Bundesverwaltungsgericht
Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal


Cour I
A-344/2009
{T 0/2}

Arrêt du 19 juillet 2010

Composition
Claudia Pasqualetto Péquignot (présidente du collège), André Moser, Lorenz Kneubühler, juges,
Gilles Simon, greffier.

Parties
Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), Ressources humaines,
recourante,

contre

A._______,
intimé,

Commission de recours interne des EPF,
autorité inférieure.

Objet
Résiliation des rapports de travail.

Faits :

A.
A._______ a travaillé dès le 1er septembre 1991 auprès de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL, ci-après également l'employeur), en qualité d'______________. Son taux d'occupation était de 50%, puis, dès 2001, de 75%.

B.
Par courrier du 11 juin 2007, il a fait part à son employeur de sa décision de démissionner de son poste pour le 31 décembre 2007. Le même jour, il a fourni un certificat d'incapacité totale de travailler à compter du 8 juin 2007. De tels certificats seront ensuite adressés à l'EPFL, respectivement au Tribunal de céans, tous les mois et durant trois ans.

C.
Par courrier du 6 novembre 2007, A._______ a transmis à son employeur un certificat établi par le Dr W._______, son médecin traitant. Dans ce document du 5 novembre 2007, ce praticien expose que son patient aurait donné sa démission alors qu'il était incapable de discernement et il demande à l'EPFL de ne pas en tenir compte.

D.
En date du 29 novembre 2007, l'employeur a accusé réception dudit document en exprimant son incompréhension face à une telle démarche.
Par courrier du même jour, l'employeur a sollicité des informations de la part du médecin traitant, réservant la possibilité de faire appel au médecin de la Confédération.

E.
Le 9 janvier 2008, le Dr W._______ a précisé avoir découragé - lors de sa consultation du 8 juin 2007 - A._______ de démissionner car sa maladie justifiait un arrêt de travail de 100% et qu'il n'était pas adéquat de démissionner sous certificat de travail. Il a ajouté que les traitements prescrits n'avaient pas encore permis de rétablir la capacité de travail, mais que le discernement du patient était meilleur depuis novembre 2007. Par ailleurs, ce praticien a également informé l'employeur du fait que A._______ a été traité dès le début de sa maladie par le Dr H._______, psychiatre. Enfin, le Dr W._______ a considéré qu'au vu de la complexité de la situation, il serait adéquat que le Dr H._______ et lui-même aient un contact avec le médecin de la Confédération.

F.
Par la suite, de nombreux échanges de courriers ont eu lieu entre l'EPFL et l'assurance de protection juridique de A._______, l'assurance réclamant une décision formelle portant sur la validité de la démission du 11 juin 2007. Parallèlement ont eu lieu des contacts entre les médecins de A._______ et le Service médical de la Confédération s'agissant en particulier de l'éventualité d'ordonner ou non une expertise de A._______.

G.
En date du 18 juin 2008, l'employeur a rendu sa décision constatant la validité de la résiliation des rapports de travail au 31 décembre 2007, considérant que la capacité de discernement de A._______ au moment de sa démission ne pouvait pas être mise en doute. L'EPFL a en outre considéré qu'une expertise de l'employé - démarche au surplus onéreuse - n'était pas nécessaire dans la mesure où elle estimait disposer de tous les éléments nécessaires pour statuer.

H.
A._______ a recouru le 17 juillet 2008 contre cette décision auprès de la Commission de recours interne des EPF (ci-après CRIEPF).

I.
Par décision incidente du 28 octobre 2008, la CRIEPF a décidé, à titre provisionnel, que A._______ devait être maintenu à son poste de travail et que l'employeur devait continuer à verser son salaire depuis le 1er janvier 2008 jusqu'à l'entrée en force de la décision de la CRIEPF sur le fond du recours.

J.
L'employeur a recouru contre cette décision incidente le 18 novembre 2008 auprès du Tribunal administratif fédéral (TAF). Ce recours de l'EPFL a ensuite été radié par le TAF dès lors que la décision au fond de la CRIEF avait été rendue (cf. ci-dessous).

K.
En date du 18 décembre 2008, la CRIEPF a admis le recours du 17 juillet 2008 de A._______, considérant en bref que les éléments à disposition de l'employeur pour trancher de la validité de la résiliation des rapports de travail étaient insuffisants. Elle a également considéré que l'employeur avait violé le droit d'être entendu de A._______ en renonçant à l'expertise sans l'entendre au préalable.
La CRIEPF a donc annulé la décision du 18 juin 2008 et renvoyé la cause à l'EPFL, en invitant celle-ci à compléter l'administration de preuves au moyen d'une expertise auprès du médecin expert du Service médical de la Confédération. Par ailleurs, la CRIEPF a retiré l'effet suspensif à un éventuel recours et décidé que sa décision de mesures provisionnelles du 28 octobre 2008 serait prolongée jusqu'à l'entrée en force de la nouvelle décision de l'EPFL.

L.
L'EPFL (ci-après la recourante) a interjeté recours le 16 janvier 2009 contre cette décision de la CRIEPF (ci-après l'autorité inférieure) auprès du Tribunal administratif fédéral (ci-après TAF), requérant l'annulation de la décision et en outre la restitution de l'effet suspensif.

M.
Par décision incidente du 20 février 2009 et après avoir consulté l'intimé et l'autorité inférieure, le TAF a restitué l'effet suspensif au recours.

N.
Par réponses respectivement des 5 février (complétée le 16 avril) et 20 avril 2009, l'intimé et l'autorité inférieure ont tous deux conclu au rejet du recours.

O.
Par ordonnance du 7 mai 2009, après avoir requis et obtenu de l'intimé qu'il libère ses médecins et le Service médical de la Confédération du secret médical en faveur du Tribunal et de l'expert, le TAF a ordonné qu'il soit procédé à l'expertise psychiatrique de l'intimé; cette expertise a été confiée au Dr C._______, psychiatre et psychothérapeute à Lausanne, la recourante étant invitée à s'acquitter d'une avance de frais de Fr. 5'000.-.
Par ordonnance du TAF du 27 mai 2009, l'expert s'est vu notifier les questions du Tribunal, questions portant sur la santé mentale de l'intimé au moment de sa démission en juin 2007.

P.
A la suite de divers échanges de courriers, les dossiers médicaux des Drs W._______ et H._______, ainsi que celui du Service médical de la Confédération ont été transmis à l'expert en date du 13 juillet 2009.

Q.
En date du 15 décembre 2009, le rapport d'expertise a été adressé au TAF. Ce rapport se fonde notamment sur les pièces de la procédure, sur les divers dossiers médicaux en sa possession, sur plusieurs entretiens avec l'intimé, sur des tests psychologiques, ainsi que sur un entretien entre l'expert et le Dr W._______.
Le Dr C._______ a par ailleurs fait parvenir le même jour au Tribunal administratif fédéral une note d'honoraires relative à l'expertise d'un montant de 5'800 francs.

R.
Par ordonnance du 17 décembre 2009, le Tribunal administratif fédéral a transmis l'expertise aux parties et offert à celles-ci la possibilité de déposer des observations finales.

S.
Par courrier du 25 janvier 2010, l'autorité inférieure a fait part de sa renonciation à déposer des observations détaillées, tout en soulignant qu'il y aurait lieu de considérer que la présente cause devrait être traitée comme un cas de maladie de longue durée d'un employé.
Par courrier du 19 février 2010, la recourante a confirmé ses conclusions et requis au surplus que les frais d'expertise soient mis à la charge de l'assurance de protection juridique de l'intimé.
Par courrier du 22 février 2010, ce dernier a également fait part de ses observations finales, contestant en substance le bien-fondé de l'expertise et demandant des mesures d'instruction supplémentaires en particulier l'audition du Dr W._______ et de son épouse, ainsi que celle du psychiatre qui le suit actuellement. Enfin, l'intimé requiert que soit ordonnée une seconde expertise.

T.
Par ordonnance du 24 février 2010, le Tribunal administratif fédéral a informé les parties que la cause était gardée à juger.

U.
Par courrier du 23 mars 2010, le Dr C._______ a transmis au Tribunal administratif fédéral une copie d'une lettre du 2 mars 2010 que l'intimé lui avait adressée personnellement ainsi qu'une copie de sa réponse à ce dernier du 22 mars 2010.

V.
Par pli du 10 mai 2010, l'intimé a transmis au Tribunal administratif fédéral un courrier du Dr S._______, psychiatre FMH actuellement en charge de son traitement.

