Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
1C 351/2018
Sentenza del 27 novembre 2018
I Corte di diritto pubblico
Composizione
Giudici federali Merkli, Presidente,
Eusebio, Chaix,
Cancelliere Crameri.
Partecipanti al procedimento
Comune di Locarno,
patrocinato dall'avv. Marco Lucchini,
ricorrente,
contro
Comune di Gordola,
opponente,
Gran Consiglio della Repubblica e Cantone Ticino,
Consiglio di Stato della Repubblica e Cantone Ticino,
1. Comunione ereditaria A.________,
rappr. da B.________,
2. C.________ SA,
patrocinata dall'avv. Fabio Abate.
Oggetto
Piano di utilizzazione cantonale del Parco del Piano di Magadino,
ricorso contro la sentenza emanata il 30 maggio 2018
dal Tribunale amministrativo del Cantone Ticino (90.2015.39).
Fatti:
A.
Il 5 giugno 2012 il Consiglio di Stato ha adottato il piano di utilizzazione cantonale del Parco del Piano di Magadino (PUC-PPdM), che è volto a valorizzarne le qualità paesaggistiche e si compone, quali elementi vincolanti, del piano delle zone e dell'urbanizzazione, nonché delle norme di attuazione e, con carattere indicativo, del programma di realizzazione e del rapporto di pianificazione. In particolare, il piano delle zone include nel perimetro del PUC-PPdM, conformemente a quanto indicato dal Piano direttore cantonale, l'area agricola di 10,72 ha, sita in territorio di Locarno (particelle n. 4008, 4010, 4011, 4014, 4015, 4017, 4018, 4023, 4025, 4026, 4027 e 4029).
B.
Con decreto legislativo del 18 dicembre 2014, il Gran Consiglio ha approvato il PUC-PPdM, estromettendo i citati fondi dal suo perimetro allo scopo di non precludere la possibilità di ampliare in futuro la limitrofa zona industriale di Locarno Riazzino. Adito con un ricorso del 14 aprile 2015 del Comune di Gordola, con decisione del 30 maggio 2018 il Tribunale cantonale amministrativo ne ha accolto il gravame, annullando il decreto legislativo granconsiliare nella misura in cui estromette dal perimetro del PUC-PPdM i menzionati fondi, confermando quindi, per il Comune di Locarno, il perimetro del PUC-PPdM adottato dal Governo.
C.
Avverso questa decisione il Comune di Locarno presenta un ricorso in materia di diritto pubblico e un ricorso sussidiario in materia costituzionale al Tribunale federale. Chiede di annullarla e di confermare il PUC-PPdM conformemente al decreto legislativo granconsiliare, escludendo le menzionte particelle dal suo perimetro.
Un parallelo ricorso inoltrato da privati è stato dichiarato inammissibile per carenza di motivazione (sentenza 1C 373/2018 del 31 luglio 2018).
Non è stato ordinato uno scambio di scritti, ma è stato richiamato l'incarto cantonale. Al ricorso è stato conferito effetto sospensivo in via superprovvisionale.
Diritto:
1.
1.1. Il Tribunale federale vaglia d'ufficio se e in che misura un ricorso può essere esaminato nel merito (DTF 144 V 97 consid. 1).
