Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal
Abteilung IV
D-5753/2018
Urteil vom 23. August 2019
Richterin Jeannine Scherrer-Bänziger (Vorsitz),
Richterin Roswitha Petry,
Besetzung
Richterin Nina Spälti Giannakitsas,
Gerichtsschreiberin Tamina Bader.
A._______, geboren am (...),
Eritrea,
vertreten durch MLaw El Uali Emmhammed Said,
Parteien
Rechtsberatungsstelle für Asylsuchende Aargau,
(...)
Beschwerdeführerin,
gegen
Staatssekretariat für Migration (SEM),
Quellenweg 6, 3003 Bern,
Vorinstanz.
Familienzusammenführung (Asyl) zugunsten von
Gegenstand
B._______, geboren am (...);
Verfügung des SEM vom 5. September 2018.
Sachverhalt:
A.
Die Beschwerdeführerin suchte am 23. Januar 2012 in der Schweiz um Asyl nach. Mit Verfügung vom 28. April 2014 anerkannte das SEM sie als Flüchtling und gewährte ihr Asyl.
B.
Mit Eingabe vom 16. Juli 2014 ersuchte die Beschwerdeführerin das SEM um Familienzusammenführung mit ihren Kindern C._______, geboren (...), und den Zwillingen D._______ und B._______, geboren am (...) (alle mit Nachname E._______) sowie um deren Einreisebewilligung. Dem Gesuch waren die Taufurkunden der Kinder im Original und Passfotos vom C._______ und D._______ beigelegt.
C.
Am 28. Januar 2015 bewilligte das SEM die Einreise von C._______ und D._______. D._______ reiste am 2. April 2015 in die Schweiz ein und wurde am 22. April 2015 in die Flüchtlingseigenschaft ihrer Mutter eingeschlossen. C._______ reiste am 23. April 2015 in die Schweiz ein und wurde am 6. Mai 2015 in die Flüchtlingseigenschaft seiner Mutter eingeschlossen.
D.
Mit Verfügung vom 8. Januar 2016 schrieb das SEM das Familienzusammenführungsgesuch für B._______ als gegenstandslos geworden ab. Es begründete dies damit, dass sich B._______ noch in Eritrea befinde und unklar sei, wann dieser ausreisen könne, es ihm somit nicht möglich sei, den angeforderten DNA-Test durchzuführen, weshalb das Familienzusammenführungsgesuch nicht behandelt werden könne. Das Verfahren könne indessen wieder aufgenommen werden, sobald es B._______ gelungen sein sollte, aus Eritrea auszureisen.
E.
Am 27. Juni 2018 ersuchte die Beschwerdeführerin um Wiederaufnahme des Verfahrens um Familienzusammenführung betreffend B._______.
F.
Mit Schreiben vom 18. Juli 2018 forderte das SEM die Beschwerdeführerin zur Beantwortung mehrerer Fragen auf. In ihrer Eingabe vom 26. Juli 2018 nahm die Beschwerdeführerin zu den Fragen Stellung.
G.
Mit Verfügung vom 5. September 2018 verweigerte das SEM B._______ die Einreise in die Schweiz und lehnte das Gesuch um Familienzusammenführung ab.
H.
Gegen diesen Entscheid erhob die Beschwerdeführerin mit Eingabe vom 8. Oktober 2018 Beschwerde beim Bundesverwaltungsgericht. Sie beantragte unter Aufhebung der angefochtenen Verfügung die Gutheissung des Gesuchs um Familienzusammenführung und die Erteilung einer Einreisebewilligung für B._______. Eventualiter sei die Sache zur Neubeurteilung und vollständigen Sachverhaltsabklärung an die Vorin-stanz zurückzuweisen. In prozessualer Hinsicht ersuchte sie um Gewährung der unentgeltlichen Prozessführung samt Verzicht auf Erhebung eines Kostenvorschusses und um unentgeltliche Rechtsverbeiständung.
I.
Mit Zwischenverfügung vom 17. Oktober 2018 hiess die Instruktionsrichterin das Gesuch um Gewährung der unentgeltlichen Prozessführung gut und verzichtete auf die Erhebung eines Kostenvorschusses. Der rubrizierte Rechtsvertreter wurde als amtlicher Rechtsbeistand beigeordnet.
J.
Das SEM liess sich mit Eingabe vom 9. November 2018 zur Beschwerde vernehmen.
K.
Die Beschwerdeführerin replizierte mit Eingabe vom 26. November 2018 und reichte eine Kostennote zu den Akten.
Das Bundesverwaltungsgericht zieht in Erwägung:
1.
1.1 Gemäss Art. 31

SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF) LTAF Art. 31 Principe - Le Tribunal administratif fédéral connaît des recours contre les décisions au sens de l'art. 5 de la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)20. |

SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 5 - 1 Sont considérées comme décisions les mesures prises par les autorités dans des cas d'espèce, fondées sur le droit public fédéral et ayant pour objet: |
|
1 | Sont considérées comme décisions les mesures prises par les autorités dans des cas d'espèce, fondées sur le droit public fédéral et ayant pour objet: |
a | de créer, de modifier ou d'annuler des droits ou des obligations; |
b | de constater l'existence, l'inexistence ou l'étendue de droits ou d'obligations; |
c | de rejeter ou de déclarer irrecevables des demandes tendant à créer, modifier, annuler ou constater des droits ou obligations. |
2 | Sont aussi considérées comme des décisions les mesures en matière d'exécution (art. 41, al. 1, let. a et b), les décisions incidentes (art. 45 et 46), les décisions sur opposition (art. 30, al. 2, let. b, et 74), les décisions sur recours (art. 61), les décisions prises en matière de révision (art. 68) et d'interprétation (art. 69).25 |
3 | Lorsqu'une autorité rejette ou invoque des prétentions à faire valoir par voie d'action, sa déclaration n'est pas considérée comme décision. |

SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 105 Recours contre les décisions du SEM - Le recours contre les décisions du SEM est régi par la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral370. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 83 Exceptions - Le recours est irrecevable contre: |
|
a | les décisions concernant la sûreté intérieure ou extérieure du pays, la neutralité, la protection diplomatique et les autres affaires relevant des relations extérieures, à moins que le droit international ne confère un droit à ce que la cause soit59 jugée par un tribunal; |
b | les décisions relatives à la naturalisation ordinaire; |
c | les décisions en matière de droit des étrangers qui concernent: |
c1 | l'entrée en Suisse, |
c2 | une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit, |
c3 | l'admission provisoire, |
c4 | l'expulsion fondée sur l'art. 121, al. 2, de la Constitution ou le renvoi, |
c5 | les dérogations aux conditions d'admission, |
c6 | la prolongation d'une autorisation frontalière, le déplacement de la résidence dans un autre canton, le changement d'emploi du titulaire d'une autorisation frontalière et la délivrance de documents de voyage aux étrangers sans pièces de légitimation; |
d | les décisions en matière d'asile qui ont été rendues: |
d1 | par le Tribunal administratif fédéral, sauf celles qui concernent des personnes visées par une demande d'extradition déposée par l'État dont ces personnes cherchent à se protéger, |
d2 | par une autorité cantonale précédente et dont l'objet porte sur une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit; |
e | les décisions relatives au refus d'autoriser la poursuite pénale de membres d'autorités ou du personnel de la Confédération; |
f | les décisions en matière de marchés publics: |
fbis | les décisions du Tribunal administratif fédéral concernant les décisions visées à l'art. 32i de la loi fédérale du 20 mars 2009 sur le transport de voyageurs66; |
f1 | si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe; sont réservés les recours concernant des marchés du Tribunal administratif fédéral, du Tribunal pénal fédéral, du Tribunal fédéral des brevets, du Ministère public de la Confédération et des autorités judiciaires supérieures des cantons, ou |
f2 | si la valeur estimée du marché à adjuger est inférieure à la valeur seuil déterminante visée à l'art. 52, al. 1, et fixée à l'annexe 4, ch. 2, de la loi fédérale du 21 juin 2019 sur les marchés publics64; |
g | les décisions en matière de rapports de travail de droit public qui concernent une contestation non pécuniaire, sauf si elles touchent à la question de l'égalité des sexes; |
h | les décisions en matière d'entraide administrative internationale, à l'exception de l'assistance administrative en matière fiscale; |
i | les décisions en matière de service militaire, de service civil ou de service de protection civile; |
j | les décisions en matière d'approvisionnement économique du pays qui sont prises en cas de pénurie grave; |
k | les décisions en matière de subventions auxquelles la législation ne donne pas droit; |
l | les décisions en matière de perception de droits de douane fondée sur le classement tarifaire ou le poids des marchandises; |
m | les décisions sur l'octroi d'un sursis de paiement ou sur la remise de contributions; en dérogation à ce principe, le recours contre les décisions sur la remise de l'impôt fédéral direct ou de l'impôt cantonal ou communal sur le revenu et sur le bénéfice est recevable, lorsqu'une question juridique de principe se pose ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs; |
n | les décisions en matière d'énergie nucléaire qui concernent: |
n1 | l'exigence d'un permis d'exécution ou la modification d'une autorisation ou d'une décision, |
n2 | l'approbation d'un plan de provision pour les coûts d'évacuation encourus avant la désaffection d'une installation nucléaire, |
n3 | les permis d'exécution; |
o | les décisions en matière de circulation routière qui concernent la réception par type de véhicules; |
p | les décisions du Tribunal administratif fédéral en matière de télécommunications, de radio et de télévision et en matière postale qui concernent:71 |
p1 | une concession ayant fait l'objet d'un appel d'offres public, |
p2 | un litige découlant de l'art. 11a de la loi du 30 avril 1997 sur les télécommunications72; |
p3 | un litige au sens de l'art. 8 de la loi du 17 décembre 2010 sur la poste74; |
q | les décisions en matière de médecine de transplantation qui concernent: |
q1 | l'inscription sur la liste d'attente, |
q2 | l'attribution d'organes; |
r | les décisions en matière d'assurance-maladie qui ont été rendues par le Tribunal administratif fédéral sur la base de l'art. 3475 de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)76; |
s | les décisions en matière d'agriculture qui concernent: |
s1 | ... |
s2 | la délimitation de zones dans le cadre du cadastre de production; |
t | les décisions sur le résultat d'examens ou d'autres évaluations des capacités, notamment en matière de scolarité obligatoire, de formation ultérieure ou d'exercice d'une profession; |
u | les décisions relatives aux offres publiques d'acquisition (art. 125 à 141 de la loi du 19 juin 2015 sur l'infrastructure des marchés financiers80); |
v | les décisions du Tribunal administratif fédéral en cas de divergences d'opinion entre des autorités en matière d'entraide judiciaire ou d'assistance administrative au niveau national; |
w | les décisions en matière de droit de l'électricité qui concernent l'approbation des plans des installations électriques à courant fort et à courant faible et l'expropriation de droits nécessaires à la construction ou à l'exploitation de telles installations, si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe. |
x | les décisions en matière d'octroi de contributions de solidarité au sens de la loi fédérale du 30 septembre 2016 sur les mesures de coercition à des fins d'assistance et les placements extrafamiliaux antérieurs à 198184, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs; |
y | les décisions prises par le Tribunal administratif fédéral dans des procédures amiables visant à éviter une imposition non conforme à une convention internationale applicable dans le domaine fiscal; |
z | les décisions citées à l'art. 71c, al. 1, let. b, de la loi du 30 septembre 2016 sur l'énergie87 concernant les autorisations de construire et les autorisations relevant de la compétence des cantons destinées aux installations éoliennes d'intérêt national qui y sont nécessairement liées, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe. |
1.2 Das Verfahren richtet sich nach dem VwVG, dem VGG und dem BGG, soweit das AsylG nichts anderes bestimmt (Art. 37

SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF) LTAF Art. 37 Principe - La procédure devant le Tribunal administratif fédéral est régie par la PA59, pour autant que la présente loi n'en dispose pas autrement. |

SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 6 Règles de procédure - Les procédures sont régies par la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)11, par la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral12 et par la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral13, à moins que la présente loi n'en dispose autrement. |
1.3 Für das vorliegende Verfahren gilt das bisherige Recht (vgl. Abs. 1 der Übergangsbestimmungen zur Änderung des AsylG vom 25. September 2015).
1.4 Die Beschwerde ist frist- und formgerecht eingereicht. Die Beschwerdeführerin hat am Verfahren vor der Vorinstanz teilgenommen, ist durch die angefochtene Verfügung besonders berührt und hat ein schutzwürdiges Interesse an deren Aufhebung beziehungsweise Änderung. Sie ist daher zur Einreichung der Beschwerde legitimiert (Art. 105

SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 105 Recours contre les décisions du SEM - Le recours contre les décisions du SEM est régi par la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral370. |

SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 108 Délais de recours - 1 Dans la procédure accélérée, le délai de recours, qui commence à courir dès la notification de la décision, est de sept jours ouvrables pour les décisions prises en vertu de l'art. 31a, al. 4, et de cinq jours pour les décisions incidentes. |

SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 48 - 1 A qualité pour recourir quiconque: |
|
1 | A qualité pour recourir quiconque: |
a | a pris part à la procédure devant l'autorité inférieure ou a été privé de la possibilité de le faire; |
b | est spécialement atteint par la décision attaquée, et |
c | a un intérêt digne de protection à son annulation ou à sa modification. |
2 | A également qualité pour recourir toute personne, organisation ou autorité qu'une autre loi fédérale autorise à recourir. |

SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 52 - 1 Le mémoire de recours indique les conclusions, motifs et moyens de preuve et porte la signature du recourant ou de son mandataire; celui-ci y joint l'expédition de la décision attaquée et les pièces invoquées comme moyens de preuve, lorsqu'elles se trouvent en ses mains. |
|
1 | Le mémoire de recours indique les conclusions, motifs et moyens de preuve et porte la signature du recourant ou de son mandataire; celui-ci y joint l'expédition de la décision attaquée et les pièces invoquées comme moyens de preuve, lorsqu'elles se trouvent en ses mains. |
2 | Si le recours ne satisfait pas à ces exigences, ou si les conclusions ou les motifs du recourant n'ont pas la clarté nécessaire, sans que le recours soit manifestement irrecevable, l'autorité de recours impartit au recourant un court délai supplémentaire pour régulariser le recours. |
3 | Elle avise en même temps le recourant que si le délai n'est pas utilisé, elle statuera sur la base du dossier ou si les conclusions, les motifs ou la signature manquent, elle déclarera le recours irrecevable. |
2.
Die Kognition des Bundesverwaltungsgerichts und die zulässigen Rügen richten sich im Asylbereich nach Art. 106 Abs. 1

SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 106 Motifs de recours - 1 Les motifs de recours sont les suivants: |
3.
3.1 Die Beschwerdeführerin rügt eine unvollständige und unrichtige Abklärung des rechtserheblichen Sachverhalts. Diese formelle Rüge ist vorab zu prüfen (vgl. BVGE 2013/34 E. 4.2).
Die Beschwerdeführerin macht geltend, das SEM habe den Sachverhalt in Bezug auf die Ausreise von B._______ aus Eritrea nicht vollständig abgeklärt, da es sich mit den konkreten Umständen wie seiner Minderjährigkeit und dem eritreischen Kontext nur mangelhaft auseinandergesetzt habe und deswegen davon ausgehe, dass B._______ hätte ausreisen können, weil die anderen Kinder als auch tausende Eritreer in den letzten Jahren aus Eritrea geflüchtet seien.
3.2 Das Verwaltungs- respektive Asylverfahren wird vom Untersuchungsgrundsatz beherrscht (Art. 12

SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 12 - L'autorité constate les faits d'office et procède s'il y a lieu à l'administration de preuves par les moyens ci-après: |
|
a | documents; |
b | renseignements des parties; |
c | renseignements ou témoignages de tiers; |
d | visite des lieux; |
e | expertises. |

SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 6 Règles de procédure - Les procédures sont régies par la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)11, par la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral12 et par la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral13, à moins que la présente loi n'en dispose autrement. |

SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 8 Obligation de collaborer - 1 Le requérant est tenu de collaborer à la constatation des faits. Il doit en particulier: |
3.3 Das SEM hielt alle wesentlichen Sachverhaltselemente fest. Ein Vergleich der Situation von B._______ zu derjenigen von C._______ und D._______ war zulässig und durchaus auch angebracht, weil die Situationen tatsächlich vergleichbar sind. Die Geschwister sind in vergleichbarem Alter, es handelt sich um den gleichen Länderkontext und die gleiche Zeitperiode. Es ist nicht ersichtlich, dass sich das SEM mit der Minderjährigkeit und dem eritreischen Kontext nur mangelhaft auseinandergesetzt hätte. Alleine der Umstand, dass das SEM in Bezug auf die illegale Ausreise einer anderen Linie folgt, als von der Beschwerdeführerin vertreten, und es aus sachlichen Gründen zu einer anderen Würdigung der Gesuchsvorbringen gelangt, als von der Beschwerdeführerin verlangt, spricht nicht für eine ungenügende Sachverhaltsfeststellung. Der rechtserhebliche Sachverhalt wurde vom SEM richtig und vollständig festgestellt.
Die formelle Rüge erweist sich damit als unbegründet. Es besteht keine Veranlassung, die Verfügung aus formellen Gründen aufzuheben und an das SEM zurückzuweisen. Der Antrag ist abzuweisen.
4.
4.1 Gemäss Art. 51 Abs. 1

SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 51 Asile accordé aux familles - 1 Le conjoint d'un réfugié et ses enfants mineurs sont reconnus comme réfugiés et obtiennent l'asile, pour autant qu'aucune circonstance particulière ne s'y oppose.153 |

SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 51 Asile accordé aux familles - 1 Le conjoint d'un réfugié et ses enfants mineurs sont reconnus comme réfugiés et obtiennent l'asile, pour autant qu'aucune circonstance particulière ne s'y oppose.153 |

SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 51 Asile accordé aux familles - 1 Le conjoint d'un réfugié et ses enfants mineurs sont reconnus comme réfugiés et obtiennent l'asile, pour autant qu'aucune circonstance particulière ne s'y oppose.153 |
4.2 Zentrale Bedingung für den Einbezug in die Flüchtlingseigenschaft ist, dass bereits vor der Flucht aus dem Verfolgerstaat eine Familiengemeinschaft zwischen der gesuchstellenden und der anspruchsberechtigten Person bestanden hat (vgl. dazu die Botschaft zur Totalrevision des AsylG sowie zur Änderung des Bundesgesetzes über Aufenthalt und Niederlassung der Ausländer vom 4. Dezember 1995, BBl 1996 II 1 ff., insb. S. 68). Zweck der Bestimmung von Art. 51 Abs. 4

SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 51 Asile accordé aux familles - 1 Le conjoint d'un réfugié et ses enfants mineurs sont reconnus comme réfugiés et obtiennent l'asile, pour autant qu'aucune circonstance particulière ne s'y oppose.153 |
4.3 Für die Beurteilung der Minderjährigkeit ist gemäss konstanter Rechtsprechung des Bundesverwaltungsgerichts das Alter des Kindes im Zeitpunkt der Einreichung des Gesuchs um Familienasyl respektive -nachzug massgeblich (vgl. bspw. Urteil des BVGer D-3245/2018 vom 9. April 2019 m.w.H.).
4.4 Wer um Erteilung einer Einreisebewilligung zum Zweck des Familien-asyls ersucht, hat die Zugehörigkeit des nachzuziehenden Angehörigen zur Familiengemeinschaft, die im Zeitpunkt der Flucht vorbestandene Familiengemeinschaft, die Familientrennung durch Flucht sowie die fest beabsichtigte Familienvereinigung beider Anspruchsberechtigten nachzuweisen oder zumindest glaubhaft zu machen (Art. 7

SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 7 Preuve de la qualité de réfugié - 1 Quiconque demande l'asile (requérant) doit prouver ou du moins rendre vraisemblable qu'il est un réfugié. |
5.
5.1 Die Vorinstanz stellte in ihrer Verfügung fest, dass C._______ und D._______ in den Jahren (...) beziehungsweise (...) alleine aus Eritrea ausgereist seien. Die Beschwerdeführerin habe mit Eingaben vom 16. Juli 2014, 22. Januar 2015 und 5. März 2015 angegeben, dass sich B._______ noch immer in Eritrea befinde. Der nächste Schriftenwechsel sei im Juni 2018 erfolgt. Vor diesem Hintergrund stelle sich sowohl die Frage nach der tatsächlich fortgeführten Beziehung als auch dem durchgehenden Willen zur Weiterführung des Familienlebens. Auch wenn nicht grundsätzlich abzustreiten sei, dass die illegale Ausreise aus Eritrea mit gewissen Hindernissen verbunden sei, erwecke es doch ein erhebliches Erstaunen, dass B._______ die vorgebrachten wiederholten Versuche über einen Zeitraum von (...) Jahren nie hätten geglückt sein sollen. Angesichts der Tatsache, dass seine beiden Geschwister zuvor scheinbar problemlos hätten ausreisen können - wie dies im Übrigen tausende weitere Eritreer in den vergangenen Jahren getan hätten - sei nicht evident, weshalb es ihm seit (...) nie hätte gelingen sollen, hätte er dies denn unermüdlich versucht. Die diesbezüglichen Ausführungen der Beschwerdeführerin in der Stellungnahme seien wenig überzeugend ausgefallen und würden sich in erster Linie auf die Wiedergabe der scheinbaren Umstände beschränken. Ferner seien die Stellungnahme der Beschwerdeführerin vom 18. Juli 2018 kurzangebunden sowie wenig substanziiert und ihre Schilderungen mehrheitlich oberflächlich und wenig detailliert ausgefallen. So habe sich ihre Darstellung des Kontakts auf den Hinweis beschränkt, dass sie ungefähr zwei Mal pro Monat telefonieren würden. Bei der Frage nach der gelebten Mutter-Kind-Beziehung habe sie sich mit blossem Verweis auf die vorangehende Frage begnügt. Dies erwecke keineswegs den Eindruck, als würden die Beschwerdeführerin und ihr Sohn B._______ eine enge Mutter-Kind-Beziehung aufrechterhalten. Hinzu komme, dass sie weder über die Ausreise Mitte (...) noch über die Route, Transportmittel oder Reisedauer von B._______ Kenntnis zu haben scheine. Würde sie tatsächlich ein inniges Verhältnis zu ihrem Sohn führen, wäre anzunehmen, dass sie genauer Bescheid wüsste. Demnach sei festzustellen, dass weder aus den Reisebemühungen noch den Ausführungen zur Mutter-Kind-Beziehung ersichtlich sei, dass die Beschwerdeführerin und B._______ seit (...) Jahren eine gelebte Beziehung aufrechterhalten würden. Ebenso wenig sei der konkrete und unbedingte Wille zu erkennen, sich schnellstmöglich wieder zu vereinen. Hätten sie alles Erdenkliche unternommen, könnte erwartet werden, dass sie hierzu substanziierter, nachvollziehbarer und aus einer subjektiveren Perspektive berichten würde. Daraus folge, dass im
vorliegenden Fall nicht von einer dauerhaft aufrechterhaltenen Beziehung auszugehen sei und somit besondere Umstände vorliegen würden, die gegen die Bewilligung der Einreise in die Schweiz sprechen würden. Demzufolge seien die Voraussetzungen aus Art. 51

SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 51 Asile accordé aux familles - 1 Le conjoint d'un réfugié et ses enfants mineurs sont reconnus comme réfugiés et obtiennent l'asile, pour autant qu'aucune circonstance particulière ne s'y oppose.153 |
