Bundesverwaltungsgericht
Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal


Cour I

A-4851/2012

Arrêt du 27 novembre 2013

Jérôme Candrian (président du collège),

Composition André Moser, Markus Metz, juges,

Olivier Bleicker, greffier.

B._______,

Parties représenté par Me Yves Cottagnoud, avocat,

recourant,

contre

Office fédéral de l'aviation civile OFAC,

Sécurité des opérations aériennes, 3003 Berne,

autorité inférieure.

Objet Retrait de licence ; récusation.

Faits :

A.

A.a B._______, né en (...), est titulaire d'une licence de pilote privé (A) CH-[...], selon les règles des autorités conjointes de l'aviation (joint aviation requirement [JAR]) et nationales (NAT), établie la première fois par l'Office fédéral de l'aviation civile (ci-après: l'OFAC ou l'Office) le (date).

A.b Le 15 juillet 2012, un peu après 18.50 heures, B._______ a volé avec un aéronef conçu pour manoeuvrer sur l'eau (hydravion), immatriculé en Suisse (...), sous un pont enjambant le canal de Saimaa (« The Puumalansalmi Bridge »), à Puumala (Finlande). A la suite de la parution d'un article dans un journal de la région, l'autorité de l'aviation civile finlandaise a informé l'OFAC de cet incident, qualifié d'inhabituel (« extraordinary »), par courrier électronique du 18 juillet 2012. Elle a précisé, le 26 juillet suivant, que, lors de cet incident, le pilote avait, en violation des prescriptions, conduit son aéronef d'une façon négligente ou imprudente susceptible d'entraîner un risque pour la vie ou les biens de tiers, volé au-dessous du niveau minimal des vols VFR et qu'il est interdit en Finlande de procéder à une manoeuvre de décollage sous un pont.

A.c Les 27 et 30 (ou 31) juillet 2012, à la demande de l'OFAC, B._______ a pris position par écrit sur les circonstances et le déroulement de ce vol et a produit à cette occasion une copie du carnet de bord de l'appareil ainsi que du rapport d'incident de vol remis dans l'intervalle à l'autorité finlandaise. Il a expliqué s'être aligné directement en sortant du ponton dans le sens du vent sud-est (12 à 15 noeuds) qui venait du pont, et avoir ensuite préféré, dans le cadre de la montée initiale, pousser sur le manche pour passer sous le pont afin de garder une bonne vitesse, sachant qu'aucun bateau ou obstacles n'étaient situés dans l'axe. Dans le rapport d'incident remis à l'autorité finlandaise, il a précisé que la cause probable de cet incident était le choix de sa tactique de décollage. Il l'aurait d'ailleurs changée, quelques minutes plus tard, et aurait décollé avec plus de recul.

B.

B.a Par décision du 14 août 2012, l'OFAC a prononcé le retrait de la licence de pilote privé de B._______, avec effet immédiat, pour une durée indéterminée, a retiré l'effet suspensif à un éventuel recours et a perçu 840 francs de frais de procédure.

L'OFAC précise en outre que cette licence doit être retournée au bureau des licences dans les 5 jours à compter de la date de réception de la décision et qu'elle peut être restituée, sur demande, aux conditions suivantes (c'est l'Office qui souligne) :

a. attestation écritedémontrant que le destinataire de la décision a suivi les formations complémentaires suivantes avec succès auprès d'une école suisse d'aviation ou d'un instructeur de vol (FI) :

o cours sur les branches théoriques « Performances et planification de vol »

o au moins cinq blocs d'instruction d'une heure de vol chacun, dont deux blocs sur hydravion, les blocs devant porter sur la branche « Performances et planification de vol » ;

b. attestation selon laquelle le destinataire de la décision a réussi l'examen théoriquepour pilotes privés sur la branche « Performances et planification de vol » ;

c. attestation selon laquelle le destinataire de la décision a accompli avec succès un vol d'examenen compagnie d'un examinateur de vol désigné par l'OFAC ;

d. attestation selon laquelle une expertiseréalisée par un psychologue désigné par l'OFAC confirme qu'il possède une aptitude morale suffisante.

B.b Le 14 septembre 2012, B._______ (le recourant) a formé recours contre cette décision devant le Tribunal administratif fédéral et a requis la restitution de l'effet suspensif (cause A-4851/2012).

Le recourant conclut à l'annulation de la décision entreprise et au renvoi de la cause à l'OFAC (l'autorité inférieure) pour prise d'une nouvelle décision ne prévoyant que l'obligation de suivre le cours théorique « Performances de vol », sous suite de frais et d'une équitable indemnité pour ses dépens.

B.c Invitée à répondre à la requête de restitution de l'effet suspensif, l'autorité inférieure a conclu à son rejet le 9 octobre 2012. Le recourant a précisé, puis développé sa requête incidente les 2 et 19 octobre 2012.

Le 21 novembre 2012, le Tribunal administratif fédéral a rejeté la requête en restitution de l'effet suspensif.

B.d Par mémoire en réponse au fond du 12 novembre 2012, l'autorité inférieure conclut au rejet du recours. Elle a en outre saisi cette occasion pour présenter, en détail, les antécédents du recourant (accident à l'atterrissage sur l'aérodrome de (...) le 23 juillet 1986; incident de H._______ le 21 février 2009; incident lors du meeting au lac de I._______ (France), du 24 au 27 juillet 2010; en novembre 2011, un instructeur de vol a mis fin au stage de B._______ plus rapidement que prévu et a refusé de continuer à le superviser, et, le mois suivant, l'école d'aviation du groupe de vol à moteur de A._______, à C._______, a décidé de retirer la formation MOU(A) de son offre en raison du risque généré par cette activité et du côté « fougueux » de B._______).

B.e Le 14 décembre 2012, le recourant a déposé une détermination complémentaire, soulignant à cette occasion que son seul réel incident remonte à plus de vingt ans. Pour le reste, il met en avant les nombreux témoignages de pilotes et d'instructeurs remis en annexes à ses écritures des 4, 10, 19 octobre et 13 novembre 2012, qui le qualifient de "consciencieux, prudent et, comme tout un chacun, pas à l'abri d'une erreur d'appréciation".

B.f Le 17 janvier 2013, l'autorité inférieure a précisé que le retrait porte sur la licence PPL(A), avec toutes ses extensions suisses, y compris les qualifications de type et de classe associées. Le retrait ne concerne dès lors pas la licence de pilote de planeur.

B.g Le 30 janvier 2013, le recourant a déposé ses observations finales en la cause A-4851/2012.

C.

C.a Le 14 septembre 2012, date de son recours devant le Tribunal administratif fédéral en la cause susvisée, B._______ a également requis devant l'OFAC la récusation de l'ensemble des membres oeuvrant au sein de la section "Normalisation et sanctions", en invoquant leur partialité dans le traitement de son dossier.

C.b Par décision du 4 octobre 2012, le Directeur de l'OFAC a rejeté cette requête en récusation.

C.c Le 25 octobre 2012, B._______ a déposé un recours devant le Tribunal administratif fédéral contre le rejet de sa demande en récusation (cause A-5585/2012). Il conclut, sous suite de frais et dépens, principalement, à ce que toutes les personnes oeuvrant au sein de la section Normalisation et sanctions de l'OFAC et ayant eu à traiter, directement ou indirectement, d'affaires en relation avec lui jusqu'à ce jour, soient déclarées inhabiles à traiter toute procédure à son endroit, à ce que la décision du 14 août 2012 soit annulée pour vice de nullité ab initio, à ce que la procédure soit confiée à une personne extérieure de l'OFAC ; et, subsidiairement, à ce que la procédure soit confiée à une personne faisant partie de l'OFAC, mais n'ayant jamais fait partie de la section Normalisation et sanctions, n'ayant jamais travaillé sous les ordres de, respectivement, Messieurs D._______, E._______, F._______ et G._______, et/ou collaboré de toute autre manière avec toute autre personne appartenant à cette section, et qu'elle soit interdite, durant tout le temps de la procédure, de s'entretenir avec toute personne de cette section par quelque moyen que ce soit (contact oral, e-mail, SMS ou autre).

C.d Le 20 novembre 2012, l'OFAC a déposé sa réponse au recours et précisé les interventions des différents membres de la section Normalisation et sanctions.

C.e Le 14 décembre 2012, B._______ a déposé ses observations finales en la cause A-5585/2012. Il soutient qu'il s'agit d'un cas d'école en matière de récusation et que l'unique moyen de garantir une saine approche de son dossier consiste à le confier à une personne extérieure à la section concernée.

D.
Les 30 mai et 17 septembre 2013, le Tribunal a ordonné la jonction des causes A 4851/2012 et A-5585/2012, sous le seul numéro A-4851/2012, et a gardé la cause à juger.

E.
Les autres faits et arguments des parties seront repris, si besoin, dans les considérants qui suivent.

Droit :

1.

1.1 Conformément à l'art. 31
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 31 Grundsatz - Das Bundesverwaltungsgericht beurteilt Beschwerden gegen Verfügungen nach Artikel 5 des Bundesgesetzes vom 20. Dezember 196819 über das Verwaltungsverfahren (VwVG).
de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF, RS 173.32), le Tribunal connaît, sous réserve des motifs d'exclusion énoncés à l'art. 32
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 32 Ausnahmen
1    Die Beschwerde ist unzulässig gegen:
a  Verfügungen auf dem Gebiet der inneren und äusseren Sicherheit des Landes, der Neutralität, des diplomatischen Schutzes und der übrigen auswärtigen Angelegenheiten, soweit das Völkerrecht nicht einen Anspruch auf gerichtliche Beurteilung einräumt;
b  Verfügungen betreffend die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen sowie Volkswahlen und -abstimmungen;
c  Verfügungen über leistungsabhängige Lohnanteile des Bundespersonals, soweit sie nicht die Gleichstellung der Geschlechter betreffen;
d  ...
e  Verfügungen auf dem Gebiet der Kernenergie betreffend:
e1  Rahmenbewilligungen von Kernanlagen,
e2  die Genehmigung des Entsorgungsprogramms,
e3  den Verschluss von geologischen Tiefenlagern,
e4  den Entsorgungsnachweis;
f  Verfügungen über die Erteilung oder Ausdehnung von Infrastrukturkonzessionen für Eisenbahnen;
g  Verfügungen der unabhängigen Beschwerdeinstanz für Radio und Fernsehen;
h  Verfügungen über die Erteilung von Konzessionen für Spielbanken;
i  Verfügungen über die Erteilung, Änderung oder Erneuerung der Konzession für die Schweizerische Radio- und Fernsehgesellschaft (SRG);
j  Verfügungen über die Beitragsberechtigung einer Hochschule oder einer anderen Institution des Hochschulbereichs.
2    Die Beschwerde ist auch unzulässig gegen:
a  Verfügungen, die nach einem anderen Bundesgesetz durch Einsprache oder durch Beschwerde an eine Behörde im Sinne von Artikel 33 Buchstaben c-f anfechtbar sind;
b  Verfügungen, die nach einem anderen Bundesgesetz durch Beschwerde an eine kantonale Behörde anfechtbar sind.
LTAF, des recours contre les décisions au sens de l'art. 5
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 5
1    Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben:
a  Begründung, Änderung oder Aufhebung von Rechten oder Pflichten;
b  Feststellung des Bestehens, Nichtbestehens oder Umfanges von Rechten oder Pflichten;
c  Abweisung von Begehren auf Begründung, Änderung, Aufhebung oder Feststellung von Rechten oder Pflichten oder Nichteintreten auf solche Begehren.
2    Als Verfügungen gelten auch Vollstreckungsverfügungen (Art. 41 Abs. 1 Bst. a und b), Zwischenverfügungen (Art. 45 und 46), Einspracheentscheide (Art. 30 Abs. 2 Bst. b und 74), Beschwerdeentscheide (Art. 61), Entscheide im Rahmen einer Revision (Art. 68) und die Erläuterung (Art. 69).25
3    Erklärungen von Behörden über Ablehnung oder Erhebung von Ansprüchen, die auf dem Klageweg zu verfolgen sind, gelten nicht als Verfügungen.
de la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA, RS 172.021), prises par les autorités mentionnées à l'art. 33
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 33 Vorinstanzen - Die Beschwerde ist zulässig gegen Verfügungen:
a  des Bundesrates und der Organe der Bundesversammlung auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses des Bundespersonals einschliesslich der Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung;
b  des Bundesrates betreffend:
b1  die Amtsenthebung eines Mitgliedes des Bankrats, des Direktoriums oder eines Stellvertreters oder einer Stellvertreterin nach dem Nationalbankgesetz vom 3. Oktober 200325,
b10  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Schweizerischen Trassenvergabestelle oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Geschäftsführerin oder des Geschäftsführers durch den Verwaltungsrat nach dem Eisenbahngesetz vom 20. Dezember 195743;
b2  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitgliedes der Eidgenössischen Finanzmarktaufsicht oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Finanzmarktaufsichtsgesetz vom 22. Juni 200726,
b3  die Sperrung von Vermögenswerten gestützt auf das Bundesgesetz vom 18. Dezember 201528 über die Sperrung und die Rückerstattung unrechtmässig erworbener Vermögenswerte ausländischer politisch exponierter Personen,
b4  das Verbot von Tätigkeiten nach dem NDG30,
b5bis  die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Eidgenössischen Instituts für Metrologie nach dem Bundesgesetz vom 17. Juni 201133 über das Eidgenössische Institut für Metrologie,
b6  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Eidgenössischen Revisionsaufsichtsbehörde oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Revisionsaufsichtsgesetz vom 16. Dezember 200535,
b7  die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Heilmittelinstituts nach dem Heilmittelgesetz vom 15. Dezember 200037,
b8  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Anstalt nach dem Ausgleichsfondsgesetz vom 16. Juni 201739,
b9  die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Instituts für Rechtsvergleichung nach dem Bundesgesetz vom 28. September 201841 über das Schweizerische Institut für Rechtsvergleichung,
c  des Bundesstrafgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals;
cbis  des Bundespatentgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals;
cter  der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von der Vereinigten Bundesversammlung gewählten Mitglieder der Bundesanwaltschaft;
dquinquies  der Bundeskanzlei, der Departemente und der ihnen unterstellten oder administrativ zugeordneten Dienststellen der Bundesverwaltung;
e  der Anstalten und Betriebe des Bundes;
f  der eidgenössischen Kommissionen;
g  der Schiedsgerichte auf Grund öffentlich-rechtlicher Verträge des Bundes, seiner Anstalten und Betriebe;
h  der Instanzen oder Organisationen ausserhalb der Bundesverwaltung, die in Erfüllung ihnen übertragener öffentlich-rechtlicher Aufgaben des Bundes verfügen;
i  kantonaler Instanzen, soweit ein Bundesgesetz gegen ihre Verfügungen die Beschwerde an das Bundesverwaltungsgericht vorsieht.
LTAF. Il examine d'office et librement sa compétence (art. 7
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 7
1    Die Behörde prüft ihre Zuständigkeit von Amtes wegen.
2    Die Begründung einer Zuständigkeit durch Einverständnis zwischen Behörde und Partei ist ausgeschlossen.
PA) et la recevabilité des recours qui lui sont soumis. La procédure devant le Tribunal est régie par la PA, pour autant que la LTAF n'en dispose pas autrement (art. 37
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 37 Grundsatz - Das Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht richtet sich nach dem VwVG56, soweit dieses Gesetz nichts anderes bestimmt.
LTAF).

