Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
8C 655/2021
Arrêt du 27 juin 2022
Ire Cour de droit social
Composition
MM. et Mme les Juges fédéraux Maillard, Juge présidant,
Heine et Abrecht.
Greffière : Mme Fretz Perrin.
Participants à la procédure
A.________,
représenté par Me Didier Elsig, avocat,
recourant,
contre
Bâloise Assurances SA,
Aeschengraben 25, 4051 Basel,
représentée par Me Michel D'Allessandri, avocat,
intimée.
Objet
Assurance-accidents (traitement médical; rente d'invalidité; salaire social),
recours contre le jugement du Tribunal cantonal du Valais du 25 août 2021 (S2 18 131).
Faits :
A.
A.a. A.________, né en 1967, travaille depuis 1996 en qualité de directeur de B.________ et est, à ce titre, assuré contre les accidents professionnels et non professionnels auprès de la Bâloise Assurance SA (ci-après: la Bâloise). Le 14 mars 2015, il a fait une chute à ski au cours de laquelle il s'est fracturé la jambe (tibia-péroné) droite. Cette fracture a été réduite le même jour à l'hôpital C.________. Le cas a été pris en charge par la Bâloise.
L'assuré a été en incapacité de travail à 100 % depuis son accident puis a repris progressivement son activité professionnelle à partir du 20 juillet 2015, d'abord à un taux de 20 % puis de 50 %. Le 8 mars 2016, il a subi une nouvelle intervention au niveau de sa jambe droite et a été à nouveau en incapacité totale de travailler jusqu'au 9 mai 2016, date à laquelle il a repris le travail à 30 %, puis à 50 % jusqu'à atteindre un taux d'activité de 80 % dès le 1er mars 2017.
A.b. La Bâloise a confié une expertise au docteur D.________, spécialiste FMH en chirurgie orthopédique. Après avoir examiné l'assuré le 7 novembre 2017, ce médecin a rendu son rapport le 12 décembre 2017. Il y a posé les diagnostics de status après fracture complexe ouverte Gustilo 1 du tibia-péroné droit (mars 2015), de status après ostéosynthèse du tibia droit par enclouage verrouillé proximal et distal avec retard de consolidation partiel antérieur du tibia (mars 2015), de status après ablation de la vis cassée encore en place (mai 2015), de status après décortication-greffe et réostéosynthèse par clou et plaque du tibia droit (mars 2016), consolidée avec matériel d'ostéosynthèse gênant, de status après neuropathie modeste distale motrice du nerf péronier droit, d'hypoesthésies/dysesthésies de la sole plantaire interne droite sur probable neuropathie sus-malléolaire interne et de douleurs à prédominance interne et distale de la jambe droite à l'effort. L'expert a confirmé que tous les diagnostics étaient en lien de causalité naturelle certain avec l'accident du 14 mars 2015 et a exclu toute pathologie préexistante. Il a conclu à une capacité de travail de 80 % jusqu'à l'ablation du matériel d'ostéosynthèse prévue le 9 janvier
2018 et a considéré qu'une pleine capacité de travail devrait être recouvrée le 1er avril 2018 au plus tard. Il a arrêté le taux de l'atteinte à l'intégrité à 5 %. Le 9 janvier 2018, il a été procédé à l'ablation du matériel d'ostéosynthèse.
A.c. Par décision du 12 juillet 2018, la Bâloise a informé l'assuré qu'elle mettrait un terme au versement des indemnités journalières le 31 juillet 2018, que la prise en charge du traitement médical prendrait fin au 31 décembre 2018 et que le droit à une indemnité pour atteinte à l'intégrité de 5 % était reconnu.
L'assuré a formé opposition contre cette décision. A l'appui de celle-ci, il a produit des "déclarations sur l'honneur" de plusieurs de ses collaborateurs au sein du comité de direction de B.________, lesquels ont répondu à des questions préétablies sur ses modalités de travail. Il a également produit les "déclarations sur l'honneur" de son médecin traitant, le docteur Barras. Ce dernier a notamment indiqué que l'assuré avait un rendement de 60 % par rapport à ce qu'il était capable de faire avant l'accident, les 40 % d'inactivité étant dévolues à se reposer afin de soulager ses douleurs chroniques.
Par décision sur opposition du 9 novembre 2018, la Bâloise a confirmé sa décision du 12 juillet 2018.
B.
A.________ a recouru contre cette décision devant la Cour des assurances sociales du Tribunal cantonal du Valais, en concluant principalement à l'octroi d'une rente d'invalidité de 40 % au minimum à compter du 1er août 2018 et d'une indemnité pour atteinte à l'intégrité fondée sur un taux de 20 % au minimum. A titre subsidiaire, il a demandé la prise en charge par la Bâloise du traitement médical au-delà du 31 décembre 2018, plus subsidiairement le renvoi de la cause à l'administration pour complément d'instruction. A l'appui de son recours, il a produit un rapport d'expertise privée du docteur E.________, spécialiste en neurologie, du 14 février 2019. Il a également déposé un rapport d'expertise du 17 juillet 2019 établi par le docteur F.________, spécialiste en chirurgie orthopédique, sur requête de l'assurance-invalidité.
Par jugement du 25 août 2021, le tribunal cantonal a rejeté le recours.
C.
