Bundesverwaltungsgericht
Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal


Cour III

C-2327/2014

Arrêt du 20 janvier 2015

Madeleine Hirsig-Vouilloz (présidente du collège),

Composition Michael Peterli, Daniel Stufetti, juges,

Barbara Scherer, greffière.

X._______,Espagne
Parties
recourant,

contre

Office de l'assurance-invalidité pour les assurés résidant à l'étranger OAIE,

Avenue Edmond-Vaucher 18, Case postale 3100, 1211 Genève 2,

autorité inférieure .

Objet Assurance-invalidité : suspension de la rente (décision incidente du 17 avril 2014).

Faits :

A.
Le ressortissant suisse X._______ (ci-après : recourant), né en 1953 et domicilié en Espagne, est amputé de la jambe gauche au tiers inférieur du fémur suite à un accident de moto survenu en 1992.

L'assuré a touché une rente d'invalidité entière du 1er juillet 1995 au 30 juin 2005 (décision du 21 août 1995 [AI pce 64]) et depuis le 1er juillet 2005 une demi-rente, fondée sur une incapacité de travail du même pourcentage (décision sur opposition du 6 septembre 2005 [AI pce 228] confirmée en dernière instance par l'arrêt du Tribunal fédéral du 22 juillet 2008 [AI pce 297] et confirmée après révision par courriers des 7 juillet 2009 et 10 juillet 2013 [AI pces 338 et 404]).

Par décision du 14 septembre 2011, l'Office de l'assurance-invalidité pour les assurés résidant à l'étranger (ci-après : OAIE) n'a pas examiné la demande de révision de l'assuré du 17 mars 2011 faute de documentation médicale transmise (AI pce 382).

B.
Par courrier du 13 mars 2014, le recourant présente une nouvelle demande de révision de sa rente d'invalidité, faisant valoir que son état de santé s'est fortement dégradé depuis quelques mois (AI pce 466). Il joint à sa demande plusieurs pièces médicales (AI pce 467 à 471).

C.
Par courrier du 3 avril 2014, l'OAIE demande au recourant de l'informer sur son activité rémunératrice de peintre et de lui transmettre un questionnaire pour indépendant ainsi que les déclarations fiscales des dix dernières années (AI pce 474).

Le même jour, l'assuré transmet par courriel le questionnaire rempli duquel il ressort qu'il exerce son activité de peintre depuis septembre 1996 mais qu'il ne vend rien. Il informe de plus, qu'il n'a aucune déclaration fiscale étant donné que son revenu est inférieur au revenu minimal imposable (AI pce 478).

Le 3 avril 2014, l'OAIE demande de la part de la sécurité sociale espagnole le formulaire E 205 relatif à l'attestation concernant la carrière d'assurance en Espagne (AI pce 475).

D.
Le 8 avril 2014, l'OAIE réitère sa demande d'obtenir de la part de l'assuré les déclarations fiscales et lui demande de lui transmettre les relevés bancaires suisse, espagnol et ukrainien (AI pces 479 et 480).

Par courriel du 9 avril 2014, l'assuré transmet à l'OAIE un extrait de son compte bancaire en Espagne daté du même jour, qui retrace les mouvements du compte depuis le 7 avril 2013, et informe notamment qu'il ne possède pas de comptes en Ukraine et en Suisse (AI pce 483).

Le 9 avril 2014, la sécurité sociale espagnole établit le formulaire E 205 duquel il ressort que l'assuré a été assuré de 2003 à 2009 comme indépendant et de 2010 à 2013 comme salarié (AI pces 484 et 485).

Dans son courriel du 17 avril 2014, le recourant souligne qu'il n'exerce aucune activité lucrative dépendante ou indépendante (AI pce 486).

E.
Par décision incidente du 17 avril 2014, l'OAIE suspend à partir du 1er mai 2014 le paiement de la rente d'invalidité de l'assuré et retire l'effet suspensif à un éventuel recours. L'OAIE invoque que l'assuré a omis de lui annoncer qu'il a exercé une activité lucrative et qu'il existe dès lors un soupçon de perception indue de prestations. De plus, l'OAIE l'invite à lui transmettre dans un délai de 30 jours les questionnaires pour indépendant et employeur, les déclarations fiscales des dix dernières années, ses relevés bancaires suisse, espagnol et ukrainien ainsi que toutes autres pièces utiles à l'examen de sa situation économique (AI pce 490).

F.
Dans son courrier du 22 avril 2014, que l'OAIE transmet le 29 avril 2014 pour compétence au Tribunal administratif fédéral (ci-après : TAF ou Tribunal), l'assuré s'oppose à la suspension de sa rente. Il conteste notamment que son activité de peintre soit lucrative, faisant des expositions avec l'aide de ses amis ou de son épouse mais n'ayant jamais rien vendu via les sites internet sur lesquels il présente ses oeuvres (AI pce 497, TAF pce 1).

Par courrier du 28 avril 2014, l'OAIE transmet au recourant encore une fois les questionnaires pour indépendant et pour employeur et lui imparti un délai jusqu'au 27 juin 2014, soulignant que le recourant a versé des cotisations sociales en Espagne en tant que salarié et indépendant (AI pce 494).

Par courrier du 28 avril 2014, l'OAIE demande de la part de la sécurité sociale espagnole des informations relatives au montant des cotisations versées pour l'assuré (AI pce 495).

G.
Dans son courrier du 19 mai 2014, l'assuré informe que la fondation A._______ a versé des cotisations en son nom, mais qu'il n'a jamais été salarié auprès de cette fondation qu'il a d'ailleurs dénoncée auprès de la sécurité sociale, et qu'il a versé des cotisations comme indicateur immobilier indépendant afin de pouvoir profiter d'une couverture sanitaire minimale (AI pce 504). A son appui il transmet les documents suivants:

- copie de la déclaration fiscale 2005 du 20 juin 2006 de laquelle il ressort que l'assuré a déclaré un revenu net de 2'986.45 euros alors que le revenu brut s'élevait à 157'395.26 euros et les charges fiscales déductibles à 154'251.63 euros (AI pce 506 pp. 27 à 34),

- copie de la déclaration fiscale 2006 du 19 juin 2007, de laquelle il ressort que le recourant a déclaré un revenu net de -25'072.50 euros (AI pce 506 pp. 1 à 8),

- copie de la déclaration fiscale 2007 du 30 juin 2008 de laquelle il ressort que l'assuré n'a déclaré aucun revenu net (AI pce 506 pp. 9 à 18),

- les attestations d'impôt de la rente des personnes physiques des années 2009 et 2010, desquelles il ressort notamment que l'assuré est propriétaire d'immeubles, dont notamment à 50% d'un immeuble ayant une valeur castrale de 109'452.34 euros, respectivement 110'546.86 euros (AI pce 506 pp. 23 à 26),

- copie de la dénonciation d'A._______ du 9 novembre 2012 (AI pce 505),

- les certificats des 10 avril 2014 selon lesquels l'assuré n'a pas présenté une déclaration d'impôt pour les années 2011 et 2012, ayant annoncé pour 2011 un revenu de 10'200 euros (AI pces 506 pp. 20 à 22).