W.
Les autres faits et arguments seront repris, en tant que besoin, dans la partie en droit ci-après.
Droit :

1.
Sous réserve de l'exception prévue à l'art. 32 al. 1
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 32 Eccezioni
1    Il ricorso è inammissibile contro:
a  le decisioni in materia di sicurezza interna o esterna del Paese, neutralità, protezione diplomatica e altri affari esteri, in quanto il diritto internazionale pubblico non conferisca un diritto al giudizio da parte di un tribunale;
b  le decisioni in materia di diritto di voto dei cittadini nonché di elezioni e votazioni popolari;
c  le decisioni in materia di salario al merito del personale federale, in quanto non concernano la parità dei sessi;
d  ...
e  le decisioni nel settore dell'energia nucleare concernenti:
e1  le autorizzazioni di massima per impianti nucleari,
e2  l'approvazione del programma di smaltimento,
e3  la chiusura di depositi geologici in profondità,
e4  la prova dello smaltimento;
f  le decisioni in materia di rilascio o estensione di concessioni di infrastrutture ferroviarie;
g  le decisioni dell'autorità indipendente di ricorso in materia radiotelevisiva;
h  le decisioni in materia di rilascio di concessioni per case da gioco;
i  le decisioni in materia di rilascio, modifica o rinnovo della concessione della Società svizzera di radiotelevisione (SSR);
j  le decisioni in materia di diritto ai sussidi di una scuola universitaria o di un altro istituto accademico.
2    Il ricorso è inoltre inammissibile contro:
a  le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante opposizione o ricorso dinanzi a un'autorità ai sensi dell'articolo 33 lettere c-f;
b  le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante ricorso dinanzi a un'autorità cantonale.
let c de la loi fédérale du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF, RS 173.32), le Tribunal administratif fédéral est compétent, en vertu de l'art. 36
SR 172.220.1 Legge del 24 marzo 2000 sul personale federale (LPers)
LPers Art. 36 Autorità giudiziarie di ricorso - 1 Le decisioni del datore di lavoro possono essere impugnate mediante ricorso dinanzi al Tribunale amministrativo federale.120
1    Le decisioni del datore di lavoro possono essere impugnate mediante ricorso dinanzi al Tribunale amministrativo federale.120
2    I ricorsi contro decisioni concernenti un rapporto di lavoro presso il Tribunale federale sono giudicati da una commissione di ricorso composta dei presidenti dei tribunali amministrativi dei Cantoni di Vaud, Lucerna e Ticino. In caso di impedimento di un membro, si applicano le norme applicabili al tribunale amministrativo in cui lavora il membro impedito. La procedura è retta dalla legge del 17 giugno 2005121 sul Tribunale amministrativo federale. La commissione è presieduta dal membro la cui lingua di lavoro è quella in cui si svolge la procedura.
3    I ricorsi contro decisioni concernenti un rapporto di lavoro presso il Tribunale penale federale sono giudicati dal Tribunale amministrativo federale.
4    I ricorsi contro decisioni concernenti un rapporto di lavoro presso il Tribunale amministrativo federale sono giudicati dal Tribunale penale federale.
de la loi du 24 mars 2000 sur le personnel de la Confédération (LPers, RS 172.220.1), pour connaître des recours contre les décisions au sens de l'art. 5
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 5
1    Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti:
a  la costituzione, la modificazione o l'annullamento di diritti o di obblighi;
b  l'accertamento dell'esistenza, dell'inesistenza o dell'estensione di diritti o di obblighi;
c  il rigetto o la dichiarazione d'inammissibilità d'istanze dirette alla costituzione, alla modificazione, all'annullamento o all'accertamento di diritti o di obblighi.
2    Sono decisioni anche quelle in materia d'esecuzione (art. 41 cpv. 1 lett. a e b), le decisioni incidentali (art. 45 e 46), le decisioni su opposizione (art. 30 cpv. 2 lett. b e 74), le decisioni su ricorso (art. 61), le decisioni in sede di revisione (art. 68) e l'interpretazione (art. 69).24
3    Le dichiarazioni di un'autorità che rifiuta o solleva pretese da far valere mediante azione non sono considerate decisioni.
de la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA, RS 172.021) prises en matière de personnel fédéral par l'organe interne mentionné à l'art. 35 al. 1
SR 172.220.1 Legge del 24 marzo 2000 sul personale federale (LPers)
LPers Art. 35
LPers. Dans le cas présent, l'organe interne est la CRIEPF (cf. art. 37 al. 3 let. a
SR 414.110 Legge federale del 4 ottobre 1991 sui politecnici federali (Legge sui PF) - Legge sui PF
Legge-sui-PF Art. 37 Protezione giuridica - 1 Sempre che la presente legge non disponga altrimenti, la protezione giuridica è retta dalle disposizioni generali sull'amministrazione della giustizia federale.
1    Sempre che la presente legge non disponga altrimenti, la protezione giuridica è retta dalle disposizioni generali sull'amministrazione della giustizia federale.
2    Il Consiglio dei PF, i PF e gli istituti di ricerca sono legittimati a ricorrere contro le decisioni su ricorso nella cause in cui hanno pronunciato come autorità di prima istanza. Le assemblee delle scuole sono legittimate a ricorrere contro le decisioni in materia di cogestione.
2bis    I PF e gli istituti di ricerca non sono legittimati a ricorrere contro le decisioni del Consiglio dei PF secondo gli articoli 25 capoverso 1 lettera e nonché 33a capoverso 3.114
3    Contro le decisioni dei PF e degli istituti di ricerca può essere interposto ricorso alla Commissione di ricorso dei PF. Sono eccettuate le decisioni rette dalla legge del 14 marzo 1958115 sulla responsabilità.116
4    Nelle procedure di ricorso contro le decisioni in materia di esito di esami e promozioni non può essere invocata l'inadeguatezza.
de la loi fédérale du 4 octobre 1991 sur les écoles polytechniques fédérales [Loi sur les EPF, RS 414.110]). La procédure est régie par la PA, pour autant que la LTAF n'en dispose pas autrement (art. 37
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 37 Principio - La procedura dinanzi al Tribunale amministrativo federale è retta dalla PA56, in quanto la presente legge non disponga altrimenti.
LTAF).
Déposé en temps utile par la destinataire de la décision attaquée (art. 22ss
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 37 Principio - La procedura dinanzi al Tribunale amministrativo federale è retta dalla PA56, in quanto la presente legge non disponga altrimenti.
et 50
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 50
1    Il ricorso dev'essere depositato entro 30 giorni dalla notificazione della decisione.
2    Il ricorso per denegata o ritardata giustizia può essere interposto in ogni tempo.
PA), le recours répond aux exigences de forme et de contenu prévues à l'art. 52
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 52
1    L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente.
2    Se il ricorso non soddisfa a questi requisiti o se le conclusioni o i motivi del ricorrente non sono sufficientemente chiari, e il ricorso non sembra manifestamente inammissibile, l'autorità di ricorso assegna al ricorrente un breve termine suppletorio per rimediarvi.
3    Essa gli assegna questo termine con la comminatoria che, decorrendo infruttuoso, deciderà secondo l'inserto o, qualora manchino le conclusioni, i motivi oppure la firma, non entrerà nel merito del ricorso.
PA. Il est donc recevable.

2.
2.1 Peuvent être invoqués devant le Tribunal administratif fédéral : la violation du droit fédéral, y compris l'excès ou l'abus du pouvoir d'appréciation, la constatation inexacte ou incomplète des faits pertinents et l'inopportunité (art. 49
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 49 - Il ricorrente può far valere:
a  la violazione del diritto federale, compreso l'eccesso o l'abuso del potere di apprezzamento;
b  l'accertamento inesatto o incompleto di fatti giuridicamente rilevanti;
c  l'inadeguatezza; questa censura non è ammissibile quando un'autorità cantonale ha giudicato come autorità di ricorso.
PA).

2.2 Le Tribunal administratif fédéral applique le droit d'office, sans être lié par les motifs invoqués (cf. art. 62 al. 4
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 62
1    L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte.
2    Essa può modificare a pregiudizio di una parte la decisione impugnata quando questa violi il diritto federale o poggi su un accertamento inesatto o incompleto dei fatti; per inadeguatezza, la decisione impugnata non può essere modificata a pregiudizio di una parte, a meno che la modificazione giovi ad una controparte.
3    L'autorità di ricorso che intenda modificare la decisione impugnata a pregiudizio di una parte deve informarla della sua intenzione e darle la possibilità di esprimersi.
4    L'autorità di ricorso non è vincolata in nessun caso dai motivi del ricorso.
PA) ni par l'argumentation juridique développée dans la décision entreprise (cf. Pierre Moor, Droit administratif, vol. II, 2e éd., Berne 2002, ch. 2.2.6.5, p. 265). La procédure est régie par la maxime inquisitoire, ce qui signifie que le Tribunal administratif fédéral définit les faits et apprécie les preuves d'office et librement (cf. art. 12
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 12 - L'autorità accerta d'ufficio i fatti e si serve, se necessario, dei seguenti mezzi di prova:
a  documenti;
b  informazioni delle parti;
c  informazioni o testimonianze di terzi;
d  sopralluoghi;
e  perizie.
PA). Les parties doivent toutefois collaborer à l'établissement des faits (art. 13
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 13
1    Le parti sono tenute a cooperare all'accertamento dei fatti:
a  in un procedimento da esse proposto;
b  in un altro procedimento, se propongono domande indipendenti;
c  in quanto un'altra legge federale imponga loro obblighi più estesi d'informazione o di rivelazione.
1bis    L'obbligo di cooperazione non comprende la consegna di oggetti e documenti inerenti ai contatti tra una parte e il suo avvocato autorizzato a esercitare la rappresentanza in giudizio in Svizzera secondo la legge del 23 giugno 200033 sugli avvocati.34
2    L'autorità può dichiarare inammissibili le domande formulate nei procedimenti menzionati alle lettere a e b, qualora le parti neghino la cooperazione necessaria e ragionevolmente esigibile.
PA) et motiver leur recours (art. 52
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 52
1    L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente.
2    Se il ricorso non soddisfa a questi requisiti o se le conclusioni o i motivi del ricorrente non sono sufficientemente chiari, e il ricorso non sembra manifestamente inammissibile, l'autorità di ricorso assegna al ricorrente un breve termine suppletorio per rimediarvi.
3    Essa gli assegna questo termine con la comminatoria che, decorrendo infruttuoso, deciderà secondo l'inserto o, qualora manchino le conclusioni, i motivi oppure la firma, non entrerà nel merito del ricorso.
PA). En conséquence, l'autorité saisie se limite en principe aux griefs soulevés et n'examine les questions de droit non invoquées que dans la mesure où les arguments des parties ou le dossier l'y incitent (Arrêt du Tribunal administratif fédéral A-2047/2006 du 20 novembre 2009 consid. 3.2 et A-3849/2007, du 10 janvier 2008, consid. 2; ATF 122 V 157 consid. 1a, 121 V 204 consid. 6c).

3.
3.1 En bref et sur le fond, le litige porte sur la question de la validité de la démission du 11 juin 2007. L'intimé expose avoir été incapable de discernement au moment de sa démission; il invoque à l'appui de son affirmation le document établi par son médecin de famille en date du 5 novembre 2007, dont le texte indique que son patient "a donné sa démission le 11.6.07 contre mon avis, alors que je l'avais mis à l'arrêt de travail le 8.6.07. Cet arrêt de travail continue actuellement. Je souhaite que l'employeur considère cette démission comme nulle et non avenue, le patient n'ayant pas été, à mes yeux, capable de prendre une décision éclairée par le discernement le 11.6.07".

3.2 Par décision du 18 juin 2008, la recourante a pour sa part considéré que la démission de l'intimé était valable, le document cité ci-dessus n'établissant pas l'incapacité de discernement alléguée.

3.3 En date du 18 décembre 2008, l'autorité inférieure, quant à elle, a cassé la décision et renvoyé la cause à la recourante au motif d'une violation du droit d'être entendu et pour qu'elle fasse procéder à une expertise psychiatrique. Elle a en bref considéré que la recourante - en renonçant à toute mesure d'instruction visant à établir l'état de l'intimé au moment de sa démission - avait violé son droit d'être entendu dans la mesure où cette renonciation serait intervenue sans que ce dernier n'ait pu s'exprimer à ce propos.

3.4 Dans son recours, la recourante a notamment affirmé qu'elle n'avait jamais eu ni l'obligation ni l'intention de faire procéder à une expertise médicale de l'intimé. Elle affirme avoir contacté le Service médical de la Confédération dans le seul "souci d'avoir un dossier complet", mais qu'elle "aurait pu statuer même sans se renseigner davantage".

3.5 Par ordonnance du 7 mai 2009, le Tribunal administratif fédéral a informé les parties de sa décision de faire procéder à cette expertise. En effet, saisi d'un recours, le Tribunal administratif fédéral a estimé que, compte tenu des circonstances, ce moyen de preuve aurait dû être administré par l'autorité inférieure, ceci en vertu du principe de la maxime d'office et du plein pouvoir de cognition dont jouissait cette dernière. Considérant au surplus que cette expertise conservait encore à l'heure actuelle sa pertinence, le Tribunal administratif fédéral a confié cette tâche au Dr C._______ par ordonnance du 27 mai 2009. Ce dernier a ainsi procédé à l'expertise médicale de l'intimé et a remis son rapport en date du 15 décembre 2009.

