BGE 64 III 98
25. Entscheid vom 12. Juli 1988 i. S. Räber.
Regeste:
Die Betreibung einer unter Güterverbindung stehenden Ehefrau:
- auf Vollstreckung nur in Sondergut: ist nur gegen die Schuldnerin anzuheben;
- auf Vollstreckung in das ganze Frauenvermögen (Eingebrachtes und Sondergut):
ist gegen die Schuldnerin und ferner gegen den Ehemann, diesen als Vertreter
der Ehefrau (für das eingebrachte Gut), zu führen. Der Ehefrau braucht nur ein
einziger Zahlungsbefehl zugestellt zu werden; darin ist die Bemerkung
«vertreten durch den Ehemann» unzulässig, weil ein so gefasster Zahlungsbefehl
zur Pfändung von Sondergut untauglich, eine Beschränkung der Haftung auf
eingebrachtes Gut der Frau aber dem Zivilrecht unbekannt ist.
Art. 68bis SchKG, Art. 207
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 207 - 1 Les acquêts et les biens propres de chaque époux sont disjoints dans leur composition au jour de la dissolution du régime. |
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1 | Les acquêts et les biens propres de chaque époux sont disjoints dans leur composition au jour de la dissolution du régime. |
2 | Le capital versé à un époux par une institution de prévoyance ou à raison de la perte de sa capacité de travail est compté dans les biens propres à concurrence de la valeur capitalisée de la rente qui eût appartenu à cet époux à la dissolution du régime. |
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 8 - Chaque partie doit, si la loi ne prescrit le contraire, prouver les faits qu'elle allègue pour en déduire son droit. |
La poursuite de la femme mariée sous le régime de l'union des biens est
dirigée contre elle seule, en tant que le créancier ne fait valoir ses droits
que sur les biens réservés.
Le créancier qui entend saisir tous les biens de la femme (apports et biens
réservés) dirige sa poursuite contre la débitrice et en outre contre le mari,
pris comme représentant de son épouse (quant aux apports de celle-ci). Il
suffit de notifier à la femme
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un seul commandement de payer; celui-ci ne doit pas contenir la mention
«représentée par le mari», car un commandement de payer conçu en ces termes ne
se prête pas à la saisie des biens réservés: or le droit civil ne connaît pas
de cas où la femme ne répondrait que sur ses apports.
Art. 68bis LP, art. 207 /8 CC.
Se la moglie vive sotto il regime dell'unione dei beni, l'esecuzione va
diretta contro lei sola, in quanto il creditore fa valere i suoi diritti
soltanto sui beni riservati di lei.
Il creditore che intende far valere i suoi diritti su tutti i beni della
moglie (apporti e beni riservati) deve promuovere esecuzione contro la
debitrice ed inoltre contro il marito, quale rappresentante della moglie per
ciò che concerne gli apporti di lei. Basta notificare alla moglie un solo
precetto esecutivo; esso non deve contenere la menzione «rappresentata dal
marito» poichè un precetto esecutivo redatto in tali termini non si presta al
pignoramento dei beni riservati: il diritto civile non prevede il caso ove la
moglie risponda soltanto coi suoi apporti.
Art. 68bis LEF, art. 207/8 CC.
Das Betreibungsamt Küssnacht a. R. stellte den Eheleuten Räber-Buri je einen
gleichlautenden Zahlungsbefehl mit folgender Schuldnerbezeichnung zu: «Frau
Räber-Buri, vertreten durch ihren Ehemann Herrn Albert Räber, Restaurant zur
Weinhalle, Küssnacht». Beide Ehegatten schlugen Recht vor. Gegenüber Frau
Räber verlangte und erhielt der Gläubiger vorläufige Rechtsöffnung, die
mangels Anhebung einer Aberkennungsklage endgültig wurde. Der Richter stützte
sich dabei auf Art. 208
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 208 - 1 Sont réunis aux acquêts, en valeur: |
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1 | Sont réunis aux acquêts, en valeur: |
1 | les biens qui en faisaient partie et dont l'époux a disposé par libéralités entre vifs sans le consentement de son conjoint dans les cinq années antérieures à la dissolution du régime, à l'exception des présents d'usage; |
2 | les aliénations de biens d'acquêts qu'un époux a faites pendant le régime dans l'intention de compromettre la participation de son conjoint. |
2 | ...229 |
Betreibung in das Sondergut der Schuldnerin fortgesetzt werden könne. In
diesem Sinne gab dann das Betreibungsamt dem Fortsetzungsbegehren des
Gläubigers Folge, indem es der Schuldnerin die Pfändung ankündigte.
