Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal
Cour III
C-6567/2012
Arrêt du 17 février 2014
Madeleine Hirsig-Vouilloz (présidente du collège),
Composition Maurizio Greppi, Christoph Rohrer, juges,
Audrey Bieler, greffière.
A._______,Portugal,
Parties représentée par Jean-Marie Allimann, avocat,
recourante,
contre
Office de l'assurance-invalidité pour les assurés résidant à l'étranger (OAIE),
Avenue Edmond-Vaucher 18,
Case postale 3100, 1211 Genève 2,
autorité inférieure .
Objet Assurance-invalidité (décision du 7 novembre 2012).
Faits :
A.
A._______, ressortissante portugaise, née le [...] 1957, mère d'une fille née en 1984 et divorcée depuis le 15 décembre 2005 de B._______ (pce 55), est mise au bénéfice d'une rente entière d'invalidité depuis le 1er janvier 1994 par décision du 12 décembre 1994 de la Caisse cantonale vaudoise de compensation (pce 11), à la suite de sa demande de prestations d'invalidité déposée le 16 mars 1993 (pces 1 et 2).
Suite au départ de l'assurée pour son pays d'origine en juillet 1995 (pce 14 p. 1), son droit à la rente est maintenu lors de trois révisions d'office entreprises par l'Office de l'assurance-invalidité pour les assurés résidant à l'étranger (OAIE; cf. les communications des 4 décembre 1996, 3 octobre 2001 et 13 mars 2006; pces 30, 41 et 50). Dans le cadre d'une quatrième révision d'office du droit à la rente de l'assurée entamée en janvier 2010 (pces 61 ss), une expertise pluridisciplinaire est effectuée par des spécialistes de la clinique X._______ (pces 88 à 91). Sur la base de cette expertise le médecin de l'OAIE conclut que l'assurée est incapable de travailler en raison d'un trouble schizo-affectif de type dépressif (F 25.1) grave présent depuis 1994 (cf. les prises de position des 14 juillet et 22 décembre 2011 du service médical de l'OAIE [pces 96 et 105]).
B.
B.a Par courrier du 4 juillet 2011, l'OAIE informe l'assurée qu'un examen de sa situation économique réelle est en cours en raison de renseignements qui lui ont été transmis sur le fait qu'elle exerce au Portugal une activité professionnelle au sein de la société Y._______ active dans l'organisation d'événements et de mariage. Rappelant le devoir des assurés de fournir tous les renseignements nécessaires à l'établissement de son droit à des prestations, l'OAIE requiert de l'assurée qu'elle remplisse des nouveaux questionnaires pour la révision de la rente et pour indépendant, et qu'elle fournisse ses déclarations fiscales des cinq dernières années ou toutes autres pièces comptables utiles à l'examen de sa situation économique. L'OAIE informe l'assurée qu'à défaut, le versement de sa rente pourra être suspendu ou supprimé (pce 94).
B.b Par courriers des 22 et 28 juillet 2011, A._______informe l'OAIE que, si elle est bien associée de la société Y._______, elle n'y exerce aucune activité et qu'il a été décidé qu'elle ne recevrait aucune rémunération en tant qu'associée (pces 98 et 100). De plus, elle indique n'avoir plus travaillé depuis 1995 et verse en cause notamment les pièces suivantes:
- les déclarations d'impôts de l'assurée pour les années 2009 (pce 98) et 2010 (pce 99);
- une déclaration de la sécurité sociale portugaise du 6 juin 2012, attestant que l'assurée a cotisé dans le cadre d'une activité lucrative la dernière fois en 1980 (cf. également pces 117 et 119 pp. 1-3);
- un extrait internet du registre du commerce dont il ressort sous l'inscription n°1 que l'assurée est inscrite depuis le 9 mai 2000 comme détentrice de parts sociales d'une valeur de EUR 25'000, ainsi que comme co-gérante de la société Y._______, sise à Z._______, avec un certain C._______ (cf. également pces 117 et 120 pp. 4 à 7);
- un protocole n°1 d'une assemblée générale extraordinaire du 31 mai 2000 de la société Y._______, au cours de laquelle il est décidé que la société serait dirigée par deux associés gérants, à savoir A._______ et son mari à l'époque, B._______; de ce document ressort également qu'il est décidé que l'intéressée ne serait pas payée en raison de son statut de "retraitée" et que B._______ se retirera de la société au 1er septembre 2000 (cf. également pce 108 p. 266).
C.
C.a Par courrier du 25 avril 2012, D._______, institution de prévoyance professionnelle, vieillesse, survivants et invalidité (LPP 2e pilier) de l'assurée (ci après: l'institution de prévoyance), requiert également que lui soient fournies les pièces justificatives fiscales et bancaires, ainsi que les bilans et comptes d'exploitation de la société précitée depuis l'année 2007 en vue de clarifier si l'intéressée exerce une activité lucrative en tant qu'indépendante au Portugal. L'institution de prévoyance informe A._______ qu'à défaut une suspension ou une suppression du versement de sa rente d'invalidité pourrait intervenir (pce 107).
C.b Par courrier du 8 juin 2012, l'assurée indique à son institution de prévoyance que son ex-mari était à la tête de la société Y._______ et qu'elle ne faisait partie de la société que du fait du régime de communauté de biens auquel ils étaient soumis. Elle mentionne que son mari l'a abandonnée, ainsi que l'entreprise, la laissant avec de graves problèmes financiers et fiscaux, l'ayant obligé à rester inscrite comme associée de la société bien que la gérance ait été reprise par un certain E._______ (pce 109). L'assurée affirme n'avoir jamais reçu de rémunération ou de salaires de cette entreprise et produit encore les pièces suivantes:
- plusieurs protocoles des assemblées générales des 31 mars 2008, 31 mars 2009, 31 mars 2010, 31 mars 2011 et 31 mars 2012 de la société Y._______, au cours de laquelle l'assurée, en tant qu'associée unique, et E._______, en tant que gérant, approuvent les comptes annuels de la société par apposition de leur signature (pce 108 pp. 267-271);
- les déclarations d'impôts de l'entreprise Y._______ des années 2007 à 2011 (pce 108 pp. 1-159 et pce 109);
- les déclarations d'impôts de l'assurée et de F._______, dont on peut présumer qu'il s'agit de son concubin, pour les années 2007 à 2009, ainsi que les déclarations d'impôts de l'assurée pour les années 2010 et 2011, dans lesquelles F._______ n'apparaît plus (pces 108 pp. 160-188, ainsi que les pces 111 et 119 pp. 4-22);
- les extraits d'un compte bancaire de l'assurée auprès de la banque V._______ attestant de mouvements bancaires allant du 28 avril 2008 au 5 avril 2012 (pce 108 pp.189-230) et les extraits d'un compte bancaire auprès de la banque W._______ allant du mois de mars 2007 au mois de juin 2008 (pce 108 pp. 231-262).
C.c En réponse à un courrier du 12 juillet 2012 de son institution de prévoyance, l'assurée, par l'intermédiaire de Me Silvana Brandao, mentionne par courrier du 8 août 2012 (pce 116) n'avoir jamais reçu de rémunération de la part de la société Y._______ et ne plus être la gérante de celle-ci depuis l'année 2001, après y avoir officiellement renoncé par lettre du 16 juillet 2001 (cf. pce 117 p. 8 et pce 120 p. 3). En outre, l'assurée joint une attestation signée par ses soins, par laquelle elle atteste vivre avec sa fille et n'utiliser l'adresse de l'entreprise que pour sa correspondance, son gestionnaire s'occupant de ses affaires. Elle réaffirme n'occuper aucune fonction au sein de la société Y._______ et ne pas tirer d'autres revenus que ceux de sa pension en Suisse (pce 115).
Un nouvel extrait internet du registre du commerce portugais est également produit indiquant que l'assurée a renoncé à sa position de gérante de la société précitée en date du 16 juillet 2012 selon l'avenant 2 de l'inscription n°1 (inséré le 3 août 2012), inscription rectifiée par un avenant 3 (inséré le 20 août 2012) indiquant que la renonciation de l'assurée remonte au 16 juillet 2001 (pce 117 pp. 1-4 et pce 120 pp. 4 à 7).