3.6 Dans la mesure où il a été procédé à l'expertise, il y aurait lieu en principe de considérer que tous les griefs relatifs à la nécessité d'y procéder sont désormais caducs. Il pourrait en aller de même de la question de savoir si c'est à tort ou à raison que l'autorité inférieure a considéré que la recourante a violé le droit d'être entendu de l'intimé. Aux yeux du présent Tribunal, toutefois, la problématique susmentionnée mérite les quelques précisions qui suivent.
3.6.1 Il résulte du dossier que l'EPFL a bien laissé entendre qu'une expertise serait ordonnée afin de déterminer la capacité de discernement de l'intimé; les divers contacts qui ont été pris allaient dans ce sens (par exemple le courrier du Dr C._______ au Service médical de la Confédération, du 2 juin 2008, par lequel l'expert pressenti proposait des dates de rendez-vous pour examiner l'intimé).
Le droit d'être entendu suppose en effet pour l'intéressé, avant qu'une décision qui touche sa situation juridique ne soit prise, le droit de prendre connaissance du dossier, de s'exprimer sur les éléments pertinents, d'obtenir l'administration de preuves pertinentes et valablement offertes, de participer à l'administration des preuves essentielles et de se déterminer sur le résultat lorsque cela est de nature à influer sur la décision à rendre (ATF 129 II 497 consid.2.2, ATF 130 III 35 consid. 5, ATF 127 III 576 consid. 2c).
En rendant sa décision sans aucune information relative à l'abandon de la mesure d'instruction, la recourante a privé l'intimé des possibilités mentionnées ci-dessus. Il y a donc eu violation du droit d'être entendu et la décision attaquée doit être confirmée sur ce point.
3.6.2 La recourante fait valoir, de son côté, qu'en vertu des règles applicables au fardeau de la preuve, c'était à l'intimé de prouver son incapacité de discernement et non à elle de procéder à une expertise. S'il est bien exact que celui qui entend se prévaloir d'un fait doit en rapporter la preuve (article 8
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 8 - Ove la legge non disponga altrimenti, chi vuol dedurre il suo diritto da una circostanza di fatto da lui asserita, deve fornirne la prova.
du Code civil suisse, du 10 décembre 1907 [CC, RS 210]), il n'en demeure pas moins qu'une autorité administrative doit respecter la maxime inquisitoire de l'article 12
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 12 - L'autorità accerta d'ufficio i fatti e si serve, se necessario, dei seguenti mezzi di prova:
a  documenti;
b  informazioni delle parti;
c  informazioni o testimonianze di terzi;
d  sopralluoghi;
e  perizie.
PA (cf. André Moser/Michael Beusch/Lorenz Kneubühler, Prozessieren vor dem Bundesverwaltungsgericht, Bâle 2008, p. 166 n. 3.149) et qu'elle doit donc constater les faits d'office et procéder s'il y a lieu à l'administration des preuves nécessaires; l'expertise fait partie de ces moyens de preuve (let. e). Or, dans le cas d'espèce, bien que l'EPFL ait été l'employeur de l'intimé, elle n'en est pas moins une autorité tenue de respecter la PA : en effet, dans le cadre des rapports de travail, la recourante est aussi l'autorité compétente pour statuer au sens de la LPers (art. 17
SR 414.110 Legge federale del 4 ottobre 1991 sui politecnici federali (Legge sui PF) - Legge sui PF
Legge-sui-PF Art. 17 Rapporti di lavoro del personale e dei professori - 1 I rapporti di lavoro del personale e dei professori sono retti dalla LPers37, sempre che la presente legge non disponga diversamente. Per il settore dei PF, il Consiglio dei PF è il datore di lavoro secondo l'articolo 3 capoverso 2 LPers.
1    I rapporti di lavoro del personale e dei professori sono retti dalla LPers37, sempre che la presente legge non disponga diversamente. Per il settore dei PF, il Consiglio dei PF è il datore di lavoro secondo l'articolo 3 capoverso 2 LPers.
2    Il Consiglio dei PF emana un'ordinanza sul personale e un'ordinanza sui professori e le sottopone per approvazione al Consiglio federale.
3    Nell'ordinanza sul personale il Consiglio dei PF può prevedere che per i collaboratori indicati qui appresso la determinazione e l'evoluzione dello stipendio avvengano in deroga all'articolo 15 capoverso 1 LPers:
a  collaboratori impiegati a tempo determinato per scopi di formazione;
b  collaboratori impiegati in progetti di ricerca finanziati da terzi e limitati nel tempo;
c  collaboratori impiegati per compiti limitati nel tempo.
4    Nei casi di cui al capoverso 3, il Consiglio dei PF definisce nell'ordinanza sul personale i criteri per la determinazione dello stipendio basandosi sui requisiti specifici relativi all'assunzione di questi collaboratori.
5    Il Consiglio dei PF può delegare alle direzioni dei PF e degli istituti di ricerca le decisioni del datore di lavoro e l'emanazione delle disposizioni d'esecuzione relative all'ordinanza sul personale.
6    Per quanto lo richiedano esigenze particolari dell'insegnamento e della ricerca, nell'ordinanza sui professori il Consiglio dei PF può, nel quadro stabilito dall'articolo 6 capoverso 5 LPers, emanare prescrizioni concernenti i rapporti di lavoro di professori sulla base del diritto privato.
7    In casi eccezionali debitamente motivati, il Consiglio dei PF può convenire con un professore che il suo impiego duri oltre il limite d'età stabilito dall'articolo 21 della legge federale del 20 dicembre 194638 sull'assicurazione per la vecchiaia e i superstiti (LAVS). A questo scopo può stipulare un contratto di lavoro di diritto pubblico o privato. Può emanare disposizioni al riguardo nell'ordinanza sui professori.
8    Su proposta dei PF e in accordo con il Consiglio dei PF, le professoresse possono rimanere impiegate fino al raggiungimento del limite d'età stabilito per gli uomini dall'articolo 21 capoverso 1 lettera a LAVS o fino alla fine del semestre nel corso del quale tale limite viene raggiunto.
9    Il personale e i professori sono assicurati presso la Cassa pensioni della Confederazione (PUBLICA) secondo gli articoli 32a-32m LPers. Per il settore dei PF, il Consiglio dei PF è il datore di lavoro secondo l'articolo 32b capoverso 2 LPers. Esso rappresenta il settore dei PF in qualità di parte contraente.
de la Loi sur les EPF). Elle ne saurait donc se soustraire à ses obligations en vertu de l'article 8
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 8 - Ove la legge non disponga altrimenti, chi vuol dedurre il suo diritto da una circostanza di fatto da lui asserita, deve fornirne la prova.
CC.

4.
Ceci posé, il y a lieu d'examiner la question de fond, telle que rappelée ci-dessus (consid. 3.1).
En l'espèce, il résulte du dossier et des constations de l'expert que les faits se sont déroulés de la manière suivante. En date du 7 juin 2007, A._______ a vidé complètement sa place de travail; le lendemain, il s'est rendu en consultation chez le Dr W._______, faisant part à ce dernier de son intention de démissionner, ce que son médecin lui a fortement déconseillé; le praticien lui a délivré le jour-même un certificat d'incapacité de travail valable jusqu'au début de ses vacances. Le 11 juin 2007, A._______ a expédié sa démission et en a apporté une copie directement à son lieu de travail. Par la suite, il a retourné les documents que son employeur lui adressait pour régler les formalités de sortie de la caisse de pension. Comme déjà mentionné, ce n'est que le 6 novembre 2007 que l'employeur a reçu la communication du médecin de famille de l'intimé aux termes de laquelle il aurait été incapable de discernement au moment de la démission.

4.1 Aux termes de l'art. 18
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 18 - Gli atti di chi è incapace di discernimento non producono alcun effetto giuridico, riservate le eccezioni stabilite dalla legge.
CC, les actes de celui qui est incapable de discernement n'ont pas d'effet juridique.
Le discernement est défini à l'art. 16
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 16 - È capace di discernimento, nel senso di questa legge, qualunque persona che non sia priva della capacità di agire ragionevolmente per effetto della sua età infantile o di disabilità mentale, turba psichica, ebbrezza o stato consimile.
CC comme la faculté d'agir raisonnablement. Il comporte deux éléments : un élément intellectuel (la conscience), c'est-à-dire la faculté d'une personne d'apprécier raisonnablement la signification, l'opportunité et la portée d'une action déterminée, et un élément caractériel (la volonté), c'est-à-dire la faculté d'une personne d'agir librement, en se fondant sur l'appréciation intellectuelle qu'elle a faite (Henri Deschenaux / Paul-Henri Steinauer, Personnes physiques et tutelle, 3e éd., 1995, n. 78 ss). En outre, d'après un principe unanimement admis, le droit suisse ne connaît pas, en ce qui concerne la capacité de faire des actes juridiques (Geschäftsfähigkeit), la notion de capacité (ou d'incapacité) partielle : ou bien un contrat est valable ou bien il ne l'est pas (système dit du "Alles-oder-nichts-Prinzip").
D'autre part, la faculté d'agir raisonnablement doit s'apprécier concrètement par rapport à l'acte considéré, au moment de l'acte (relativité du discernement ; ATF 108 V 128 et les références) (ATF 111 V 58 consid. 3a et les références citées ; Deschenaux / Steinauer, op. cit. n. 82 s). Enfin, comme elle est généralement donnée chez les adultes, la capacité de discernement est présumée (arrêt du Tribunal fédéral 2C_496/2008, du 3 mars 2009, consid. 3.4); il incombe à celui qui prétend qu'elle fait défaut de le prouver (arrêt du Tribunal fédéral 1P.713/1999 du 2 février 2000 consid. 2c), sous réserve de circonstances telles que celles mentionnées ci-dessus (consid. 3.6.1 et 3.6.2).

4.2 L'évaluation de la capacité de discernement telle que définie ci-dessus peut nécessiter la mise en oeuvre de connaissances spécialisées, et plus particulièrement d'ordre médical. Dans ce cas, une expertise selon l'art. 12 let. e
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 12 - L'autorità accerta d'ufficio i fatti e si serve, se necessario, dei seguenti mezzi di prova:
a  documenti;
b  informazioni delle parti;
c  informazioni o testimonianze di terzi;
d  sopralluoghi;
e  perizie.
PA peut être nécessaire. Lorsqu'une telle expertise est ordonnée, la tâche de l'expert consiste précisément à mettre ses connaissances spéciales à la disposition de la justice afin de l'éclairer sur les aspects médicaux d'un état de fait donné (arrêt du Tribunal administratif fédéral C-979/2007 du 4 septembre 2009 consid. 8.2 et les références citées).
La valeur probante d'une expertise sera à mettre en corrélation avec sa précision, l'étendue des investigations entreprises, la connaissance du vécu du patient (anamnèse), les liens mis en évidence entre les maux allégués et le diagnostic, de même que la logique ressortant de l'analyse médicale et du degré de motivation de celle-ci (cf. décision de la Commission suisse de recours en matière d'asile du 20 août 2002, in Jurisprudence des autorités administratives de la Confédération [JAAC] 67.3 consid. 4.aa et les références citées).