A.________ interjette un recours en matière de droit public contre ce jugement, en concluant principalement à sa réforme en ce sens que la prise en charge du traitement médical par la Bâloise se poursuive au-delà du 31 décembre 2018 et qu'il soit mis au bénéfice d'une rente d'invalidité fondée sur un taux de 30 % au minimum à partir du 1er août 2018. A titre subsidiaire, il conclut à l'annulation du jugement et au renvoi de la cause à la juridiction précédente ou à l'autorité intimée pour nouvelle décision dans le sens des considérants.
L'intimée conclut au rejet du recours. La cour cantonale et l'Office fédéral de la santé publique ont renoncé à se déterminer.
Considérant en droit :
1.
Le recours est dirigé contre un arrêt final (art. 90
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 90 Decisioni finali - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni che pongono fine al procedimento. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 82 Principio - Il Tribunale federale giudica i ricorsi: |
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a | contro le decisioni pronunciate in cause di diritto pubblico; |
b | contro gli atti normativi cantonali; |
c | concernenti il diritto di voto dei cittadini nonché le elezioni e votazioni popolari. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 86 Autorità inferiori in generale - 1 Il ricorso è ammissibile contro le decisioni: |
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1 | Il ricorso è ammissibile contro le decisioni: |
a | del Tribunale amministrativo federale; |
b | del Tribunale penale federale; |
c | dell'autorità indipendente di ricorso in materia radiotelevisiva; |
d | delle autorità cantonali di ultima istanza, sempreché non sia ammissibile il ricorso al Tribunale amministrativo federale. |
2 | I Cantoni istituiscono tribunali superiori che giudicano quali autorità di grado immediatamente inferiore al Tribunale federale, in quanto un'altra legge federale non preveda che le decisioni di altre autorità giudiziarie sono impugnabili mediante ricorso al Tribunale federale. |
3 | Per le decisioni di carattere prevalentemente politico i Cantoni possono istituire quale autorità di grado immediatamente inferiore al Tribunale federale un'autorità diversa da un tribunale. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 100 Ricorso contro decisioni - 1 Il ricorso contro una decisione deve essere depositato presso il Tribunale federale entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della decisione. |
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1 | Il ricorso contro una decisione deve essere depositato presso il Tribunale federale entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della decisione. |
2 | Il termine è di dieci giorni per i ricorsi contro le decisioni: |
a | delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento; |
b | nel campo dell'assistenza giudiziaria internazionale in materia penale e dell'assistenza amministrativa internazionale in materia fiscale; |
c | in materia di ritorno di un minore secondo la Convenzione europea del 20 maggio 198090 sul riconoscimento e l'esecuzione delle decisioni in materia di affidamento di minori e sul ristabilimento dell'affidamento oppure secondo la Convenzione del 25 ottobre 198091 sugli aspetti civili del rapimento internazionale di minori; |
d | del Tribunale federale dei brevetti in materia di rilascio di una licenza secondo l'articolo 40d della legge del 25 giugno 195493 sui brevetti. |
3 | Il termine è di cinque giorni per i ricorsi contro le decisioni: |
a | delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento pronunciate nell'ambito dell'esecuzione cambiaria; |
b | dei Governi cantonali su ricorsi concernenti votazioni federali. |
4 | Il termine è di tre giorni per i ricorsi contro le decisioni dei Governi cantonali su ricorsi concernenti le elezioni al Consiglio nazionale. |
5 | Per i ricorsi concernenti conflitti di competenza tra due Cantoni, il termine decorre al più tardi dal giorno in cui in ciascun Cantone sono state pronunciate decisioni impugnabili mediante ricorso al Tribunale federale. |
6 | ...94 |
7 | Il ricorso per denegata o ritardata giustizia può essere interposto in ogni tempo. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
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1 | Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
2 | Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.14 15 |
3 | Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata. |
4 | In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201616 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento: |
a | il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati; |
b | le modalità di trasmissione; |
c | le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.17 |
5 | Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione. |
6 | Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi. |
7 | Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili. |
2.
2.1. Au vu de l'arrêt entrepris et des conclusions du recours, le litige porte sur le point de savoir si la juridiction cantonale a violé le droit fédéral en retenant que le recourant n'avait pas droit à une rente de l'accident-accidents et qu'il n'avait plus droit à la prise en charge du traitement médical au-delà du 31 décembre 2018.
2.2. Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente (art. 105 al. 3
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
|
1 | Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
2 | Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95. |
3 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.96 |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 97 Accertamento inesatto dei fatti - 1 Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
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1 | Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
2 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, può essere censurato qualsiasi accertamento inesatto o incompleto dei fatti giuridicamente rilevanti.87 |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 97 Accertamento inesatto dei fatti - 1 Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
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1 | Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
2 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, può essere censurato qualsiasi accertamento inesatto o incompleto dei fatti giuridicamente rilevanti.87 |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
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1 | Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
2 | Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95. |
3 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.96 |
3.
Le 1 er janvier 2017 est entrée en vigueur la modification du 25 septembre 2015 de la LAA. Dans la mesure où les événements litigieux sont survenus avant cette date, le droit du recourant aux prestations d'assurance est soumis à l'ancien droit (cf. dispositions transitoires relatives à la modification du 25 septembre 2015).
4.