C.d En réponse à un nouveau courrier du 17 septembre 2012 de son institution de prévoyance, l'assurée réitère par courrier du 9 octobre 2012 (pce 120) qu'elle n'est plus gérante de la société depuis le 16 juillet 2001 et qu'elle n'a jamais reçu aucun salaire ou rémunération en tant qu'associée unique de la société Y._______ comme en témoigne notamment ses déclarations d'impôts, ainsi que les extraits du registre du commerce. Elle joint des extraits de déclarations de rémunération des employés de la société précitée auprès de la sécurité sociale portugaise pour les mois de février 2007 à août 2012, desquels il ressort que l'assurée n'est pas employée de la société (pce 119 pp. 23-158). L'assurée indique également que le gérant se refuse à transmettre les factures de ses clients à l'étranger et qu'elle-même n'est pas en possession de ces documents n'étant pas en charge de la société.
D.
Par décision incidente du 7 novembre 2012 (pce 121), l'OAIE, sur la base de ces informations, suspend dès le 1er novembre 2012 le versement de la rente entière de A._______ en raison de soupçons de perception indue de prestations d'invalidité, considérant le fait que celle-ci est inscrite comme gérante et associée de la société Y._______ au Portugal jusqu'en été 2012 et du fait que son acte de renonciation à la gérance de la société du 16 juillet 2001 n'a été enregistré au registre du commerce que le 3 août 2012. Par ailleurs, l'OAIE retire l'effet suspensif à un éventuel recours interjeté contre cette décision.
E.
Le 18 décembre 2012, A._______, par l'intermédiaire de son nouveau représentant, Me Allimann, interjette recours auprès du Tribunal administratif fédéral (ci-après: le Tribunal ou le TAF), concluant principalement à l'annulation de la décision entreprise et à la reprise des versements de sa rente entière d'invalidité, ainsi qu'à la restitution de l'effet suspensif au recours.
A._______ avance que cette décision a des répercussions financières catastrophiques pour elle, ne pouvant compter que sur sa rente AI depuis son divorce en 2005, et affirme que les doutes de l'autorité intimée concernant sa situation économique sont infondés et auraient dû être dissipés par les pièces produites attestant qu'elle n'a jamais tiré de revenus de son affiliation à la société et n'a jamais réellement exercé l'activité de gérante. L'intéressée avance ne pas avoir repris d'activité professionnelle au Portugal son état de santé l'en empêchant par ailleurs et avoir en quelque sorte prêté son nom à la société à la demande expresse de son ex-mari sans que cela influence sa situation économique. Elle déclare ignorer pour quelle raison sa lettre de démission du poste de co-gérante du 16 juillet 2001 n'a été prise en compte qu'en 2012 et ajoute avoir toujours été convaincue que les formalités avaient été exécutées (TAF pce 1).
Plusieurs pièces déjà au dossier sont jointes au recours, ainsi qu'un courrier du 17 septembre 2012 de l'institution de prévoyance de l'assurée présentant le décompte de rentes versées à tort pour la période du 1er juin 2000 au 31 mai 2012 pour un montant de CHF 187'195.75 (PJ 4).
F.
Appelée à se prononcer, l'autorité inférieure propose dans sa réponse du 8 février 2013 le maintien de la décision incidente entreprise et le rejet du recours. L'OAIE propose le rejet de la requête de restitution de l'effet suspensif, considérant que l'intérêt de l'administration est prépondérant, et estime avoir à juste titre ordonné la suspension du versement de la rente de la recourante au titre de mesure provisionnelle, au vu du faisceau d'indices indiquant que l'intéressée a vraisemblablement repris une activité professionnelle au sein de la société Y._______.
L'OAIE considère que la rectification au registre du commerce portugais concernant la cessation de l'assurée comme gérante de la société en date du 16 juillet 2012 avec effet rétroactif au 16 juillet 2001 sans explications, ainsi que le fait que l'assurée indique l'adresse de la société comme adresse de correspondance et le fait qu'elle soit citée comme personne de référence sur un site portugais dédié au mariage sont des indices suffisants pour permettre la suspension du versement de la rente de la recourante afin d'éviter une procédure en restitution des prestations d'invalidité indues (TAF pce 3). L'autorité inférieure produit en effet plusieurs extraits du 15 mars 2012 d'un site internet portugais dédié au mariage, où l'assurée et de son concubin semblent être cités comme personnes de confiance dans des discussions d'internautes des 10 septembre et 27 octobre 2009.
G.
Par décision incidente du 19 février 2013, le Tribunal invite la recourante à produire sa réplique et à verser jusqu'au 21 mars 2013 une avance sur les frais de procédure de Fr. 400.--, montant dont la recourante s'est acquitté le 8 mars 2013 (TAF pces 4 et 5).
H.
Par réplique du 3 avril 2011, A._______, par l'intermédiaire de son représentant, expose que son recours est parfaitement fondé au vu des preuves fournies attestant qu'elle n'a jamais assumé dans la société Y._______ d'autre rôle que celui de prête nom, en particulier qu'elle n'est plus gérante de la société depuis 2001, qu'elle n'a jamais exercé d'activité ni obtenu de rémunération de cette société. Ainsi, elle confirme les conclusions prises dans son mémoire de recours (TAF pce 9).
I.
Par ordonnance du 9 avril 2013, le Tribunal transmet un double de la réplique à l'OAIE pour information (TAF pce 10).
J.
Par décision incidente du 20 avril 2013, le Tribunal rejette la requête de restitution de l'effet suspensif de la recourante, au motif que, selon la jurisprudence du Tribunal fédéral, l'intérêt de l'administration à s'éviter une procédure en restitution longue et difficile en cas de suspension de rente est prépondérant par rapport à celui de l'assuré à percevoir sa rente durant la procédure de révision en cours (TAF pce 11).
Droit :
1.
