des jours fériés, ainsi qu'un soir par semaine selon ses possibilités (V et VI), qu'il ne soit pas exhorté à entreprendre un suivi psychothérapeutique individuel (VII), que l'élargissement de son droit de visite ne soit pas conditionné à un préavis favorable de la DGEJ ni à la mise en place d'un suivi psychothérapeutique individuel (VIII) et que B.G.________ doive lui verser un montant de 8'000 fr. à titre de dépens de première instance (X). A l'appui de son mémoire, il a produit un lot de sept pièces réunies sous bordereau. Il a par ailleurs requis l'assistance judiciaire.
Le 23 décembre 2020, le Juge délégué de la Cour de céans a informé A.G.________ qu'il était en l'état dispensé de l'avance de frais, la décision définitive sur l'assistance judiciaire étant réservée.
Dans sa réponse du 1erfévrier 2021, B.G.________ a conclu, sous suite de frais et dépens, au rejet de l'appel et à la confirmation de l'ordonnance. Elle a produit un lot de trois pièces réunies sous bordereau.
Par écriture spontanée du 15 février 2021, A.G.________ a fait valoir qu'il existerait des indices de partialité de la curatrice désignée par la décision attaquée et a produit copie d'une lettre qu'il a adressée le 14 février 2021 au Chef de l'ORPM-Est, par laquelle il a notamment requis la récusation de cette curatrice.
C. Le juge délégué retient les faits pertinents suivants, sur la base de l'ordonnance complétée par les pièces du dossier :
1. A.G.________ et B.G.________, née [...], se sont mariés le [...] 2004.
Trois enfants sont issus de cette union :
- I.________, née le [...] 2005,
- T.________, née le [...] 2006,
- P.________, né le [...] 2008.
2. Les 25 février et 4 mars 2019, [...], psychologue de B.G.________, et la Dre [...], pédopsychiatre de l'enfant T.________, ont adressé des signalements à la DGEJ, qui est ensuite intervenue, sans mandat judiciaire, dans la situation des enfants des parties, K.________ étant l'assistante sociale en charge du dossier.
3. a) Par « requête de mesures protectrices de l'union conjugale doublée d'une requête de mesures provisionnelles [sic] » du 13 mars 2019, B.G.________ a pris, sous suite de frais et dépens, les conclusions suivantes contre A.G.________ :
« A titre de mesures provisionnelles
I. Les époux B.G.________ et A.G.________ sont autorisés à vivre séparés pour une durée indéterminée, étant précisé que la séparation est intervenue le 1erjanvier 2019.
II. La jouissance du domicile conjugal sis [...], est attribuée à B.G.________, à charge pour elle de s'acquitter du loyer et des charges courantes.
III. La jouissance de la voiture de type [...] immatriculée [...] est attribuée à B.G.________, à charge pour elle de s'acquitter des loyers du leasing, des primes de l'assurance-véhicule et de la taxe automobile.
IV. Les enfants P.________, T.________ et I.________ sont confiés à leur mère pour leur garde et leur entretien.
V. Le droit de visite de A.G.________ sur les enfants P.________, T.________ et I.________ est suspendu.
VI. L'Unité évaluation et missions spécifiques (UEMS) est chargée d'établir un rapport d'évaluation sur la situation de séparation, en particulier sur les relations personnelles des enfants avec leur père.
VII. Un mandat de surveillance, à forme de l'art. 307 al. 3
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 307 - 1 Ist das Wohl des Kindes gefährdet und sorgen die Eltern nicht von sich aus für Abhilfe oder sind sie dazu ausserstande, so trifft die Kindesschutzbehörde die geeigneten Massnahmen zum Schutz des Kindes. |
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1 | Ist das Wohl des Kindes gefährdet und sorgen die Eltern nicht von sich aus für Abhilfe oder sind sie dazu ausserstande, so trifft die Kindesschutzbehörde die geeigneten Massnahmen zum Schutz des Kindes. |
2 | Die Kindesschutzbehörde ist dazu auch gegenüber Kindern verpflichtet, die bei Pflegeeltern untergebracht sind oder sonst ausserhalb der häuslichen Gemeinschaft der Eltern leben. |
3 | Sie kann insbesondere die Eltern, die Pflegeeltern oder das Kind ermahnen, ihnen bestimmte Weisungen für die Pflege, Erziehung oder Ausbildung erteilen und eine geeignete Person oder Stelle bestimmen, der Einblick und Auskunft zu geben ist. |
VIII. Le montant assurant l'entretien convenable de l'enfant P.________ est arrêté à CHF 763.10, allocations familiales par CHF 326.- déduites.
IX. Le montant assurant l'entretien convenable de l'enfant T.________ est arrêté à CHF 729.60, allocations familiales par CHF 326.- déduites.
X. Le montant assurant l'entretien convenable de l'enfant I.________ est arrêté à CHF 639.20, allocations familiales par CHF 326.- déduites.
XI. A.G.________ contribuera à l'entretien de ses enfants P.________, T.________ et I.________ par le régulier versement, pour chacun d'eux, d'une pension mensuelle, payable d'avance le premier de chaque mois en mains de B.G.________, de CHF 630.-, allocations familiales payables en sus, à compter du 1erjanvier 2019.
XII. A.G.________ s'acquittera de la moitié des frais extraordinaires au sens de l'art. 286 al. 3
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 286 - 1 Das Gericht kann anordnen, dass der Unterhaltsbeitrag sich bei bestimmten Veränderungen der Bedürfnisse des Kindes oder der Leistungsfähigkeit der Eltern oder der Lebenskosten ohne weiteres erhöht oder vermindert. |
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1 | Das Gericht kann anordnen, dass der Unterhaltsbeitrag sich bei bestimmten Veränderungen der Bedürfnisse des Kindes oder der Leistungsfähigkeit der Eltern oder der Lebenskosten ohne weiteres erhöht oder vermindert. |
2 | Bei erheblicher Veränderung der Verhältnisse setzt das Gericht den Unterhaltsbeitrag auf Antrag eines Elternteils oder des Kindes neu fest oder hebt ihn auf. |
3 | Bei nicht vorhergesehenen ausserordentlichen Bedürfnissen des Kindes kann das Gericht die Eltern zur Leistung eines besonderen Beitrags verpflichten.357 |
Au fond
XIII. [Réd. idem que la conclusion I]
XIV. [Réd. idem que la conclusion II]
XV. [Réd. idem que la conclusion III]
XVI. [Réd. idem que la conclusion IV]
XVII. A.G.________ exercera son droit de visite sur les enfants P.________, T.________ et I.________ selon les propositions formulées par le Service de protection de la jeunesse.
XVIII. [Réd. idem que la conclusion VII]
XIX. [Réd. idem que la conclusion VIII]
XX. [Réd. idem que la conclusion IX]
XXI. [Réd. idem que la conclusion X]
XXII. [Réd. idem que la conclusion XI]
XXIII. [Réd. idem que la conclusion XII] »
b) A.G.________ s'est déterminé le 26 avril 2019, en concluant au rejet des
conclusions de B.G.________ et à ce qu'il puisse exercer librement son droit de visite selon entente avec ses enfants ; il a indiqué qu'il préciserait le montant de sa contribution au cours de l'audience d'instruction.
c) Lors de l'audience de mesures protectrices de l'union conjugale du 30 avril
2019, K.________ a été entendue comme témoin.
Les parties ont par ailleurs conclu la convention suivante, ratifiée pour valoir prononcé de mesures protectrices de l'union conjugale :
« I.- Les époux conviennent de vivre séparés pour une durée indéterminée, étant précisé que la séparation effective est intervenue le 1erjanvier 2019.
II.- La jouissance du domicile conjugal sis [...] est attribuée à B.G.________ à charge pour elle d'en payer le loyer et les charges.
III.- La garde sur les enfants P.________, T.________ et I.________ est confiée à leur mère B.G.________ auprès de laquelle ils seront domiciliés.
IV.- Les parties requièrent la mise en oeuvre d'une expertise pédopsychiatrique visant à évaluer les compétences parentales des deux parents et à faire toutes propositions utiles sur les modalités du droit de visite.
Elles requièrent que l'expertise soit confiée au Dr M.________.
V.- Le droit de visite de A.G.________ sur ses enfants P.________, T.________ et I.________ s'exercera par l'intermédiaire de Point Rencontre, aux conditions fixées par cette institution que les parties s'engagent d'ores et déjà à respecter, étant précisé que les deux premières séances devront se dérouler à l'intérieur des locaux et que les suivantes pourront se dérouler à l'extérieur.
VI.- A.G.________ s'engage à reprendre un suivi psychothérapeutique qui puisse lui offrir le soutien préconisé par le Service de Protection de la Jeunesse.
VII.- L'entretien convenable des enfants est fixé, allocations familiales déduites, à CHF 763.10 (sept cent soixante-trois francs et dix centimes) pour P.________, à CHF 729.60 (sept cent vingt-neuf francs et soixante centimes) pour T.________ et à CHF 639.20 (six cent trente-neuf francs et vingt centimes) pour I.________.
VIII.- A.G.________ contribuera à l'entretien de chacun de ses enfants, dès le 1er janvier 2019, par le régulier versement, en mains de B.G.________, d'avance le premier de chaque mois, d'un montant de CHF 465.- (quatre cent soixante-cinq francs), allocations familiales éventuelles en sus.
IX.- Parties prennent acte qu'elles sont en principe légalement tenues de participer chacune par moitié aux frais extraordinaires des enfants.
X.- La jouissance de la voiture [...] immatriculée [...] est attribuée à B.G.________ à charge pour elle de s'acquitter des mensualités du leasing et des charges du véhicule.
XI.- Les parties requièrent la ratification de la présente convention pour valoir ordonnance de mesures protectrices de l'union conjugale, ainsi que la suspension de la présente procédure dans l'attente du dépôt du rapport d'expertise pédopsychiatrique. »
d) Le 13 mai 2019, le président a mis en oeuvre le Dr M.________, psychiatre et
psychothérapeute d'enfants et d'adolescents, spécialiste en psychiatrie forensique, avec pour mission de procéder à une expertise pédopsychiatrique visant à évaluer les compétences parentales des parties et à faire toutes propositions utiles sur les modalités du droit de visite.
4. a) Par requête de mesures protectrices de l'union conjugale et d'extrême urgence du 11 juillet 2019, A.G.________ a conclu à la suppression du chiffre V de la convention du 30 avril 2019 et à l'annulation de l'expertise pédopsychiatrique.