Frau Räber beantragt auf dem Beschwerdeweg die Aufhebung der
Pfändungsankündigung. Sie hält es nicht für zulässig, das als
«Vollgutsbetreibung» angehobene und durch den Rechtsvorschlag des Ehemannes
gehemmte Verfahren nun als «Sondergutsbetreibung» gegen sie allein
fortzusetzen.
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Die kantonalen Aufsichtsbehörden, die obere mit Entscheid vom 14. Mai 1938,
haben die Beschwerde abgewiesen.
Mit Rekurs an das Bundesgericht hält die Beschwerdeführerin an ihrem Begehren
fest.
Die Schuldbetreibungs- und Konkurskammer zieht in Erwägung:
1.- Verlangt der Gläubiger einer Ehefrau Befriedigung nur aus deren Sondergut,
so ist die Betreibung gegen die Schuldnerin allein, ohne Vertretung durch den
Ehemann, zu führen. Das wird in Abs. 1 des seit dem 1. Juli 1937 in Kraft
stehenden Art. 68bis SchKG stillschweigend vorausgesetzt und in Abs. 3
daselbst ausdrücklich angenommen, übrigens entsprechend der Praxis, die den
der materiellrechtlichen Stellung der Ehefrau nicht genügenden Art. 47 Abs. 3
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP) LP Art. 47 |
SchKG (in der Fassung gemäss Art. 60
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 60 - 1 Les associations politiques, religieuses, scientifiques, artistiques, de bienfaisance, de récréation ou autres qui n'ont pas un but économique acquièrent la personnalité dès qu'elles expriment dans leurs statuts la volonté d'être organisées corporativement. |
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1 | Les associations politiques, religieuses, scientifiques, artistiques, de bienfaisance, de récréation ou autres qui n'ont pas un but économique acquièrent la personnalité dès qu'elles expriment dans leurs statuts la volonté d'être organisées corporativement. |
2 | Les statuts sont rédigés par écrit et contiennent les dispositions nécessaires sur le but, les ressources et l'organisation de l'association. |
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 58 - Les biens des personnes morales sont liquidés en conformité des règles applicables aux sociétés coopératives. |
ZGB) bereits in diesem Sinne ergänzt hatte. Will der Gläubiger dagegen, wie es
hier anfänglich zutraf, auf das gesamte Frauenvermögen greifen, also auch auf
das in der Verwaltung und Nutzung des Ehemannes stehende eingebrachte Gut, so
ist die Betreibung nach dem erwähnten Abs. 1 unter Angabe der Ehefrau als
Schuldnerin gegen den Ehemann als deren Vertreter zu richten und daneben der
Ehefrau selbst auch ein Zahlungsbefehl zuzustellen.