1.1 Sous réserve des exceptions - non réalisées en l'espèce - prévues à l'art. 32
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 32 Ausnahmen - 1 Die Beschwerde ist unzulässig gegen: |
|
1 | Die Beschwerde ist unzulässig gegen: |
a | Verfügungen auf dem Gebiet der inneren und äusseren Sicherheit des Landes, der Neutralität, des diplomatischen Schutzes und der übrigen auswärtigen Angelegenheiten, soweit das Völkerrecht nicht einen Anspruch auf gerichtliche Beurteilung einräumt; |
b | Verfügungen betreffend die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen sowie Volkswahlen und -abstimmungen; |
c | Verfügungen über leistungsabhängige Lohnanteile des Bundespersonals, soweit sie nicht die Gleichstellung der Geschlechter betreffen; |
d | ... |
e | Verfügungen auf dem Gebiet der Kernenergie betreffend: |
e1 | Rahmenbewilligungen von Kernanlagen, |
e2 | die Genehmigung des Entsorgungsprogramms, |
e3 | den Verschluss von geologischen Tiefenlagern, |
e4 | den Entsorgungsnachweis; |
f | Verfügungen über die Erteilung oder Ausdehnung von Infrastrukturkonzessionen für Eisenbahnen; |
g | Verfügungen der unabhängigen Beschwerdeinstanz für Radio und Fernsehen; |
h | Verfügungen über die Erteilung von Konzessionen für Spielbanken; |
i | Verfügungen über die Erteilung, Änderung oder Erneuerung der Konzession für die Schweizerische Radio- und Fernsehgesellschaft (SRG); |
j | Verfügungen über die Beitragsberechtigung einer Hochschule oder einer anderen Institution des Hochschulbereichs. |
2 | Die Beschwerde ist auch unzulässig gegen: |
a | Verfügungen, die nach einem anderen Bundesgesetz durch Einsprache oder durch Beschwerde an eine Behörde im Sinne von Artikel 33 Buchstaben c-f anfechtbar sind; |
b | Verfügungen, die nach einem anderen Bundesgesetz durch Beschwerde an eine kantonale Behörde anfechtbar sind. |
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 31 Grundsatz - Das Bundesverwaltungsgericht beurteilt Beschwerden gegen Verfügungen nach Artikel 5 des Bundesgesetzes vom 20. Dezember 196819 über das Verwaltungsverfahren (VwVG). |
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 33 Vorinstanzen - Die Beschwerde ist zulässig gegen Verfügungen: |
|
a | des Bundesrates und der Organe der Bundesversammlung auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses des Bundespersonals einschliesslich der Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung; |
b | des Bundesrates betreffend: |
b1 | die Amtsenthebung eines Mitgliedes des Bankrats, des Direktoriums oder eines Stellvertreters oder einer Stellvertreterin nach dem Nationalbankgesetz vom 3. Oktober 200325, |
b10 | die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Schweizerischen Trassenvergabestelle oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Geschäftsführerin oder des Geschäftsführers durch den Verwaltungsrat nach dem Eisenbahngesetz vom 20. Dezember 195743; |
b2 | die Abberufung eines Verwaltungsratsmitgliedes der Eidgenössischen Finanzmarktaufsicht oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Finanzmarktaufsichtsgesetz vom 22. Juni 200726, |
b3 | die Sperrung von Vermögenswerten gestützt auf das Bundesgesetz vom 18. Dezember 201528 über die Sperrung und die Rückerstattung unrechtmässig erworbener Vermögenswerte ausländischer politisch exponierter Personen, |
b4 | das Verbot von Tätigkeiten nach dem NDG30, |
b5bis | die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Eidgenössischen Instituts für Metrologie nach dem Bundesgesetz vom 17. Juni 201133 über das Eidgenössische Institut für Metrologie, |
b6 | die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Eidgenössischen Revisionsaufsichtsbehörde oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Revisionsaufsichtsgesetz vom 16. Dezember 200535, |
b7 | die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Heilmittelinstituts nach dem Heilmittelgesetz vom 15. Dezember 200037, |
b8 | die Abberufung eines Verwaltungsratsmitglieds der Anstalt nach dem Ausgleichsfondsgesetz vom 16. Juni 201739, |
b9 | die Abberufung eines Mitglieds des Institutsrats des Schweizerischen Instituts für Rechtsvergleichung nach dem Bundesgesetz vom 28. September 201841 über das Schweizerische Institut für Rechtsvergleichung, |
c | des Bundesstrafgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals; |
cbis | des Bundespatentgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals; |
cquater | des Bundesanwaltes oder der Bundesanwältin auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von ihm oder ihr gewählten Staatsanwälte und Staatsanwältinnen sowie des Personals der Bundesanwaltschaft; |
cquinquies | der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses ihres Sekretariats; |
cter | der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von der Vereinigten Bundesversammlung gewählten Mitglieder der Bundesanwaltschaft; |
d | der Bundeskanzlei, der Departemente und der ihnen unterstellten oder administrativ zugeordneten Dienststellen der Bundesverwaltung; |
e | der Anstalten und Betriebe des Bundes; |
f | der eidgenössischen Kommissionen; |
g | der Schiedsgerichte auf Grund öffentlich-rechtlicher Verträge des Bundes, seiner Anstalten und Betriebe; |
h | der Instanzen oder Organisationen ausserhalb der Bundesverwaltung, die in Erfüllung ihnen übertragener öffentlich-rechtlicher Aufgaben des Bundes verfügen; |
i | kantonaler Instanzen, soweit ein Bundesgesetz gegen ihre Verfügungen die Beschwerde an das Bundesverwaltungsgericht vorsieht. |
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG) IVG Art. 69 Besonderheiten der Rechtspflege - 1 In Abweichung von den Artikeln 52 und 58 ATSG415 sind die nachstehenden Verfügungen wie folgt anfechtbar: |
|
1 | In Abweichung von den Artikeln 52 und 58 ATSG415 sind die nachstehenden Verfügungen wie folgt anfechtbar: |
a | Verfügungen der kantonalen IV-Stellen: direkt vor dem Versicherungsgericht am Ort der IV-Stelle; |
b | Verfügungen der IV-Stelle für Versicherte im Ausland: direkt beim Bundesverwaltungsgericht.417 |
1bis | Das Beschwerdeverfahren bei Streitigkeiten über IV-Leistungen vor dem kantonalen Versicherungsgericht ist kostenpflichtig.418 Die Kosten werden nach dem Verfahrensaufwand und unabhängig vom Streitwert im Rahmen von 200-1000 Franken festgelegt.419 |
2 | Absatz 1bis sowie Artikel 85bis Absatz 3 AHVG420 gelten sinngemäss für das Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht.421 |
3 | Gegen Entscheide der kantonalen Schiedsgerichte nach Artikel 27quinquies kann nach Massgabe des Bundesgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005422 beim Bundesgericht Beschwerde geführt werden.423 |
1.2 Selon l'art. 37
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 37 Grundsatz - Das Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht richtet sich nach dem VwVG56, soweit dieses Gesetz nichts anderes bestimmt. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 3 - Dieses Gesetz findet keine Anwendung auf: |
|
a | das Verfahren von Behörden im Sinne von Artikel 1 Absatz 2 Buchstabe e, soweit gegen ihre Verfügungen die Beschwerde unmittelbar an eine Bundesbehörde unzulässig ist; |
b | das erstinstanzliche Verfahren der erstmaligen Begründung des Dienstverhältnisses von Bundespersonal, der Beförderung von Bundespersonal, der dienstlichen Anordnungen an das Bundespersonal16 und das Verfahren der Ermächtigung zur Strafverfolgung gegen Bundespersonal; |
c | das erstinstanzliche Verwaltungsstrafverfahren und das gerichtspolizeiliche Ermittlungsverfahren; |
d | das Verfahren der Militärstrafrechtspflege einschliesslich der Militärdisziplinarrechtspflege, das Verfahren in militärischen Kommandosachen nach Artikel 37 sowie Verfahren nach den Artikeln 38 und 39 des Militärgesetzes vom 3. Februar 199518,19 ...20; |
dbis | das Verfahren in Sozialversicherungssachen, soweit das Bundesgesetz vom 6. Oktober 200022 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts anwendbar ist; |
e | das Verfahren der Zollveranlagung; |
ebis | ... |
f | das erstinstanzliche Verfahren in anderen Verwaltungssachen, wenn deren Natur die Erledigung auf der Stelle durch sofort vollstreckbare Verfügung erfordert. |
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) ATSG Art. 2 Geltungsbereich und Verhältnis zu den einzelnen Sozialversicherungsgesetzen - Die Bestimmungen dieses Gesetzes sind auf die bundesgesetzlich geregelten Sozialversicherungen anwendbar, wenn und soweit die einzelnen Sozialversicherungsgesetze es vorsehen. |
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG) IVG Art. 1 - 1 Die Bestimmungen des Bundesgesetzes vom 6. Oktober 20008 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) sind auf die Invalidenversicherung (Art. 1a-26bis und 28-70) anwendbar, soweit das vorliegende Gesetz nicht ausdrücklich eine Abweichung vom ATSG vorsieht.9 |
|
1 | Die Bestimmungen des Bundesgesetzes vom 6. Oktober 20008 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) sind auf die Invalidenversicherung (Art. 1a-26bis und 28-70) anwendbar, soweit das vorliegende Gesetz nicht ausdrücklich eine Abweichung vom ATSG vorsieht.9 |
2 | Die Artikel 32 und 33 ATSG sind auch anwendbar auf die Förderung der Invalidenhilfe (Art. 71-76). |
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG) IVG Art. 1a - Die Leistungen dieses Gesetzes sollen: |
|
a | die Invalidität mit geeigneten, einfachen und zweckmässigen Eingliederungsmassnahmen verhindern, vermindern oder beheben; |
b | die verbleibenden ökonomischen Folgen der Invalidität im Rahmen einer angemessenen Deckung des Existenzbedarfs ausgleichen; |
c | zu einer eigenverantwortlichen und selbstbestimmten Lebensführung der betroffenen Versicherten beitragen. |
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG) IVG Art. 26bis - 1 Dem Versicherten steht die Wahl frei unter den medizinischen Hilfspersonen, den Anstalten und Werkstätten sowie den Betrieben des allgemeinen Arbeitsmarktes, die Eingliederungsmassnahmen durchführen, und den Abgabestellen für Hilfsmittel, wenn sie den kantonalen Vorschriften und den Anforderungen der Versicherung genügen.194 |
|
1 | Dem Versicherten steht die Wahl frei unter den medizinischen Hilfspersonen, den Anstalten und Werkstätten sowie den Betrieben des allgemeinen Arbeitsmarktes, die Eingliederungsmassnahmen durchführen, und den Abgabestellen für Hilfsmittel, wenn sie den kantonalen Vorschriften und den Anforderungen der Versicherung genügen.194 |
2 | Der Bundesrat kann nach Anhören der Kantone und der zuständigen Organisationen Vorschriften für die Zulassung der in Absatz 1 genannten Personen und Stellen erlassen. |
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG) IVG Art. 28 Grundsatz - 1 Anspruch auf eine Rente haben Versicherte, die: |
|
1 | Anspruch auf eine Rente haben Versicherte, die: |
a | ihre Erwerbsfähigkeit oder die Fähigkeit, sich im Aufgabenbereich zu betätigen, nicht durch zumutbare Eingliederungsmassnahmen wieder herstellen, erhalten oder verbessern können; |
b | während eines Jahres ohne wesentlichen Unterbruch durchschnittlich mindestens 40 Prozent arbeitsunfähig (Art. 6 ATSG206) gewesen sind; und |
c | nach Ablauf dieses Jahres zu mindestens 40 Prozent invalid (Art. 8 ATSG) sind. |
1bis | Eine Rente nach Absatz 1 wird nicht zugesprochen, solange die Möglichkeiten zur Eingliederung im Sinne von Artikel 8 Absätze 1bis und 1ter nicht ausgeschöpft sind.207 |
2 | ...208 |
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG) IVG Art. 70 Strafbestimmungen - Die Artikel 87-91 AHVG424 finden Anwendung auf Personen, die in einer in diesen Bestimmungen umschriebenen Weise die Vorschriften der Invalidenversicherung verletzen. |
2.
