Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
4A 45/2018
Arrêt du 25 juillet 2018
Ire Cour de droit civil
Composition
Mmes les juges Kiss, présidente, Hohl et May Canellas.
Greffier : M. Thélin.
Participants à la procédure
X.________,
représenté par Me Eric Cerottini,
défendeur et recourant,
contre
Z.________,
représenté par Me Daniel Pache,
demandeur et intimé.
Objet
contrats de prêt et de travail
recours contre l'arrêt rendu le 1er décembre
2017 par la Cour d'appel civile du Tribunal cantonal du canton de Vaud
(PT12.043846-170779 559).
Faits :
A.
Z.________ exerce la profession de notaire dans le canton de Vaud. X.________, licencié en droit, a durant plusieurs années travaillé à son service, d'abord à titre de collaborateur, ensuite à titre de notaire stagiaire, puis derechef à titre de collaborateur. Sous forme de montants régulièrement ajoutés au salaire, Me Z.________ lui a consenti des prêts sans intérêts au total de 100'329 fr.05.
B.
Le 17 octobre 2012, Me Z.________ a ouvert action contre X.________ devant la Chambre patrimoniale cantonale du canton de Vaud. Le défendeur devait être condamné à payer 100'329 fr.05 à titre de remboursement de prêts, avec intérêts au taux de 5% par an dès le 1er février 2011. Le défendeur avait précédemment reçu notification d'un commandement de payer et il avait formé opposition; le demandeur requérait la mainlevée définitive de l'opposition à concurrence de ces prestations.
Le défendeur a conclu au rejet de l'action. A titre principal, il a contesté l'obligation de rembourser des prêts; à titre subsidiaire, il a déclaré compenser les montants dus avec d'autres montants que le demandeur restait lui devoir par suite de leurs rapports de travail.
La Chambre patrimoniale s'est prononcée le 10 novembre 2016. Elle a condamné le défendeur à payer 100'329 fr.05 à titre de remboursement de prêts, avec suite d'intérêts selon les conclusions de la demande, sous déduction d'arriérés de rémunération au total de 12'677 fr.70, sans intérêts et soumis aux déductions sociales.
La Cour d'appel civile du Tribunal cantonal a statué le 1er décembre 2017 sur l'appel du défendeur. Elle a apporté quelques modifications au jugement. La dette de remboursement au montant de 100'329 fr.05 est confirmée; les intérêts au taux de 5% par an s'y ajoutent à compter du 1er février 2011 sur 62'105 fr.40 et du 9 juin suivant sur le solde, soit sur 38'223 fr.65. Le défendeur est autorisé à imputer des arriérés de rémunération dont le total est augmenté à 13'127 fr.70.
C.
Agissant par la voie du recours en matière civile, le défendeur requiert le Tribunal fédéral de rejeter entièrement l'action.
Le demandeur conclut au rejet du recours.
Le défendeur a spontanément déposé une réplique, sur laquelle l'adverse partie a renoncé à prendre position.
Par ordonnance du 8 mars 2018, la Présidente de la Ire Cour de droit civil a rejeté une demande d'effet suspensif jointe au recours.
Considérant en droit :
1.
Les conditions de recevabilité du recours en matière civile sont en principe satisfaites, notamment à raison de la valeur litigieuse.
2.
Le recours en matière civile est ouvert pour violation du droit fédéral (art. 95 let. a
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 95 Diritto svizzero - Il ricorrente può far valere la violazione: |
|
a | del diritto federale; |
b | del diritto internazionale; |
c | dei diritti costituzionali cantonali; |
d | delle disposizioni cantonali in materia di diritto di voto dei cittadini e di elezioni e votazioni popolari; |
e | del diritto intercantonale. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
|
1 | Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
2 | Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95. |
3 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.96 |
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 9 Protezione dall'arbitrio e tutela della buona fede - Ognuno ha diritto d'essere trattato senza arbitrio e secondo il principio della buona fede da parte degli organi dello Stato. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
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1 | Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
2 | Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95. |
3 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.96 |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 97 Accertamento inesatto dei fatti - 1 Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
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1 | Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
2 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, può essere censurato qualsiasi accertamento inesatto o incompleto dei fatti giuridicamente rilevanti.87 |
3.