Die Anhebung der Betreibung gegen den Ehemann setzt diesen vor allem auch
instand, durch begründeten Rechtsvorschlag gemäss Abs. 2 die Haftung des
eingebrachten Frauengutes zu bestreiten, die Art. 208
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 208 - 1 Sont réunis aux acquêts, en valeur: |
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1 | Sont réunis aux acquêts, en valeur: |
1 | les biens qui en faisaient partie et dont l'époux a disposé par libéralités entre vifs sans le consentement de son conjoint dans les cinq années antérieures à la dissolution du régime, à l'exception des présents d'usage; |
2 | les aliénations de biens d'acquêts qu'un époux a faites pendant le régime dans l'intention de compromettre la participation de son conjoint. |
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Verpflichtungen der Ehefrau ausschliesst. Bleibt ein solcher Rechtsvorschlag
aufrecht, so ist dem Gläubiger der Zugriff auf eingebrachtes Frauengut ebenso
verwehrt, wie wenn er von vornherein nur die Haftung des Sondergutes in
Anspruch genommen hätte. Alsdann kann der Ehemann der Pfändung von
Gegenständen, die er dem eingebrachten Frauengute zuzählt, widersprechen, und
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es ist über deren Zugehörigkeit zum einen oder andern Komplex des
Frauenvermögens das Verfahren gemäss Art. 106 ff
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP) LP Art. 106 - 1 Lorsqu'il est allégué qu'un tiers a sur le bien saisi un droit de propriété, de gage ou un autre droit qui s'oppose à la saisie ou qui doit être pris en considération dans la suite de la procédure d'exécution, l'office des poursuites mentionne la prétention du tiers dans le procès-verbal de saisie ou en informe les parties si la communication du procès-verbal a déjà eu lieu. |
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1 | Lorsqu'il est allégué qu'un tiers a sur le bien saisi un droit de propriété, de gage ou un autre droit qui s'oppose à la saisie ou qui doit être pris en considération dans la suite de la procédure d'exécution, l'office des poursuites mentionne la prétention du tiers dans le procès-verbal de saisie ou en informe les parties si la communication du procès-verbal a déjà eu lieu. |
2 | Le tiers peut annoncer sa prétention tant que le produit de la réalisation du bien saisi n'est pas distribué. |
3 | Après la réalisation, le tiers peut faire valoir, en dehors de la procédure de poursuite, les prétentions fondées sur le droit civil en cas de vol, de perte ou de dessaisissement d'une chose mobilière (art. 934 et 935 CC224) ou encore d'acquisition de mauvaise foi (art. 936, 974, al. 3, CC). La vente de gré à gré faite conformément à l'art. 130 de la présente loi est assimilée à une vente aux enchères publiques au sens de l'art. 934, al. 2, CC. |
einzuleiten (BGE 53 III 1 ff.; 61 III 5 ff.; 62 III 137 ff.).
Weshalb und mit welcher Wirkung in der Betreibung für eine (wirkliche oder
vermeintliche) Vollschuld der Ehefrau auch diese selbst einen Zahlungsbefehl
zugestellt erhalten soll, ist in Art. 68bis SchKG nicht klargelegt. Es
entspricht jedoch allgemeinem Betreibungsrecht, dass mit dem Anspruch auf
Zustellung eines Zahlungsbefehls das Recht verbunden ist, der Betreibung durch
Rechtsvorschlag entgegenzutreten und damit die Schuldpflicht zu bestreiten. In
der Tat liegt kein Grund vor, der Ehefrau als Schuldnerin dieses Recht zu
verwehren, nachdem das ZGB ihr volle Handlungsfähigkeit zuerkennt. Sie hat
denn auch augenscheinlich bei der hier allein in Betracht fallenden
Güterverbindung als Eigentümerin des eingebrachten Gutes ein selbständiges
Interesse neben dem Ehemanne zu verfechten (vgl. schon BGE 58 III 101). Die
Tragweite von Art. 168 Abs. 2
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 168 - Chaque époux peut, sauf disposition légale contraire, faire tous actes juridiques avec son conjoint et avec les tiers. |
bezieht sich nicht auf das Betreibungsverfahren und hat in diesem Bereiche nun
jedenfalls vor Art. 68bis SchKG zurückzutreten. Demnach ist die Betreibung für
Vollschulden der Ehefrau durch getrennte Zustellung sämtlicher
Betreibungsurkunden an beide Ehegatten durchzuführen, mit der Massgabe, dass
eine Fortsetzung durch Pfändung eingebrachten Gutes nur zulässig ist, wenn
beide Zahlungsbefehle in Rechtskraft erwachsen sind. Auch im weitern Verlauf
des Verfahrens ist jeder Ehegatte für sich selbst befugt, die Rechte des
Betriebenen unabhängig vom andern auszuüben. Demgemäss ist das
Vollstreckungsverfahren in dem Sinn ein einheitliches, dass der Erfolg einer
vom einen Ehegatten getroffenen Vorkehr auch dem andern zugute kommt. Nur so
eben wird jedem, der seine Rechte ausübt, der ihm gebührende Schutz zuteil.