En l'occurrence, l'OFAC est une unité de l'administration fédérale au sens de l'art. 33 let. d
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 33 Vorinstanzen - Die Beschwerde ist zulässig gegen Verfügungen:
a  des Bundesrates und der Organe der Bundesversammlung auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses des Bundespersonals einschliesslich der Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung;
b  des Bundesrates betreffend:
b1  die Amtsenthebung eines Mitgliedes des Bankrats, des Direktoriums oder eines Stellvertreters oder einer Stellvertreterin nach dem Nationalbankgesetz vom 3. Oktober 200325,
b10  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Schweizerischen Trassenvergabestelle oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Geschäftsführerin oder des Geschäftsführers durch den Verwaltungsrat nach dem Eisenbahngesetz vom 20. Dezember 195743;
b2  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitgliedes der Eidgenössischen Finanzmarktaufsicht oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Finanzmarktaufsichtsgesetz vom 22. Juni 200726,
b3  die Sperrung von Vermögenswerten gestützt auf das Bundesgesetz vom 18. Dezember 201528 über die Sperrung und die Rückerstattung unrechtmässig erworbener Vermögenswerte ausländischer politisch exponierter Personen,
b4  das Verbot von Tätigkeiten nach dem NDG30,
b5bis  die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Eidgenössischen Instituts für Metrologie nach dem Bundesgesetz vom 17. Juni 201133 über das Eidgenössische Institut für Metrologie,
b6  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Eidgenössischen Revisionsaufsichtsbehörde oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Revisionsaufsichtsgesetz vom 16. Dezember 200535,
b7  die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Heilmittelinstituts nach dem Heilmittelgesetz vom 15. Dezember 200037,
b8  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Anstalt nach dem Ausgleichsfondsgesetz vom 16. Juni 201739,
b9  die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Instituts für Rechtsvergleichung nach dem Bundesgesetz vom 28. September 201841 über das Schweizerische Institut für Rechtsvergleichung,
c  des Bundesstrafgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals;
cbis  des Bundespatentgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals;
cter  der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von der Vereinigten Bundesversammlung gewählten Mitglieder der Bundesanwaltschaft;
dquinquies  der Bundeskanzlei, der Departemente und der ihnen unterstellten oder administrativ zugeordneten Dienststellen der Bundesverwaltung;
e  der Anstalten und Betriebe des Bundes;
f  der eidgenössischen Kommissionen;
g  der Schiedsgerichte auf Grund öffentlich-rechtlicher Verträge des Bundes, seiner Anstalten und Betriebe;
h  der Instanzen oder Organisationen ausserhalb der Bundesverwaltung, die in Erfüllung ihnen übertragener öffentlich-rechtlicher Aufgaben des Bundes verfügen;
i  kantonaler Instanzen, soweit ein Bundesgesetz gegen ihre Verfügungen die Beschwerde an das Bundesverwaltungsgericht vorsieht.
LTAF (cf. arrêt du Tribunal administratif fédéral A 2726/2010 du 6 août 2013 consid. 1 et réf. cit.), dont les décisions, fondées sur la loi fédérale du 21 décembre 1948 sur l'aviation (LA, RS 748.0) et sur ses dispositions d'exécution, sont sujettes à recours devant le Tribunal administratif fédéral (art. 6 LA).

1.2 Les deux décisions de l'autorité inférieure attaquées en l'espèce sont, d'une part, la décision du 14 août 2012 portant retrait de la licence de pilote privé du recourant pour une durée indéterminée et, d'autre part, la décision du 4 octobre 2012 rejetant la demande de récusation déposée par le recourant contre l'ensemble des membres de l'unité Sécurité des opérations aériennes, section Normalisation et sanctions de l'OFAC. Ces décisions satisfont aux conditions prévalant à la reconnaissance d'une décision au sens de l'art. 5
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 5
1    Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben:
a  Begründung, Änderung oder Aufhebung von Rechten oder Pflichten;
b  Feststellung des Bestehens, Nichtbestehens oder Umfanges von Rechten oder Pflichten;
c  Abweisung von Begehren auf Begründung, Änderung, Aufhebung oder Feststellung von Rechten oder Pflichten oder Nichteintreten auf solche Begehren.
2    Als Verfügungen gelten auch Vollstreckungsverfügungen (Art. 41 Abs. 1 Bst. a und b), Zwischenverfügungen (Art. 45 und 46), Einspracheentscheide (Art. 30 Abs. 2 Bst. b und 74), Beschwerdeentscheide (Art. 61), Entscheide im Rahmen einer Revision (Art. 68) und die Erläuterung (Art. 69).25
3    Erklärungen von Behörden über Ablehnung oder Erhebung von Ansprüchen, die auf dem Klageweg zu verfolgen sind, gelten nicht als Verfügungen.
PA, en tant que décision finale, pour la première (art. 5 al. 1 let. a
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 5
1    Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben:
a  Begründung, Änderung oder Aufhebung von Rechten oder Pflichten;
b  Feststellung des Bestehens, Nichtbestehens oder Umfanges von Rechten oder Pflichten;
c  Abweisung von Begehren auf Begründung, Änderung, Aufhebung oder Feststellung von Rechten oder Pflichten oder Nichteintreten auf solche Begehren.
2    Als Verfügungen gelten auch Vollstreckungsverfügungen (Art. 41 Abs. 1 Bst. a und b), Zwischenverfügungen (Art. 45 und 46), Einspracheentscheide (Art. 30 Abs. 2 Bst. b und 74), Beschwerdeentscheide (Art. 61), Entscheide im Rahmen einer Revision (Art. 68) und die Erläuterung (Art. 69).25
3    Erklärungen von Behörden über Ablehnung oder Erhebung von Ansprüchen, die auf dem Klageweg zu verfolgen sind, gelten nicht als Verfügungen.
PA), et décision incidente pour la seconde (art. 5 al. 2
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 5
1    Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben:
a  Begründung, Änderung oder Aufhebung von Rechten oder Pflichten;
b  Feststellung des Bestehens, Nichtbestehens oder Umfanges von Rechten oder Pflichten;
c  Abweisung von Begehren auf Begründung, Änderung, Aufhebung oder Feststellung von Rechten oder Pflichten oder Nichteintreten auf solche Begehren.
2    Als Verfügungen gelten auch Vollstreckungsverfügungen (Art. 41 Abs. 1 Bst. a und b), Zwischenverfügungen (Art. 45 und 46), Einspracheentscheide (Art. 30 Abs. 2 Bst. b und 74), Beschwerdeentscheide (Art. 61), Entscheide im Rahmen einer Revision (Art. 68) und die Erläuterung (Art. 69).25
3    Erklärungen von Behörden über Ablehnung oder Erhebung von Ansprüchen, die auf dem Klageweg zu verfolgen sind, gelten nicht als Verfügungen.
PA et art. 45 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 45
1    Gegen selbständig eröffnete Zwischenverfügungen über die Zuständigkeit und über Ausstandsbegehren ist die Beschwerde zulässig.
2    Diese Verfügungen können später nicht mehr angefochten werden.
PA). Le Tribunal administratif fédéral est donc compétent pour connaître des deux recours, qui ont été joints par décision incidente du 30 mai 2013.

1.3 Le recourant est spécialement atteint par les deux décisions attaquées, dont il requiert l'annulation. Il a donc la qualité pour recourir au sens de l'art. 48 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 48
1    Zur Beschwerde ist berechtigt, wer:
a  vor der Vorinstanz am Verfahren teilgenommen hat oder keine Möglichkeit zur Teilnahme erhalten hat;
b  durch die angefochtene Verfügung besonders berührt ist; und
c  ein schutzwürdiges Interesse an deren Aufhebung oder Änderung hat.
2    Zur Beschwerde berechtigt sind ferner Personen, Organisationen und Behörden, denen ein anderes Bundesgesetz dieses Recht einräumt.
PA.

1.4 Les autres conditions de recevabilité des recours, quant au délai et à la forme (art. 50
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 50
1    Die Beschwerde ist innerhalb von 30 Tagen nach Eröffnung der Verfügung einzureichen.
2    Gegen das unrechtmässige Verweigern oder Verzögern einer Verfügung kann jederzeit Beschwerde geführt werden.
et 52
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 52
1    Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat.
2    Genügt die Beschwerde diesen Anforderungen nicht oder lassen die Begehren des Beschwerdeführers oder deren Begründung die nötige Klarheit vermissen und stellt sich die Beschwerde nicht als offensichtlich unzulässig heraus, so räumt die Beschwerdeinstanz dem Beschwerdeführer eine kurze Nachfrist zur Verbesserung ein.
3    Sie verbindet diese Nachfrist mit der Androhung, nach unbenutztem Fristablauf auf Grund der Akten zu entscheiden oder, wenn Begehren, Begründung oder Unterschrift fehlen, auf die Beschwerde nicht einzutreten.
PA), sont satisfaites, si bien qu'il y a lieu d'entrer en matière sur le fond du litige.

2.

2.1 Le Tribunal administratif fédéral examine les décisions qui lui sont soumises avec un plein pouvoir d'examen en fait et en droit. Son analyse porte sur l'application du droit - y compris l'excès ou l'abus du pouvoir d'appréciation - et sur les faits - constatation inexacte ou incomplète des faits pertinents -, ainsi que sur l'opportunité de la décision attaquée (art. 49
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 49 - Der Beschwerdeführer kann mit der Beschwerde rügen:
a  Verletzung von Bundesrecht einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens;
b  unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhaltes;
c  Unangemessenheit; die Rüge der Unangemessenheit ist unzulässig, wenn eine kantonale Behörde als Beschwerdeinstanz verfügt hat.
PA). Il fait cependant preuve d'une certaine retenue lorsque la nature des questions litigieuses qui lui sont soumises l'exige (cf. Jérôme Candrian, Introduction à la procédure administrative fédérale, Bâle 2013, n. 189 ss spéc. n. 191). C'est en particulier le cas lorsque celles-ci sont techniques, nécessitent des connaissances spéciales ou encore lorsqu'il s'agit d'apprécier des questions liées à la sécurité (ATAF 2012/18 consid. 5.3, ATAF 2010/19 consid. 4.2, ATAF 2008/18 consid. 4 ; André Moser/Michael Beusch/Lorenz Kneubühler, Prozessieren vor dem Bundesverwaltungsgericht, Bâle 2008, n. 2.154).

2.2 Le Tribunal applique le droit d'office, sans être lié par les motifs invoqués (art. 62 al. 4
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 62
1    Die Beschwerdeinstanz kann die angefochtene Verfügung zugunsten einer Partei ändern.
2    Zuungunsten einer Partei kann sie die angefochtene Verfügung ändern, soweit diese Bundesrecht verletzt oder auf einer unrichtigen oder unvollständigen Feststellung des Sachverhaltes beruht; wegen Unangemessenheit darf die angefochtene Verfügung nicht zuungunsten einer Partei geändert werden, ausser im Falle der Änderung zugunsten einer Gegenpartei.
3    Beabsichtigt die Beschwerdeinstanz, die angefochtene Verfügung zuungunsten einer Partei zu ändern, so bringt sie der Partei diese Absicht zur Kenntnis und räumt ihr Gelegenheit zur Gegenäusserung ein.
4    Die Begründung der Begehren bindet die Beschwerdeinstanz in keinem Falle.
PA), ni par l'argumentation juridique développée dans la décision entreprise (cf. Pierre Moor/Etienne Poltier, Droit administratif, vol. II, 3ème éd., Berne 2011, n. 2.2.6.5 ; Thomas Häberli, in Bernhard Waldmann/Philippe Weissenberger (éd.), VwVG Praxiskommentar, Zurich 2009, n. 40 ad art. 62). Il se limite en principe aux griefs soulevés et n'examine les questions de droit non invoquées que dans la mesure où les arguments des parties ou le dossier l'y incitent (ATAF 2007/27 consid. 3.3).

3.

A la suite de la jonction des deux procédures de recours, l'objet du litige porte, de première part, sur le rejet de la requête de récusation du recourant contre l'ensemble des membres de la section Normalisation et sanctions de l'autorité inférieure, et, de seconde part, sur le retrait de sa licence de pilote privé.

4.

4.1 Le recourant soutient avant tout, en une argumentation qui se retrouve en ses deux recours, que l'ensemble des membres de la section Normalisation et sanctions de l'autorité inférieure nourrissent à son endroit une opinion préconçue depuis l'incident de H._______ et qu'ils souhaitent lui faire payer « l'outrecuidance, voire l'impertinence » de son précédent système de défense (cf. mémoire de recours du 14 septembre 2012, p. 11 ch. 149). Les considérants de la décision attaquée exprimeraient en particulier ce parti pris, en le présentant comme un habitué des prises de risque inconsidérées et comme nécessitant une expertise psychologique sur ses aptitudes morales. Il s'insurge en outre contre le courrier électronique rédigé le 23 juillet 2012 par le fonctionnaire-enquêteur E._______ aux autorités finlandaises qui le présente comme défavorablement connu de sa section et susceptible d'avoir recours à tous les subterfuges pour éviter une sanction. L'inspecteur F._______ aurait également rédigé le 26 juillet 2010 une note interne partiale puisqu'elle fait état d'un prétendu incident intervenu en France qui n'existerait pas.

L'autorité inférieure relève, pour sa part, que l'ouverture de la procédure administrative fait suite à un incident (voler sous un pont) qui représente une infraction aux règles de l'air. Il est dès lors logique que le fonctionnaire-enquêteur en charge du dossier parte de l'hypothèse que le pilote a commis une faute à la suite d'un comportement inacceptable en termes de sécurité. Dans le cas d'espèce, le fonctionnaire-enquêteur J._______ est parti d'un a priori favorable au recourant, puisqu'il a exclu un acte intentionnel en privilégiant une erreur de vol (cf. décision du directeur de l'OFAC du 4 octobre 2012, p. 2). Quant aux propos du fonctionnaire-enquêteur E._______, ils sont certes « maladroits », mais la réaction de l'Office ne s'est pas fait attendre puisque le dossier lui a été retiré et a été confié à d'autres personnes (cf. décision précitée du 4 octobre 2012, p. 3). Enfin, la note du 26 juillet 2010 de l'inspecteur F._______ n'a fait l'objet d'aucun examen et joué aucun rôle dans la présente affaire. On ne saurait toutefois reprocher à cet inspecteur d'avoir signalé dans une note interne un comportement qu'il a considéré sur l'instant comme contraire aux règles de l'air (cf. décision précitée du 4 octobre 2012, p. 3). Au vu de ces éléments, l'autorité inférieure considère que rien ne permet d'accréditer un manque d'impartialité, un préjugé négatif ou une violation des devoirs de neutralité ou de discrétion de la part des membres de la section Normalisation et sanctions.

4.2 Le Tribunal commencera par porter son examen sur la compétence de l'autorité inférieure lorsqu'elle a rejeté la requête en récusation déposée par le recourant le 14 septembre 2012, parallèlement à son recours au fond.

4.2.1 Selon l'art. 54
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 54 - Die Behandlung der Sache, die Gegenstand der mit Beschwerde angefochtenen Verfügung bildet, geht mit Einreichung der Beschwerde auf die Beschwerdeinstanz über.
PA, dès le dépôt du recours, le pouvoir de traiter l'affaire, objet de la décision attaquée, passe à l'autorité de recours. Autrement dit, les compétences relatives à la cause passent de l'autorité inférieure au Tribunal administratif fédéral. En principe et sous réserve de l'art. 58
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 58
1    Die Vorinstanz kann bis zu ihrer Vernehmlassung die angefochtene Verfügung in Wiedererwägung ziehen.
2    Sie eröffnet eine neue Verfügung ohne Verzug den Parteien und bringt sie der Beschwerdeinstanz zur Kenntnis.
3    Die Beschwerdeinstanz setzt die Behandlung der Beschwerde fort, soweit diese durch die neue Verfügung der Vorinstanz nicht gegenstandslos geworden ist; Artikel 57 findet Anwendung, wenn die neue Verfügung auf einem erheblich veränderten Sachverhalt beruht oder eine erheblich veränderte Rechtslage schafft.
PA qui permet une reconsidération de la part de l'autorité inférieure en faveur des conclusions du recourant jusqu'au dépôt de sa réponse (ATAF 2011/58 consid. 6.2.2), seule l'autorité de recours saisie est en droit de se prononcer sur l'objet du litige, comme sur les incidents de procédure y afférents.

Cela vaut aussi pour les requêtes en récusation (ATF 139 III 120 consid. 3.1.1). Par leur nature, les questions relatives à la récusation doivent être tranchées préliminairement (cf. Alfred Kölz/Isabelle Häner/Martin Bertschi, Verwaltungsverfahren und Verwaltungsrechts-pflege des Bundes, 3ème éd., Berne 2013, n. 438 p. 152 ; Reto Feller, in: Auer/Müller/Schindler [éd.], Kommentar zum VwVG, Zurich/Saint-Gall 2008, n. 36 ad art. 10 ; Felix Uhlmann, in : Niggli/Uebersax/Wiprächtiger [éd.], Bundesgerichtsgesetz, 2ème éd., Bâle 2011, n. 9 ad art. 92
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 58
1    Die Vorinstanz kann bis zu ihrer Vernehmlassung die angefochtene Verfügung in Wiedererwägung ziehen.
2    Sie eröffnet eine neue Verfügung ohne Verzug den Parteien und bringt sie der Beschwerdeinstanz zur Kenntnis.
3    Die Beschwerdeinstanz setzt die Behandlung der Beschwerde fort, soweit diese durch die neue Verfügung der Vorinstanz nicht gegenstandslos geworden ist; Artikel 57 findet Anwendung, wenn die neue Verfügung auf einem erheblich veränderten Sachverhalt beruht oder eine erheblich veränderte Rechtslage schafft.
) et de façon définitive (art. 45 al. 2
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 45
1    Gegen selbständig eröffnete Zwischenverfügungen über die Zuständigkeit und über Ausstandsbegehren ist die Beschwerde zulässig.
2    Diese Verfügungen können später nicht mehr angefochten werden.
PA) (cf. Thierry Tanquerel, Manuel de droit administratif, Genève 2011, n. 1522 p. 507 s.). Une demande de récusation est ainsi irrecevable si elle n'a pas été soumise avant la prise de décision de l'autorité inférieure au fond (cf. arrêt du Tribunal administratif genevois A/1107/2001-FIN du 7 mai 2002, publié in : Revue de droit administratif et de droit fiscal [RDAF] 2002 I p. 500 ss, spéc. p. 505). Partant, si le motif présumé de récusation est découvert après la clôture de la procédure de première instance - par exemple une fois la décision attaquée rendue - mais avant l'écoulement du délai de recours, il doit être invoqué dans le cadre d'un recours (cf. Feller, op. cit., n. 38 p. 157 et les réf. cit. ; voir aussi ATF 139 III 120 consid. 3.1.1). Des moyens de droit extraordinaires, telle la révision (art. 66 al. 2 let. c
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 66
1    Die Beschwerdeinstanz zieht ihren Entscheid von Amtes wegen oder auf Begehren einer Partei in Revision, wenn ihn ein Verbrechen oder Vergehen beeinflusst hat.
2    Ausserdem zieht sie ihn auf Begehren einer Partei in Revision, wenn:
a  die Partei neue erhebliche Tatsachen oder Beweismittel vorbringt;
b  die Partei nachweist, dass die Beschwerdeinstanz aktenkundige erhebliche Tatsachen oder bestimmte Begehren übersehen hat;
c  die Partei nachweist, dass die Beschwerdeinstanz die Bestimmungen der Artikel 10, 59 oder 76 über den Ausstand, der Artikel 26-28 über die Akteneinsicht oder der Artikel 29-33 über das rechtliche Gehör verletzt hat; oder
d  der Europäische Gerichtshof für Menschenrechte in einem endgültigen Urteil festgestellt hat, dass die Konvention vom 4. November 1950120 zum Schutze der Menschenrechte und Grundfreiheiten (EMRK) oder die Protokolle dazu verletzt worden sind, oder den Fall durch eine gütliche Einigung (Art. 39 EMRK) abgeschlossen hat, sofern eine Entschädigung nicht geeignet ist, die Folgen der Verletzung auszugleichen, und die Revision notwendig ist, um die Verletzung zu beseitigen.
3    Gründe im Sinne von Absatz 2 Buchstaben a-c gelten nicht als Revisionsgründe, wenn die Partei sie im Rahmen des Verfahrens, das dem Beschwerdeentscheid voranging, oder auf dem Wege einer Beschwerde, die ihr gegen den Beschwerdeentscheid zustand, geltend machen konnte.
PA), demeurent réservés.