4.3 En bref, l'expertise effectuée conclut que A._______, durant toute cette période, était dans un état dépressif et anxieux moyen à sévère, mais que l'on ne saurait considérer qu'il ait été incapable de discernement durant toute cette période. Il relève par ailleurs que l'acte considéré - une démission d'un poste de travail - ne nécessite pas en soi des facultés extraordinaires et que la portée d'une telle décision est facile à comprendre.
Dans le cas d'espèce, l'expert a établi son rapport en se fondant notamment sur les pièces du dossier, sur trois dossiers médicaux de l'expertisé, sur plusieurs entretiens avec ce dernier, sur des tests psychologiques, et sur un entretien avec le Dr W._______. Ce rapport comporte par ailleurs un état de fait et une anamnèse incluant antécédents familiaux, anamnèse personnelle, observation clinique, test de Rorschach, test du TAT, test d'efficience de la WAIS-R, ainsi qu'une évaluation globale de la situation. Enfin, en conclusion de son document, l'expert a répondu comme suit aux quatorze questions qui lui ont été posées par le Tribunal administratif fédéral dans le cadre de l'attribution de son mandat.
4.3.1 A la question de savoir si l'intimé présentait un trouble de la santé mentale (maladie mentale affectant qualitativement et de manière durable le comportement d'une personne) ou une faiblesse d'esprit (troubles de la fonction mentale affectant quantitativement et de manière durable le comportement d'une personne) au moment des faits, à savoir en juin 2007, l'expert a répondu : "Non. Nous sommes convaincus qu'entre le 6 et le 13 juin 2007, les troubles psychiques présentés par A._______ n'étaient pas permanents, n'excluaient pas des intervalles significatifs de lucidité et n'affectaient pas qualitativement et de manière durable ses comportements. Malgré l'inhibition et les attitudes régressives attestées par le Dr W._______, A._______ n'était pas confus, ni désorienté dans le temps, dans l'espace et sur lui-même ; il ne présentait pas de troubles durables de l'attention et de la concentration, il ne présentait pas une diminution importante des fonctions intellectuelles et cognitives, il ne présentait pas de troubles caractérisés de la pensée, notamment pas de perplexité psychotique et pas de délire, il ne présentait pas non plus de troubles de la perception, notamment pas d'hallucination, ni d'illusion, et son état de conscience et sa capacité de vouloir n'étaient pas altérés par une intoxication alcoolique ou médicamenteuse, mais seulement partiellement diminués et de manière non continue par la pathologie anxieuse et dépressive dont il souffrait."
4.3.2 A la question de savoir si le trouble dont aurait souffert l'intimé aurait été de nature à priver une personne de sa capacité d'apprécier raisonnablement la signification, l'opportunité et la portée d'une décision déterminée (appréciation intellectuelle), l'expert a répondu : "Non, à mon avis. Ce dont le Dr D W._______ fait état, lorsqu'il écrit : '...toutefois sans diminution importante des fonctions intellectuelles et cognitives', en est la preuve indirecte."
4.3.3 A la question de savoir si un tel trouble serait de nature à priver une personne de sa faculté d'agir librement en fonction de l'appréciation intellectuelle qu'elle a faite (volonté), l'expert a répondu : "Non, à mon avis."
4.3.4 A la question de savoir si la démission d'un poste de travail présenterait des éléments complexes nécessitant des facultés cognitives ou intellectuelles élevées, l'expert a répondu : "La démission d'un poste de travail est en général un acte dont les conséquences sont faciles à comprendre et ne nécessitent pas de facultés cognitives ou intellectuelles élevées. Dans le cas spécifique, A._______ avait réfléchi déjà à quelques reprises à l'opportunité de démissionner. Il avait annoncé à son supérieur sa décision de démissionner le 6 juin 2007, sinon avant, et il en a discuté avec son médecin de famille le 8 juin, après avoir retiré tous ses effets personnels de son poste de travail le 7 juin 2007, ce qui est aussi un message clair, présenté aujourd'hui par A._______ comme un rituel habituel du jeudi soir depuis quelques temps déjà, 'car il voulait éviter que son patron fouille ses affaires pendant ses jours de congé', nous a-t-il répété. Il a aussi pu maintenir sa décision de ne pas parler de sa lettre de démission à son épouse, ni de montrer ses peurs à sa famille, ce qui confirme une conscience et une volonté certainement conservées, par rapport à la démarche de la démission qu'il avait assumée."
4.3.5 A la question de savoir si, dans le cas d'espèce, et compte tenu des faits résultant du dossier et des entretiens avec l'intimé, ce dernier était, au mois de juin 2007, privé de la faculté d'apprécier raisonnablement la signification, l'opportunité, et la portée de sa décision de démissionner de son poste de travail, l'expert a répondu : "Entre le 6 et le 13 juin 2007, A._______ n'était pas privé de la faculté d'apprécier raisonnablement la signification, l'opportunité et la portée de sa décision de démissionner de son poste de travail.
Je suis d'accord avec M. le Dr W._______ que, au moment de donner sa démission, A._______ a fondamentalement fait une très mauvaise évaluation de la situation et que le moment était très inopportun pour lui pour quitter son emploi.
M. le Dr W._______ a été très clair à ce sujet avec son patient, qui n'a pas suivi son conseil, même si dans un premier temps, A._______ s'était déclaré d'accord avec son thérapeute.
La faculté d'apprécier raisonnablement la signification, l'opportunité et la portée de sa décision de démissionner de son poste de travail a pu être partiellement et pour de brefs moments diminuée, mais elle n'a jamais été totalement altérée, à mon avis."
4.3.6 A la question de savoir si, dans le cas d'espèce et compte tenu des faits résultant du dossier et des entretiens avec l'intimé, celui-ci était au mois de juin 2007 privé de la faculté d'agir librement en fonction de l'appréciation intellectuelle qu'il aurait faite de la signification, de l'opportunité ou de la portée de sa démission, l'expert a répondu : "Non. A._______ a pu agir comme il l'avait programmé le scénario imaginé pour envoyer sa lettre de démission, a pu maintenir sa décision de ne pas en parler à son épouse et de ne pas montrer son désarroi au sein de sa famille. Il a pu agir de manière largement libre en fonction de l'appréciation intellectuelle conservée de la signification, de l'opportunité et de la portée de sa démission, même si, pendant quelques courts moments, il a pu être emporté par les émotions de son vécu dans le cadre du conflit et de ses peurs envers son supérieur.
La diminution incomplète et transitoire de la capacité de discernement n'a certainement pas duré de manière continue entre le 6 et le 11 juin, y compris la période comprise entre la sortie de la maison pour apporter la copie de la lettre au casier de _______ et l'envoi par la poste de sa lettre recommandée, le matin du 11 juin 2007, tenant compte de troubles psychiques présentés à l'époque par l'expertisé."

4.4 Dans son mémoire du 22 février 2010, l'intimé a remis en cause l'expertise en général, ainsi que - et plus particulièrement - plusieurs constatations de l'expert; il a également mis en doute la bonne compréhension par l'expert de la notion de discernement au sens du Code civil.
S'agissant en premier lieu de la mise en cause générale de la validité de l'expertise, et conformément à ce qui a été considéré ci-dessus (consid. 4.3 ci-dessus), il y a lieu de constater que les arguments - au demeurant formulés de manière générale - de l'intimé à ce propos ne sont pas pertinents. Au vu de l'ampleur de la documentation dont disposait l'expert (dossiers du médecin traitant et du psychiatre qui a suivi l'intimé peu de temps après les faits, discussions avec le médecin traitant, entretiens avec ce dernier), il y a lieu de considérer qu'il n'était pas impossible à l'expert de procéder à une évaluation même deux ans après la démission litigieuse. Par ailleurs et conformément à la jurisprudence susmentionnée (consid. 4.3), le Tribunal de céans constate que les investigations de l'expert ont été menées de manière approfondie et consciencieuse; on ne voit guère, au demeurant, en quoi les investigations de l'expert seraient insuffisantes. Au surplus, le document - émanant du psychiatre qui suit actuellement l'intimé - que ce dernier fournit pour tenter de démontrer le manque de pertinence de l'expertise (cf. considérant en fait V ci-dessus; D. 70) - la corrobore au contraire : le psychiatre considère en effet que le diagnostic posé par l'expert est correct à tous points de vue.

4.5 Quant aux griefs relatifs aux constatations de l'expert, aucun ne paraît suffisamment étayé pour remettre en cause les conclusions de l'expertise. Il n'en irait d'ailleurs pas différemment si ces griefs étaient pris comme un tout, comme le démontrent les exemples suivants.
Ainsi, l'attestation du Dr W._______ que l'intimé produit afin de démontrer qu'il a arrêté de son propre chef certains médicaments n'apporte rien à son argumentation. Au contraire, elle tendrait plutôt à démontrer l'inverse puisqu'elle stipule que "nous n'avons pas stoppé les antidépresseurs en 2007 mais essayé de les diminuer sans succès : on a donc repris la dose".
Puis, lorsque l'intimé affirme avoir "toujours déclaré qu'il ne laissait jamais rien sur sa place de travail pour que son supérieur ne puisse fouiller dans ses effets personnels", il écrit quelques lignes plus loin qu'il n'est "aucunement établi" qu'il ait vidé son bureau.
L'intimé s'étonne ensuite que l'expert ne l'ait pas considéré comme incapable de discernement au moment des faits tout en retenant, au moment de la rédaction du rapport, une dangerosité en matière de risque de passage à l'acte auto- ou hétéro-agressif; l'intimé considère en bref qu'il serait contradictoire de recommander - comme l'a fait l'expert - le dépôt des armes et munitions - et de l'autre admettre qu'il aurait été capable de discernement au moment des faits. Le Tribunal de céans ne voit aucune contradiction, ne percevant pas comment une potentielle dangerosité actuelle dans l'usage des armes à feu devrait être mise en parallèle avec la capacité de discernement lors de la résiliation du contrat de travail en juin 2007.
Enfin, l'intimé fait valoir qu'il serait contradictoire de la part de l'expert de considérer que l'intimé devrait peut-être entreprendre des démarches auprès de l'Assurance-invalidité tout en admettant une capacité de discernement. Le Tribunal de céans ne saurait soutenir ce point de vue : il est possible d'être inapte au travail, même à raison de problèmes tels que ceux rencontrés par l'intimé, tout en étant parfaitement capable de discernement au sens de l'article 16
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 16 - È capace di discernimento, nel senso di questa legge, qualunque persona che non sia priva della capacità di agire ragionevolmente per effetto della sua età infantile o di disabilità mentale, turba psichica, ebbrezza o stato consimile.
CC.
4.5.1 Quant à son incapacité de discernement, l'intimé soulève deux griefs.
Premièrement, il considère que l'expert a pris en considération la période du 6 au 13 juin 2007, mais sans s'arrêter précisément sur son état psychique le jour décisif pour la résiliation, à savoir le 11 juin 2007.
Le Tribunal de céans constate que tel n'est pas le cas. En effet, l'expert, s'il a apprécié la situation psychique de l'expertisé de façon globale pour la période du 6 au 13 juin, s'est également prononcé sur la situation de celui-ci au matin du 11 juin. Ainsi, l'expert précise-t-il notamment que "les troubles psychiques présentés par l'expertisé, y compris au courant de la semaine du 6 au 13 juin 2007, y compris le 11 juin 2007 matin, ne peuvent pas être considérés durables et suffisamment caractérisés [...]" (rapport d'expertise p. 16) ou encore, comme déjà mentionné précédemment, que "la diminution incomplète et transitoire de la capacité de discernement n'a certainement pas duré de manière continue entre le 6 et le 11 juin, y compris la période comprise entre la sortie de la maison pour apporter la copie de la lettre au casier de _______ et l'envoi par la poste de sa lettre recommandée, le matin du 11 juin 2007, tenant compte de troubles psychiques présentés à l'époque par l'expertisé" (rapport d'expertise p. 20).
Ce premier grief doit donc être rejeté.
4.5.2 Deuxièmement, l'intimé estime que l'expert n'a pas compris la notion de discernement au sens du Code civil (cf. consid. 4 supra). Plus précisément, il rappelle que le droit suisse ne connaît pas la notion de capacité ou d'incapacité de discernement restreinte. Or, l'intimé constate que l'expert a relevé à plusieurs reprises que sa capacité de discernement pouvait être "limitée" durant la période du 6 au 13 juin 2007. Il en déduit en substance que l'expert, en considérant que le discernement pouvait être altéré, a méconnu le "principe du tout ou rien" ("Alles-oder-nichts-Prinzip", cf. consid. 4 supra). A l'appui de son grief, l'intimé cite trois passages de l'expertise, qui ont notamment la teneur suivante : "la décompensation psychique [de l'intimé] n'était pas telle - à notre avis - de le priver totalement de la capacité de discernement" ; "[l'intimé] n'était pas en pleine possession de ses moyens lorsqu'il a démissionné" ; "[...] sa capacité de discernement ne saurait à aucun moment, à notre avis, être considérée comme totalement perdue, à savoir altérer totalement la conscience et la volonté de démissionner de son emploi".
Le Tribunal de céans ne saurait suivre le raisonnement de l'intimé. En effet, il appert que l'expert a au contraire bien compris que, tant en droit civil qu'en droit public, la capacité de discernement est présumée (art. 16
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 16 - È capace di discernimento, nel senso di questa legge, qualunque persona che non sia priva della capacità di agire ragionevolmente per effetto della sua età infantile o di disabilità mentale, turba psichica, ebbrezza o stato consimile.
CC ; arrêt du Tribunal fédéral 2C_496/2008 du 3 mars 2009 consid. 3.4) et que cette présomption ne peut être renversée que lorsqu'il est établi avec une très grande vraisemblance que l'état dans lequel se trouve la personne concernée la prive de sa capacité d'agir (Deschenaux/Steinauer, op. cit. n. 94). Son approche consistant à constater que l'intimé ne s'est jamais trouvé dans un état le privant totalement de sa capacité de discernement est donc la bonne.
4.5.3 Dans ses dernières observations, l'intimé expose qu'il est possible que ses facultés à l'époque des faits lui aient permis de se rendre compte de la portée de ses actes; il conteste en revanche avoir eu la capacité de se déterminer en fonction de son appréciation (second volet de la capacité de discernement; cf. consid. 4 ci-dessus et les références citées). Le document émanant du psychiatre qui suit actuellement l'intimé semble aller également dans ce sens. A bien le lire, toutefois, le Tribunal de céans ne peut que constater que les affirmations qu'il contient sont présentées comme des éventualités ("il est possible que") et ne peuvent en aucun cas renverser la présomption de la capacité de discernement instaurée par le CC. Par ailleurs, le lien thérapeutique qui unit le médecin traitant et son patient rendent les déclarations du premier moins objectives. C'est du reste pour cette raison qu'une expertise était amplement justifiée.