2.- Daraus ergibt sich, dass das gegen die Eheleute
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Räber in der Absicht des Zugriffes auf das gesamte Frauenvermögen
(Eingebrachtes sowie Sondergut) angehobene Betreibungsverfahren angesichts des
aufrecht gebliebenen Rechtsvorschlages des Ehemannes nicht durch Pfändung von
eingebrachtem Frauengut fortgesetzt werden kann. Der Gläubiger, der gegenüber
der Ehefrau Rechtsöffnung erhalten hat, will ja auch dem Rechtsvorschlag des
Ehemannes Rechnung tragen und zur blossen Sondergutsbetreibung übergehen, die
nach dem Gesagten gegen die Ehefrau allein zu führen ist.
Diesem Vorhaben steht nun nicht schon der blosse Umstand entgegen, dass die
Betreibung anfänglich im Sinne von Art. 68bis Abs. 1
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 168 - Chaque époux peut, sauf disposition légale contraire, faire tous actes juridiques avec son conjoint et avec les tiers. |
Ehemann als Vertreter der Ehefrau gerichtet war. Die Auffassung, eine solche
Betreibung beider Ehegatten gehe überhaupt nur auf Vollstreckung in
eingebrachtes Frauengut, nicht auch in Sondergut der Frau, ist abzulehnen. Sie
scheitert am Texte der erwähnten Bestimmung und ist im übrigen unhaltbar, weil
es wohl Schulden der Ehefrau gibt, für die nur das Sondergut, nicht aber
solche, für die nur das Eingebrachte ohne das Sondergut haftet (Art. 207
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 207 - 1 Les acquêts et les biens propres de chaque époux sont disjoints dans leur composition au jour de la dissolution du régime. |
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1 | Les acquêts et les biens propres de chaque époux sont disjoints dans leur composition au jour de la dissolution du régime. |
2 | Le capital versé à un époux par une institution de prévoyance ou à raison de la perte de sa capacité de travail est compté dans les biens propres à concurrence de la valeur capitalisée de la rente qui eût appartenu à cet époux à la dissolution du régime. |
208
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 208 - 1 Sont réunis aux acquêts, en valeur: |
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1 | Sont réunis aux acquêts, en valeur: |
1 | les biens qui en faisaient partie et dont l'époux a disposé par libéralités entre vifs sans le consentement de son conjoint dans les cinq années antérieures à la dissolution du régime, à l'exception des présents d'usage; |
2 | les aliénations de biens d'acquêts qu'un époux a faites pendant le régime dans l'intention de compromettre la participation de son conjoint. |
2 | ...229 |
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 208 - 1 Sont réunis aux acquêts, en valeur: |
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1 | Sont réunis aux acquêts, en valeur: |
1 | les biens qui en faisaient partie et dont l'époux a disposé par libéralités entre vifs sans le consentement de son conjoint dans les cinq années antérieures à la dissolution du régime, à l'exception des présents d'usage; |
2 | les aliénations de biens d'acquêts qu'un époux a faites pendant le régime dans l'intention de compromettre la participation de son conjoint. |
2 | ...229 |
des Ehemannes allein für Schulden der Ehefrau spricht, ist unvereinbar mit dem
im Laufe der Gesetzesberatung zu Abs. 1 beschlossenen Zusatz, wonach in der
Betreibung für Vollschulden auch der Ehefrau ein Zahlungsbefehl zuzustellen
ist. Indessen frägt sich noch, ob der für die Ehefrau bestimmte
Zahlungsbefehl, gleich dem für den Ehemann bestimmten, lediglich die