5.2 Die Beschwerdeführerin entgegnete in der Beschwerdeschrift, dass ihr mit Abschreibungsentscheid des SEM vom 8. Januar 2016 zugesichert worden sei, das Verfahren könne wieder aufgenommen werden, wenn B._______ Eritrea verlassen hätte. Diesem Schreiben seien keine Bedingungen zu entnehmen. Sie habe darauf vertraut und habe sich daher nicht veranlasst gesehen, dem SEM periodisch über die Kontakte zu ihrem Sohn oder über dessen Ausreiseversuche Bericht zu erstatten. Sie habe sich in der Stellungnahme vom 26. Juli 2018 zu den Lebensumständen und den Ausreiseversuchen ihres Sohnes geäussert. Er habe es wiederholt versucht, alleine und in Begleitung von Freunden. Ende (...) sei er erwischt und festgenommen worden. Er sei ungefähr (...) in Haft geblieben und sei nur dank seiner Minderjährigkeit und dem Einschreiten seines Grossvaters mit einer Verwarnung freigelassen worden. Die Kinder hätten gerade wegen den Gefahren bei der Ausreise nicht zusammen ausreisen sollen. So habe sich die Wahrscheinlichkeit erhöht, dass zumindest einem der Kinder die Ausreise gelinge. So sei dies auch bei der Flucht von C._______ und D._______ gewesen. Sie (die Beschwerdeführerin) habe sich stets ein baldiges Wiedersehen mit all ihren Kindern gewünscht. Die Sicherheit und das Wohlergehen der Kinder seien ihr aber noch wichtiger. Sie habe sofort nach Gutheissung ihres Asylgesuchs ein Gesuch um Familienvereinigung zugunsten ihrer Kinder eingereicht. Sie habe damit klar bekundet, dass sie weiterhin mit ihren Kindern zusammenleben wolle. Nach Abschreibung des Gesuches im Januar 2016 habe sie darauf vertraut, dass sie sich erst nach der Ausreise von B._______ erneut an das SEM wenden sollte. Dieser Verpflichtung sei sie umgehend nachgekommen, nachdem sie von der Ausreise ihres Sohnes erfahren habe. Es sei daher unverständlich, weshalb ihr das SEM vorwerfe, es bestehe kein Wille mehr zur Weiterführung des Familienlebens. Die Kinder hätten grosse Risiken auf sich genommen, um wieder bei ihr zu sein. Zwei hätten es geschafft. Es fehle nur noch B._______. Sie habe im Rahmen des Möglichen die Beziehung zu ihrem Sohn gepflegt und sei äusserst besorgt um sein Schicksal. B._______ habe bis zu seiner Ausreise bei seinem Grossvater im Dorf F._______ in ärmlichen Verhältnissen gelebt. Die technischen Möglichkeiten, die Mutter-Kind-Beziehung zu pflegen, seien äusserst beschränkt. Sowohl sie als auch ihr Sohn seien froh gewesen, wenn die telefonische Verbindung für zwei Anrufe pro Monat ausreichend gewesen sei. Faktisch sei es ihnen nicht möglich gewesen, eine intensivere Beziehung zu leben. Sie habe nicht nach Eritrea reisen und er Eritrea nicht verlassen können. Eine Ablehnung des Familiennachzugsgesuchs aufgrund dieser widrigen Umstände sei
nicht verhältnismässig. Bemerkenswert sei, dass anlässlich des Abschreibungsentscheids vom 8. Januar 2016 weder die Intensität noch der Wille zur Weiterführung des Familienlebens in Frage gestellt worden seien. Dass dies just nach der Ausreise von B._______ aufgerollt werde, sei nicht nachvollziehbar. Ihm sei Mitte (...) die ersehnte Ausreise gelungen. Er habe die Grenze zu Fuss in Begleitung von Kollegen überquert und befinde sich seitdem im äthiopischen Flüchtlingslager (...). Sie habe erst im Nachhinein davon erfahren. B._______ habe zuerst den Grossvater und dieser habe später sie informiert. Mittlerweile habe sie, soweit es gehe, regelmässigen telefonischen Kontakt zu ihrem Sohn. Zusammenfassend sei festzuhalten, dass sie im Rahmen des Möglichen eine enge Beziehung zu B._______ pflege und sich seit ihrer Einreise in der Schweiz nichts Anderes wünsche, als mit ihren Kindern zusammenzuleben.
5.3 Die Vorinstanz führte in der Vernehmlassung aus, die Beschwerdeschrift enthalte keine neuen erheblichen Tatsachen oder Beweismittel, welche eine Änderung ihres Standpunktes rechtfertigen könnten. Beim Gesuch um Wiederaufnahme sei zu prüfen gewesen, ob die Voraussetzungen nach Art. 51 Abs. 1

SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 51 Asile accordé aux familles - 1 Le conjoint d'un réfugié et ses enfants mineurs sont reconnus comme réfugiés et obtiennent l'asile, pour autant qu'aucune circonstance particulière ne s'y oppose.153 |
5.4 Die Beschwerdeführerin kritisierte in der Replik, dass sich das SEM auf die Wiederholung der bereits im angefochtenen Entscheid vorgebrachten Argumente beschränke, ohne sich mit der Beschwerde auseinanderzusetzen, und verwies auf die Ausführungen in der Beschwerde.
6.
6.1 Das SEM stellte der Beschwerdeführerin, wie diese zutreffend anführt, im Abschreibungsentscheid vom 8. Januar 2016 eine Wiederaufnahme des Familienzusammenführungsverfahrens nach der Ausreise von B._______ aus Eritrea in Aussicht. Das SEM war indes offenkundig gleichwohl verpflichtet, die Voraussetzungen von Art. 51

SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 51 Asile accordé aux familles - 1 Le conjoint d'un réfugié et ses enfants mineurs sont reconnus comme réfugiés et obtiennent l'asile, pour autant qu'aucune circonstance particulière ne s'y oppose.153 |
6.2 Aufgrund der vorliegenden Akten ist ein Wille zur Weiterführung des Familienlebens zumindest auf Seiten von B._______ nicht erkennbar. Zwar erwähnte die Beschwerdeführerin ihre drei Kinder immer wieder im Verlauf ihres eigenen Asylverfahrens, so in ihrer Befragung zur Person vom 1. Februar 2012 (BzP, SEM act. A3, 3.01). In zwei Anfragen zum Verfahrensstand brachte sie vor, dass die Trennung von ihren Kindern für sie sehr schwierig sei (vgl. SEM act. A11, A18). In der Anhörung vom 17. April 2014 sagte sie aus, dass sie sich grosse Sorgen um ihre Kinder mache (vgl. SEM act. A21 F52). Im (...) habe sie sodann erfahren, dass B._______ die Ausreise gelungen sei (vgl. SEM act. A18). Da sie nur kurze Zeit später am 27. Juni 2018 das Gesuch um Wiederaufnahme des Verfahrens stellte, ist durchaus davon auszugehen, dass zumindest sie unterbruchslos gewillt war, mit ihrem Sohn B._______ zusammenzuleben. Ein entsprechender Wille ist indessen bei B._______ nicht erkennbar, andernfalls zu erwarten gewesen wäre, dass er früher aus Eritrea ausgereist wäre. Es ist der Beschwerdeführerin zwar beizupflichten, dass seine Ausreise aus Eritrea nur illegal möglich war. Wie sich aber aus diversen Quellen ergibt, reisten, bevor die Grenze zu Äthiopien am 11. September 2018 geöffnet wurde, tausende Flüchtlinge aus Eritrea erfolgreich illegal aus. Dies gilt insbesondere auch für unbegleitete Minderjährige im Zeitraum, in dem die Geschwister von B._______ ausreisten (vgl. Women's Refugee Commission, Young and Astray: An Assessment of Factors Driving the Movement of Unaccompanied Children and Adolescents from Eritrea into Ethiopia, Sudan and Beyond, 05.2013, < https://www.womensrefugeecommission.org/images/zdocs/Young_and_ Astray_web.pdf >; vgl. Government of Ethiopia, IOM assisting with increased numbers Eritrean refugees in Ethiopia, 21.01.2015, < https://allafrica.com/stories/201501220051.html >; vgl. UN High Commissioner for Refugees [UNHCR], Sharp increase in number of Eritrean refugees and asylum-seekers in Europe, Ethiopia and Sudan, 14.11.2014, < http://www.unhcr.org/5465fea1381.html >, jeweils abgerufen am 31. Juli 2019). Auch wenn die illegale Ausreise aus Eritrea nicht «problemlos» möglich gewesen sein dürfte, wie dies vom SEM erwähnt wird, so ist dennoch nicht davon auszugehen, dass eine solche nahezu unmöglich gewesen wäre. In Anbetracht dessen ist mit dem SEM einig zu gehen, dass es erhebliches Erstaunen erweckt, dass B._______ die vorgebrachten wiederholten Versuche über einen Zeitraum von (...) Jahren nie hätte geglückt sein sollen. Bezeichnenderweise lässt sich denn auch aus den diesbezüglich unsubstanziierten Angaben der Beschwerdeführerin, die nur einen einzigen Ausreiseversuch konkret erwähnt, nichts
Gegenteiliges entnehmen. Anstatt wie seine Geschwister auszureisen, um sich mit seiner Mutter wiederzuvereinigen, scheint sich B._______ damals entschieden zu haben, zumindest bis auf weiteres in Eritrea bei seinem Grossvater zu bleiben. Somit ist - zumindest von seiner Seite - ein durchgehender Wille zur Weiterführung des Familienlebens nicht festzustellen.
6.3 Auch eine tatsächlich fortgeführte Beziehung ist zu verneinen. Aufgrund der Aktenlage ist davon auszugehen, dass die Mutter-Sohn-Beziehung während einer längeren Zeit nicht im Sinne einer effektiven Familiengemeinschaft gelebt wurde. Seit der Ausreise der Beschwerdeführerin aus Eritrea im Jahr (...) wohnten sie nicht mehr zusammen. B._______ war damals (...) Jahre alt. Mittlerweile ist er ein junger (...) Mann und hat seine Mutter seit vielen Jahren nicht mehr gesehen. Er lebte seit ihrer Ausreise im Jahr (...) bis zu seiner eigenen Ausreise angeblich im (...) bei seinem Grossvater mütterlicherseits (vgl. SEM act. A21 F5, F26, SEM Act. B18), bei welchem er die prägende Kindheit und Jugendzeit verbrachte. Auch angesichts des dargelegten telefonischen Kontakts zweimal pro Monat kann nicht (mehr) davon ausgegangen werden, dass die Beschwerdeführerin seine hauptsächliche Bezugsperson ist. Es erscheint in diesem Zusammenhang denn auch bezeichnend, dass B._______ nach der geglückten Ausreise seinen Grossvater - demnach offensichtlich seine wichtigste Bezugsperson - und nicht seine Mutter kontaktierte (vgl. Rechtsmittelschrift S. 7). Soweit die Beschwerdeführerin vorbringt, es sei ihnen faktisch nicht möglich gewesen, eine intensivere Beziehung zu leben, da sie nicht nach Eritrea habe reisen und er Eritrea nicht habe verlassen können, ist festzuhalten, dass dies zur Bejahung einer gelebten Beziehung im Sinne der Praxis auch nicht erforderlich ist. Anstatt eines persönlichen Treffens wäre für die Bejahung einer gelebten intensiven Beziehung vielmehr zu erwarten, dass die Beschwerdeführerin über den Inhalt der angeblichen Telefongespräche und der Vertrautheit zwischen ihr und ihrem Sohn zu berichten gewusst hätte. In Übereinstimmung mit dem SEM ist aber festzustellen, dass sie dies in ihrer Stellungnahme gänzlich unterlässt. Auf Beschwerdeebene hielt das SEM in der Vernehmlassung fest, dass die durchwegs gelebte Mutter-Kind-Beziehung auch in der Beschwerdeschrift nicht ersichtlich sei. Dennoch verzichtete die Beschwerdeführerin darauf, in der Replik ihre Beziehung zu B._______ substanziierter zu erläutern. Auch seither reichte sie nichts Weiteres ein und machte sie keine weiteren Angaben zur Untermauerung eines intensiven und steten Kontakts. Zusammenfassend ist demnach festzuhalten, dass ein inniges Mutter-Sohn-Verhältnis nicht erkennbar ist.
6.4 Es liegen somit besondere Umstände gemäss Art. 51 Abs. 1

SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 51 Asile accordé aux familles - 1 Le conjoint d'un réfugié et ses enfants mineurs sont reconnus comme réfugiés et obtiennent l'asile, pour autant qu'aucune circonstance particulière ne s'y oppose.153 |
7.
Aus diesen Erwägungen ergibt sich, dass die angefochtene Verfügung Bundesrecht nicht verletzt und auch sonst nicht zu beanstanden ist. Die Beschwerde ist abzuweisen.
8.
8.1 Bei diesem Ausgang des Verfahrens wären die Kosten der Beschwerdeführerin aufzuerlegen (Art. 63 Abs. 1

SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 63 - 1 En règle générale, les frais de procédure comprenant l'émolument d'arrêté, les émoluments de chancellerie et les débours sont mis, dans le dispositif, à la charge de la partie qui succombe. Si celle-ci n'est déboutée que partiellement, ces frais sont réduits. À titre exceptionnel, ils peuvent être entièrement remis. |
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1 | En règle générale, les frais de procédure comprenant l'émolument d'arrêté, les émoluments de chancellerie et les débours sont mis, dans le dispositif, à la charge de la partie qui succombe. Si celle-ci n'est déboutée que partiellement, ces frais sont réduits. À titre exceptionnel, ils peuvent être entièrement remis. |
2 | Aucun frais de procédure n'est mis à la charge des autorités inférieures, ni des autorités fédérales recourantes et déboutées; si l'autorité recourante qui succombe n'est pas une autorité fédérale, les frais de procédure sont mis à sa charge dans la mesure où le litige porte sur des intérêts pécuniaires de collectivités ou d'établissements autonomes. |
3 | Des frais de procédure ne peuvent être mis à la charge de la partie qui a gain de cause que si elle les a occasionnés en violant des règles de procédure. |
4 | L'autorité de recours, son président ou le juge instructeur perçoit du recourant une avance de frais équivalant aux frais de procédure présumés. Elle lui impartit pour le versement de cette créance un délai raisonnable en l'avertissant qu'à défaut de paiement elle n'entrera pas en matière. Si des motifs particuliers le justifient, elle peut renoncer à percevoir la totalité ou une partie de l'avance de frais.101 |
4bis | L'émolument d'arrêté est calculé en fonction de l'ampleur et de la difficulté de la cause, de la manière de procéder des parties et de leur situation financière. Son montant est fixé: |
a | entre 100 et 5000 francs dans les contestations non pécuniaires; |
b | entre 100 et 50 000 francs dans les autres contestations.102 |
5 | Le Conseil fédéral établit un tarif des émoluments.103 L'art. 16, al. 1, let. a, de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral104 et l'art. 73 de la loi du 19 mars 2010 sur l'organisation des autorités pénales105 sont réservés.106 |

SR 173.320.2 Règlement du 21 février 2008 concernant les frais, dépens et indemnités fixés par le Tribunal administratif fédéral (FITAF) FITAF Art. 1 Frais de procédure - 1 Les frais de procédure devant le Tribunal administratif fédéral (tribunal) comprennent l'émolument judiciaire et les débours. |
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1 | Les frais de procédure devant le Tribunal administratif fédéral (tribunal) comprennent l'émolument judiciaire et les débours. |
2 | L'émolument judiciaire couvre les frais de photocopie des mémoires et les frais administratifs normaux, tels que les frais pour le personnel, les locaux et le matériel ainsi que les frais postaux, téléphoniques et de télécopie. |
3 | Les débours comprennent notamment les frais de traduction et les frais occasionnés par l'administration des preuves. Les frais de traduction ne sont pas facturés lorsqu'il s'agit de la traduction d'une langue officielle à une autre. |

SR 173.320.2 Règlement du 21 février 2008 concernant les frais, dépens et indemnités fixés par le Tribunal administratif fédéral (FITAF) FITAF Art. 3 Emolument judiciaire dans les contestations non pécuniaires - Dans les contestations non pécuniaires, le montant de l'émolument judiciaire se situe entre: |
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a | 200 et 3000 francs dans les contestations tranchées à juge unique; |
b | 200 et 5000 francs dans les autres cas. |

SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 65 - 1 Après le dépôt du recours, la partie qui ne dispose pas de ressources suffisantes et dont les conclusions ne paraissent pas d'emblée vouées à l'échec est, à sa demande, dispensée par l'autorité de recours, son président ou le juge instructeur de payer les frais de procédure.111 |
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1 | Après le dépôt du recours, la partie qui ne dispose pas de ressources suffisantes et dont les conclusions ne paraissent pas d'emblée vouées à l'échec est, à sa demande, dispensée par l'autorité de recours, son président ou le juge instructeur de payer les frais de procédure.111 |
2 | L'autorité de recours, son président ou le juge instructeur attribue en outre un avocat à cette partie si la sauvegarde de ses droits le requiert.112 |
3 | Les frais et honoraires d'avocat sont supportés conformément à l'art. 64, al. 2 à 4. |
4 | Si la partie indigente revient à meilleure fortune, elle est tenue de rembourser les honoraires et les frais d'avocat à la collectivité ou à l'établissement autonome qui les a payés. |
5 | Le Conseil fédéral établit un tarif des honoraires et des frais.113 L'art. 16, al. 1, let. a, de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral114 et l'art. 73 de la loi du 19 mars 2010 sur l'organisation des autorités pénales115 sont réservés.116 |
8.2 Nachdem der rubrizierte Rechtsvertreter der Beschwerdeführerin als Rechtsbeistand beigeordnet worden ist (vgl. Art. 110a

SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 110a |

SR 173.320.2 Règlement du 21 février 2008 concernant les frais, dépens et indemnités fixés par le Tribunal administratif fédéral (FITAF) FITAF Art. 12 Avocats commis d'office - Les art. 8 à 11 s'appliquent par analogie aux avocats commis d'office. |

SR 173.320.2 Règlement du 21 février 2008 concernant les frais, dépens et indemnités fixés par le Tribunal administratif fédéral (FITAF) FITAF Art. 14 Calcul des dépens - 1 Les parties qui ont droit aux dépens et les avocats commis d'office doivent faire parvenir avant le prononcé un décompte de leurs prestations au tribunal. |
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1 | Les parties qui ont droit aux dépens et les avocats commis d'office doivent faire parvenir avant le prononcé un décompte de leurs prestations au tribunal. |
2 | Le tribunal fixe les dépens et l'indemnité des avocats commis d'office sur la base du décompte. A défaut de décompte, le tribunal fixe l'indemnité sur la base du dossier. |
(Dispositiv nächste Seite)
Demnach erkennt das Bundesverwaltungsgericht:
1.
Die Beschwerde wird abgewiesen.
2.
Es werden keine Verfahrenskosten erhoben.
3.
Dem amtlichen Rechtsvertreter wird ein amtliches Honorar zulasten der Gerichtskasse in der Höhe von Fr. 830.- zugesprochen.
4.
Dieses Urteil geht an die Beschwerdeführerin und das SEM.
Die vorsitzende Richterin: Die Gerichtsschreiberin:
Jeannine Scherrer-Bänziger Tamina Bader
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