4.6 Il découle de tout ce qui précède que rien ne permet de mettre en doute le sérieux, le bien-fondé et la crédibilité de l'expertise; cette expertise est un document nuancé; il en résulte clairement que l'intimé souffrait et souffre toujours de problèmes d'une certaine gravité, clairement reconnus et diagnostiqués; elle conclut toutefois que ni la capacité de reconnaître les conséquences de ses actes, ni la volonté d'agir en conséquence n'étaient suffisamment altérées pour admettre une incapacité de discernement.
Dès lors, les requêtes de l'intimé visant à faire administrer des moyens de preuve complémentaires (auditions du médecin traitant, de l'épouse de l'intimé et une nouvelle expertise [cf. consid. S en faits supra]) doivent donc être rejetées.

4.7 Il en découle que la démission du 11 juin 2007 doit être considérée comme valable et qu'il doit être constaté que les rapports de travail ont bel et bien pris fin au 31 décembre 2007.

5.
Dans ses observations, l'autorité inférieure a pour sa part considéré que le cas de l'intimé devait être traité comme le cas d'un employé malade de longue date. Le Tribunal de céans peine à suivre ce raisonnement qui semble vouloir faire abstraction de la démission du 11 juin 2007; ce faisant, l'autorité inférieure semble admettre sans autre l'incapacité de discernement, et ce au mépris de la présomption de l'article 16
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 16 - È capace di discernimento, nel senso di questa legge, qualunque persona che non sia priva della capacità di agire ragionevolmente per effetto della sua età infantile o di disabilità mentale, turba psichica, ebbrezza o stato consimile.
CC. A moins que l'autorité inférieure n'ait considéré disposer des éléments lui permettant de trancher la question de la capacité de discernement; dans ce cas, le Tribunal de céans ne comprend pas davantage l'exigence d'une expertise psychiatrique de l'intimé qui est au centre de la décision attaquée. Cette argumentation, manifestement mal fondée, doit dès lors être rejetée.

6.
Telles étaient les conclusions de la décision de la recourante du 18 juin 2008 ; la décision de l'autorité inférieure, qui annulait cette décision du 18 juin 2008 et renvoyait la cause à la recourante, doit donc être annulée.
La recourante ayant conclu au maintien de sa décision du 18 juin 2008, elle obtient gain de cause sur ce point. A l'inverse, le Tribunal de céans n'ayant pas donné suite à sa conclusion selon laquelle une expertise médicale de l'intimé n'était pas nécessaire, elle n'obtient pas gain de cause sur ce point.
Le recours doit donc être considéré comme partiellement admis.

7.
Dans les litiges liés aux rapports de travail, la procédure est gratuite, sauf s'il y a recours téméraire (art. 34 al. 2
SR 172.220.1 Legge del 24 marzo 2000 sul personale federale (LPers)
LPers Art. 34 Controversie concernenti il rapporto di lavoro - 1 Se in una controversia concernente il rapporto di lavoro non si giunge ad un'intesa, il datore di lavoro pronuncia una decisione.
1    Se in una controversia concernente il rapporto di lavoro non si giunge ad un'intesa, il datore di lavoro pronuncia una decisione.
1bis    Contro le decisioni di trasferimento o altre istruzioni di servizio destinate al personale sottoposto a un obbligo di trasferimento secondo l'articolo 21 capoverso 1 lettere a e cbis non è ammesso il ricorso.110
2    La procedura di prima istanza nonché la procedura di ricorso di cui all'articolo 36 sono gratuite, tranne nei casi di temerarietà.111
3    Le persone la cui candidatura è stata respinta non hanno il diritto di esigere l'emanazione di una decisione impugnabile.112
LPers). Néanmoins, si le Tribunal administratif fédéral s'était limité à trancher la question formelle de la nécessité de l'expertise, il aurait rejeté le recours (cf. consid. 3.6.1) et la recourante aurait dû ordonner - et payer - l'expertise. Le fait que le Tribunal administratif fédéral, par économie de procédure, se soit lui-même chargé de l'exécution de cette mesure d'instruction ne saurait occulter ce constat. Il apparaît dès lors comme logique et équitable que la recourante supporte les frais d'expertise, ceci conformément à l'avance de frais de 5'000.- francs qui lui a été demandée et qu'elle a déjà versée. L'expertise ayant coûté la somme de 5'800.- francs, le solde de 800.- doit donc être encore versé par la recourante.
Par ailleurs, la requête de la recourante tendant à mettre les frais d'expertise à la charge de l'assurance de protection juridique de l'intimé (cf. consid. S en faits supra) doit être rejetée : en effet, l'art. 34 al. 2
SR 172.220.1 Legge del 24 marzo 2000 sul personale federale (LPers)
LPers Art. 34 Controversie concernenti il rapporto di lavoro - 1 Se in una controversia concernente il rapporto di lavoro non si giunge ad un'intesa, il datore di lavoro pronuncia una decisione.
1    Se in una controversia concernente il rapporto di lavoro non si giunge ad un'intesa, il datore di lavoro pronuncia una decisione.
1bis    Contro le decisioni di trasferimento o altre istruzioni di servizio destinate al personale sottoposto a un obbligo di trasferimento secondo l'articolo 21 capoverso 1 lettere a e cbis non è ammesso il ricorso.110
2    La procedura di prima istanza nonché la procedura di ricorso di cui all'articolo 36 sono gratuite, tranne nei casi di temerarietà.111
3    Le persone la cui candidatura è stata respinta non hanno il diritto di esigere l'emanazione di una decisione impugnabile.112
LPers aurait également été applicable en procédure de première instance, procédure durant laquelle les frais d'expertise auraient normalement dû intervenir. Or, selon cet article, aucun frais n'aurait alors pu être mis à la charge de l'intimé.

Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :

1.
Le recours est partiellement admis au sens des considérants.

2.
La décision du 18 décembre 2008 de la Commission de recours interne des EPF est annulée et il est constaté que les rapports de travail entre A._______ et l'EPFL ont pris fin au 31 décembre 2007.

3.
Les frais d'expertise, d'un montant 5'800.- francs, sont mis à la charge de la recourante. Cette somme est partiellement compensée avec l'avance de frais de 5'000.- francs effectuée par la recourante en date du 18 mai 2009. Le solde de 800.- francs devra être acquitté dans les 30 jours qui suivent l'entrée en force du présent arrêt.

4.
Il n'est pas perçu d'autres frais de procédure ni alloué de dépens.

5.
Le présent arrêt est adressé :
à la recourante (Acte judiciaire)
à l'intimé (Acte judiciaire)
à l'autorité inférieure (n° de réf. _______ ; Recommandé)

L'indication des voies de droit se trouve à la page suivante.

La présidente du collège : Le greffier :