H.
Par courrier du 21 mai 2014, l'OAIE demande des informations de la part d'A._______ (AI pce 509).

Le 23 mai 2013, l'administration demande des informations complémentaires de l'assuré à l'égard des déclarations d'impôt 2005, 2006 et 2007 (AI pce 512). L'assuré répond le 26 mai 2013 que les documents remis sont complets (AI pce 513).

I.
Invité par le Tribunal (cf. ordonnance du 20 mai 2014 [TAF pce 4]), le recourant régularise son recours le 16 juin 2014 dans le délai imparti (TAF pce 8).

J.
Dans son courriel du 12 juin 2014, l'assuré, confirmant de ne pas avoir eu d'activité lucrative, fait valoir avoir été victime d'abus de confiance et d'escroquerie de la part de la sécurité sociale espagnole. Il relate aussi sa situation économique difficile (AI pce 515).

Dans son courrier du 30 juin 2014, l'assuré se plaint du traitement de son affaire, jugeant que la suspension de la rente est arbitraire (AI pce 522).

Sur demande de l'OAIE, l'assuré transmet le 1er juillet 2014 une copie d'une consultation médicale d'urgence du 20 juin 2014, rédigée par le Dr B._______ (AI pces 524 et 525).

K.
Invité par l'OAIE le 23 mai 2014 (AI pce 511), le Dr C._______ estime, dans la prise de position du service médical de l'OAIE du 4 juillet 2014, que le problème médical de l'assuré est théoriquement transitoire, nécessitant une prise en charge énergique et appropriée ainsi qu'une adaptation technique de la prothèse. Il n'a pas d'incidence sur la capacité de travail à long terme qui reste inchangée pour le moment (AI pce 527).

L.
Dans son courrier du 10 juillet 2014, l'OAIE explique à l'assuré qu'il ne peut pas reprendre le versement de la rente jusqu'à nouvel avis du TAF et que l'instruction de sa demande de révision est en cours (AI pce 528).

M.
Le 20 juillet 2014, l'assuré transmet une copie de sa dénonciation d'A._______ et maintient qu'il a toujours apporté les informations souhaitées par l'OAIE (AI pce 529).

Les 21 et 28 juillet 2014, l'OAIE invite une nouvelle fois la sécurité sociale espagnole à lui répondre à son courrier du 21 mai 2014 (AI pce 531 et 533).

Dans son courrier du 21 juillet 2014, A._______ explique que son activité est liée au projet européen de formation et que ses salaires incluent la sécurité sociale, les vacances et jours fériés et libres. C'est la Commission européenne qui détermine les coûts journaliers qui s'élèvent pour un technicien de projet à environ 200 euros. Pour le recourant, le montant s'élevait cependant à 40% au maximum et son rendement était largement inférieur (AI pce 534).

N.
Le 2 août 2014, le recourant expose qu'il existe d'après lui une incohérence entre la suspension de sa rente d'invalidité et la décision sur la rénovation de sa prothèse (AI pce 537). L'OAIE s'explique dans son courrier du 6 août 2014 (AI pce 541) et transmet une copie au TAF (TAF pce 10).

O.
Par courrier du 5 août 2014, l'A._______ informe que le contrat avec le recourant a pris fin en juillet 2013, après la durée légale obligatoire de 3 ans, et qu'il s'agissait d'un contrat destiné aux personnes se trouvant en incapacité. Ce contrat a été couvert par la sécurité sociale espagnole qui a subvenu à la plupart des frais. Durant cette période aucune rétention fiscale n'a été pratiquée. L'activité du recourant a été variée et son rendement correspondait à 25% (AI pce 542).

P.
Dans sa réponse au recours du 25 août 2014, l'OAIE propose le rejet du recours et la confirmation de la décision attaquée, expliquant que la suspension de la rente invalidité a été rendue en raison de la procédure de révision en cours qui a laissé apparaître un faisceau d'indices selon lequel l'assuré exerce une activité lucrative comme artiste peintre. A son appui, l'office verse des extraits du site internet www.artelista.com sur lequel plusieurs tableaux de l'assuré, sous son nom d'artiste Z._______, sont mis en vente pour des montants se situant entre 1'150 à 14'000 francs. D'autres peintures sont également présentées sur le site www.aioca.org. L'assuré prend par ailleurs part à des expositions et l'OAIE suppose que les ventes sont très vraisemblablement plus conséquentes que ce qu'allègue l'assuré (TAF pce 12).

Q.
Le recourant s'acquitte de l'avance de frais de procédure de 400 francs dans le délai imparti (TAF pces 13 et 14).

R.
Par réplique du 7 octobre 2014 (timbre postal), le recourant maintient qu'il n'a pas vendu beaucoup de tableaux. Il a donné la plupart des tableaux figurant sur le site d'artelista comme vendus à des amis, à sa famille ou à une galerie comme compensation pour une exposition réalisée. De plus, les prix affichés sont totalement arbitraires et ne démontrent pas la valeur réelle des oeuvres. Depuis 2007 il n'a vendu de ces tableaux que huit pour un total de 5'700 euros bruts (corrigé, en lieu et place de 5'500 euros; cf. la liste produite par l'assuré). Lors de sa dernière exposition à l'Hôtel D._______ il a vendu un tableau à 1'000 francs. L'assuré soutient que les différentes expositions ainsi que sa mention sur Wikipédia ne prouvent pas de gains et ne sont pas le reflet de succès. Il avance que l'OAIE ne détient aucune preuve de gains réalisés lors de ces expositions (TAF pce 15).

S.
Par ordonnance du 21 octobre 2014, le TAF invite l'OAIE à dupliquer (TAF pce 16). Dans son courriel du 28 octobre 2014, le recourant demande des explications y relatives que le TAF lui donne par courrier du 30 octobre 2014. Il informe par ailleurs le recourant que pour des raisons d'exigences formelles, il ne sera plus donné suite à tout courriel futur (TAF pces 17 et 18).

T.
Par duplique du 31 octobre 2014, l'OAIE réitère ses conclusions (TAF pce 20).

U.
Dans son courrier du 3 novembre 2014, le recourant explique sa situation financière et médicale difficile (TAF pce 19).

V.
Dans sa prise de position du 11 novembre 2014, le recourant maintient qu'il n'a vendu aucune oeuvre et que son chiffre d'affaire est zéro. Il explique son désarroi, étant sans rente depuis sept mois déjà (TAF pce 22).

W.
Invité par le TAF, l'OAIE lui transmet le 27 novembre 2014 les pièces du dossier AI postérieures au 21 août 2014 (TAF pce 27) dont notamment les documents suivants:

- la prise de position du service médical de l'OAIE du 8 octobre 2014, signée du Dr C._______, rhumatologue, qui estime que la présence d'une plaie cutanée surinfectée, traitable, ne devait pas occasionner une aggravation de l'incapacité de travail à long terme,

- le courrier du 21 octobre 2014 de l'OAIE à l'Hôtel D._______, demandant la liste complète des oeuvres vendues à l'exposition qui a eu lieu du 10 mai au 27 août 2014,

- le courrier de l'assurée du 27 octobre 2014 informant de son exposition prochaine au E._______,

- la réponse du 28 octobre 2014 de l'Hôtel D._______, informant que cinq tableaux pour un total de 10'050 francs ont été vendus dans le cadre de sa galerie et que l'assuré a touché sur ces ventes 50%, soit 5'075 francs,

- le courrier du 10 novembre 2014 de l'OAIE demandant des informations à Monsieur F._______ du E._______.