4.2.2 En l'occurrence, l'Office fédéral a rendu le 4 octobre 2012 une décision rejetant la requête de récusation du 14 septembre 2012 alors que le recours formé le même jour (14 septembre 2012) par le recourant contre la décision du 14 août 2012 était déjà pendant devant le Tribunal de céans. Il découle des règles qui précèdent relatives à l'effet dévolutif du recours et à la nature de l'incident en récusation que l'autorité inférieure a statué à tort sur cette requête. L'effet dévolutif prive en effet l'administration de son pouvoir de décision sur l'objet du recours. Elle devait donc transmettre d'office cette écriture au Tribunal administratif fédéral, comme objet de sa compétence exclusive (art. 8 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 8
1    Die Behörde, die sich als unzuständig erachtet, überweist die Sache ohne Verzug der zuständigen Behörde.
2    Erachtet die Behörde ihre Zuständigkeit als zweifelhaft, so pflegt sie darüber ohne Verzug einen Meinungsaustausch mit der Behörde, deren Zuständigkeit in Frage kommt.
PA).

Il convient dès lors d'annuler la décision du 4 octobre 2012 de l'autorité inférieure, car l'Office fédéral a violé les règles attributives de compétence (ATAF 2013/3 consid. 4, ATAF 2010/29 consid. 1.2.3). Partant, la conclusion du recourant en annulation de la décision du 4 octobre 2012 sera admise pour des motifs purement formels.

4.3 Le recourant s'est prévalu, dans le cadre de son recours au fond du 14 septembre 2012, puis dans ses écritures subséquentes, des motifs pour lesquels il estime que l'ensemble des fonctionnaires-enquêteurs de la section Normalisation et sanction ont un parti pris contre lui. Dès lors, son droit d'invoquer pareil moyen n'est pas périmé et le Tribunal doit s'en saisir. Le recourant ne saurait en outre souffrir de la circonstance que l'autorité inférieure a omis de transmettre d'office au Tribunal sa requête en récusation.

4.3.1 Selon la jurisprudence, les autorités administratives fédérales doivent respecter les garanties générales de procédure de l'art. 29 al. 1
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999
BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist.
1    Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist.
2    Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör.
3    Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand.
de la Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 (Cst., RS 101 ; cf. ATF 132 II 485 consid. 4.2). Cette disposition prévoit que toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement. Ce droit permet notamment d'exiger la récusation des membres d'une autorité administrative dont la situation ou le comportement sont de nature à faire naître un doute sur leur indépendance ou leur impartialité ; il tend à éviter que des circonstances extérieures à l'affaire ne puissent influencer une décision en faveur ou au détriment de la personne concernée. La récusation peut s'imposer même si une prévention effective du membre de l'autorité visée n'est pas établie, car une disposition interne de sa part ne peut guère être prouvée ; il suffit que les circonstances donnent l'apparence de la prévention et fassent redouter une activité partiale. Cependant, seules des circonstances constatées objectivement doivent être prises en considération ; les impressions purement individuelles d'une des personnes impliquées ne sont pas décisives (cf. ATF 127 I 196 consid. 2b ; arrêt du Tribunal administratif fédéral A-5374/2010 du 15 août 2012 consid. 6.3).

En principe, la récusation ne touche que les personnes physiques individuelles composant les autorités, et non l'autorité en tant que telle (ATF 97 I 860 consid. 4 ; cf. arrêt du Tribunal fédéral 2C_305/2011 du 22 août 2011 consid. 2.5). Le Tribunal fédéral a relevé à cet égard que la récusation doit rester l'exception si l'on ne veut pas vider la procédure et la réglementation de l'administration de son sens. Il a ajouté que tel doit a fortiori être le cas lorsque la récusation vise à relever une autorité entière des tâches qui lui sont attribuées par la loi et qu'aucune autre autorité ordinaire ne peut reprendre ses fonctions (ATF 122 II 471 consid. 3b). Une demande de récusation dirigée contre une autorité (ou une de ses sections) dans son ensemble peut cependant être examinée comme si elle était dirigée contre chacun des membres de cette autorité pris individuellement (cf. arrêt du Tribunal fédéral 2C_831/2011 du 30 décembre 2011 consid. 3.1 ; Benjamin Schindler, Die Befangenheit der Verwaltung : der Ausstand von Entscheidträgern der Verwaltung im Staats- und Verwaltungsrecht von Bund und Kantonen, Zurich 2002, p. 77).

4.3.2 En l'occurrence, il n'est guère douteux que l'appartenance à une section déterminée d'un office fédéral et la collaboration nécessaire au bon accomplissement des fonctions qui lui sont dévolues contribuent à créer des liens professionnels de confiance entre ses membres. En tant que tels, l'existence de ces liens avec un fonctionnaire-enquêteur récusé ne constitue toutefois pas un motif de partialité à l'égard d'un administré, sauf situation particulière dûment établie. En effet, la personne en charge d'un dossier est censée capable de prendre le recul nécessaire par rapport à de tels liens, et de se prononcer objectivement sur l'affaire qui lui est soumise. L'appartenance commune à une section déterminée ne saurait par conséquent, sauf raisons particulières, faire d'un cas de récusation d'un membre de cette section une situation de nécessaire récusation de l'ensemble de ses membres. Or, au cas d'espèce, il ne résulte ni des griefs généraux du recourant ni des éléments du dossier le moindre indice que les membres de la section Normalisation et sanctions chargés de l'affaire n'auraient pas été en mesure de se prononcer objectivement sur le litige à la suite de la récusation du fonctionnaire-enquêteur E._______. C'est d'ailleurs à juste titre que l'autorité inférieure relève que le fonctionnaire-enquêteur J._______ est parti d'un a priori favorable au recourant, puisqu'il a exclu d'emblée un acte intentionnel en privilégiant une erreur de vol. On ne saurait voir dans cette attitude bienveillante les indices d'une volonté de la section Normalisation et sanction de faire « payer » au recourant son comportement dans une précédente procédure.

Le recourant met ensuite en avant les inscriptions qu'il considère erronées relatives à son parcours jalonné de prises de risque ou la note interne « fantaisiste » de l'inspecteur F._______ du 26 juillet 2010. A cet égard, selon la jurisprudence, les erreurs de procédure ou d'appréciation commises par un agent public ne suffisent pas à fonder objectivement un soupçon de prévention, à moins qu'elles soient particulièrement lourdes ou répétées et qu'elles constituent des violations graves de ses devoirs qui dénotent une intention de nuire (ATF 125 I 119 consid. 3e, ATF 116 Ia 135 consid. 3a). Or, force est de constater ici que les reproches du recourant ne permettent pas d'établir de tels manquements, et encore moins la gravité requise de ceux-ci. L'autorité inférieure a d'ailleurs immédiatement écarté du dossier le seul fonctionnaire-enquêteur qui a émis une opinion "maladroite" sur les antécédents du recourant (cf. décision du Directeur de l'OFAC du 4 octobre 2012). On ne saurait y voir un signe de prévention « par extension » du chef de la section concernée, puisque son subordonné a précisément - et sans que le recourant ne le requiert - été écarté du dossier. Pour le reste, la référence au prétendu parcours jalonné de prises de risque inconsidérées du recourant (cf. décision du 14 août 2013, p. 2) a été reconnue par l'autorité inférieure comme sommaire (cf. réponse de l'OFAC du 12 novembre 2012, p. 4). L'on peut toutefois relever que ces considérations n'ont pas été émises hors contexte, mais bien dans le cadre de la procédure administrative de retrait d'une licence de pilote et dans le strict but de motiver la décision. Or, de par sa nature, cette décision exprime la conviction que l'affaire vaut un retrait de licence. A défaut de conviction, l'autorité inférieure aurait renoncé à retirer la licence du recourant. Dès lors, vu son contexte, la formulation litigieuse visait uniquement à faire savoir que le dossier renfermait suffisamment d'indices pour retirer au recourant sa licence de pilote privé. Quoique maladroite, la phrase litigieuse ne saurait être propre à susciter des doutes objectifs quant à l'impartialité des membres de l'OFAC qui ont participé à la procédure. Il en va de même de la note interne du 26 juillet 2010 qui exprime la conviction de l'inspecteur quant à la réalisation des conditions d'une infraction aux règles de l'air et qui n'a joué aucun rôle décisif dans le prononcé de la décision du 14 août 2012. Comme le relève l'autorité inférieure, c'est bien le seul incident intervenu en Finlande qui a motivé le retrait de la licence de pilote privé du recourant pour une durée indéterminée (cf. réponse de l'OFAC du 12 novembre 2012, p. 4).

4.4 Il s'ensuit que le grief de partialité ayant entaché l'appréciation des faits de la cause est mal fondé et doit être rejeté.

5.
Avant de poursuivre dans l'examen des griefs du recourant, il convient de poser les dispositions matérielles applicables.

5.1 La loi-cadre en matière d'aviation civile est la LA, qui est complétée par les accords internationaux sur l'aviation - en particulier la convention du 7 décembre 1944 relative à l'aviation civile internationale [convention de Chicago, RS 0.748.09] -, par l'ordonnance sur l'aviation du 14 novembre 1973 (OSAv, RS 748.01), ainsi que par diverses ordonnances et autres prescriptions d'exécution générales ou spéciales. L'autorité inférieure assume le rôle d'autorité de surveillance immédiate de l'aviation civile sur tout le territoire suisse (art. 3 al. 2
SR 748.0 Bundesgesetz vom 21. Dezember 1948 über die Luftfahrt (Luftfahrtgesetz, LFG) - Luftfahrtgesetz
LFG Art. 3
1    Der Bundesrat hat im Rahmen der Zuständigkeit des Bundes die Aufsicht über die Luftfahrt im gesamten Gebiet der Schweizerischen Eidgenossenschaft. Er übt sie wie folgt aus:
a  für die Zivilluftfahrt und die Staatsluftfahrzeuge, soweit diese nicht für gesetzlich vorgesehene Aufgaben der Armee eingesetzt werden, durch das Eidgenössische Departement für Umwelt, Verkehr, Energie und Kommunikation (UVEK);
b  für die Militärluftfahrt und die Staatsluftfahrzeuge, soweit diese für gesetzlich vorgesehene Aufgaben der Armee eingesetzt werden, durch das Eidgenössische Departement für Verteidigung, Bevölkerungsschutz und Sport (VBS).8
2    Er bildet für die unmittelbare Aufsicht gemäss Absatz 1 Buchstabe a beim UVEK das BAZL und für die unmittelbare Aufsicht gemäss Absatz 1 Buchstabe b beim VBS die Militärluftfahrtbehörde (Military Aviation Authority, MAA).9
2bis    Das BAZL und die MAA koordinieren ihre Tätigkeiten und stellen die Zusammenarbeit sicher.10
3    Das Nähere bestimmt der Bundesrat; insbesondere setzt er die zu erhebenden Gebühren fest.
LA).

5.1.1 A teneur de l'art. 60 al. 1 let. a
SR 748.0 Bundesgesetz vom 21. Dezember 1948 über die Luftfahrt (Luftfahrtgesetz, LFG) - Luftfahrtgesetz
LFG Art. 60
1    Folgende Personen bedürfen zur Ausübung ihrer Tätigkeit in der Zivilluftfahrt einer Erlaubnis des BAZL beziehungsweise in der Militärluftfahrt einer Erlaubnis der MAA:212
a  die Führer von Luftfahrzeugen;
b  das zur Führung eines Luftfahrzeuges erforderliche Hilfspersonal, insbesondere Navigatoren, Bordfunker und Bordmechaniker;
c  Personen, die Luftfahrtpersonal ausbilden;
d  das Flugsicherungspersonal.213
1bis    Die Erlaubnis wird befristet.214
2    Der Bundesrat bestimmt, welche Kategorien des übrigen Luftfahrtpersonals für die Ausübung ihrer Tätigkeit einer Erlaubnis bedürfen.
3    Er erlässt die Vorschriften über die Erteilung, die Erneuerung und den Entzug der Erlaubnis.
LA, les pilotes d'aéronef doivent obtenir une licence auprès de l'OFAC pour exercer leur activité. La licence est de durée limitée (art. 60 al. 1bis
SR 748.0 Bundesgesetz vom 21. Dezember 1948 über die Luftfahrt (Luftfahrtgesetz, LFG) - Luftfahrtgesetz
LFG Art. 60
1    Folgende Personen bedürfen zur Ausübung ihrer Tätigkeit in der Zivilluftfahrt einer Erlaubnis des BAZL beziehungsweise in der Militärluftfahrt einer Erlaubnis der MAA:212
a  die Führer von Luftfahrzeugen;
b  das zur Führung eines Luftfahrzeuges erforderliche Hilfspersonal, insbesondere Navigatoren, Bordfunker und Bordmechaniker;
c  Personen, die Luftfahrtpersonal ausbilden;
d  das Flugsicherungspersonal.213
1bis    Die Erlaubnis wird befristet.214
2    Der Bundesrat bestimmt, welche Kategorien des übrigen Luftfahrtpersonals für die Ausübung ihrer Tätigkeit einer Erlaubnis bedürfen.
3    Er erlässt die Vorschriften über die Erteilung, die Erneuerung und den Entzug der Erlaubnis.
LA ; voir ég. JAR-FCL 1.025 [c]). Le Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication DETEC édicte les prescriptions relatives à l'octroi, au renouvellement et au retrait des licences (art. 25 al. 1 let. b
SR 748.01 Verordnung vom 14. November 1973 über die Luftfahrt (Luftfahrtverordnung, LFV) - Luftfahrtverordnung
LFV Art. 25
1    Das UVEK erlässt über die Ausweise für das Luftfahrtpersonal Vorschriften, die insbesondere regeln:
a  die Art, den Geltungsbereich und die Geltungsdauer der Ausweise;
b  die Voraussetzungen für die Erteilung, die Verweigerung, die Erneuerung und den Entzug der Ausweise;
c  das Verfahren, das dabei einzuhalten ist;
d  die Rechte und Pflichten der Träger;
e  die Voraussetzungen, unter denen militärisch ausgebildetes Luftfahrtpersonal zivile Ausweise erwerben kann;
f  die Anerkennung ausländischer Ausweise, Fähigkeitsprüfungen und fliegerärztlicher Untersuchungen.
2    Das UVEK kann Vorschriften erlassen über das Luftfahrtpersonal, das für die Ausübung seiner Tätigkeit keines Ausweises bedarf.
3    Das UVEK ordnet den fliegerärztlichen Dienst im Einvernehmen mit dem Eidgenössischen Departement für Verteidigung, Bevölkerungsschutz und Sport. Die Organisation und die Zuständigkeiten des fliegerärztlichen Instituts werden in einer Verordnung festgelegt, die das Departement für Verteidigung, Bevölkerungsschutz und Sport im Einvernehmen mit dem UVEK erlässt.56
OSAv en relation avec l'art. 60 al. 3
SR 748.0 Bundesgesetz vom 21. Dezember 1948 über die Luftfahrt (Luftfahrtgesetz, LFG) - Luftfahrtgesetz
LFG Art. 60
1    Folgende Personen bedürfen zur Ausübung ihrer Tätigkeit in der Zivilluftfahrt einer Erlaubnis des BAZL beziehungsweise in der Militärluftfahrt einer Erlaubnis der MAA:212
a  die Führer von Luftfahrzeugen;
b  das zur Führung eines Luftfahrzeuges erforderliche Hilfspersonal, insbesondere Navigatoren, Bordfunker und Bordmechaniker;
c  Personen, die Luftfahrtpersonal ausbilden;
d  das Flugsicherungspersonal.213
1bis    Die Erlaubnis wird befristet.214
2    Der Bundesrat bestimmt, welche Kategorien des übrigen Luftfahrtpersonals für die Ausübung ihrer Tätigkeit einer Erlaubnis bedürfen.
3    Er erlässt die Vorschriften über die Erteilung, die Erneuerung und den Entzug der Erlaubnis.
LA). L'ordonnance du DETEC sur les titres de vol JAR-FCL pour pilotes d'avion et d'hélicoptère du 14 avril 1999 (OJAR-FCL, RS 748.222.2) régit en particulier la reprise des règlements édictés par les anciennes autorités conjointes de l'aviation (JAA : Joint Aviation Authorities) au sujet des titres de vol de pilotes d'avion (règlements JAR-FC). A cet égard, les règlements JAR-FCL 1 régissent l'octroi des titres de vol, des qualifications, des reconnaissances et des autorisations des pilotes d'avion, et le règlement JAR-FCL 3 définit les aptitudes physiques et mentales requises pour pouvoir obtenir ou faire renouveler un titre de vol ainsi que l'infrastructure et l'organisation générale relative aux examens médicaux (art. 2 al. 1
SR 748.222.2 Verordnung des UVEK vom 14. April 1999 über die JAR-FCL-Lizenzen zum Führen von Flugzeugen und Hubschraubern (VJAR-FCL)
VJAR-FCL Art. 2 JAR-FCL-Reglemente
1    Die Reglemente JAR-FCL 1 und JAR-FCL 2 regeln die Erteilung der Lizenzen, Berechtigungen, Anerkennungen und Bewilligungen zum Führen von Flugzeugen (JAR-FCL 1) und von Hubschraubern (JAR-FCL 2) und legen die Voraussetzungen für die Durchführung einer anerkannten Ausbildung und von Fähigkeitsüberprüfungen fest.8
2    Das Reglement JAR-FCL 3 legt die körperlichen und geistigen Voraussetzungen für den Erwerb oder die Erneuerung einer Lizenz fest sowie die Durchführung der medizinischen Untersuchungen und die dafür notwendige Infrastruktur.
3    ...9
et al. 2 OJAR-FCL). La version anglaise des règlements JAR-FCL fait foi et elle n'est pas publiée au Recueil officiel des lois fédérales (art. 3 al. 1
SR 748.222.2 Verordnung des UVEK vom 14. April 1999 über die JAR-FCL-Lizenzen zum Führen von Flugzeugen und Hubschraubern (VJAR-FCL)
VJAR-FCL Art. 3 Offizielle Fassung
1    Die englische Fassung der JAR-FCL-Reglemente ist verbindlich; sie kann beim Bundesamt für Zivilluftfahrt (Bundesamt)10 eingesehen oder gegen Bezahlung beim zuständigen Dienst der JAA11 erworben werden. Sie wird nicht in der Amtlichen Sammlung des Bundesrechts publiziert.
2    ...12
OJAR-FCL).