Claudia Pasqualetto Péquignot Gilles Simon

Indication des voies de droit :
Les décisions du Tribunal administratif fédéral concernant les rapports de travail de droit public peuvent être contestées auprès du Tribunal fédéral, pourvu qu'il s'agisse d'une contestation pécuniaire dont la valeur litigieuse s'élève à Fr. 15'000.- au minimum ou qui soulève une question juridique de principe (art. 85 al. 1 let. b
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 85 Valore litigioso minimo - 1 In materia patrimoniale il ricorso è inammissibile:
1    In materia patrimoniale il ricorso è inammissibile:
a  nel campo della responsabilità dello Stato se il valore litigioso è inferiore a 30 000 franchi;
b  nel campo dei rapporti di lavoro di diritto pubblico, se il valore litigioso è inferiore a 15 000 franchi.
2    Se il valore litigioso non raggiunge l'importo determinante secondo il capoverso 1, il ricorso è nondimeno ammissibile se si pone una questione di diritto di importanza fondamentale.
et al. 2 de la Loi fédérale du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral [LTF, RS 173.110]). S'il s'agit d'une contestation non pécuniaire, le recours n'est recevable que si celle-ci touche à la question de l'égalité des sexes (art. 83 let. g
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 83 Eccezioni - Il ricorso è inammissibile contro:
a  le decisioni in materia di sicurezza interna o esterna del Paese, neutralità, protezione diplomatica e altri affari esteri, in quanto il diritto internazionale non conferisca un diritto al giudizio da parte di un tribunale;
b  le decisioni in materia di naturalizzazione ordinaria;
c  le decisioni in materia di diritto degli stranieri concernenti:
c1  l'entrata in Svizzera,
c2  i permessi o autorizzazioni al cui ottenimento né il diritto federale né il diritto internazionale conferiscono un diritto,
c3  l'ammissione provvisoria,
c4  l'espulsione fondata sull'articolo 121 capoverso 2 della Costituzione federale e l'allontanamento,
c5  le deroghe alle condizioni d'ammissione,
c6  la proroga del permesso per frontalieri, il cambiamento di Cantone, il cambiamento d'impiego del titolare di un permesso per frontalieri, nonché il rilascio di documenti di viaggio a stranieri privi di documenti;
d  le decisioni in materia d'asilo pronunciate:
d1  dal Tribunale amministrativo federale, salvo quelle che concernono persone contro le quali è pendente una domanda d'estradizione presentata dallo Stato che hanno abbandonato in cerca di protezione,
d2  da un'autorità cantonale inferiore e concernenti un permesso o un'autorizzazione al cui ottenimento né il diritto federale né il diritto internazionale conferiscono un diritto;
e  le decisioni concernenti il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente contro membri di autorità o contro agenti della Confederazione;
f  le decisioni in materia di appalti pubblici se:
fbis  le decisioni del Tribunale amministrativo federale concernenti decisioni secondo l'articolo 32i della legge del 20 marzo 200963 sul trasporto di viaggiatori;
f1  non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale; sono fatti salvi i ricorsi contro gli appalti del Tribunale amministrativo federale, del Tribunale penale federale, del Tribunale federale dei brevetti, del Ministero pubblico della Confederazione e delle autorità giudiziarie cantonali superiori, o
f2  il valore stimato della commessa non raggiunge il valore soglia determinante secondo l'articolo 52 capoverso 1 in combinato disposto con l'allegato 4 numero 2 della legge federale del 21 giugno 201961 sugli appalti pubblici;
g  le decisioni in materia di rapporti di lavoro di diritto pubblico, in quanto concernano una controversia non patrimoniale, ma non la parità dei sessi;
h  le decisioni concernenti l'assistenza amministrativa internazionale, eccettuata l'assistenza amministrativa in materia fiscale;
i  le decisioni in materia di servizio militare, civile o di protezione civile;
j  le decisioni in materia di approvvigionamento economico del Paese adottate in situazioni di grave penuria;
k  le decisioni concernenti i sussidi al cui ottenimento la legislazione non conferisce un diritto;
l  le decisioni concernenti l'imposizione di dazi operata in base alla classificazione tariffaria o al peso delle merci;
m  le decisioni concernenti il condono o la dilazione del pagamento di tributi; in deroga alla presente disposizione, il ricorso è ammissibile contro le decisioni concernenti il condono dell'imposta federale diretta o dell'imposta cantonale o comunale sul reddito e sull'utile se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o se si tratta per altri motivi di un caso particolarmente importante;
n  le decisioni in materia di energia nucleare concernenti:
n1  l'esigenza di un nulla osta o la modifica di un'autorizzazione o di una decisione,
n2  l'approvazione di un piano d'accantonamenti per le spese di smaltimento antecedenti lo spegnimento di un impianto nucleare,
n3  i nulla osta;
o  le decisioni in materia di circolazione stradale concernenti l'omologazione del tipo di veicoli;
p  le decisioni del Tribunale amministrativo federale in materia di traffico delle telecomunicazioni, radiotelevisione e poste concernenti:68
p1  concessioni oggetto di una pubblica gara,
p2  controversie secondo l'articolo 11a della legge del 30 aprile 199769 sulle telecomunicazioni;
p3  controversie secondo l'articolo 8 della legge del 17 dicembre 201071 sulle poste;
q  le decisioni in materia di medicina dei trapianti concernenti:
q1  l'iscrizione nella lista d'attesa,
q2  l'attribuzione di organi;
r  le decisioni in materia di assicurazione malattie pronunciate dal Tribunale amministrativo federale in virtù dell'articolo 3472 della legge del 17 giugno 200573 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF);
s  le decisioni in materia di agricoltura concernenti:
s1  ...
s2  la delimitazione delle zone nell'ambito del catasto della produzione;
t  le decisioni concernenti l'esito di esami e di altre valutazioni della capacità, segnatamente nei settori della scuola, della formazione continua e dell'esercizio della professione;
u  le decisioni in materia di offerte pubbliche di acquisto (art. 125-141 della L del 19 giu. 201577 sull'infrastruttura finanziaria);
v  le decisioni del Tribunale amministrativo federale concernenti divergenze d'opinione tra autorità in materia di assistenza amministrativa o giudiziaria a livello nazionale;
w  le decisioni in materia di diritto dell'elettricità concernenti l'approvazione dei piani di impianti elettrici a corrente forte e di impianti elettrici a corrente debole e l'espropriazione dei diritti necessari per la costruzione o l'esercizio di siffatti impianti, se non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale;
x  le decisioni concernenti la concessione di contributi di solidarietà ai sensi della legge federale del 30 settembre 201681 sulle misure coercitive a scopo assistenziale e i collocamenti extrafamiliari prima del 1981, tranne se si pone una questione di diritto di importanza fondamentale o si tratta di un caso particolarmente importante per altri motivi;
y  le decisioni pronunciate dal Tribunale amministrativo federale nelle procedure amichevoli per evitare un'imposizione non conforme alla convenzione internazionale applicabile in ambito fiscale;
z  le decisioni concernenti le autorizzazioni edilizie di impianti eolici d'interesse nazionale secondo l'articolo 71c capoverso 1 lettera b della legge federale del 30 settembre 201684 sull'energia e le autorizzazioni di competenza cantonale a esse necessariamente connesse, se non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale.
LTF).
Si le recours en matière de droit public est ouvert, il doit être déposé dans un délai de 30 jours dès la notification de la décision contestée. Le mémoire doit être rédigé dans une langue officielle et doit indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signé. Il doit être remis au plus tard le dernier jour du délai, soit au Tribunal fédéral (Schweizerhofquai 6, 6004 Lucerne), soit, à l'attention de ce dernier, à La Poste Suisse ou à une représentation diplomatique ou consulaire suisse (art. 42
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
1    Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
2    Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.14 15
3    Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata.
4    In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201616 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento:
a  il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati;
b  le modalità di trasmissione;
c  le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.17
5    Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione.
6    Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi.
7    Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili.
, 48
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 48 Osservanza - 1 Gli atti scritti devono essere consegnati al Tribunale federale oppure, all'indirizzo di questo, alla posta svizzera o a una rappresentanza diplomatica o consolare svizzera al più tardi l'ultimo giorno del termine.
1    Gli atti scritti devono essere consegnati al Tribunale federale oppure, all'indirizzo di questo, alla posta svizzera o a una rappresentanza diplomatica o consolare svizzera al più tardi l'ultimo giorno del termine.
2    In caso di trasmissione per via elettronica, per il rispetto di un termine è determinante il momento in cui è rilasciata la ricevuta attestante che la parte ha eseguito tutte le operazioni necessarie per la trasmissione.19
3    Il termine è reputato osservato anche se l'atto scritto perviene in tempo utile all'autorità inferiore o a un'autorità federale o cantonale incompetente. In tal caso, l'atto deve essere trasmesso senza indugio al Tribunale federale.
4    Il termine per il versamento di anticipi o la prestazione di garanzie è osservato se, prima della sua scadenza, l'importo dovuto è versato alla posta svizzera, o addebitato a un conto postale o bancario in Svizzera, in favore del Tribunale federale.
, 54
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 54 - 1 Il procedimento si svolge in una delle lingue ufficiali (tedesco, francese, italiano, rumantsch grischun), di regola nella lingua della decisione impugnata. Se le parti utilizzano un'altra lingua ufficiale, il procedimento può svolgersi in tale lingua.
1    Il procedimento si svolge in una delle lingue ufficiali (tedesco, francese, italiano, rumantsch grischun), di regola nella lingua della decisione impugnata. Se le parti utilizzano un'altra lingua ufficiale, il procedimento può svolgersi in tale lingua.
2    Nei procedimenti promossi mediante azione è tenuto conto della lingua delle parti, sempreché si tratti di una lingua ufficiale.
3    Se una parte produce documenti non redatti in una lingua ufficiale, il Tribunale federale può, previo assenso delle altre parti, rinunciare a esigerne la traduzione.
4    Per il rimanente, il Tribunale federale ordina una traduzione se necessario.
et 100
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 100 Ricorso contro decisioni - 1 Il ricorso contro una decisione deve essere depositato presso il Tribunale federale entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della decisione.
1    Il ricorso contro una decisione deve essere depositato presso il Tribunale federale entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della decisione.
2    Il termine è di dieci giorni per i ricorsi contro le decisioni:
a  delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento;
b  nel campo dell'assistenza giudiziaria internazionale in materia penale e dell'assistenza amministrativa internazionale in materia fiscale;
c  in materia di ritorno di un minore secondo la Convenzione europea del 20 maggio 198090 sul riconoscimento e l'esecuzione delle decisioni in materia di affidamento di minori e sul ristabilimento dell'affidamento oppure secondo la Convenzione del 25 ottobre 198091 sugli aspetti civili del rapimento internazionale di minori;
d  del Tribunale federale dei brevetti in materia di rilascio di una licenza secondo l'articolo 40d della legge del 25 giugno 195493 sui brevetti.
3    Il termine è di cinque giorni per i ricorsi contro le decisioni:
a  delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento pronunciate nell'ambito dell'esecuzione cambiaria;
b  dei Governi cantonali su ricorsi concernenti votazioni federali.
4    Il termine è di tre giorni per i ricorsi contro le decisioni dei Governi cantonali su ricorsi concernenti le elezioni al Consiglio nazionale.
5    Per i ricorsi concernenti conflitti di competenza tra due Cantoni, il termine decorre al più tardi dal giorno in cui in ciascun Cantone sono state pronunciate decisioni impugnabili mediante ricorso al Tribunale federale.
6    ...94
7    Il ricorso per denegata o ritardata giustizia può essere interposto in ogni tempo.
LTF).