La cour cantonale a tout d'abord considéré, sur la base des expertises au dossier, que la situation s'était stabilisée au plus tard le 1er août 2018, ce que le recourant ne conteste pas. Elle a ensuite constaté que le recourant, qui avait repris son activité professionnelle au sein de B.________ après son accident, avait continué à percevoir le même salaire qu'avant son accident et ne subissait par conséquent aucune perte de gain. Certes, le président du comité de B.________ avait écrit au recourant par pli du 22 février 2019 qu'à l'issue de la procédure devant le tribunal cantonal, il devrait revoir les modalités de son engagement et de son traitement. Pour les premiers juges, cette perte de gain n'était toutefois qu'hypothétique car l'employeur n'avait pris aucune disposition à cet égard; en outre, malgré la baisse de rendement alléguée par le recourant dans son activité principale, ce dernier avait brigué et obtenu en avril 2021 un poste d'administrateur au sein d'un établissement bancaire. Rappelant au recourant son obligation de réduire le dommage, la cour cantonale a conclu que s'il pouvait continuer à exercer pleinement des activités accessoires exigeantes (le recourant avait auparavant été député au G.________ jusqu'en
mars 2021), il était malvenu de se plaindre d'une baisse de rendement dans son activité principale.
5.
5.1. Invoquant une violation de son droit d'être entendu en lien avec une constatation inexacte des faits, le recourant reproche à la juridiction cantonale d'avoir d'emblée écarté, sans les examiner, les témoignages de son employeur et de ses collègues de travail ainsi que les confirmations ou précisions apportées par ceux-ci au cours de la procédure cantonale. Ces offres de preuve permettraient d'établir une baisse de rendement du recourant comprise entre 25 % et 30 % et une composante sociale dans le salaire perçu depuis son accident, éléments niés à tort par la cour cantonale.
5.2. Le droit d'être entendu, tel qu'il est garanti par l'art. 29 al. 2
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 29 Garanzie procedurali generali - 1 In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole. |
|
1 | In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole. |
2 | Le parti hanno diritto d'essere sentite. |
3 | Chi non dispone dei mezzi necessari ha diritto alla gratuità della procedura se la sua causa non sembra priva di probabilità di successo. Ha inoltre diritto al patrocinio gratuito qualora la presenza di un legale sia necessaria per tutelare i suoi diritti. |
5.3. En l'espèce, la juridiction cantonale a, à la lumière des premières déclarations faites par l'employeur à l'Office de l'assurance-invalidité (OAI) en avril 2016, considéré que le salaire versé au recourant correspondait aux prestations fournies par ce dernier et que ce n'est qu'une fois en litige avec l'intimée que le recourant avait invoqué - et tenté de prouver par des déclarations de son employeur et de ses collègues - le fait que son salaire avait une composante sociale. La cour cantonale a cependant accordé la préférence aux premières déclarations de l'employeur, faites alors qu'il en ignorait peut-être les conséquences juridiques. Ainsi, les premiers juges ont procédé à une appréciation anticipée des preuves et jugé superflu de donner suite aux offres de preuve du recourant. Tel qu'invoqué, le grief de violation du droit d'être entendu n'a pas de portée propre par rapport à celui tiré d'une mauvaise appréciation des preuves (cf. arrêt 8C 311/2020 du 11 décembre 2020 consid. 4.2; voir aussi ULRICH MEYER, Tatfrage - Rechtsfrage, in: Grenzfälle in der Sozialversicherung, 2015, p. 102). Il convient dès lors de l'examiner sous cet angle.
6.
Sur le fond, le recourant soutient qu'il aurait droit à une rente d'invalidité fondée sur un taux d'invalidité de 30 %, dès lors que son rendement dans son activité habituelle de directeur de B.________ se trouverait diminué de 30 %.
6.1.
6.1.1. Si l'assuré est invalide (art. 8
SR 830.1 Legge federale del 6 ottobre 2000 sulla parte generale del diritto delle assicurazioni sociali (LPGA) LPGA Art. 8 Invalidità - 1 È considerata invalidità l'incapacità al guadagno totale o parziale presumibilmente permanente o di lunga durata. |
|
1 | È considerata invalidità l'incapacità al guadagno totale o parziale presumibilmente permanente o di lunga durata. |
2 | Gli assicurati minorenni senza attività lucrativa sono ritenuti invalidi se hanno un danno alla salute fisica, mentale o psichica che probabilmente provocherà un'incapacità al guadagno totale o parziale.12 |
3 | Gli assicurati maggiorenni che prima di subire un danno alla salute fisica, mentale o psichica non esercitavano un'attività lucrativa e dai quali non si può ragionevolmente esigere che l'esercitino sono considerati invalidi se tale danno impedisce loro di svolgere le proprie mansioni consuete. L'articolo 7 capoverso 2 si applica per analogia.13 14 |
SR 832.20 Legge federale del 20 marzo 1981 sull'assicurazione contro gli infortuni (LAINF) LAINF Art. 18 Invalidità - 1 L'assicurato invalido (art. 8 LPGA49) almeno al 10 per cento in seguito a infortunio ha diritto a una rendita d'invalidità se l'infortunio si è verificato prima del raggiungimento dell'età di riferimento50.51 |
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1 | L'assicurato invalido (art. 8 LPGA49) almeno al 10 per cento in seguito a infortunio ha diritto a una rendita d'invalidità se l'infortunio si è verificato prima del raggiungimento dell'età di riferimento50.51 |
