Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

7B 182/2024

Arrêt du 26 mars 2024

IIe Cour de droit pénal

Composition
MM. et Mme les Juges fédéraux Abrecht, Président,
Koch et Kölz,
Greffière : Mme Kropf.

Participants à la procédure
Société Coopérative A.________,
représentée par Me Maurice Harari, avocat,
recourante,

contre

1. Ministère public de l'Etat de Fribourg, case postale 1638, 1701 Fribourg,
2. B.________,
représenté par Me Philippe Leuba, avocat et Me Yvan Jeanneret, avocat,
3. C.________,
représentée par Me Sven Engel, avocat,
intimés.

Objet
Ordonnance de classement,

recours contre l'arrêt de la Chambre pénale du Tribunal cantonal de l'État de Fribourg du 5 janvier 2024 (502 2023 20 - 502 2023 21).

Faits :

A.

A.a. B.________, avocat au barreau depuis 1989, est un homme d'affaires et un entrepreneur fribourgeois. Ayant notamment été lieutenant de Préfet de U.U.________ (...), il a également développé une activité politique sur le plan communal et cantonal (...). De juin 1996 à mai 1997, il a été l'administrateur vice-président de la Société Coopérative A.________, puis jusqu'en juillet 2020 son administrateur président; il bénéficiait d'un droit de signature collective à deux.
Quant à C.________, elle a été active auprès de la Société Coopérative A.________ en tant que sous-directrice disposant de juin 1996 à octobre 1999 d'une procuration collective à deux, puis jusqu'en 2012 d'un droit de signature collective à deux; continuant à bénéficier de ces mêmes pouvoirs de représentation, elle a exercé ensuite comme directrice jusqu'en septembre 2017, puis en tant qu'administratrice jusqu'en juillet 2020.

A.b. Le 1er juillet 2019, la Fédération A.________ a déposé plainte pénale contre B.________ et inconnus pour gestion déloyale qualifiée, pour tentative d'escroquerie, pour faux dans les titres et pour toute autre disposition pénale pouvant entrer en considération.

A.c. Par courrier du 16 juillet 2019, la Société Coopérative A.________ a déposé une plainte pénale - dénonciation - contre B.________ et inconnus en lien avec des soupçons de gestion déloyale qualifiée et toute autre infraction pouvant entrer en ligne de compte; cette plainte visait deux paiements de 800'000 fr. effectués au bénéfice des sociétés D.________ SA et E.________ SA en lien avec la construction de deux nouveaux magasins A.________, soit un premier en 2014 à V.V.________ et un second en 2015 à W.W.________.
Il ressort de cette écriture les éléments suivants :

- s'agissant de V.V.________, D.________ SA avait vendu l'immeuble à F.________ SA, laquelle avait ensuite conclu un contrat de bail le 11 juin 2014 avec la Société Coopérative A.________; ce bail prévoyait "par convention séparée avec la société D.________ SA la participation due aux frais d'infrastructure de base, englobant la partie commerciale du bâtiment, en lien avec les locaux objet du bail"; par convention du même jour entre D.________ SA et la Société Coopérative A.________, cette dernière s'était engagée à payer à la précitée 800'000 fr. (TVA en sus) à titre de participation à la réalisation des différentes infrastructures (éléments du bâtiment, infrastructures techniques de base, aménagement de la zone d'accès au magasin, quai de chargement, aménagements extérieurs, etc.), lesquelles devaient être construites pour accueillir le magasin A.________; la Société Coopérative A.________ avait payé les factures y relatives émises le 23 juin 2014 par D.________ SA;
- en ce qui concernait W.W.________, le mode opératoire était en tout point identique, impliquant cependant les sociétés E.________ SA (constructrice) et G.________ SA (bailleresse); le bail et la convention - au contenu similaire à ceux relevés ci-dessus - ont été signés le 25 mars 2015; la Société Coopérative A.________ avait payé les factures de 800'000 fr. (TVA en sus) émises le 17 avril 2015 par E.________ SA;
- C.________ et H.________ avaient signé ces documents contractuels; la première et I.________ avaient visé les factures; si les départements de la Société Coopérative A.________ effectuaient le suivi des éléments, ni H.________, ni I.________ ne disposaient d'une vue d'ensemble : ils ne participaient pas à la prise de décision globale et n'étaient impliqués ni dans la phase de construction des projets, ni dans la négociation des loyers aux entreprises concernées;
- aucune contre-prestation adéquate pour les paiements incriminés, notamment à la lecture des descriptifs techniques des objets de J.________ SA ou de K.________ SA, n'avait pu être établie;
- le rapport du 19 mars 2019 de L.________ (ci-après : le rapport L.________) - complété le 2 avril 2019 -, ainsi que celui de M.________ du 27 juin 2019 (ci-après : le rapport M.________) ont été produits.

A.d. Par ordonnance du 9 janvier 2023, le Ministère public du canton de Fribourg (ci-après : le Ministère public) a ordonné le classement de la procédure ouverte contre B.________, C.________ et inconnus pour gestion déloyale aggravée ou escroquerie, relevant en outre qu'aucune instruction n'avait été ouverte pour faux dans les titres.

B.
Par arrêt du 5 janvier 2024, la Chambre pénale du Tribunal cantonal fribourgeois (ci-après : la Chambre pénale) a rejeté le recours formé par la Société Coopérative A.________ contre cette ordonnance.

B.a. Il ressort de cet arrêt les éléments suivants relatifs à l'instruction :

B.a.a. Figurent notamment au dossier (i) les procès-verbaux des séances de l'administration de la Société Coopérative A.________ du 13 novembre et de la direction du 18 mars 2013 (cf. consid. 4.1 p. 14), (ii) des échanges de courriels entre B.________ et différents services de la Société Coopérative A.________ (entre le 17 avril et 11 juin 2014 [consid. 4.2.1 p. 14 s.]), C.________, I.________, H.________ ou N.________ en relation avec des documents concernant le projet de W.W.________ et les éventuelles modifications à y apporter (entre le 9 juillet et le 11 juillet 2014 [consid. 4.2.2 p. 15] et entre le 4 février et le 24 mars 2015 [consid. 4.2.3 p. 15]), (iii) le courrier du 18 janvier 2018 de H.________ à B.________ l'informant que la Société Coopérative A.________ ne participerait pas financièrement à la réalisation des infrastructures de projets de magasins à X.X.________ et à Y.Y.________ (consid. 4.3 p. 15), ainsi que (iv) celui du 6 février 2019 adressé à la Fédération A.________ par la Société Coopérative A.________, alors représentée par O.________, vice-président, et P.________, membre de l'administration (consid. 4.4 p. 15).