5.1.2 Toute personne qui désire obtenir ou faire renouveler un titre de vol JAR-FCL doit produire un certificat médical, établi en conformité avec les dispositions du règlement JAR-FCL 3, attestant qu'elle possède les aptitudes physiques et mentales propres à assurer l'exercice de l'activité considérée dans les conditions de sécurité requises. Le détenteur d'un certificat médical doit être mentalement et physiquement apte à exercer en toute sécurité les privilèges de la licence correspondante (cf. JAR-FCL 1.035 [a et b]), c'est-à-dire disposer d'une aptitude physique, psychique et caractérielle.

Le titulaire du certificat médical doit cesser d'exercer les privilèges de sa licence ou des qualifications correspondantes, ou d'une autorisation, dès qu'il est conscient d'une diminution de son aptitude médicale susceptible de le rendre incapable d'exercer en toute sécurité lesdits privilèges (JAR-FCL 1.040 [a]). Un bilan psychologique peut être demandé comme partie ou complément d'examen psychiatrique ou neurologique quand l'autorité reçoit des informations vérifiables et de source identifiable, qui émettent des doutes concernant la santé mentale ou la personnalité d'un individu donné. Ces informations peuvent avoir été révélées à l'occasion d'un accident ou d'un incident, de problèmes lors de l'entraînement ou de tests de compétence professionnelle, de faits de délinquance ou de faits engageant la sécurité lors de l'exercice des privilèges des licences concernées. L'examen psychologique peut comprendre le recueil de la biographie, le suivi de l'aptitude aussi bien que des tests de personnalité et des entretiens psychologiques (cf. FCL-JAR 3 ; Appendice 17 des Titres B et C Exigences psychologiques).

5.1.3 L'OFAC édicte en outre des directives qui complètent les dispositions des règlements JAR-FCL relatives notamment à la formation, aux examens d'aptitude et aux contrôles des compétences, afin de tenir compte entre autres des particularités de la topographie et de l'espace aérien de la Suisse (art. 10 al. 1
SR 748.222.2 Verordnung des UVEK vom 14. April 1999 über die JAR-FCL-Lizenzen zum Führen von Flugzeugen und Hubschraubern (VJAR-FCL)
VJAR-FCL Art. 10 Richtlinien
1    Das Bundesamt erlässt Richtlinien, die die Bestimmungen der JAR-FCL-Regle­mente insbesondere über die Ausbildung der Piloten und Pilotinnen, über die Fähig­keitsprüfungen und -überprüfungen ergänzen, um unter anderem den topografischen und flugverkehrstechnischen Besonderheiten der Schweiz Rechnung zu tragen.
2    Diese Richtlinien können beim Bundesamt eingesehen oder erworben werden. Sie werden zudem auf der Internetseite des Bundesamtes26 veröffentlicht.27
OJAR-FCL). Ces directives sont, notamment, publiées sur le site internet de l'Office (art. 10 al. 2
SR 748.222.2 Verordnung des UVEK vom 14. April 1999 über die JAR-FCL-Lizenzen zum Führen von Flugzeugen und Hubschraubern (VJAR-FCL)
VJAR-FCL Art. 10 Richtlinien
1    Das Bundesamt erlässt Richtlinien, die die Bestimmungen der JAR-FCL-Regle­mente insbesondere über die Ausbildung der Piloten und Pilotinnen, über die Fähig­keitsprüfungen und -überprüfungen ergänzen, um unter anderem den topografischen und flugverkehrstechnischen Besonderheiten der Schweiz Rechnung zu tragen.
2    Diese Richtlinien können beim Bundesamt eingesehen oder erworben werden. Sie werden zudem auf der Internetseite des Bundesamtes26 veröffentlicht.27
OJAR-FCL).

5.2

5.2.1 Aux termes du JAR-FCL 1.010 (c), un Etat membre des JAA peut, à tout moment et conformément à ses procédures nationales, connaître des actions juridiques, procéder à une limitation des privilèges, ou prononcer une suspension ou une révocation, à propos de toute licence, qualification, autorisation, approbation ou de tout certificat qu'il aura délivré(e) conformément aux règles du JAR-FCL, s'il est établi qu'un candidat ou titulaire de licence n'a pas satisfait ou ne satisfait plus aux règles du JAR-FCL ou à la législation nationale appropriée de l'Etat de délivrance de la licence.

5.2.2 Selon l'art. 92
SR 748.0 Bundesgesetz vom 21. Dezember 1948 über die Luftfahrt (Luftfahrtgesetz, LFG) - Luftfahrtgesetz
LFG Art. 92 - Bei der Verletzung der Bestimmungen dieses Gesetzes oder der von den zuständigen Behörden gestützt darauf erlassenen Verordnungen und weiteren Vorschriften oder der Bestimmungen einer zwischenstaatlichen Vereinbarung über die Luftfahrt kann das BAZL, unabhängig von der Einleitung und vom Ausgang eines allfälligen Strafverfahrens, folgende Massnahmen verfügen:
a  den zeitweiligen oder dauernden Entzug oder eine Einschränkung des Geltungsbereiches von erteilten Bewilligungen, Erlaubnissen und Ausweisen;
b  die Beschlagnahme von Luftfahrzeugen, deren weiterer Gebrauch die öffentliche Sicherheit gefährden würde oder deren missbräuchliche Verwendung zu befürchten ist.
LA, s'il y a eu violation des dispositions de la loi ou des ordonnances et autres prescriptions édictées pour son application par les autorités compétentes ou des dispositions des accords sur l'aviation, l'OFAC peut, indépendamment de l'introduction et du résultat de toute procédure pénale, prononcer le retrait temporaire ou définitif d'autorisations, licences et certificats ou la restriction de leur étendue (a) ou le séquestre d'aéronefs dont l'usage ultérieur mettrait en danger la sécurité publique ou dont l'usage abusif est à craindre (b).

A cet égard, l'art. 11 al. 1
SR 748.222.2 Verordnung des UVEK vom 14. April 1999 über die JAR-FCL-Lizenzen zum Führen von Flugzeugen und Hubschraubern (VJAR-FCL)
VJAR-FCL Art. 11 Verweigerung, Entzug oder Einschränkung einer Lizenz oder einer Ermächtigung
1    In Anwendung von Artikel 92 des Luftfahrtgesetzes vom 21. Dezember 194828 (LFG) kann das Bundesamt die Erteilung einer JAR-FCL-Lizenz oder -Ermächti­gung verweigern, diese und die damit verbundenen Rechte vorübergehend oder dau­ernd entziehen oder deren Gültigkeitsbereich beschränken, namentlich:
a  wenn die Person, die sich für eine Lizenz oder Ermächtigung bewirbt oder eine solche besitzt, die Anforderungen der JAR-FCL-Reglemente oder des nationalen Rechts nicht oder nicht mehr erfüllt;
b  wenn die Person, die sich für eine Lizenz oder Ermächtigung bewirbt oder eine solche besitzt, die JAR-FCL-Reglemente oder das nationale Recht in schwerer Weise oder wiederholt verletzt hat;
c  wenn zu befürchten ist, dass die Person, die sich für eine Lizenz oder Ermächtigung bewirbt oder eine solche besitzt, bei der Ausübung der Flug­tä­tigkeit die öffentliche Ordnung und Sicherheit oder militärische Interessen gefährden würde, insbesondere wenn sie:
c1  entmündigt ist,
c2  alkohol- oder rauschgiftsüchtig ist, oder
c3  wegen eines Verbrechens oder Vergehens zu einer Freiheitsstrafe ver­urteilt worden ist;
d  wenn die Person, die sich für eine Lizenz oder Ermächtigung bewirbt oder eine solche besitzt, die ihr auferlegten Gebühren nicht bezahlt hat.
2    Diese Bestimmungen sind für Ausbildungsbetriebe sinngemäss anwendbar.
OJAR-FCL prévoit que l'Office peut en particulier refuser de délivrer une licence ou une autorisation JAR-FCL et les privilèges y afférents, prononcer leur retrait temporaire ou définitif, ou limiter leur portée, notamment:

a. si le candidat ou le titulaire de la licence ou de l'autorisation ne remplit pas ou ne remplit plus les conditions fixées dans les règlements JAR-FCL ou dans la législation nationale ;

b. si le candidat ou le titulaire de la licence ou de l'autorisation a violé gravement ou de manière réitérée les règlements JAR-FCL ou la législation nationale ;

c. s'il est à craindre que le candidat ou le titulaire de la licence ou de l'autorisation ne mette en danger l'ordre et la sécurité publics ou ne compromette des intérêts militaires dans l'exercice de son activité de pilote, en particulier s'il est sous tutelle, s'il est alcoolique ou toxicodépendant, ou s'il a été condamné à une peine privative de liberté pour un crime ou un délit ;

d. si le candidat ou le titulaire de la licence ou de l'autorisation n'acquitte pas les taxes imposées.

5.3 Lorsque l'élément déterminant qui permet à l'OFAC de prononcer, en vertu de l'art. 92
SR 748.0 Bundesgesetz vom 21. Dezember 1948 über die Luftfahrt (Luftfahrtgesetz, LFG) - Luftfahrtgesetz
LFG Art. 92 - Bei der Verletzung der Bestimmungen dieses Gesetzes oder der von den zuständigen Behörden gestützt darauf erlassenen Verordnungen und weiteren Vorschriften oder der Bestimmungen einer zwischenstaatlichen Vereinbarung über die Luftfahrt kann das BAZL, unabhängig von der Einleitung und vom Ausgang eines allfälligen Strafverfahrens, folgende Massnahmen verfügen:
a  den zeitweiligen oder dauernden Entzug oder eine Einschränkung des Geltungsbereiches von erteilten Bewilligungen, Erlaubnissen und Ausweisen;
b  die Beschlagnahme von Luftfahrzeugen, deren weiterer Gebrauch die öffentliche Sicherheit gefährden würde oder deren missbräuchliche Verwendung zu befürchten ist.
LA, la déchéance des privilèges d'une licence de pilote privée d'avion (PPL[A]) est l'inaptitude de son titulaire, cette décision est prise dans l'intérêt de la personne concernée elle-même et dans celui de la sécurité aérienne. Du moment que le but répressif est absent (ATAF 2013/16 consid. 4 ss), cette mesure ne présente pas un caractère pénal, et n'a que des conséquences indirectes et fortuites sur les droits et obligations de nature civile de l'intéressé, la licence de pilote privé ne permettant pas le pilotage d'aéronefs contre rémunération. Selon la jurisprudence, cette procédure vise donc avant tout à répondre à un souci de sécurité (cf. arrêt du Tribunal administratif fédéral A 6784/2011 du 3 juillet 2012 consid. 3.5.6).

Il est en outre indifférent que les circonstances fondant l'inaptitude se soient produites en Suisse ou à l'étranger. La motivation de l'inaptitude à la jouissance des privilèges découlant d'une licence de pilote privé peut ainsi également se fonder sur la violation de prescriptions de sécurité commises à l'étranger. Le droit suisse est applicable (cf. décision de l'ancienne Commission fédérale de recours en matière d'infrastructures et d'environnement B-2003-163 du 24 octobre 2005 consid. 4). Il importe enfin peu que l'autorité étrangère décide, par exemple pour des motifs d'opportunité, de classer ou de ne pas ouvrir la procédure pénale. La mesure de protection ne suppose en effet pas une violation fautive des règles topiques.

6.

6.1 Le recourant estime, tout d'abord, que l'autorité inférieure a tardé à prononcer le retrait de sa licence et l'aurait notamment laissé regagner la Suisse, puis participer à une rencontre d'hydravions début août 2012. L'Office fédéral aurait dès lors toléré sur une relative longue période la poursuite de son activité de pilote privé, ce qui démontrerait l'absence de nécessité à agir.

L'autorité inférieure s'oppose à cet argument et relève, s'agissant de l'urgence du prononcé de la décision litigieuse, qu'elle s'est imposée seulement après avoir eu connaissance de la prise de position du recourant. Ce sont en effet les déclarations du 30 (ou 31) juillet 2012 de ce dernier qui l'ont conduite à retenir un défaut d'aptitude (connaissances techniques déficientes et mauvaise appréciation par le pilote de ses propres capacités). Le délai de deux semaines pour la rédaction de la décision s'explique en outre aisément par la période estivale, la traduction d'une décision rédigée à l'origine en allemand et le processus de validation interne. L'autorité inférieure n'a enfin pas tenu compte dans son processus décisionnel interne de la prochaine tenue de la rencontre d'hydravions de (...), du 9 au 13 août 2012. Dans le cas contraire, elle aurait interdit au recourant d'y participer (cf. réponse de l'OFAC du 12 novembre 2012, p. 5).

6.2 Le retrait d'une licence de pilote se fait, en général, par voie de décision motivée. Il est souvent précédé d'une brève enquête, en particulier quand il s'agit d'étayer ou d'infirmer des soupçons. Durant l'enquête, l'intéressé bénéficie des garanties propres à la procédure administrative. En particulier, le droit d'être entendu doit être respecté (art. 29
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 29 - Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör.
PA). On ne saurait dès lors reprocher à l'autorité inférieure d'avoir offert une occasion au recourant de s'exprimer sur l'incident jusqu'au 10 août 2013. Le droit d'être entendu sert d'ailleurs non seulement à établir correctement les faits, mais constitue également un droit indissociable de la personnalité garantissant à un particulier le droit de participer à la prise d'une décision qui touche sa position juridique. En tant que droit de participation, le droit d'être entendu englobe donc tous les droits qui doivent être attribués à une partie pour qu'elle puisse faire valoir efficacement son point de vue dans une procédure (ATF 132 II 485 consid. 3.2, ATF 129 II 497 consid. 2.2).