X.
Dans son courriel du 2 décembre 2014, l'assuré fait part de son désarroi.

Droit :

1.
Le Tribunal examine d'office la recevabilité des recours déposés devant lui (Hölz/Häner/Bertschi, Verwaltungsverfahren und Verwaltungsrechts-pflege des Bundes, 3ème édition 2013, n° 593 p. 244).

1.1 La procédure devant le TAF en matière d'assurance-invalidité est régie par la PA dans la mesure où la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF, RS 173.32), la loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA, RS 830.1) ou la loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI, RS 831.20) ne sont pas applicables (cf. art. 37
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 37 Grundsatz - Das Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht richtet sich nach dem VwVG56, soweit dieses Gesetz nichts anderes bestimmt.
LTAF, art. 3
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 3 - Dieses Gesetz findet keine Anwendung auf:
a  das Verfahren von Behörden im Sinne von Artikel 1 Absatz 2 Buchstabe e, soweit gegen ihre Verfügungen die Beschwerde unmittelbar an eine Bundesbehörde unzulässig ist;
b  das erstinstanzliche Verfahren der erstmaligen Begründung des Dienstverhältnisses von Bundespersonal, der Beförderung von Bundespersonal, der dienstlichen Anordnungen an das Bundespersonal16 und das Verfahren der Ermächtigung zur Strafverfolgung gegen Bundespersonal;
c  das erstinstanzliche Verwaltungsstrafverfahren und das gerichtspolizeiliche Ermittlungsverfahren;
d  das Verfahren der Militärstrafrechtspflege einschliesslich der Militärdisziplinarrechtspflege, das Verfahren in militärischen Kommandosachen nach Artikel 37 sowie Verfahren nach den Artikeln 38 und 39 des Militärgesetzes vom 3. Februar 199518,19 ...20;
dbis  das Verfahren in Sozialversicherungssachen, soweit das Bundesgesetz vom 6. Oktober 200022 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts anwendbar ist;
e  das Verfahren der Zollveranlagung;
ebis  ...
f  das erstinstanzliche Verfahren in anderen Verwaltungssachen, wenn deren Natur die Erledigung auf der Stelle durch sofort vollstreckbare Verfügung erfordert.
let. dbis PA, art. 2
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 2 Geltungsbereich und Verhältnis zu den einzelnen Sozialversicherungsgesetzen - Die Bestimmungen dieses Gesetzes sind auf die bundesgesetzlich geregelten Sozialversicherungen anwendbar, wenn und soweit die einzelnen Sozialversicherungsgesetze es vorsehen.
LPGA et art. 1 al. 1
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 1 - 1 Die Bestimmungen des Bundesgesetzes vom 6. Oktober 20008 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) sind auf die Invalidenversicherung (Art. 1a-26bis und 28-70) anwendbar, soweit das vorliegende Gesetz nicht ausdrücklich eine Abweichung vom ATSG vorsieht.9
1    Die Bestimmungen des Bundesgesetzes vom 6. Oktober 20008 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) sind auf die Invalidenversicherung (Art. 1a-26bis und 28-70) anwendbar, soweit das vorliegende Gesetz nicht ausdrücklich eine Abweichung vom ATSG vorsieht.9
2    Die Artikel 32 und 33 ATSG sind auch anwendbar auf die Förderung der Invalidenhilfe (Art. 71-76).
LAI).

1.2 Le TAF peut connaître des recours interjetés par les personnes résidant à l'étranger contre les décisions de l'OAIE (art. 31
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 31 Grundsatz - Das Bundesverwaltungsgericht beurteilt Beschwerden gegen Verfügungen nach Artikel 5 des Bundesgesetzes vom 20. Dezember 196819 über das Verwaltungsverfahren (VwVG).
et 33
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 33 Vorinstanzen - Die Beschwerde ist zulässig gegen Verfügungen:
a  des Bundesrates und der Organe der Bundesversammlung auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses des Bundespersonals einschliesslich der Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung;
b  des Bundesrates betreffend:
b1  die Amtsenthebung eines Mitgliedes des Bankrats, des Direktoriums oder eines Stellvertreters oder einer Stellvertreterin nach dem Nationalbankgesetz vom 3. Oktober 200325,
b10  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Schweizerischen Trassenvergabestelle oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Geschäftsführerin oder des Geschäftsführers durch den Verwaltungsrat nach dem Eisenbahngesetz vom 20. Dezember 195743;
b2  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitgliedes der Eidgenössischen Finanzmarktaufsicht oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Finanzmarktaufsichtsgesetz vom 22. Juni 200726,
b3  die Sperrung von Vermögenswerten gestützt auf das Bundesgesetz vom 18. Dezember 201528 über die Sperrung und die Rückerstattung unrechtmässig erworbener Vermögenswerte ausländischer politisch exponierter Personen,
b4  das Verbot von Tätigkeiten nach dem NDG30,
b5bis  die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Eidgenössischen Instituts für Metrologie nach dem Bundesgesetz vom 17. Juni 201133 über das Eidgenössische Institut für Metrologie,
b6  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Eidgenössischen Revisionsaufsichtsbehörde oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Revisionsaufsichtsgesetz vom 16. Dezember 200535,
b7  die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Heilmittelinstituts nach dem Heilmittelgesetz vom 15. Dezember 200037,
b8  die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Anstalt nach dem Ausgleichsfondsgesetz vom 16. Juni 201739,
b9  die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Instituts für Rechtsvergleichung nach dem Bundesgesetz vom 28. September 201841 über das Schweizerische Institut für Rechtsvergleichung,
c  des Bundesstrafgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals;
cbis  des Bundespatentgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals;
cquater  des Bundesanwaltes oder der Bundesanwältin auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von ihm oder ihr gewählten Staatsanwälte und Staatsanwältinnen sowie des Personals der Bundesanwaltschaft;
cquinquies  der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses ihres Sekretariats;
cter  der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von der Vereinigten Bundesversammlung gewählten Mitglieder der Bundesanwaltschaft;
d  der Bundeskanzlei, der Departemente und der ihnen unterstellten oder administrativ zugeordneten Dienststellen der Bundesverwaltung;
e  der Anstalten und Betriebe des Bundes;
f  der eidgenössischen Kommissionen;
g  der Schiedsgerichte auf Grund öffentlich-rechtlicher Verträge des Bundes, seiner Anstalten und Betriebe;
h  der Instanzen oder Organisationen ausserhalb der Bundesverwaltung, die in Erfüllung ihnen übertragener öffentlich-rechtlicher Aufgaben des Bundes verfügen;
i  kantonaler Instanzen, soweit ein Bundesgesetz gegen ihre Verfügungen die Beschwerde an das Bundesverwaltungsgericht vorsieht.
let. d LTAF et art. 69 al. 1 let. b
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 69 Besonderheiten der Rechtspflege - 1 In Abweichung von den Artikeln 52 und 58 ATSG415 sind die nachstehenden Verfügungen wie folgt anfechtbar:
1    In Abweichung von den Artikeln 52 und 58 ATSG415 sind die nachstehenden Verfügungen wie folgt anfechtbar:
a  Verfügungen der kantonalen IV-Stellen: direkt vor dem Versicherungsgericht am Ort der IV-Stelle;
b  Verfügungen der IV-Stelle für Versicherte im Ausland: direkt beim Bundesverwaltungsgericht.417
1bis    Das Beschwerdeverfahren bei Streitigkeiten über IV-Leistungen vor dem kantonalen Versicherungsgericht ist kostenpflichtig.418 Die Kosten werden nach dem Verfahrensaufwand und unabhängig vom Streitwert im Rahmen von 200-1000 Franken festgelegt.419
2    Absatz 1bis sowie Artikel 85bis Absatz 3 AHVG420 gelten sinngemäss für das Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht.421
3    Gegen Entscheide der kantonalen Schiedsgerichte nach Artikel 27quinquies kann nach Massgabe des Bundesgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005422 beim Bundesgericht Beschwerde geführt werden.423
LAI).