1.2. Presentato tempestivamente contro una decisione finale dell'ultima istanza cantonale in materia pianificatoria, il ricorso in materia di diritto pubblico è ammissibile sotto il profilo degli art. 82 lett. a

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 82 Principe - Le Tribunal fédéral connaît des recours: |
|
a | contre les décisions rendues dans des causes de droit public; |
b | contre les actes normatifs cantonaux; |
c | qui concernent le droit de vote des citoyens ainsi que les élections et votations populaires. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 86 Autorités précédentes en général - 1 Le recours est recevable contre les décisions: |
|
1 | Le recours est recevable contre les décisions: |
a | du Tribunal administratif fédéral; |
b | du Tribunal pénal fédéral; |
c | de l'Autorité indépendante d'examen des plaintes en matière de radio-télévision; |
d | des autorités cantonales de dernière instance, pour autant que le recours devant le Tribunal administratif fédéral ne soit pas ouvert. |
2 | Les cantons instituent des tribunaux supérieurs qui statuent comme autorités précédant immédiatement le Tribunal fédéral, sauf dans les cas où une autre loi fédérale prévoit qu'une décision d'une autre autorité judiciaire peut faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral. |
3 | Pour les décisions revêtant un caractère politique prépondérant, les cantons peuvent instituer une autorité autre qu'un tribunal. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète. |
|
1 | Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète. |
2 | Le délai de recours est de dix jours contre: |
a | les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite; |
b | les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale; |
c | les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants93 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants94. |
d | les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets96. |
3 | Le délai de recours est de cinq jours contre: |
a | les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change; |
b | les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales. |
4 | Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national. |
5 | En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral. |
6 | ...97 |
7 | Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps. |
Il ricorso sussidiario in materia costituzionale è quindi inammissibile (art. 113

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 113 Principe - Le Tribunal fédéral connaît des recours constitutionnels contre les décisions des autorités cantonales de dernière instance qui ne peuvent faire l'objet d'aucun recours selon les art. 72 à 89. |
1.3. Seppure il ricorrente non si esprima al riguardo, giova rilevare che, contrariamente ai privati (sentenze 1C 132/2016 del 1° aprile 2016 consid. 2.5 e 1C 274/2017 del 22 giugno 2017 consid. 2, in: RtiD I-2018 n. 21 pag. 86) o per esempio a un ente turistico locale (sentenza 1C 215/2011 del 2 aprile 2012 consid. 2.3, in: RtiD II-2012 n. 37 pag. 180) riguardo al piano direttore, il Comune ticinese, cui spettano compiti pianificatori, può impugnare sia dinanzi all'autorità cantonale (art. 13 cpv. 3 della Legge sullo sviluppo territoriale del 21 giugno 2011, LST rispettivamente art. 49 cv. 3 lett. a della previgente Legge cantonale di applicazione della legge federale sulla pianificazione del territorio del 23 maggio 1990, LALPT) sia davanti al Tribunale federale il piano direttore cantonale, strumento pianificatorio vincolante soltanto per le autorità (DTF 143 II 276 consid. 4.2 pag. 280, sentenza che si esprime sulla definizione del piano direttore cantonale e di piani direttori di rango inferiore, regionali o comunali).
1.4. Sempre con riferimento alla legittimazione, qualora non sia evidente di primo acchito, essa dev'essere di massima dimostrata dal ricorrente (art. 42 cpv. 1 e

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
|
1 | Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
1bis | Lorsqu'une procédure en matière civile a été menée en anglais devant l'autorité précédente, les mémoires peuvent être rédigés en anglais.15 |
2 | Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.16 17 |
3 | Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision. |
4 | En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique18. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement: |
a | le format du mémoire et des pièces jointes; |
b | les modalités de la transmission; |
c | les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.19 |
5 | Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
6 | Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
7 | Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 89 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière de droit public quiconque: |
|
1 | A qualité pour former un recours en matière de droit public quiconque: |
a | a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire; |
b | est particulièrement atteint par la décision ou l'acte normatif attaqué, et |