Le 15 juillet 2019, le président a rejeté la requête d'extrême urgence.
b) Par écriture du 18 juillet 2019, B.G.________ a déclaré acquiescer aux
conclusions de la requête du 11 juillet 2019.
c) Lors d'une audience de mesures protectrices de l'union conjugale du 12
septembre 2019, chaque partie a été interrogée à forme de l'art. 191
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 191 Parteibefragung - 1 Das Gericht kann eine oder beide Parteien zu den rechtserheblichen Tatsachen befragen. |
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1 | Das Gericht kann eine oder beide Parteien zu den rechtserheblichen Tatsachen befragen. |
2 | Die Parteien werden vor der Befragung zur Wahrheit ermahnt und darauf hingewiesen, dass sie mit einer Ordnungsbusse bis zu 2000 Franken und im Wiederholungsfall bis zu 5000 Franken bestraft werden können, wenn sie mutwillig leugnen. |
Les parties ont par ailleurs conclu une convention partielle, ratifiée pour valoir ordonnance partielle de mesures protectrices de l'union conjugale, prévoyant que A.G.________ bénéficierait d'un libre et large droit de visite sur les enfants I.________, T.________ et P.________ à exercer d'entente avec B.G.________ et, à défaut d'entente, à exercer une fin de semaine sur deux, du samedi à 12h00 au dimanche à 20h15, le mardi soir pour le souper, ainsi que durant la moitié des vacances scolaires et alternativement à Noël/Nouvel An, Pâques/Ascension, Pentecôte/Jeûne fédéral.
A.G.________ a en outre modifié les conclusions de sa requête du 11 juillet 2019 en ce sens que l'exécution de l'expertise pédopsychiatrique soit suspendue. Pour sa part, B.G.________ a conclu à l'annulation pure et simple de cette expertise.
d) Par prononcé de mesures protectrices de l'union conjugale du 10 octobre
2019, le président a rappelé la convention partielle du 12 septembre 2019 (I), a rejeté les conclusions tendant à l'annulation ou à la suspension de l'exécution de l'expertise pédopsychiatrique (II), a ordonné l'exécution sans délai de celle-ci, telle que prévue selon le chiffre IV de la convention du 30 avril 2019 (III) et a rejeté toutes autres ou plus amples conclusions (IV).
e) Le 11 octobre 2019, A.G.________ a interjeté appel contre ce prononcé, acte
qu'il a retiré le 7 novembre 2019.
5. a) Le 7 novembre 2019 également, A.G.________ a écrit à l'expert M.________ qu'il renonçait définitivement à exercer son droit de visite ainsi qu'à ses autres droits de père sur ses trois enfants.
Par courrier du 19 novembre 2019, le Dr M.________ a indiqué au président, en substance, que la décision prise par A.G.________ de ne plus voir ses enfants l'empêchait de mener à bien l'expertise pédopsychiatrique et que les enfants avaient vivement réagi sur le plan émotionnel à la décision prise par leur père de renoncer à exercer ses droits parentaux ainsi que son droit de visite, en soulignant qu'une telle décision pouvait avoir un potentiel effet dévastateur sur l'équilibre psychologique des enfants.
Le 2 décembre 2019, A.G.________ a informé le président que dans l'intérêt des enfants, il acceptait finalement de collaborer à l'expertise pédopsychiatrique.
b) Dans un courrier du 4 décembre 2019 à l'ORPM-Est, [...], psychologue
scolaire en charge du suivi thérapeutique des enfants I.________ et P.________ à compter du mois d'août 2019, a indiqué qu'une importante souffrance en lien avec l'instabilité de la situation familiale et des décisions fluctuantes du père avait été constatée chez ces enfants.
6. a) Par requête de mesures protectrices de l'union conjugale du 6 janvier 2020, B.G.________ a conclu, sous suite de frais et dépens, à ce que l'autorité parentale sur les enfants des parties lui soit attribuée, à ce qu'interdiction soit faite à A.G.________ de réitérer publiquement des déclarations en lien avec sa situation personnelle et/ou familiale, sous la menace de la peine prévue par l'art. 292
SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 292 - Wer der von einer zuständigen Behörde oder einem zuständigen Beamten unter Hinweis auf die Strafdrohung dieses Artikels an ihn erlassenen Verfügung nicht Folge leistet, wird mit Busse bestraft. |
b) Le 20 février 2020, A.G.________ a conclu au rejet de ces conclusions et au
maintien de l'autorité parentale conjointe ainsi qu'à un libre et large droit de visite.
c) Lors de l'audience de mesures protectrices de l'union conjugale du 25
février 2020, les parties ont conclu la convention suivante, ratifiée pour valoir prononcé de mesures protectrices de l'union conjugale :
« I.- L'autorité parentale sur les enfants P.________, T.________ et I.________ continuera à être exercée conjointement par A.G.________ et B.G.________ à tout le moins jusqu'au dépôt du rapport d'expertise pédopsychiatrique.
II.- Il est rappelé que l'autorité parentale conjointe implique la possibilité pour les deux parents d'être informés de tous les éléments importants dans la vie de leurs enfants et B.G.________ s'engage à tenir A.G.________ informé des divers rendez-vous fixés pour les enfants et des informations qui lui sont transmises par les divers intervenants au sujet des enfants, A.G.________ s'engageant quant à lui à n'intervenir auprès des intervenants qu'en cas de nécessité ou si les informations nécessaires lui font défaut.
III.- A.G.________ continuera à bénéficier du droit de visite tel que défini dans la convention passée à l'audience du 12 septembre 2019, ratifiée pour valoir ordonnance partielle de mesures protectrices de l'union conjugale, les parties s'engageant à tenir compte de l'avis de leur fille T.________ dans la fixation des relations personnelles entre elle et son père.
IV.- B.G.________ s'engage à informer les personnes intervenant pour les enfants du fait que l'autorité parentale conjointe a été confirmée dans le sens indiqué aux chiffres I et II ci-dessus et que les relations personnelles entre A.G.________ et ses enfants ont repris de façon libre à fixer d'entente entre les parties.
V.- A.G.________ s'engage à ne pas s'exprimer dans la presse ou sur les réseaux sociaux sur sa situation familiale et personnelle de façon à éviter des effets négatifs sur ses enfants. »
7. Le Dr M.________ a déposé son rapport d'expertise pédopsychiatrique le 14 avril 2020.
L'expert a indiqué, sous la rubrique « impression clinique » du chapitre concernant A.G.________, qu'il était évident que l'intéressé présentait un trouble de la personnalité avec des caractéristiques de fragilité narcissique, une mauvaise gestion des émotions et une tendance à l'angoisse. Il a considéré que l'aptitude du prénommé à prendre en charge ses enfants était très fluctuante : il pouvait incontestablement se montrer adéquat et aimant en période calme, mais le devenait sensiblement moins en période de stress, de tensions ou de surcharges émotionnelles, toutes circonstances étant susceptibles de dégrader considérablement ses attitudes et son comportement, y compris vis-à-vis des enfants. L'expert a indiqué que c'était notamment pour cette raison et parce que les enfants avaient besoin d'être protégés de nouveaux incidents, qu'il lui apparaissait adéquat de restreindre dans un premier temps le droit de visite de A.G.________.
Sous le chapitre « discussion - appréciation » de son rapport, le Dr M.________ a relevé chez A.G.________ une tendance à interpréter de manière personnelle les actions d'autrui comme étant hostiles ou méprisantes, la difficulté à intégrer, dans son propre jugement, le point de vue d'autrui et, par conséquent, la référence excessive à sa propre interprétation. Il a également constaté chez l'intéressé une tendance à agir de façon impulsive, sans considération pour les conséquences possibles, une humeur imprévisible et capricieuse, une tendance aux explosions émotionnelles, une difficulté à contrôler des comportements impulsifs, une instabilité émotionnelle et une grande difficulté à gérer les émotions. L'expert a ainsi retenu chez A.G.________ un diagnostic de « troubles mixtes de la personnalité » et a recommandé la poursuite de la prise en charge psychothérapeutique qui était alors en cours. Concernant B.G.________, l'expert n'a identifié aucun trouble et a relevé que ses compétences pour s'occuper des enfants étaient parfaitement adéquates. Il a relaté que les trois enfants étaient en souffrance et qu'ils avaient tous été profondément impactés par plusieurs réactions intempestives, impulsives et incompréhensibles de leur père, en précisant qu'ils avaient bien perçu que les prises de position intempestives, unilatérales et mal documentées de leur père n'allaient pas dans le sens de leurs intérêts. L'expert a exposé que A.G.________ devait être conscient que ses prises de position, souvent intempestives et régulièrement non fondées, par rapport aux prises en charge de ses enfants et aux personnes responsables de leur traitement, étaient susceptibles de péjorer leur état. Compte tenu des inquiétudes exprimées par les enfants et du constat selon lequel A.G.________ était susceptible d'avoir des comportements imprévisibles, possiblement violents et régulièrement déstabilisants pour les enfants, le Dr M.________ préconisait que l'organisation de son droit de visite soit initialement plutôt restreint.
Finalement, l'expert M.________ a formulé les conclusions suivantes :
« Comme je le décris dans les paragraphes qui précèdent, les compétences parentales de B.G.________ et de A.G.________ sont bien différentes. Celles de la mère des enfants sont parfaitement adéquates. Dès lors, la garde d'I.________, T.________ et P.________ doit être maintenue auprès de leur mère.
Les compétences éducatives de A.G.________ sont éminemment fluctuantes et dépendent de son état émotionnel qui est toujours susceptible de connaître des changements importants. Par le passé, ceux-ci ont régulièrement eu des impacts négatifs sur les relations père-enfants. Une partie non négligeable de la surcharge émotionnelle d'I.________, de T.________ et de P.________ découle notamment des emportements, des colères, des réactions incompréhensibles ou d'autres attitudes inadéquates de A.G.________.
Je recommande qu'il poursuive sa prise en charge psychothérapeutique et renonce, puisqu'il s'y oppose, à faire la proposition d'une intervention à son domicile pour permettre de préparer au mieux les droits de visite.
L'expertisé doit être autorisé à voir ses enfants un soir par semaine pour un repas (de la fin de l'après-midi jusqu'au début de soirée). Il doit être autorisé à recevoir, un jour (samedi ou dimanche), chaque deux semaines I.________ et P.________ ; ceux-ci passeront une nuit chez leur père. Je précise que si I.________ ne se rend pas chez son père, P.________ devra être dispensé de la visite. Je ne recommande pas le droit de visite durant les week- ends pour T.________ pour l'instant.
Durant la période des vacances d'été 2020 - et pour autant que le droit de visite de A.G.________ se soit jusque-là bien déroulé - je recommande que les trois enfants puissent passer au maximum trois jours consécutivement chez leur père (donc deux nuits), au maximum à quinzaine.