2 | Il Consiglio federale disciplina la determinazione del grado d'invalidità in casi speciali. Ha la facoltà di derogare dall'articolo 16 LPGA. |
SR 830.1 Legge federale del 6 ottobre 2000 sulla parte generale del diritto delle assicurazioni sociali (LPGA) LPGA Art. 16 Grado d'invalidità - Per valutare il grado d'invalidità, il reddito che l'assicurato invalido potrebbe conseguire esercitando l'attività ragionevolmente esigibile da lui dopo la cura medica e l'eventuale esecuzione di provvedimenti d'integrazione, tenuto conto di una situazione equilibrata del mercato del lavoro, è confrontato con il reddito che egli avrebbe potuto ottenere se non fosse diventato invalido. |
SR 830.1 Legge federale del 6 ottobre 2000 sulla parte generale del diritto delle assicurazioni sociali (LPGA) LPGA Art. 7 Incapacità al guadagno - 1 È considerata incapacità al guadagno la perdita, totale o parziale, della possibilità di guadagno sul mercato del lavoro equilibrato che entra in considerazione, provocata da un danno alla salute fisica, mentale o psichica e che perdura dopo aver sottoposto l'assicurato alle cure e alle misure d'integrazione ragionevolmente esigibili. |
|
1 | È considerata incapacità al guadagno la perdita, totale o parziale, della possibilità di guadagno sul mercato del lavoro equilibrato che entra in considerazione, provocata da un danno alla salute fisica, mentale o psichica e che perdura dopo aver sottoposto l'assicurato alle cure e alle misure d'integrazione ragionevolmente esigibili. |
2 | Per valutare la presenza di un'incapacità al guadagno sono considerate esclusivamente le conseguenze del danno alla salute. Inoltre, sussiste un'incapacità al guadagno soltanto se essa non è obiettivamente superabile.11 |
6.1.2. Le revenu d'invalide doit être évalué avant tout en fonction de la situation professionnelle concrète de la personne assurée. Lorsque l'activité exercée après la survenance de l'atteinte à la santé repose sur des rapports de travail particulièrement stables, qu'elle met pleinement en valeur la capacité de travail résiduelle exigible et que le gain obtenu correspond au travail effectivement fourni et ne contient pas d'éléments de salaire social, c'est le revenu effectivement réalisé qui doit être pris en compte pour fixer le revenu d'invalide (ATF 139 V 592 consid. 2.3; 135 V 297 consid. 5.2).
6.2. Le recourant conteste qu'il ne présentait aucune perte de gain au 1er août 2018. Il affirme qu'avant son accident, il n'effectuait pas un horaire standard de 40 heures ou 42 heures par semaine mais travaillait jusqu'à 60 heures par semaine en raison d'une importante activité politique, médiatique et de lobbying, qu'il ne serait désormais plus en mesure d'assumer en raison de son état de santé. Malgré une diminution de son rendement d'environ 30 %, attestée tant par son médecin traitant que par les experts E.________ et F.________, son employeur aurait continué de le payer comme s'il avait un rendement de 100 % en raison des longs rapports de travail (près de 25 ans) le liant à ce dernier. Il résulterait en outre des déclarations de son employeur et de ses collègues que son rendement ne serait plus le même depuis son accident et que son salaire comporterait indéniablement une composante sociale. En outre, les premiers juges se seraient fondés sur des éléments postérieurs au moment de la naissance du droit à la rente (août 2018) et à la clôture de l'échange d'écritures (juin 2020), à savoir sa nomination au Conseil d'administration d'un établissement bancaire (cf. Le journal H.________ du 21 avril 2021), sans tenir compte du
fait qu'il ne percevrait pas de rémunération pour cette fonction. Selon le recourant, ce nouvel élément, survenu trois ans après la naissance du droit à la rente (2018), ne pourrait être pertinent qu'à l'aune d'une éventuelle procédure de révision de rente, au sens de l'art. 17
SR 830.1 Legge federale del 6 ottobre 2000 sulla parte generale del diritto delle assicurazioni sociali (LPGA) LPGA Art. 17 Revisione della rendita d'invalidità e di altre prestazioni durevoli - 1 Per il futuro la rendita d'invalidità è aumentata, ridotta o soppressa, d'ufficio o su richiesta, se il grado d'invalidità del beneficiario della rendita: |
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1 | Per il futuro la rendita d'invalidità è aumentata, ridotta o soppressa, d'ufficio o su richiesta, se il grado d'invalidità del beneficiario della rendita: |
a | subisce una modificazione di almeno cinque punti percentuali; o |
b | aumenta al 100 per cento.18 |
2 | Ogni altra prestazione durevole accordata in virtù di una disposizione formalmente passata in giudicato è, d'ufficio o su richiesta, aumentata, diminuita o soppressa se le condizioni che l'hanno giustificata hanno subito una notevole modificazione. |
6.3.
6.3.1. Selon une jurisprudence constante, le juge des assurances sociales apprécie la légalité des décisions attaquées d'après l'état de fait existant au moment où la décision litigieuse a été rendue; les faits survenus postérieurement et ayant modifié cette situation doivent en principe faire l'objet d'une nouvelle décision administrative (ATF 144 V 210 consid. 4.3.1; 132 V 215 consid. 3.1.1; 121 V 362 consid. 1b et les arrêts cités). Le juge des assurances sociales doit cependant prendre en compte les faits survenus postérieurement (à la décision attaquée) dans la mesure où ils sont étroitement liés à l'objet du litige et de nature à influencer l'appréciation au moment où la décision attaquée a été rendue (ATF 118 V 200 consid. 3a in fine et les arrêts cités).