2.1 Selon l'art. 59
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) ATSG Art. 59 Legitimation - Zur Beschwerde ist berechtigt, wer durch die angefochtene Verfügung oder den Einspracheentscheid berührt ist und ein schutzwürdiges Interesse an deren Aufhebung oder Änderung hat. |
2.2 La décision du 7 novembre 2012 de suspension du versement de la rente d'invalidité de A._______ constitue une mesure provisionnelle qui a été rendue en application de l'art. 55 al. 1
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) ATSG Art. 55 Besondere Verfahrensregeln - 1 In den Artikeln 27-54 oder in den Einzelgesetzen nicht abschliessend geregelte Verfahrensbereiche bestimmen sich nach dem Verwaltungsverfahrensgesetz vom 20. Dezember 196844. |
|
1 | In den Artikeln 27-54 oder in den Einzelgesetzen nicht abschliessend geregelte Verfahrensbereiche bestimmen sich nach dem Verwaltungsverfahrensgesetz vom 20. Dezember 196844. |
1bis | Der Bundesrat kann vorsehen, dass die Bestimmungen des Verwaltungsverfahrensgesetzes vom 20. Dezember 1968 über den elektronischen Verkehr mit Behörden auch für Verfahren nach diesem Gesetz gelten.45 |
2 | Das Verfahren vor einer Bundesbehörde richtet sich nach dem Verwaltungsverfahrensgesetz vom 20. Dezember 1968, ausser wenn sie über sozialversicherungsrechtliche Leistungen, Forderungen und Anordnungen entscheidet. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 56 - Nach Einreichung der Beschwerde kann die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter von Amtes wegen oder auf Begehren einer Partei andere vorsorgliche Massnahmen treffen, um den bestehenden Zustand zu erhalten oder bedrohte Interessen einstweilen sicherzustellen. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 46 - 1 Gegen andere selbständig eröffnete Zwischenverfügungen ist die Beschwerde zulässig: |
|
1 | Gegen andere selbständig eröffnete Zwischenverfügungen ist die Beschwerde zulässig: |
a | wenn sie einen nicht wieder gutzumachenden Nachteil bewirken können; oder |
b | wenn die Gutheissung der Beschwerde sofort einen Endentscheid herbeiführen und damit einen bedeutenden Aufwand an Zeit oder Kosten für ein weitläufiges Beweisverfahren ersparen würde. |
2 | Ist die Beschwerde nach Absatz 1 nicht zulässig oder wurde von ihr kein Gebrauch gemacht, so sind die betreffenden Zwischenverfügungen durch Beschwerde gegen die Endverfügung anfechtbar, soweit sie sich auf den Inhalt der Endverfügung auswirken. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 46 - 1 Gegen andere selbständig eröffnete Zwischenverfügungen ist die Beschwerde zulässig: |
|
1 | Gegen andere selbständig eröffnete Zwischenverfügungen ist die Beschwerde zulässig: |
a | wenn sie einen nicht wieder gutzumachenden Nachteil bewirken können; oder |
b | wenn die Gutheissung der Beschwerde sofort einen Endentscheid herbeiführen und damit einen bedeutenden Aufwand an Zeit oder Kosten für ein weitläufiges Beweisverfahren ersparen würde. |
2 | Ist die Beschwerde nach Absatz 1 nicht zulässig oder wurde von ihr kein Gebrauch gemacht, so sind die betreffenden Zwischenverfügungen durch Beschwerde gegen die Endverfügung anfechtbar, soweit sie sich auf den Inhalt der Endverfügung auswirken. |
2.3 Aux termes de l'art. 46 al. 1 let. a
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 46 - 1 Gegen andere selbständig eröffnete Zwischenverfügungen ist die Beschwerde zulässig: |
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1 | Gegen andere selbständig eröffnete Zwischenverfügungen ist die Beschwerde zulässig: |
a | wenn sie einen nicht wieder gutzumachenden Nachteil bewirken können; oder |
b | wenn die Gutheissung der Beschwerde sofort einen Endentscheid herbeiführen und damit einen bedeutenden Aufwand an Zeit oder Kosten für ein weitläufiges Beweisverfahren ersparen würde. |
2 | Ist die Beschwerde nach Absatz 1 nicht zulässig oder wurde von ihr kein Gebrauch gemacht, so sind die betreffenden Zwischenverfügungen durch Beschwerde gegen die Endverfügung anfechtbar, soweit sie sich auf den Inhalt der Endverfügung auswirken. |
C-4215/2012 du 27 août 2013 consid. 2.2., C-7110/2009 du 30 juillet 2012 consid. 1.3.2, C-3847/2012 du 10 janvier 2013 consid. 1.4.3 et
C-5917/2011 du 8 août 2012 consid. 2.3; Felix Uhlmann/Simone Wälle-Bär in: Bernhard Waldmann/Philipp Weissenberger [Edit.], Praxiskommentar VwVG, Zurich 2009, art. 46 n°6 s.).
2.4 Le recours du 18 décembre 2012 est donc recevable dans la mesure où il a été déposé en temps utile et dans les formes requises par la loi (art. 60
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) ATSG Art. 60 Beschwerdefrist - 1 Die Beschwerde ist innerhalb von 30 Tagen nach der Eröffnung des Einspracheentscheides oder der Verfügung, gegen welche eine Einsprache ausgeschlossen ist, einzureichen. |
|
1 | Die Beschwerde ist innerhalb von 30 Tagen nach der Eröffnung des Einspracheentscheides oder der Verfügung, gegen welche eine Einsprache ausgeschlossen ist, einzureichen. |
2 | Die Artikel 38-41 sind sinngemäss anwendbar. |
3.