B.a.b. Différents rapports ont été versés au dossier afin en substance d'étayer les thèses de chaque partie. En particulier, les rapports L.________ et M.________ semblent appuyer l'absence de contre-prestations aux deux versements de 800'000 fr. (consid. 4.5 et 4.6 p. 15 s.), tandis que le rapport établi par Q.________ SA le 31 octobre 2019 et les mémos du 2 novembre 2019 de R.________ tendent à confirmer la pratique utilisée et le montant de la participation convenu, notamment eu égard à l'évaluation de la partie commerciale des ouvrages (consid. 4.9 et 4.10 p. 20 s.). Enfin, le "Rapport indépendant sur l'analyse de la gouvernance appliquée au sein de la Société Coopérative A.________ dans le cadre des implantations de V.V.________ et de W.W.________" établi le 7 octobre 2019 par S.________ (ci-après : le rapport S.________) relève l'absence d'enrichissement indu, mais des carences dans les informations données par la direction à l'administration en lien avec les opérations litigieuses, notamment au vu des éventuels conflits d'intérêts pouvant découler de la multiplicité des tâches de B.________ (consid. 4.8 p. 19 s.).
Lors de la procédure cantonale de recours, chaque partie a déposé de nouveaux rapports, lesquels traitaient en particulier de la question des liens de B.________ avec les sociétés D.________ SA et E.________ SA, soit pour le prévenu le rapport du 9 janvier 2023 de T.________ (consid. 5.1 p. 23 s.), ainsi que son complément du 5 juin 2023 (consid. 5.3 p. 24) et pour la partie plaignante un complément au rapport L.________ daté du 5 avril 2023 (consid. 5.2 p. 24). Cette dernière a également produit le procès-verbal de l'audition de U.________ - ancien membre de l'administration de la Société Coopérative A.________ (cf. le courrier de la Société Coopérative A.________ du 19 juin 2023) -, lequel a été entendu le 6 juin 2023 dans le cadre d'une autre procédure (P________42 [let. K p. 8]).

B.a.c. Au cours de l'instruction, différentes personnes ont été entendues, dont le prévenu B.________ (consid. 4.7.2 p. 17, 4.13 p. 22 s. et 4.14 p. 23) et la prévenue C.________ (consid. 4.7.4 p. 18 et 4.13 p. 22). Tous deux contestent en substance les faits qui leur sont reprochés.
Ont aussi été auditionnés, en tant que personnes appelées à donner des renseignements, H.________ - notamment chef des finances et de la gérance immobilière (cf. son audition du 8 octobre 2019; consid. 4.7.1 p. 16 s., 4.12 p. 22 et 4.14 p. 23) - et I.________ - directeur depuis 2017 (cf. son audition du 12 décembre 2019; consid. 4.7.3 p. 17 s., 4.13 p. 22 et 4.15 p. 23) - ainsi que notamment, principalement en tant que personnes appelées à donner des renseignements, N.________ - ancien chef du service immobilier (consid. 4.7.7 p. 18) -, V.________ - responsable du service des constructions (consid. 4.7.9 p. 18 et 4.12 p. 21 [alors en tant que témoin]) - et deux de ses collaborateurs (W.________ [consid. 4.7.10 p. 19 et 4.12 p. 22 (témoin)] et X.________ [consid. 4.7.11 p. 19 et 4.12 p. 21 s. (témoin)]).

B.a.d. La police a établi des rapports les 21 octobre 2020, 1er et 13 avril 2021, lesquels résument notamment les liens de B.________ avec les sociétés bénéficiaires des versements de 800'000 fr. effectués respectivement les 9 juillet et 22 août 2014 (D.________ SA [consid. 4.11.1, 4.11.2 et 4.11.3 p. 21]) et les 24 avril et 6 mai 2015 (E.________ SA [consid. 4.11.1 et 4.11.3 p. 21]). Il y est aussi en particulier relevé que "la confiance de C.________ envers B.________ a[vait] facilité les signatures des conventions sans savoir précisément à quoi cela servirait et l'enquête n'a[vait] pas réussi à établir à quoi correspondaient les contre-prestations liées aux conventions" (consid. 4.11.3 p. 21).

B.b. Sur la base de ces éléments, la Chambre pénale a retenu les faits suivants :

B.b.a. Les liens entre B.________ et ses différentes sociétés étaient connus de la partie plaignante : H.________ avait confirmé savoir que le prévenu détenait D.________ SA, ce qui était aussi connu de tous au sein de l'administration; la Société Coopérative A.________ ne pouvait pas non plus ignorer les liens du prévenu avec E.________ SA, dès lors qu'il s'était récusé avant même les travaux lors de la vente du terrain; le 6 février 2019, la Société Coopérative A.________ avait également indiqué que "toutes les décisions prises au sujet des magasins de V.V.________ et de W.W.________ l'[avaient] été de manière parfaitement régulière, en considérant l'intérêt de [la Société Coopérative] A.________" (cf. consid. 6.1 p. 25).

B.b.b. Quant aux deux contrats de bail et aux deux conventions, ils étaient liés; les conventions étaient sans équivoques, y étant "question d'une « participation due aux frais d'infrastructures de base, englobant la partie commerciale du bâtiment, en lien avec les locaux objet du bail » en lien avec les conventions en rapport au montant de CHF 800'000 TVA en sus « à titre de participation à la réalisation des différentes infrastructures (éléments du bâtiment, infrastructures techniques de base, aménagement de la zone d'accès au magasin, quai de chargement, aménagement extérieurs, etc.) qui d[evai]ent être construites pour accueillir A.________ »"; les factures y relatives correspondaient à ce qui précédait; les rapports entre les parties étaient ainsi clairement réglés, chacune étant fixée sur ce à quoi elle s'obligeait contractuellement à quelle hauteur et envers qui (cf. consid. 6.2 p. 25).

B.b.c. Le prévenu avait soumis les baux et les conventions avant leur signature aux personnes qui devaient les apposer; ces dernières avaient ainsi pu faire part de leurs éventuelles remarques et observations, opportunité qu'elles avaient d'ailleurs saisie et dont B.________ avait tenu compte (cf. consid. 6.3 p. 25).

B.b.d. La question de la qualité des contrôles effectués par les services de la partie plaignante pouvait rester indécise, dès lors que cela ne pouvait pas être reprochés aux deux prévenus; il ressortait cependant du dossier que des vérifications avaient été effectuées : les deux responsables - H.________ et I.________ - s'étaient entretenus et les services de la Société Coopérative A.________ n'avaient pas manqué d'examiner les documents soumis (cf. consid. 6.4 p. 25).

B.b.e. S'agissant de l'influence des deux prévenus - certes peut-être importante -, les services concernés de la Société Coopérative A.________ n'en dépendaient pas directement et aucune pression n'avait été faite; une telle conclusion ne découlait pas des déclarations de U.________, même si celles-ci permettaient de relativiser l'ambiance de travail au sein du conseil et confirmaient que B.________ ne manquait pas de force de persuasion; au demeurant, H.________ n'avait pas manqué de s'opposer à B.________ quant à la rédaction identique de conventions relatives à d'autres projets et le précité en avait tenu compte; vu leurs expériences, leurs fonctions et les charges leur incombant, H.________ et I.________ devaient avoir "les reins suffisamment solides" pour tenir tête si nécessaire aux deux prévenus (cf. consid. 6.5 p. 26).

B.b.f. Il n'y avait pas un climat de "confiance" en faveur de B.________, car si tel avait été le cas, les services de la partie plaignante n'auraient même pas procédé à des vérifications, telle C.________ qui s'en était abstenue, non sans avoir toutefois obtenu les confirmations nécessaires des chefs de services; c'était donc bien les organes de la Société Coopérative A.________ qui avaient validé les conventions (cf. consid. 6.6 p. 26) et la question des contre-prestations visées par les versements de 800'000 fr. relevait donc du litige civil les opposant, pouvant ainsi rester indécise (cf. consid. 6.7 p. 26).