6.3.2. Les faits invoqués en l'espèce, à savoir la candidature et la nomination du recourant comme administrateur de la Banque I.________ le 21 avril 2021, ne sont pertinents que pour la situation postérieure à cette date et ne sont pas de nature à influencer l'appréciation au moment où la décision litigieuse a été rendue (cf. arrêt 8C 678/2019 du 14 septembre 2020 consid. 1.2, non publié in ATF 147 V 35). Partant, les premiers juges ne pouvaient pas tenir compte du mandat d'administrateur du recourant dans leur argumentation. Ce mandat au sein du Conseil d'administration d'un établissement bancaire fait cependant suite au mandat de député au G.________ du recourant, lequel a pris fin en mars 2021. Or l'activité politique du recourant est déterminante dans l'appréciation de sa situation dès lors que le recourant a été réélu pour la législature qui a commencé en mars 2017 (pour se terminer en mars 2021), soit postérieurement à l'accident mais avant la décision sur opposition litigieuse du 9 novembre 2018. Par conséquent, tant l'intimée que les premiers juges pouvaient tenir compte de cet élément de fait - au demeurant notoire - pour rendre leur décision, ce qu'ils ont du reste fait.
6.4. S'agissant de la diminution de rendement de 30 % invoqué par le recourant, elle doit être examinée en lien avec son allégation d'une composante de salaire social.
6.4.1. Dans son rapport d'expertise privée du 14 février 2019, le docteur E.________ a indiqué que le recourant n'était pas en mesure de travailler au-delà de ce qu'il faisait actuellement, à savoir 40 heures par semaine, cela en raison de douleurs neuropathiques d'origine traumatique et d'effets secondaires médicamenteux. A l'heure actuelle, il n'existait manifestement pas de préjudice financier selon l'expert privé, mais les craintes de l'assuré lui paraissaient justifiées. Par rapport à une activité standard, estimée à 42,5 heures par semaine, l'assuré travaillait donc pratiquement à 100 %. Selon l'expert privé, il n'existait pas de justification médicale pour estimer que le recourant n'était pas en mesure d'assumer les 40 heures qu'il travaillait par semaine. En effet, ce dernier disposait de ressources suffisantes pour, en plus de son activité professionnelle, poursuivre son activité sportive et politique. Ce médecin a encore ajouté que si dans les faits, l'assuré travaillait 60 heures par semaine avant son accident comme il l'avait affirmé et que depuis lors, il ne travaillait plus que 40 heures par semaine, cela correspondait à une perte de rendement de 30 % (cf. rapport d'expertise privée du 14 février 2019, p. 19 et 20).
Quant au docteur F.________, il a indiqué que le recourant possédait des ressources suffisantes pour assurer son activité habituelle 40 heures par semaine; il poursuivait en outre son activité politique de député au G.________ et avait réduit ses activités sportives; sa capacité d'autonomie dans les activités quotidiennes était complète.
Il résulte de ce qui précède que sur le plan (strictement) médical, le recourant dispose d'une capacité de travail dans son activité habituelle de 100 % par rapport à un horaire de travail ordinaire. La diminution de rendement de 30 % évoquée par le docteur E.________ doit être rattachée aux allégations du recourant selon lesquelles il travaillait en réalité auparavant entre 55 heures et 60 heures par semaine, ce qu'il convient d'examiner à présent.
6.4.2. Le recourant prétend qu'il ne pourrait plus travailler plus de 40 heures par semaine alors qu'avant son accident, il travaillait jusqu'à 60 heures par semaine, les vingt heures supplémentaires ayant été consacrées à son importante activité politique, médiatique et de lobbying. Dès lors qu'il perçoit le même salaire qu'auparavant, sa rémunération contiendrait une part de salaire social. Il en veut pour preuve divers témoignages de collègues de travail alléguant une diminution de rendement, une lettre du président de B.________ du 22 février 2019 mentionnant une composante sociale dans son salaire ainsi qu'un questionnaire pour l'employeur de l'AI rempli le 22 novembre 2019 par le président de B.________.
6.4.3. Selon la jurisprudence, la preuve de l'existence d'un salaire dit "social" est soumise à des exigences sévères, car on doit partir du principe que les salaires payés équivalent normalement à une prestation de travail correspondante (ATF 141 V 351 consid. 4.2; 117 V 8 consid. 2c/aa; voir aussi HANS-JAKOB MOSIMANN, Tatsächlich erzieltes Resterwerbseinkommen - Grundsätze, Bedeutung und Grenzen, in Ueli Kieser (éd.), Validen- und Invalideneinkommen, St. Gallen 2013, p. 116). Les informations fournies par l'employeur doivent être évaluées de manière critique, car il se peut qu'il ait un intérêt propre à faire valoir un salaire social. La jurisprudence reconnaît notamment comme indices du versement d'un salaire social une longue durée des rapports de travail ou des liens de parenté avec la personne assurée (arrêt 8C 342/2018 du 30 juillet 2019 consid. 3).