1.2.1 La décision de l'OAIE du 17 avril 2014 attaquée, suspendant le paiement de la rente d'invalidité du recourant, constitue une mesure provisionnelle qui a été rendue en application de l'art. 56
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 56 - Nach Einreichung der Beschwerde kann die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter von Amtes wegen oder auf Begehren einer Partei andere vorsorgliche Massnahmen treffen, um den bestehenden Zustand zu erhalten oder bedrohte Interessen einstweilen sicherzustellen.
PA (en relation avec l'art. 55 al. 1
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 55 Besondere Verfahrensregeln - 1 In den Artikeln 27-54 oder in den Einzelgesetzen nicht abschliessend geregelte Verfahrensbereiche bestimmen sich nach dem Verwaltungsverfahrensgesetz vom 20. Dezember 196844.
1    In den Artikeln 27-54 oder in den Einzelgesetzen nicht abschliessend geregelte Verfahrensbereiche bestimmen sich nach dem Verwaltungsverfahrensgesetz vom 20. Dezember 196844.
1bis    Der Bundesrat kann vorsehen, dass die Bestimmungen des Verwaltungsverfahrensgesetzes vom 20. Dezember 1968 über den elektronischen Verkehr mit Behörden auch für Verfahren nach diesem Gesetz gelten.45
2    Das Verfahren vor einer Bundesbehörde richtet sich nach dem Verwaltungsverfahrensgesetz vom 20. Dezember 1968, ausser wenn sie über sozialversicherungsrechtliche Leistungen, Forderungen und Anordnungen entscheidet.
LPGA) selon lequel l'autorité peut d'office prendre des mesures provisionnelles pour sauvegarder des intérêts menacés. De plus, la décision contestée est une décision incidente au sens des art. 45
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 45 - 1 Gegen selbständig eröffnete Zwischenverfügungen über die Zuständigkeit und über Ausstandsbegehren ist die Beschwerde zulässig.
1    Gegen selbständig eröffnete Zwischenverfügungen über die Zuständigkeit und über Ausstandsbegehren ist die Beschwerde zulässig.
2    Diese Verfügungen können später nicht mehr angefochten werden.
et 46
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 46 - 1 Gegen andere selbständig eröffnete Zwischenverfügungen ist die Beschwerde zulässig:
1    Gegen andere selbständig eröffnete Zwischenverfügungen ist die Beschwerde zulässig:
a  wenn sie einen nicht wieder gutzumachenden Nachteil bewirken können; oder
b  wenn die Gutheissung der Beschwerde sofort einen Endentscheid herbeiführen und damit einen bedeutenden Aufwand an Zeit oder Kosten für ein weitläufiges Beweisverfahren ersparen würde.
2    Ist die Beschwerde nach Absatz 1 nicht zulässig oder wurde von ihr kein Gebrauch gemacht, so sind die betreffenden Zwischenverfügungen durch Beschwerde gegen die Endverfügung anfechtbar, soweit sie sich auf den Inhalt der Endverfügung auswirken.
PA, ne mettant pas un terme à la procédure vu qu'une décision au fond devra encore être rendue à la fin de la procédure de révision entamée suite à la demande du recourant du 13 mars 2014 (AI pce 466; cf. ATF 134 I 83 consid. 3.1; Felix Uhlmann/Simone Wälle-Bär, VwVG, Praxiskommentar zum Bundesgesetz über das Verwaltungsverfahren, 2009, art. 45 n° 7).

1.2.2 Le recours contre une décision incidente n'est ouvert que dans des cas limités, notamment lorsque la décision peut causer à l'intéressé un préjudice irréparable (cf. art. 46 al. 1 let. a
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 46 - 1 Gegen andere selbständig eröffnete Zwischenverfügungen ist die Beschwerde zulässig:
1    Gegen andere selbständig eröffnete Zwischenverfügungen ist die Beschwerde zulässig:
a  wenn sie einen nicht wieder gutzumachenden Nachteil bewirken können; oder
b  wenn die Gutheissung der Beschwerde sofort einen Endentscheid herbeiführen und damit einen bedeutenden Aufwand an Zeit oder Kosten für ein weitläufiges Beweisverfahren ersparen würde.
2    Ist die Beschwerde nach Absatz 1 nicht zulässig oder wurde von ihr kein Gebrauch gemacht, so sind die betreffenden Zwischenverfügungen durch Beschwerde gegen die Endverfügung anfechtbar, soweit sie sich auf den Inhalt der Endverfügung auswirken.
PA).

Selon la jurisprudence, il suffit en principe que le recourant ait un intérêt digne de protection à ce que la décision attaquée soit immédiatement annulée ou modifiée. N'est notamment pas considéré comme irréparable le seul dommage qu'une décision finale favorable au recourant ne pourrait pas faire disparaître complètement (ATF 131 V 362 consid. 3.1 et 126 V 244 consid. 2a et 2c). Un dommage de fait, notamment économique, peut constituer un dommage irréparable (cf. arrêt du Tribunal fédéral 2C_86/2008 et 2C_87/2008 du 23 avril 2008 consid. 3.2).