c | a un intérêt digne de protection à son annulation ou à sa modification. |
2 | Ont aussi qualité pour recourir: |
a | la Chancellerie fédérale, les départements fédéraux ou, pour autant que le droit fédéral le prévoie, les unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions; |
b | l'organe compétent de l'Assemblée fédérale en matière de rapports de travail du personnel de la Confédération; |
c | les communes et les autres collectivités de droit public qui invoquent la violation de garanties qui leur sont reconnues par la constitution cantonale ou la Constitution fédérale; |
d | les personnes, organisations et autorités auxquelles une autre loi fédérale accorde un droit de recours. |
3 | En matière de droits politiques (art. 82, let. c), quiconque a le droit de vote dans l'affaire en cause a qualité pour recourir. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 89 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière de droit public quiconque: |
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1 | A qualité pour former un recours en matière de droit public quiconque: |
a | a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire; |
b | est particulièrement atteint par la décision ou l'acte normatif attaqué, et |
c | a un intérêt digne de protection à son annulation ou à sa modification. |
2 | Ont aussi qualité pour recourir: |
a | la Chancellerie fédérale, les départements fédéraux ou, pour autant que le droit fédéral le prévoie, les unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions; |
b | l'organe compétent de l'Assemblée fédérale en matière de rapports de travail du personnel de la Confédération; |
c | les communes et les autres collectivités de droit public qui invoquent la violation de garanties qui leur sont reconnues par la constitution cantonale ou la Constitution fédérale; |
d | les personnes, organisations et autorités auxquelles une autre loi fédérale accorde un droit de recours. |
3 | En matière de droits politiques (art. 82, let. c), quiconque a le droit de vote dans l'affaire en cause a qualité pour recourir. |

SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 50 - 1 L'autonomie communale est garantie dans les limites fixées par le droit cantonal. |
1.5. Il Comune ticinese nel campo edilizio e della pianificazione del territorio beneficia in linea di principio di un ampio margine di decisione e di apprezzamento, che la giurisprudenza fa rientrare nell'autonomia tutelabile (DTF 142 I 26 consid. 3.5 e rinvii; 103 Ia 468 consid. 2). Così esso dispone di autonomia nell'allestimento del proprio piano regolatore, nell'adozione delle relative norme di attuazione e nella loro applicazione (DTF 143 I 272 consid. 2.3.2 pag. 278). Nella fattispecie il Comune ricorrente è toccato nella sua veste di detentore del pubblico potere, quale ente che applica la normativa comunale e cantonale in materia edilizia e pianificatoria e in tale ambito è di massima legittimato a censurare un'asserita violazione della sua autonomia (DTF 142 I 177 consid. 2 pag. 180).
Come già rilevato, in un ricorso fondato sull'autonomia comunale questa garanzia dev'essere tuttavia invocata in maniera sufficientemente motivata (art. 106 cpv. 2

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
|
1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
2.
2.1. Si può nondimeno rilevare che il ricorso è comunque infondato. Il ricorrente sostiene che la Corte cantonale, fondando la propria competenza a pronunciarsi sul caso sull'art. 47 cpv. 1 LST, che definisce le possibilità di ricorso dinanzi ad essa contro le decisioni del Gran Consiglio, sarebbe incorsa in un errore. Richiama l'art. 117 LST, secondo cui le procedure in corso prima dell'entrata in vigore di questa legge sono concluse secondo il diritto anteriore, ossia secondo la LALPT. Rileva che, ammettendo inoltre la legittimazione a ricorrere del Comune sulla base dell'art. 47 cpv. 3 LST, la Corte cantonale sarebbe incorsa in un ulteriore errore, ciò che comporterebbe l'annullamento della sentenza. Ora mal si comprende, e il ricorrente non lo spiega, perché il riconoscimento della legittimazione comporterebbe un pregiudizio tale da giustificare la pretesa conclusione, osservato per di più ch'essa era espressamente prevista pure dall'art. 49 cpv. 3 lett. a LALPT, norma nemmeno richiamata.
2.2. Riguardo alla competenza, la Corte cantonale ha osservato che, sia secondo l'art. 49 cpv. 2 LALPT sia l'art. 47 cpv. 2 LST, contro i piani di utilizzazione cantonali è dato il ricorso dinanzi ad essa. Al proposito il ricorrente rileva che giusta il testo "originale" dell'art. 49 cpv. 1 LALPT pubblicato nel BU 1990 (pag. 374) contro il contenuto del piano è dato ricorso al Gran Consiglio, deducendone una "manifesta" competenza ancora presente del Parlamento cantonale e quindi l'incompetenza della Corte cantonale. L'assunto è privo di ogni consistenza. Il ricorrente misconosce infatti che, come risulta chiaramente dalle note a piè di pagina, l'art. 49 LALPT è stato modificato in data 6 febbraio 1995, motivo per cui il testo originario della norma è divenuto privo di ogni portata.