C.
Par acte du 12 février 2024, la Société Coopérative A.________ interjette un recours en matière pénale au Tribunal fédéral contre l'arrêt cantonal du 5 janvier 2024, en concluant principalement à son annulation (ch. 2 des conclusions), à la mise à néant de l'ordonnance de classement du 9 janvier 2023 en tant qu'elle classe sa plainte pénale du 16 juillet 2019 (ch. 3 des conclusions) et au renvoi de la cause au Ministère public pour qu'il étende l'instruction pénale au chef de prévention de faux dans les titres contre B.________ et C.________ et dresse un acte d'accusation contre les deux précités à raison des faits dénoncés dans sa plainte pénale (ch. 4, 5 et 6 des conclusions). A titre subsidiaire, elle demande que le Ministère public soit astreint en sus à étendre l'instruction pénale au chef de prévention de faux dans les titres contre B.________ et C.________ et à procéder aux actes d'instruction nécessaires à l'éclaircissement des faits, dont les auditions des personnes suivantes :

- L.________, avocat, en sa qualité d'auteur du rapport d'enquête interne du 19 mars 2018 [recte : 2019] et du rapport complémentaire du 2 avril 2019;
- Y.________, en sa qualité d'employé de M.________ et co-auteur du rapport du 27 juin 2019;
- Z.________, en sa qualité d'employée de M.________ et co-auteure du rapport du 27 juin 2019;
- S.________, avocat, en sa qualité d'auteur du rapport S.________ du 7 octobre 2019;
- l'employé de la fiduciaire Q.________, en sa qualité d'auteur des rapports "Création d'un magasin A.________ à V.V.________" et "Création d'un magasin A.________ à W.W.________" du 31 octobre 2019;
- AA.________, en sa qualité d'employé de R.________ et auteur des rapports "Analyse des données constructives et caractéristiques de la partie d'ouvrage - A.________ à V.V.________" et "Analyse des données constructives et caractéristiques de la partie d'ouvrage - A.________ à W.W.________" du 2 novembre 2019.
Il n'a pas été ordonné d'échange d'écritures.

Considérant en droit :

1.
Le Tribunal fédéral examine d'office sa compétence (art. 29 al. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 29 Prüfung - 1 Das Bundesgericht prüft seine Zuständigkeit von Amtes wegen.
1    Das Bundesgericht prüft seine Zuständigkeit von Amtes wegen.
2    Bestehen Zweifel, ob das Bundesgericht oder eine andere Behörde zuständig ist, so führt das Gericht mit dieser Behörde einen Meinungsaustausch.
LTF) et contrôle librement la recevabilité des recours qui lui sont soumis (ATF 149 IV 9 consid. 2).
L'arrêt attaqué est une décision finale au sens de l'art. 90
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 90 Endentscheide - Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide, die das Verfahren abschliessen.
LTF. Il a été rendu dans une cause de droit pénal et est donc susceptible de faire l'objet d'un recours en matière pénale (art. 78 ss
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 78 Grundsatz - 1 Das Bundesgericht beurteilt Beschwerden gegen Entscheide in Strafsachen.
1    Das Bundesgericht beurteilt Beschwerden gegen Entscheide in Strafsachen.
2    Der Beschwerde in Strafsachen unterliegen auch Entscheide über:
a  Zivilansprüche, wenn diese zusammen mit der Strafsache zu behandeln sind;
b  den Vollzug von Strafen und Massnahmen.
LTF). Celui-ci a été déposé en temps utile (cf. art. 45 al. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 45 Ende - 1 Ist der letzte Tag der Frist ein Samstag, ein Sonntag oder ein vom Bundesrecht oder vom kantonalen Recht anerkannter Feiertag, so endet sie am nächstfolgenden Werktag.
1    Ist der letzte Tag der Frist ein Samstag, ein Sonntag oder ein vom Bundesrecht oder vom kantonalen Recht anerkannter Feiertag, so endet sie am nächstfolgenden Werktag.
2    Massgebend ist das Recht des Kantons, in dem die Partei oder ihr Vertreter beziehungsweise ihre Vertreterin den Wohnsitz oder den Sitz hat.
et 100 al. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 100 Beschwerde gegen Entscheide - 1 Die Beschwerde gegen einen Entscheid ist innert 30 Tagen nach der Eröffnung der vollständigen Ausfertigung beim Bundesgericht einzureichen.
1    Die Beschwerde gegen einen Entscheid ist innert 30 Tagen nach der Eröffnung der vollständigen Ausfertigung beim Bundesgericht einzureichen.
2    Die Beschwerdefrist beträgt zehn Tage:
a  bei Entscheiden der kantonalen Aufsichtsbehörden in Schuldbetreibungs- und Konkurssachen;
b  bei Entscheiden auf den Gebieten der internationalen Rechtshilfe in Strafsachen und der internationalen Amtshilfe in Steuersachen;
c  bei Entscheiden über die Rückgabe eines Kindes nach dem Europäischen Übereinkommen vom 20. Mai 198090 über die Anerkennung und Vollstreckung von Entscheidungen über das Sorgerecht für Kinder und die Wiederherstellung des Sorgerechts oder nach dem Übereinkommen vom 25. Oktober 198091 über die zivilrechtlichen Aspekte internationaler Kindesentführung;
d  bei Entscheiden des Bundespatentgerichts über die Erteilung einer Lizenz nach Artikel 40d des Patentgesetzes vom 25. Juni 195493.
3    Die Beschwerdefrist beträgt fünf Tage:
a  bei Entscheiden der kantonalen Aufsichtsbehörden in Schuldbetreibungs- und Konkurssachen im Rahmen der Wechselbetreibung;
b  bei Entscheiden der Kantonsregierungen über Beschwerden gegen eidgenössische Abstimmungen.
4    Bei Entscheiden der Kantonsregierungen über Beschwerden gegen die Nationalratswahlen beträgt die Beschwerdefrist drei Tage.
5    Bei Beschwerden wegen interkantonaler Kompetenzkonflikte beginnt die Beschwerdefrist spätestens dann zu laufen, wenn in beiden Kantonen Entscheide getroffen worden sind, gegen welche beim Bundesgericht Beschwerde geführt werden kann.
6    ...94
7    Gegen das unrechtmässige Verweigern oder Verzögern eines Entscheids kann jederzeit Beschwerde geführt werden.
LTF) et dans les formes requises (cf. art. 42
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 42 Rechtsschriften - 1 Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten.
1    Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten.
1bis    Wurde in einer Zivilsache das Verfahren vor der Vorinstanz in englischer Sprache geführt, so können Rechtsschriften in dieser Sprache abgefasst werden.14
2    In der Begründung ist in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletzt. Ist eine Beschwerde nur unter der Voraussetzung zulässig, dass sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt, so ist auszuführen, warum die jeweilige Voraussetzung erfüllt ist. 15 16
3    Die Urkunden, auf die sich die Partei als Beweismittel beruft, sind beizulegen, soweit die Partei sie in Händen hat; richtet sich die Rechtsschrift gegen einen Entscheid, so ist auch dieser beizulegen.
4    Bei elektronischer Einreichung muss die Rechtsschrift von der Partei oder ihrem Vertreter beziehungsweise ihrer Vertreterin mit einer qualifizierten elektronischen Signatur gemäss Bundesgesetz vom 18. März 201617 über die elektronische Signatur versehen werden. Das Bundesgericht bestimmt in einem Reglement:
a  das Format der Rechtsschrift und ihrer Beilagen;
b  die Art und Weise der Übermittlung;
c  die Voraussetzungen, unter denen bei technischen Problemen die Nachreichung von Dokumenten auf Papier verlangt werden kann.18
5    Fehlen die Unterschrift der Partei oder ihrer Vertretung, deren Vollmacht oder die vorgeschriebenen Beilagen oder ist die Vertretung nicht zugelassen, so wird eine angemessene Frist zur Behebung des Mangels angesetzt mit der Androhung, dass die Rechtsschrift sonst unbeachtet bleibt.
6    Unleserliche, ungebührliche, unverständliche, übermässig weitschweifige oder nicht in einer Amtssprache verfasste Rechtsschriften können in gleicher Weise zur Änderung zurückgewiesen werden.
7    Rechtsschriften, die auf querulatorischer oder rechtsmissbräuchlicher Prozessführung beruhen, sind unzulässig.
LTF).