3.1 En substance, la recourante invoque une constatation inexacte et une appréciation erronée des faits par l'autorité inférieure considérant que celle-ci a suspendu à tort le versement de sa rente d'invalidité en retenant qu'elle avait vraisemblablement repris une activité professionnelle au Portugal depuis le mois de juin 2000 en tant qu'associée unique et co-gérante de la société Y._______. La recourante prétend avoir fournit toutes les pièces utiles à la clarification de sa situation économique et avoir ainsi apporté la preuve de n'avoir jamais reçu de rémunération d'aucune sorte pour son activité d'associée unique au sein de la société, ainsi que d'avoir établi n'avoir été co-gérante de la société du 20 mai 2000 au 16 juillet 2001 que sur demande de son ex-mari sans avoir jamais exercé cette charge. Toutefois, le Tribunal relève que la recourante méconnait à cet égard le fait que l'OAIE n'a pas supprimé sa rente de manière définitive, mais uniquement suspendu le versement de sa rente au titre de mesure provisionnelle.
3.2 À teneur des art. 55
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) ATSG Art. 55 Besondere Verfahrensregeln - 1 In den Artikeln 27-54 oder in den Einzelgesetzen nicht abschliessend geregelte Verfahrensbereiche bestimmen sich nach dem Verwaltungsverfahrensgesetz vom 20. Dezember 196844. |
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1 | In den Artikeln 27-54 oder in den Einzelgesetzen nicht abschliessend geregelte Verfahrensbereiche bestimmen sich nach dem Verwaltungsverfahrensgesetz vom 20. Dezember 196844. |
1bis | Der Bundesrat kann vorsehen, dass die Bestimmungen des Verwaltungsverfahrensgesetzes vom 20. Dezember 1968 über den elektronischen Verkehr mit Behörden auch für Verfahren nach diesem Gesetz gelten.45 |
2 | Das Verfahren vor einer Bundesbehörde richtet sich nach dem Verwaltungsverfahrensgesetz vom 20. Dezember 1968, ausser wenn sie über sozialversicherungsrechtliche Leistungen, Forderungen und Anordnungen entscheidet. |
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 55 - 1 Die Beschwerde hat aufschiebende Wirkung. |
|
1 | Die Beschwerde hat aufschiebende Wirkung. |
2 | Hat die Verfügung nicht eine Geldleistung zum Gegenstand, so kann die Vorinstanz darin einer allfälligen Beschwerde die aufschiebende Wirkung entziehen; dieselbe Befugnis steht der Beschwerdeinstanz, ihrem Vorsitzenden oder dem Instruktionsrichter nach Einreichung der Beschwerde zu.96 |
3 | Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter kann die von der Vorinstanz entzogene aufschiebende Wirkung wiederherstellen; über ein Begehren um Wiederherstellung der aufschiebenden Wirkung ist ohne Verzug zu entscheiden.97 |
4 | Wird die aufschiebende Wirkung willkürlich entzogen oder einem Begehren um Wiederherstellung der aufschiebenden Wirkung willkürlich nicht oder verspätet entsprochen, so haftet für den daraus erwachsenden Schaden die Körperschaft oder autonome Anstalt, in deren Namen die Behörde verfügt hat. |
5 | Vorbehalten bleiben die Bestimmungen anderer Bundesgesetze, nach denen eine Beschwerde keine aufschiebende Wirkung hat.98 |
3.3 Le prononcé de mesures provisionnelles en procédure administrative est en principe admissible, indépendamment de savoir si elles sont explicitement prévues par la loi, étant donné qu'elles servent à l'exécution de dispositions matérielles (HANS JÖRG SEILER, op. cit., ad art. 56 n°18). Le droit d'un Office AI de suspendre le versement de prestations d'assurances en cas de violation du devoir de collaboration d'un assuré est élevé par la jurisprudence au rang de principe général de procédure en matière d'assurances sociales (cf. arrêt du Tribunal fédéral 9C_345/2007 du 26 mars 2008 consid. 4 et ses références; arrêt du TAF C-1529/2012 du 11 novembre 2013 consid. 3.2). En l'espèce, en matière de révision et de reconsidération au sens des articles 17
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) ATSG Art. 17 Revision der Invalidenrente und anderer Dauerleistungen - 1 Die Invalidenrente wird von Amtes wegen oder auf Gesuch hin für die Zukunft erhöht, herabgesetzt oder aufgehoben, wenn der Invaliditätsgrad einer Rentenbezügerin oder eines Rentenbezügers sich: |
|
1 | Die Invalidenrente wird von Amtes wegen oder auf Gesuch hin für die Zukunft erhöht, herabgesetzt oder aufgehoben, wenn der Invaliditätsgrad einer Rentenbezügerin oder eines Rentenbezügers sich: |
a | um mindestens fünf Prozentpunkte ändert; oder |
b | auf 100 Prozent erhöht.17 |
2 | Auch jede andere formell rechtskräftig zugesprochene Dauerleistung wird von Amtes wegen oder auf Gesuch hin erhöht, herabgesetzt oder aufgehoben, wenn sich der ihr zu Grunde liegende Sachverhalt nachträglich erheblich verändert hat. |
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) ATSG Art. 53 Revision und Wiedererwägung - 1 Formell rechtskräftige Verfügungen und Einspracheentscheide müssen in Revision gezogen werden, wenn die versicherte Person oder der Versicherungsträger nach deren Erlass erhebliche neue Tatsachen entdeckt oder Beweismittel auffindet, deren Beibringung zuvor nicht möglich war. |
|
1 | Formell rechtskräftige Verfügungen und Einspracheentscheide müssen in Revision gezogen werden, wenn die versicherte Person oder der Versicherungsträger nach deren Erlass erhebliche neue Tatsachen entdeckt oder Beweismittel auffindet, deren Beibringung zuvor nicht möglich war. |
2 | Der Versicherungsträger kann auf formell rechtskräftige Verfügungen oder Einspracheentscheide zurückkommen, wenn diese zweifellos unrichtig sind und wenn ihre Berichtigung von erheblicher Bedeutung ist. |
3 | Der Versicherungsträger kann eine Verfügung oder einen Einspracheentscheid, gegen die Beschwerde erhoben wurde, so lange wiedererwägen, bis er gegenüber der Beschwerdebehörde Stellung nimmt. |
4.
4.1 Les principes jurisprudentiels élaborés s'agissant du retrait de l'effet suspensif au recours s'appliquent également à l'examen de l'admissibilité d'un prononcé de mesures provisionnelles (ATF 117 V 185 consid. 2b; HANS JÖRG SEILER, op. cit., ad art. 56 n°25;Regina Kiener, op. cit., ad art. 55
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 55 - 1 Die Beschwerde hat aufschiebende Wirkung. |
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1 | Die Beschwerde hat aufschiebende Wirkung. |
2 | Hat die Verfügung nicht eine Geldleistung zum Gegenstand, so kann die Vorinstanz darin einer allfälligen Beschwerde die aufschiebende Wirkung entziehen; dieselbe Befugnis steht der Beschwerdeinstanz, ihrem Vorsitzenden oder dem Instruktionsrichter nach Einreichung der Beschwerde zu.96 |
3 | Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter kann die von der Vorinstanz entzogene aufschiebende Wirkung wiederherstellen; über ein Begehren um Wiederherstellung der aufschiebenden Wirkung ist ohne Verzug zu entscheiden.97 |
4 | Wird die aufschiebende Wirkung willkürlich entzogen oder einem Begehren um Wiederherstellung der aufschiebenden Wirkung willkürlich nicht oder verspätet entsprochen, so haftet für den daraus erwachsenden Schaden die Körperschaft oder autonome Anstalt, in deren Namen die Behörde verfügt hat. |
5 | Vorbehalten bleiben die Bestimmungen anderer Bundesgesetze, nach denen eine Beschwerde keine aufschiebende Wirkung hat.98 |
4.2 En général, l'autorité se fondera sur l'état de fait tel qu'il résulte du dossier, sans effectuer de longues investigations supplémentaires (ATF I 610/2006 du 17 octobre 2006 consid. 2.2; ATF 124 V 88 consid. 6a; ATF 117 V 191 consid. 2b et les réf. cit.). Ainsi, lesdites mesures reposent sur un examen sommaire de l'état de fait et de la situation juridique. Il peut être tenu compte d'un pronostic sur le fond lorsque celui-ci est clair ; si tel n'est pas le cas, il convient de faire preuve de retenue (Isabelle Häner, Vorsorgliche Massnahmen im Verwaltungsverfahren und Verwaltungsprozess, in: ZSR 1997, p. 335).