De manière à réguler le droit de visite de A.G.________ et à confirmer l'organisation que j'indique pour les vacances d'été, je recommande que le SPJ soit mandaté d'une surveillance éducative et d'une curatelle des relations personnelles (art. 307
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 307 - 1 Ist das Wohl des Kindes gefährdet und sorgen die Eltern nicht von sich aus für Abhilfe oder sind sie dazu ausserstande, so trifft die Kindesschutzbehörde die geeigneten Massnahmen zum Schutz des Kindes. |
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1 | Ist das Wohl des Kindes gefährdet und sorgen die Eltern nicht von sich aus für Abhilfe oder sind sie dazu ausserstande, so trifft die Kindesschutzbehörde die geeigneten Massnahmen zum Schutz des Kindes. |
2 | Die Kindesschutzbehörde ist dazu auch gegenüber Kindern verpflichtet, die bei Pflegeeltern untergebracht sind oder sonst ausserhalb der häuslichen Gemeinschaft der Eltern leben. |
3 | Sie kann insbesondere die Eltern, die Pflegeeltern oder das Kind ermahnen, ihnen bestimmte Weisungen für die Pflege, Erziehung oder Ausbildung erteilen und eine geeignete Person oder Stelle bestimmen, der Einblick und Auskunft zu geben ist. |
Je recommande un nouvel examen de la situation dans un délai de six mois environ par le biais d'un complément d'expertise. J'indiquerai à ce moment-là la manière dont le droit de visite de A.G.________ devra s'exercer.
A la condition que A.G.________ puisse éviter des prises de position intempestive et impulsive allant à l'encontre des intérêts des enfants, je recommande que l'autorité parentale reste partagée mais précise que B.G.________ doit rester l'interlocutrice prioritaire et privilégiée des instances médicales et scolaires. Elle doit, comme elle l'a toujours fait jusque-là, informer A.G.________ dans les meilleurs délais.
Enfin, je recommande que les suivis thérapeutiques en place pour T.________ (Madame Docteure [...], pédopsychiatre), I.________ (Madame [...], psychologue scolaire - la prochaine fin de la scolarité obligatoire imposera la recherche d'un nouveau thérapeute) et P.________ (auprès de Madame [...]) se poursuivent. »
8. a) Par requête de mesures superprovisionnelles du 8 mai 2020, B.G.________ a conclu à ce que le droit de visite de A.G.________ sur les trois enfants soit suspendu.
Le président a fait droit à cette requête par ordonnance du 11 mai 2020.
b) Dans des déterminations du 19 mai 2020, A.G.________ a conclu à
l'annulation de l'ordonnance précitée et à ce qu'un droit de visite à exercer d'entente entre les parties soit restauré, en précisant qu'à défaut d'entente, le droit aux relations personnelles s'exercerait un week-end sur deux, un soir par semaine, ainsi que durant la moitié des vacances scolaires et des jours fériés.
Le même jour, l'intéressé s'est également déterminé sur le rapport d'expertise pédopsychiatrique.
c) B.G.________ et A.G.________ se sont encore respectivement déterminés les
19 et 22 mai 2020.
d) Lors de l'audience de mesures protectrices de l'union conjugale du 28 mai
2020, chaque partie a été interrogée à forme de l'art. 191
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 191 Parteibefragung - 1 Das Gericht kann eine oder beide Parteien zu den rechtserheblichen Tatsachen befragen. |
|
1 | Das Gericht kann eine oder beide Parteien zu den rechtserheblichen Tatsachen befragen. |
2 | Die Parteien werden vor der Befragung zur Wahrheit ermahnt und darauf hingewiesen, dass sie mit einer Ordnungsbusse bis zu 2000 Franken und im Wiederholungsfall bis zu 5000 Franken bestraft werden können, wenn sie mutwillig leugnen. |
B.G.________ a conclu au maintien de la suspension du droit de visite dans l'attente de l'audition des enfants. Pour sa part, A.G.________ a conclu à ce que cette suspension soit rapportée au plus vite. Le président a informé les parties que la suspension du droit de visite était maintenue jusqu'à l'audition des enfants.
e) Les enfants des parties ont été entendus par le président le 23 juin 2020.
9. Par courrier du 9 juillet 2020, la DGEJ a indiqué au président que les trois enfants exprimaient une forme de soulagement et de « bol d'air » à la suite de l'interruption du droit de visite avec leur père, que P.________ ne souhaitait pas pour l'instant une reprise du droit de visite, qu'I.________ semblait plus ouverte à revoir son père et que T.________ ne souhaitait plus se positionner concernant celui-ci et profitait de cette période de tranquillité. Ce service a relevé que A.G.________ ne l'avait pas contacté jusqu'à présent, alors qu'il lui avait été proposé de le faire une fois par mois pour faire le point sur les enfants, tandis que B.G.________ collaborait et donnait régulièrement des renseignements concernant les enfants.
Les parties se sont déterminées le 20 juillet 2020 sur cet écrit.
10. Les parties ont déposé des plaidoiries écrites le 24 août 2020.
B.G.________ a conclu, sous suite de frais et dépens, à ce qu'en application de l'art. 307 al. 3
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 307 - 1 Ist das Wohl des Kindes gefährdet und sorgen die Eltern nicht von sich aus für Abhilfe oder sind sie dazu ausserstande, so trifft die Kindesschutzbehörde die geeigneten Massnahmen zum Schutz des Kindes. |
|
1 | Ist das Wohl des Kindes gefährdet und sorgen die Eltern nicht von sich aus für Abhilfe oder sind sie dazu ausserstande, so trifft die Kindesschutzbehörde die geeigneten Massnahmen zum Schutz des Kindes. |
2 | Die Kindesschutzbehörde ist dazu auch gegenüber Kindern verpflichtet, die bei Pflegeeltern untergebracht sind oder sonst ausserhalb der häuslichen Gemeinschaft der Eltern leben. |
3 | Sie kann insbesondere die Eltern, die Pflegeeltern oder das Kind ermahnen, ihnen bestimmte Weisungen für die Pflege, Erziehung oder Ausbildung erteilen und eine geeignete Person oder Stelle bestimmen, der Einblick und Auskunft zu geben ist. |
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 307 - 1 Ist das Wohl des Kindes gefährdet und sorgen die Eltern nicht von sich aus für Abhilfe oder sind sie dazu ausserstande, so trifft die Kindesschutzbehörde die geeigneten Massnahmen zum Schutz des Kindes. |
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1 | Ist das Wohl des Kindes gefährdet und sorgen die Eltern nicht von sich aus für Abhilfe oder sind sie dazu ausserstande, so trifft die Kindesschutzbehörde die geeigneten Massnahmen zum Schutz des Kindes. |
2 | Die Kindesschutzbehörde ist dazu auch gegenüber Kindern verpflichtet, die bei Pflegeeltern untergebracht sind oder sonst ausserhalb der häuslichen Gemeinschaft der Eltern leben. |
3 | Sie kann insbesondere die Eltern, die Pflegeeltern oder das Kind ermahnen, ihnen bestimmte Weisungen für die Pflege, Erziehung oder Ausbildung erteilen und eine geeignete Person oder Stelle bestimmen, der Einblick und Auskunft zu geben ist. |
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 308 - 1 Erfordern es die Verhältnisse, so ernennt die Kindesschutzbehörde dem Kind einen Beistand, der die Eltern in ihrer Sorge um das Kind mit Rat und Tat unterstützt. |
|
1 | Erfordern es die Verhältnisse, so ernennt die Kindesschutzbehörde dem Kind einen Beistand, der die Eltern in ihrer Sorge um das Kind mit Rat und Tat unterstützt. |
2 | Sie kann dem Beistand besondere Befugnisse übertragen, namentlich die Vertretung des Kindes bei der Feststellung der Vaterschaft, bei der Wahrung seines Unterhaltsanspruches und anderer Rechte und die Überwachung des persönlichen Verkehrs.413 |
3 | Die elterliche Sorge kann entsprechend beschränkt werden. |
Pour sa part, A.G.________ a conclu au maintien de ses conclusions prises dans ses déterminations du 19 mai 2020, tendant à l'instauration en sa faveur d'un droit de visite sur ses enfants.
En droit :
1.
1.1 L'appel est recevable contre les ordonnances de mesures protectrices de l'union conjugale, lesquelles doivent être considérées comme des décisions provisionnelles au sens de l'art. 308 al. 1 let. b
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 308 Anfechtbare Entscheide - 1 Mit Berufung sind anfechtbar: |
|
1 | Mit Berufung sind anfechtbar: |
a | erstinstanzliche End- und Zwischenentscheide; |
b | erstinstanzliche Entscheide über vorsorgliche Massnahmen. |
2 | In vermögensrechtlichen Angelegenheiten ist die Berufung nur zulässig, wenn der Streitwert der zuletzt aufrechterhaltenen Rechtsbegehren mindestens 10 000 Franken beträgt. |
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 308 Anfechtbare Entscheide - 1 Mit Berufung sind anfechtbar: |
|
1 | Mit Berufung sind anfechtbar: |
a | erstinstanzliche End- und Zwischenentscheide; |
b | erstinstanzliche Entscheide über vorsorgliche Massnahmen. |
2 | In vermögensrechtlichen Angelegenheiten ist die Berufung nur zulässig, wenn der Streitwert der zuletzt aufrechterhaltenen Rechtsbegehren mindestens 10 000 Franken beträgt. |
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 308 Anfechtbare Entscheide - 1 Mit Berufung sind anfechtbar: |
|
1 | Mit Berufung sind anfechtbar: |
a | erstinstanzliche End- und Zwischenentscheide; |
b | erstinstanzliche Entscheide über vorsorgliche Massnahmen. |
2 | In vermögensrechtlichen Angelegenheiten ist die Berufung nur zulässig, wenn der Streitwert der zuletzt aufrechterhaltenen Rechtsbegehren mindestens 10 000 Franken beträgt. |
Les ordonnances de mesures protectrices de l'union conjugale étant régies par la procédure sommaire (art. 271
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 271 Geltungsbereich - Das summarische Verfahren ist unter Vorbehalt der Artikel 272 und 273 anwendbar für Massnahmen zum Schutz der ehelichen Gemeinschaft, insbesondere für: |
|
a | die Massnahmen nach den Artikeln 172-179 ZGB124; |
b | die Ausdehnung der Vertretungsbefugnis eines Ehegatten für die eheliche Gemeinschaft (Art. 166 Abs. 2 Ziff. 1 ZGB); |
c | die Ermächtigung eines Ehegatten zur Verfügung über die Wohnung der Familie (Art. 169 Abs. 2 ZGB); |
d | die Auskunftspflicht der Ehegatten über Einkommen, Vermögen und Schulden (Art. 170 Abs. 2 ZGB); |
e | die Anordnung der Gütertrennung und Wiederherstellung des früheren Güterstands (Art. 185, 187 Abs. 2, 189 und 191 ZGB); |
f | die Verpflichtung eines Ehegatten zur Mitwirkung bei der Aufnahme eines Inventars (Art. 195a ZGB); |
g | die Festsetzung von Zahlungsfristen und Sicherheitsleistungen zwischen Ehegatten ausserhalb eines Prozesses über die güterrechtliche Auseinandersetzung (Art. 203 Abs. 2, 218, 235 Abs. 2 und 250 Abs. 2 ZGB); |
h | die Zustimmung eines Ehegatten zur Ausschlagung oder zur Annahme einer Erbschaft (Art. 230 Abs. 2 ZGB); |
i | die Anweisung an die Schuldner und die Sicherstellung nachehelichen Unterhalts ausserhalb eines Prozesses über den nachehelichen Unterhalt (Art. 132 ZGB). |
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 314 Summarisches Verfahren - 1 Gegen einen im summarischen Verfahren ergangenen Entscheid beträgt die Frist zur Einreichung der Berufung und zur Berufungsantwort je zehn Tage. |
|
1 | Gegen einen im summarischen Verfahren ergangenen Entscheid beträgt die Frist zur Einreichung der Berufung und zur Berufungsantwort je zehn Tage. |
2 | Die Anschlussberufung ist unzulässig. |
1.2 En l'espèce, formé en temps utile par une partie qui a un intérêt digne de protection (art. 59 al. 2 let. a
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 59 Grundsatz - 1 Das Gericht tritt auf eine Klage oder auf ein Gesuch ein, sofern die Prozessvoraussetzungen erfüllt sind. |
|
1 | Das Gericht tritt auf eine Klage oder auf ein Gesuch ein, sofern die Prozessvoraussetzungen erfüllt sind. |
2 | Prozessvoraussetzungen sind insbesondere: |
a | die klagende oder gesuchstellende Partei hat ein schutzwürdiges Interesse; |
b | das Gericht ist sachlich und örtlich zuständig; |
c | die Parteien sind partei- und prozessfähig; |
d | die Sache ist nicht anderweitig rechtshängig; |
e | die Sache ist noch nicht rechtskräftig entschieden; |
f | der Vorschuss und die Sicherheit für die Prozesskosten sind geleistet worden. |
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 311 Einreichen der Berufung - 1 Die Berufung ist bei der Rechtsmittelinstanz innert 30 Tagen seit Zustellung des begründeten Entscheides beziehungsweise seit der nachträglichen Zustellung der Entscheidbegründung (Art. 239) schriftlich und begründet einzureichen. |
|
1 | Die Berufung ist bei der Rechtsmittelinstanz innert 30 Tagen seit Zustellung des begründeten Entscheides beziehungsweise seit der nachträglichen Zustellung der Entscheidbegründung (Art. 239) schriftlich und begründet einzureichen. |
2 | Der angefochtene Entscheid ist beizulegen. |
La réponse, déposée en temps utile, est également recevable.