Vollstreckungsrechte hinsichtlich des eingebrachten Gutes geltend zu machen
habe. Wäre dem so, so wäre die vorliegende Beschwerde deshalb begründet, weil
für die Vollstreckung in Sondergut jedesmal ein weiterer Zahlungsbefehl
hinzukommen müsste, mit dem erst der Zugriff auf das Sondergut ermöglicht
würde. Der Ehemann hätte bei dieser Auffassung einen, die Ehefrau aber zwei
Zahlungsbefehle zu erhalten, den einen
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entsprechend dem an den Ehemann zuzustellenden, für die Beanspruchung
eingebrachten Gutes, den andern, nur sie betreffenden, für die Beanspruchung
von Sondergut. Und zwar könnte es - abgesehen von der Betreibung auf
Verwertung eines zum eingebrachten Frauengut gehörenden Pfandes - nicht dem
Gläubiger freigestellt sein, bloss auf eingebrachtes Gut zu greifen; kann
dieses doch sehr wohl aus Gegenständen bestehen, die angesichts des Art. 95
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP) LP Art. 95 - 1 La saisie porte au premier chef sur les biens meubles, y compris les créances et les droits relativement saisissables (art. 93); les objets de valeur courante doivent être saisis les premiers, ceux dont le débiteur peut se passer plus aisément, de préférence à ceux dont il pourrait difficilement se priver.210 |
|
1 | La saisie porte au premier chef sur les biens meubles, y compris les créances et les droits relativement saisissables (art. 93); les objets de valeur courante doivent être saisis les premiers, ceux dont le débiteur peut se passer plus aisément, de préférence à ceux dont il pourrait difficilement se priver.210 |
2 | Les immeubles ne sont saisis qu'à défaut de biens meubles suffisants pour couvrir la créance.211 |
3 | Sont saisis en dernier lieu les biens frappés de séquestre, ceux que le débiteur désigne comme appartenant à des tiers et ceux que des tiers revendiquent. |
4 | Le débiteur dont on saisit les fourrages peut exiger que l'on saisisse en même temps le nombre correspondant de pièces de bétail. |
4bis | Le préposé peut s'écarter de cet ordre lorsque les circonstances le justifient ou que le créancier et le débiteur le demandent conjointement.212 |
5 | En général, le fonctionnaire qui procède à la saisie doit concilier autant que possible les intérêts du créancier et ceux du débiteur. |
SchKG erst nach solchen des Sondergutes gepfändet werden sollen; und
ebensowenig durchführbar wäre wohl eine der Betreibung vorgängige Feststellung
darüber, ob etwa pfändbares Sondergut gar nicht vorhanden und daher eine
Sondergutsbetreibung zwecklos sei. Nun besteht aber, entgegen gewissen
Lehrmeinungen, kein Grund, die Zustellung eines einzigen Zahlungsbefehls an
die Ehefrau neben der Betreibung gegen den Ehemann nicht für den Zugriff auf
eingebrachtes Gut wie auch auf Sondergut genügen zu lassen. Damit wird man den
materiellrechtlichen Normen am besten gerecht, leistet man auch Gewähr für
eine einheitliche Fortsetzung des Betreibungsverfahrens gerade im Hinblick auf
Art. 95
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP) LP Art. 95 - 1 La saisie porte au premier chef sur les biens meubles, y compris les créances et les droits relativement saisissables (art. 93); les objets de valeur courante doivent être saisis les premiers, ceux dont le débiteur peut se passer plus aisément, de préférence à ceux dont il pourrait difficilement se priver.210 |