Date d'expédition :
Informazioni decisione   •   DEFRITEN
Documento : A-344/2009
Data : 19. luglio 2010
Pubblicato : 28. luglio 2010
Sorgente : Tribunale amministrativo federale
Stato : Inedito
Ramo giuridico : Rapporto di servizio di diritto pubblico (confederazione)
Oggetto : résiliation des rapports de travail


Registro di legislazione
CC: 8 
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 8 - Ove la legge non disponga altrimenti, chi vuol dedurre il suo diritto da una circostanza di fatto da lui asserita, deve fornirne la prova.
16 
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 16 - È capace di discernimento, nel senso di questa legge, qualunque persona che non sia priva della capacità di agire ragionevolmente per effetto della sua età infantile o di disabilità mentale, turba psichica, ebbrezza o stato consimile.
18
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 18 - Gli atti di chi è incapace di discernimento non producono alcun effetto giuridico, riservate le eccezioni stabilite dalla legge.
LPers: 34 
SR 172.220.1 Legge del 24 marzo 2000 sul personale federale (LPers)
LPers Art. 34 Controversie concernenti il rapporto di lavoro - 1 Se in una controversia concernente il rapporto di lavoro non si giunge ad un'intesa, il datore di lavoro pronuncia una decisione.
1    Se in una controversia concernente il rapporto di lavoro non si giunge ad un'intesa, il datore di lavoro pronuncia una decisione.
1bis    Contro le decisioni di trasferimento o altre istruzioni di servizio destinate al personale sottoposto a un obbligo di trasferimento secondo l'articolo 21 capoverso 1 lettere a e cbis non è ammesso il ricorso.110
2    La procedura di prima istanza nonché la procedura di ricorso di cui all'articolo 36 sono gratuite, tranne nei casi di temerarietà.111
3    Le persone la cui candidatura è stata respinta non hanno il diritto di esigere l'emanazione di una decisione impugnabile.112
35 
SR 172.220.1 Legge del 24 marzo 2000 sul personale federale (LPers)
LPers Art. 35
36
SR 172.220.1 Legge del 24 marzo 2000 sul personale federale (LPers)
LPers Art. 36 Autorità giudiziarie di ricorso - 1 Le decisioni del datore di lavoro possono essere impugnate mediante ricorso dinanzi al Tribunale amministrativo federale.120
1    Le decisioni del datore di lavoro possono essere impugnate mediante ricorso dinanzi al Tribunale amministrativo federale.120
2    I ricorsi contro decisioni concernenti un rapporto di lavoro presso il Tribunale federale sono giudicati da una commissione di ricorso composta dei presidenti dei tribunali amministrativi dei Cantoni di Vaud, Lucerna e Ticino. In caso di impedimento di un membro, si applicano le norme applicabili al tribunale amministrativo in cui lavora il membro impedito. La procedura è retta dalla legge del 17 giugno 2005121 sul Tribunale amministrativo federale. La commissione è presieduta dal membro la cui lingua di lavoro è quella in cui si svolge la procedura.
3    I ricorsi contro decisioni concernenti un rapporto di lavoro presso il Tribunale penale federale sono giudicati dal Tribunale amministrativo federale.
4    I ricorsi contro decisioni concernenti un rapporto di lavoro presso il Tribunale amministrativo federale sono giudicati dal Tribunale penale federale.
LTAF: 32 
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 32 Eccezioni
1    Il ricorso è inammissibile contro:
a  le decisioni in materia di sicurezza interna o esterna del Paese, neutralità, protezione diplomatica e altri affari esteri, in quanto il diritto internazionale pubblico non conferisca un diritto al giudizio da parte di un tribunale;
b  le decisioni in materia di diritto di voto dei cittadini nonché di elezioni e votazioni popolari;
c  le decisioni in materia di salario al merito del personale federale, in quanto non concernano la parità dei sessi;
d  ...
e  le decisioni nel settore dell'energia nucleare concernenti:
e1  le autorizzazioni di massima per impianti nucleari,
e2  l'approvazione del programma di smaltimento,
e3  la chiusura di depositi geologici in profondità,
e4  la prova dello smaltimento;
f  le decisioni in materia di rilascio o estensione di concessioni di infrastrutture ferroviarie;
g  le decisioni dell'autorità indipendente di ricorso in materia radiotelevisiva;
h  le decisioni in materia di rilascio di concessioni per case da gioco;
i  le decisioni in materia di rilascio, modifica o rinnovo della concessione della Società svizzera di radiotelevisione (SSR);
j  le decisioni in materia di diritto ai sussidi di una scuola universitaria o di un altro istituto accademico.
2    Il ricorso è inoltre inammissibile contro:
a  le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante opposizione o ricorso dinanzi a un'autorità ai sensi dell'articolo 33 lettere c-f;
b  le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante ricorso dinanzi a un'autorità cantonale.
37
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 37 Principio - La procedura dinanzi al Tribunale amministrativo federale è retta dalla PA56, in quanto la presente legge non disponga altrimenti.
LTF: 42 
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
1    Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
2    Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.14 15
3    Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata.
4    In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201616 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento:
a  il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati;
b  le modalità di trasmissione;
c  le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.17
5    Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione.
6    Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi.
7    Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili.
48 
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 48 Osservanza - 1 Gli atti scritti devono essere consegnati al Tribunale federale oppure, all'indirizzo di questo, alla posta svizzera o a una rappresentanza diplomatica o consolare svizzera al più tardi l'ultimo giorno del termine.
1    Gli atti scritti devono essere consegnati al Tribunale federale oppure, all'indirizzo di questo, alla posta svizzera o a una rappresentanza diplomatica o consolare svizzera al più tardi l'ultimo giorno del termine.
2    In caso di trasmissione per via elettronica, per il rispetto di un termine è determinante il momento in cui è rilasciata la ricevuta attestante che la parte ha eseguito tutte le operazioni necessarie per la trasmissione.19
3    Il termine è reputato osservato anche se l'atto scritto perviene in tempo utile all'autorità inferiore o a un'autorità federale o cantonale incompetente. In tal caso, l'atto deve essere trasmesso senza indugio al Tribunale federale.
4    Il termine per il versamento di anticipi o la prestazione di garanzie è osservato se, prima della sua scadenza, l'importo dovuto è versato alla posta svizzera, o addebitato a un conto postale o bancario in Svizzera, in favore del Tribunale federale.
54 
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 54 - 1 Il procedimento si svolge in una delle lingue ufficiali (tedesco, francese, italiano, rumantsch grischun), di regola nella lingua della decisione impugnata. Se le parti utilizzano un'altra lingua ufficiale, il procedimento può svolgersi in tale lingua.
1    Il procedimento si svolge in una delle lingue ufficiali (tedesco, francese, italiano, rumantsch grischun), di regola nella lingua della decisione impugnata. Se le parti utilizzano un'altra lingua ufficiale, il procedimento può svolgersi in tale lingua.
2    Nei procedimenti promossi mediante azione è tenuto conto della lingua delle parti, sempreché si tratti di una lingua ufficiale.
3    Se una parte produce documenti non redatti in una lingua ufficiale, il Tribunale federale può, previo assenso delle altre parti, rinunciare a esigerne la traduzione.
4    Per il rimanente, il Tribunale federale ordina una traduzione se necessario.
83 
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 83 Eccezioni - Il ricorso è inammissibile contro:
a  le decisioni in materia di sicurezza interna o esterna del Paese, neutralità, protezione diplomatica e altri affari esteri, in quanto il diritto internazionale non conferisca un diritto al giudizio da parte di un tribunale;
b  le decisioni in materia di naturalizzazione ordinaria;
c  le decisioni in materia di diritto degli stranieri concernenti:
c1  l'entrata in Svizzera,
c2  i permessi o autorizzazioni al cui ottenimento né il diritto federale né il diritto internazionale conferiscono un diritto,
c3  l'ammissione provvisoria,
c4  l'espulsione fondata sull'articolo 121 capoverso 2 della Costituzione federale e l'allontanamento,
c5  le deroghe alle condizioni d'ammissione,
c6  la proroga del permesso per frontalieri, il cambiamento di Cantone, il cambiamento d'impiego del titolare di un permesso per frontalieri, nonché il rilascio di documenti di viaggio a stranieri privi di documenti;
d  le decisioni in materia d'asilo pronunciate:
d1  dal Tribunale amministrativo federale, salvo quelle che concernono persone contro le quali è pendente una domanda d'estradizione presentata dallo Stato che hanno abbandonato in cerca di protezione,
d2  da un'autorità cantonale inferiore e concernenti un permesso o un'autorizzazione al cui ottenimento né il diritto federale né il diritto internazionale conferiscono un diritto;
e  le decisioni concernenti il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente contro membri di autorità o contro agenti della Confederazione;
f  le decisioni in materia di appalti pubblici se:
fbis  le decisioni del Tribunale amministrativo federale concernenti decisioni secondo l'articolo 32i della legge del 20 marzo 200963 sul trasporto di viaggiatori;
f1  non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale; sono fatti salvi i ricorsi contro gli appalti del Tribunale amministrativo federale, del Tribunale penale federale, del Tribunale federale dei brevetti, del Ministero pubblico della Confederazione e delle autorità giudiziarie cantonali superiori, o
f2  il valore stimato della commessa non raggiunge il valore soglia determinante secondo l'articolo 52 capoverso 1 in combinato disposto con l'allegato 4 numero 2 della legge federale del 21 giugno 201961 sugli appalti pubblici;
g  le decisioni in materia di rapporti di lavoro di diritto pubblico, in quanto concernano una controversia non patrimoniale, ma non la parità dei sessi;
h  le decisioni concernenti l'assistenza amministrativa internazionale, eccettuata l'assistenza amministrativa in materia fiscale;
i  le decisioni in materia di servizio militare, civile o di protezione civile;
j  le decisioni in materia di approvvigionamento economico del Paese adottate in situazioni di grave penuria;
k  le decisioni concernenti i sussidi al cui ottenimento la legislazione non conferisce un diritto;
l  le decisioni concernenti l'imposizione di dazi operata in base alla classificazione tariffaria o al peso delle merci;
m  le decisioni concernenti il condono o la dilazione del pagamento di tributi; in deroga alla presente disposizione, il ricorso è ammissibile contro le decisioni concernenti il condono dell'imposta federale diretta o dell'imposta cantonale o comunale sul reddito e sull'utile se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o se si tratta per altri motivi di un caso particolarmente importante;
n  le decisioni in materia di energia nucleare concernenti:
n1  l'esigenza di un nulla osta o la modifica di un'autorizzazione o di una decisione,
n2  l'approvazione di un piano d'accantonamenti per le spese di smaltimento antecedenti lo spegnimento di un impianto nucleare,
n3  i nulla osta;
o  le decisioni in materia di circolazione stradale concernenti l'omologazione del tipo di veicoli;
p  le decisioni del Tribunale amministrativo federale in materia di traffico delle telecomunicazioni, radiotelevisione e poste concernenti:68
p1  concessioni oggetto di una pubblica gara,
p2  controversie secondo l'articolo 11a della legge del 30 aprile 199769 sulle telecomunicazioni;
p3  controversie secondo l'articolo 8 della legge del 17 dicembre 201071 sulle poste;
q  le decisioni in materia di medicina dei trapianti concernenti:
q1  l'iscrizione nella lista d'attesa,
q2  l'attribuzione di organi;
r  le decisioni in materia di assicurazione malattie pronunciate dal Tribunale amministrativo federale in virtù dell'articolo 3472 della legge del 17 giugno 200573 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF);
s  le decisioni in materia di agricoltura concernenti:
s1  ...
s2  la delimitazione delle zone nell'ambito del catasto della produzione;
t  le decisioni concernenti l'esito di esami e di altre valutazioni della capacità, segnatamente nei settori della scuola, della formazione continua e dell'esercizio della professione;