3.
3.1. Nel merito il ricorrente osserva che la Città di Locarno aveva chiesto di modificare il perimetro del PUC in corrispondenza della zona lavorativa di Riazzino nell'ipotesi di una futura trasformazione di alcuni terreni agricoli in una nuova zona lavorativa, al suo dire quale naturale estensione della zona industriale esistente. Al riguardo si limita a trascrivere il relativo passaggio del rapporto di maggioranza n. 6648 R1 del 13 novembre 2014 della Commissione speciale pianificazione del territorio e ricordare gli antefatti che hanno portato all'adozione della citata proposta del Comune ricorrente. In detto documento è sottolineata la posizione dichiaratamente contraria di Gordola alla destinazione ipotizzata da Locarno, l'entrata in vigore il 1° maggio 2014 della revisione parziale della LPT del 15 giugno 2012 il cui nuovo art. 15

SR 700 Loi fédérale du 22 juin 1979 sur l'aménagement du territoire (Loi sur l'aménagement du territoire, LAT) - Loi sur l'aménagement du territoire LAT Art. 15 Zones à bâtir - 1 Les zones à bâtir sont définies de telle manière qu'elles répondent aux besoins prévisibles pour les quinze années suivantes. |
|
1 | Les zones à bâtir sont définies de telle manière qu'elles répondent aux besoins prévisibles pour les quinze années suivantes. |
2 | Les zones à bâtir surdimensionnées doivent être réduites. |
3 | L'emplacement et la dimension des zones à bâtir doivent être coordonnés par-delà les frontières communales en respectant les buts et les principes de l'aménagement du territoire. En particulier, il faut maintenir les surfaces d'assolement et préserver la nature et le paysage. |
4 | De nouveaux terrains peuvent être classés en zone à bâtir si les conditions suivantes sont réunies: |
a | ils sont propres à la construction; |
b | ils seront probablement nécessaires à la construction dans les quinze prochaines années même si toutes les possibilités d'utilisation des zones à bâtir réservées ont été épuisées et ils seront équipés et construits à cette échéance; |
c | les terres cultivables ne sont pas morcelées; |
d | leur disponibilité est garantie sur le plan juridique; |
e | ils permettent de mettre en oeuvre le plan directeur. |
5 | La Confédération et les cantons élaborent ensemble des directives techniques relatives au classement de terrains en zone à bâtir, notamment à la manière de calculer la surface répondant aux besoins. |

SR 700 Loi fédérale du 22 juin 1979 sur l'aménagement du territoire (Loi sur l'aménagement du territoire, LAT) - Loi sur l'aménagement du territoire LAT Art. 38a Dispositions transitoires de la modification du 15 juin 2012 - 1 Les cantons adaptent leurs plans directeurs aux art. 8 et 8a, al. 1, dans les cinq ans à compter de l'entrée en vigueur de la modification du 15 juin 2012. |
|
1 | Les cantons adaptent leurs plans directeurs aux art. 8 et 8a, al. 1, dans les cinq ans à compter de l'entrée en vigueur de la modification du 15 juin 2012. |
2 | Jusqu'à l'approbation de cette adaptation du plan directeur par le Conseil fédéral, la surface totale des zones à bâtir légalisées ne doit pas augmenter dans le canton concerné. |
3 | À l'échéance du délai prévu à l'al. 1, aucune nouvelle zone à bâtir ne peut être créée dans un canton tant que l'adaptation de son plan directeur n'a pas été approuvée par le Conseil fédéral. |
4 | Dans les cinq ans à compter de l'entrée en vigueur de la modification du 15 juin 2012, les cantons établissent une compensation équitable des avantages et inconvénients majeurs résultant des exigences de l'art. 5. |
5 | À l'échéance du délai prévu à l'al. 4, aucune nouvelle zone à bâtir ne peut être créée dans les cantons qui ne disposent pas d'un régime de compensation équitable répondant aux exigences de l'art. 5. Le Conseil fédéral désigne ces cantons après les avoir entendus. |

SR 700 Loi fédérale du 22 juin 1979 sur l'aménagement du territoire (Loi sur l'aménagement du territoire, LAT) - Loi sur l'aménagement du territoire LAT Art. 38a Dispositions transitoires de la modification du 15 juin 2012 - 1 Les cantons adaptent leurs plans directeurs aux art. 8 et 8a, al. 1, dans les cinq ans à compter de l'entrée en vigueur de la modification du 15 juin 2012. |