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1 | La saisie porte au premier chef sur les biens meubles, y compris les créances et les droits relativement saisissables (art. 93); les objets de valeur courante doivent être saisis les premiers, ceux dont le débiteur peut se passer plus aisément, de préférence à ceux dont il pourrait difficilement se priver.210 |
2 | Les immeubles ne sont saisis qu'à défaut de biens meubles suffisants pour couvrir la créance.211 |
3 | Sont saisis en dernier lieu les biens frappés de séquestre, ceux que le débiteur désigne comme appartenant à des tiers et ceux que des tiers revendiquent. |
4 | Le débiteur dont on saisit les fourrages peut exiger que l'on saisisse en même temps le nombre correspondant de pièces de bétail. |
4bis | Le préposé peut s'écarter de cet ordre lorsque les circonstances le justifient ou que le créancier et le débiteur le demandent conjointement.212 |
5 | En général, le fonctionnaire qui procède à la saisie doit concilier autant que possible les intérêts du créancier et ceux du débiteur. |
fortgesetzt werden kann, und verstösst man endlich keineswegs gegen Art. 68bis
Abs. 1
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 168 - Chaque époux peut, sauf disposition légale contraire, faire tous actes juridiques avec son conjoint et avec les tiers. |
durchaus zulässt, dass der für die Ehefrau bestimmte Zahlungsbefehl das
Sondergut mit in Betracht zieht. Bei solchem Vorgehen wird dem Gläubiger die
Vorschussleistung für einen weitern Zahlungsbefehl und der Schuldnerin die
endgültige Belastung mit den entsprechenden Kosten erspart, die nicht etwa mit
der Begründung erlassen werden könnten, es handle sich nur um eine weitere
Ausfertigung des Zahlungsbefehls (vgl. BGE 64 III 72 ff.). Dabei entfällt für
den Gläubiger auch jeder Grund, bei Anhebung der Betreibung eine Beschränkung
der Vollstreckung auf eingebrachtes Gut zu versuchen; er kann es darauf
ankommen lassen, ob zudem Sondergut gepfändet werden könne oder
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nicht. Auch im vorliegenden Falle stand demnach nichts entgegen, Frau Räber
mit einem und demselben Zahlungsbefehl sowohl in ihr eingebrachtes Gut (dies
neben dem Ehemann) wie auch in ihr Sondergut zu betreiben. Geschah es, so kann
die Betreibung durch Pfändung von Sondergut fortgesetzt werden, nachdem ihr
Rechtsvorschlag beseitigt, derjenige des Ehemannes dagegen aufrecht geblieben
ist.
Die gegen eine solche Fortsetzung der Betreibung gerichtete Beschwerde ist
jedoch zu schützen, weil der auf die Vertretung durch den Ehemann hinweisende
Zahlungsbefehl, wie er auch der Ehefrau zugestellt wurde, nicht zum Ausdruck
brachte, dass die Betreibung ausser dem eingebrachten Gute auch das Sondergut
erfassen wolle. Ein derart gefasster Zahlungsbefehl ist zur Pfändung von
Sondergut nicht tauglich. Will der Beschwerdegegner Befriedigung aus dem
Sondergut der Schuldnerin verlangen, so bleibt ihm nichts anderes übrig, als
eine neue Betreibung gegen sie einzuleiten. Um durch Pfändung von Sondergut
fortgesetzt werden zu können, hätte der vorliegende Zahlungsbefehl an die
Ehefrau sie vorbehaltlos, ohne Erwähnung einer Vertretung durch den Ehemann,
als Schuldnerin aufführen müssen. Nur im Zahlungsbefehl für den Ehemann wäre
im Anschluss an die Personalien der Schuldnerin zu bemerken gewesen, der
Ehemann werde hiermit als deren Vertreter betrieben. So wie die Betreibung
eingeleitet wurde, lief sie auf eine nach dem Gesagten unzulässige
Vollstreckung bloss in eingebrachtes Frauengut hinaus.
Demnach erkennt die Schuldbetr.- u. Konkurskammer:
Der Rekurs wird gutgeheissen und die Pfändungsankündigung aufgehoben.