Indépendamment de ces garanties de procédure, les contingences liées aux procédures internes d'une administration ne permettent en outre pas souvent de prendre une décision immédiate, surtout lorsque la décision ne peut être prise par le fonctionnaire-enquêteur, mais qu'elle dépend du chef de section ou d'une autorité de surveillance. En l'espèce, en rendant une décision motivée dans le mois qui a suivi l'incident, un peu plus de deux semaines après avoir identifié le pilote en cause et quatre jours après l'échéance du délai imparti au recourant pour se déterminer sur les circonstances de l'incident, le Tribunal ne voit pas que l'autorité inférieure a abusivement tardé. L'autorité inférieure soutient d'ailleurs de manière convaincante que c'est bien la prise de position du 30 (ou 31) juillet 2012 du recourant qui l'a conduite à prononcer une décision de retrait de "sécurité", alors que ses services envisageaient auparavant de prononcer une simple décision "d'admonestation". Dans ces circonstances, l'Office apparaît avoir privilégié la sauvegarde des droits constitutionnels du recourant plutôt qu'un prononcé précipité. On ne saurait le lui reprocher, compte tenu de la retenue qui s'impose au Tribunal dans ce domaine.

Mal fondé, ce grief sera ainsi rejeté.

7.

7.1 Sur le fond, le recourant s'insurge contre le retrait de sa licence de pilote privé. Il estime, en particulier, que les choix qui ont présidé au décollage (choix de l'alignement, axe de décollage dégagé, libre d'obstacles, absence de bateaux, etc.) ont été purement ignorés par l'autorité inférieure et qu'il y avait lieu de remettre dans son contexte son erreur d'estimation des paramètres qui l'a conduit à voler sous un pont. Plusieurs pilotes, instructeurs de vol ou membres du personnel naviguant ont d'ailleurs tenu à relever, d'une part, leur incompréhension face au prononcé d'un tel retrait de sa licence et, d'autre part, ses qualités de pilote (soigneux, calme, consciencieux, très bon pilote et très expérimenté). La décision attaquée remonterait dès lors selon lui à une autre époque et serait à ce titre choquante. Son choix de vol relevant de la pure technique aéronautique ne saurait enfin remettre en cause sa conception du « bien et du mal », soit son aptitude morale à voler.

Pour sa part, l'autorité inférieure relève que lorsqu'elle arrive à la conclusion que le titulaire d'une licence de pilote privé n'est plus en mesure ou plus capable de conduire un aéronef de manière sûre et en respectant les normes, elle prononce un retrait de licence pour une durée indéterminée. En l'occurrence, elle a retenu que l'incident survenu en Finlande ainsi que la prise de position subséquente du recourant montrent que celui-ci maîtrise peu les connaissances de base concernant les performances des aéronefs et toutes leurs implications physiques. De plus, sa prise de position et ses réactions à l'égard des autorités finlandaise et suisse ont montré non seulement qu'il a de la peine à reconnaître les lacunes en question, mais qu'il pratique assez souvent son activité aéronautique en procédant par tâtonnements ("Trial and Error"). Ce mode de comportement est d'ailleurs clairement à l'oeuvre dans l'incident survenu en Finlande, de même que dans l'accident de (...) et dans celui de la H._______. L'Office fédéral explique avoir dès lors émis des doutes quant à l'aptitude « morale » du pilote et estimé que ceux-ci justifieraient également en soi le retrait avec effet immédiat de sa licence de pilote jusqu'à ce qu'une évaluation de psychologie du trafic ait été réalisée.

7.2

7.2.1 Selon l'art. 8 al. 1
SR 748.121.11 Verordnung des UVEK vom 20. Mai 2015 über die Verkehrsregeln für Luftfahrzeuge (VRV-L)
VRV-L Art. 8 Kunstflüge
1    Kunstflüge in den Lufträumen der Klassen C und D sowie über Flugplätzen bedürfen einer Bewilligung.
2    Die Bewilligung wird von der zuständigen Flugverkehrskontrollstelle oder, wenn keine solche vorhanden ist, vom Flugplatzleiter erteilt.
3    Die Bewilligung wird erteilt, wenn der Kunstflug unter Berücksichtigung der Verkehrssituation die Flugsicherheit nicht gefährdet.
4    Verboten sind Kunstflüge über dichtbesiedelten Zonen von Ortschaften sowie bei Nacht.
5    Die Mindestflughöhe beträgt bei Kunstflügen:
a  mit Flugzeugen oder Hubschraubern: 500 m über Grund;
b  mit Segelflugzeugen: 300 m über Grund.
6    Das BAZL kann Ausnahmen von den Mindestflughöhen bewilligen, wenn das für Trainingszwecke im Hinblick auf Wettbewerbe oder Flugvorführungen notwendig ist. Dabei legt es die im Interesse der Sicherheit gebotenen Auflagen fest.
ORA, avant d'entreprendre un vol, le pilote commandant de bord doit prendre connaissance de tous les renseignements disponibles qui lui seront utiles. Il lui appartient ainsi de préparer son vol de manière sérieuse, consciencieuse et complète, en toute circonstance, en allant à la recherche de tout renseignement utile, notamment sur les procédures d'envol et les restrictions en vigueur (cf. arrêt du Tribunal administratif fédéral A-2726/2010 du 6 août 2013 consid. 5.3.2). Cela signifie, en particulier, qu'avant de procéder au décollage, un pilote commandant de bord doit calculer sur la base des facteurs déterminants la distance et les paramètres de performance qui permettent, lors du décollage, de survoler les obstacles à une hauteur suffisante (cf. décision attaquée, p. 2 deuxième paragraphe).

En l'occurrence, l'autorité inférieure a retenu que le recourant avait méconnu les prescriptions techniques liées aux performances et à la préparation de vol et pris le risque de décoller à la surface de l'eau à proximité et en direction d'un pont lors de conditions climatiques qu'il ne maîtrisait pas. De ce fait, elle a retenu que le recourant avait conduit son aéronef de façon négligente ou imprudente pouvant entraîner un risque pour la vie ou les biens de tiers (art. 6 ORA) et enfreint les principes de « good airmanship ». L'on précisera en outre que les différentes prescriptions de sécurité qu'il a enfreintes à cette occasion (cf. prise de position des autorités finlandaises du 26 juillet 2012) sont destinées à prévenir des accidents. Il importe dès lors peu qu'il y ait ou non la survenance d'un danger concret (présence d'obstacles par exemple) ou une lésion, car le pilote commandant de bord doit les respecter en tout temps et en toute situation ; il ne dérogera à ces règles que s'il le juge nécessaire pour des motifs de sécurité (art. 5 al. 1
SR 748.121.11 Verordnung des UVEK vom 20. Mai 2015 über die Verkehrsregeln für Luftfahrzeuge (VRV-L)
VRV-L Art. 5 Anwendung der Luftraumklassen - Die Anwendung der Luftraumklassen in der Schweiz ist in Anhang 1 festgelegt.
ORA). Ainsi que l'a retenu l'autorité inférieure, de tels motifs de sécurité n'étaient manifestement pas réalisés en l'espèce. Le recourant se devait en effet de planifier son décollage de telle manière qu'il puisse garder la maîtrise permanente de son aéronef de façon que la réussite d'une procédure de vol ne fasse jamais de doute. Or, sa manière d'agir l'a conduit à enfreindre plusieurs prescriptions de sécurité, à mettre en oeuvre une manoeuvre dangereuse et à voler en fin de compte sous un pont. Il s'ensuit que cet incident est objectivement grave. C'est ainsi à raison que l'autorité inférieure est intervenue au titre des art. 92
SR 748.0 Bundesgesetz vom 21. Dezember 1948 über die Luftfahrt (Luftfahrtgesetz, LFG) - Luftfahrtgesetz
LFG Art. 92 - Bei der Verletzung der Bestimmungen dieses Gesetzes oder der von den zuständigen Behörden gestützt darauf erlassenen Verordnungen und weiteren Vorschriften oder der Bestimmungen einer zwischenstaatlichen Vereinbarung über die Luftfahrt kann das BAZL, unabhängig von der Einleitung und vom Ausgang eines allfälligen Strafverfahrens, folgende Massnahmen verfügen:
a  den zeitweiligen oder dauernden Entzug oder eine Einschränkung des Geltungsbereiches von erteilten Bewilligungen, Erlaubnissen und Ausweisen;
b  die Beschlagnahme von Luftfahrzeugen, deren weiterer Gebrauch die öffentliche Sicherheit gefährden würde oder deren missbräuchliche Verwendung zu befürchten ist.
LA et art. 11 al. 1
SR 748.222.2 Verordnung des UVEK vom 14. April 1999 über die JAR-FCL-Lizenzen zum Führen von Flugzeugen und Hubschraubern (VJAR-FCL)
VJAR-FCL Art. 11 Verweigerung, Entzug oder Einschränkung einer Lizenz oder einer Ermächtigung
1    In Anwendung von Artikel 92 des Luftfahrtgesetzes vom 21. Dezember 194828 (LFG) kann das Bundesamt die Erteilung einer JAR-FCL-Lizenz oder -Ermächti­gung verweigern, diese und die damit verbundenen Rechte vorübergehend oder dau­ernd entziehen oder deren Gültigkeitsbereich beschränken, namentlich:
a  wenn die Person, die sich für eine Lizenz oder Ermächtigung bewirbt oder eine solche besitzt, die Anforderungen der JAR-FCL-Reglemente oder des nationalen Rechts nicht oder nicht mehr erfüllt;
b  wenn die Person, die sich für eine Lizenz oder Ermächtigung bewirbt oder eine solche besitzt, die JAR-FCL-Reglemente oder das nationale Recht in schwerer Weise oder wiederholt verletzt hat;
c  wenn zu befürchten ist, dass die Person, die sich für eine Lizenz oder Ermächtigung bewirbt oder eine solche besitzt, bei der Ausübung der Flug­tä­tigkeit die öffentliche Ordnung und Sicherheit oder militärische Interessen gefährden würde, insbesondere wenn sie:
c1  entmündigt ist,
c2  alkohol- oder rauschgiftsüchtig ist, oder
c3  wegen eines Verbrechens oder Vergehens zu einer Freiheitsstrafe ver­urteilt worden ist;
d  wenn die Person, die sich für eine Lizenz oder Ermächtigung bewirbt oder eine solche besitzt, die ihr auferlegten Gebühren nicht bezahlt hat.
2    Diese Bestimmungen sind für Ausbildungsbetriebe sinngemäss anwendbar.
OJAR-FCL, lus en corrélation avec JAR-FCL 1.010 (c).

7.2.2 Les conclusions que tire l'autorité inférieure de la violation de ces prescriptions de sécurité ne sont ensuite en rien insoutenables. En effet, compte tenu des conditions climatiques reconnues défavorables, le recourant devait savoir qu'il était tenu de redoubler de prudence, de préparer la planification de son vol avec une attention accrue et de s'abstenir de prendre le moindre risque. Les règles de l'air qu'il a violées constituent de plus des prescriptions essentielles de la sécurité aérienne dont il est notoire que l'inobservation entraîne un risque sérieux d'accident. La circonstance que le recourant plaide avoir procédé à un second décollage quelques minutes plus tard sans la moindre difficulté témoigne en outre qu'un pilote au fait des prescriptions de sécurité applicables n'aurait pas connu les mêmes difficultés.

Quoi qu'en dise le recourant et comme le relève l'autorité inférieure, il n'a ainsi pas su prendre en compte les prescriptions de sécurité lors de la planification du vol, il n'a pas su piloter son aéronef dans le cadre de ces limitations en raison d'une mauvaise appréciation de ses propres capacités de pilote commandant de bord, et il n'a pas fait preuve d'un jugement et d'un comportement d'aviateur diligent en négligeant la planification de la phase d'envol et en choisissant délibérément de voler sous un pont après s'être aperçu de ses erreurs initiales. Sur la base de cet unique incident, l'autorité inférieure pouvait dès lors retenir qu'il existe au dossier des indices suffisants d'un cas d'inaptitude, à savoir que le recourant ne présente en l'état pas les garanties nécessaires qu'il observera à l'avenir les prescriptions de sécurité en vigueur. Il reconnaît d'ailleurs avoir besoin d'un « refresh » dans ce domaine. Une mesure administrative s'imposait en conséquence.

7.2.3 L'art. 11 al. 1 let. a
SR 748.222.2 Verordnung des UVEK vom 14. April 1999 über die JAR-FCL-Lizenzen zum Führen von Flugzeugen und Hubschraubern (VJAR-FCL)
VJAR-FCL Art. 11 Verweigerung, Entzug oder Einschränkung einer Lizenz oder einer Ermächtigung
1    In Anwendung von Artikel 92 des Luftfahrtgesetzes vom 21. Dezember 194828 (LFG) kann das Bundesamt die Erteilung einer JAR-FCL-Lizenz oder -Ermächti­gung verweigern, diese und die damit verbundenen Rechte vorübergehend oder dau­ernd entziehen oder deren Gültigkeitsbereich beschränken, namentlich:
a  wenn die Person, die sich für eine Lizenz oder Ermächtigung bewirbt oder eine solche besitzt, die Anforderungen der JAR-FCL-Reglemente oder des nationalen Rechts nicht oder nicht mehr erfüllt;
b  wenn die Person, die sich für eine Lizenz oder Ermächtigung bewirbt oder eine solche besitzt, die JAR-FCL-Reglemente oder das nationale Recht in schwerer Weise oder wiederholt verletzt hat;
c  wenn zu befürchten ist, dass die Person, die sich für eine Lizenz oder Ermächtigung bewirbt oder eine solche besitzt, bei der Ausübung der Flug­tä­tigkeit die öffentliche Ordnung und Sicherheit oder militärische Interessen gefährden würde, insbesondere wenn sie:
c1  entmündigt ist,
c2  alkohol- oder rauschgiftsüchtig ist, oder
c3  wegen eines Verbrechens oder Vergehens zu einer Freiheitsstrafe ver­urteilt worden ist;
d  wenn die Person, die sich für eine Lizenz oder Ermächtigung bewirbt oder eine solche besitzt, die ihr auferlegten Gebühren nicht bezahlt hat.
2    Diese Bestimmungen sind für Ausbildungsbetriebe sinngemäss anwendbar.
et c OJAR-FCL, en lien avec FCL 3.205 (« Conditions d'aptitude psychiatrique »), permet également à l'autorité inférieure de prononcer le retrait d'une licence aux personnes dont l'aptitude caractérielle (« flugcharakterliche Tauglichkeit » ; ou « aptitude morale » selon la terminologie de l'art. 5 de l'ordonnance du DETEC concernant les licences du personnel navigant de l'aéronautique qui ne sont pas réglementées, ni harmonisées à l'échelon européen du 25 mars 1975 [RS 748.222.1]) - autrement dit la personnalité - est a priori incompatible avec la sécurité du trafic aérien (cf. arrêt du Tribunal administratif fédéral A-6784/2011 du 3 juillet 2012 consid. 3.1). En effet, l'activité de pilote commandant de bord, hautement risquée, suppose un sens aigu des responsabilités et de l'ordre ainsi qu'une bonne maîtrise de soi. Il est donc légitime que l'autorité inférieure restreigne les possibilités de vol de personnes ayant montré par le passé qu'elles n'étaient pas fiables (cf. arrêt du Tribunal administratif fédéral A-2401/2011 du 6 janvier 2012 consid. 6.4.1 et réf. cit.), c'est-à-dire s'il est à craindre que, dans l'exercice de leur activité soumise à autorisation, elles ne mettent en danger l'ordre et la sécurité publics ou des intérêts militaires.

En l'occurrence, l'Office fédéral a retenu que les prises de position du recourant à l'égard des autorités, suisse et finlandaise, montrent qu'il a de la peine à reconnaître ses lacunes techniques et qu'il pratique assez souvent son activité aéronautique en procédant par tâtonnements (« Trial and Error »). Cette appréciation est justifiée au vu du dossier et compte tenu de la retenue que s'impose le Tribunal dans ce domaine. Il ressort en particulier de l'incident du 15 juillet 2012 que le recourant semble enclin à effectuer des choix pour le moins surprenants et à s'accommoder de manoeuvres très dangereuses. La défense opposée par le recourant à l'autorité inférieure est d'ailleurs symptomatique à cet égard. Plutôt que d'admettre qu'il a démontré en Finlande des lacunes techniques dans la préparation du vol et la dangerosité de la manoeuvre que celles-ci ont entraînée, le recourant préfère remettre en cause le concept de mise en danger abstraite qui sous-tend les prescriptions de sécurité enfreintes et affirme que voler sous un pont était justifié pour des motifs de sécurité. Non sans une certaine ironie, il affirme de surcroît qu'il aurait agi différemment s'il ne s'était pas trouvé face au « Puumalansalmi Bridge », mais devant un pont menaçant de s'affaisser, trois pétroliers ou un groupe de baleines (cf. mémoire de recours, p. 10 ch. 133). Il perd toutefois de vue qu'il n'est pas admissible qu'un pilote puisse accepter l'éventualité que ses méconnaissances techniques le contraignent à procéder à des manoeuvres dont la réussite n'est pas assurée.