La contestation porte d'abord sur l'obligation de rembourser les prêts reçus par le défendeur.
Selon le jugement de la Chambre patrimoniale, les parties ont successivement conclu par écrit cinq contrats de prêt pour un montant total de 100'329 fr.05, effectivement versé au défendeur. Le 8 décembre 2010, le demandeur a exigé d'être intégralement remboursé à la fin de janvier 2011. Le jugement alloue ce remboursement avec des intérêts moratoires au taux de 5% par an dès le 1er février 2011.
La Cour d'appel confirme l'exigibilité de 62'105 fr.40 dès le 1er février 2011. La Cour retient que le contrat afférent au solde de 38'223 fr.65 imposait au prêteur d'observer un délai d'avertissement de six mois. En conséquence, le remboursement de cette tranche n'est devenu exigible que le 9 juin 2011 et il ne porte intérêts que depuis cette date. Le jugement est réformé sur ce point.
En instance fédérale, le défendeur soutient que les contrats de prêt ne l'obligeaient pas à rembourser le montant reçu. A bien comprendre son argumentation, ces contrats de prêt étaient simulés et il était convenu, en réalité, que les prestations régulièrement ajoutées au salaire n'étaient pas sujettes à remboursement. La simulation ressort prétendument de ce que le demandeur n'a exigé aucun remboursement avant la fin des rapports de travail. Le défendeur ne tente pas d'expliquer la cause, supposée autre que le prêt, des prestations ajoutées au salaire. Subsidiairement, il soutient que son adverse partie n'a pas dénoncé les contrats de prêt conformément aux modalités convenues, d'où il résulte que le remboursement n'est pas devenu exigible.
Les cocontractants ont convenu que les prêts pourraient être remboursés à certaines échéances ou, à défaut, se prolonger pour une durée indéterminée. Dans cette éventualité-ci et selon les constatations de fait auxquelles le défendeur se réfère, il était textuellement convenu que le prêteur pourrait « dénoncer [chaque prêt] au remboursement total ou partiel en tout temps, moyennant un délai d'avertissement »; selon le cas, ce délai était de six mois ou d'un mois.
Le moyen tiré de contrats prétendument simulés est simplement inconsistant car les cocontractants ont d'emblée envisagé que le remboursement serait éventuellement différé au delà des échéances prévues. Pour le surplus, contrairement à l'argumentation présentée, le libellé des contrats ne subordonnait pas l'exigibilité du remboursement à deux manifestations de volonté successives du prêteur, la première pour déclencher l'écoulement du délai et la deuxième, le délai échu, pour confirmer la fin du prêt. Un pareil régime serait insolite et ne pourrait être retenu que sur la base d'une convention tout à fait explicite. Il ne saurait se déduire du libellé adopté en l'espèce, lequel ne présente aucune particularité et ne prévoit qu'une simple dénonciation ou résiliation classique. Le prêteur pouvait ainsi provoquer l'exigibilité, certes différée à l'échéance du délai, avec une seule déclaration adressée à l'emprunteur. Cette déclaration est intervenue le 8 décembre 2010 et la Cour d'appel en a correctement établi les effets.
4.
La contestation porte ensuite sur les créances issues des rapports de travail que le défendeur prétend opposer en compensation.
5.
Au service du demandeur, le défendeur a accompli un stage de notaire qui a pris fin le 30 novembre 2007. Le défendeur a ensuite continué de travailler au service du demandeur moyennant un salaire mensuel brut de 6'300 francs. Afin de préparer ses examens professionnels de notaire, il a réduit son taux d'activité à 50% de janvier à juin 2008 et à 30% en juillet de la même année; néanmoins, il demeurait présent à l'étude pour la préparation de ses examens. Les parties ont ensuite convenu que durant les mois d'août et de septembre, toujours pour la préparation des examens, le défendeur serait entièrement « libéré de son obligation de travailler ».
Dans le procès, le défendeur soutient qu'il a néanmoins travaillé durant deux semaines au mois d'août et durant trois semaines au mois de septembre. Il prétend de ce chef à une rémunération brute qu'il chiffre à 4'725 francs.