|
1 | Les cantons adaptent leurs plans directeurs aux art. 8 et 8a, al. 1, dans les cinq ans à compter de l'entrée en vigueur de la modification du 15 juin 2012. |
2 | Jusqu'à l'approbation de cette adaptation du plan directeur par le Conseil fédéral, la surface totale des zones à bâtir légalisées ne doit pas augmenter dans le canton concerné. |
3 | À l'échéance du délai prévu à l'al. 1, aucune nouvelle zone à bâtir ne peut être créée dans un canton tant que l'adaptation de son plan directeur n'a pas été approuvée par le Conseil fédéral. |
4 | Dans les cinq ans à compter de l'entrée en vigueur de la modification du 15 juin 2012, les cantons établissent une compensation équitable des avantages et inconvénients majeurs résultant des exigences de l'art. 5. |
5 | À l'échéance du délai prévu à l'al. 4, aucune nouvelle zone à bâtir ne peut être créée dans les cantons qui ne disposent pas d'un régime de compensation équitable répondant aux exigences de l'art. 5. Le Conseil fédéral désigne ces cantons après les avoir entendus. |
messaggio si richiama poi un parere giuridico, pure ripreso dal ricorrente, e uno scritto del Dipartimento del territorio dai quali risulta chiaramente che sotto il profilo giuridico la richiesta di Locarno non era attuabile, visto che non si poteva ritenere che il comparto litigioso rientrasse nella nozione di territorio edificato in larga misura e che con tutta evidenza esso non poteva essere considerato come incluso in una tale zona, essendo per di più inserito in una zona per l'avvicendamento colturale SAC. La Commissione, adducendo che sotto il profilo formale la modifica del perimetro del Piano non presupporrebbe una modifica sostanziale del progetto e non ne decreterebbe di fatto il richiesto cambiamento di zona, visto che i terreni rimarrebbero in quella agricola come superfici SAC, ha ritenuto nondimeno corretto lasciare alla libera iniziativa del Comune, ritenuta difficile e dall'esito per nulla scontato, la trattativa per il futuro di questi terreni, accettando quindi la proposta di Locarno (pag. 8 seg. del messaggio di maggioranza).
Il ricorrente si limita in sostanza a riproporre questa motivazione, invero scarna e poco sostanziata sotto il profilo giuridico, senza confrontarsi con le motivazioni poste a fondamento del giudizio impugnato, disattendendo in tale modo il suo obbligo di motivazione, a esso noto (art. 42

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
|
1 | Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
1bis | Lorsqu'une procédure en matière civile a été menée en anglais devant l'autorité précédente, les mémoires peuvent être rédigés en anglais.15 |
2 | Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.16 17 |
3 | Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision. |
4 | En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique18. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement: |
a | le format du mémoire et des pièces jointes; |
b | les modalités de la transmission; |
c | les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.19 |
5 | Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
6 | Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
7 | Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable. |
3.2. La Corte cantonale ha infatti rilevato che il Piano di Magadino costituisce la maggior estensione pianeggiante del Cantone (4'000 ha) e accertato che circa la metà dell'area è ancora relativamente libera da insediamenti, rappresentando una risorsa primaria per l'agricoltura, la natura e lo svago locale. A dipendenza della sua importanza, il piano direttore cantonale prevede la definizione di un "Parco del Piano di Magadino" che si estende a tutto il territorio non edificabile (scheda R11) : il suo perimetro è inserito nella cartografia del piano direttore, comprende uno spazio agricolo e naturalistico per una lunghezza di quasi 11 km e una larghezza media di 2 km, occupando circa 2'350 ha, e persegue lo scopo di promuovere un paesaggio a carattere prevalentemente rurale ricco di ambienti naturali, in cui vi sia integrazione tra agricoltura, svago e natura.