1.2.3 D'après la jurisprudence du TAF, la suspension d'une rente d'invalidité, qui substitue au moins partiellement le revenu de la personne assurée, constitue généralement un dommage irréparable au sens de l'art. 46 al. 1 let. a
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 46 - 1 Gegen andere selbständig eröffnete Zwischenverfügungen ist die Beschwerde zulässig:
1    Gegen andere selbständig eröffnete Zwischenverfügungen ist die Beschwerde zulässig:
a  wenn sie einen nicht wieder gutzumachenden Nachteil bewirken können; oder
b  wenn die Gutheissung der Beschwerde sofort einen Endentscheid herbeiführen und damit einen bedeutenden Aufwand an Zeit oder Kosten für ein weitläufiges Beweisverfahren ersparen würde.
2    Ist die Beschwerde nach Absatz 1 nicht zulässig oder wurde von ihr kein Gebrauch gemacht, so sind die betreffenden Zwischenverfügungen durch Beschwerde gegen die Endverfügung anfechtbar, soweit sie sich auf den Inhalt der Endverfügung auswirken.
PA (cf. arrêts du TAF C-6567/2012 du 17 février 2014 consid. 2.3 et C-7110/2009 du 30 juillet 2012 consid. 1.3.1 et 1.3.2; appréciation différente devant le Tribunal fédéral: arrêts 9C_867/2012 du 17 avril 2013 consid. 2 et 3 et 9C_45/2010 du 12 avril 2010 consid. 1.1 et 1.2; sur la différence entre l'art. 93 al. 1 let. a
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 93 Andere Vor- und Zwischenentscheide - 1 Gegen andere selbständig eröffnete Vor- und Zwischenentscheide ist die Beschwerde zulässig:
1    Gegen andere selbständig eröffnete Vor- und Zwischenentscheide ist die Beschwerde zulässig:
a  wenn sie einen nicht wieder gutzumachenden Nachteil bewirken können; oder
b  wenn die Gutheissung der Beschwerde sofort einen Endentscheid herbeiführen und damit einen bedeutenden Aufwand an Zeit oder Kosten für ein weitläufiges Beweisverfahren ersparen würde.
2    Auf dem Gebiet der internationalen Rechtshilfe in Strafsachen und dem Gebiet des Asyls sind Vor- und Zwischenentscheide nicht anfechtbar.85 Vorbehalten bleiben Beschwerden gegen Entscheide über die Auslieferungshaft sowie über die Beschlagnahme von Vermögenswerten und Wertgegenständen, sofern die Voraussetzungen von Absatz 1 erfüllt sind.
3    Ist die Beschwerde nach den Absätzen 1 und 2 nicht zulässig oder wurde von ihr kein Gebrauch gemacht, so sind die betreffenden Vor- und Zwischenentscheide durch Beschwerde gegen den Endentscheid anfechtbar, soweit sie sich auf dessen Inhalt auswirken.
LTF et l'art. 46 al. 1 let. a
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 46 - 1 Gegen andere selbständig eröffnete Zwischenverfügungen ist die Beschwerde zulässig:
1    Gegen andere selbständig eröffnete Zwischenverfügungen ist die Beschwerde zulässig:
a  wenn sie einen nicht wieder gutzumachenden Nachteil bewirken können; oder
b  wenn die Gutheissung der Beschwerde sofort einen Endentscheid herbeiführen und damit einen bedeutenden Aufwand an Zeit oder Kosten für ein weitläufiges Beweisverfahren ersparen würde.
2    Ist die Beschwerde nach Absatz 1 nicht zulässig oder wurde von ihr kein Gebrauch gemacht, so sind die betreffenden Zwischenverfügungen durch Beschwerde gegen die Endverfügung anfechtbar, soweit sie sich auf den Inhalt der Endverfügung auswirken.
PA: arrêts du Tribunal fédéral 2C_86/2008 et 2C_87/2008 cité consid. 2.1 et 3.2 ainsi que 9C_45/2010 cité consid. 1.1; Felix Uhlmann/Simone Wälle-Bär, op. cit., art. 46 n° 4 ss; Hansjörg Seiler, VwVG, Praxiskommentar zum Bundesgesetz über das Verwaltungsverfahren, 2009, art. 56 n° 81).

Partant, le TAF peut connaître du recours déposé par le recourant contre la décision incidente du 17 avril 2014.

1.3 Le recourant a qualité pour recourir contre la décision incidente, étant touché par celle-ci et ayant un intérêt digne d'être protégé à ce qu'elle soit annulée ou modifiée (cf. art. 59
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 59 Legitimation - Zur Beschwerde ist berechtigt, wer durch die angefochtene Verfügung oder den Einspracheentscheid berührt ist und ein schutzwürdiges Interesse an deren Aufhebung oder Änderung hat.
LPGA).

1.4 Déposé en temps utile et dans les formes requises par la loi (art. 60
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 60 Beschwerdefrist - 1 Die Beschwerde ist innerhalb von 30 Tagen nach der Eröffnung des Einspracheentscheides oder der Verfügung, gegen welche eine Einsprache ausgeschlossen ist, einzureichen.
1    Die Beschwerde ist innerhalb von 30 Tagen nach der Eröffnung des Einspracheentscheides oder der Verfügung, gegen welche eine Einsprache ausgeschlossen ist, einzureichen.
2    Die Artikel 38-41 sind sinngemäss anwendbar.
LPGA et 52 PA), l'avance de frais de procédure ayant de plus été acquittée, le recours est recevable et le Tribunal entre en matière.

2.

2.1 Le TAF définit les faits et apprécie les preuves d'office et librement (art. 12
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 12 - Die Behörde stellt den Sachverhalt von Amtes wegen fest und bedient sich nötigenfalls folgender Beweismittel:
a  Urkunden;
b  Auskünfte der Parteien;
c  Auskünfte oder Zeugnis von Drittpersonen;
d  Augenschein;
e  Gutachten von Sachverständigen.
PA). En outre, il applique le droit d'office, sans être lié par les motifs invoqués (art. 62 al. 4
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 62 - 1 Die Beschwerdeinstanz kann die angefochtene Verfügung zugunsten einer Partei ändern.
1    Die Beschwerdeinstanz kann die angefochtene Verfügung zugunsten einer Partei ändern.
2    Zuungunsten einer Partei kann sie die angefochtene Verfügung ändern, soweit diese Bundesrecht verletzt oder auf einer unrichtigen oder unvollständigen Feststellung des Sachverhaltes beruht; wegen Unangemessenheit darf die angefochtene Verfügung nicht zuungunsten einer Partei geändert werden, ausser im Falle der Änderung zugunsten einer Gegenpartei.
3    Beabsichtigt die Beschwerdeinstanz, die angefochtene Verfügung zuungunsten einer Partei zu ändern, so bringt sie der Partei diese Absicht zur Kenntnis und räumt ihr Gelegenheit zur Gegenäusserung ein.
4    Die Begründung der Begehren bindet die Beschwerdeinstanz in keinem Falle.
PA), ni par l'argumentation juridique développée dans la décision entreprise (Pierre Moor/Etienne Poltier, Droit administratif, vol. II, Les actes administratifs, 3ème édition 2011, p. 300 s.; Jérôme Candrian, Introduction à la procédure administrative fédérale, La procédure devant les autorités administratives fédérales et le Tribunal administratif fédéral, 2013, n° 176).

2.2 Devant le Tribunal de céans, le recourant peut invoquer la violation du droit fédéral, y compris l'excès ou l'abus du pouvoir d'appréciation, la constatation inexacte ou incomplète des faits pertinents ainsi que l'inopportunité de la décision prise (art. 49
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 49 - Der Beschwerdeführer kann mit der Beschwerde rügen:
a  Verletzung von Bundesrecht einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens;
b  unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhaltes;
c  Unangemessenheit; die Rüge der Unangemessenheit ist unzulässig, wenn eine kantonale Behörde als Beschwerdeinstanz verfügt hat.
PA). Le TAF dispose ainsi en principe du plein pouvoir d'examen (cf. arrêt du TAF C-4138/2012 du 8 novembre 2013 consid. 2.1; Moser/Beusch/Kneubühler, Prozessieren vor dem Bundesverwaltungsgericht, 2008, n° 2.1 ss; Jérôme Candrian, op. cit., n° 177 ss).