En revanche, si tant est qu'elle doive être comprise comme une conclusion de l'appelant tendant à la réforme de la décision attaquée en ce sens qu'une autre personne soit désignée comme curatrice, l'écriture de l'appelant du 15 février 2021, déposée après l'échéance du délai d'appel, est tardive et, comme telle, irrecevable.
2.
2.1 L'appel peut être formé pour violation du droit ou constatation inexacte des faits (art. 310
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 310 Berufungsgründe - Mit Berufung kann geltend gemacht werden: |
|
a | unrichtige Rechtsanwendung; |
b | unrichtige Feststellung des Sachverhaltes. |
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 57 Rechtsanwendung von Amtes wegen - Das Gericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 310 Berufungsgründe - Mit Berufung kann geltend gemacht werden: |
|
a | unrichtige Rechtsanwendung; |
b | unrichtige Feststellung des Sachverhaltes. |
2.2 Dans le cadre de mesures protectrices de l'union conjugale, le juge établit les faits d'office en vertu de la maxime inquisitoire (art. 272
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 272 Untersuchungsgrundsatz - Das Gericht stellt den Sachverhalt von Amtes wegen fest. |
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 271 Geltungsbereich - Das summarische Verfahren ist unter Vorbehalt der Artikel 272 und 273 anwendbar für Massnahmen zum Schutz der ehelichen Gemeinschaft, insbesondere für: |
|
a | die Massnahmen nach den Artikeln 172-179 ZGB124; |
b | die Ausdehnung der Vertretungsbefugnis eines Ehegatten für die eheliche Gemeinschaft (Art. 166 Abs. 2 Ziff. 1 ZGB); |
c | die Ermächtigung eines Ehegatten zur Verfügung über die Wohnung der Familie (Art. 169 Abs. 2 ZGB); |
d | die Auskunftspflicht der Ehegatten über Einkommen, Vermögen und Schulden (Art. 170 Abs. 2 ZGB); |
e | die Anordnung der Gütertrennung und Wiederherstellung des früheren Güterstands (Art. 185, 187 Abs. 2, 189 und 191 ZGB); |
f | die Verpflichtung eines Ehegatten zur Mitwirkung bei der Aufnahme eines Inventars (Art. 195a ZGB); |
g | die Festsetzung von Zahlungsfristen und Sicherheitsleistungen zwischen Ehegatten ausserhalb eines Prozesses über die güterrechtliche Auseinandersetzung (Art. 203 Abs. 2, 218, 235 Abs. 2 und 250 Abs. 2 ZGB); |
h | die Zustimmung eines Ehegatten zur Ausschlagung oder zur Annahme einer Erbschaft (Art. 230 Abs. 2 ZGB); |
i | die Anweisung an die Schuldner und die Sicherstellung nachehelichen Unterhalts ausserhalb eines Prozesses über den nachehelichen Unterhalt (Art. 132 ZGB). |
L'art. 296 al. 1
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 296 Untersuchungs- und Offizialgrundsatz - 1 Das Gericht erforscht den Sachverhalt von Amtes wegen. |
|
1 | Das Gericht erforscht den Sachverhalt von Amtes wegen. |
2 | Zur Aufklärung der Abstammung haben Parteien und Dritte an Untersuchungen mitzuwirken, die nötig und ohne Gefahr für die Gesundheit sind. Die Bestimmungen über die Verweigerungsrechte der Parteien und von Dritten sind nicht anwendbar. |
3 | Das Gericht entscheidet ohne Bindung an die Parteianträge. |
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 272 Untersuchungsgrundsatz - Das Gericht stellt den Sachverhalt von Amtes wegen fest. |
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 276 Vorsorgliche Massnahmen - 1 Das Gericht trifft die nötigen vorsorglichen Massnahmen. Die Bestimmungen über die Massnahmen zum Schutz der ehelichen Gemeinschaft sind sinngemäss anwendbar. |
|
1 | Das Gericht trifft die nötigen vorsorglichen Massnahmen. Die Bestimmungen über die Massnahmen zum Schutz der ehelichen Gemeinschaft sind sinngemäss anwendbar. |
2 | Massnahmen, die das Eheschutzgericht angeordnet hat, dauern weiter. Für die Aufhebung oder die Änderung ist das Scheidungsgericht zuständig. |
3 | Das Gericht kann vorsorgliche Massnahmen auch dann anordnen, wenn die Ehe aufgelöst ist, das Verfahren über die Scheidungsfolgen aber andauert. |
Pour les questions relatives aux enfants, l'art. 296 al. 3
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 296 Untersuchungs- und Offizialgrundsatz - 1 Das Gericht erforscht den Sachverhalt von Amtes wegen. |
|
1 | Das Gericht erforscht den Sachverhalt von Amtes wegen. |
2 | Zur Aufklärung der Abstammung haben Parteien und Dritte an Untersuchungen mitzuwirken, die nötig und ohne Gefahr für die Gesundheit sind. Die Bestimmungen über die Verweigerungsrechte der Parteien und von Dritten sind nicht anwendbar. |
3 | Das Gericht entscheidet ohne Bindung an die Parteianträge. |
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 272 Untersuchungsgrundsatz - Das Gericht stellt den Sachverhalt von Amtes wegen fest. |
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 276 Vorsorgliche Massnahmen - 1 Das Gericht trifft die nötigen vorsorglichen Massnahmen. Die Bestimmungen über die Massnahmen zum Schutz der ehelichen Gemeinschaft sind sinngemäss anwendbar. |
|
1 | Das Gericht trifft die nötigen vorsorglichen Massnahmen. Die Bestimmungen über die Massnahmen zum Schutz der ehelichen Gemeinschaft sind sinngemäss anwendbar. |
2 | Massnahmen, die das Eheschutzgericht angeordnet hat, dauern weiter. Für die Aufhebung oder die Änderung ist das Scheidungsgericht zuständig. |
3 | Das Gericht kann vorsorgliche Massnahmen auch dann anordnen, wenn die Ehe aufgelöst ist, das Verfahren über die Scheidungsfolgen aber andauert. |
2.3 Lorsque le procès est soumis à la maxime inquisitoire illimitée, il convient de considérer que l'application stricte de l'art. 317 al. 1
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 317 Neue Tatsachen, neue Beweismittel und Klageänderung - 1 Neue Tatsachen und Beweismittel werden nur noch berücksichtigt, wenn sie: |
|
1 | Neue Tatsachen und Beweismittel werden nur noch berücksichtigt, wenn sie: |
a | ohne Verzug vorgebracht werden; und |
b | trotz zumutbarer Sorgfalt nicht schon vor erster Instanz vorgebracht werden konnten. |
2 | Eine Klageänderung ist nur noch zulässig, wenn: |
a | die Voraussetzungen nach Artikel 227 Absatz 1 gegeben sind; und |
b | sie auf neuen Tatsachen oder Beweismitteln beruht. |
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 296 Untersuchungs- und Offizialgrundsatz - 1 Das Gericht erforscht den Sachverhalt von Amtes wegen. |
|
1 | Das Gericht erforscht den Sachverhalt von Amtes wegen. |
2 | Zur Aufklärung der Abstammung haben Parteien und Dritte an Untersuchungen mitzuwirken, die nötig und ohne Gefahr für die Gesundheit sind. Die Bestimmungen über die Verweigerungsrechte der Parteien und von Dritten sind nicht anwendbar. |
3 | Das Gericht entscheidet ohne Bindung an die Parteianträge. |
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 317 Neue Tatsachen, neue Beweismittel und Klageänderung - 1 Neue Tatsachen und Beweismittel werden nur noch berücksichtigt, wenn sie: |
|
1 | Neue Tatsachen und Beweismittel werden nur noch berücksichtigt, wenn sie: |
a | ohne Verzug vorgebracht werden; und |
b | trotz zumutbarer Sorgfalt nicht schon vor erster Instanz vorgebracht werden konnten. |
2 | Eine Klageänderung ist nur noch zulässig, wenn: |
a | die Voraussetzungen nach Artikel 227 Absatz 1 gegeben sind; und |
b | sie auf neuen Tatsachen oder Beweismitteln beruht. |
En l'espèce, la présente cause étant soumise à la maxime inquisitoire illimitée, les pièces produites par les parties sont recevables, indépendamment de ce que prévoit l'art. 317 al. 1
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 317 Neue Tatsachen, neue Beweismittel und Klageänderung - 1 Neue Tatsachen und Beweismittel werden nur noch berücksichtigt, wenn sie: |
|
1 | Neue Tatsachen und Beweismittel werden nur noch berücksichtigt, wenn sie: |
a | ohne Verzug vorgebracht werden; und |
b | trotz zumutbarer Sorgfalt nicht schon vor erster Instanz vorgebracht werden konnten. |
2 | Eine Klageänderung ist nur noch zulässig, wenn: |
a | die Voraussetzungen nach Artikel 227 Absatz 1 gegeben sind; und |
b | sie auf neuen Tatsachen oder Beweismitteln beruht. |
3.