2.

2.1. Selon l'art. 81 al. 1 let. a
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 81 Beschwerderecht - 1 Zur Beschwerde in Strafsachen ist berechtigt, wer:
1    Zur Beschwerde in Strafsachen ist berechtigt, wer:
a  vor der Vorinstanz am Verfahren teilgenommen hat oder keine Möglichkeit zur Teilnahme erhalten hat; und
b  ein rechtlich geschütztes Interesse an der Aufhebung oder Änderung des angefochtenen Entscheids hat, insbesondere:
b1  die beschuldigte Person,
b2  ihr gesetzlicher Vertreter oder ihre gesetzliche Vertreterin,
b3  die Staatsanwaltschaft, ausser bei Entscheiden über die Anordnung, die Verlängerung und die Aufhebung der Untersuchungs- und Sicherheitshaft,
b4  ...
b5  die Privatklägerschaft, wenn der angefochtene Entscheid sich auf die Beurteilung ihrer Zivilansprüche auswirken kann,
b6  die Person, die den Strafantrag stellt, soweit es um das Strafantragsrecht als solches geht,
b7  die Staatsanwaltschaft des Bundes und die beteiligte Verwaltung in Verwaltungsstrafsachen nach dem Bundesgesetz vom 22. März 197456 über das Verwaltungsstrafrecht.
2    Eine Bundesbehörde ist zur Beschwerde berechtigt, wenn das Bundesrecht vorsieht, dass ihr der Entscheid mitzuteilen ist.57
3    Gegen Entscheide nach Artikel 78 Absatz 2 Buchstabe b steht das Beschwerderecht auch der Bundeskanzlei, den Departementen des Bundes oder, soweit das Bundesrecht es vorsieht, den ihnen unterstellten Dienststellen zu, wenn der angefochtene Entscheid die Bundesgesetzgebung in ihrem Aufgabenbereich verletzen kann.
et b ch. 5 LTF, a en particulier qualité pour former un recours en matière pénale la partie plaignante si la décision attaquée peut avoir des effets sur le jugement de ses prétentions civiles.

2.1.1. En application de la disposition susmentionnée, est ainsi légitimée à déposer un tel recours la partie plaignante, soit le lésé qui déclare expressément vouloir participer à la procédure pénale comme demandeur au pénal ou au civil (cf. art. 118 al. 1
SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung
StPO Art. 118 Begriff und Voraussetzungen - 1 Als Privatklägerschaft gilt die geschädigte Person, die ausdrücklich erklärt, sich am Strafverfahren als Straf- oder Zivilklägerin oder -kläger zu beteiligen.
1    Als Privatklägerschaft gilt die geschädigte Person, die ausdrücklich erklärt, sich am Strafverfahren als Straf- oder Zivilklägerin oder -kläger zu beteiligen.
2    Der Strafantrag ist dieser Erklärung gleichgestellt.
3    Die Erklärung ist gegenüber einer Strafverfolgungsbehörde spätestens bis zum Abschluss des Vorverfahrens abzugeben.
4    Hat die geschädigte Person von sich aus keine Erklärung abgegeben, so weist sie die Staatsanwaltschaft nach Eröffnung des Vorverfahrens auf diese Möglichkeit hin.
CPP). Le lésé est celui dont les droits ont été touchés directement par une infraction (cf. art. 115 al. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 115 Beschwerderecht - Zur Verfassungsbeschwerde ist berechtigt, wer:
a  vor der Vorinstanz am Verfahren teilgenommen hat oder keine Möglichkeit zur Teilnahme erhalten hat; und
b  ein rechtlich geschütztes Interesse an der Aufhebung oder Änderung des angefochtenen Entscheids hat.
LTF); il doit ainsi subir une atteinte en rapport de causalité directe avec l'infraction poursuivie, ce qui exclut les dommages par ricochet (ATF 147 IV 269 consid. 3.1; arrêts 7B 11/2023 du 27 septembre 2023 consid. 3.2.1; 6B 667/2023 du 25 mai 2023 consid. 2.2).
La partie plaignante n'a toutefois qualité pour former un recours en matière pénale que si la décision attaquée peut avoir des effets sur le jugement de ses prétentions civiles (art. 81 al. 1 let. b ch. 5
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 81 Beschwerderecht - 1 Zur Beschwerde in Strafsachen ist berechtigt, wer:
1    Zur Beschwerde in Strafsachen ist berechtigt, wer:
a  vor der Vorinstanz am Verfahren teilgenommen hat oder keine Möglichkeit zur Teilnahme erhalten hat; und
b  ein rechtlich geschütztes Interesse an der Aufhebung oder Änderung des angefochtenen Entscheids hat, insbesondere:
b1  die beschuldigte Person,
b2  ihr gesetzlicher Vertreter oder ihre gesetzliche Vertreterin,
b3  die Staatsanwaltschaft, ausser bei Entscheiden über die Anordnung, die Verlängerung und die Aufhebung der Untersuchungs- und Sicherheitshaft,
b4  ...
b5  die Privatklägerschaft, wenn der angefochtene Entscheid sich auf die Beurteilung ihrer Zivilansprüche auswirken kann,
b6  die Person, die den Strafantrag stellt, soweit es um das Strafantragsrecht als solches geht,
b7  die Staatsanwaltschaft des Bundes und die beteiligte Verwaltung in Verwaltungsstrafsachen nach dem Bundesgesetz vom 22. März 197456 über das Verwaltungsstrafrecht.
2    Eine Bundesbehörde ist zur Beschwerde berechtigt, wenn das Bundesrecht vorsieht, dass ihr der Entscheid mitzuteilen ist.57
3    Gegen Entscheide nach Artikel 78 Absatz 2 Buchstabe b steht das Beschwerderecht auch der Bundeskanzlei, den Departementen des Bundes oder, soweit das Bundesrecht es vorsieht, den ihnen unterstellten Dienststellen zu, wenn der angefochtene Entscheid die Bundesgesetzgebung in ihrem Aufgabenbereich verletzen kann.
LTF). Constituent des telles prétentions celles qui, résultant directement de l'infraction alléguée, sont fondées sur le droit civil et doivent en conséquence être déduites ordinairement devant les tribunaux civils, soit principalement les prétentions en réparation du dommage et du tort moral au sens des art. 41 ss
SR 220 Erste Abteilung: Allgemeine Bestimmungen Erster Titel: Die Entstehung der Obligationen Erster Abschnitt: Die Entstehung durch Vertrag
OR Art. 41 - 1 Wer einem andern widerrechtlich Schaden zufügt, sei es mit Absicht, sei es aus Fahrlässigkeit, wird ihm zum Ersatze verpflichtet.
1    Wer einem andern widerrechtlich Schaden zufügt, sei es mit Absicht, sei es aus Fahrlässigkeit, wird ihm zum Ersatze verpflichtet.
2    Ebenso ist zum Ersatze verpflichtet, wer einem andern in einer gegen die guten Sitten verstossenden Weise absichtlich Schaden zufügt.
CO (ATF 148 IV 432 consid. 3.1.2; 146 IV 76 consid. 3.1; arrêts 7B 106/2024 du 28 février 2024 consid. 1.1; 6B 562/2021 du 7 avril 2022 consid. 1.1 non publié in ATF 148 IV 170), à l'exclusion de toute prétention de nature purement contractuelle (ATF 148 IV 432 consid. 3.3; arrêt 7B 222/2024 du 28 février 2024 consid. 1.1).
Les prétentions relatives au remboursement de frais liés aux démarches judiciaires ne constituent pas des prétentions civiles au sens de l'art. 81 al. 1 let. b ch. 5
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 81 Beschwerderecht - 1 Zur Beschwerde in Strafsachen ist berechtigt, wer:
1    Zur Beschwerde in Strafsachen ist berechtigt, wer:
a  vor der Vorinstanz am Verfahren teilgenommen hat oder keine Möglichkeit zur Teilnahme erhalten hat; und
b  ein rechtlich geschütztes Interesse an der Aufhebung oder Änderung des angefochtenen Entscheids hat, insbesondere:
b1  die beschuldigte Person,
b2  ihr gesetzlicher Vertreter oder ihre gesetzliche Vertreterin,
b3  die Staatsanwaltschaft, ausser bei Entscheiden über die Anordnung, die Verlängerung und die Aufhebung der Untersuchungs- und Sicherheitshaft,
b4  ...
b5  die Privatklägerschaft, wenn der angefochtene Entscheid sich auf die Beurteilung ihrer Zivilansprüche auswirken kann,
b6  die Person, die den Strafantrag stellt, soweit es um das Strafantragsrecht als solches geht,
b7  die Staatsanwaltschaft des Bundes und die beteiligte Verwaltung in Verwaltungsstrafsachen nach dem Bundesgesetz vom 22. März 197456 über das Verwaltungsstrafrecht.
2    Eine Bundesbehörde ist zur Beschwerde berechtigt, wenn das Bundesrecht vorsieht, dass ihr der Entscheid mitzuteilen ist.57
3    Gegen Entscheide nach Artikel 78 Absatz 2 Buchstabe b steht das Beschwerderecht auch der Bundeskanzlei, den Departementen des Bundes oder, soweit das Bundesrecht es vorsieht, den ihnen unterstellten Dienststellen zu, wenn der angefochtene Entscheid die Bundesgesetzgebung in ihrem Aufgabenbereich verletzen kann.
LTF (arrêts 6B 203/2020 du 8 mai 2020 consid. 1.2; 6B 1348/2019 du 11 décembre 2019 consid. 2.2; 6B 1345/2019 du 9 décembre 2019 consid. 2.2; 6B 1196/2019 du 29 octobre 2019 consid. 2.2; 6B 711/2019 du 25 juin 2019 consid. 2.2).