5.
5.1 Une décision sur mesures provisionnelles suppose l'urgence et n'est admise que lorsque le refus de les ordonner crée pour l'intéressé la menace d'un dommage difficile à réparer (ATF 130 II 149 consid. 2.2); ces deux notions sont étroitement liées (STEFAN VOGEL, Vorsorgliche Massnahmen, in: Isabelle Häner/Bernhard Waldmann [Hrsg.], Das erstinstanzliche Verwaltungsverfahren, Zürich/Basel/Genf 2008, p. 90). Il faut en outre procéder à une pesée des intérêts respectifs lors de laquelle les mesures à ordonner doivent apparaître proportionnées. Des mesures provisionnelles doivent être justifiées par un intérêt prépondérant, et doivent de plus, conformément au principe de la proportionnalité, se limiter à ce qui est nécessaire pour assurer l'efficacité de la décision rendue au fond (BERNHARD WALDMANN/JÜRG BICKEL, Praxiskommentar zum VwVG, Zurich 2009, ad art. 30 n°81 p. 682). De plus, les motifs justifiant l'intervention de l'autorité doivent être objectivement fondés; il lui importe de tenir compte de l'importance de l'intérêt vraisemblablement compromis par le maintien pur et simple de la situation, de la gravité possible des effets de l'absence de l'intervention provisoire, ainsi que de l'urgence à agir (cf. arrêt du Tribunal fédéral 1C_437/2010 du 20 juillet 2011, consid. 6.1 et les réf. cit.).
5.2 Selon l'art. 25 al. 1
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) ATSG Art. 25 Rückerstattung - 1 Unrechtmässig bezogene Leistungen sind zurückzuerstatten. Wer Leistungen in gutem Glauben empfangen hat, muss sie nicht zurückerstatten, wenn eine grosse Härte vorliegt. |
|
1 | Unrechtmässig bezogene Leistungen sind zurückzuerstatten. Wer Leistungen in gutem Glauben empfangen hat, muss sie nicht zurückerstatten, wenn eine grosse Härte vorliegt. |
2 | Der Rückforderungsanspruch erlischt drei Jahre, nachdem die Versicherungseinrichtung davon Kenntnis erhalten hat, spätestens aber fünf Jahre seit der Auszahlung der einzelnen Leistung.19 Wird der Rückerstattungsanspruch aus einer strafbaren Handlung hergeleitet, für welche das Strafrecht eine längere Verjährungsfrist vorsieht, so ist diese Frist massgebend. |
3 | Zuviel bezahlte Beiträge können zurückgefordert werden. Der Anspruch erlischt mit dem Ablauf eines Jahres, nachdem der Beitragspflichtige von seinen zu hohen Zahlungen Kenntnis erhalten hat, spätestens aber fünf Jahre nach Ablauf des Kalenderjahres, in dem die Beiträge bezahlt wurden. |
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) ATSG Art. 25 Rückerstattung - 1 Unrechtmässig bezogene Leistungen sind zurückzuerstatten. Wer Leistungen in gutem Glauben empfangen hat, muss sie nicht zurückerstatten, wenn eine grosse Härte vorliegt. |
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1 | Unrechtmässig bezogene Leistungen sind zurückzuerstatten. Wer Leistungen in gutem Glauben empfangen hat, muss sie nicht zurückerstatten, wenn eine grosse Härte vorliegt. |
2 | Der Rückforderungsanspruch erlischt drei Jahre, nachdem die Versicherungseinrichtung davon Kenntnis erhalten hat, spätestens aber fünf Jahre seit der Auszahlung der einzelnen Leistung.19 Wird der Rückerstattungsanspruch aus einer strafbaren Handlung hergeleitet, für welche das Strafrecht eine längere Verjährungsfrist vorsieht, so ist diese Frist massgebend. |
3 | Zuviel bezahlte Beiträge können zurückgefordert werden. Der Anspruch erlischt mit dem Ablauf eines Jahres, nachdem der Beitragspflichtige von seinen zu hohen Zahlungen Kenntnis erhalten hat, spätestens aber fünf Jahre nach Ablauf des Kalenderjahres, in dem die Beiträge bezahlt wurden. |
5.3 S'agissant de la pondération des intérêts en présence, il ressort d'une jurisprudence constante que l'intérêt de l'administration à éviter une telle procédure en restitution en cas de suppression d'une rente d'invalidité apparaît comme prépondérant par rapport à celui d'un assuré à voir le versement de sa rente d'invalidité poursuivi, l'administration s'exposant à subir un préjudice irréparable si ces prestations s'avéraient irrécouvrables, alors que l'assuré serait assuré de recevoir a posteriori les prestations auxquelles il avait droit (ATF 129 V 375 consid. 4.3; ATF 119 V 507 consid. 4 et réf. cit.; ATF 105 V 266 consid. 3; arrêt du TF 8C_276/2007 du 20 novembre 2007, consid. 4.1 en relation avec le consid. 3.1; arrêt du TAF C-1529/2012 du 11 novembre 2013 consid. 4.3 et les réf. citées). En tous les cas, la perte d'intérêts sur ces montants pour un assuré ou l'intérêt à ne pas devoir faire appel à un organisme d'assistance ne devrait pas être prépondérant (G. Scartazzini, Zum Institut der Aufschiebenden Wirkung der Beschwerde in der Sozialversicherungsrechtspflege, Revue suisse des assurances sociales et de la prévoyance professionnelle [RSAS] 1993 p. 336).
Par conséquent, il convient d'admettre que l'intérêt de l'administration à suspendre le versement de la rente entière d'invalidité de l'assurée était en l'espèce prépondérant par rapport à celui de l'assurée à voir se poursuivre le versement de sa rente d'invalidité et d'éviter une situation financière difficile.
6.
6.1 Il reste encore à examiner si l'autorité inférieure lors du prononcé de la suspension du versement de la rente d'invalidité de A._______ s'est basée sur des indices suffisants pour retenir que celle-ci a vraisemblablement repris une activité au Portugal depuis le 20 mai 2000 et ainsi à déterminer si l'OAIE disposait d'assez d'éléments pour justifier dans le cas d'espèce qu'une telle mesure provisionnelle soit ordonnée. En effet, il ressort de la jurisprudence que pour l'appréciation des pièces au titre de la vraisemblance lors d'un examen sommaire, l'administration ne peut pas se baser sur un simple motif de soupçon reposant sur des indices vagues (cf. l'arrêt du TF 9C_45/2010 du 12 avril 2010, consid. 2.1). A ce sujet, le Tribunal relève que l'issue favorable de la cause pour la recourante ne saurait être considérée comme certaine suite à l'instruction déjà effectuée et rappelle que la question de savoir si la recourante a réellement repris une activité professionnelle au Portugal en tant qu'indépendante dans l'organisation d'événements et de mariage sera examinée dans le cadre de la procédure de révision au fond encore en instruction. Au cours de cette instruction pourra par exemple être requise une expertise fiduciaire de la comptabilité complète de la société portugaise pour la période déterminante.