3.1 Dans la mesure où il est recevable, l'appel porte exclusivement sur la réglementation des relations personnelles de l'appelant avec ses trois enfants.
3.1.1 Lorsque les époux ont des enfants mineurs, le juge règle les relations personnelles entre le parent non gardien et l'enfant, dans le cadre de l'organisation de la vie séparée des conjoints, en se basant sur les dispositions régissant les effets de la filiation (art. 176 al. 3
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 176 - 1 Ist die Aufhebung des gemeinsamen Haushaltes begründet, so muss das Gericht auf Begehren eines Ehegatten: |
|
1 | Ist die Aufhebung des gemeinsamen Haushaltes begründet, so muss das Gericht auf Begehren eines Ehegatten: |
1 | die Unterhaltsbeiträge an die Kinder und den Unterhaltsbeitrag an den Ehegatten festlegen; |
2 | die Benützung der Wohnung und des Hausrates regeln; |
3 | die Gütertrennung anordnen, wenn es die Umstände rechtfertigen. |
2 | Diese Begehren kann ein Ehegatte auch stellen, wenn das Zusammenleben unmöglich ist, namentlich weil der andere es grundlos ablehnt. |
3 | Haben die Ehegatten minderjährige Kinder, so trifft das Gericht nach den Bestimmungen über die Wirkungen des Kindesverhältnisses die nötigen Massnahmen.226 |
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 273 - 1 Eltern, denen die elterliche Sorge oder Obhut nicht zusteht, und das minderjährige Kind haben gegenseitig Anspruch auf angemessenen persönlichen Verkehr.332 |
|
1 | Eltern, denen die elterliche Sorge oder Obhut nicht zusteht, und das minderjährige Kind haben gegenseitig Anspruch auf angemessenen persönlichen Verkehr.332 |
2 | Die Kindesschutzbehörde kann Eltern, Pflegeeltern oder das Kind ermahnen und ihnen Weisungen erteilen, wenn sich die Ausübung oder Nichtausübung des persönlichen Verkehrs für das Kind nachteilig auswirkt oder wenn eine Ermahnung oder eine Weisung aus anderen Gründen geboten ist. |
3 | Der Vater oder die Mutter können verlangen, dass ihr Anspruch auf persönlichen Verkehr geregelt wird. |
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 273 - 1 Eltern, denen die elterliche Sorge oder Obhut nicht zusteht, und das minderjährige Kind haben gegenseitig Anspruch auf angemessenen persönlichen Verkehr.332 |
|
1 | Eltern, denen die elterliche Sorge oder Obhut nicht zusteht, und das minderjährige Kind haben gegenseitig Anspruch auf angemessenen persönlichen Verkehr.332 |
2 | Die Kindesschutzbehörde kann Eltern, Pflegeeltern oder das Kind ermahnen und ihnen Weisungen erteilen, wenn sich die Ausübung oder Nichtausübung des persönlichen Verkehrs für das Kind nachteilig auswirkt oder wenn eine Ermahnung oder eine Weisung aus anderen Gründen geboten ist. |
3 | Der Vater oder die Mutter können verlangen, dass ihr Anspruch auf persönlichen Verkehr geregelt wird. |
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 274 - 1 Der Vater und die Mutter haben alles zu unterlassen, was das Verhältnis des Kindes zum anderen Elternteil beeinträchtigt oder die Aufgabe der erziehenden Person erschwert.334 |
|
1 | Der Vater und die Mutter haben alles zu unterlassen, was das Verhältnis des Kindes zum anderen Elternteil beeinträchtigt oder die Aufgabe der erziehenden Person erschwert.334 |
2 | Wird das Wohl des Kindes durch den persönlichen Verkehr gefährdet, üben die Eltern ihn pflichtwidrig aus, haben sie sich nicht ernsthaft um das Kind gekümmert oder liegen andere wichtige Gründe vor, so kann ihnen das Recht auf persönlichen Verkehr verweigert oder entzogen werden. |
3 | Haben die Eltern der Adoption ihres Kindes zugestimmt oder kann von ihrer Zustimmung abgesehen werden, so erlischt das Recht auf persönlichen Verkehr, sobald das Kind zum Zwecke künftiger Adoption untergebracht wird. |
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 176 - 1 Ist die Aufhebung des gemeinsamen Haushaltes begründet, so muss das Gericht auf Begehren eines Ehegatten: |
|
1 | Ist die Aufhebung des gemeinsamen Haushaltes begründet, so muss das Gericht auf Begehren eines Ehegatten: |
1 | die Unterhaltsbeiträge an die Kinder und den Unterhaltsbeitrag an den Ehegatten festlegen; |
2 | die Benützung der Wohnung und des Hausrates regeln; |
3 | die Gütertrennung anordnen, wenn es die Umstände rechtfertigen. |
2 | Diese Begehren kann ein Ehegatte auch stellen, wenn das Zusammenleben unmöglich ist, namentlich weil der andere es grundlos ablehnt. |
3 | Haben die Ehegatten minderjährige Kinder, so trifft das Gericht nach den Bestimmungen über die Wirkungen des Kindesverhältnisses die nötigen Massnahmen.226 |
Autrefois considéré comme un droit naturel des parents, le droit aux relations personnelles est désormais conçu à la fois comme un droit et un devoir de ceux- ci (cf. art. 273 al. 2
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 273 - 1 Eltern, denen die elterliche Sorge oder Obhut nicht zusteht, und das minderjährige Kind haben gegenseitig Anspruch auf angemessenen persönlichen Verkehr.332 |
|
1 | Eltern, denen die elterliche Sorge oder Obhut nicht zusteht, und das minderjährige Kind haben gegenseitig Anspruch auf angemessenen persönlichen Verkehr.332 |
2 | Die Kindesschutzbehörde kann Eltern, Pflegeeltern oder das Kind ermahnen und ihnen Weisungen erteilen, wenn sich die Ausübung oder Nichtausübung des persönlichen Verkehrs für das Kind nachteilig auswirkt oder wenn eine Ermahnung oder eine Weisung aus anderen Gründen geboten ist. |
3 | Der Vater oder die Mutter können verlangen, dass ihr Anspruch auf persönlichen Verkehr geregelt wird. |
Le droit aux relations personnelles vise à sauvegarder le lien existant entre parents et enfants (Meier/Stettler, Droit de la filiation, 6eéd., Zurich 2019, n. 965 ; Hegnauer, Droit suisse de la filiation, 4eéd., Berne 1998, n. 19.20, p. 116). Il est unanimement reconnu que le rapport de l'enfant avec ses deux parents est essentiel et qu'il peut jouer un rôle décisif dans le processus de recherche d'identité de l'enfant (ATF 127 III 295 consid. 4a ; ATF 123 III 445 consid. 3c, JT 1998 I 354). Le maintien et le développement de ce lien étant évidemment bénéfique pour l'enfant, les relations personnelles doivent donc être privilégiées, sauf si le bien de l'enfant est mis en danger.
L'importance et le mode d'exercice des relations personnelles doivent être appropriés à la situation, autrement dit tenir équitablement compte des circonstances particulières du cas. Le bien de l'enfant est le facteur d'appréciation le plus important (ATF 127 III 295 consid. 4a). Il faut en outre prendre en considération la situation et les intérêts de l'ayant droit : sa relation avec l'enfant, sa personnalité, son lieu d'habitation, son temps libre, son environnement. Enfin, il faut tenir compte de la situation des personnes chez qui l'enfant vit (Meier/Stettler, op. cit., n. 985 et les références citées ; Hegnauer, op. cit., n. 19.09, p. 111). Des conditions particulières pour l'exercice du droit de visite peuvent être imposées (Hegnauer, op. cit., n. 19.16, p. 114).
3.1.2 Selon l'art. 274 al. 2
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 274 - 1 Der Vater und die Mutter haben alles zu unterlassen, was das Verhältnis des Kindes zum anderen Elternteil beeinträchtigt oder die Aufgabe der erziehenden Person erschwert.334 |
|
1 | Der Vater und die Mutter haben alles zu unterlassen, was das Verhältnis des Kindes zum anderen Elternteil beeinträchtigt oder die Aufgabe der erziehenden Person erschwert.334 |
2 | Wird das Wohl des Kindes durch den persönlichen Verkehr gefährdet, üben die Eltern ihn pflichtwidrig aus, haben sie sich nicht ernsthaft um das Kind gekümmert oder liegen andere wichtige Gründe vor, so kann ihnen das Recht auf persönlichen Verkehr verweigert oder entzogen werden. |
3 | Haben die Eltern der Adoption ihres Kindes zugestimmt oder kann von ihrer Zustimmung abgesehen werden, so erlischt das Recht auf persönlichen Verkehr, sobald das Kind zum Zwecke künftiger Adoption untergebracht wird. |
Le retrait de tout droit à des relations personnelles constitue l'ultima ratio et ne peut être ordonné dans l'intérêt de l'enfant que si les effets négatifs des relations personnelles ne peuvent être maintenus dans des limites supportables pour l'enfant. En revanche, si le risque engendré pour l'enfant par les relations personnelles peut être limité par l'établissement d'un droit de visite surveillé, qui s'exerce en présence d'un tiers, le droit de la personnalité du parent non détenteur de l'autorité parentale, le principe de la proportionnalité et le sens des relations personnelles interdisent la suppression complète de ce droit (ATF 122 III 404 consid. 3b ; TF 5A_745/2015 du 15 juin 2016 consid. 3.2.2.2). L'établissement d'un droit de visite surveillé nécessite des indices concrets de mise en danger du bien de l'enfant. Dès lors, il convient de faire preuve d'une certaine retenue lors du choix de cette mesure (TF 5A_334/2018 du 7 août 2018 consid. 3.1 et les références citées ; TF 5A_184/2017 du 9 juin 2017 consid. 4.1).
Il y a ainsi une gradation dans les mesures de protection de l'enfant - retrait ou refus des relations personnelles, droit de visite surveillé, droit de visite au Point Rencontre - et le principe de proportionnalité n'est respecté que si des mesures moins contraignantes ne suffisent pas pour garantir la protection de l'enfant (TF 1C_219/2007 du 19 octobre 2007 consid. 2, publié in FamPra.ch 2008 p. 173).