2.1.2. Lorsque le recours est dirigé - comme en l'espèce - contre une décision de non-entrée en matière ou de classement d'une procédure pénale, la partie plaignante doit expliquer dans son recours au Tribunal fédéral pour quelles raisons et dans quelle mesure la décision attaquée peut avoir des conséquences sur le jugement de ses prétentions civiles concrètes (arrêts 7B 120/2022 du 5 octobre 2023 consid. 1.3.1; 6B 1398/2021 du 15 novembre 2022 consid. 1.2 et les références citées; 6B 582/2020 du 17 décembre 2020 consid. 1 non publié in ATF 147 IV 47). Le Tribunal fédéral pose des exigences strictes de motivation de la qualité pour recourir (cf. art. 42 al. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 42 Rechtsschriften - 1 Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten.
1    Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten.
1bis    Wurde in einer Zivilsache das Verfahren vor der Vorinstanz in englischer Sprache geführt, so können Rechtsschriften in dieser Sprache abgefasst werden.14
2    In der Begründung ist in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletzt. Ist eine Beschwerde nur unter der Voraussetzung zulässig, dass sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt, so ist auszuführen, warum die jeweilige Voraussetzung erfüllt ist. 15 16
3    Die Urkunden, auf die sich die Partei als Beweismittel beruft, sind beizulegen, soweit die Partei sie in Händen hat; richtet sich die Rechtsschrift gegen einen Entscheid, so ist auch dieser beizulegen.
4    Bei elektronischer Einreichung muss die Rechtsschrift von der Partei oder ihrem Vertreter beziehungsweise ihrer Vertreterin mit einer qualifizierten elektronischen Signatur gemäss Bundesgesetz vom 18. März 201617 über die elektronische Signatur versehen werden. Das Bundesgericht bestimmt in einem Reglement:
a  das Format der Rechtsschrift und ihrer Beilagen;
b  die Art und Weise der Übermittlung;
c  die Voraussetzungen, unter denen bei technischen Problemen die Nachreichung von Dokumenten auf Papier verlangt werden kann.18
5    Fehlen die Unterschrift der Partei oder ihrer Vertretung, deren Vollmacht oder die vorgeschriebenen Beilagen oder ist die Vertretung nicht zugelassen, so wird eine angemessene Frist zur Behebung des Mangels angesetzt mit der Androhung, dass die Rechtsschrift sonst unbeachtet bleibt.
6    Unleserliche, ungebührliche, unverständliche, übermässig weitschweifige oder nicht in einer Amtssprache verfasste Rechtsschriften können in gleicher Weise zur Änderung zurückgewiesen werden.
7    Rechtsschriften, die auf querulatorischer oder rechtsmissbräuchlicher Prozessführung beruhen, sind unzulässig.
LTF; ATF 141 IV 1 consid. 1.1; arrêts 7B 79/2022 du 10 janvier 2024 consid. 1.1; 6B 869/2022 du 22 mars 2023 consid. 1.1; 6B 787/2022 du 5 décembre 2022 consid. 2.2.2; voir également consid. 1 ci-dessus), sans toutefois procéder à un examen approfondi de l'affaire sur le fond (arrêts 6B 787/2022 du 5 décembre 2022 consid. 2.2.2; 6B 1398/2021 du 15 novembre 2022 consid. 1.2; 6B 637/2021 du 21 janvier 2022 consid. 2.1).
Dans l'acte de recours, il convient ainsi de démontrer en introduction et de manière concise que les conditions de recevabilité sont remplies (arrêts 6B 787/2022 du 5 décembre 2022 consid. 2.2.2; 6B 1398/2021 du 15 novembre 2022 consid. 1.2; 6B 637/2021 du 21 janvier 2022 consid. 2.1). Il ne suffit à cet égard pas à la partie plaignante d'affirmer avoir été touchée par l'infraction alléguée; elle doit exposer de manière précise les éléments fondant ses prétentions civiles, notamment en alléguant et en chiffrant, dans la mesure du possible, le dommage subi (arrêts 7B 79/2022 du 10 janvier 2024 consid. 1.1 et 1.3; 7B 69/2023 du 28 août 2023 consid. 1.1.1; sur les exigences de motivation en cas d'infractions économiques, voir arrêts 7B 365/2023 du 14 février 2024 consid. 2.1.1; 7B 77/2022 du 12 décembre 2023 consid. 2.2.1 et les références citées, dont l'arrêt 1B 492/2017 du 25 avril 2018 consid. 1.3). Si la partie plaignante invoque des infractions distinctes, elle doit en outre mentionner par rapport à chacune d'elles en quoi consiste son dommage (arrêts 7B 222/2024 du 28 février 2024 consid. 1.1; 7B 79/2022 du 10 janvier 2024 consid. 1.1 et les arrêts cités).
Si le recours ne satisfait pas à ces exigences accrues de motivation, le Tribunal fédéral n'entre en matière que si l'on peut déduire, directement et sans ambiguïté, de la nature de l'infraction alléguée quelles sont concrètement les prétentions civiles concernées (ATF 141 IV 1 consid. 1.1; 138 IV 186 consid. 1.4.1). Il peut en aller ainsi en cas d'infraction portant directement atteinte à l'intégrité physique, psychique ou sexuelle, dont la gravité apparaît telle qu'elle ouvrirait incontestablement le droit à des dommages-intérêts ou à une indemnité pour tort moral.