3.
Par la décision incidente contestée, l'OAIE a suspendu le versement de la rente d'invalidité du recourant à partir du 1er mai 2014.

Une suspension de rente à titre de mesure provisionnelle dans le sens de l'art. 56
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 56 - Nach Einreichung der Beschwerde kann die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter von Amtes wegen oder auf Begehren einer Partei andere vorsorgliche Massnahmen treffen, um den bestehenden Zustand zu erhalten oder bedrohte Interessen einstweilen sicherzustellen.
PA peut avoir lieu lorsqu'un office AI apprend de quelque manière que l'octroi de la rente n'est plus justifié. De cette sorte, il conserve ses intérêts dans le cas où le résultat de la procédure de révision confirme la suppression de la rente d'invalidité. En effet, une procédure en restitution des prestations touchées indûment (cf. art. 25 al. 1
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 25 Rückerstattung - 1 Unrechtmässig bezogene Leistungen sind zurückzuerstatten. Wer Leistungen in gutem Glauben empfangen hat, muss sie nicht zurückerstatten, wenn eine grosse Härte vorliegt.
1    Unrechtmässig bezogene Leistungen sind zurückzuerstatten. Wer Leistungen in gutem Glauben empfangen hat, muss sie nicht zurückerstatten, wenn eine grosse Härte vorliegt.
2    Der Rückforderungsanspruch erlischt drei Jahre, nachdem die Versicherungseinrichtung davon Kenntnis erhalten hat, spätestens aber fünf Jahre seit der Auszahlung der einzelnen Leistung.19 Wird der Rückerstattungsanspruch aus einer strafbaren Handlung hergeleitet, für welche das Strafrecht eine längere Verjährungsfrist vorsieht, so ist diese Frist massgebend.
3    Zuviel bezahlte Beiträge können zurückgefordert werden. Der Anspruch erlischt mit dem Ablauf eines Jahres, nachdem der Beitragspflichtige von seinen zu hohen Zahlungen Kenntnis erhalten hat, spätestens aber fünf Jahre nach Ablauf des Kalenderjahres, in dem die Beiträge bezahlt wurden.
et 2
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 25 Rückerstattung - 1 Unrechtmässig bezogene Leistungen sind zurückzuerstatten. Wer Leistungen in gutem Glauben empfangen hat, muss sie nicht zurückerstatten, wenn eine grosse Härte vorliegt.
1    Unrechtmässig bezogene Leistungen sind zurückzuerstatten. Wer Leistungen in gutem Glauben empfangen hat, muss sie nicht zurückerstatten, wenn eine grosse Härte vorliegt.
2    Der Rückforderungsanspruch erlischt drei Jahre, nachdem die Versicherungseinrichtung davon Kenntnis erhalten hat, spätestens aber fünf Jahre seit der Auszahlung der einzelnen Leistung.19 Wird der Rückerstattungsanspruch aus einer strafbaren Handlung hergeleitet, für welche das Strafrecht eine längere Verjährungsfrist vorsieht, so ist diese Frist massgebend.
3    Zuviel bezahlte Beiträge können zurückgefordert werden. Der Anspruch erlischt mit dem Ablauf eines Jahres, nachdem der Beitragspflichtige von seinen zu hohen Zahlungen Kenntnis erhalten hat, spätestens aber fünf Jahre nach Ablauf des Kalenderjahres, in dem die Beiträge bezahlt wurden.
LPGA) entraîne pour l'assureur un risque important de devoir faire face à une procédure longue et coûteuse, souvent infructueuse. Ainsi, selon la jurisprudence, l'intérêt de l'administration à éviter une telle procédure en restitution est prépondérant par rapport à celui d'un assuré à voir le versement de sa rente d'invalidité poursuivi (ATF 129 V 375 consid. 4.3 et références; arrêts du TAF C-6567/2012 cité consid. 5.2 et 5.3 et C-1529/2012 du 11 novembre 2013 consid. 4.3). Si en revanche, la suite de la procédure de révision indique que la rente d'invalidité ne devait pas être suspendue, elle doit être versée avec effet rétroactif et intérêts compris (cf. arrêt du Tribunal fédéral 9C_867/2012 du 17 avril 2013 consid. 2 avec les réf.; Michel Valterio, Droit de l'assurance-vieillesse et survivants (AVS) et de l'assurance-invalidité (AI), 2011, n° 3061).

4.
En premier lieu, il sied d'examiner si le droit d'être entendu du recourant a été respecté. En effet, de nature formelle, ce droit est une règle primordiale de procédure dont la violation entraîne en principe l'annulation de la décision attaquée (cf. ci-dessous; Auer/Malinverni/Hottelier, Droit constitutionnel suisse, volume II: Les droits fondamentaux, 3èmeédition 2013, p. 619 s.; ATF 134 V 97). Le Tribunal vérifie son respect d'office (ATAF 2010/35 consid. 4 p. 493).

4.1 Le droit d'être entendu est une garantie constitutionnelle (cf. art. 29 al. 2
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999
BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist.
1    Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist.
2    Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör.
3    Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand.
de la Confédération suisse du 18 avril 1999 [Cst., RS 101]), posant un standard minimum (Pierre Moor/Etienne Poltier, op. cit., p. 313). En procédure administrative fédérale, il est inscrit dans les art. 29 ss
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 29 - Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör.
PA et en matière d'assurance sociale dans les art. 42
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 42 Rechtliches Gehör - Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör. Sie müssen nicht angehört werden vor Verfügungen, die durch Einsprache anfechtbar sind.
et 52 al. 2
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 52 Einsprache - 1 Gegen Verfügungen kann innerhalb von 30 Tagen bei der verfügenden Stelle Einsprache erhoben werden; davon ausgenommen sind prozess- und verfahrensleitende Verfügungen.
1    Gegen Verfügungen kann innerhalb von 30 Tagen bei der verfügenden Stelle Einsprache erhoben werden; davon ausgenommen sind prozess- und verfahrensleitende Verfügungen.
2    Die Einspracheentscheide sind innert angemessener Frist zu erlassen. Sie werden begründet und mit einer Rechtsmittelbelehrung versehen.
3    Das Einspracheverfahren ist kostenlos. Parteientschädigungen werden in der Regel nicht ausgerichtet.
4    Der Versicherungsträger kann in seinem Einspracheentscheid einer allfälligen Beschwerde die aufschiebende Wirkung entziehen, auch wenn der Einspracheentscheid eine Geldleistung zum Gegenstand hat. Ausgenommen sind Einspracheentscheide über die Rückerstattung unrechtmässig bezogener Leistungen.41
LPGA. Il comprend avant tout le droit de l'intéressé de s'expliquer avant qu'une décision ne soit prise à son détriment, de fournir des preuves quant aux faits de nature à influer sur la décision, d'avoir accès au dossier, de participer à l'administration des preuves, d'en prendre connaissance et de se déterminer à leur propos (cf. notamment ATF 135 I 187 consid. 2.2 et 132 V 268 consid. 3.1 et les références).