La Cour d'appel retient que le défendeur n'a pas apporté la preuve concluante et convainquante du travail ainsi allégué. La Cour a discuté les preuves effectivement administrées par la Chambre patrimoniale ou, en appel, encore offertes par le défendeur. Celui-ci se plaint de constatation manifestement inexacte des faits et il développe sa propre discussion des preuves. Le Tribunal fédéral ne discerne guère sur quels points il reproche réellement à la Cour, sinon par de simples protestations ou dénégations, d'avoir commis une erreur certaine ou de s'être livrée à une appréciation des preuves absolument insoutenable. L'argumentation présentée tend seulement à substituer une appréciation différente de celle de l'autorité précédente; elle est par conséquent irrecevable au regard de la jurisprudence susmentionnée relative à l'art. 97 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 97 Accertamento inesatto dei fatti - 1 Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
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1 | Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
2 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, può essere censurato qualsiasi accertamento inesatto o incompleto dei fatti giuridicamente rilevanti.87 |
Selon la jurisprudence, le travailleur jouit d'un allégement de la preuve en application par analogie de l'art. 42 al. 2
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 42 - 1 Chi pretende il risarcimento del danno ne deve fornire la prova. |
|
1 | Chi pretende il risarcimento del danno ne deve fornire la prova. |
2 | Il danno di cui non può essere provato il preciso importo, è stabilito dal prudente criterio del giudice avuto riguardo all'ordinario andamento delle cose ed alle misure prese dal danneggiato. |
3 | Per gli animali domestici non tenuti a scopo patrimoniale o lucrativo, le spese di cura possono essere fatte valere adeguatamente come danno anche quando eccedono il valore dell'animale.26 |
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 42 - 1 Chi pretende il risarcimento del danno ne deve fornire la prova. |
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1 | Chi pretende il risarcimento del danno ne deve fornire la prova. |
2 | Il danno di cui non può essere provato il preciso importo, è stabilito dal prudente criterio del giudice avuto riguardo all'ordinario andamento delle cose ed alle misure prese dal danneggiato. |
3 | Per gli animali domestici non tenuti a scopo patrimoniale o lucrativo, le spese di cura possono essere fatte valere adeguatamente come danno anche quando eccedono il valore dell'animale.26 |
6.
Le défendeur soutient que les parties ont convenu d'un salaire mensuel brut de 6'500 fr. dès le mois d'octobre 2008. Il prétend à un montant brut de 786 fr.50 à titre de différence entre le salaire ainsi convenu et celui effectivement perçu d'octobre 2008 à février 2009.
Le défendeur affirme aussi avoir accompli « au moins » cent heures de travail supplémentaires, semble-t-il sur la durée totale des rapports de travail, et il prétend de ce chef à une rémunération brute « d'au moins » 5'000 francs.
A l'issue de sa discussion des preuves, la Cour d'appel retient que l'accord portant sur ce salaire mensuel de 6'500 fr., d'une part, et que l'accomplissement des heures de travail supplémentaires, d'autre part, ne sont ni l'un ni l'autre établis. Sur ces deux points également, le défendeur développe sa propre discussion de nombreux éléments de preuve qu'il tient pour concluants, et il oppose sa propre appréciation de l'ensemble des preuves. Cette argumentation est irrecevable au regard de l'art. 97 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 97 Accertamento inesatto dei fatti - 1 Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
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1 | Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
2 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, può essere censurato qualsiasi accertamento inesatto o incompleto dei fatti giuridicamente rilevanti.87 |
7.