6.2 En l'espèce, les soupçons de perception indue formés par l'autorité inférieure à la base de la décision incidente entreprise trouvent principalement leur fondement sur un faisceau d'indices révélant que l'assurée a joué un rôle dans la société portugaise d'organisation d'événement Y._______ en tant qu'associée unique et co-gérante. L'autorité inférieure notamment estime que, malgré les pièces déposées par l'intéressée, des doutes sérieux subsistent quant à savoir si celle-ci a repris une activité professionnelle indépendante depuis l'an 2000 étant donné d'une part que A._______ est associée unique de la société Y._______ depuis sa création le 9 mai 2000, que, d'autre part, celle-ci apparaît au registre du commerce portugais comme co-gérante du 9 mai 2000 au 16 juillet 2001, voire jusqu'au 16 juillet 2012, et que, de plus, la lettre de renonciation de l'intéressée au poste de gérante datée du 16 juillet 2001 n'a été communiquée au registre du commerce qu'en août 2012, coïncidant ainsi de manière curieuse avec les demandes d'informations provenant de l'administration (pce 117 pp. 1-4 et pce 120 pp. 4 à 7). Par ailleurs, l'autorité inférieure relève que la recourante indique l'adresse de la société comme adresse de correspondance et que l'intéressée est mentionnée comme personne de confiance sur un site internet concernant le mariage.
6.3 Quant à la recourante, son argument principal consiste à affirmer que les pièces justificatives fournies par ses soins attestent ses déclarations, à savoir qu'elle n'a jamais joué de rôle actif dans la société Y._______ ni reçu une quelconque rémunération ou compensation en tant qu'associée unique de la société ou comme gérante. Elle estime avoir répondu à toutes les demandes de l'autorité inférieure et avoir largement clarifié sa situation économique réelle en faisant parvenir de nombreuses pièces notamment des pièces comptables et fiscales prouvant qu'elle n'a jamais travaillé depuis qu'une rente entière lui a été attribuée en Suisse en raison d'un trouble schizo-affectif la rendant entre autre incapable de s'occuper de ses affaires administratives. D'une part, A._______ maintient n'être associée de la société que sur le papier à la demande expresse de son ex-mari et n'avoir jamais exercé l'activité de gérante de la société, à laquelle elle a renoncé le 16 juillet 2001 par un courrier qui n'a, pour des raisons qu'elle ignore, pas été transmis au registre du commerce.
6.4 Afin de prouver qu'elle n'a jamais tiré de revenu ou de dividendes de la société précitée, elle soumet, suite aux demandes de l'administration et de sa caisse de prévoyance (pces 94 et 107), ses déclarations fiscales, ainsi que celles de l'entreprise pour les années 2007 à 2011 (pces 108 pp. 1-188, 109, 111 et 119 pp. 4-22) et fait parvenir une déclaration du 6 juin 2012 de la sécurité sociale portugaise attestant qu'elle n'a pas cotisé depuis 1980. Par ailleurs, l'intéressée produit plusieurs extraits internet du registre du commerce (pces 98, 117 pp. 1-4 et 120 p. 4-7), un protocole d'assemblée générale extraordinaire dont il ressort qu'elle ne sera pas payée en raison de son statut de "retraitée", ainsi que plusieurs protocoles d'assemblées générales signés par ses soins en tant qu'actionnaire unique approuvant les comptes de la société (pces 98 et 108 pp. 267-271). Sont encore produits des extraits de deux comptes bancaires de la recourante couvrant partiellement la période de mars 2007 à avril 2012 (pce 108 pp. 189-262).
7.
7.1 Dans la présente occurrence, le Tribunal relève que, s'il ne ressort pas directement des pièces fournies par la recourante que celle-ci ait reçu une rémunération ou des dividendes pour son activité d'associée unique ou pour son activité de gérante, il subsiste plusieurs éléments objectifs laissant paraître que l'intéressée a pu percevoir indûment des prestations de l'assurance-invalidité suisse et qu'elle a pu effectivement déployer une activité indépendante au Portugal.
7.2 En effet, si les déclarations de la recourante peuvent apparaître comme plausibles s'agissant du fait qu'elle a uniquement servi de prête-nom à son mari dans son rôle d'associée unique, étant donné qu'il ne ressort pas expressément des pièces produites qu'elle ait perçu une compensation financière ou qu'elle ait effectivement travaillé dans la société Y._______, le Tribunal relève que la recourante possède les parts sociales d'une société disposant d'un capital propre d'un montant de plusieurs centaines de milliers d'euros, et que si, selon les pièces fournies, la société n'a pas distribué de dividendes durant les années 2007 à 2012, on ne sait pas ce qui l'en est des années précédentes. Il n'est pas non plus possible de déterminer en l'espèce si les bilans des années 2007 à 2011 correspondent à la réalité, des pièces plus précises permettant de procéder à une révision de la comptabilité de la société dont l'autorité inférieure présume que la recourante en a été la gérante jusqu'en août 2012 n'ayant pas été fournies par celle-ci (pce 120).
7.3 Le Tribunal ajoute que le rôle de la recourante en tant que gérante de la société n'est pas clair, considérant le fait qu'en l'absence d'inscription jusqu'au mois d'août 2012 de sa renonciation à ce poste datée du 16 juillet 2001 au registre du commerce, la recourante était officiellement co-gérante de la société. Or, il ressort des déclarations d'impôts de la société, qu'une rémunération aux organes sociaux (administrateur/gérant) est intervenue, à savoir EUR 7'475.20 pour l'année 2007, EUR 7'771.98 pour l'année 2008, EUR 9'470.00 pour l'année 2009 et de EUR 8'834 pour l'année 2010 (pce 108 pp. 14, 47, 78, 131). Dès lors, bien qu'il ressorte du protocole n°1 de l'AG de la société du 31 mai 2000 que l'assurée ne sera pas rémunérée (pce 98), il n'est pas impossible que l'assurée ait renoncé à déclarer ces montants, si l'on considère qu'elle n'a par exemple pas déclaré sa rente d'invalidité suisse pour les années 2007 à 2008 au fisc portugais (pce 108 pp. 161 et 166). Par ailleurs, si l'assurée n'a servi que de prête nom pour la société de son ex-mari comme elle le prétend, on ne comprend pas pour quelles raisons elle a été nommée co-gérante le 9 mai 2000 et pourquoi elle a officiellement exercé cette fonction à tout le moins jusqu'au 16 juillet 2001, avant de renoncer à son poste. En tous les cas, le Tribunal relève que l'assurée est entourée de personnes travaillant dans la société Y._______ considérant que son ex-mari et son ex-concubin ont tout deux travaillé dans la société et que sa fille en a été la (co-) gérante du 8 mai 2006 au 13 janvier 2007 selon les extraits du registre du commerce (inscription n°3 des 17 mai 2006 et 9 février 2007; pce 98 p. 15).
7.4 Concernant le fait que l'adresse de correspondance de l'assurée soit celle de l'entreprise depuis l'année 2005 (pce 47), le Tribunal considère que les explications de la recourante ne convainquent pas non plus, celle-ci indiquant que son mari a abandonné l'entreprise suite à leur séparation et que dès lors la gérance de la société et l'administration de sa correspondance privée a été reprise par le nouveau gérant de la société, E._______. Or, si l'on se réfère aux extraits du registre du commerce portugais, celui-ci apparaît comme gérant uniquement dès le 9 février 2007 (inscription n°5) et signe entre autre les protocoles de la société pour les années 2008 à 2012, alors même que l'assurée a divorcé en 2005 et que son ex-mari apparaît comme employé salarié de l'entreprise pour les mois de décembre 2010 à mars 2012 (pce 98, p. 15).
7.5 Finalement, bien qu'à eux seuls les extraits de discussions d'internautes versés en cause par l'autorité inférieure dans le cadre de sa réponse (TAF pce 3) ne constituent pas une preuve en tant que telle, le Tribunal relève que l'assurée s'est notamment bien gardée de commenter ces pièces et que les discussions d'internautes des 10 septembre et 27 octobre 2009 sur un site internet portugais dédié au mariage citant comme personne de confiance deux personnes dont les prénoms concordent de manière frappante avec ceux de l'assurée et de son concubin à l'époque F._______, élément qui conforte également les doutes que l'on peut avoir sur l'implication de l'assurée dans la société.
7.6 Ainsi, il apparaît à la suite d'un examen sommaire du dossier, que l'autorité inférieure s'est basée sur un faisceau d'éléments objectifs suffisamment pertinents pour fonder la décision incidente entreprise ordonnant la suspension du versement de la rente d'invalidité de A._______ au titre de mesures provisionnelles en attente du prononcé de la décision de révision au fond.