4.2 Selon la jurisprudence du Tribunal fédéral, le droit d'être entendu doit être respecté aussi dans le cadre des mesures provisionnelles - comme en l'occurrence lors de la suspension du paiement d'une rente - en ce sens que l'intéressé doit être entendu avant que la décision incidente soit rendue (arrêt du Tribunal fédéral 9C_45/2010 cité consid. 2.1). Seulement lors d'une mesure superprovisoire, qui suppose que l'autorité doit agir de manière urgente, l'autorité n'est pas tenue d'informer l'assuré (arrêt du TAF C-676/2009 consid. 3.4; voir aussi les arrêts du TAF C-6433/2010 du 5 novembre 2012 consid. 5.2 et 5.3, C-3847/2012 du 10 janvier 2013 consid. 3.2 et 3.3).

4.3 La violation du droit d'être entendu entraîne généralement l'annulation de la décision attaquée sans égard aux chances de succès du recours sur le fond du litige. Pour autant qu'elle ne soit pas d'une gravité particulière, une telle violation peut être réparée lorsque la partie lésée a la possibilité de s'exprimer devant une autorité de recours jouissant d'un plein pouvoir d'examen (ATF 137 I 195 consid. 2.3.3 et 132 V 387 consid. 5.1;). La réparation d'un vice éventuel doit cependant demeurer l'exception (ATF 127 V 431 consid. 3d/aa, 126 V 130 consid. 2b; Auer/Malinverni/Hottelier, op. cit., p. 620). Néanmoins, même en cas de violation grave du droit d'être entendu, un renvoi de la cause pour des motifs d'ordre formel à l'instance précédente peut être exclu, par économie de procédure, lorsque cela retarderait inutilement un jugement définitif sur le litige, ce qui n'est pas dans l'intérêt ni de l'intimée, ni de l'assuré dont le droit d'être entendu a été lésé (ATF 132 V 387 consid. 5.1).

4.4 Dans le cas concret, le TAF constate que la décision querellée a été rendue sans que l'assuré ait été entendu au préalable sur l'intention de l'OAIE de suspendre le versement de la rente. Or, l'OAIE, afin de sauvegarder ses droits, n'avait pas de raisons d'agir de manière urgente, c'est-à-dire sans entendre l'intéressé avant de suspendre le paiement de la rente (dans ce sens cf. l'arrêt du Tribunal fédéral 9C_45/2010 cité consid. 2 et 2.1; arrêts du TAF C-3847/2012 du 10 janvier 2013 consid. 3.3, C-4215/2012 du 27 août 2013 consid. 3.4.1). Le Tribunal fédéral a en outre jugé qu'il s'agit d'un vice grave lorsque l'office AI omet d'entendre la personne assurée avant de suspendre la rente d'invalidité (cf. 9C_45/2010 cité consid. 2 et 2.1). Le TAF a considéré qu'il s'agit d'une violation grave qui ne pouvait pas être guérie devant lui (cf. notamment arrêts du TAF C-6433/2010 du 5 novembre 2012 consid. 5.3 et C-3847/2012 du 9 janvier 2013 consid. 3.3), la suspension de la rente interférant notamment d'une manière importante dans les droits du recourant (arrêt du TAF C-5207/2014 du 20 novembre 2014 consid. 2.4). Le renvoi de la cause à l'autorité inférieure ne retarde par ailleurs pas le jugement définitif sur le litige et n'est pas contraire au principe de l'économie de procédure, la révision de la rente du recourant étant en cours (cf. les différentes mesures d'instructions entreprises par l'OAIE). L'intérêt de l'assuré à ce que ses garanties constitutionnelles soient respectées est ainsi prédominant. Partant, la violation manifeste du droit d'être entendu du recourant ne peut pas être réparée en l'espèce (arrêt du TAF C-5207/2014 cité consid. 2.4) bien que le TAF dispose d'un plein pouvoir d'examen (cf. consid. 2.2 ci-dessus) et que le recourant ait été entendu lors de la présente procédure.

5.
Au vu de ce qui précède, le recours est admis indépendamment de la question à savoir si le recourant avait des chances de succès sur le fond de son recours. La décision incidente du 17 avril 2014 est annulée.

L'annulation de la décision incidente intervient avec effet rétroactif et l'ancienne décision, octroyant au recourant une demi-rente, reste valable (cf. Moser/Beusch/Kneubühler, Prozessieren vor dem Bundesverwal-tungsgericht, 2ème édition 2013, chiffre 3.53 p. 151). Comme conséquence, l'OAIE doit verser au recourant la rente depuis le 1er mai 2014 quand bien même la décision incidente attaquée a retiré l'effet suspensif au recours. En effet, d'après la jurisprudence, dans le cas où une décision de révision est annulée et renvoyée à l'administration pour des raisons formelles - comme par exemple pour violation du droit d'être entendu - l'effet suspensif doit être restitué pour la période que l'instruction aurait nécessité si l'office avait respecté les exigences formelles (ATF 129 V 370 consid. 4.3). En l'occurrence, il sied en outre de considérer que le litige ne porte pas sur une décision de révision mais sur une décision incidente, basée sur un simple examen sommaire (cf. ATF 124 V 88 consid. 6a; ATF 117 V 191 consid. 2b; arrêt du Tribunal fédéral I 610/2006 du 17 octobre 2006 consid. 2.2; Hansjörg Seiler, op. cit., art. 56 n° 66; Regina Kiener, VwVG, Kommentar zum Bundesgesetz über das Verwaltungsverfahren, 2008, art. 56 n° 12) et qu'il n'est pas justifié de maintenir au détriment de l'assuré une situation créée par une décision rendue en violation d'un droit de procédure fondamental (arrêt du TAF C-5207/2014 cité consid. 3).

6.
Vu l'issue du recours, il n'est pas perçu de frais de procédure (cf. art. 63 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 63 - 1 Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden.
1    Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden.
2    Keine Verfahrenskosten werden Vorinstanzen oder beschwerdeführenden und unterliegenden Bundesbehörden auferlegt; anderen als Bundesbehörden, die Beschwerde führen und unterliegen, werden Verfahrenskosten auferlegt, soweit sich der Streit um vermögensrechtliche Interessen von Körperschaften oder autonomen Anstalten dreht.
3    Einer obsiegenden Partei dürfen nur Verfahrenskosten auferlegt werden, die sie durch Verletzung von Verfahrenspflichten verursacht hat.
4    Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter erhebt vom Beschwerdeführer einen Kostenvorschuss in der Höhe der mutmasslichen Verfahrenskosten. Zu dessen Leistung ist dem Beschwerdeführer eine angemessene Frist anzusetzen unter Androhung des Nichteintretens. Wenn besondere Gründe vorliegen, kann auf die Erhebung des Kostenvorschusses ganz oder teilweise verzichtet werden.102
4bis    Die Spruchgebühr richtet sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Sie beträgt:
a  in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse 100-5000 Franken;
b  in den übrigen Streitigkeiten 100-50 000 Franken.103
5    Der Bundesrat regelt die Bemessung der Gebühren im Einzelnen.104 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005105 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010106.107
PA). En conséquence, l'avance de frais de procédure de 400 francs versée par le recourant lui sera restituée une fois le présent arrêt entré en force.