Le demandeur a mis fin aux rapports de travail le 3 avril 2009 avec le licenciement abrupt du défendeur. Celui-ci tient ce licenciement abrupt pour injustifié. Sur la base de l'art. 337c al. 1
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 337c - 1 Il lavoratore licenziato immediatamente senza una causa grave ha diritto a quanto avrebbe guadagnato se il rapporto di lavoro fosse cessato alla scadenza del termine di disdetta o col decorso della durata determinata dal contratto. |
|
1 | Il lavoratore licenziato immediatamente senza una causa grave ha diritto a quanto avrebbe guadagnato se il rapporto di lavoro fosse cessato alla scadenza del termine di disdetta o col decorso della durata determinata dal contratto. |
2 | Il lavoratore deve lasciar dedurre quanto ha risparmiato in seguito alla cessazione del rapporto di lavoro e ha guadagnato con altro lavoro o omesso intenzionalmente di guadagnare. |
3 | Il giudice può obbligare il datore di lavoro a versare al lavoratore un'indennità ch'egli stabilisce secondo il suo libero apprezzamento, tenuto conto di tutte le circostanze; l'indennità non può però superare l'equivalente di sei mesi di salario del lavoratore. |
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 337c - 1 Il lavoratore licenziato immediatamente senza una causa grave ha diritto a quanto avrebbe guadagnato se il rapporto di lavoro fosse cessato alla scadenza del termine di disdetta o col decorso della durata determinata dal contratto. |
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1 | Il lavoratore licenziato immediatamente senza una causa grave ha diritto a quanto avrebbe guadagnato se il rapporto di lavoro fosse cessato alla scadenza del termine di disdetta o col decorso della durata determinata dal contratto. |
2 | Il lavoratore deve lasciar dedurre quanto ha risparmiato in seguito alla cessazione del rapporto di lavoro e ha guadagnato con altro lavoro o omesso intenzionalmente di guadagnare. |
3 | Il giudice può obbligare il datore di lavoro a versare al lavoratore un'indennità ch'egli stabilisce secondo il suo libero apprezzamento, tenuto conto di tutte le circostanze; l'indennità non può però superare l'equivalente di sei mesi di salario del lavoratore. |
7.1. Le 29 mars 2009, alors qu'il était engagé en qualité de collaborateur au taux de 50%, le défendeur a adressé au demandeur une lettre dont la teneur est constatée dans le jugement de la Chambre patrimoniale; on en extrait les passages ci-après:
-..] Je rappelle votre tentative odieuse et infondée de licenciement de la fin de l'année écoulée, les violations répétées des engagements que vous aviez pris à mon endroit, votre manque de respect et de manière plus générale, les conditions inacceptables dans lesquelles je dois accomplir mon travail au sein de votre bureau. [...] Vous avez pris la liberté de réduire le montant que vous vous étiez engagé à me verser mensuellement [...]. Vos agissements sont non seulement illégaux mais indignes, lorsque l'on sait que vous vous y étiez engagé pour tenir compte de ma situation personnelle [difficile]. Vos agissements sont tout simplement inacceptables. [...] Vous n'avez pas été en mesure d'assumer votre réel rôle de maître de stage, mais plus encore, vous mettez en péril les conditions minimales aux examens (sic) que vous avez vous-même mises en place dans la perspective d'une reprise de votre bureau. Copie à mon conseil avec l'ordre de transmettre le double de la présente à l'Association des notaires vaudois, voire à la Chambre des notaires [...].
Cet écrit était accompagné d'un certificat médical attestant d'une incapacité de travail par suite de maladie, totale dès le mercredi 25 mars 2009 et de 50% dès le lundi 30 mars; le travail pouvait être repris normalement dès le lundi 6 avril.
Par écrit, le demandeur a invité le défendeur à reprendre son travail dès le mercredi 1er avril l'après-midi.
Le vendredi 3 avril, le demandeur a résilié le contrat avec effet immédiat au motif que le défendeur n'avait pas repris son travail.