6.4.4. En l'espèce, le recourant se trouvait certes dans des rapports de travail de longue durée avec son employeur, soit depuis le 1er septembre 1996. Son activité habituelle de directeur permet en outre la pleine mise en valeur de la capacité de travail médicalement exigible. A teneur de la déclaration d'accident du 16 mars 2015 remplie par le sous-directeur de B.________ responsable des finances et de la comptabilité, l'horaire de travail du recourant était de 40,5 heures par semaine, 5 jours par semaine, pour un salaire mensuel brut de 16'415 fr. Le 11 avril 2016, B.________ a complété un questionnaire pour l'employeur de l'AI, lequel fait état d'un horaire de travail de 8 h 06 par jour et de 40,5 heures par semaine, et ce depuis le 1er septembre 1996. A la question de savoir si le salaire versé correspondait au rendement, il a été répondu par l'affirmative et aucun salaire social n'était versé. Il résulte de ce qui précède que le recourant était assuré en assurance-accidents pour une activité de 40,5 heures par semaine et pour un revenu mensuel brut de 16'415 fr., salaire correspondant au rendement sans versement de salaire social, selon les propres déclarations de l'employeur. Ce n'est que le 22 novembre 2019, dans le cadre
de la nouvelle demande de prestations AI présentée par le recourant, que l'employeur (par la voix de son président) a indiqué pour la première fois qu'avant son accident, le recourant effectuait entre 55 heures et 60 heures par semaine, que son rendement était diminué depuis 2017 et que l'employeur versait un salaire social équivalant à 5'182 fr. par mois.
6.4.5. Comme l'a déjà retenu la cour cantonale, il y a lieu d'accorder la préférence aux premières déclarations de l'employeur - selon lesquelles le salaire versé au recourant après son accident correspondait aux prestations fournies -, données alors qu'il en ignorait peut-être les conséquences juridiques. Ce n'est en effet qu'après s'être trouvé en litige avec l'intimée que le recourant, par l'intermédiaire de son avocat, a affirmé que son salaire avait une composante sociale. Or en sa qualité de directeur ayant notamment la responsabilité de l'administration générale et des ressources humaines (cf. site internet de B.________, consulté le 7 juin 2022), le recourant avait une influence décisive sur la marche de l'association et jouissait d'une situation professionnelle comparable à celle d'un employeur. De par sa position au sein de B.________, le recourant pouvait donc décider seul ou en commun accord avec le président de l'association de ses modalités de travail, voire de la fixation de son salaire. La part de salaire social est dès lors incontrôlable. Quant aux déclarations de ses collègues faites après qu'une rente de l'assurance-accidents lui eut été niée, elles peuvent apparaître comme des attestations de complaisance,
d'autant plus qu'il s'agit des subordonnés directs du recourant. Même s'il n'y a certes pas d'abus avéré, il existe un trop grand risque d'abus par rapport à l'existence d'une composante de salaire social. On relèvera encore que le contrat de travail mentionné par le recourant dans son mémoire de recours et produit en cause est un contrat de durée déterminée ayant trait à son activité précédente de secrétaire général de B.________, exercée jusqu'en 2002. Aucun contrat de travail n'a en revanche été produit en ce qui concerne son activité de directeur, ce qui constitue un indice supplémentaire conduisant à considérer que le recourant n'était pas un simple employé mais qu'il avait une position assimilable à celle d'un employeur au sein de B.________.
Par ailleurs, il est pour le moins contradictoire d'affirmer que le rendement du recourant serait diminué, et en particulier qu'il ne serait plus en mesure d'effectuer les activités politiques et de lobbying inhérentes à sa fonction, alors qu'en sus de son activité de directeur de B.________, le recourant s'est fait réélire en qualité de député au G.________ pour la législature 2017-2021, soit postérieurement à son accident.
6.4.6. On relèvera au surplus que le salaire du recourant de 16'415 fr. par mois pour un rendement de 40 heures par semaine, comme cela est médicalement exigible (cf. consid. 6.4.1 supra), n'apparaît pas excessivement élevé si on le compare au salaire mensuel brut de 16'352 fr. que peuvent réaliser les hommes au niveau de compétence 1+2 (cadres supérieurs et moyens) dans la branche d'activités spécialisées, scientifiques et techniques, plus particulièrement les activités des sièges sociaux et conseil de gestion (ligne 70), d'après le tableau TA1 b de l'enquête suisse sur la structure des salaires en Suisse (ESS) 2020 publiée par l'Office fédéral de la statistique (OFS). La ligne 70 du tableau TA1 b comprend le conseil et l'assistance à des entreprises et autres organisations sur des questions de gestion telles que la planification stratégique et organisationnelle, la planification et la budgétisation financières, les objectifs et les politiques de marketing, les politiques, les pratiques et la planification en matière de ressources humaines, l'ordonnancement de la production et la planification du contrôle; elle comprend également la supervision et la gestion d'autres unités de la même société ou entreprise, c'est-à-dire les
activités des sièges sociaux (cf. Nomenclature générale des activités économiques [NOGA], site internet www.kubb-tool.bfs.admin.ch/fr/code/70, consulté le 7 juin 2022). Le salaire perçu par le recourant se trouve ainsi dans la moyenne statistique des salaires en Suisse pour une activité équivalente du point de vue du niveau de formation exigé et des tâches assumées, compte tenu d'un horaire de travail de 40 heures par semaine. Même s'il n'est plus en mesure d'effectuer des heures supplémentaires comme il le faisait avant son accident, le recourant peut continuer de travailler à plein temps selon un horaire de travail normal dans son activité habituelle, sans que le salaire qui lui est versé apparaisse disproportionné par rapport à la prestation de travail correspondante. Une composante de salaire social apparaît d'autant moins vraisemblable que depuis son accident, sept ans se sont déjà écoulés, au cours desquels son salaire n'a jamais été réduit. Or l'expérience montre qu'il est hautement improbable qu'un employeur verse un salaire à un employé invalide pendant plusieurs années sans que ce dernier fournisse une prestation équivalente ou adéquate (cf. Circulaire de l'OFAS sur l'invalidité et l'impotence dans l'assurance-invalidité
[CIIAI], n° 3059, p. 68).