En une telle occurrence, l'autorité inférieure pouvait manifestement voir dans le dossier du recourant les éléments suffisants pour questionner son aptitude à faire preuve en tout temps d'un jugement et d'un comportement d'aviateur. La circonstance qu'il est décrit par d'autres pilotes, instructeurs ou personnel naviguant comme un pilote très prudent n'y change rien. Ainsi que le relève à juste titre l'autorité inférieure, ces témoignages ne sont pas forcément en contradiction avec les constatations à la base de la décision attaquée, tant il est vrai qu'un pilote excellent aux commandes de son appareil peut aussi présenter des lacunes quant à sa capacité d'évaluer les limites de performance de son aéronef (cf. réponse de l'OFAC du 12 novembre 2012, p. 4 s.). Ils ne sont de plus pas unanimes. Il suffit de rappeler à cet égard que le groupe de vol à moteur de (...) a retiré la formation MOU(A) de son école en raison, notamment, du caractère « fougueux » du recourant qui lui « fait prendre des décisions [que le groupe n'est] pas en droit de cautionner comme, par exemple, certains de [s]es choix de places d'atterrissages qui peuvent se révéler fort dangereux, à l'image de [s]on malheureux accident » de H._______ (cf. courrier du 1er novembre 2011 déposé en complément à la réponse du 12 novembre 2012 de l'autorité inférieure). C'est ainsi de manière conforme au droit que l'autorité inférieure a émis des doutes sur l'aptitude caractérielle du recourant en tant que pilote.

Il n'y avait enfin pas lieu de procéder dès à présent aux vérifications médico-légales imposées par les circonstances, dès lors que le retrait de sécurité s'imposait déjà en raison des connaissances techniques déficientes du recourant.

7.3 Il demeure à examiner la proportionnalité de la mesure ordonnée.

7.3.1 Le principe de la proportionnalité, garanti par l'art. 5 al. 2
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999
BV Art. 5 Grundsätze rechtsstaatlichen Handelns - 1 Grundlage und Schranke staatlichen Handelns ist das Recht.
1    Grundlage und Schranke staatlichen Handelns ist das Recht.
2    Staatliches Handeln muss im öffentlichen Interesse liegen und verhältnismässig sein.
3    Staatliche Organe und Private handeln nach Treu und Glauben.
4    Bund und Kantone beachten das Völkerrecht.
Cst. - et rappelé également par l'art. 36 al. 3
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999
BV Art. 36 Einschränkungen von Grundrechten - 1 Einschränkungen von Grundrechten bedürfen einer gesetzlichen Grundlage. Schwerwiegende Einschränkungen müssen im Gesetz selbst vorgesehen sein. Ausgenommen sind Fälle ernster, unmittelbarer und nicht anders abwendbarer Gefahr.
1    Einschränkungen von Grundrechten bedürfen einer gesetzlichen Grundlage. Schwerwiegende Einschränkungen müssen im Gesetz selbst vorgesehen sein. Ausgenommen sind Fälle ernster, unmittelbarer und nicht anders abwendbarer Gefahr.
2    Einschränkungen von Grundrechten müssen durch ein öffentliches Interesse oder durch den Schutz von Grundrechten Dritter gerechtfertigt sein.
3    Einschränkungen von Grundrechten müssen verhältnismässig sein.
4    Der Kerngehalt der Grundrechte ist unantastbar.
Cst. comme condition nécessaire à toute restriction des droits fondamentaux -, exige qu'il y ait un rapport raisonnable entre le but d'intérêt public poursuivi et le moyen choisi pour l'atteindre. Il se subdivise en trois règles, à savoir la règle de l'aptitude, celle de la nécessité et celle de la proportionnalité au sens étroit, appelée aussi règle de la prépondérance de l'intérêt public (ATF 136 IV 97 consid. 5.2, ATF 136 I 17 consid. 4.4 ; arrêt du Tribunal administratif fédéral A 3713/2008 du 15 juin 2011 consid. 9.1, non publié à l'ATAF 2012/23). Le principe de l'aptitude impose que la mesure administrative soit propre à atteindre le but poursuivi (arrêt du Tribunal administratif fédéral A 3713/2008 précité consid. 9.1.1) ; la règle de la nécessité que la mesure ne puisse être atteinte par une autre mesure moins incisive (cf. arrêt du Tribunal administratif fédéral A-3713/2008 précité consid. 9.1.2) ; et la règle de la prépondérance de l'intérêt public que l'autorité procède dans chaque cas particulier à une pesée entre l'intérêt public poursuivi et l'intérêt privé opposé afin de s'assurer que la mesure administrative, bien qu'apte et nécessaire, soit encore dans un rapport raisonnable avec l'atteinte imposée à l'administré (cf. arrêt du Tribunal administratif fédéral A-3713/2008 précité consid. 9.1.3).

7.3.2 Ces conditions sont clairement remplies en l'occurrence. En effet, la sécurité aérienne est un intérêt public majeur face auquel les autres intérêts, notamment ceux liés à un loisir, doivent céder le pas (cf. arrêt du Tribunal fédéral 2A.539/2003 du 23 janvier 2004 consid. 5 ; arrêt du Tribunal administratif fédéral A-1983/2006 du 18 octobre 2010 consid. 8.3). La décision attaquée ne porte au demeurant qu'une atteinte légère aux intérêts du recourant, qui se voit restreint dans l'exercice d'une activité de loisir. Il s'agit en outre d'une mesure administrative ordonnée dans le but de sauvegarder l'ordre public et, plus particulièrement, de protéger la sécurité aérienne contre un pilote commandant de bord qui présente des indices importants d'inaptitude à voler. Quand bien même le recourant considère cette mesure comme une grave atteinte à sa liberté personnelle, cette décision ne constitue pas, en droit, une mesure restrictive de liberté, puisqu'en aucune façon elle ne vise à léser ce bien juridique. Il s'agit au contraire d'une mesure de protection prise en faveur de l'intéressé lui-même, celui-ci étant susceptible de mettre en péril son patrimoine, son intégrité corporelle ou sa vie ou celle de tiers en pilotant un avion. La mesure s'inscrit enfin comme une mesure sociale, puisqu'elle écarte un pilote dont l'inaptitude a déjà été une source de danger et qui présente des risques de récidive. La restitution de la licence pourra entrer enfin en ligne de compte dès que l'inaptitude aura disparu.

On ne voit dès lors pas sur quelle base l'autorité inférieure aurait pu fonder une mesure moins incisive (remontrance, avertissement, conduite accompagnée notamment), qui non seulement ne protégerait pas suffisamment le recourant et la société, mais de surcroît n'atteindrait pas le but de sécurité recherché. En cas d'inaptitude, le risque de futures infractions est en effet sensiblement plus grand et plus concret qu'en cas d'infractions commises par un commandant de bord apte à piloter. Enfin, selon l'autorité inférieure qui n'est pas contredite sur ce point, la mesure pourrait être levée en l'espace de deux à cinq semaines au maximum.

7.3.3 Dans ces circonstances, le Tribunal considère que la mesure litigieuse est conforme aux règles d'aptitude et de nécessité, et qu'elle respecte l'exigence de proportionnalité au sens étroit. Compte tenu de la retenue qui s'impose dans ce domaine, elle s'avère également opportune.

8.

8.1 Le recourant vient enfin contester les clauses contenues au chiffre 2 du dispositif de la décision attaquée, en tant qu'elles énoncent que la licence ne peut être restituée que sur présentation d'une attestation écrite démontrant qu'il a suivi les cours sur les branches théoriques « Performances et planification de vol » et au moins cinq blocs d'instruction sur la branche « Performance et planification de vol » d'une heure de vol chacun, dont deux blocs sur hydravion auprès d'une école suisse d'aviation ou d'un instructeur de vol, une attestation de réussite de l'examen théorique pour pilote privé de la branche « Performances et planification de vol », une attestation confirmant qu'il a accompli avec succès un vol d'examen en compagnie d'un examinateur de vol désigné par l'OFAC et la présentation d'une attestation selon laquelle une expertise réalisée par un psychologue désigné par l'OFAC confirme qu'il possède une aptitude morale suffisante.

L'autorité inférieure explique, à cet égard, qu'elle a énoncé dans la décision les mesures correctives qui doivent raisonnablement permettre au recourant de retrouver rapidement sa licence. Ces mesures visent, d'une part, à permettre au recourant d'identifier et de corriger ses lacunes aéronautiques en suivant un enseignement théorique des bases assorti d'une mise en pratique dans le cadre d'un cours de pilotage incluant des évaluations théoriques et pratiques. De l'autre côté, l'autorité a exigé que le recourant subisse une expertise de sa personnalité auprès d'un psychologue du trafic. Cette mesure doit permettre d'examiner l'inclination du recourant à prendre des risques et de définir des mesures de suivi si cela s'avère vraiment nécessaire.

8.2 Le retrait de sécurité d'une licence de pilote privé doit durer jusqu'à ce que l'on puisse admettre que la mesure n'est plus justifiée. Si l'intéressé rend cette condition vraisemblable, il peut solliciter de l'autorité de retrait la prise d'une nouvelle décision. Si l'autorité, malgré les efforts de la personne concernée, ne peut faire de pronostic favorable, elle refusera la restitution. Elle pourra également la subordonner à des conditions ou des charges dans l'intérêt de la sécurité aérienne. En effet, conformément aux principes du droit administratif, une autorisation peut être assortie de clauses accessoires, lorsqu'à défaut, elle pourrait être légalement refusée (ATF 131 II 248 consid. 6.1 et 6.2). En l'occurrence, l'autorité inférieure a annoncé les points sur lesquels portera son examen lors d'une requête en restitution de la licence de pilote du recourant. Ces clauses ne conditionnent pas la validité de la décision de retrait (cf. Tanquerel, op. cit., p. 292 n. 853). Elles n'ont en effet pas d'influence directe sur les effets de celle-ci, car elles n'en sont pas un élément nécessaire, mais seulement un complément. En revanche, en raison de leur caractère autonome, elles peuvent faire l'objet d'un recours indépendamment du reste de la décision (cf. ATF 129 II 361 consid. 4.2). L'essentiel est alors que leur respect puisse faire l'objet d'un contrôle et qu'elles soient réalistes et proportionnées.

8.3

8.3.1 Dans le cas présent, il n'est pas contesté qu'une formation théorique et pratique puisse être ordonnée si l'aptitude du pilote suscite des doutes. La formation attendue porte en outre uniquement sur les points (performances et préparation du vol ; cf. Appendice 1 des JAR-FCL 1.130 & 1.135) qui ont conduit à l'incident du 15 juillet 2012. Cette mesure est donc apte à remédier aux insuffisances techniques observées. La seule obligation de suivre une formation ne saurait toutefois suffire en l'espèce. L'autorité n'aurait aucune garantie quant à l'attention portée par le pilote à cette formation et sur ses effets réels sur les méconnaissances techniques observées. C'est dès lors à raison que l'Office fédéral a lié cette formation à un examen théorique et pratique. Cette mesure sera dès lors confirmée.

8.3.2 Selon l'appendice 17 des FCL-JAR 3, un bilan psychologique peut ensuite être demandé comme partie ou complément d'examen psychiatrique ou neurologique quand l'autorité reçoit des informations vérifiables et de source identifiable, qui émettent des doutes concernant la santé mentale ou la personnalité d'un individu donné. Ces informations peuvent avoir été révélées à l'occasion d'un accident ou d'un incident, de problèmes lors de l'entraînement ou de tests de compétence professionnelle, de faits de délinquance ou de faits engageant la sécurité lors de l'exercice des privilèges des licences concernées. L'examen psychologique peut comprendre le recueil de la biographie, le suivi de l'aptitude aussi bien que des tests de personnalité et des entretiens psychologiques.

En l'occurrence, le Tribunal a retenu que l'Office fédéral avait raison d'émettre des doutes sur l'aptitude caractérielle du recourant. En présence de tels doutes, il y a lieu de se demander si et dans quelle mesure le pilote peut voler. Autrement dit, si le pilote concerné est capable de se libérer ou de contrôler son trait de caractère par sa propre volonté. Seul un bilan psychologique est en mesure de répondre à ces questions et de définir, s'il y a lieu, les mesures de suivi nécessaires. Il est dès lors approprié que l'autorité inférieure précise d'ores et déjà que l'examen de la restitution de la licence de pilote du recourant portera sur cet élément également et que le recourant pourra vraisemblablement écarter ces doutes en présentant un bilan psychologique. Il n'existe en outre pas de mesure moins incisive pouvant garantir que le recourant ne présente pas une inaptitude caractérielle à voler, et il n'en propose d'ailleurs aucune. Il faut enfin garder à l'esprit que l'ensemble des pilotes sont tenus de présenter régulièrement des certificats médicaux pour exercer leur activité de loisir, mais hautement à risque. Cette mesure sera ainsi également confirmée.

8.4 Il faut dès lors constater, en résumé, que les mesures prescrites par l'autorité inférieure sont réalistes, proportionnées aux circonstances et contrôlables.

9.
Au vu de ce qui précède, le recours contre la décision sur la demande de récusation doit être admis pour des motifs formels qui n'ont pas été plaidés par le recourant. Le recours contre le retrait de la licence de pilote, mal fondé, sera quant à lui rejeté

10.

10.1 En règle générale, les frais de procédure sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si celle-ci n'est déboutée que partiellement, ces frais sont réduits (art. 63 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 63
1    Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden.
2    Keine Verfahrenskosten werden Vorinstanzen oder beschwerdeführenden und unterliegenden Bundesbehörden auferlegt; anderen als Bundesbehörden, die Beschwerde führen und unterliegen, werden Verfahrenskosten auferlegt, soweit sich der Streit um vermögensrechtliche Interessen von Körperschaften oder autonomen Anstalten dreht.
3    Einer obsiegenden Partei dürfen nur Verfahrenskosten auferlegt werden, die sie durch Verletzung von Verfahrenspflichten verursacht hat.
4    Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter erhebt vom Beschwerdeführer einen Kostenvorschuss in der Höhe der mutmasslichen Verfahrenskosten. Zu dessen Leistung ist dem Beschwerdeführer eine angemessene Frist anzusetzen unter Androhung des Nichteintretens. Wenn besondere Gründe vorliegen, kann auf die Erhebung des Kostenvorschusses ganz oder teilweise verzichtet werden.102
4bis    Die Spruchgebühr richtet sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Sie beträgt:
a  in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse 100-5000 Franken;
b  in den übrigen Streitigkeiten 100-50 000 Franken.103
5    Der Bundesrat regelt die Bemessung der Gebühren im Einzelnen.104 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005105 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010106.107
PA). Aucun frais de procédure n'est mis à la charge des autorités inférieures, ni des autorités fédérales recourantes ou déboutées (art. 63 al. 2
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 63
1    Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden.
2    Keine Verfahrenskosten werden Vorinstanzen oder beschwerdeführenden und unterliegenden Bundesbehörden auferlegt; anderen als Bundesbehörden, die Beschwerde führen und unterliegen, werden Verfahrenskosten auferlegt, soweit sich der Streit um vermögensrechtliche Interessen von Körperschaften oder autonomen Anstalten dreht.
3    Einer obsiegenden Partei dürfen nur Verfahrenskosten auferlegt werden, die sie durch Verletzung von Verfahrenspflichten verursacht hat.
4    Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter erhebt vom Beschwerdeführer einen Kostenvorschuss in der Höhe der mutmasslichen Verfahrenskosten. Zu dessen Leistung ist dem Beschwerdeführer eine angemessene Frist anzusetzen unter Androhung des Nichteintretens. Wenn besondere Gründe vorliegen, kann auf die Erhebung des Kostenvorschusses ganz oder teilweise verzichtet werden.102
4bis    Die Spruchgebühr richtet sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Sie beträgt:
a  in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse 100-5000 Franken;
b  in den übrigen Streitigkeiten 100-50 000 Franken.103
5    Der Bundesrat regelt die Bemessung der Gebühren im Einzelnen.104 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005105 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010106.107
1ère phrase PA).

En l'espèce, il faut retenir que le recourant succombe entièrement. Il se justifie qu'il supporte la totalité des frais de procédure, qui s'élèvent à 2'000 francs (1'500 francs + 500 francs). Ce montant sera entièrement prélevé sur les avances de frais faites dans chacune des deux procédures avant leur jonction.