7.2. A l'appui de la prétention qu'il fonde sur l'art. 337c al. 1
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 337c - 1 Il lavoratore licenziato immediatamente senza una causa grave ha diritto a quanto avrebbe guadagnato se il rapporto di lavoro fosse cessato alla scadenza del termine di disdetta o col decorso della durata determinata dal contratto. |
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1 | Il lavoratore licenziato immediatamente senza una causa grave ha diritto a quanto avrebbe guadagnato se il rapporto di lavoro fosse cessato alla scadenza del termine di disdetta o col decorso della durata determinata dal contratto. |
2 | Il lavoratore deve lasciar dedurre quanto ha risparmiato in seguito alla cessazione del rapporto di lavoro e ha guadagnato con altro lavoro o omesso intenzionalmente di guadagnare. |
3 | Il giudice può obbligare il datore di lavoro a versare al lavoratore un'indennità ch'egli stabilisce secondo il suo libero apprezzamento, tenuto conto di tutte le circostanze; l'indennità non può però superare l'equivalente di sei mesi di salario del lavoratore. |
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 337c - 1 Il lavoratore licenziato immediatamente senza una causa grave ha diritto a quanto avrebbe guadagnato se il rapporto di lavoro fosse cessato alla scadenza del termine di disdetta o col decorso della durata determinata dal contratto. |
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1 | Il lavoratore licenziato immediatamente senza una causa grave ha diritto a quanto avrebbe guadagnato se il rapporto di lavoro fosse cessato alla scadenza del termine di disdetta o col decorso della durata determinata dal contratto. |
2 | Il lavoratore deve lasciar dedurre quanto ha risparmiato in seguito alla cessazione del rapporto di lavoro e ha guadagnato con altro lavoro o omesso intenzionalmente di guadagnare. |
3 | Il giudice può obbligare il datore di lavoro a versare al lavoratore un'indennità ch'egli stabilisce secondo il suo libero apprezzamento, tenuto conto di tutte le circostanze; l'indennità non può però superare l'equivalente di sei mesi di salario del lavoratore. |
Le défendeur soutient subsidiairement que son absence se justifiait par le retard du demandeur à lui verser divers montants. Il est vrai que lorsque l'employeur se trouve en demeure de verser le salaire échu, le travailleur peut recourir à l'exécution forcée et, de plus, refuser sa propre prestation jusqu'au paiement de ce qui est dû; dans ce laps de temps, le droit au salaire subsiste alors même que le travail n'est pas fourni (ATF 120 II 209 consid. 6a p. 211 et 9 p. 212; voir aussi ATF 136 III 313 consid. 2.4 p. 321). Le retard dont le défendeur fait état ne portait cependant pas sur un salaire à l'évidence dû, mais seulement sur des prestations qui pouvaient prêter à discussion et qui étaient contestées. Dans cette situation, le défendeur n'était pas autorisé à refuser son travail.
Le 29 mars 2009, le défendeur a interpellé son employeur dans des termes lourdement vindicatifs et offensants; il lui a de surcroît annoncé qu'il ferait part de ses accusations à l'association professionnelle des notaires. Ensuite, bien que formellement requis de reprendre son travail à l'étude, il est demeuré absent sans excuse le mercredi 1er et le jeudi 2 avril. La Cour d'appel peut retenir sans abuser de son pouvoir d'appréciation que ce comportement était un juste motif de résiliation immédiate du contrat de travail, sans avertissement préalable, au regard de l'art. 337
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 337 - 1 Il datore di lavoro e il lavoratore possono in ogni tempo recedere immediatamente dal rapporto di lavoro per cause gravi; a richiesta dell'altra parte, la risoluzione immediata dev'essere motivata per scritto.205 |
|
1 | Il datore di lavoro e il lavoratore possono in ogni tempo recedere immediatamente dal rapporto di lavoro per cause gravi; a richiesta dell'altra parte, la risoluzione immediata dev'essere motivata per scritto.205 |
2 | È considerata causa grave, in particolare, ogni circostanza che non permetta per ragioni di buona fede di esigere da chi dà la disdetta che abbia a continuare nel contratto. |
3 | Sull'esistenza di tali cause, il giudice decide secondo il suo libero apprezzamento, ma in nessun caso può riconoscere come causa grave il fatto che il lavoratore sia stato impedito senza sua colpa di lavorare. |
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 337c - 1 Il lavoratore licenziato immediatamente senza una causa grave ha diritto a quanto avrebbe guadagnato se il rapporto di lavoro fosse cessato alla scadenza del termine di disdetta o col decorso della durata determinata dal contratto. |