3.1.3 Les mesures protectrices de l'union conjugale et les mesures provisionnelles ordonnées dans une procédure en divorce peuvent être modifiées aux conditions de l'art. 179
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 179 - 1 Ändern sich die Verhältnisse, so passt das Gericht auf Begehren eines Ehegatten die Massnahmen an oder hebt sie auf, wenn ihr Grund weggefallen ist. Die Bestimmungen über die Änderung der Verhältnisse bei Scheidung gelten sinngemäss.231 |
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1 | Ändern sich die Verhältnisse, so passt das Gericht auf Begehren eines Ehegatten die Massnahmen an oder hebt sie auf, wenn ihr Grund weggefallen ist. Die Bestimmungen über die Änderung der Verhältnisse bei Scheidung gelten sinngemäss.231 |
2 | Nehmen die Ehegatten das Zusammenleben wieder auf, so fallen die für das Getrenntleben angeordneten Massnahmen mit Ausnahme der Gütertrennung und der Kindesschutzmassnahmen dahin. |
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 276 Vorsorgliche Massnahmen - 1 Das Gericht trifft die nötigen vorsorglichen Massnahmen. Die Bestimmungen über die Massnahmen zum Schutz der ehelichen Gemeinschaft sind sinngemäss anwendbar. |
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1 | Das Gericht trifft die nötigen vorsorglichen Massnahmen. Die Bestimmungen über die Massnahmen zum Schutz der ehelichen Gemeinschaft sind sinngemäss anwendbar. |
2 | Massnahmen, die das Eheschutzgericht angeordnet hat, dauern weiter. Für die Aufhebung oder die Änderung ist das Scheidungsgericht zuständig. |
3 | Das Gericht kann vorsorgliche Massnahmen auch dann anordnen, wenn die Ehe aufgelöst ist, das Verfahren über die Scheidungsfolgen aber andauert. |
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 179 - 1 Ändern sich die Verhältnisse, so passt das Gericht auf Begehren eines Ehegatten die Massnahmen an oder hebt sie auf, wenn ihr Grund weggefallen ist. Die Bestimmungen über die Änderung der Verhältnisse bei Scheidung gelten sinngemäss.231 |
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1 | Ändern sich die Verhältnisse, so passt das Gericht auf Begehren eines Ehegatten die Massnahmen an oder hebt sie auf, wenn ihr Grund weggefallen ist. Die Bestimmungen über die Änderung der Verhältnisse bei Scheidung gelten sinngemäss.231 |
2 | Nehmen die Ehegatten das Zusammenleben wieder auf, so fallen die für das Getrenntleben angeordneten Massnahmen mit Ausnahme der Gütertrennung und der Kindesschutzmassnahmen dahin. |
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 179 - 1 Ändern sich die Verhältnisse, so passt das Gericht auf Begehren eines Ehegatten die Massnahmen an oder hebt sie auf, wenn ihr Grund weggefallen ist. Die Bestimmungen über die Änderung der Verhältnisse bei Scheidung gelten sinngemäss.231 |
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1 | Ändern sich die Verhältnisse, so passt das Gericht auf Begehren eines Ehegatten die Massnahmen an oder hebt sie auf, wenn ihr Grund weggefallen ist. Die Bestimmungen über die Änderung der Verhältnisse bei Scheidung gelten sinngemäss.231 |
2 | Nehmen die Ehegatten das Zusammenleben wieder auf, so fallen die für das Getrenntleben angeordneten Massnahmen mit Ausnahme der Gütertrennung und der Kindesschutzmassnahmen dahin. |
3.2
3.2.1 Le premier juge a retenu, sur la base du rapport d'expertise déposé le 14 avril 2020 par l'expert pédopsychiatre, que l'appelant souffrait d'un trouble de la personnalité avec des caractéristiques narcissiques, une mauvaise gestion des émotions et une tendance à l'angoisse, qui rendaient très fluctuante son aptitude à prendre en charge ses enfants, du fait qu'ils induisaient par moments des débordements comportementaux susceptibles de porter atteinte au bon développement psycho-affectif de ceux-ci. Avec l'expert, le premier juge a dès lors considéré qu'il était nécessaire que l'appelant bénéficie d'un suivi psychothérapeutique pour être en mesure de préserver ses enfants de ces débordements comportementaux. Comme l'appelant avait mis fin au suivi psychothérapeutique dont il bénéficiait encore au moment où l'expert avait déposé son rapport, l'autorité précédente s'est écartée des conclusions de l'expert, qui préconisait un droit de visite réglementé d'un soir par semaine et d'une journée tous les deux week-ends pour I.________ et P.________ et d'un soir par semaine pour T.________, avec réévaluation sous la forme d'un complément d'expertise au bout de six mois, en prévoyant le droit de visite réglementé préconisé par l'expert, mais sans fixer de délai pour une réévaluation et en subordonnant tout élargissement à la reprise de son suivi psychothérapeutique par l'appelant et à un préavis favorable de la DGEJ.
3.2.2 L'appelant soutient qu'il serait « inadmissible » qu'un expert pédopsychiatre « se permette » de poser un diagnostic sur un parent et qu'un tel diagnostic serait sans valeur, parce qu'il serait notoire qu'un pédopsychiatre n'aurait pas à poser un diagnostic sur un adulte. Il fait valoir ses compétences professionnelles reconnues, sa participation à une émission de radio le 11 octobre 2020 - où sa capacité d'écoute et sa personnalité empathique auraient été mis en évidence - son engagement politique et associatif sérieux, ainsi que le témoignage d'un voisin, pour établir qu'il serait une personne équilibrée et qu'il ne souffrirait d'aucun trouble psychiatrique. Il soutient que les problèmes qu'il rencontre avec ses enfants seraient dus à un biais des intervenants sociaux de la DGEJ, dont les orientations socio-politiques seraient opposées aux siennes. Pour toutes ces raisons, le premier juge aurait dû, selon l'appelant, s'écarter complètement du rapport d'expertise et instaurer un droit de visite usuel sans autre condition.
3.3
3.3.1 Lorsque l'appréciation des preuves et la constatation des faits requièrent des connaissances techniques, le juge doit ordonner une expertise (cf. art. 183
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 183 Grundsätze - 1 Das Gericht kann auf Antrag einer Partei oder von Amtes wegen bei einer oder mehreren sachverständigen Personen ein Gutachten einholen. Es hört vorgängig die Parteien an. |
|
1 | Das Gericht kann auf Antrag einer Partei oder von Amtes wegen bei einer oder mehreren sachverständigen Personen ein Gutachten einholen. Es hört vorgängig die Parteien an. |
2 | Für eine sachverständige Person gelten die gleichen Ausstandsgründe wie für die Gerichtspersonen. |
3 | Eigenes Fachwissen hat das Gericht offen zu legen, damit die Parteien dazu Stellung nehmen können. |
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 157 Freie Beweiswürdigung - Das Gericht bildet sich seine Überzeugung nach freier Würdigung der Beweise. |
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 188 Säumnis und Mängel - 1 Erstattet die sachverständige Person das Gutachten nicht fristgemäss, so kann das Gericht den Auftrag widerrufen und eine andere sachverständige Person beauftragen. |
|
1 | Erstattet die sachverständige Person das Gutachten nicht fristgemäss, so kann das Gericht den Auftrag widerrufen und eine andere sachverständige Person beauftragen. |
2 | Das Gericht kann ein unvollständiges, unklares oder nicht gehörig begründetes Gutachten auf Antrag einer Partei oder von Amtes wegen ergänzen und erläutern lassen oder eine andere sachverständige Person beiziehen. |
3.3.2 Dans le cas présent, l'appelant et l'intimée ont requis conjointement du premier juge, lors de l'audience du 30 avril 2019, la mise en oeuvre d'une expertise pédopsychiatrique visant à évaluer leurs compétences parentales respectives et à faire toutes propositions utiles sur les modalités du droit de visite. Ils ont expressément requis que le Dr M.________ soit désigné en qualité d'expert. Ce médecin est psychiatre et psychothérapeute pour enfants et adolescents et spécialiste en psychiatrie forensique. Il disposait ainsi des connaissances et de l'expérience nécessaires pour être désigné en qualité d'expert, avec pour mission d'examiner si les compétences de chacun des deux parents permettaient aux enfants - qui ont tous besoin d'un suivi psychothérapeutique - d'avoir un bon développement psychique et pour indiquer, compte tenu des compétences des père et mère et de l'état psychique des enfants, comment il était opportun de régler les relations personnelles entre le père et les enfants.
Un pédopsychiatre est un psychiatre ; si, pour accomplir la mission qui lui a ainsi été confiée, le Dr M.________ estimait utile de poser un diagnostic sur l'un ou l'autre des parents, il était apte, et partant fondé, à le faire. Les arguments que l'appelant veut tirer du seul fait que le diagnostic qui le concerne a été posé par un pédopsychiatre, et non par un praticien pour adultes, ne peuvent ainsi qu'être rejetés.
En outre, l'appelant ne dénonce aucune lacune, aucune obscurité ni aucune contradiction interne dans le rapport d'expertise du Dr M.________. Le juge de céans ne discerne lui-même dans ce rapport aucun défaut intrinsèque qui aurait dû conduire à la mise en oeuvre d'un complément d'expertise ou d'une seconde expertise.
Par ailleurs, ni l'impression de sérieux et d'empathie que peut donner l'intervention radiophonique de l'appelant du 11 octobre 2020, ni ses engagements politique et associatif - aussi respectables soient-ils - ni les bons renseignements donnés par le voisin qui a signé l'attestation versée au dossier, ne suffisent à réfuter les conclusions de l'expert, car la vie sociale ne permet pas à tout un chacun de détecter chez ses semblables la présence d'un trouble de la personnalité, ni, par conséquent, d'attester de manière fiable de l'absence d'un tel trouble.
Enfin, la thèse de l'appelant selon laquelle l'action des intervenants de l'ORPM-Est, en particulier de la curatrice K.________, serait la cause du mal- être des enfants ne repose sur aucun allégué de fait concret, ni sur aucun commencement de preuve. Ainsi, le fait que l'expert a vu l'origine du problème des enfants dans les débordements comportementaux du père plutôt que dans l'action des intervenants sociaux ne doit pas inciter à douter de la pertinence de son rapport.
En définitive, les critiques de l'appelant contre le rapport d'expertise sont sans fondement. Il n'y a pas lieu, en principe, de s'écarter de l'appréciation et des conclusions de l'expert.
3.3.3 Selon le rapport d'expertise, les trois enfants ont été profondément impactés par plusieurs réactions intempestives, impulsives et incompréhensibles de leur père ; ils sont en souffrance et il est dans leur intérêt que le droit de visite de leur père soit, dans un premier temps, plutôt restreint. L'expert préconise un droit de visite réglementé, d'un soir par semaine et d'une journée tous les deux week-ends pour I.________ et P.________ et d'un soir par semaine pour T.________. Dans la mesure où elle suit cette recommandation, la décision attaquée échappe à toute critique, de sorte que les chiffres V et VI de son dispositif doivent être confirmés.
Il ressort également du rapport d'expertise que le trouble à l'origine des réactions comportementales de l'appelant qui posent problème pour les enfants peut être soigné. Il est dès lors adéquat et proportionné d'exhorter l'appelant à suivre un traitement psychothérapeutique individuel, étant précisé que l'exhortation n'est pas une condamnation ou un ordre, mais une recommandation, certes appuyée, mais non susceptible d'exécution forcée. Dans ces conditions, le chiffre VII de la décision attaquée échappe également à la critique et peut être confirmé.