2.1.3. Une action civile par adhésion à la procédure pénale présuppose également, afin d'éviter des jugements contradictoires, que les prétentions civiles ne fassent pas l'objet d'une autre litispendance ou d'une décision entrée en force (ATF 145 IV 351 consid 4.3). En pareille situation, il appartient à la partie recourante de démontrer que la procédure civile, pendante ou ayant abouti à une décision entrée en force, ne fait pas obstacle à l'exercice de l'action civile par adhésion à la procédure pénale. La partie plaignante n'est en effet pas habilitée à recourir en matière pénale lorsque les prétentions civiles sont traitées dans une procédure civile parallèle ou qu'elles ont été résolues d'une autre manière (arrêt 7B 106/2024 du 28 février 2024 consid. 1.2 et les arrêts cités), notamment en raison de l'existence de procédures arbitrales pendantes en Suisse ou à l'étranger (arrêts 7B 365/2023 du 14 février 2024 consid. 2.1.3; 7B 10/2021 du 26 juillet 2023 consid. 1.1.1 et 1.4.2).

2.2. En l'espèce, les prétentions civiles relatives aux versements litigieux de 800'000 fr. ont été cédées par la recourante à la Fédération A.________, laquelle a ouvert une procédure civile contre l'intimé B.________ (cf. ch. 18 p. 8 et ch. 34 ss p. 10 s. du recours). Si ce dernier a peut-être contesté la validité de la cession dans le cadre de cette action civile, il n'en reste pas moins qu'un litige en lien avec ces montants est en cours devant une autre juridiction; la recourante ne saurait donc s'en prévaloir pour étayer sa qualité pour recourir au Tribunal fédéral dans le cadre du présent recours en matière pénale; cela vaut d'autant plus qu'elle-même ne remet pas en cause la cession de ses prétentions.
La recourante invoque avant tout les frais liés à l'établissement du rapport S.________ (215'299 fr. 20); ce mandat - externe - aurait été demandé en "riposte" aux résultats de l'enquête interne (rapport L.________) et aurait été attribué par l'administration, alors présidée par l'intimé B.________, sans l'accord de la direction. Selon la recourante, les prévenus intimés auraient cherché, par ce biais et à ses frais, à démontrer l'absence d'actes illicites de leur part.
Certes, tout lien entre les faits sous enquête relatifs aux deux projets immobiliers litigieux et le rapport S.________ n'est pas d'emblée exclu au regard du contenu de ce dernier. Cela étant, la recourante reconnaît que sa rédaction n'a été demandée par son administration - au sein de laquelle ne siégeaient a priori pas que les prévenus et dont il n'est pas établi que ses décisions devraient être approuvées par la direction - qu'à la suite du rapport L.________, de sorte que le dommage invoqué n'est pas en lien de causalité directe avec les éventuelles infractions liées aux versements litigieux. Une telle conclusion s'impose d'autant plus que la recourante soutient elle-même la thèse que ce mandat - et donc les frais y relatifs - constituerait un autre acte de gestion déloyale de la part des deux prévenus (cf. ch. 27 p. 10 du recours), sans pour autant prétendre que l'instruction portait ou aurait dû porter également sur ce comportement, notamment en raison d'une plainte de sa part à ce propos au cours de la procédure. Elle ne soutient d'ailleurs pas avoir dénoncé cet acte lors du versement du rapport S.________ au dossier pénal afin notamment d'étayer ses positions (cf. son courrier du 22 octobre 2019); malgré la cession
antérieure de ses prétentions liées aux 800'000 fr. (cf. le contrat y relatif du 8 mars 2019), elle n'a pas non plus prétendu à cette occasion que les frais y relatifs constitueraient un dommage (cf. leur invocation uniquement les 9 et 13 juin 2022).

2.3. Il résulte de ce qui précède que, faute de pouvoir faire valoir des conclusions civiles contre l'un ou l'autre des deux prévenus intimés, la recourante ne dispose pas de la qualité pour recourir au sens de l'art. 81 al. 1 let. b ch. 5
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 81 Beschwerderecht - 1 Zur Beschwerde in Strafsachen ist berechtigt, wer:
1    Zur Beschwerde in Strafsachen ist berechtigt, wer:
a  vor der Vorinstanz am Verfahren teilgenommen hat oder keine Möglichkeit zur Teilnahme erhalten hat; und
b  ein rechtlich geschütztes Interesse an der Aufhebung oder Änderung des angefochtenen Entscheids hat, insbesondere:
b1  die beschuldigte Person,
b2  ihr gesetzlicher Vertreter oder ihre gesetzliche Vertreterin,
b3  die Staatsanwaltschaft, ausser bei Entscheiden über die Anordnung, die Verlängerung und die Aufhebung der Untersuchungs- und Sicherheitshaft,
b4  ...
b5  die Privatklägerschaft, wenn der angefochtene Entscheid sich auf die Beurteilung ihrer Zivilansprüche auswirken kann,
b6  die Person, die den Strafantrag stellt, soweit es um das Strafantragsrecht als solches geht,
b7  die Staatsanwaltschaft des Bundes und die beteiligte Verwaltung in Verwaltungsstrafsachen nach dem Bundesgesetz vom 22. März 197456 über das Verwaltungsstrafrecht.
2    Eine Bundesbehörde ist zur Beschwerde berechtigt, wenn das Bundesrecht vorsieht, dass ihr der Entscheid mitzuteilen ist.57
3    Gegen Entscheide nach Artikel 78 Absatz 2 Buchstabe b steht das Beschwerderecht auch der Bundeskanzlei, den Departementen des Bundes oder, soweit das Bundesrecht es vorsieht, den ihnen unterstellten Dienststellen zu, wenn der angefochtene Entscheid die Bundesgesetzgebung in ihrem Aufgabenbereich verletzen kann.
LTF.

3.