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1 | Il lavoratore licenziato immediatamente senza una causa grave ha diritto a quanto avrebbe guadagnato se il rapporto di lavoro fosse cessato alla scadenza del termine di disdetta o col decorso della durata determinata dal contratto. |
2 | Il lavoratore deve lasciar dedurre quanto ha risparmiato in seguito alla cessazione del rapporto di lavoro e ha guadagnato con altro lavoro o omesso intenzionalmente di guadagnare. |
3 | Il giudice può obbligare il datore di lavoro a versare al lavoratore un'indennità ch'egli stabilisce secondo il suo libero apprezzamento, tenuto conto di tutte le circostanze; l'indennità non può però superare l'equivalente di sei mesi di salario del lavoratore. |
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 337c - 1 Il lavoratore licenziato immediatamente senza una causa grave ha diritto a quanto avrebbe guadagnato se il rapporto di lavoro fosse cessato alla scadenza del termine di disdetta o col decorso della durata determinata dal contratto. |
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1 | Il lavoratore licenziato immediatamente senza una causa grave ha diritto a quanto avrebbe guadagnato se il rapporto di lavoro fosse cessato alla scadenza del termine di disdetta o col decorso della durata determinata dal contratto. |
2 | Il lavoratore deve lasciar dedurre quanto ha risparmiato in seguito alla cessazione del rapporto di lavoro e ha guadagnato con altro lavoro o omesso intenzionalmente di guadagnare. |
3 | Il giudice può obbligare il datore di lavoro a versare al lavoratore un'indennità ch'egli stabilisce secondo il suo libero apprezzamento, tenuto conto di tutte le circostanze; l'indennità non può però superare l'equivalente di sei mesi di salario del lavoratore. |
8.
La Chambre patrimoniale a reconnu au défendeur des prétentions brutes de 1'750 fr. et 1'631 fr.05 à titre de solde de treizième salaire pour les années 2008 et 2009; elle lui a également reconnu une prétention brute de 1'608 fr.75 en remplacement d'un solde de vacances pour l'année 2009. Devant la Cour d'appel, le défendeur a sans succès réclamé que ces montants fussent augmentés à 2'231 fr.15, 2'585 fr.75 et 2'575 fr.85. Devant le Tribunal fédéral, il persiste dans cette réclamation.
Celle-ci ne saurait aboutir car elle repose sur des prémisses erronées. En effet, d'après l'argumentation présentée, elle suppose que le défendeur dût être rémunéré pour du travail fourni aux mois d'août et septembre 2008, qu'il eût droit à un salaire brut de 6'500 fr. pour chacun des mois d'octobre 2008 à février 2009, et que son licenciement abrupt survenu le 3 avril 2009 fût injustifié. On a déjà vu que sur ces trois points, ses moyens sont irrecevables ou mal fondés.
9.
Devant la Cour d'appel, le défendeur a soutenu que les arriérés de rémunération à déduire de la dette de remboursement de prêts doivent être augmentés d'intérêts moratoires. La Cour a rejeté cette prétention sur la base d'une motivation circonstanciée et, à première vue, concluante. En instance fédérale, le défendeur se borne à reprendre ses arguments d'appel sans tenter aucune réfutation de cette motivation. Or, selon la jurisprudence relative à l'art. 42 al. 2
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
|
1 | Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
2 | Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.14 15 |
3 | Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata. |
4 | In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201616 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento: |
a | il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati; |
b | le modalità di trasmissione; |
c | le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.17 |
5 | Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione. |
6 | Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi. |
7 | Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili. |
10.
Le recours se révèle privé de fondement, dans la mesure où les griefs présentés sont recevables. A titre de partie qui succombe, son auteur doit acquitter l'émolument à percevoir par le Tribunal fédéral et les dépens auxquels l'autre partie peut prétendre.
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce :
1.
Le recours est rejeté, dans la mesure où il est recevable.
2.
Le défendeur acquittera un émolument judiciaire de 5'000 francs.
3.
Le défendeur versera une indemnité de 6'000 fr. au demandeur, à titre de dépens.
4.
Le présent arrêt est communiqué aux parties et au Tribunal cantonal du canton de Vaud.
Lausanne, le 25 juillet 2018
Au nom de la Ire Cour de droit civil
du Tribunal fédéral suisse
La présidente : Kiss
Le greffier : Thélin