Ha accertato che lo spazio escluso dal Gran Consiglio costituisce una vasta area agricola ubicata nel territorio di Locarno, ben definita territorialmente. Ha ricordato che le ragioni che hanno indotto il Gran Consiglio a estromettere l'area litigiosa si fondano sulle valutazioni espresse nel citato rapporto di maggioranza.
I giudici cantonali hanno ritenuto che queste motivazioni non convincono minimamente sotto svariati aspetti e in primo luogo perché l'estromissione litigiosa è contraria alle chiare indicazioni contenute nel piano direttore, vincolanti per le autorità. Il ricorrente non dimostra l'infondatezza di questo argomento, peraltro pertinente.
3.3. Hanno aggiunto che la modifica del perimetro in esame non risulta essere di secondaria importanza, ciò che a determinate condizioni permetterebbe di scostarsene, poiché si tratta di un comparto di 107'280 m2 la cui estromissione potrebbe forse essere definita non sostanziale soltanto se rapportata all'intero perimetro del Parco, ma difficilmente se ricondotta alla scala locale riferita ai Comuni di Locarno, Gordola e Lavertezzo.
Questa conclusione, peraltro non contestata con la dovuta motivazione dal ricorrente, è corretta. Infatti anche nel citato rapporto di maggioranza la Commissione ha precisato di trovarsi nella delicata situazione di dover decidere su "una modifica sostanziale", sebbene poi, contraddicendosi, rilevi che non si tratterrebbe di una modifica di tale natura, possibilmente con riferimento al menzionato parere giuridico che sotto il profilo formale la considera di secondaria importanza. Al riguardo il ricorrente si limita a osservare che occorrerebbe valutare la modifica litigiosa solo sotto il profilo della sua estensione, visto che si tratta di una superficie di 107'280 m2, rispetto ai 2'350 ha (23'500'000 m2) di quella del parco, rappresentante pertanto circa lo 0,5 %. Sulla possibilità di derogare al piano direttore, il ricorrente richiama in maniera generica la DTF 119 Ia 362 (consid. 4a pag. 368), che tuttavia non milita a favore della sua tesi, ricordato che secondo la prassi deroghe a un piano direttore sono ammesse solo quando rivestino un'importanza secondaria e siano giustificate oggettivamente, condizione questa manifestamente non adempiuta nel caso di specie. Del resto, contrariamente all'assunto ricorsuale, in concreto il
Parlamento cantonale non ha proceduto a una ponderazione esaustiva e oggettiva dei contrapposti interessi in gioco.
3.4. La Corte cantonale ha inoltre stabilito che sotto il profilo materiale la contestata estromissione intacca senza motivi appropriati una visione e un metodo coerenti, volti a includere/escludere le aree dal perimetro del PUC, conclusione non criticata dal ricorrente.
Ha ritenuto che, sebbene l'esclusione dell'area litigiosa non decreti automaticamente la sua attribuzione alla zona industriale di Locarno, la sottrae nondimeno de facto al PUC-PPdM e alle sue finalità, senza alcuna giustificazione di carattere pianificatorio. Ciò poiché anche questo comparto appartiene funzionalmente alla vasta zona agricola inclusa in tale perimetro. Ha sottolineato, rettamente, che anche la Commissione ha ammesso una insufficiente giustificazione delle necessità di modifica del piano in questione. Quest'ultima ha infatti precisato che anche nelle "analisi " del 2013 si indicava che le zone edificabili lavorative esistenti dovrebbero coprire il fabbisogno prevedibile di terreni per insediamenti produttivi e di servizi fino al 2025, motivo per cui l'area litigiosa non poteva già essere attribuita a una zona edificabile, soluzione del resto nemmeno prevista con la revisione del piano regolatore di Locarno - Sezione Piano di Magadino, e doveva quindi essere considerata come "zona di riserva" ai sensi dell'art. 20 LST.