u  le decisioni in materia di offerte pubbliche di acquisto (art. 125-141 della L del 19 giu. 201577 sull'infrastruttura finanziaria);
v  le decisioni del Tribunale amministrativo federale concernenti divergenze d'opinione tra autorità in materia di assistenza amministrativa o giudiziaria a livello nazionale;
w  le decisioni in materia di diritto dell'elettricità concernenti l'approvazione dei piani di impianti elettrici a corrente forte e di impianti elettrici a corrente debole e l'espropriazione dei diritti necessari per la costruzione o l'esercizio di siffatti impianti, se non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale;
x  le decisioni concernenti la concessione di contributi di solidarietà ai sensi della legge federale del 30 settembre 201681 sulle misure coercitive a scopo assistenziale e i collocamenti extrafamiliari prima del 1981, tranne se si pone una questione di diritto di importanza fondamentale o si tratta di un caso particolarmente importante per altri motivi;
y  le decisioni pronunciate dal Tribunale amministrativo federale nelle procedure amichevoli per evitare un'imposizione non conforme alla convenzione internazionale applicabile in ambito fiscale;
z  le decisioni concernenti le autorizzazioni edilizie di impianti eolici d'interesse nazionale secondo l'articolo 71c capoverso 1 lettera b della legge federale del 30 settembre 201684 sull'energia e le autorizzazioni di competenza cantonale a esse necessariamente connesse, se non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale.
85 
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 85 Valore litigioso minimo - 1 In materia patrimoniale il ricorso è inammissibile:
1    In materia patrimoniale il ricorso è inammissibile:
a  nel campo della responsabilità dello Stato se il valore litigioso è inferiore a 30 000 franchi;
b  nel campo dei rapporti di lavoro di diritto pubblico, se il valore litigioso è inferiore a 15 000 franchi.
2    Se il valore litigioso non raggiunge l'importo determinante secondo il capoverso 1, il ricorso è nondimeno ammissibile se si pone una questione di diritto di importanza fondamentale.
100
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 100 Ricorso contro decisioni - 1 Il ricorso contro una decisione deve essere depositato presso il Tribunale federale entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della decisione.
1    Il ricorso contro una decisione deve essere depositato presso il Tribunale federale entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della decisione.
2    Il termine è di dieci giorni per i ricorsi contro le decisioni:
a  delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento;
b  nel campo dell'assistenza giudiziaria internazionale in materia penale e dell'assistenza amministrativa internazionale in materia fiscale;
c  in materia di ritorno di un minore secondo la Convenzione europea del 20 maggio 198090 sul riconoscimento e l'esecuzione delle decisioni in materia di affidamento di minori e sul ristabilimento dell'affidamento oppure secondo la Convenzione del 25 ottobre 198091 sugli aspetti civili del rapimento internazionale di minori;
d  del Tribunale federale dei brevetti in materia di rilascio di una licenza secondo l'articolo 40d della legge del 25 giugno 195493 sui brevetti.
3    Il termine è di cinque giorni per i ricorsi contro le decisioni:
a  delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento pronunciate nell'ambito dell'esecuzione cambiaria;
b  dei Governi cantonali su ricorsi concernenti votazioni federali.
4    Il termine è di tre giorni per i ricorsi contro le decisioni dei Governi cantonali su ricorsi concernenti le elezioni al Consiglio nazionale.
5    Per i ricorsi concernenti conflitti di competenza tra due Cantoni, il termine decorre al più tardi dal giorno in cui in ciascun Cantone sono state pronunciate decisioni impugnabili mediante ricorso al Tribunale federale.
6    ...94
7    Il ricorso per denegata o ritardata giustizia può essere interposto in ogni tempo.
PA: 5 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 5
1    Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti:
a  la costituzione, la modificazione o l'annullamento di diritti o di obblighi;
b  l'accertamento dell'esistenza, dell'inesistenza o dell'estensione di diritti o di obblighi;
c  il rigetto o la dichiarazione d'inammissibilità d'istanze dirette alla costituzione, alla modificazione, all'annullamento o all'accertamento di diritti o di obblighi.
2    Sono decisioni anche quelle in materia d'esecuzione (art. 41 cpv. 1 lett. a e b), le decisioni incidentali (art. 45 e 46), le decisioni su opposizione (art. 30 cpv. 2 lett. b e 74), le decisioni su ricorso (art. 61), le decisioni in sede di revisione (art. 68) e l'interpretazione (art. 69).24
3    Le dichiarazioni di un'autorità che rifiuta o solleva pretese da far valere mediante azione non sono considerate decisioni.
12 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 12 - L'autorità accerta d'ufficio i fatti e si serve, se necessario, dei seguenti mezzi di prova:
a  documenti;
b  informazioni delle parti;
c  informazioni o testimonianze di terzi;
d  sopralluoghi;
e  perizie.
13 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 13
1    Le parti sono tenute a cooperare all'accertamento dei fatti:
a  in un procedimento da esse proposto;
b  in un altro procedimento, se propongono domande indipendenti;
c  in quanto un'altra legge federale imponga loro obblighi più estesi d'informazione o di rivelazione.
1bis    L'obbligo di cooperazione non comprende la consegna di oggetti e documenti inerenti ai contatti tra una parte e il suo avvocato autorizzato a esercitare la rappresentanza in giudizio in Svizzera secondo la legge del 23 giugno 200033 sugli avvocati.34
2    L'autorità può dichiarare inammissibili le domande formulate nei procedimenti menzionati alle lettere a e b, qualora le parti neghino la cooperazione necessaria e ragionevolmente esigibile.
22__  49 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 49 - Il ricorrente può far valere:
a  la violazione del diritto federale, compreso l'eccesso o l'abuso del potere di apprezzamento;
b  l'accertamento inesatto o incompleto di fatti giuridicamente rilevanti;
c  l'inadeguatezza; questa censura non è ammissibile quando un'autorità cantonale ha giudicato come autorità di ricorso.
50 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 50
1    Il ricorso dev'essere depositato entro 30 giorni dalla notificazione della decisione.
2    Il ricorso per denegata o ritardata giustizia può essere interposto in ogni tempo.
52 
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 52
1    L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente.
2    Se il ricorso non soddisfa a questi requisiti o se le conclusioni o i motivi del ricorrente non sono sufficientemente chiari, e il ricorso non sembra manifestamente inammissibile, l'autorità di ricorso assegna al ricorrente un breve termine suppletorio per rimediarvi.
3    Essa gli assegna questo termine con la comminatoria che, decorrendo infruttuoso, deciderà secondo l'inserto o, qualora manchino le conclusioni, i motivi oppure la firma, non entrerà nel merito del ricorso.
62
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 62
1    L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte.
2    Essa può modificare a pregiudizio di una parte la decisione impugnata quando questa violi il diritto federale o poggi su un accertamento inesatto o incompleto dei fatti; per inadeguatezza, la decisione impugnata non può essere modificata a pregiudizio di una parte, a meno che la modificazione giovi ad una controparte.
3    L'autorità di ricorso che intenda modificare la decisione impugnata a pregiudizio di una parte deve informarla della sua intenzione e darle la possibilità di esprimersi.
4    L'autorità di ricorso non è vincolata in nessun caso dai motivi del ricorso.
legge sui PF: 17 
SR 414.110 Legge federale del 4 ottobre 1991 sui politecnici federali (Legge sui PF) - Legge sui PF
Legge-sui-PF Art. 17 Rapporti di lavoro del personale e dei professori - 1 I rapporti di lavoro del personale e dei professori sono retti dalla LPers37, sempre che la presente legge non disponga diversamente. Per il settore dei PF, il Consiglio dei PF è il datore di lavoro secondo l'articolo 3 capoverso 2 LPers.
1    I rapporti di lavoro del personale e dei professori sono retti dalla LPers37, sempre che la presente legge non disponga diversamente. Per il settore dei PF, il Consiglio dei PF è il datore di lavoro secondo l'articolo 3 capoverso 2 LPers.
2    Il Consiglio dei PF emana un'ordinanza sul personale e un'ordinanza sui professori e le sottopone per approvazione al Consiglio federale.
3    Nell'ordinanza sul personale il Consiglio dei PF può prevedere che per i collaboratori indicati qui appresso la determinazione e l'evoluzione dello stipendio avvengano in deroga all'articolo 15 capoverso 1 LPers:
a  collaboratori impiegati a tempo determinato per scopi di formazione;
b  collaboratori impiegati in progetti di ricerca finanziati da terzi e limitati nel tempo;
c  collaboratori impiegati per compiti limitati nel tempo.
4    Nei casi di cui al capoverso 3, il Consiglio dei PF definisce nell'ordinanza sul personale i criteri per la determinazione dello stipendio basandosi sui requisiti specifici relativi all'assunzione di questi collaboratori.
5    Il Consiglio dei PF può delegare alle direzioni dei PF e degli istituti di ricerca le decisioni del datore di lavoro e l'emanazione delle disposizioni d'esecuzione relative all'ordinanza sul personale.
6    Per quanto lo richiedano esigenze particolari dell'insegnamento e della ricerca, nell'ordinanza sui professori il Consiglio dei PF può, nel quadro stabilito dall'articolo 6 capoverso 5 LPers, emanare prescrizioni concernenti i rapporti di lavoro di professori sulla base del diritto privato.
7    In casi eccezionali debitamente motivati, il Consiglio dei PF può convenire con un professore che il suo impiego duri oltre il limite d'età stabilito dall'articolo 21 della legge federale del 20 dicembre 194638 sull'assicurazione per la vecchiaia e i superstiti (LAVS). A questo scopo può stipulare un contratto di lavoro di diritto pubblico o privato. Può emanare disposizioni al riguardo nell'ordinanza sui professori.
8    Su proposta dei PF e in accordo con il Consiglio dei PF, le professoresse possono rimanere impiegate fino al raggiungimento del limite d'età stabilito per gli uomini dall'articolo 21 capoverso 1 lettera a LAVS o fino alla fine del semestre nel corso del quale tale limite viene raggiunto.
9    Il personale e i professori sono assicurati presso la Cassa pensioni della Confederazione (PUBLICA) secondo gli articoli 32a-32m LPers. Per il settore dei PF, il Consiglio dei PF è il datore di lavoro secondo l'articolo 32b capoverso 2 LPers. Esso rappresenta il settore dei PF in qualità di parte contraente.
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SR 414.110 Legge federale del 4 ottobre 1991 sui politecnici federali (Legge sui PF) - Legge sui PF
Legge-sui-PF Art. 37 Protezione giuridica - 1 Sempre che la presente legge non disponga altrimenti, la protezione giuridica è retta dalle disposizioni generali sull'amministrazione della giustizia federale.
1    Sempre che la presente legge non disponga altrimenti, la protezione giuridica è retta dalle disposizioni generali sull'amministrazione della giustizia federale.
2    Il Consiglio dei PF, i PF e gli istituti di ricerca sono legittimati a ricorrere contro le decisioni su ricorso nella cause in cui hanno pronunciato come autorità di prima istanza. Le assemblee delle scuole sono legittimate a ricorrere contro le decisioni in materia di cogestione.
2bis    I PF e gli istituti di ricerca non sono legittimati a ricorrere contro le decisioni del Consiglio dei PF secondo gli articoli 25 capoverso 1 lettera e nonché 33a capoverso 3.114
3    Contro le decisioni dei PF e degli istituti di ricerca può essere interposto ricorso alla Commissione di ricorso dei PF. Sono eccettuate le decisioni rette dalla legge del 14 marzo 1958115 sulla responsabilità.116
4    Nelle procedure di ricorso contro le decisioni in materia di esito di esami e promozioni non può essere invocata l'inadeguatezza.
Registro DTF
108-V-121 • 111-V-58 • 121-V-204 • 122-V-157 • 127-III-576 • 129-II-497 • 130-III-35
Weitere Urteile ab 2000
1P.713/1999 • 2C_496/2008
Parole chiave
Elenca secondo la frequenza o in ordine alfabetico
tribunale amministrativo federale • capacità di discernimento • autorità inferiore • adeguatezza • servizio medico • diritto di essere sentito • tribunale federale • costi della perizia • assunzione delle prove • la posta • mezzo di prova • provvedimento d'istruzione • d'ufficio • capacità d'intendere • comunicazione • mese • perizia psichiatrica • assicurazione di protezione giuridica • perizia medica • incarto medico
... Tutti
BVGer
A-2047/2006 • A-344/2009 • A-3849/2007 • C-979/2007