10.2 Selon l'art. 64 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 64
1    Die Beschwerdeinstanz kann der ganz oder teilweise obsiegenden Partei von Amtes wegen oder auf Begehren eine Entschädigung für ihr erwachsene notwendige und verhältnismässig hohe Kosten zusprechen.
2    Die Entschädigung wird in der Entscheidungsformel beziffert und der Körperschaft oder autonomen Anstalt auferlegt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, soweit sie nicht einer unterliegenden Gegenpartei auferlegt werden kann.
3    Einer unterliegenden Gegenpartei kann sie je nach deren Leistungsfähigkeit auferlegt werden, wenn sich die Partei mit selbständigen Begehren am Verfahren beteiligt hat.
4    Die Körperschaft oder autonome Anstalt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, haftet für die einer unterliegenden Gegenpartei auferlegte Entschädigung, soweit sich diese als uneinbringlich herausstellt.
5    Der Bundesrat regelt die Bemessung der Entschädigung.108 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005109 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010110.111
PA et l'art. 7 al. 1
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE)
VGKE Art. 7 Grundsatz
1    Obsiegende Parteien haben Anspruch auf eine Parteientschädigung für die ihnen erwachsenen notwendigen Kosten.
2    Obsiegt die Partei nur teilweise, so ist die Parteientschädigung entsprechend zu kürzen.
3    Keinen Anspruch auf Parteientschädigung haben Bundesbehörden und, in der Regel, andere Behörden, die als Parteien auftreten.
4    Sind die Kosten verhältnismässig gering, so kann von einer Parteientschädigung abgesehen werden.
5    Artikel 6a ist sinngemäss anwendbar.7
et 2
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE)
VGKE Art. 7 Grundsatz
1    Obsiegende Parteien haben Anspruch auf eine Parteientschädigung für die ihnen erwachsenen notwendigen Kosten.
2    Obsiegt die Partei nur teilweise, so ist die Parteientschädigung entsprechend zu kürzen.
3    Keinen Anspruch auf Parteientschädigung haben Bundesbehörden und, in der Regel, andere Behörden, die als Parteien auftreten.
4    Sind die Kosten verhältnismässig gering, so kann von einer Parteientschädigung abgesehen werden.
5    Artikel 6a ist sinngemäss anwendbar.7
du règlement du 21 février 2008 concernant les frais, dépens et indemnités fixés par le Tribunal administratif fédéral (FITAF, RS 173.320.2), la partie qui obtient gain de cause a droit à des dépens pour les frais nécessaires occasionnés par le litige.

Succombant, le recourant n'a pas droit à des dépens. L'autorité inférieure n'y a elle-même pas droit (art. 7 al. 3
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE)
VGKE Art. 7 Grundsatz
1    Obsiegende Parteien haben Anspruch auf eine Parteientschädigung für die ihnen erwachsenen notwendigen Kosten.
2    Obsiegt die Partei nur teilweise, so ist die Parteientschädigung entsprechend zu kürzen.
3    Keinen Anspruch auf Parteientschädigung haben Bundesbehörden und, in der Regel, andere Behörden, die als Parteien auftreten.
4    Sind die Kosten verhältnismässig gering, so kann von einer Parteientschädigung abgesehen werden.
5    Artikel 6a ist sinngemäss anwendbar.7
FITAF).

(le dispositif est porté à la page suivante)

Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :

1.
Le recours du 25 octobre 2012 est admis. La décision du 4 octobre 2012 de l'autorité inférieure est annulée au sens des considérants qui précèdent.

2.
Le recours du 14 septembre 2012 déposé contre la décision du 14 août 2012 de l'autorité inférieure est rejeté.

3.
Les frais de la présente procédure, fixés à 2'000 francs, sont mis à la charge du recourant. Ils seront entièrement prélevés sur les avances de frais du même montant effectuées.

4.
Il n'est pas alloué de dépens.

5.
Le présent arrêt est adressé :

- au recourant (Acte judiciaire)

- à l'autorité inférieure (Recommandé)

- au Secrétariat général du DETEC (Acte judiciaire)

L'indication des voies de droit se trouve à la page suivante.

Le président du collège : Le greffier :

Jérôme Candrian Olivier Bleicker

Indication des voies de droit :

La présente décision peut être attaquée devant le Tribunal fédéral, 1000 Lausanne 14, par la voie du recours en matière de droit public, dans les trente jours qui suivent la notification (art. 82 ss
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 82 Grundsatz - Das Bundesgericht beurteilt Beschwerden:
a  gegen Entscheide in Angelegenheiten des öffentlichen Rechts;
b  gegen kantonale Erlasse;
c  betreffend die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen sowie betreffend Volkswahlen und -abstimmungen.
, 90
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 90 Endentscheide - Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide, die das Verfahren abschliessen.
ss et 100 de la loi fédérale du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral [LTF, RS 173.110]). Ce délai ne court pas du 18 décembre au 2 janvier inclus (art. 46 al. 1 let. c
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 46 Stillstand - 1 Gesetzlich oder richterlich nach Tagen bestimmte Fristen stehen still:
1    Gesetzlich oder richterlich nach Tagen bestimmte Fristen stehen still:
a  vom siebenten Tag vor Ostern bis und mit dem siebenten Tag nach Ostern;
b  vom 15. Juli bis und mit dem 15. August;
c  vom 18. Dezember bis und mit dem 2. Januar.
2    Absatz 1 gilt nicht in Verfahren betreffend:
a  die aufschiebende Wirkung und andere vorsorgliche Massnahmen;
b  die Wechselbetreibung;
c  Stimmrechtssachen (Art. 82 Bst. c);
d  die internationale Rechtshilfe in Strafsachen und die internationale Amtshilfe in Steuersachen;
e  die öffentlichen Beschaffungen.18
LTF). Le mémoire doit être rédigé dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signé. La décision attaquée et les moyens de preuve doivent être joints au mémoire, pour autant qu'ils soient en mains du recourant (art. 42
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 42 Rechtsschriften - 1 Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten.
1    Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten.
2    In der Begründung ist in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletzt. Ist eine Beschwerde nur unter der Voraussetzung zulässig, dass sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt, so ist auszuführen, warum die jeweilige Voraussetzung erfüllt ist. 14 15
3    Die Urkunden, auf die sich die Partei als Beweismittel beruft, sind beizulegen, soweit die Partei sie in Händen hat; richtet sich die Rechtsschrift gegen einen Entscheid, so ist auch dieser beizulegen.
4    Bei elektronischer Einreichung muss die Rechtsschrift von der Partei oder ihrem Vertreter beziehungsweise ihrer Vertreterin mit einer qualifizierten elektronischen Signatur gemäss Bundesgesetz vom 18. März 201616 über die elektronische Signatur versehen werden. Das Bundesgericht bestimmt in einem Reglement:
a  das Format der Rechtsschrift und ihrer Beilagen;
b  die Art und Weise der Übermittlung;
c  die Voraussetzungen, unter denen bei technischen Problemen die Nachreichung von Dokumenten auf Papier verlangt werden kann.17
5    Fehlen die Unterschrift der Partei oder ihrer Vertretung, deren Vollmacht oder die vorgeschriebenen Beilagen oder ist die Vertretung nicht zugelassen, so wird eine angemessene Frist zur Behebung des Mangels angesetzt mit der Androhung, dass die Rechtsschrift sonst unbeachtet bleibt.
6    Unleserliche, ungebührliche, unverständliche, übermässig weitschweifige oder nicht in einer Amtssprache verfasste Rechtsschriften können in gleicher Weise zur Änderung zurückgewiesen werden.
7    Rechtsschriften, die auf querulatorischer oder rechtsmissbräuchlicher Prozessführung beruhen, sind unzulässig.
LTF).

Expédition :
Information de décision   •   DEFRITEN
Document : A-4851/2012
Date : 27. November 2013
Publié : 05. Dezember 2013
Source : Bundesverwaltungsgericht
Statut : Unpubliziert
Domaine : Luftfahrt (ohne Luftfahrtanlagen)
Objet : retrait de licence ; récusation