6.4.7. Il résulte ainsi que ce qui précède qu'une composante de salaire social dans le salaire perçu par le recourant postérieurement à son accident n'est pas établie au degré de la vraisemblance prépondérante et que par conséquent, aucune perte de gain n'est à déplorer chez le recourant.
7.
Dans un second grief, le recourant soutient avoir droit à la prise en charge, par l'intimée, du traitement médical selon l'art. 21 al. 1 let. c
SR 832.20 Legge federale del 20 marzo 1981 sull'assicurazione contro gli infortuni (LAINF) LAINF Art. 21 Cura medica dopo la determinazione della rendita - 1 Determinata la rendita, le prestazioni sanitarie e il rimborso delle spese (art. 10 a 13) sono accordati se il beneficiario: |
|
1 | Determinata la rendita, le prestazioni sanitarie e il rimborso delle spese (art. 10 a 13) sono accordati se il beneficiario: |
a | è affetto da malattia professionale; |
b | soffre di ricaduta o di postumi tardivi e la capacità di guadagno può essere migliorata sensibilmente con cure mediche o queste ne possono impedire una notevole diminuzione; |
c | abbisogna durevolmente di trattamento e cure per mantenere la capacità residua di guadagno; |
d | è incapace di guadagno e il suo stato di salute può essere migliorato sensibilmente con cure mediche o queste ne possono impedire un notevole peggioramento. |
2 | L'assicuratore può ordinare il ripristino della cura medica. ...61 |
3 | In caso di ricadute e di postumi tardivi o se l'assicuratore ordina il ripristino della cura medica, il beneficiario della rendita ha diritto anche alle prestazioni sanitarie e al rimborso delle spese (art. 10 a 13). Il beneficiario della rendita, se subisce durante questo periodo una perdita di guadagno, ha diritto all'indennità giornaliera calcolata in base all'ultimo guadagno realizzato prima della nuova cura medica. |
7.1. Aux termes de l'art. 21 al. 1 let. c
SR 832.20 Legge federale del 20 marzo 1981 sull'assicurazione contro gli infortuni (LAINF) LAINF Art. 21 Cura medica dopo la determinazione della rendita - 1 Determinata la rendita, le prestazioni sanitarie e il rimborso delle spese (art. 10 a 13) sono accordati se il beneficiario: |
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1 | Determinata la rendita, le prestazioni sanitarie e il rimborso delle spese (art. 10 a 13) sono accordati se il beneficiario: |
a | è affetto da malattia professionale; |
b | soffre di ricaduta o di postumi tardivi e la capacità di guadagno può essere migliorata sensibilmente con cure mediche o queste ne possono impedire una notevole diminuzione; |
c | abbisogna durevolmente di trattamento e cure per mantenere la capacità residua di guadagno; |
d | è incapace di guadagno e il suo stato di salute può essere migliorato sensibilmente con cure mediche o queste ne possono impedire un notevole peggioramento. |
2 | L'assicuratore può ordinare il ripristino della cura medica. ...61 |
3 | In caso di ricadute e di postumi tardivi o se l'assicuratore ordina il ripristino della cura medica, il beneficiario della rendita ha diritto anche alle prestazioni sanitarie e al rimborso delle spese (art. 10 a 13). Il beneficiario della rendita, se subisce durante questo periodo una perdita di guadagno, ha diritto all'indennità giornaliera calcolata in base all'ultimo guadagno realizzato prima della nuova cura medica. |
Selon la doctrine et la jurisprudence, cette disposition se réfère aux personnes assurées qui bénéficient déjà d'une rente, mais disposent encore d'une capacité résiduelle de gain, leur perte de gain se situant entre 10 % et moins de 100% (pour les personnes qui présentent une incapacité de gain totale ou de 100 %, c'est la lettre d de l'art. 21 al. 1
SR 832.20 Legge federale del 20 marzo 1981 sull'assicurazione contro gli infortuni (LAINF) LAINF Art. 21 Cura medica dopo la determinazione della rendita - 1 Determinata la rendita, le prestazioni sanitarie e il rimborso delle spese (art. 10 a 13) sono accordati se il beneficiario: |
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1 | Determinata la rendita, le prestazioni sanitarie e il rimborso delle spese (art. 10 a 13) sono accordati se il beneficiario: |
a | è affetto da malattia professionale; |
b | soffre di ricaduta o di postumi tardivi e la capacità di guadagno può essere migliorata sensibilmente con cure mediche o queste ne possono impedire una notevole diminuzione; |
c | abbisogna durevolmente di trattamento e cure per mantenere la capacità residua di guadagno; |
d | è incapace di guadagno e il suo stato di salute può essere migliorato sensibilmente con cure mediche o queste ne possono impedire un notevole peggioramento. |
2 | L'assicuratore può ordinare il ripristino della cura medica. ...61 |
3 | In caso di ricadute e di postumi tardivi o se l'assicuratore ordina il ripristino della cura medica, il beneficiario della rendita ha diritto anche alle prestazioni sanitarie e al rimborso delle spese (art. 10 a 13). Il beneficiario della rendita, se subisce durante questo periodo una perdita di guadagno, ha diritto all'indennità giornaliera calcolata in base all'ultimo guadagno realizzato prima della nuova cura medica. |