En revanche, on ne peut suivre l'autorité précédente lorsqu'elle conditionne l'élargissement futur du droit de visite de l'appelant au suivi psychothérapeutique individuel que celui-ci est exhorté à mettre en place, d'une part, et à un préavis favorable de la DGEJ, d'autre part. Certes, il est à craindre que le risque de réactions comportementales inappropriées de l'appelant ne se réduise pas significativement sans une psychothérapie ; mais on ne saurait exclure d'emblée que d'autres changements durables, chez les enfants ou dans la situation personnelle de l'appelant, viennent réduire autrement la probabilité de telles réactions ou la gravité de leurs effets pour les enfants, permettant ainsi un élargissement du droit de visite sans psychothérapie. Même si elle paraît faible en l'état, la possibilité de tels changements ne peut être tenue pour nulle. Aussi, dans la mesure où elle exclut toute modification dans le sens de l'élargissement sans mise en place préalable d'une psychothérapie individuelle de l'appelant, la décision attaquée n'est pas conforme à l'art. 179
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 179 - 1 Ändern sich die Verhältnisse, so passt das Gericht auf Begehren eines Ehegatten die Massnahmen an oder hebt sie auf, wenn ihr Grund weggefallen ist. Die Bestimmungen über die Änderung der Verhältnisse bei Scheidung gelten sinngemäss.231 |
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1 | Ändern sich die Verhältnisse, so passt das Gericht auf Begehren eines Ehegatten die Massnahmen an oder hebt sie auf, wenn ihr Grund weggefallen ist. Die Bestimmungen über die Änderung der Verhältnisse bei Scheidung gelten sinngemäss.231 |
2 | Nehmen die Ehegatten das Zusammenleben wieder auf, so fallen die für das Getrenntleben angeordneten Massnahmen mit Ausnahme der Gütertrennung und der Kindesschutzmassnahmen dahin. |
Cela étant, on ne saurait trop recommander à l'appelant, s'il ne veut pas que la situation actuelle se fige, de se faire aider par un psychothérapeute informé du rapport d'expertise.
4. Une personne a droit à l'assistance judiciaire si elle ne dispose pas de ressources suffisantes et si sa cause ne paraît pas dépourvue de toute chance de succès (art. 117
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 117 Anspruch - Eine Person hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn: |
|
a | sie nicht über die erforderlichen Mittel verfügt; und |
b | ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. |
En l'occurrence, l'appelant remplit ces deux conditions cumulatives, de sorte que l'assistance judiciaire doit lui être accordée pour la procédure d'appel, Me Benoît Sensonnens étant désigné en qualité de conseil d'office.
5.
5.1 En définitive, l'appel doit être très partiellement admis et l'ordonnance réformée en ce sens que l'élargissement du droit aux relations personnelles de l'appelant sur les enfants I.________, T.________ et P.________ n'est pas conditionné au suivi psychothérapeutique de l'intéressé et à un préavis favorable émis par la DGEJ. L'ordonnance est confirmée pour le surplus.
5.2
5.2.1 Si l'instance d'appel statue à nouveau, elle se prononce sur les frais - soit les frais judiciaires et les dépens (art. 95 al. 1
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 95 Begriffe - 1 Prozesskosten sind: |
|
1 | Prozesskosten sind: |
a | die Gerichtskosten; |
b | die Parteientschädigung. |
2 | Gerichtskosten sind: |
a | die Pauschalen für das Schlichtungsverfahren; |
b | die Pauschalen für den Entscheid (Entscheidgebühr); |
c | die Kosten der Beweisführung; |
d | die Kosten für die Übersetzung; |
e | die Kosten für die Vertretung des Kindes (Art. 299 und 300). |
3 | Als Parteientschädigung gilt: |
a | der Ersatz notwendiger Auslagen; |
b | die Kosten einer berufsmässigen Vertretung; |
c | in begründeten Fällen: eine angemessene Umtriebsentschädigung, wenn eine Partei nicht berufsmässig vertreten ist. |
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 318 Entscheid - 1 Die Rechtsmittelinstanz kann: |
|
1 | Die Rechtsmittelinstanz kann: |
a | den angefochtenen Entscheid bestätigen; |
b | neu entscheiden; oder |
c | die Sache an die erste Instanz zurückweisen, wenn: |
c1 | ein wesentlicher Teil der Klage nicht beurteilt wurde, oder |
c2 | der Sachverhalt in wesentlichen Teilen zu vervollständigen ist. |
2 | Die Rechtsmittelinstanz eröffnet ihren Entscheid mit einer schriftlichen Begründung. |
3 | Trifft die Rechtsmittelinstanz einen neuen Entscheid, so entscheidet sie auch über die Prozesskosten des erstinstanzlichen Verfahrens. |
Les frais doivent être mis à la charge de la partie succombante (art. 106 al. 1
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 106 Verteilungsgrundsätze - 1 Die Prozesskosten werden der unterliegenden Partei auferlegt. Bei Nichteintreten und bei Klagerückzug gilt die klagende Partei, bei Anerkennung der Klage die beklagte Partei als unterliegend. |
|
1 | Die Prozesskosten werden der unterliegenden Partei auferlegt. Bei Nichteintreten und bei Klagerückzug gilt die klagende Partei, bei Anerkennung der Klage die beklagte Partei als unterliegend. |
2 | Hat keine Partei vollständig obsiegt, so werden die Prozesskosten nach dem Ausgang des Verfahrens verteilt. |
3 | Sind am Prozess mehrere Personen als Haupt- oder Nebenparteien beteiligt, so bestimmt das Gericht ihren Anteil an den Prozesskosten. Es kann auf solidarische Haftung erkennen. |
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 106 Verteilungsgrundsätze - 1 Die Prozesskosten werden der unterliegenden Partei auferlegt. Bei Nichteintreten und bei Klagerückzug gilt die klagende Partei, bei Anerkennung der Klage die beklagte Partei als unterliegend. |
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1 | Die Prozesskosten werden der unterliegenden Partei auferlegt. Bei Nichteintreten und bei Klagerückzug gilt die klagende Partei, bei Anerkennung der Klage die beklagte Partei als unterliegend. |
2 | Hat keine Partei vollständig obsiegt, so werden die Prozesskosten nach dem Ausgang des Verfahrens verteilt. |
3 | Sind am Prozess mehrere Personen als Haupt- oder Nebenparteien beteiligt, so bestimmt das Gericht ihren Anteil an den Prozesskosten. Es kann auf solidarische Haftung erkennen. |
Conformément à l'art. 107 al. 1 let. c
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 107 Verteilung nach Ermessen - 1 Das Gericht kann von den Verteilungsgrundsätzen abweichen und die Prozesskosten nach Ermessen verteilen: |
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1 | Das Gericht kann von den Verteilungsgrundsätzen abweichen und die Prozesskosten nach Ermessen verteilen: |
a | wenn die Klage zwar grundsätzlich, aber nicht in der Höhe der Forderung gutgeheissen wurde und diese Höhe vom gerichtlichen Ermessen abhängig oder die Bezifferung des Anspruchs schwierig war; |
b | wenn eine Partei in guten Treuen zur Prozessführung veranlasst war; |
c | in familienrechtlichen Verfahren; |
d | in Verfahren bei eingetragener Partnerschaft; |
e | wenn das Verfahren als gegenstandslos abgeschrieben wird und das Gesetz nichts anderes vorsieht; |
f | wenn andere besondere Umstände vorliegen, die eine Verteilung nach dem Ausgang des Verfahrens als unbillig erscheinen lassen. |
1bis | Das Gericht kann die Prozesskosten bei Abweisung gesellschaftsrechtlicher Klagen, die auf Leistung an die Gesellschaft lauten, nach Ermessen auf die Gesellschaft und die klagende Partei aufteilen.38 |
2 | Das Gericht kann Gerichtskosten, die weder eine Partei noch Dritte veranlasst haben, aus Billigkeitsgründen dem Kanton auferlegen. |
5.2.2 En l'espèce, en dépit de la réforme opérée par le présent arrêt, force est de constater que l'intimée obtient pleinement gain de cause en première instance au regard du résultat final de la procédure. Il n'y a dès lors pas lieu de réformer la décision attaquée sur les frais et dépens, le premier juge ayant considéré que les frais judiciaires, correspondant à ceux de l'expertise, devaient être répartis par moitié entre les parties car elles en avaient toutes deux requis la mise en oeuvre et que l'appelant, qui succombait entièrement, devait de pleins dépens de première instance à l'intimée. La conclusion réformatoire de l'appelant concernant les dépens de première instance doit dès lors être rejetée.
5.3 En ce qui concerne la répartition des frais de deuxième instance, on constate que l'intimée obtient gain de cause sur la réglementation des relations personnelles entre l'appelant et les trois enfants, ainsi que sur l'exhortation faite à celui-ci de reprendre son suivi psychothérapeutique individuel. L'appelant obtient quant à lui gain de cause sur les conditions que la décision attaquée a posées quant à un éventuel élargissement de son droit de visite.
Il s'ensuit que les frais judiciaires de deuxième instance, arrêtés à 600 fr. (art. 65 al. 2 TFJC [Tarif des frais judiciaires civils du 28 septembre 2010 ; BLV 270.11.5]), seront mis à la charge de l'appelant à raison de quatre cinquièmes, par 480 fr., et à la charge de l'intimée à raison d'un cinquième, par 120 fr. (art. 106 al. 2
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 106 Verteilungsgrundsätze - 1 Die Prozesskosten werden der unterliegenden Partei auferlegt. Bei Nichteintreten und bei Klagerückzug gilt die klagende Partei, bei Anerkennung der Klage die beklagte Partei als unterliegend. |
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1 | Die Prozesskosten werden der unterliegenden Partei auferlegt. Bei Nichteintreten und bei Klagerückzug gilt die klagende Partei, bei Anerkennung der Klage die beklagte Partei als unterliegend. |
2 | Hat keine Partei vollständig obsiegt, so werden die Prozesskosten nach dem Ausgang des Verfahrens verteilt. |
3 | Sind am Prozess mehrere Personen als Haupt- oder Nebenparteien beteiligt, so bestimmt das Gericht ihren Anteil an den Prozesskosten. Es kann auf solidarische Haftung erkennen. |
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 122 Liquidation der Prozesskosten - 1 Unterliegt die unentgeltlich prozessführende Partei, so werden die Prozesskosten wie folgt liquidiert: |
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1 | Unterliegt die unentgeltlich prozessführende Partei, so werden die Prozesskosten wie folgt liquidiert: |
a | die unentgeltliche Rechtsbeiständin oder der unentgeltliche Rechtsbeistand wird vom Kanton angemessen entschädigt; |
b | die Gerichtskosten gehen zulasten des Kantons; |
c | der Gegenpartei werden die Vorschüsse, die sie geleistet hat, zurückerstattet; |
d | die unentgeltlich prozessführende Partei hat der Gegenpartei die Parteientschädigung zu bezahlen. |
2 | Obsiegt die unentgeltlich prozessführende Partei und ist die Parteientschädigung bei der Gegenpartei nicht oder voraussichtlich nicht einbringlich, so wird die unentgeltliche Rechtsbeiständin oder der unentgeltliche Rechtsbeistand vom Kanton angemessen entschädigt. Mit der Zahlung geht der Anspruch auf den Kanton über. |
La charge des dépens de deuxième instance est évaluée à 1'500 fr. pour chaque partie, de sorte que, compte tenu de la clé de répartition définie ci-dessus et après compensation, l'appelant devra verser à l'intimée la somme de 900 fr. à titre de dépens de deuxième instance.