Al riguardo il ricorrente adduce soltanto che anche nell'ipotesi d'adozione della modifica litigiosa, fino all'allestimento di una variante di Piano regolatore i terreni rimarrebbero comunque attribuiti alla zona SAC. Rilevando che la Corte cantonale non avrebbe ritenuto la soluzione scelta dal Gran Consiglio inconciliabile con il precetto dell'adeguatezza, disattende ch'essa ha ritenuto, a ragione, che in concreto, come peraltro sottolineato nel citato parere giuridico, non vi sono fondati e convincenti motivi di ordine pianificatorio per escludere dal perimetro del piano l'area litigiosa, per cui il quesito dell'adeguatezza ai sensi dell'art. 47 cpv. 2 lett. c LST nemmeno si pone. La conseguente perdita di terreno agricolo è del resto manifesta, motivo per cui, contrariamente al generico assunto ricorsuale, la Corte cantonale non doveva sostanziarla oltre.
L'accenno ricorsuale, in ogni modo insufficientemente motivato (art. 42

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
|
1 | Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
1bis | Lorsqu'une procédure en matière civile a été menée en anglais devant l'autorité précédente, les mémoires peuvent être rédigés en anglais.15 |
2 | Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.16 17 |
3 | Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision. |
4 | En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique18. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement: |
a | le format du mémoire et des pièces jointes; |
b | les modalités de la transmission; |
c | les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.19 |
5 | Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
6 | Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
7 | Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable. |
3.5. Pure il rilievo, secondo cui il comparto in questione non si presenterebbe come un'area agricola tutta prati e fiori, è ininfluente, decisiva essendo la sua attribuzione alla zona SAC, area alla quale dev'essere attribuita un'importanza rilevante e della quale il Canton Ticino ha peraltro una disponibilità limitata. Certo, di massima non è escluso che le superfici per l'avvicendamento delle colture possano anche essere prese in considerazione per un'utilizzazione diversa da quella agricola, ma soltanto dopo una ponderazione di tutti gli interessi presenti e qualora ciò risulti giustificato da interessi preponderanti, chiaramente non ravvisabili in concreto, sempre ricordato che dev'essere costantemente assicurata la quota minima di SAC attribuita al Cantone (DTF 134 II 217 consid. 3.2 e 3.3 e rinvii pag. 220 nella quale è stato stabilito che la realizzazione di un campo da golf nell'area SAC altera fortemente la fertilità del suolo su ampie parti del terreno; cfr. DTF 112 IB 564). Anche su questa tematica le considerazioni della Corte cantonale sono corrette e conformi alla giurisprudenza.
4.
Il ricorso, in quanto ammissibile, dev'essere respinto. Si può rinunciare a prelevare spese giudiziarie (art. 66 cpv. 4

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
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1 | En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
2 | Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis. |
3 | Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés. |
4 | En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours. |
5 | Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement. |
L'emanazione del presente giudizio rende priva di oggetto la domanda di concessione dell'effetto sospensivo.
Per questi motivi, il Tribunale federale pronuncia:
1.
Nella misura in cui è ammissibile, il ricorso è respinto.
2.
Non si prelevano spese giudiziarie.
3.
Comunicazione ai patrocinatori delle parti, a B.________, al Municipio del Comune di Gordola, al Gran Consiglio, al Consiglio di Stato e al Tribunale amministrativo del Cantone Ticino.
Losanna, 27 novembre 2018
In nome della I Corte di diritto pubblico
del Tribunale federale svizzero
Il Presidente: Merkli
Il Cancelliere: Crameri