SR 832.20 Legge federale del 20 marzo 1981 sull'assicurazione contro gli infortuni (LAINF) LAINF Art. 21 Cura medica dopo la determinazione della rendita - 1 Determinata la rendita, le prestazioni sanitarie e il rimborso delle spese (art. 10 a 13) sono accordati se il beneficiario: |
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1 | Determinata la rendita, le prestazioni sanitarie e il rimborso delle spese (art. 10 a 13) sono accordati se il beneficiario: |
a | è affetto da malattia professionale; |
b | soffre di ricaduta o di postumi tardivi e la capacità di guadagno può essere migliorata sensibilmente con cure mediche o queste ne possono impedire una notevole diminuzione; |
c | abbisogna durevolmente di trattamento e cure per mantenere la capacità residua di guadagno; |
d | è incapace di guadagno e il suo stato di salute può essere migliorato sensibilmente con cure mediche o queste ne possono impedire un notevole peggioramento. |
2 | L'assicuratore può ordinare il ripristino della cura medica. ...61 |
3 | In caso di ricadute e di postumi tardivi o se l'assicuratore ordina il ripristino della cura medica, il beneficiario della rendita ha diritto anche alle prestazioni sanitarie e al rimborso delle spese (art. 10 a 13). Il beneficiario della rendita, se subisce durante questo periodo una perdita di guadagno, ha diritto all'indennità giornaliera calcolata in base all'ultimo guadagno realizzato prima della nuova cura medica. |
7.2. En l'espèce, il n'est pas contesté que la stabilisation de l'état de santé du recourant remonte au 1er août 2018 et qu'il était dès lors justifié de mettre un terme aux indemnités journalières et au traitement médical dès cette date (cf. art. 19
SR 832.20 Legge federale del 20 marzo 1981 sull'assicurazione contro gli infortuni (LAINF) LAINF Art. 19 Inizio e fine del diritto - 1 Il diritto alla rendita nasce qualora dalla continuazione della cura medica non sia da attendersi un sensibile miglioramento della salute dell'assicurato e siano conclusi eventuali provvedimenti d'integrazione dell'AI. Il diritto alla cura medica ed alle indennità giornaliere cessa con la nascita del diritto alla rendita. ... .52 |
|
1 | Il diritto alla rendita nasce qualora dalla continuazione della cura medica non sia da attendersi un sensibile miglioramento della salute dell'assicurato e siano conclusi eventuali provvedimenti d'integrazione dell'AI. Il diritto alla cura medica ed alle indennità giornaliere cessa con la nascita del diritto alla rendita. ... .52 |
2 | Il diritto si estingue con l'assegnazione di un'indennità unica complessiva, con il riscatto della rendita o con la morte dell'assicurato. ... .53 |
3 | Il Consiglio federale emana disposizioni particolareggiate sulla nascita del diritto alla rendita qualora dalla continuazione della cura medica non sia da attendersi un sensibile miglioramento della salute dell'assicurato, ma la decisione dell'AI circa la reintegrazione professionale sia presa solo più tardi. |
8.
Il suit de là que le recours est mal fondé et doit être rejeté. Le recourant, qui succombe, supportera les frais judiciaires (art. 66 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 66 Onere e ripartizione delle spese giudiziarie - 1 Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
|
1 | Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
2 | In caso di desistenza o di transazione, il Tribunale federale può rinunciare in tutto o in parte a riscuotere le spese giudiziarie. |
3 | Le spese inutili sono pagate da chi le causa. |
4 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non possono di regola essere addossate spese giudiziarie se, senza avere alcun interesse pecuniario, si rivolgono al Tribunale federale nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali o se le loro decisioni in siffatte controversie sono impugnate mediante ricorso. |
5 | Salvo diversa disposizione, le spese giudiziarie addossate congiuntamente a più persone sono da queste sostenute in parti eguali e con responsabilità solidale. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 68 Spese ripetibili - 1 Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente. |
|
1 | Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente. |
2 | La parte soccombente è di regola tenuta a risarcire alla parte vincente, secondo la tariffa del Tribunale federale, tutte le spese necessarie causate dalla controversia. |
3 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non sono di regola accordate spese ripetibili se vincono una causa nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali. |
4 | Si applica per analogia l'articolo 66 capoversi 3 e 5. |
5 | Il Tribunale federale conferma, annulla o modifica, a seconda dell'esito del procedimento, la decisione sulle spese ripetibili pronunciata dall'autorità inferiore. Può stabilire esso stesso l'importo di tali spese secondo la tariffa federale o cantonale applicabile o incaricarne l'autorità inferiore. |
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce :
1.
Le recours est rejeté.
2.
Les frais judiciaires, arrêtés à 800 fr., sont mis à la charge du recourant.
3.
Le présent arrêt est communiqué aux parties, au Tribunal cantonal du Valais, Cour des assurances sociales, et à l'Office fédéral de la santé publique.
Lucerne, le 27 juin 2022
Au nom de la Ire Cour de droit social
du Tribunal fédéral suisse
Le Juge présidant : Maillard
La Greffière : Fretz Perrin