Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal
Cour II
B-6675/2016
Arrêt du 19 juin 2019
Pietro Angeli-Busi (président du collège),
Composition David Aschmann, Vera Marantelli,
Maria Amgwerd et Francesco Brentani, juges ;
Pierre-Emmanuel Ruedin, greffier.
Gemfloor AG,
[...],
représentée par Maîtres Peter Widmer et Peter Bigler,
Parties
FMP Fuhrer Marbach & Partner,
[...],
recourante,
contre
GERFLOR,
[...],
représentée par Maître Michèle Burnier,
Pestalozzi Avocats SA,
[...],
intimée,
Institut Fédéral de la Propriété Intellectuelle IPI,
Stauffacherstrasse 65/59g, 3003 Berne,
autorité inférieure.
Objet Procédures d'opposition no 14315 et no 14316
IR 448'867 "GERFLOR" et IR 1'025'103 "GERFLOR Theflooringroup" / CH 671'397 "GEMFLOOR".
Faits :
A.
A.a
A.a.a Enregistré au registre international le 8 novembre 1979 sur la base d'une demande déposée en France le 25 juin 1973, l'enregistrement international no 448'867 "GERFLOR" (ci-après : marque opposante 1) - dont GERFLOR (ci-après : intimée) est titulaire - revendique en Suisse une protection pour les produits suivants :
Classe 27 : "Feuilles en matière plastique à l'usage de revêtements de sols."
A.a.b Enregistré au registre international le 8 octobre 2009 sur la base d'une demande déposée en France le 8 avril 2009, l'enregistrement international no 1'025'103 "GERFLOR Theflooringroup" (ci-après : marque opposante 2) - dont l'intimée est également titulaire - revendique en Suisse une protection pour les produits et les services suivants :
Classe 19 : "Matériaux de construction non métalliques ; asphalte, poix et bitume ; constructions transportables non métalliques ; parquets et planchers non métalliques ; bois de placage ; dalles non métalliques ; lambris non métalliques ; lames de parquet ; marches d'escalier non métalliques ; revêtements de murs (construction) non métalliques."
Classe 27 : "Tapis, paillassons, nattes, linoléum ; revêtements de plancher ; revêtements de sols ; revêtements de sols en vinyle ; tapis anti-glissants ; tapis de gymnastique ; tentures murales non en matières textiles ; papier de peinture ; produits servants à recouvrir les planchers (revêtements de sols)."
Classe 37 : "Services de pose et d'installation de revêtements de sols et de murs ; services de construction ; services de réparation dans le domaine de la construction et notamment de revêtements de sols ; services d'installation et de pose de revêtements de sols."
A.b
A.b.a Déposée le 1er octobre 2014 et publiée le 31 mars 2015 dans Swissreg ( https:// www. swiss reg. ch ), la marque suisse no 671'397 "GEMFLOOR" (ci-après : marque attaquée) - dont Gemfloor AG (ci-après : recourante) est titulaire depuis le 14 avril 2015 - est enregistrée pour divers produits et services des classes 19, 27 et 37 (cf. consid.A.b.d.b).
A.b.b
A.b.b.a Par mémoire du 30 juin 2015, se fondant sur la marque opposante 1, l'intimée forme opposition (no 14315) totale contre la marque attaquée auprès de l'Institut Fédéral de la Propriété Intellectuelle (IPI ; ci-après : autorité inférieure).
A.b.b.b Par mémoire du 30 juin 2015, se fondant sur la marque opposante 2, l'intimée forme opposition (no 14316) totale contre la marque attaquée auprès de l'autorité inférieure.
A.b.c Par décision du 22 juillet 2015, à la demande de l'intimée et avec l'accord de la recourante, l'autorité inférieure procède à la jonction des procédures d'opposition nos 14315 et 14316.
A.b.d
A.b.d.a Dans ces procédures d'opposition nos 14315 et 14316 jointes, la recourante dépose une réponse devant l'autorité inférieure le 21 octobre 2015.
La recourante fait notamment valoir le non-usage de la marque opposante 1 (réponse de la recourante devant l'autorité inférieure [pièce 7 du dossier de l'autorité inférieure], p. 3).
A.b.d.b Par acte déposé le 21 octobre 2015 également (annexe jointe à la réponse de la recourante devant l'autorité inférieure [pièce 7 du dossier de l'autorité inférieure]), la recourante demande à l'autorité inférieure de limiter la liste des produits et des services de la marque attaquée (dont elle est titulaire [cf. consid.A.b.a]) aux produits et aux services suivants :
Classe 27 : "Fugenlose Bodenbeläge im Ortsverguss, bestimmt für Spielplätze mit Spiel-, Freizeit- und Trainingsgeräten sowie für Wasserspielplätze und Nassbereiche, welche zur Risikominderung beim Spiel und zur Verhinderung von schweren Verletzungen bei Stürzen von den Geräten dienen."
Classe 37: "Bauberatung betreffend fugenlose Bodenbeläge im Ortsverguss."
Le 28 octobre 2015, cette nouvelle liste des produits et des services de la marque attaquée est publiée dans Swissreg (à titre de radiation partielle du 21 octobre 2015 [cf. https:// www. swiss reg. ch , consulté le 03.04.2018]).