Répertoire des lois
Cst: 5 
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 5 Principes de l'activité de l'État régi par le droit - 1 Le droit est la base et la limite de l'activité de l'État.
1    Le droit est la base et la limite de l'activité de l'État.
2    L'activité de l'État doit répondre à un intérêt public et être proportionnée au but visé.
3    Les organes de l'État et les particuliers doivent agir de manière conforme aux règles de la bonne foi.
4    La Confédération et les cantons respectent le droit international.
29 
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
36
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 36 Restriction des droits fondamentaux - 1 Toute restriction d'un droit fondamental doit être fondée sur une base légale. Les restrictions graves doivent être prévues par une loi. Les cas de danger sérieux, direct et imminent sont réservés.
1    Toute restriction d'un droit fondamental doit être fondée sur une base légale. Les restrictions graves doivent être prévues par une loi. Les cas de danger sérieux, direct et imminent sont réservés.
2    Toute restriction d'un droit fondamental doit être justifiée par un intérêt public ou par la protection d'un droit fondamental d'autrui.
3    Toute restriction d'un droit fondamental doit être proportionnée au but visé.
4    L'essence des droits fondamentaux est inviolable.
FITAF: 7
SR 173.320.2 Règlement du 21 février 2008 concernant les frais, dépens et indemnités fixés par le Tribunal administratif fédéral (FITAF)
FITAF Art. 7 Principe
1    La partie qui obtient gain de cause a droit aux dépens pour les frais nécessaires causés par le litige.
2    Lorsqu'une partie n'obtient que partiellement gain de cause, les dépens auxquels elle peut prétendre sont réduits en proportion.
3    Les autorités fédérales et, en règle générale, les autres autorités parties n'ont pas droit aux dépens.
4    Si les frais sont relativement peu élevés, le tribunal peut renoncer à allouer des dépens.
5    L'art. 6a s'applique par analogie.7
LNA: 3 
SR 748.0 Loi fédérale du 21 décembre 1948 sur l'aviation (LA)
LA Art. 3
1    La surveillance de l'aviation sur tout le territoire de la Confédération incombe au Conseil fédéral dans le cadre des compétences de la Confédération. Elle est exercée comme suit:
a  par le Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC), pour l'aviation civile et les aéronefs d'État, dans la mesure où ceux-ci ne sont pas utilisés pour accomplir des tâches de l'armée;
b  par le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS), pour l'aviation militaire et les aéronefs d'État, dans la mesure où ceux-ci sont utilisés pour accomplir des tâches de l'armée prévues par la loi.11
2    Pour exercer la surveillance immédiate, le Conseil fédéral institue l'OFAC auprès du DETEC (conformément à l'al. 1, let. a) et l'Autorité de l'aviation militaire, Military Aviation Authority (MAA), auprès du DDPS (conformément à l'al. 1, let. b).12
2bis    L'OFAC et la MAA coordonnent leurs activités et établissent les modalités de leur collaboration.13
3    Le Conseil fédéral établit les prescriptions plus détaillées, notamment celles qui concernent les taxes à percevoir.
60 
SR 748.0 Loi fédérale du 21 décembre 1948 sur l'aviation (LA)
LA Art. 60
1    Les personnes ci-après doivent obtenir une licence auprès de l'OFAC pour exercer leur activité dans l'aviation civile et auprès de la MAA pour exercer leur activité dans l'aviation militaire:218
a  les pilotes d'aéronefs;
b  le personnel auxiliaire indispensable pour la conduite d'un aéronef, notamment les navigateurs, les radiotélégraphistes de bord et les mécaniciens de bord;
c  les personnes qui forment du personnel aéronautique;
d  le personnel du service de la navigation aérienne.219
1bis    La licence est de durée limitée.220
2    Le Conseil fédéral détermine les autres catégories du personnel aéronautique pour qui la possession d'une licence est exigée.
3    Il arrête les prescriptions sur l'octroi, le renouvellement et le retrait des licences.
92
SR 748.0 Loi fédérale du 21 décembre 1948 sur l'aviation (LA)
LA Art. 92 - S'il y a eu violation des dispositions de la présente loi ou des ordonnances et autres prescriptions édictées pour son application par les autorités compétentes ou des dispositions des accords sur l'aviation, l'OFAC peut, indépendamment de l'introduction et du résultat de toute procédure pénale, prononcer:
a  le retrait temporaire ou définitif d'autorisations, licences et certificats ou la restriction de leur étendue;
b  le séquestre d'aéronefs dont l'usage ultérieur mettrait en danger la sécurité publique ou dont l'usage abusif est à craindre.
LTAF: 31 
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)
LTAF Art. 31 Principe - Le Tribunal administratif fédéral connaît des recours contre les décisions au sens de l'art. 5 de la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)20.
32 
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)
LTAF Art. 32 Exceptions
1    Le recours est irrecevable contre:
a  les décisions concernant la sûreté intérieure ou extérieure du pays, la neutralité, la protection diplomatique et les autres affaires relevant des relations extérieures, à moins que le droit international ne confère un droit à ce que la cause soit jugée par un tribunal;
b  les décisions concernant le droit de vote des citoyens ainsi que les élections et les votations populaires;
c  les décisions relatives à la composante «prestation» du salaire du personnel de la Confédération, dans la mesure où elles ne concernent pas l'égalité des sexes;
d  ...
e  les décisions dans le domaine de l'énergie nucléaire concernant:
e1  l'autorisation générale des installations nucléaires;
e2  l'approbation du programme de gestion des déchets;
e3  la fermeture de dépôts en profondeur;
e4  la preuve de l'évacuation des déchets.
f  les décisions relatives à l'octroi ou l'extension de concessions d'infrastructures ferroviaires;
g  les décisions rendues par l'Autorité indépendante d'examen des plaintes en matière de radio-télévision;
h  les décisions relatives à l'octroi de concessions pour des maisons de jeu;
i  les décisions relatives à l'octroi, à la modification ou au renouvellement de la concession octroyée à la Société suisse de radiodiffusion et télévision (SSR);
j  les décisions relatives au droit aux contributions d'une haute école ou d'une autre institution du domaine des hautes écoles.
2    Le recours est également irrecevable contre:
a  les décisions qui, en vertu d'une autre loi fédérale, peuvent faire l'objet d'une opposition ou d'un recours devant une autorité précédente au sens de l'art. 33, let. c à f;
b  les décisions qui, en vertu d'une autre loi fédérale, peuvent faire l'objet d'un recours devant une autorité cantonale.
33 
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)
LTAF Art. 33 Autorités précédentes - Le recours est recevable contre les décisions:
a  du Conseil fédéral et des organes de l'Assemblée fédérale, en matière de rapports de travail du personnel de la Confédération, y compris le refus d'autoriser la poursuite pénale;
b  du Conseil fédéral concernant:
b1  la révocation d'un membre du conseil de banque ou de la direction générale ou d'un suppléant sur la base de la loi du 3 octobre 2003 sur la Banque nationale26,
b10  la révocation d'un membre du conseil d'administration du Service suisse d'attribution des sillons ou l'approbation de la résiliation des rapports de travail du directeur par le conseil d'administration, conformément à la loi fédérale du 20 décembre 1957 sur les chemins de fer44;
b2  la révocation d'un membre du conseil d'administration de l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers ou l'approbation de la résiliation des rapports de travail du directeur par le conseil d'administration selon la loi du 22 juin 2007 sur la surveillance des marchés financiers27,
b3  le blocage de valeurs patrimoniales en vertu de la loi du 18 décembre 2015 sur les valeurs patrimoniales d'origine illicite29,
b4  l'interdiction d'exercer des activités en vertu de la LRens31,
b4bis  l'interdiction d'organisations en vertu de la LRens,
b5  la révocation du mandat d'un membre du Conseil de l'Institut fédéral de métrologie au sens de la loi du 17 juin 2011 sur l'Institut fédéral de métrologie34,
b6  la révocation d'un membre du conseil d'administration de l'Autorité fédérale de surveillance en matière de révision ou l'approbation de la résiliation des rapports de travail du directeur par le conseil d'administration selon la loi du 16 décembre 2005 sur la surveillance de la révision36,
b7  la révocation d'un membre du conseil de l'Institut suisse des produits thérapeutiques sur la base de la loi du 15 décembre 2000 sur les produits thérapeutiques38,
b8  la révocation d'un membre du conseil d'administration de l'établissement au sens de la loi du 16 juin 2017 sur les fonds de compensation40,
b9  la révocation d'un membre du conseil de l'Institut suisse de droit comparé selon la loi du 28 septembre 2018 sur l'Institut suisse de droit comparé42;
c  du Tribunal pénal fédéral en matière de rapports de travail de ses juges et de son personnel;
cbis  du Tribunal fédéral des brevets en matière de rapports de travail de ses juges et de son personnel;
dquinquies  de la Chancellerie fédérale, des départements et des unités de l'administration fédérale qui leur sont subordonnées ou administrativement rattachées;
e  des établissements et des entreprises de la Confédération;
f  des commissions fédérales;
g  des tribunaux arbitraux fondées sur des contrats de droit public signés par la Confédération, ses établissements ou ses entreprises;
h  des autorités ou organisations extérieures à l'administration fédérale, pour autant qu'elles statuent dans l'accomplissement de tâches de droit public que la Confédération leur a confiées;
i  d'autorités cantonales, dans la mesure où d'autres lois fédérales prévoient un recours au Tribunal administratif fédéral.
37
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)
LTAF Art. 37 Principe - La procédure devant le Tribunal administratif fédéral est régie par la PA57, pour autant que la présente loi n'en dispose pas autrement.
LTF: 42 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
46 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 46 Suspension - 1 Les délais fixés en jours par la loi ou par le juge ne courent pas:
1    Les délais fixés en jours par la loi ou par le juge ne courent pas:
a  du septième jour avant Pâques au septième jour après Pâques inclus;
b  du 15 juillet au 15 août inclus;
c  du 18 décembre au 2 janvier inclus.
2    L'al. 1 ne s'applique pas:
a  aux procédures concernant l'octroi de l'effet suspensif ou d'autres mesures provisionnelles;
b  à la poursuite pour effets de change;
c  aux questions relatives aux droits politiques (art. 82, let. c);
d  à l'entraide pénale internationale ni à l'assistance administrative internationale en matière fiscale;
e  aux marchés publics.19
82 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 82 Principe - Le Tribunal fédéral connaît des recours:
a  contre les décisions rendues dans des causes de droit public;
b  contre les actes normatifs cantonaux;
c  qui concernent le droit de vote des citoyens ainsi que les élections et votations populaires.
90
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 90 Décisions finales - Le recours est recevable contre les décisions qui mettent fin à la procédure.
OJAR-FCL: 2 
SR 748.222.2 Ordonnance du DETEC du 14 avril 1999 sur les titres de vol JAR-FCL pour pilotes d'avion et d'hélicoptère (OJAR-FCL)
OJAR-FCL Art. 2 Règlements JAR-FCL
1    Les règlements JAR-FCL 1 et JAR-FCL 2 régissent l'octroi des titres de vol, des qualifications, des reconnaissances et des autorisations des pilotes d'avion (JAR-FCL 1) et des pilotes d'hélicoptère (JAR-FCL 2) et fixent les conditions à remplir pour pouvoir dispenser une formation reconnue et contrôler les compétences.8
2    Le règlement JAR-FCL 3 définit les aptitudes physiques et mentales requises pour pouvoir obtenir ou faire renouveler un titre de vol ainsi que l'infrastructure et l'organisation générale relatives aux examens médicaux.
3    ...9
3 
SR 748.222.2 Ordonnance du DETEC du 14 avril 1999 sur les titres de vol JAR-FCL pour pilotes d'avion et d'hélicoptère (OJAR-FCL)
OJAR-FCL Art. 3 Version officielle
1    La version anglaise des règlements JAR-FCL fait foi. Elle peut être consultée à l'Office fédéral de l'aviation civile (office)10 ou obtenue contre paiement auprès du service compétent des JAA11. Elle n'est pas publiée au Recueil officiel des lois fédé­rales.
2    ...12
10 
SR 748.222.2 Ordonnance du DETEC du 14 avril 1999 sur les titres de vol JAR-FCL pour pilotes d'avion et d'hélicoptère (OJAR-FCL)
OJAR-FCL Art. 10 Directives
1    L'office édicte des directives qui complètent les dispositions des règlements JAR-FCL relatives notamment à la formation, aux examens d'aptitude et aux contrôles des compétences, afin de tenir compte entre autres des particularités de la topogra­phie et de l'espace aérien de la Suisse.
2    Ces directives peuvent être consultées ou obtenues à l'office. Elles sont en outre publiées sur le site internet26 de l'office.27
11
SR 748.222.2 Ordonnance du DETEC du 14 avril 1999 sur les titres de vol JAR-FCL pour pilotes d'avion et d'hélicoptère (OJAR-FCL)
OJAR-FCL Art. 11 Refus, retrait ou restriction de la portée d'une licence ou d'une autorisation
1    En vertu de l'art. 92 de la loi fédérale du 21 décembre 1948 sur l'aviation (LA)28, l'office peut refuser de délivrer une licence ou une autorisation JAR-FCL et les pri­vilèges y afférents, prononcer leur retrait temporaire ou définitif ou limiter leur por­tée, notamment:
a  si le candidat ou le titulaire de la licence ou de l'autorisation ne remplit pas ou ne remplit plus les conditions fixées dans les règlements JAR-FCL ou dans la législation nationale;
b  si le candidat ou le titulaire de la licence ou de l'autorisation a violé grave­ment ou de manière réitérée les règlements JAR-FCL ou la législation natio­nale;
c  s'il est à craindre que le candidat ou le titulaire de la licence ou de l'auto­risation ne mette en danger l'ordre et la sécurité publics ou ne com­promette des intérêts militaires dans l'exercice de son activité de pilote, en particulier:
c1  s'il est sous tutelle,
c2  s'il est alcoolique ou toxicodépendant, ou
c3  s'il a été condamné à une peine privative de liberté pour un crime ou un délit;
d  si le candidat ou le titulaire de la licence ou de l'autorisation n'acquitte pas les taxes imposées.
2    Ces dispositions s'appliquent par analogie aux organismes de formation.
ONA: 25
SR 748.01 Ordonnance du 14 novembre 1973 sur l'aviation (OSAv)
OSAv Art. 25
1    Le DETEC édicte des prescriptions sur les licences du personnel aéronautique, qui règlent notamment:
a  la nature, la portée et la durée de validité des licences;
b  les conditions d'octroi, de refus, de renouvellement et de retrait des licences;
c  les règles de procédure qu'il y a lieu d'observer à cet égard;
d  les droits et les obligations des titulaires;
e  les conditions auxquelles le personnel aéronautique formé dans l'aviation militaire peut obtenir des licences civiles;
f  la reconnaissance des licences, des examens d'aptitude et des examens médicaux étrangers.
2    Le DETEC peut édicter des prescriptions sur le personnel aéronautique qui n'a besoin d'aucune licence pour exercer son activité.
3    Le DETEC, en accord avec le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports, règle le service médical aéronautique. L'organisation et les compétences de l'Institut de médecine aéronautique sont réglées par une ordonnance du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports, élaborée en accord avec le DETEC.60
ORA: 5 
SR 748.121.11 Ordonnance du DETEC du 20 mai 2015 concernant les règles de l'air applicables aux aéronefs (ORA)
ORA Art. 5 Utilisation des classes d'espace aérien - Les modalités d'utilisation des classes d'espace aérien en Suisse sont fixées dans l'appendice 1.
8
SR 748.121.11 Ordonnance du DETEC du 20 mai 2015 concernant les règles de l'air applicables aux aéronefs (ORA)
ORA Art. 8 Acrobatie aérienne
1    Les vols d'acrobatie dans les espaces aériens des classes C et D ou au-dessus des aérodromes requièrent une autorisation.
2    L'autorisation est délivrée par l'organe compétent du contrôle de la circulation aérienne ou, si celui-ci fait défaut, par le chef d'aérodrome.
3    L'autorisation est délivrée si, compte tenu des conditions de trafic, la sécurité aérienne n'est pas compromise.
4    Les vols d'acrobatie sont interdits au-dessus des zones à forte densité des agglomérations, ainsi que de nuit.
5    Les vols d'acrobatie ne seront pas effectués:
a  à moins de 500 m au-dessus du sol s'agissant des avions ou des hélicoptères;
b  à moins de 300 m au-dessus du sol en ce qui concerne les planeurs.
6    L'OFAC peut autoriser des dérogations aux hauteurs minimales de vol si l'entraînement en prévision de concours ou de démonstrations aériennes l'exige. Il fixe à cet égard les conditions requises dans l'intérêt de la sécurité.
PA: 5 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 5
1    Sont considérées comme décisions les mesures prises par les autorités dans des cas d'espèce, fondées sur le droit public fédéral et ayant pour objet:
a  de créer, de modifier ou d'annuler des droits ou des obligations;
b  de constater l'existence, l'inexistence ou l'étendue de droits ou d'obligations;
c  de rejeter ou de déclarer irrecevables des demandes tendant à créer, modifier, annuler ou constater des droits ou obligations.
2    Sont aussi considérées comme des décisions les mesures en matière d'exécution (art. 41, al. 1, let. a et b), les décisions incidentes (art. 45 et 46), les décisions sur opposition (art. 30, al. 2, let. b, et 74), les décisions sur recours (art. 61), les décisions prises en matière de révision (art. 68) et d'interprétation (art. 69).25
3    Lorsqu'une autorité rejette ou invoque des prétentions à faire valoir par voie d'action, sa déclaration n'est pas considérée comme décision.
7 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 7
1    L'autorité examine d'office si elle est compétente.
2    La compétence ne peut pas être créée par accord entre l'autorité et la partie.
8 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 8
1    L'autorité qui se tient pour incompétente transmet sans délai l'affaire à l'autorité compétente.
2    L'autorité qui tient sa compétence pour douteuse ouvre sans délai un échange de vues avec l'autorité qu'elle considère comme compétente.
29 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 29 - Les parties ont le droit d'être entendues.
45 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 45
1    Les décisions incidentes qui sont notifiées séparément et qui portent sur la compétence ou sur une demande de récusation peuvent faire l'objet d'un recours.
2    Ces décisions ne peuvent plus être attaquées ultérieurement.
48 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 48
1    A qualité pour recourir quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité inférieure ou a été privé de la possibilité de le faire;
b  est spécialement atteint par la décision attaquée, et
c  a un intérêt digne de protection à son annulation ou à sa modification.
2    A également qualité pour recourir toute personne, organisation ou autorité qu'une autre loi fédérale autorise à recourir.
49 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 49 - Le recourant peut invoquer:
a  la violation du droit fédéral, y compris l'excès ou l'abus du pouvoir d'appréciation;
b  la constatation inexacte ou incomplète des faits pertinents;
c  l'inopportunité: ce grief ne peut être invoqué lorsqu'une autorité cantonale a statué comme autorité de recours.
50 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 50
1    Le recours doit être déposé dans les 30 jours qui suivent la notification de la décision.
2    Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps.
52 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 52
1    Le mémoire de recours indique les conclusions, motifs et moyens de preuve et porte la signature du recourant ou de son mandataire; celui-ci y joint l'expédition de la décision attaquée et les pièces invoquées comme moyens de preuve, lorsqu'elles se trouvent en ses mains.
2    Si le recours ne satisfait pas à ces exigences, ou si les conclusions ou les motifs du recourant n'ont pas la clarté nécessaire, sans que le recours soit manifestement irrecevable, l'autorité de recours impartit au recourant un court délai supplémentaire pour régulariser le recours.
3    Elle avise en même temps le recourant que si le délai n'est pas utilisé, elle statuera sur la base du dossier ou si les conclusions, les motifs ou la signature manquent, elle déclarera le recours irrecevable.
54 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 54 - Dès le dépôt du recours, le pouvoir de traiter l'affaire, objet de la décision attaquée, passe à l'autorité de recours.
58 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 58
1    L'autorité inférieure peut, jusqu'à l'envoi de sa réponse, procéder à un nouvel examen de la décision attaquée.
2    Elle notifie sans délai une nouvelle décision aux parties et en donne connaissance à l'autorité de recours.
3    L'autorité de recours continue à traiter le recours, dans la mesure où la nouvelle décision de l'autorité inférieure ne l'a pas rendu sans objet; l'art. 57 est applicable lorsque la nouvelle décision repose sur un état de fait notablement modifié ou crée une situation juridique sensiblement différente.
62 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 62
1    L'autorité de recours peut modifier la décision attaquée à l'avantage d'une partie.
2    Elle peut modifier au détriment d'une partie la décision attaquée, lorsque celle-ci viole le droit fédéral ou repose sur une constatation inexacte ou incomplète des faits: pour inopportunité, la décision attaquée ne peut être modifiée au détriment d'une partie, sauf si la modification profite à la partie adverse.
3    Si l'autorité de recours envisage de modifier, au détriment d'une partie, la décision attaquée, elle l'informe de son intention et lui donne l'occasion de s'exprimer.
4    Les motifs invoqués à l'appui du recours ne lient en aucun cas l'autorité de recours.
63 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 63
1    En règle générale, les frais de procédure comprenant l'émolument d'arrêté, les émoluments de chancellerie et les débours sont mis, dans le dispositif, à la charge de la partie qui succombe. Si celle-ci n'est déboutée que partiellement, ces frais sont réduits. À titre exceptionnel, ils peuvent être entièrement remis.
2    Aucun frais de procédure n'est mis à la charge des autorités inférieures, ni des autorités fédérales recourantes et déboutées; si l'autorité recourante qui succombe n'est pas une autorité fédérale, les frais de procédure sont mis à sa charge dans la mesure où le litige porte sur des intérêts pécuniaires de collectivités ou d'établissements autonomes.
3    Des frais de procédure ne peuvent être mis à la charge de la partie qui a gain de cause que si elle les a occasionnés en violant des règles de procédure.
4    L'autorité de recours, son président ou le juge instructeur perçoit du recourant une avance de frais équivalant aux frais de procédure présumés. Elle lui impartit pour le versement de cette créance un délai raisonnable en l'avertissant qu'à défaut de paiement elle n'entrera pas en matière. Si des motifs particuliers le justifient, elle peut renoncer à percevoir la totalité ou une partie de l'avance de frais.101
4bis    L'émolument d'arrêté est calculé en fonction de l'ampleur et de la difficulté de la cause, de la manière de procéder des parties et de leur situation financière. Son montant est fixé:
a  entre 100 et 5000 francs dans les contestations non pécuniaires;
b  entre 100 et 50 000 francs dans les autres contestations.102
5    Le Conseil fédéral établit un tarif des émoluments.103 L'art. 16, al. 1, let. a, de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral104 et l'art. 73 de la loi du 19 mars 2010 sur l'organisation des autorités pénales105 sont réservés.106
64 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 64
1    L'autorité de recours peut allouer, d'office ou sur requête, à la partie ayant entièrement ou partiellement gain de cause une indemnité pour les frais indispensables et relativement élevés qui lui ont été occasionnés.
2    Le dispositif indique le montant des dépens alloués qui, lorsqu'ils ne peuvent pas être mis à la charge de la partie adverse déboutée, sont supportés par la collectivité ou par l'établissement autonome au nom de qui l'autorité inférieure a statué.
3    Lorsque la partie adverse déboutée avait pris des conclusions indépendantes, les dépens alloués peuvent être mis à sa charge, dans la mesure de ses moyens.
4    La collectivité ou l'établissement autonome au nom de qui l'autorité inférieure a statué répond des dépens mis à la charge de la partie adverse déboutée en tant qu'ils se révéleraient irrécouvrables.
5    Le Conseil fédéral établit un tarif des dépens.107 L'art. 16, al. 1, let. a, de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral108 et l'art. 73 de la loi du 19 mars 2010 sur l'organisation des autorités pénales109 sont réservés.110
66 
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 66
1    L'autorité de recours procède, d'office ou à la demande d'une partie, à la révision de sa décision lorsqu'un crime ou un délit l'a influencée.
2    Elle procède en outre, à la demande d'une partie, à la révision de sa décision:
a  si la partie allègue des faits nouveaux importants ou produit de nouveaux moyens de preuve;
b  si la partie prouve que l'autorité de recours n'a pas tenu compte de faits importants établis par pièces ou n'a pas statué sur certaines conclusions;
c  si la partie prouve que l'autorité de recours a violé les art. 10, 59 ou 76 sur la récusation, les art. 26 à 28 sur le droit de consulter les pièces ou les art. 29 à 33 sur le droit d'être entendu, ou
d  si la Cour européenne des droits de l'homme a constaté, dans un arrêt définitif, une violation de la Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH)119 ou de ses protocoles, ou a conclu le cas par un règlement amiable (art. 39 CEDH), pour autant qu'une indemnité ne soit pas de nature à remédier aux effets de la violation et que la révision soit nécessaire pour y remédier.
3    Les motifs mentionnés à l'al. 2, let. a à c, n'ouvrent pas la révision s'ils pouvaient être invoqués dans la procédure précédant la décision sur recours ou par la voie du recours contre cette décision.
92
Répertoire ATF
116-IA-135 • 122-II-471 • 125-I-119 • 127-I-196 • 129-II-361 • 129-II-497 • 131-II-248 • 132-II-485 • 136-I-17 • 136-IV-97 • 139-III-120 • 97-I-860
Weitere Urteile ab 2000
2A.539/2003 • 2C_305/2011 • 2C_831/2011
Répertoire de mots-clés
Trié par fréquence ou alphabet
pilote • autorité inférieure • incident • tribunal administratif fédéral • doute • quant • office fédéral • examinateur • tribunal fédéral • vue • finlande • intérêt public • candidat • physique • aviation civile • directeur • certificat médical • procédure administrative • d'office • durée indéterminée
... Les montrer tous
BVGE
2013/3 • 2013/16 • 2012/18 • 2012/23 • 2011/58 • 2010/29 • 2010/19 • 2008/18 • 2007/27
BVGer
A-1983/2006 • A-2401/2011 • A-2726/2010 • A-3713/2008 • A-4851/2012 • A-5374/2010 • A-5585/2012 • A-6784/2011