ACPR/864/2022 du 12.12.2022 sur ONMMP/1145/2022 ( MP ) , REJETE
Recours TF déposé le 16.01.2023, 6B_61/2023
Descripteurs : ORDONNANCE DE NON-ENTRÉE EN MATIÈRE;LÉSION CORPORELLE;ABUS D'AUTORITÉ
Normes : CPP.310; CP.125; CP.312; CP.14
république et canton de Genève
POUVOIR JUDICIAIRE
P/12318/2020 ACPR/864/2022
COUR DE JUSTICE
Chambre pénale de recours
Arrêt du lundi 12 décembre 2022
Entre
A______, domicilié c/o B______, ______, comparant par Me Olivier PETER, avocat, PETER MOREAU SA, rue des Pavillons 17, case postale 90, 1211 Genève 4,
recourant,
contre l'ordonnance de non-entrée en matière rendue le 12 avril 2022 par le Ministère public,
et
LE MINISTÈRE PUBLIC de la République et canton de Genève, route de Chancy 6B, 1213 Petit-Lancy - case postale 3565, 1211 Genève 3,
intimé.
EN_FAIT :
A. Par acte expédié le 29 avril 2022, A______ recourt contre l'ordonnance du 12 avril 2022, communiquée par pli simple, par laquelle le Ministère public a refusé d'entrer en matière sur les faits visés par la procédure.
Le recourant conclut, sous suite de frais et dépens, à l'annulation de cette ordonnance, à ce que le Ministère public se voie ordonner de procéder à une "enquête effective" et au constat d'une violation de l'art. 3

IR 0.101 Konvention vom 4. November 1950 zum Schutze der Menschenrechte und Grundfreiheiten (EMRK) EMRK Art. 3 Verbot der Folter - Niemand darf der Folter oder unmenschlicher oder erniedrigender Strafe oder Behandlung unterworfen werden. |
B. Les faits pertinents suivants ressortent du dossier :
a. Le 10 juillet 2020, A______, d'origine dominicaine, a déposé plainte contre un "agent de police" ayant fait un usage disproportionné de la force lors de son interpellation.
Il explique avoir participé à la manifestation "Critical Mass" du 26 juin précédent. Alors qu'il se trouvait à proximité du parc du Château-Banquet, debout sur son vélo, l'agent en question l'avait bousculé, le faisant chuter au sol et lui causant "des lésions, notamment au coude".
Une photo, non datée, d'un avant-bras présentant des dermabrasions, était jointe à sa plainte.
b.a. La procédure a été transmise à l'Inspection générale des services de la police (ci-après: IGS) pour complément d'enquête (art. 309 al. 2

SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 309 Eröffnung - 1 Die Staatsanwaltschaft eröffnet eine Untersuchung, wenn: |
|
1 | Die Staatsanwaltschaft eröffnet eine Untersuchung, wenn: |
a | sich aus den Informationen und Berichten der Polizei, aus der Strafanzeige oder aus ihren eigenen Feststellungen ein hinreichender Tatverdacht ergibt; |
b | sie Zwangsmassnahmen anordnet; |
c | sie im Sinne von Artikel 307 Absatz 1 durch die Polizei informiert worden ist. |
2 | Sie kann polizeiliche Berichte und Strafanzeigen, aus denen der Tatverdacht nicht deutlich hervorgeht, der Polizei zur Durchführung ergänzender Ermittlungen überweisen. |
3 | Sie eröffnet die Untersuchung in einer Verfügung; darin bezeichnet sie die beschuldigte Person und die Straftat, die ihr zur Last gelegt wird. Die Verfügung braucht nicht begründet und eröffnet zu werden. Sie ist nicht anfechtbar. |
4 | Die Staatsanwaltschaft verzichtet auf die Eröffnung, wenn sie sofort eine Nichtanhandnahmeverfügung oder einen Strafbefehl erlässt. |
- un rapport de renseignements du 7 octobre 2020, établi par l'appointé C______, dont il ressort, en substance, que le 26 juin 2020, la Brigade de sécurité publique (ci-après: BSP) était engagée dans le cadre de la "Critical Mass" pour sanctionner toutes les infractions à la LCR commises par les manifestants. Durant cette mission, D______, sergent-chef, avait repéré deux cyclistes, l'un d'eux étant A______, qui n'avaient pas respecté la signalisation lumineuse, en phase rouge, à l'intersection entre l'avenue de France et la rue de Montbrillant. À bord du véhicule de service dans lequel il occupait la place de passager, D______, arrivé à la hauteur des deux cyclistes, s'était alors légitimé auprès d'eux par la fenêtre ouverte et les avait sommés de s'arrêter. Ces derniers n'avaient pas obtempéré. Le véhicule les ayant devancés, D______ en était sorti pour se placer sur la piste cyclable et leur faire signe de s'immobiliser. Malgré cette injonction, les deux cyclistes avaient fait demi-tour pour prendre la fuite. Une course-poursuite avec le fourgon avait débuté, feu bleu et sirène enclenchés, durant laquelle A______ avait commis plusieurs infractions à la LCR. Le précité avait finalement été intercepté, de la manière décrite ci-
dessous, par D______ à la hauteur du numéro 22, parc du Château-Banquet. Lors de son interpellation, A______ avait notamment hurlé "Georges FLOYD, Georges FLOYD, vous faites une Georges FLOYD" et "la police suisse assassine". Une fois calmé, le précité avait pu être identifié et il avait été décidé de le libérer immédiatement et de le convoquer ultérieurement pour la suite de la procédure.
La rubrique "Usage de la force / contrainte" dudit rapport mentionnait: "Alors que M. A______ remontait sur son vélo pour continuer sa fuite, le Sgt-Chef D______ a déstabilisé le cycliste en le poussant contre un mur. Suite à cela, le cycliste est tombé au sol, sur les fesses. M. A______ s'est alors relevé. Aucun autre usage de la force n'a été nécessaire". Pour l'autre cycliste également interpellé, cette rubrique mentionne "Oui, l'App [ ] est sorti du fourgon et a couru en direction de Mme [ ], qui était sur le point de reprendre la fuite. Il l'a alors saisie d'une main au niveau du bras dans le but de l'interpeller";
- un rapport de renseignements antérieur au précédent, daté du 29 juillet 2020, établi par l'appointé E______ mais non signé. Les faits constatés dans celui-ci jusqu'à l'interpellation correspondent, en substance, à ceux du rapport susmentionné. D______ avait dû "immobiliser" A______ "contre un mur pour mettre fin aux infractions". La rubrique "Usage de la force / contrainte" mentionnait: "Oui, il a été immobilisé contre un mur par le Sgt-Chef D______".
b.b. Concernant ces deux rapports, l'IGS explique avoir cherché à obtenir la documentation relative à l'interpellation de A______. Le 16 septembre 2020, elle avait reçu l'information qu'un document avait été établi, corrigé et signé et qu'il serait transmis au Ministère public. Le même jour, elle avait reçu une copie en format Word du rapport daté du 29 juillet 2020, non signé, avec la confirmation que ce rapport avait bien "quitté" la BSP. Désireuse d'obtenir néanmoins une version signée, elle avait relancé la Brigade. Elle avait reçu, le 7 octobre 2020, copie d'une version du rapport signé par l'appointé C______, portant cette même date, dont le contenu différait du premier transmis.
c. Le 29 juillet 2020, A______ a été convoqué par la police en qualité de prévenu. Il lui était reproché diverses infractions à la LCR, d'avoir empêché l'accomplissement d'un acte officiel et un excès de bruit. L'intéressé n'a pas souhaité répondre aux questions.
d. Le 8 septembre suivant, la police a procédé à son audition en qualité de personne appelée à donner des renseignements (ci-après: PADR), dans le cadre de sa plainte du 10 juillet 2020.
À cette occasion, il a expliqué que, le jour en question, il circulait avec son vélo dans le parc du Château-Banquet. Alors qu'il descendait de sa bicyclette, quatre policiers étaient arrivés et l'un d'eux l'avait poussé, le faisant tomber sur le côté, lui causant une blessure au coude, soit des "égratignures" qui avaient saigné. Alors qu'il était au sol, ce policier s'était accroupi et avait pointé sa matraque à la hauteur de son visage, lui disant "toi, tu vas prendre cher". Craignant de subir un acte de violence à son encontre, il avait demandé au policier s'il "allait faire une Georges FLOYD". Ce dernier s'était relevé et l'un de ses collègues était venu lui retirer sa matraque. Il avait essayé de se mettre debout mais le policier lui avait demandé de rester au sol, tout en appuyant sur ses épaules. Il lui avait demandé son matricule mais l'intéressé avait refusé de le lui donner. Il n'avait pas fait constater ses blessures par un médecin. La photographie jointe à sa plainte avait été prise quelques jours après les faits. Au terme de la "Critical Mass", il avait bien été poursuivi par un fourgon de la police jusqu'au parc Château-Banquet avant d'être interpellé mais la sirène n'était pas enclenchée et il n'avait pas vu de feu
bleu.
Sur présentation d'une planche photographique, A______ a reconnu D______ comme étant le policier qui l'avait fait tomber.
e. Durant son audition du 8 octobre 2020, D______ a, en substance, confirmé la teneur du rapport de renseignements daté de la veille, précisant qu'après sa chute, A______ n'avait pas donné l'impression d'avoir été blessé.
f. Des extraits de la procédure P/1______/2020, ouverte notamment contre A______, ont été versés au dossier. Il en ressort que le prénommé a fait l'objet d'une ordonnance pénale du 11 novembre 2020, le reconnaissant coupable d'empêchement d'accomplir un acte officiel (art. 286

SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 286 - Wer eine Behörde, ein Mitglied einer Behörde oder einen Beamten an einer Handlung hindert, die innerhalb ihrer Amtsbefugnisse liegt, wird mit Geldstrafe bis zu 30 Tagessätzen bestraft. |
Par arrêt du 7 septembre 2022 (AARP/257/2022), la Chambre pénale d'appel et de révision a pris acte du retrait de l'appel de A______ contre ledit jugement, lequel est donc entré en force.
g. Dans son rapport final du 19 octobre 2021 transmis au Ministère public, l'IGS souligne qu'aucun enregistrement audio-visuel de l'interpellation de A______ n'avait pu être trouvé. En guise de remarques conclusives, on peut lire:
"Les déclarations de M. A______ et du Sgtm D______ sont à peu de choses près similaires.
Le Sgtm D______ reconnait avoir poussé le cycliste avec ses deux mains, alors que ce dernier était à l'arrêt, afin de le déstabiliser et l'empêcher de partir. Comme il l'explique dans sa déclaration, M. A______ prenait tous les risques afin de se soustraire au contrôle de police, au point de mettre sa vie en danger, ainsi que celles des usagers de la route. Il était donc nécessaire, de son point de vue, de mettre un terme à la fuite de M. A______ afin d'éviter un accident".
C. Dans l'ordonnance querellée, le Ministère public retient la version des faits présentée dans le rapport de renseignements du 7 octobre 2020, selon laquelle A______ avait tenté de se soustraire à la police, entrainant une course poursuite, au terme de laquelle D______ avait dû le pousser de son vélo pour l'empêcher de "remettre un coup de pédale pour repartir". La version de A______ selon laquelle il avait été déstabilisé alors qu'il descendait de sa machine n'était pas crédible dès lors que son refus d'obtempérer et sa fuite démontraient qu'il n'avait aucune intention de se rendre à la police. Il n'était pas non plus établi que D______ eût tenu sa matraque à la hauteur du visage de A______ en lui disant "toi, tu vas prendre cher" et qu'un second policier avait dû lui retirer l'objet. A______ avait attendu son audition à l'IGS pour relater ces évènements, dont il n'était fait aucune mention dans sa plainte. L'infraction de lésions corporelles simples (art. 123

SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 123 - 1. Wer vorsätzlich einen Menschen in anderer Weise an Körper oder Gesundheit schädigt, wird, auf Antrag, mit Freiheitsstrafe bis zu drei Jahren oder Geldstrafe bestraft. |
|
1 | Wer vorsätzlich einen Menschen in anderer Weise an Körper oder Gesundheit schädigt, wird, auf Antrag, mit Freiheitsstrafe bis zu drei Jahren oder Geldstrafe bestraft. |
2 | Der Täter wird von Amtes wegen verfolgt,177 |
elle avait été prise. À titre subsidiaire, même si les lésions résultaient de l'usage de la force par D______, cet usage était légitime et proportionnel, le geste du mis en cause, soit de déstabiliser A______, visait à l'empêcher de repartir à vélo, alors qu'il avait déjà refusé d'obtempérer aux injonctions reçues et cherché à fuir. Les blessures ainsi causées étaient, dans cette éventualité, couvertes par la mission du policier (art. 14

SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 14 - Wer handelt, wie es das Gesetz gebietet oder erlaubt, verhält sich rechtmässig, auch wenn die Tat nach diesem oder einem andern Gesetz mit Strafe bedroht ist. |

SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 312 - Mitglieder einer Behörde oder Beamte, die ihre Amtsgewalt missbrauchen, um sich oder einem andern einen unrechtmässigen Vorteil zu verschaffen oder einem andern einen Nachteil zuzufügen, werden mit Freiheitsstrafe bis zu fünf Jahren oder Geldstrafe bestraft. |
D. a. Dans son recours, A______ reproche au Ministère public d'avoir procédé à une appréciation arbitraire, ou à tout le moins incomplète, des faits pertinents, sur la base du rapport de renseignements du 7 octobre 2020, rédigé par un agent hiérarchiquement soumis à D______, et de l'audition de ce dernier. Il avait été "violement bousculé" par D______ alors qu'il se trouvait "debout sur son vélo, à l'arrêt", sans présenter aucune menace pour lui-même ou pour des tiers, et avait fait une chute qui lui avait causé des lésions, notamment au coude. En outre, le précité avait tenu sa matraque à quelques centimètres de son visage en lui disant "toi, tu vas prendre cher". Ses déclarations à propos de ces incidents avaient été constantes au cours de la procédure et étayées par la photographie de son avant-bras, jointe à sa plainte. Il n'était pas contesté que D______ l'avait poussé au sol. Ses allégations pouvaient ainsi être considérées comme crédibles selon les exigences conventionnelles découlant de l'art. 3