Il n'est pas alloué de dépens, le recourant ayant agi sans représentation professionnelle et n'ayant pas dû supporter des frais élevés (cf. art. 64 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 64 - 1 Die Beschwerdeinstanz kann der ganz oder teilweise obsiegenden Partei von Amtes wegen oder auf Begehren eine Entschädigung für ihr erwachsene notwendige und verhältnismässig hohe Kosten zusprechen.
1    Die Beschwerdeinstanz kann der ganz oder teilweise obsiegenden Partei von Amtes wegen oder auf Begehren eine Entschädigung für ihr erwachsene notwendige und verhältnismässig hohe Kosten zusprechen.
2    Die Entschädigung wird in der Entscheidungsformel beziffert und der Körperschaft oder autonomen Anstalt auferlegt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, soweit sie nicht einer unterliegenden Gegenpartei auferlegt werden kann.
3    Einer unterliegenden Gegenpartei kann sie je nach deren Leistungsfähigkeit auferlegt werden, wenn sich die Partei mit selbständigen Begehren am Verfahren beteiligt hat.
4    Die Körperschaft oder autonome Anstalt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, haftet für die einer unterliegenden Gegenpartei auferlegte Entschädigung, soweit sich diese als uneinbringlich herausstellt.
5    Der Bundesrat regelt die Bemessung der Entschädigung.108 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005109 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010110.111
PA et art. 7 ss
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE)
VGKE Art. 7 Grundsatz - 1 Obsiegende Parteien haben Anspruch auf eine Parteientschädigung für die ihnen erwachsenen notwendigen Kosten.
1    Obsiegende Parteien haben Anspruch auf eine Parteientschädigung für die ihnen erwachsenen notwendigen Kosten.
2    Obsiegt die Partei nur teilweise, so ist die Parteientschädigung entsprechend zu kürzen.
3    Keinen Anspruch auf Parteientschädigung haben Bundesbehörden und, in der Regel, andere Behörden, die als Parteien auftreten.
4    Sind die Kosten verhältnismässig gering, so kann von einer Parteientschädigung abgesehen werden.
5    Artikel 6a ist sinngemäss anwendbar.7
du règlement sur les frais, dépens et indemnités fixés par le Tribunal administratif fédéral [FITAF, RS 173.320.2]).

Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :

1.
Le recours est admis et la décision incidente du 17 avril 2014 annulée.

2.
Il n'est pas perçu de frais de procédure. L'avance de frais versée par le recourant, s'élevant à 400 francs, lui est restituée dès l'entrée en force du présent arrêt.

3.
Il n'est pas alloué de dépens.

4.
Le présent arrêt est adressé :

- au recourant (Recommandé avec avis de réception)

- à l'autorité inférieure (n° de réf. 756.2847.2055.96 ; Recommandé)

- à l'Office fédéral des assurances sociales (Recommandé)

L'indication des voies de droit se trouve à la page suivante.

La présidente du collège : La greffière :

Madeleine Hirsig-Vouilloz Barbara Scherer

Indication des voies de droit :

Pour autant que les conditions au sens des art. 82 ss
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 82 Grundsatz - Das Bundesgericht beurteilt Beschwerden:
a  gegen Entscheide in Angelegenheiten des öffentlichen Rechts;
b  gegen kantonale Erlasse;
c  betreffend die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen sowie betreffend Volkswahlen und -abstimmungen.
, 90
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 90 Endentscheide - Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide, die das Verfahren abschliessen.
ss et 100 ss LTF soient remplies, la présente décision peut être attaquée devant le Tribunal fédéral, Schweizerhofquai 6, CH-6004 Lucerne, Suisse par la voie du recours en matière de droit public, dans les trente jours qui suivent la notification. Le mémoire doit indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signé. La décision attaquée et les moyens de preuve doivent être joints au mémoire, pour autant qu'ils soient en mains du recourant (art. 42
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 42 Rechtsschriften - 1 Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten.
1    Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten.
2    In der Begründung ist in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletzt. Ist eine Beschwerde nur unter der Voraussetzung zulässig, dass sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt, so ist auszuführen, warum die jeweilige Voraussetzung erfüllt ist. 14 15
3    Die Urkunden, auf die sich die Partei als Beweismittel beruft, sind beizulegen, soweit die Partei sie in Händen hat; richtet sich die Rechtsschrift gegen einen Entscheid, so ist auch dieser beizulegen.
4    Bei elektronischer Einreichung muss die Rechtsschrift von der Partei oder ihrem Vertreter beziehungsweise ihrer Vertreterin mit einer qualifizierten elektronischen Signatur gemäss Bundesgesetz vom 18. März 201616 über die elektronische Signatur versehen werden. Das Bundesgericht bestimmt in einem Reglement:
a  das Format der Rechtsschrift und ihrer Beilagen;
b  die Art und Weise der Übermittlung;
c  die Voraussetzungen, unter denen bei technischen Problemen die Nachreichung von Dokumenten auf Papier verlangt werden kann.17
5    Fehlen die Unterschrift der Partei oder ihrer Vertretung, deren Vollmacht oder die vorgeschriebenen Beilagen oder ist die Vertretung nicht zugelassen, so wird eine angemessene Frist zur Behebung des Mangels angesetzt mit der Androhung, dass die Rechtsschrift sonst unbeachtet bleibt.
6    Unleserliche, ungebührliche, unverständliche, übermässig weitschweifige oder nicht in einer Amtssprache verfasste Rechtsschriften können in gleicher Weise zur Änderung zurückgewiesen werden.
7    Rechtsschriften, die auf querulatorischer oder rechtsmissbräuchlicher Prozessführung beruhen, sind unzulässig.
LTF).

Expédition :
Decision information   •   DEFRITEN
Document : C-2327/2014
Date : 20. Januar 2015
Published : 26. Oktober 2015
Source : Bundesverwaltungsgericht
Status : Unpubliziert
Subject area : Sozialversicherung
Subject : Assurance-invalidité (décision du 17 avril 2014)


Legislation register
ATSG: 2  25  42  52  55  59  60
BGG: 42  82  90  93
BV: 29
IVG: 1  69
VGG: 31  33  37
VGKE: 7
VwVG: 3  12  29  45  46  49  56  62  63  64
BGE-register
117-V-185 • 124-V-82 • 126-V-130 • 126-V-244 • 127-V-431 • 129-V-370 • 131-V-362 • 132-V-265 • 132-V-387 • 134-I-83 • 134-V-97 • 135-I-187 • 137-I-195
Weitere Urteile ab 2000
2C_86/2008 • 2C_87/2008 • 9C_45/2010 • 9C_867/2012
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BVGE
2010/35
BVGer
C-1529/2012 • C-2327/2014 • C-3847/2012 • C-4138/2012 • C-4215/2012 • C-5207/2014 • C-6433/2010 • C-6567/2012 • C-676/2009 • C-7110/2009