8.
8.1 Au vu de tout ce qui précède, le Tribunal considère que, suite à un examen sommaire des pièces, force est de reconnaître que les conditions permettant de prononcer la suspension du versement de la rente d'invalidité de l'assurée étaient remplies en l'occurrence. A la lumière de la jurisprudence précitée (cf. supra consid. 6.3), il apparaît que l'autorité inférieure présentait un intérêt prépondérant à suspendre dans l'urgence le versement de la rente d'invalidité de l'assurée afin d'éviter de subir un préjudice irréparable (cf. supra consid. 6.2). En outre, il apparaît également que la décision incidente de l'OAIE repose sur un faisceau d'indices relativement précis et des motifs objectifs dont l'assurée n'a pas su démontrer qu'ils étaient insuffisants dans le cadre de la présente procédure (cf. supra consid. 7 et 8).
8.2 Partant, c'est à juste titre que l'OAIE a décidé de suspendre le droit de l'assurée au versement de sa rente allouée jusqu'à droit connu sur l'issue de la révision. Il s'ensuit que le recours doit être rejeté.
9.
Vu l'issue de la cause, les frais de procédure, fixés à Fr. 400.--, sont mis à la charge de la recourante (art. 63 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 63 - 1 Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden. |
|
1 | Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden. |
2 | Keine Verfahrenskosten werden Vorinstanzen oder beschwerdeführenden und unterliegenden Bundesbehörden auferlegt; anderen als Bundesbehörden, die Beschwerde führen und unterliegen, werden Verfahrenskosten auferlegt, soweit sich der Streit um vermögensrechtliche Interessen von Körperschaften oder autonomen Anstalten dreht. |
3 | Einer obsiegenden Partei dürfen nur Verfahrenskosten auferlegt werden, die sie durch Verletzung von Verfahrenspflichten verursacht hat. |
4 | Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter erhebt vom Beschwerdeführer einen Kostenvorschuss in der Höhe der mutmasslichen Verfahrenskosten. Zu dessen Leistung ist dem Beschwerdeführer eine angemessene Frist anzusetzen unter Androhung des Nichteintretens. Wenn besondere Gründe vorliegen, kann auf die Erhebung des Kostenvorschusses ganz oder teilweise verzichtet werden.102 |
4bis | Die Spruchgebühr richtet sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Sie beträgt: |
a | in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse 100-5000 Franken; |
b | in den übrigen Streitigkeiten 100-50 000 Franken.103 |
5 | Der Bundesrat regelt die Bemessung der Gebühren im Einzelnen.104 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005105 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010106.107 |
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 37 Grundsatz - Das Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht richtet sich nach dem VwVG56, soweit dieses Gesetz nichts anderes bestimmt. |
Il n'est pas alloué de dépens (art. 64 al. 1
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 64 - 1 Die Beschwerdeinstanz kann der ganz oder teilweise obsiegenden Partei von Amtes wegen oder auf Begehren eine Entschädigung für ihr erwachsene notwendige und verhältnismässig hohe Kosten zusprechen. |
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1 | Die Beschwerdeinstanz kann der ganz oder teilweise obsiegenden Partei von Amtes wegen oder auf Begehren eine Entschädigung für ihr erwachsene notwendige und verhältnismässig hohe Kosten zusprechen. |
2 | Die Entschädigung wird in der Entscheidungsformel beziffert und der Körperschaft oder autonomen Anstalt auferlegt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, soweit sie nicht einer unterliegenden Gegenpartei auferlegt werden kann. |
3 | Einer unterliegenden Gegenpartei kann sie je nach deren Leistungsfähigkeit auferlegt werden, wenn sich die Partei mit selbständigen Begehren am Verfahren beteiligt hat. |
4 | Die Körperschaft oder autonome Anstalt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, haftet für die einer unterliegenden Gegenpartei auferlegte Entschädigung, soweit sich diese als uneinbringlich herausstellt. |
5 | Der Bundesrat regelt die Bemessung der Entschädigung.108 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005109 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010110.111 |
SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 7 Grundsatz - 1 Obsiegende Parteien haben Anspruch auf eine Parteientschädigung für die ihnen erwachsenen notwendigen Kosten. |
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1 | Obsiegende Parteien haben Anspruch auf eine Parteientschädigung für die ihnen erwachsenen notwendigen Kosten. |
2 | Obsiegt die Partei nur teilweise, so ist die Parteientschädigung entsprechend zu kürzen. |
3 | Keinen Anspruch auf Parteientschädigung haben Bundesbehörden und, in der Regel, andere Behörden, die als Parteien auftreten. |
4 | Sind die Kosten verhältnismässig gering, so kann von einer Parteientschädigung abgesehen werden. |
5 | Artikel 6a ist sinngemäss anwendbar.7 |
Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :
1.
Le recours est rejeté.
2.
Le dossier est retourné à l'autorité inférieure pour instruction de la révision en cours.
3.
Les frais de procédure, fixés à Fr. 400.--, sont mis à la charge de la recourante et sont compensés avec l'avance de frais déjà versée.
4.
Il n'est pas alloué de dépens.
5.
Le présent arrêt est adressé :
- à la recourante (Acte judiciaire)
- à l'autorité inférieure (n° de réf. _._._._ ; annexe mentionnée; Recommandé)
- à l'Office fédéral des assurances sociales (Recommandé)
La présidente du collège : La greffière :
Madeleine Hirsig-Vouilloz Audrey Bieler
Indication des voies de droit :
La présente décision peut être attaquée devant le Tribunal fédéral, Schweizerhofquai 6, 6004 Lucerne, par la voie du recours en matière de droit public, dans les trente jours qui suivent la notification (art. 82 ss
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 82 Grundsatz - Das Bundesgericht beurteilt Beschwerden: |
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a | gegen Entscheide in Angelegenheiten des öffentlichen Rechts; |
b | gegen kantonale Erlasse; |
c | betreffend die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen sowie betreffend Volkswahlen und -abstimmungen. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 90 Endentscheide - Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide, die das Verfahren abschliessen. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 42 Rechtsschriften - 1 Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten. |
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1 | Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten. |
2 | In der Begründung ist in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletzt. Ist eine Beschwerde nur unter der Voraussetzung zulässig, dass sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt, so ist auszuführen, warum die jeweilige Voraussetzung erfüllt ist. 14 15 |
3 | Die Urkunden, auf die sich die Partei als Beweismittel beruft, sind beizulegen, soweit die Partei sie in Händen hat; richtet sich die Rechtsschrift gegen einen Entscheid, so ist auch dieser beizulegen. |
4 | Bei elektronischer Einreichung muss die Rechtsschrift von der Partei oder ihrem Vertreter beziehungsweise ihrer Vertreterin mit einer qualifizierten elektronischen Signatur gemäss Bundesgesetz vom 18. März 201616 über die elektronische Signatur versehen werden. Das Bundesgericht bestimmt in einem Reglement: |
a | das Format der Rechtsschrift und ihrer Beilagen; |
b | die Art und Weise der Übermittlung; |
c | die Voraussetzungen, unter denen bei technischen Problemen die Nachreichung von Dokumenten auf Papier verlangt werden kann.17 |
5 | Fehlen die Unterschrift der Partei oder ihrer Vertretung, deren Vollmacht oder die vorgeschriebenen Beilagen oder ist die Vertretung nicht zugelassen, so wird eine angemessene Frist zur Behebung des Mangels angesetzt mit der Androhung, dass die Rechtsschrift sonst unbeachtet bleibt. |
6 | Unleserliche, ungebührliche, unverständliche, übermässig weitschweifige oder nicht in einer Amtssprache verfasste Rechtsschriften können in gleicher Weise zur Änderung zurückgewiesen werden. |
7 | Rechtsschriften, die auf querulatorischer oder rechtsmissbräuchlicher Prozessführung beruhen, sind unzulässig. |
Expédition :