3.1. Pour étayer sa qualité pour recourir, la recourante se plaint également d'un déni de justice, d'une violation de son droit d'être entendue (cf. art. 29 al. 2
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999
BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist.
1    Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist.
2    Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör.
3    Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand.
Cst.) et de son droit de participer à l'administration des preuves.

3.2. Indépendamment des conditions posées à l'art. 81 al. 1 let. b ch. 5
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 81 Beschwerderecht - 1 Zur Beschwerde in Strafsachen ist berechtigt, wer:
1    Zur Beschwerde in Strafsachen ist berechtigt, wer:
a  vor der Vorinstanz am Verfahren teilgenommen hat oder keine Möglichkeit zur Teilnahme erhalten hat; und
b  ein rechtlich geschütztes Interesse an der Aufhebung oder Änderung des angefochtenen Entscheids hat, insbesondere:
b1  die beschuldigte Person,
b2  ihr gesetzlicher Vertreter oder ihre gesetzliche Vertreterin,
b3  die Staatsanwaltschaft, ausser bei Entscheiden über die Anordnung, die Verlängerung und die Aufhebung der Untersuchungs- und Sicherheitshaft,
b4  ...
b5  die Privatklägerschaft, wenn der angefochtene Entscheid sich auf die Beurteilung ihrer Zivilansprüche auswirken kann,
b6  die Person, die den Strafantrag stellt, soweit es um das Strafantragsrecht als solches geht,
b7  die Staatsanwaltschaft des Bundes und die beteiligte Verwaltung in Verwaltungsstrafsachen nach dem Bundesgesetz vom 22. März 197456 über das Verwaltungsstrafrecht.
2    Eine Bundesbehörde ist zur Beschwerde berechtigt, wenn das Bundesrecht vorsieht, dass ihr der Entscheid mitzuteilen ist.57
3    Gegen Entscheide nach Artikel 78 Absatz 2 Buchstabe b steht das Beschwerderecht auch der Bundeskanzlei, den Departementen des Bundes oder, soweit das Bundesrecht es vorsieht, den ihnen unterstellten Dienststellen zu, wenn der angefochtene Entscheid die Bundesgesetzgebung in ihrem Aufgabenbereich verletzen kann.
LTF, la partie recourante est aussi habilitée à se plaindre d'une violation de ses droits de partie équivalant à un déni de justice formel, sans toutefois pouvoir faire valoir par ce biais, même indirectement, des moyens qui ne peuvent pas être séparés du fond (ATF 141 IV 1 consid. 1.1; arrêt 7B 290/2024 du 14 mars 2024 consid. 1.2).
Cette dernière considération suffit en l'espèce pour écarter, dans la mesure où ce grief serait recevable, la violation du droit d'être entendu invoquée en lien avec le prétendu refus de l'autorité précédente de "trancher la majorité des arguments et faits pertinents" soulevés dans le recours cantonal du 19 janvier 2023.
En effet, à titre de - seule - argumentation pour étayer ce grief, la recourante se réfère au point N 106 let. a à g p. 44 s. de son recours cantonal (ch. 56 p. 13 du recours fédéral). Or les questions qui y sont soulevées relèvent manifestement de la contestation de l'appréciation au fond effectuée par le Ministère public. Le seul fait que la motivation retenue sur ces problématiques par la cour cantonale ne soit pas celle attendue par la recourante ne constitue pas une violation de son droit d'être entendue (cf. en particulier la question des contre-prestations qui pouvait, selon la juridiction précédente, demeurer indécise [cf. consid. 6.7 p. 26 de l'arrêt attaqué; ch. 57 ss et 63 p. 13 s. du recours]). On rappellera également que cette autorité peut limiter son examen aux griefs pertinents et procéder, le cas échéant, à une appréciation anticipée des preuves (sur ces notions, ATF 147 IV 534 consid. 2.5.1; 144 II 427 consid. 3.1.3; 141 I 60 consid. 3.3; arrêt 7B 101/2023 du 12 février 2024 consid. 3.2) sans pour autant violer les droits de la recourante.

3.3. La recourante soulève encore deux autres griefs en lien avec ses droits de procédure. Tout d'abord, elle reproche à l'autorité précédente d'avoir écarté la violation de son droit d'être entendue soulevée devant elle en lien avec son droit de participer à l'administration des preuves (cf. ch. 60 p. 14 du recours). Elle se plaint ensuite du rejet prétendument sans motivation de ses réquisitions de preuve, lesquelles seraient pourtant propres à établir des faits pertinents (cf. ch. 61 s. p. 14 du recours).
Ces griefs se révèlent irrecevables, faute d'argumentation visant à remettre en cause la motivation retenue par la cour cantonale sur ces deux problématiques. Ainsi, s'agissant de la première, l'autorité précédente a relevé les onze auditions menées par la police, la production de rapports de la part de la recourante et sa participation aux audiences menées devant le Ministère public, ce qui permettait de considérer qu'elle avait pu participer à l'administration des preuves; elle avait pu en outre répéter tous ses griefs au cours de la procédure cantonale de recours (cf. consid. 2.1.3 p. 9 de l'arrêt attaqué). Quant à la seconde question, la cour cantonale a considéré - au demeurant expressément - qu'il s'agissait d'auditions de témoins qui étaient les auteurs ou co-auteurs des rapports produits, lesquels, souvent volumineux, parlaient d'eux-mêmes; la recourante n'avait pas démontré quels éléments supplémentaires leurs auditions pourraient apporter (cf. consid. 2.2.4 p. 10 de l'arrêt attaqué).

4.
Il s'ensuit que le recours doit être rejeté dans la faible mesure où il est recevable.
La recourante, qui succombe, supportera les frais judiciaires (cf. art. 66 al. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 66 Erhebung und Verteilung der Gerichtskosten - 1 Die Gerichtskosten werden in der Regel der unterliegenden Partei auferlegt. Wenn die Umstände es rechtfertigen, kann das Bundesgericht die Kosten anders verteilen oder darauf verzichten, Kosten zu erheben.
1    Die Gerichtskosten werden in der Regel der unterliegenden Partei auferlegt. Wenn die Umstände es rechtfertigen, kann das Bundesgericht die Kosten anders verteilen oder darauf verzichten, Kosten zu erheben.
2    Wird ein Fall durch Abstandserklärung oder Vergleich erledigt, so kann auf die Erhebung von Gerichtskosten ganz oder teilweise verzichtet werden.
3    Unnötige Kosten hat zu bezahlen, wer sie verursacht.
4    Dem Bund, den Kantonen und den Gemeinden sowie mit öffentlich-rechtlichen Aufgaben betrauten Organisationen dürfen in der Regel keine Gerichtskosten auferlegt werden, wenn sie in ihrem amtlichen Wirkungskreis, ohne dass es sich um ihr Vermögensinteresse handelt, das Bundesgericht in Anspruch nehmen oder wenn gegen ihre Entscheide in solchen Angelegenheiten Beschwerde geführt worden ist.
5    Mehrere Personen haben die ihnen gemeinsam auferlegten Gerichtskosten, wenn nichts anderes bestimmt ist, zu gleichen Teilen und unter solidarischer Haftung zu tragen.
LTF). Dès lors qu'aucun échange d'écritures n'a été ordonné, il n'y a pas lieu d'allouer de dépens (cf. art. 68 al. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 68 Parteientschädigung - 1 Das Bundesgericht bestimmt im Urteil, ob und in welchem Mass die Kosten der obsiegenden Partei von der unterliegenden zu ersetzen sind.
1    Das Bundesgericht bestimmt im Urteil, ob und in welchem Mass die Kosten der obsiegenden Partei von der unterliegenden zu ersetzen sind.
2    Die unterliegende Partei wird in der Regel verpflichtet, der obsiegenden Partei nach Massgabe des Tarifs des Bundesgerichts alle durch den Rechtsstreit verursachten notwendigen Kosten zu ersetzen.
3    Bund, Kantonen und Gemeinden sowie mit öffentlich-rechtlichen Aufgaben betrauten Organisationen wird in der Regel keine Parteientschädigung zugesprochen, wenn sie in ihrem amtlichen Wirkungskreis obsiegen.
4    Artikel 66 Absätze 3 und 5 ist sinngemäss anwendbar.
5    Der Entscheid der Vorinstanz über die Parteientschädigung wird vom Bundesgericht je nach Ausgang des Verfahrens bestätigt, aufgehoben oder geändert. Dabei kann das Gericht die Entschädigung nach Massgabe des anwendbaren eidgenössischen oder kantonalen Tarifs selbst festsetzen oder die Festsetzung der Vorinstanz übertragen.
LTF).

Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce :

1.
Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable.

2.
Les frais judiciaires, fixés à 3'000 fr., sont mis à la charge de la recourante.

3.
Le présent arrêt est communiqué aux parties et à la Chambre pénale du Tribunal cantonal de l'État de Fribourg.

Lausanne, le 26 mars 2024

Au nom de la IIe Cour de droit pénal
du Tribunal fédéral suisse

Le Président : Abrecht

La Greffière : Kropf
Information de décision   •   DEFRITEN
Document : 7B_182/2024
Date : 26. März 2024
Publié : 13. April 2024
Source : Bundesgericht
Statut : Unpubliziert
Domaine : Strafprozess
Objet : Ordonnance de classement


Répertoire des lois
CO: 41
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat
CO Art. 41 - 1 Celui qui cause, d'une manière illicite, un dommage à autrui, soit intentionnellement, soit par négligence ou imprudence, est tenu de le réparer.
1    Celui qui cause, d'une manière illicite, un dommage à autrui, soit intentionnellement, soit par négligence ou imprudence, est tenu de le réparer.
2    Celui qui cause intentionnellement un dommage à autrui par des faits contraires aux moeurs est également tenu de le réparer.
CPP: 118
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 118 Définition et conditions - 1 On entend par partie plaignante le lésé qui déclare expressément vouloir participer à la procédure pénale comme demandeur au pénal ou au civil.
1    On entend par partie plaignante le lésé qui déclare expressément vouloir participer à la procédure pénale comme demandeur au pénal ou au civil.
2    Une plainte pénale équivaut à une telle déclaration.
3    La déclaration doit être faite devant une autorité de poursuite pénale avant la clôture de la procédure préliminaire.
4    Si le lésé n'a pas fait spontanément de déclaration, le ministère public attire son attention dès l'ouverture de la procédure préliminaire sur son droit d'en faire une.
Cst: 29
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
LTF: 29 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 29 Examen - 1 Le Tribunal fédéral examine d'office sa compétence.
1    Le Tribunal fédéral examine d'office sa compétence.
2    En cas de doute quant à sa propre compétence, il procède à un échange de vues avec l'autorité dont la compétence lui paraît entrer en ligne de compte.
42 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1bis    Lorsqu'une procédure en matière civile a été menée en anglais devant l'autorité précédente, les mémoires peuvent être rédigés en anglais.15
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.16 17
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique18. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.19
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
45 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 45 Fin - 1 Si le dernier jour du délai est un samedi, un dimanche ou un jour férié selon le droit fédéral ou cantonal, le délai expire le premier jour ouvrable qui suit.
1    Si le dernier jour du délai est un samedi, un dimanche ou un jour férié selon le droit fédéral ou cantonal, le délai expire le premier jour ouvrable qui suit.
2    Le droit cantonal déterminant est celui du canton où la partie ou son mandataire a son domicile ou son siège.
66 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
68 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
78 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 78 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière pénale.
1    Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière pénale.
2    Sont également sujettes au recours en matière pénale:
a  les décisions sur les prétentions civiles qui doivent être jugées en même temps que la cause pénale;
b  les décisions sur l'exécution de peines et de mesures.
81 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 81 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière pénale quiconque:
1    A qualité pour former un recours en matière pénale quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire, et
b  a un intérêt juridique à l'annulation ou à la modification de la décision attaquée, soit en particulier:
b1  l'accusé,
b2  le représentant légal de l'accusé,
b3  le ministère public, sauf pour les décisions relatives à la mise en détention provisoire ou pour des motifs de sûreté, à la prolongation de la détention ou à sa levée,
b4  ...
b5  la partie plaignante, si la décision attaquée peut avoir des effets sur le jugement de ses prétentions civiles,
b6  le plaignant, pour autant que la contestation porte sur le droit de porter plainte,
b7  le Ministère public de la Confédération et les autorités administratives participant à la poursuite et au jugement des affaires pénales administratives selon la loi fédérale du 22 mars 1974 sur le droit pénal administratif57.
2    Une autorité fédérale a qualité pour recourir si le droit fédéral prévoit que la décision doit lui être communiquée.58
3    La qualité pour recourir contre les décisions visées à l'art. 78, al. 2, let. b, appartient également à la Chancellerie fédérale, aux départements fédéraux ou, pour autant que le droit fédéral le prévoie, aux unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions.
90 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 90 Décisions finales - Le recours est recevable contre les décisions qui mettent fin à la procédure.
100 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
1    Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
2    Le délai de recours est de dix jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale;
c  les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants93 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants94.
d  les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets96.
3    Le délai de recours est de cinq jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change;
b  les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales.
4    Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national.
5    En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral.
6    ...97
7    Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps.
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 115 Qualité pour recourir - A qualité pour former un recours constitutionnel quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire et
b  a un intérêt juridique à l'annulation ou à la modification de la décision attaquée.
Répertoire ATF
138-IV-186 • 141-I-60 • 141-IV-1 • 144-II-427 • 145-IV-351 • 146-IV-76 • 147-IV-269 • 147-IV-47 • 147-IV-534 • 148-IV-170 • 148-IV-432 • 149-IV-9
Weitere Urteile ab 2000
1B_492/2017 • 6B_1196/2019 • 6B_1345/2019 • 6B_1348/2019 • 6B_1398/2021 • 6B_203/2020 • 6B_562/2021 • 6B_582/2020 • 6B_637/2021 • 6B_667/2023 • 6B_711/2019 • 6B_787/2022 • 6B_869/2022 • 7B_10/2021 • 7B_101/2023 • 7B_106/2024 • 7B_11/2023 • 7B_120/2022 • 7B_182/2024 • 7B_222/2024 • 7B_290/2024 • 7B_365/2023 • 7B_69/2023 • 7B_77/2022 • 7B_79/2022
Répertoire de mots-clés
Trié par fréquence ou alphabet
société coopérative • tribunal fédéral • magasin • infrastructure • recours en matière pénale • contre-prestation • droit d'être entendu • plainte pénale • administration des preuves • qualité pour recourir • quant • gestion déloyale • vue • droit pénal • procédure pénale • procédure civile • tribunal cantonal • tort moral • directeur • décision
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