IR 0.101 Konvention vom 4. November 1950 zum Schutze der Menschenrechte und Grundfreiheiten (EMRK) EMRK Art. 3 Verbot der Folter - Niemand darf der Folter oder unmenschlicher oder erniedrigender Strafe oder Behandlung unterworfen werden. |
discriminatoire. Du fait qu'il avait déjà vécu des expériences de violences de la part de la police, il ne s'était d'ailleurs pas senti en sécurité face aux quatre agents, raison pour laquelle il avait crié "vous allez faire une Georges FLOYD". Il existait ainsi des indices crédibles pour une "obligation d'enquête effective découlant des art. 3

IR 0.101 Konvention vom 4. November 1950 zum Schutze der Menschenrechte und Grundfreiheiten (EMRK) EMRK Art. 3 Verbot der Folter - Niemand darf der Folter oder unmenschlicher oder erniedrigender Strafe oder Behandlung unterworfen werden. |

IR 0.101 Konvention vom 4. November 1950 zum Schutze der Menschenrechte und Grundfreiheiten (EMRK) EMRK Art. 14 Diskriminierungsverbot - Der Genuss der in dieser Konvention anerkannten Rechte und Freiheiten ist ohne Diskriminierung insbesondere wegen des Geschlechts, der Rasse, der Hautfarbe, der Sprache, der Religion, der politischen oder sonstigen Anschauung, der nationalen oder sozialen Herkunft, der Zugehörigkeit zu einer nationalen Minderheit, des Vermögens, der Geburt oder eines sonstigen Status zu gewährleisten. |

IR 0.101 Konvention vom 4. November 1950 zum Schutze der Menschenrechte und Grundfreiheiten (EMRK) EMRK Art. 11 Versammlungs- und Vereinigungsfreiheit - (1) Jede Person hat das Recht, sich frei und friedlich mit anderen zu versammeln und sich frei mit anderen zusammenzuschliessen; dazu gehört auch das Recht, zum Schutz seiner Interessen Gewerkschaften zu gründen und Gewerkschaften beizutreten. |
BSP devait ainsi être examinée de manière plus approfondie, à la lumière de la jurisprudence genevoise récente, déclarant illégal un ordre de mission concernant la même manifestation du mois de mai 2020 (jugement du Tribunal de police du 13 avril 2022, dans la procédure P/2______/2021). Les conditions pour le prononcé d'une non-entrée en matière n'étaient ainsi pas réunies, d'autant moins qu'il n'avait jamais eu l'occasion de consulter le dossier ni de formuler des réquisitions de preuves.
Parmi les pièces annexées au recours figure notamment l'annonce d'appel de A______ du 17 décembre 2021 contre le jugement du Tribunal de police rendu dans la procédure P/1______/2020.
b. Dans ses observations, le Ministère public souligne que A______ soutenait, sans apporter d'éléments nouveaux, avoir été poussé alors qu'il se trouvait sur son vélo, à l'arrêt, sans constituer de menace. Il était néanmoins établi que le précité avait refusé d'obtempérer aux injonctions de la police, pris la fuite et cherché à se soustraire à son interpellation au moment d'être bousculé de son vélo. Les allégations concernant les menaces proférées par D______, en pointant sa matraque vers le visage de A______, n'étaient corroborées par aucun élément de preuve et jugées peu crédibles du fait que ce dernier n'en avait pas fait mention dans sa plainte. La photographie du coude ne permettait pas d'établir l'origine de la lésion et ne lui ouvrait pas un droit à une enquête effective au sens des art. 1

IR 0.101 Konvention vom 4. November 1950 zum Schutze der Menschenrechte und Grundfreiheiten (EMRK) EMRK Art. 1 Verpflichtung zur Achtung der Menschenrechte - Die Hohen Vertragsparteien sichern allen ihrer Hoheitsgewalt unterstehenden Personen die in Abschnitt I bestimmten Rechte und Freiheiten zu. |

IR 0.101 Konvention vom 4. November 1950 zum Schutze der Menschenrechte und Grundfreiheiten (EMRK) EMRK Art. 3 Verbot der Folter - Niemand darf der Folter oder unmenschlicher oder erniedrigender Strafe oder Behandlung unterworfen werden. |

IR 0.101 Konvention vom 4. November 1950 zum Schutze der Menschenrechte und Grundfreiheiten (EMRK) EMRK Art. 13 Recht auf wirksame Beschwerde - Jede Person, die in ihren in dieser Konvention anerkannten Rechten oder Freiheiten verletzt worden ist, hat das Recht, bei einer innerstaatlichen Instanz eine wirksame Beschwerde zu erheben, auch wenn die Verletzung von Personen begangen worden ist, die in amtlicher Eigenschaft gehandelt haben. |
traitant en réalité d'un ordre de la police visant à empêcher la "Critical Mass" sur la base de l'ordonnance COVID-19.
c. Dans sa réplique, A______ conteste que les affirmations de D______ soient établies là où les siennes seraient jugées peu crédibles. L'intégrité du rapport du 7 octobre 2020 devait être mise en doute dès lors qu'un rapport ultérieur, non signé, mentionnait que l'agent l'avait immobilisé "contre un mur". L'usage de la force ainsi décrite différait de celle du rapport du 7 octobre 2020, vraisemblablement pour correspondre "aux déclarations du prévenu". Cela confirmait l'existence d'un "risque de collusion majeur" et soulevait des soupçons sérieux et concrets de la "commission de potentielles infractions supplémentaires contre l'administration de la justice". D'autres agents, présents lors de son interpellation, pouvaient être entendus au sujet de l'épisode des menaces proférées par D______, qui avait agité une matraque. S'agissant de la lésion au coude, ses explications étaient cohérentes avec les blessures apparaissant sur la photographie, dont il ne faisait aucun doute qu'elles étaient les siennes. Le lien de causalité entre la lésion et le geste de l'agent était ainsi établi. La rupture de plusieurs vaisseaux sanguins permettait de retenir une lésion corporelle simple au sens de la jurisprudence et dans la mesure où la
procédure visait également des faits d'abus d'autorité, la question n'était de toute manière pas déterminante. L'interpellation de l'autre cycliste, qui avait été saisie par le bras au moment de reprendre la fuite, démontrait que des moyens plus proportionnés s'offraient à D______ pour l'intercepter. L'usage de la force employé par le précité n'était ainsi pas rendu strictement nécessaire par son comportement, tel qu'exigé par la jurisprudence européenne.
E. Dans un rapport du 24 août 2022, le Greffe de l'assistance juridique a attesté de l'indigence de A______.
EN_DROIT :
1.1. Le recours est recevable pour avoir été déposé selon la forme et dans le délai prescrits (art. 385 al. 1

SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 385 Begründung und Form - 1 Verlangt dieses Gesetz, dass das Rechtsmittel begründet wird, so hat die Person oder die Behörde, die das Rechtsmittel ergreift, genau anzugeben: |
|
1 | Verlangt dieses Gesetz, dass das Rechtsmittel begründet wird, so hat die Person oder die Behörde, die das Rechtsmittel ergreift, genau anzugeben: |
a | welche Punkte des Entscheides sie anficht; |
b | welche Gründe einen anderen Entscheid nahe legen; |
c | welche Beweismittel sie anruft. |
2 | Erfüllt die Eingabe diese Anforderungen nicht, so weist die Rechtsmittelinstanz sie zur Verbesserung innerhalb einer kurzen Nachfrist zurück. Genügt die Eingabe auch nach Ablauf der Nachfrist den Anforderungen nicht, so tritt die Rechtsmittelinstanz auf das Rechtsmittel nicht ein. |
3 | Die unrichtige Bezeichnung eines Rechtsmittels beeinträchtigt seine Gültigkeit nicht. |

SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 396 Form und Frist - 1 Die Beschwerde gegen schriftlich oder mündlich eröffnete Entscheide ist innert 10 Tagen schriftlich und begründet bei der Beschwerdeinstanz einzureichen. |
|
1 | Die Beschwerde gegen schriftlich oder mündlich eröffnete Entscheide ist innert 10 Tagen schriftlich und begründet bei der Beschwerdeinstanz einzureichen. |
2 | Beschwerden wegen Rechtsverweigerung oder Rechtsverzögerung sind an keine Frist gebunden. |

SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 393 Zulässigkeit und Beschwerdegründe - 1 Die Beschwerde ist zulässig gegen: |
|
1 | Die Beschwerde ist zulässig gegen: |
a | die Verfügungen und die Verfahrenshandlungen von Polizei, Staatsanwaltschaft und Übertretungsstrafbehörden; |
b | die Verfügungen und Beschlüsse sowie die Verfahrenshandlungen der erstinstanzlichen Gerichte; ausgenommen sind verfahrensleitende Entscheide; |
c | die Entscheide des Zwangsmassnahmengerichts, sofern dieses Gesetz sie nicht als endgültig bezeichnet. |
2 | Mit der Beschwerde können gerügt werden: |
a | Rechtsverletzungen, einschliesslich Überschreitung und Missbrauch des Ermessens, Rechtsverweigerung und Rechtsverzögerung; |
b | die unvollständige oder unrichtige Feststellung des Sachverhalts; |
c | Unangemessenheit. |

SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 104 Parteien - 1 Parteien sind: |
|
1 | Parteien sind: |
a | die beschuldigte Person; |
b | die Privatklägerschaft; |
c | im Haupt- und im Rechtsmittelverfahren: die Staatsanwaltschaft. |
2 | Bund und Kantone können weiteren Behörden, die öffentliche Interessen zu wahren haben, volle oder beschränkte Parteirechte einräumen. |

SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 382 Legitimation der übrigen Parteien - 1 Jede Partei, die ein rechtlich geschütztes Interesse an der Aufhebung oder Änderung eines Entscheides hat, kann ein Rechtsmittel ergreifen. |
|
1 | Jede Partei, die ein rechtlich geschütztes Interesse an der Aufhebung oder Änderung eines Entscheides hat, kann ein Rechtsmittel ergreifen. |
2 | Die Privatklägerschaft kann einen Entscheid hinsichtlich der ausgesprochenen Sanktion nicht anfechten. |
3 | Nach dem Tode der beschuldigten oder verurteilten Person oder der Privatklägerschaft können die Angehörigen im Sinne von Artikel 110 Absatz 1 StGB264 in der Reihenfolge der Erbberechtigung ein Rechtsmittel ergreifen oder das Rechtsmittelverfahren weiterführen, soweit sie in ihren rechtlich geschützten Interessen betroffen sind. |
1.2. En revanche, selon un principe général de procédure, les conclusions constatatoires ont un caractère subsidiaire et ne sont recevables que lorsque des conclusions condamnatoires ou formatrices sont exclues (ATF 135 I 119 consid. 4 p. 122; arrêt du Tribunal fédéral 1C_79/2009 du 24 septembre 2009 consid. 3.5 publié in ZBl 2011 p. 275).
Il s'ensuit que, dans la mesure où la conclusion du recourant visant à obtenir une "enquête effective", soit l'ouverture d'une instruction, englobe sa conclusion constatatoire en violation de la CEDH, celle-ci n'est pas recevable.
À titre superfétatoire, il est encore précisé qu'une instruction n'ayant jamais été formellement ouverte, le prévenu n'était pas fondé à consulter le dossier de la procédure avant le prononcé de la non-entrée en matière (cf. arrêt du Tribunal fédéral 6B_1385/2019 du 27 février 2020 consid. 1.1 et la référence citée).
1.3. En outre, le recourant conteste pour la première fois dans sa réplique la force probante du rapport de renseignements du 7 octobre 2020 au motif qu'il en existait un semblable, daté du 29 juillet 2020 mais non signé.
Or, le droit de réplique sert à déposer des observations au sujet d'une prise de position ou d'une pièce nouvellement versée au dossier (cf. ATF 137 I 195 consid. 2 p. 197 s.), mais n'a pas vocation à permettre à la partie qui saisit le juge de pallier une argumentation défaillante ou de compléter son acte (ATF 143 II 283 consid. 1.2.3 p. 286; arrêt du Tribunal fédéral 1C_752/2021 du 19 mai 2022 consid. 2.2.), p. ex. par des griefs qui auraient déjà pu figurer dans l'acte de recours (arrêt du Tribunal fédéral 1C_575/2019 du 1er mars 2022 consid. 2.4.). La réplique a essentiellement pour but de répondre à d'éventuels nouveaux arguments formulés dans la réponse d'une autre partie à la procédure (ATF 135 I 19 consid. 2.2 p. 197 s.).
Tel n'est pas le cas en l'occurrence puisque l'acte de recours faisait déjà mention de ce premier rapport de renseignements. Par conséquent, ce moyen n'est pas recevable.
L'eût-il été que de toute manière, l'argumentation développée à ce sujet tomberait à faux. Le contenu des deux rapports en question est substantiellement le même en lien avec les faits en amont de l'interpellation du recourant. Quant à la description de celle-ci, le second rapport chronologique - remis en cause par le recourant - est plus détaillé que le premier. Aucun élément ne permet donc d'élever des doutes sur l'impartialité et l'indépendance de l'auteur et des informations contenues. L'IGS n'en formule d'ailleurs aucun. Partant, le rapport du 7 octobre 2020, signifié au Ministère public, demeure le seul pertinent.
Le recourant invoque une constatation incomplète - voire arbitraire - des faits. ![endif]>
SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 393 Zulässigkeit und Beschwerdegründe - 1 Die Beschwerde ist zulässig gegen: |
|
1 | Die Beschwerde ist zulässig gegen: |
a | die Verfügungen und die Verfahrenshandlungen von Polizei, Staatsanwaltschaft und Übertretungsstrafbehörden; |
b | die Verfügungen und Beschlüsse sowie die Verfahrenshandlungen der erstinstanzlichen Gerichte; ausgenommen sind verfahrensleitende Entscheide; |
c | die Entscheide des Zwangsmassnahmengerichts, sofern dieses Gesetz sie nicht als endgültig bezeichnet. |
2 | Mit der Beschwerde können gerügt werden: |
a | Rechtsverletzungen, einschliesslich Überschreitung und Missbrauch des Ermessens, Rechtsverweigerung und Rechtsverzögerung; |
b | die unvollständige oder unrichtige Feststellung des Sachverhalts; |
c | Unangemessenheit. |

SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 385 Begründung und Form - 1 Verlangt dieses Gesetz, dass das Rechtsmittel begründet wird, so hat die Person oder die Behörde, die das Rechtsmittel ergreift, genau anzugeben: |
|
1 | Verlangt dieses Gesetz, dass das Rechtsmittel begründet wird, so hat die Person oder die Behörde, die das Rechtsmittel ergreift, genau anzugeben: |
a | welche Punkte des Entscheides sie anficht; |
b | welche Gründe einen anderen Entscheid nahe legen; |
c | welche Beweismittel sie anruft. |
2 | Erfüllt die Eingabe diese Anforderungen nicht, so weist die Rechtsmittelinstanz sie zur Verbesserung innerhalb einer kurzen Nachfrist zurück. Genügt die Eingabe auch nach Ablauf der Nachfrist den Anforderungen nicht, so tritt die Rechtsmittelinstanz auf das Rechtsmittel nicht ein. |
3 | Die unrichtige Bezeichnung eines Rechtsmittels beeinträchtigt seine Gültigkeit nicht. |
Une constatation est incomplète lorsque des faits pertinents ne figurent pas au dossier. La constatation est erronée (ou inexacte) lorsqu'elle est contredite par une pièce probante du dossier ou lorsque le juge chargé du recours ne peut déterminer comment le droit a été appliqué (Y. JEANNERET / A. KUHN / C. PERRIER DEPEURSINGE (éds), Commentaire romand : Code de procédure pénale suisse, 2ème éd., Bâle 2019, n. 17 ad art. 393 ; ACPR/609/2015 du 11 novembre 2015 consid. 3.1.1).
2.2. En l'espèce, le Ministère public retient dans son ordonnance le déroulement factuel jusqu'au moment de l'interpellation du recourant tel qu'il ressort du rapport de renseignements 7 octobre 2020 et de la procédure P/1______/2020. À savoir, en résumé, que dans le cadre de la "Critical Mass", le précité a refusé d'obtempérer à au moins deux injonctions univoques de la police lui ordonnant de s'arrêter et tenté de fuir, sur son vélo, en commettant diverses infractions à la LCR. De son côté, le recourant ne conteste pas ces circonstances et n'y revient pas dans son mémoire, ni dans sa réplique. À teneur de son audition du 8 septembre 2020, il admet même avoir été poursuivi par un fourgon de la police, réfutant uniquement l'usage d'avertisseurs sonores et lumineux par le véhicule. Il a d'ailleurs été condamné pour ces faits par le Tribunal de police, dont le jugement est entré en force à la suite du retrait de son appel (arrêt AARP/257/2022 du 7 septembre 2022).
S'agissant de l'interpellation du recourant, le Ministère public a considéré qu'elle était intervenue alors que celui-ci s'apprêtait à "remettre un coup de pédale pour repartir"; ce que l'intéressé nie. Toutefois, dans sa version donnée à la police, il descendait de son vélo au moment d'être bousculé par le mis en cause, alors que selon son recours, il se trouvait "debout sur son vélo, à l'arrêt".
Les éléments contextuels précités - non contestés par le recourant - plaident indubitablement pour la version retenue par le Ministère public, laquelle est d'ailleurs étayée par le rapport du 7 octobre 2020 et l'audition du mis en cause, qui a décrit les faits de manière analogue. À l'inverse, la version soutenue par le recourant ne trouve aucune assise probante au dossier et se caractérise même par ses déclarations fluctuantes.
L'appréciation du Ministère public sur le déroulement de l'interpellation n'apparaît ainsi pas critiquable, ni - par extension - arbitraire.
La même conclusion s'impose s'agissant des prétendues menaces proférées par le mis en cause, matraque à la main. Dans sa plainte, le recourant n'a pas relaté cet épisode, qu'il a mentionné pour la première fois lors de son audition en qualité de PADR. En revanche, ni le rapport du 27 juillet, ni celui du 7 octobre 2020 n'en font état, pas plus que le mis en cause durant son audition. À défaut d'un faisceau d'indices suffisamment probants, il n'y a pas lieu de tenir cet évènement pour établi.
Enfin, l'interpellation du recourant découle - sans nul doute possible - de ses nombreuses infractions préalables, que le recourant occulte dans son argumentation, si bien qu'un motif discriminatoire peut être exclu sans hésitation.
Partant, la constatation des faits du Ministère public dans son ordonnance ne prête pas le flanc à la critique. C'est donc à sa lumière qu'il convient d'examiner l'application des art. 123

SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 123 - 1. Wer vorsätzlich einen Menschen in anderer Weise an Körper oder Gesundheit schädigt, wird, auf Antrag, mit Freiheitsstrafe bis zu drei Jahren oder Geldstrafe bestraft. |
|
1 | Wer vorsätzlich einen Menschen in anderer Weise an Körper oder Gesundheit schädigt, wird, auf Antrag, mit Freiheitsstrafe bis zu drei Jahren oder Geldstrafe bestraft. |
2 | Der Täter wird von Amtes wegen verfolgt,177 |

SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 312 - Mitglieder einer Behörde oder Beamte, die ihre Amtsgewalt missbrauchen, um sich oder einem andern einen unrechtmässigen Vorteil zu verschaffen oder einem andern einen Nachteil zuzufügen, werden mit Freiheitsstrafe bis zu fünf Jahren oder Geldstrafe bestraft. |
Le recourant conteste le bien-fondé de la décision attaquée. ![endif]>
SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 310 Nichtanhandnahmeverfügung - 1 Die Staatsanwaltschaft verfügt die Nichtanhandnahme, sobald aufgrund der Strafanzeige oder des Polizeirapports feststeht, dass: |
|
1 | Die Staatsanwaltschaft verfügt die Nichtanhandnahme, sobald aufgrund der Strafanzeige oder des Polizeirapports feststeht, dass: |
a | die fraglichen Straftatbestände oder die Prozessvoraussetzungen eindeutig nicht erfüllt sind; |
b | Verfahrenshindernisse bestehen; |
c | aus den in Artikel 8 genannten Gründen auf eine Strafverfolgung zu verzichten ist. |
2 | Im Übrigen richtet sich das Verfahren nach den Bestimmungen über die Verfahrenseinstellung. |

SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 5 Grundsätze rechtsstaatlichen Handelns - 1 Grundlage und Schranke staatlichen Handelns ist das Recht. |

SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 2 Ausübung der Strafrechtspflege - 1 Die Strafrechtspflege steht einzig den vom Gesetz bestimmten Behörden zu. |
|
1 | Die Strafrechtspflege steht einzig den vom Gesetz bestimmten Behörden zu. |
2 | Strafverfahren können nur in den vom Gesetz vorgesehenen Formen durchgeführt und abgeschlossen werden. |

SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 319 Gründe - 1 Die Staatsanwaltschaft verfügt die vollständige oder teilweise Einstellung des Verfahrens, wenn: |
|
1 | Die Staatsanwaltschaft verfügt die vollständige oder teilweise Einstellung des Verfahrens, wenn: |
a | kein Tatverdacht erhärtet ist, der eine Anklage rechtfertigt; |
b | kein Straftatbestand erfüllt ist; |
c | Rechtfertigungsgründe einen Straftatbestand unanwendbar machen; |
d | Prozessvoraussetzungen definitiv nicht erfüllt werden können oder Prozesshindernisse aufgetreten sind; |
e | nach gesetzlicher Vorschrift auf Strafverfolgung oder Bestrafung verzichtet werden kann. |
2 | Sie kann das Verfahren ausnahmsweise auch dann einstellen, wenn: |
a | das Interesse eines Opfers, das zum Zeitpunkt der Straftat weniger als 18 Jahre alt war, es zwingend verlangt und dieses Interesse das Interesse des Staates an der Strafverfolgung offensichtlich überwiegt; und |
b | das Opfer oder bei Urteilsunfähigkeit seine gesetzliche Vertretung der Einstellung zustimmt. |

SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 324 Grundsätze - 1 Die Staatsanwaltschaft erhebt beim zuständigen Gericht Anklage, wenn sie aufgrund der Untersuchung die Verdachtsgründe als hinreichend erachtet und keinen Strafbefehl erlassen kann. |
|
1 | Die Staatsanwaltschaft erhebt beim zuständigen Gericht Anklage, wenn sie aufgrund der Untersuchung die Verdachtsgründe als hinreichend erachtet und keinen Strafbefehl erlassen kann. |
2 | Die Anklageerhebung ist nicht anfechtbar. |
ou d'accusation, mais au juge matériellement compétent qu'il appartient de se prononcer (ATF 143 IV 241 consid. 2.2.1 p. 243; 138 IV 86 consid. 4.1.2 p. 91 et les références citées).
3.2.Se rend coupable de lésions corporelles simples celui qui, intentionnellement, aura fait subir à une personne une atteinte à l'intégrité corporelle ou à la santé (art. 123 ch. 1

SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 123 - 1. Wer vorsätzlich einen Menschen in anderer Weise an Körper oder Gesundheit schädigt, wird, auf Antrag, mit Freiheitsstrafe bis zu drei Jahren oder Geldstrafe bestraft. |
|
1 | Wer vorsätzlich einen Menschen in anderer Weise an Körper oder Gesundheit schädigt, wird, auf Antrag, mit Freiheitsstrafe bis zu drei Jahren oder Geldstrafe bestraft. |
2 | Der Täter wird von Amtes wegen verfolgt,177 |
Le comportement de l'auteur de l'infraction doit être la cause naturelle et adéquate des lésions corporelles simples subies par la victime (B. CORBOZ, Les infractions en droit suisse, vol. I, 3ème éd., Berne 2010, n. 16 ad art. 123

SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 123 - 1. Wer vorsätzlich einen Menschen in anderer Weise an Körper oder Gesundheit schädigt, wird, auf Antrag, mit Freiheitsstrafe bis zu drei Jahren oder Geldstrafe bestraft. |
|
1 | Wer vorsätzlich einen Menschen in anderer Weise an Körper oder Gesundheit schädigt, wird, auf Antrag, mit Freiheitsstrafe bis zu drei Jahren oder Geldstrafe bestraft. |
2 | Der Täter wird von Amtes wegen verfolgt,177 |
3.3. L'art. 125

SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 125 - 1 Wer fahrlässig einen Menschen am Körper oder an der Gesundheit schädigt, wird, auf Antrag, mit Freiheitsstrafe bis zu drei Jahren oder Geldstrafe183 bestraft. |
|
1 | Wer fahrlässig einen Menschen am Körper oder an der Gesundheit schädigt, wird, auf Antrag, mit Freiheitsstrafe bis zu drei Jahren oder Geldstrafe183 bestraft. |
2 | Ist die Schädigung schwer, so wird der Täter von Amtes wegen verfolgt. |
3.4. L'art. 312

SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 312 - Mitglieder einer Behörde oder Beamte, die ihre Amtsgewalt missbrauchen, um sich oder einem andern einen unrechtmässigen Vorteil zu verschaffen oder einem andern einen Nachteil zuzufügen, werden mit Freiheitsstrafe bis zu fünf Jahren oder Geldstrafe bestraft. |
Cette disposition protège, d'une part, l'intérêt de l'État à disposer de fonctionnaires loyaux qui utilisent les pouvoirs qui leur ont été conférés en ayant conscience de leur devoir et, d'autre part, l'intérêt des citoyens à ne pas être exposés à un déploiement de puissance étatique incontrôlé et arbitraire. L'incrimination pénale doit être interprétée restrictivement, compte tenu de la formule très générale qui définit l'acte litigieux. L'auteur n'abuse ainsi de son autorité que lorsqu'il use de manière illicite des pouvoirs qu'il détient de sa charge, c'est-à-dire lorsqu'il décide ou contraint en vertu de sa charge officielle dans un cas où il ne lui était pas permis de le faire. L'infraction peut aussi être réalisée lorsque l'auteur poursuit un but légitime, mais recourt pour l'atteindre à des moyens disproportionnés (ATF 127 IV 209 consid. 1a/aa p. 211 et b et les arrêts cités; arrêt du Tribunal fédéral 6B_1351/2017 du 18 avril 2018 consid. 4.2).
3.5.1. Aux termes de l'art. 14

SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 14 - Wer handelt, wie es das Gesetz gebietet oder erlaubt, verhält sich rechtmässig, auch wenn die Tat nach diesem oder einem andern Gesetz mit Strafe bedroht ist. |
3.5.2. L'art. 200

SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 200 Gewaltanwendung - Zur Durchsetzung von Zwangsmassnahmen darf als äusserstes Mittel Gewalt angewendet werden; diese muss verhältnismässig sein. |
En effet, la justice ne peut se contenter de la bonne volonté des intéressés pour faire exécuter les mesures de contrainte. Lorsque le fait d'ordonner une telle mesure n'est pas suffisant pour assurer le résultat voulu, la justice doit, à certaines conditions, pouvoir recourir à la force. L'art. 200

SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 200 Gewaltanwendung - Zur Durchsetzung von Zwangsmassnahmen darf als äusserstes Mittel Gewalt angewendet werden; diese muss verhältnismässig sein. |

SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 197 Grundsätze - 1 Zwangsmassnahmen können nur ergriffen werden, wenn: |
|
1 | Zwangsmassnahmen können nur ergriffen werden, wenn: |
a | sie gesetzlich vorgesehen sind; |
b | ein hinreichender Tatverdacht vorliegt; |
c | die damit angestrebten Ziele nicht durch mildere Massnahmen erreicht werden können; |
d | die Bedeutung der Straftat die Zwangsmassnahme rechtfertigt. |
2 | Zwangsmassnahmen, die in die Grundrechte nicht beschuldigter Personen eingreifen, sind besonders zurückhaltend einzusetzen. |

SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 200 Gewaltanwendung - Zur Durchsetzung von Zwangsmassnahmen darf als äusserstes Mittel Gewalt angewendet werden; diese muss verhältnismässig sein. |
3.5.3. Selon l'art. 45 de la loi sur la police du 9 septembre 2014 (F 1 05; LPol), la police exerce ses tâches dans le respect des droits fondamentaux et des principes de légalité, de proportionnalité et d'intérêt public (al. 1). En cas de troubles ou pour écarter des dangers menaçant directement la sécurité et l'ordre public, elle prend les mesures d'urgence indispensables (al. 2).
3.6. En l'espèce, il est établi (cf. consid. 2 supra) que le recourant a été interpellé après avoir refusé d'obtempérer aux injonctions de la police lui ordonnant de s'arrêter et avoir cherché à fuir. Il n'est également pas contesté que le mis en cause a bousculé le recourant, qui est tombé de son vélo.
Au moment d'effectuer ce geste, le premier cherchait à empêcher le second de se soustraire une nouvelle fois à son interpellation et mettre un terme à une course-poursuite au cours de laquelle plusieurs règles de la circulation routière auraient été enfreintes, au péril de la sécurité du recourant, des policiers mais également des passants.
À la vue de la photographie jointe à sa plainte, les blessures que le recourant allègue avoir subies en chutant se limitent à des dermabrasions, au niveau du coude. Il ne prétend pas, ni - a fortiori - ne démontre avoir éprouvé des douleurs particulières en raison de ces "égratignures", qui n'ont d'ailleurs nécessité aucun traitement médical. En cela, cette atteinte apparaît comme superficielle et sans gravité.
Dès lors, l'acte du mis en cause était nécessaire pour faire cesser le comportement réfractaire et dangereux du recourant. La mesure entreprise n'apparaît pas disproportionnée eu égard au but visé, en comparaison avec l'atteinte prétendument subie par le recourant, laquelle aurait été provoquée, de surcroît, de manière non intentionnelle (art. 125

SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 125 - 1 Wer fahrlässig einen Menschen am Körper oder an der Gesundheit schädigt, wird, auf Antrag, mit Freiheitsstrafe bis zu drei Jahren oder Geldstrafe183 bestraft. |
|
1 | Wer fahrlässig einen Menschen am Körper oder an der Gesundheit schädigt, wird, auf Antrag, mit Freiheitsstrafe bis zu drei Jahren oder Geldstrafe183 bestraft. |
2 | Ist die Schädigung schwer, so wird der Täter von Amtes wegen verfolgt. |
Partant, comme retenu par le Ministère public à titre subsidiaire dans son ordonnance, l'éventuelle atteinte à l'intégrité corporelle du recourant par le mis en cause serait rendue licite par l'art. 14

SR 311.0 Schweizerisches Strafgesetzbuch vom 21. Dezember 1937 StGB Art. 14 - Wer handelt, wie es das Gesetz gebietet oder erlaubt, verhält sich rechtmässig, auch wenn die Tat nach diesem oder einem andern Gesetz mit Strafe bedroht ist. |
Par identité de motifs, les éléments constitutifs de l'abus d'autorité ne sont pas réunis, le mis en cause ayant agi avec proportionnalité et dans le but - unique - de mettre un terme à la course-poursuite et de pouvoir interpeller le recourant qui venait de commettre plusieurs infractions, sans dessein de nuire à ce dernier.
Il n'existe par conséquent pas de prévention pénale suffisante s'agissant de ces infractions.
Justifiée, l'ordonnance querellée sera donc confirmée. ![endif]>![if>
Le recourant sollicite l'octroi de l'assistance judiciaire gratuite.![endif]>
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
L'art. 136

SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 136 Voraussetzungen - 1 Die Verfahrensleitung gewährt auf Gesuch ganz oder teilweise die unentgeltliche Rechtspflege: |
|
1 | Die Verfahrensleitung gewährt auf Gesuch ganz oder teilweise die unentgeltliche Rechtspflege: |
a | der Privatklägerschaft für die Durchsetzung ihrer Zivilansprüche, wenn sie nicht über die erforderlichen Mittel verfügt und die Zivilklage nicht aussichtslos erscheint; |
b | dem Opfer für die Durchsetzung seiner Strafklage, wenn es nicht über die erforderlichen Mittel verfügt und die Strafklage nicht aussichtslos erscheint.71 |
2 | Die unentgeltliche Rechtspflege umfasst: |
a | die Befreiung von Vorschuss- und Sicherheitsleistungen; |
b | die Befreiung von den Verfahrenskosten; |
c | die Bestellung eines Rechtsbeistands, wenn dies zur Wahrung der Rechte der Privatklägerschaft oder des Opfers notwendig ist. |
3 | Im Rechtsmittelverfahren ist die unentgeltliche Rechtspflege neu zu beantragen.73 |
La cause du plaignant ne doit pas être dénuée de toute chance de succès. La demande d'assistance judiciaire gratuite doit être rejetée lorsqu'il apparaît d'emblée que la démarche est manifestement irrecevable, que la position du requérant est juridiquement infondée ou si la procédure pénale est vouée à l'échec, notamment lorsqu'une ordonnance de non-entrée en matière ou de classement doit être rendue (arrêt du Tribunal fédéral 1B_254/2013 du 27 septembre 2013 consid. 2.1.1).
5.2. En l'occurrence, l'indigence du recourant est établie.
Néanmoins, compte tenu des motifs susmentionnés, ses griefs étaient infondés et, partant, son recours dénué de chance de succès.
Sa requête ne peut dès lors qu'être rejetée.
Le recourant, qui succombe, supportera les frais envers l'État, fixés en totalité à CHF 900.- (art. 428 al. 1

SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung StPO Art. 428 Kostentragung im Rechtsmittelverfahren - 1 Die Kosten des Rechtsmittelverfahrens tragen die Parteien nach Massgabe ihres Obsiegens oder Unterliegens. Als unterliegend gilt auch die Partei, auf deren Rechtsmittel nicht eingetreten wird oder die das Rechtsmittel zurückzieht. |
|
1 | Die Kosten des Rechtsmittelverfahrens tragen die Parteien nach Massgabe ihres Obsiegens oder Unterliegens. Als unterliegend gilt auch die Partei, auf deren Rechtsmittel nicht eingetreten wird oder die das Rechtsmittel zurückzieht. |
2 | Erwirkt eine Partei, die ein Rechtsmittel ergriffen hat, einen für sie günstigeren Entscheid, so können ihr die Verfahrenskosten auferlegt werden, wenn: |
a | die Voraussetzungen für das Obsiegen erst im Rechtsmittelverfahren geschaffen worden sind; oder |
b | der angefochtene Entscheid nur unwesentlich abgeändert wird. |
3 | Fällt die Rechtsmittelinstanz selber einen neuen Entscheid, so befindet sie darin auch über die von der Vorinstanz getroffene Kostenregelung. |
4 | Hebt sie einen Entscheid auf und weist sie die Sache zur neuen Entscheidung an die Vorinstanz zurück, so trägt der Bund oder der Kanton die Kosten des Rechtsmittelverfahrens und, nach Ermessen der Rechtsmittelinstanz, jene der Vorinstanz. |
5 | Wird ein Revisionsgesuch gutgeheissen, so entscheidet die Strafbehörde, die anschliessend über die Erledigung der Strafsache zu befinden hat, nach ihrem Ermessen über die Kosten des ersten Verfahrens. |
* * * * *
PAR CES MOTIFS,
LA COUR :
Rejette le recours.
Rejette la demande d'assistance judiciaire.
Condamne A______ aux frais de la procédure de recours, arrêtés à CHF 900.-.
Notifie le présent arrêt ce jour, en copie, au recourant, soit pour lui son conseil, et au Ministère public.
Siégeant :
Madame Corinne CHAPPUIS BUGNON, présidente; Monsieur Christian COQUOZ et Madame Alix FRANCOTTE CONUS, juges; Madame Arbenita VESELI, greffière.
La greffière : La présidente :
Arbenita VESELI Corinne CHAPPUIS BUGNON
Voie_de_recours:
Le Tribunal fédéral connaît, comme juridiction ordinaire de recours, des recours en matière pénale au sens de l'art. 78

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 78 Grundsatz - 1 Das Bundesgericht beurteilt Beschwerden gegen Entscheide in Strafsachen. |
|
1 | Das Bundesgericht beurteilt Beschwerden gegen Entscheide in Strafsachen. |
2 | Der Beschwerde in Strafsachen unterliegen auch Entscheide über: |
a | Zivilansprüche, wenn diese zusammen mit der Strafsache zu behandeln sind; |
b | den Vollzug von Strafen und Massnahmen. |

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 78 Grundsatz - 1 Das Bundesgericht beurteilt Beschwerden gegen Entscheide in Strafsachen. |
|
1 | Das Bundesgericht beurteilt Beschwerden gegen Entscheide in Strafsachen. |
2 | Der Beschwerde in Strafsachen unterliegen auch Entscheide über: |
a | Zivilansprüche, wenn diese zusammen mit der Strafsache zu behandeln sind; |
b | den Vollzug von Strafen und Massnahmen. |

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 81 Beschwerderecht - 1 Zur Beschwerde in Strafsachen ist berechtigt, wer: |
|
1 | Zur Beschwerde in Strafsachen ist berechtigt, wer: |
a | vor der Vorinstanz am Verfahren teilgenommen hat oder keine Möglichkeit zur Teilnahme erhalten hat; und |
b | ein rechtlich geschütztes Interesse an der Aufhebung oder Änderung des angefochtenen Entscheids hat, insbesondere: |
b1 | die beschuldigte Person, |
b2 | ihr gesetzlicher Vertreter oder ihre gesetzliche Vertreterin, |
b3 | die Staatsanwaltschaft, ausser bei Entscheiden über die Anordnung, die Verlängerung und die Aufhebung der Untersuchungs- und Sicherheitshaft, |
b4 | ... |
b5 | die Privatklägerschaft, wenn der angefochtene Entscheid sich auf die Beurteilung ihrer Zivilansprüche auswirken kann, |
b6 | die Person, die den Strafantrag stellt, soweit es um das Strafantragsrecht als solches geht, |
b7 | die Staatsanwaltschaft des Bundes und die beteiligte Verwaltung in Verwaltungsstrafsachen nach dem Bundesgesetz vom 22. März 197456 über das Verwaltungsstrafrecht. |
2 | Eine Bundesbehörde ist zur Beschwerde berechtigt, wenn das Bundesrecht vorsieht, dass ihr der Entscheid mitzuteilen ist.57 |
3 | Gegen Entscheide nach Artikel 78 Absatz 2 Buchstabe b steht das Beschwerderecht auch der Bundeskanzlei, den Departementen des Bundes oder, soweit das Bundesrecht es vorsieht, den ihnen unterstellten Dienststellen zu, wenn der angefochtene Entscheid die Bundesgesetzgebung in ihrem Aufgabenbereich verletzen kann. |

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 90 Endentscheide - Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide, die das Verfahren abschliessen. |
Le recours doit être adressé au Tribunal fédéral, 1000 Lausanne 14. Les mémoires doivent être remis au plus tard le dernier jour du délai, soit au Tribunal fédéral soit, à l'attention de ce dernier, à La Poste Suisse ou à une représentation diplomatique ou consulaire suisse (art. 48 al. 1

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 48 Einhaltung - 1 Eingaben müssen spätestens am letzten Tag der Frist beim Bundesgericht eingereicht oder zu dessen Handen der Schweizerischen Post oder einer schweizerischen diplomatischen oder konsularischen Vertretung übergeben werden. |
|
1 | Eingaben müssen spätestens am letzten Tag der Frist beim Bundesgericht eingereicht oder zu dessen Handen der Schweizerischen Post oder einer schweizerischen diplomatischen oder konsularischen Vertretung übergeben werden. |
2 | Im Falle der elektronischen Einreichung ist für die Wahrung einer Frist der Zeitpunkt massgebend, in dem die Quittung ausgestellt wird, die bestätigt, dass alle Schritte abgeschlossen sind, die auf der Seite der Partei für die Übermittlung notwendig sind.20 |
3 | Die Frist gilt auch als gewahrt, wenn die Eingabe rechtzeitig bei der Vorinstanz oder bei einer unzuständigen eidgenössischen oder kantonalen Behörde eingereicht worden ist. Die Eingabe ist unverzüglich dem Bundesgericht zu übermitteln. |
4 | Die Frist für die Zahlung eines Vorschusses oder für eine Sicherstellung ist gewahrt, wenn der Betrag rechtzeitig zu Gunsten des Bundesgerichts der Schweizerischen Post übergeben oder einem Post- oder Bankkonto in der Schweiz belastet worden ist. |
P/12318/2020 ÉTAT DE FRAIS
COUR DE JUSTICE
Selon le règlement du 22 décembre 2010 fixant le tarif des frais en matière pénale (E 4 10.03).
Débours (art. 2)
- frais postaux CHF 10.00
Émoluments généraux (art. 4)
- délivrance de copies (let. a) CHF
- délivrance de copies (let. b) CHF
- état de frais (let. h) CHF 75.00
Émoluments de la Chambre pénale de recours (art. 13)
- décision sur recours (let. c) CHF 815.00
- CHF
Total CHF 900.00