5.4
5.4.1 Le conseil d'office a droit au remboursement de ses débours et à un défraiement équitable, qui est fixé en considération de l'importance de la cause, de ses difficultés, de l'ampleur du travail et du temps qu'il y a consacré ; le juge apprécie l'étendue des opérations nécessaires pour la conduite du procès et applique un tarif horaire de 180 fr. s'agissant d'un avocat (art. 2 al. 1 let. a RAJ [Règlement du 7 décembre 2010 sur l'assistance judiciaire en matière civile ; BLV 211.02.3]).
5.4.2 Le conseil d'office de l'appelant a indiqué dans sa liste des opérations du 18 mars 2021 avoir consacré 7 heures et 59 minutes au dossier et a revendiqué des débours d'un montant de 59 fr. 50 hors taxe.
Il se justifie de retrancher les opérations intitulées « lettre à la partie adverse (A) + 40 phot », « E-mail à client + 12 phot », « Lettre à Me Fragnières + 2 phot (A) » et « Lettre au Tribunal cantonal de Lausanne (R) », comptabilisées les 21 décembre 2020, 12 et 18 mars 2021 à raison de 7 minutes chacune. En effet, ces écrits correspondent à de simples envois de transmission relevant d'un travail de secrétariat qui fait partie des frais généraux de l'avocat couverts par le tarif horaire applicable (Juge délégué CACI 2 octobre 2017/437 consid. 7.1 ; CREC 18 août 2017/310 consid. 5.3 ; CREC 14 septembre 2015/332 consid. 3.2 ; CREC 3 septembre 2014/312 consid. 3c).
On retiendra ainsi un temps admissible consacré à la procédure d'appel de 7 heures et 31 minutes (7h59 - 0h28).
En ce qui concerne les débours revendiqués, ceux-ci s'avèrent supérieurs au forfait de 2% prévu par l'art. 3bis al. 1 RAJ. Dès lors que le conseil d'office ne fait valoir aucune circonstance exceptionnelle qui pourrait justifier d'arrêter les débours à un montant supérieur, ni ne présente une liste accompagnée de justificatifs de paiement (cf. art. 3bis al. 4 RAJ), les débours seront rémunérés selon le forfait précité.
Il s'ensuit qu'au tarif horaire de 180 fr., l'indemnité d'office de Me Sansonnens doit être fixée à 1'353 fr., montant auquel s'ajoutent les débours par 27 fr. 10 (2% de 1'353 fr.) et la TVA sur le tout par 106 fr. 25, soit à 1'486 fr. 35 au total.
On précisera que la seconde liste des opérations déposée par le conseil d'office de l'appelant le 23 mars 2021 concerne exclusivement la procédure de première instance, de sorte qu'il n'appartient pas à l'autorité de céans de se prononcer sur celle-ci.
5.5 L'appelant, bénéficiaire de l'assistance judiciaire est, dans la mesure de l'art. 123
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 123 Nachzahlung - 1 Eine Partei, der die unentgeltliche Rechtspflege gewährt wurde, ist zur Nachzahlung verpflichtet, sobald sie dazu in der Lage ist. |
|
1 | Eine Partei, der die unentgeltliche Rechtspflege gewährt wurde, ist zur Nachzahlung verpflichtet, sobald sie dazu in der Lage ist. |
2 | Der Anspruch des Kantons verjährt zehn Jahre nach Abschluss des Verfahrens. |
Par ces motifs,
le Juge délégué
de la Cour d'appel civile
prononce:
I. L'appel est très partiellement admis.
II. L'ordonnance de mesures protectrices de l'union conjugale du 28 septembre
2020 est réformée en ce sens que le chiffre VIII de son dispositif est supprimé. Elle est confirmée pour le surplus.
III. La requête d'assistance judiciaire de l'appelant A.G.________ est admise,
l'intéressé étant provisoirement dispensé des frais judiciaires et Me Benoît Sansonnens lui étant désigné comme conseil d'office dès le 29 septembre 2020.
IV. L'indemnité d'office de Me Benoît Sansonnens, conseil de l'appelant
A.G.________, est arrêtée à 1'486 fr. 35 (mille quatre cent huitante-six francs et trente-cinq centimes), débours et TVA compris.
V. Les frais judiciaires de deuxième instance, arrêtés à 600 fr. (six cents
francs), sont mis par 120 fr. (cent vingt francs) à la charge de l'intimée B.G.________ et par 480 fr. (quatre cent huitante francs) provisoirement à la charge de l'Etat pour l'appelant A.G.________.
VI. L'appelant A.G.________, bénéficiaire de l'assistance judiciaire est,
dans la mesure de l'art. 123
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 123 Nachzahlung - 1 Eine Partei, der die unentgeltliche Rechtspflege gewährt wurde, ist zur Nachzahlung verpflichtet, sobald sie dazu in der Lage ist. |
|
1 | Eine Partei, der die unentgeltliche Rechtspflege gewährt wurde, ist zur Nachzahlung verpflichtet, sobald sie dazu in der Lage ist. |
2 | Der Anspruch des Kantons verjährt zehn Jahre nach Abschluss des Verfahrens. |
VII. L'appelant A.G.________ doit verser à l'intimée B.G.________ la somme de
900 fr. (neuf cents francs) à titre de dépens de deuxième instance.
VIII. L'arrêt est exécutoire.
Le juge délégué : Le greffier :
Du
Le présent arrêt, dont la rédaction a été approuvée à huis clos, est notifié en expédition complète à :
- Me Benoît Sansonnens (pour A.G.________),
- Me Charles Fragnières (pour B.G.________),
et communiqué, par l'envoi de photocopies, à :
- M. le Président du Tribunal civil de l'arrondissement de l'Est vaudois.
Le présent arrêt peut faire l'objet d'un recours en matière civile devant le Tribunal fédéral au sens des art. 72 ss
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 72 Grundsatz - 1 Das Bundesgericht beurteilt Beschwerden gegen Entscheide in Zivilsachen. |
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1 | Das Bundesgericht beurteilt Beschwerden gegen Entscheide in Zivilsachen. |
2 | Der Beschwerde in Zivilsachen unterliegen auch: |
a | Entscheide in Schuldbetreibungs- und Konkurssachen; |
b | öffentlich-rechtliche Entscheide, die in unmittelbarem Zusammenhang mit Zivilrecht stehen, insbesondere Entscheide: |
b1 | über die Anerkennung und Vollstreckung von Entscheiden und über die Rechtshilfe in Zivilsachen, |
b2 | über die Führung des Grundbuchs, des Zivilstands- und des Handelsregisters sowie der Register für Marken, Muster und Modelle, Erfindungspatente, Pflanzensorten und Topografien, |
b3 | über die Bewilligung zur Namensänderung, |
b4 | auf dem Gebiet der Aufsicht über die Stiftungen mit Ausnahme der Vorsorge- und Freizügigkeitseinrichtungen, |
b5 | auf dem Gebiet der Aufsicht über die Willensvollstrecker und -vollstreckerinnen und andere erbrechtliche Vertreter und Vertreterinnen, |
b6 | auf dem Gebiet des Kindes- und Erwachsenenschutzes, |
b7 | ... |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 113 Grundsatz - Das Bundesgericht beurteilt Verfassungsbeschwerden gegen Entscheide letzter kantonaler Instanzen, soweit keine Beschwerde nach den Artikeln 72-89 zulässig ist. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 74 Streitwertgrenze - 1 In vermögensrechtlichen Angelegenheiten ist die Beschwerde nur zulässig, wenn der Streitwert mindestens beträgt: |
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1 | In vermögensrechtlichen Angelegenheiten ist die Beschwerde nur zulässig, wenn der Streitwert mindestens beträgt: |
a | 15 000 Franken in arbeits- und mietrechtlichen Fällen; |
b | 30 000 Franken in allen übrigen Fällen. |
2 | Erreicht der Streitwert den massgebenden Betrag nach Absatz 1 nicht, so ist die Beschwerde dennoch zulässig: |
a | wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt; |
b | wenn ein Bundesgesetz eine einzige kantonale Instanz vorsieht; |
c | gegen Entscheide der kantonalen Aufsichtsbehörden in Schuldbetreibungs- und Konkurssachen; |
d | gegen Entscheide des Konkurs- und Nachlassrichters oder der Konkurs- und Nachlassrichterin; |
e | gegen Entscheide des Bundespatentgerichts. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 100 Beschwerde gegen Entscheide - 1 Die Beschwerde gegen einen Entscheid ist innert 30 Tagen nach der Eröffnung der vollständigen Ausfertigung beim Bundesgericht einzureichen. |
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1 | Die Beschwerde gegen einen Entscheid ist innert 30 Tagen nach der Eröffnung der vollständigen Ausfertigung beim Bundesgericht einzureichen. |
2 | Die Beschwerdefrist beträgt zehn Tage: |
a | bei Entscheiden der kantonalen Aufsichtsbehörden in Schuldbetreibungs- und Konkurssachen; |
b | bei Entscheiden auf den Gebieten der internationalen Rechtshilfe in Strafsachen und der internationalen Amtshilfe in Steuersachen; |
c | bei Entscheiden über die Rückgabe eines Kindes nach dem Europäischen Übereinkommen vom 20. Mai 198089 über die Anerkennung und Vollstreckung von Entscheidungen über das Sorgerecht für Kinder und die Wiederherstellung des Sorgerechts oder nach dem Übereinkommen vom 25. Oktober 198090 über die zivilrechtlichen Aspekte internationaler Kindesentführung; |
d | bei Entscheiden des Bundespatentgerichts über die Erteilung einer Lizenz nach Artikel 40d des Patentgesetzes vom 25. Juni 195492. |
3 | Die Beschwerdefrist beträgt fünf Tage: |
a | bei Entscheiden der kantonalen Aufsichtsbehörden in Schuldbetreibungs- und Konkurssachen im Rahmen der Wechselbetreibung; |
b | bei Entscheiden der Kantonsregierungen über Beschwerden gegen eidgenössische Abstimmungen. |
4 | Bei Entscheiden der Kantonsregierungen über Beschwerden gegen die Nationalratswahlen beträgt die Beschwerdefrist drei Tage. |
5 | Bei Beschwerden wegen interkantonaler Kompetenzkonflikte beginnt die Beschwerdefrist spätestens dann zu laufen, wenn in beiden Kantonen Entscheide getroffen worden sind, gegen welche beim Bundesgericht Beschwerde geführt werden kann. |
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7 | Gegen das unrechtmässige Verweigern oder Verzögern eines Entscheids kann jederzeit Beschwerde geführt werden. |
Le greffier :