A.b.e
A.b.e.a Par décision incidente du 5 novembre 2015 (pièce 9 du dossier de l'autorité inférieure), l'autorité inférieure clôt l'instruction dans la procédure d'opposition no 14316. Elle précise en effet que, dans la mesure où il peut être déduit de sa réponse que la recourante fait également valoir le non-usage de la marque opposante 2, il convient de retenir que, à la date de la réponse, le délai de carence de cette marque opposante 2 n'est pas encore arrivé à échéance.
A.b.e.b Dans la procédure d'opposition no 14315, l'intimée présente une réplique le 23 février 2016.
La recourante dépose une duplique le 1er juin 2016.
Par décision du 16 juin 2016, l'autorité inférieure clôt l'instruction dans la procédure d'opposition no 14315.
A.b.f Le 27 septembre 2016, l'autorité inférieure rend une décision (ci-après : décision attaquée [pièce 14 du dossier de l'autorité inférieure]) dont le dispositif est le suivant :
1.L'opposition no 14315 contre la marque suisse no 671 397 « GEMFLOOR » est rejetée (dans la mesure où elle n'est pas devenue sans objet).
2.L'opposition no 14316 contre la marque suisse no 671 397 « GEMFLOOR » est admise (dans la mesure où elle n'est pas devenue sans objet).
3.L'enregistrement de la marque suisse no 671 397 « GEMFLOOR » est révoqué.
4.Les taxes d'opposition de CHF 800.- chacune (soit CHF 1'600.-) restent acquises à [l'autorité inférieure].
5.Il est mis à la charge de la défenderesse [recourante] le paiement à l'opposante [intimée] de CHF 800.- à titre de prise en charge de la moitié de chacune des taxes d'opposition (deux fois CHF 400.-).
6.La présente décision est notifiée aux parties.
A.b.f.a L'autorité inférieure commence par retenir que les pièces déposées par l'intimée ne rendent pas vraisemblable l'usage de la marque opposante 1 en lien avec les produits revendiqués et que l'opposition no 14315 doit dès lors être rejetée.
A.b.f.b Dans la procédure d'opposition no 14316, l'autorité inférieure considère que les produits et les services en cause sont identiques. Elle estime ensuite que la marque opposante 2 et la marque attaquée sont similaires sur le plan visuel et, dans une certaine mesure, sur le plan phonétique. Considérant que le consommateur concerné en l'espèce fait preuve d'un degré d'attention moyen et que la marque opposante 2 jouit d'un champ de protection normal, l'autorité inférieure conclut à l'existence d'un risque de confusion entre la marque opposante 2 et la marque attaquée, de sorte que l'opposition no 14316 doit être admise.
B.
Par mémoire du 28 octobre 2016 (accompagné de ses annexes), la recourante dépose auprès du Tribunal administratif fédéral un recours dont les conclusions sont les suivantes :
1.Der Entscheid des [autorité inférieure] in den vereinigten Widerspruchsverfahren Nr. 14315 und 14316 vom 27. September 2016 sei, soweit er den Widerspruch Nr. 14316 betrifft, aufzuheben und der Widerspruch Nr. 14316 gegen die Schweizerische Marke Nr. 671 397 "GEMFLOOR" sei vollumfänglich abzuweisen.
2.Eventualiter: Der Entscheid des [autorité inférieure] in den vereinigten Widerspruchsverfahren Nr. 14315 und 14316 vom 27. September 2016 sei, soweit er den Widerspruch Nr. 14316 betrifft, aufzuheben und die Streitsache zur Neubeurteilung im Sinne der Erwägungen des Bundesverwaltungsgerichts an die [autorité inférieure] zurückzuweisen.
- unter Kosten- und Entschädigungsfolge -
B.a
B.a.a La recourante soutient tout d'abord que, vu qu'elle ne pouvait pas faire valoir le non-usage de la marque opposante 2 au moment de sa réponse devant l'autorité inférieure, elle doit pouvoir l'invoquer dans le cadre de la présente procédure de recours (cf. consid. 5.1).
B.a.b La recourante est au surplus d'avis que l'intimée n'est pas parvenue à rendre vraisemblable l'usage de la marque opposante 2, de sorte que, pour cette raison déjà, le recours doit être admis et l'opposition no 14316 doit être rejetée (recours, p. 11 in limine).
B.b Dans la procédure d'opposition no 14316, la recourante considère par ailleurs que c'est à tort que l'autorité inférieure a admis que les produits en cause étaient identiques (recours, p. 11-13). Elle soutient que la marque attaquée se distingue suffisamment de la marque opposante 2 (recours, p. 3 [ch. 5], p. 13-14) et qu'il n'existe pas de risque de confusion entre ces marques (recours, p. 3 [ch. 5], p. 14-15).
C.
C.a Dans sa réponse du 23 février 2017 (accompagnée du dossier de la cause), l'autorité inférieure conclut au rejet du recours et à ce que les frais de procédure soient mis à la charge de la recourante.
C.b Dans sa réponse du 24 février 2017, l'intimée prend quant à elle, "avec suite de frais et dépens", les conclusions suivantes :
A titre préalable :
1.Ordonner auprès de [l'autorité inférieure] l'édition des procédures d'opposition no 14315 et no 14316 ;
2.Ordonner l'audition de A._______ au sens de l'article 14
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 14 - 1 Ove i fatti non possono essere sufficientemente chiariti in altro modo, le autorità seguenti possono ordinare l'audizione di testimoni: |
|
1 | Ove i fatti non possono essere sufficientemente chiariti in altro modo, le autorità seguenti possono ordinare l'audizione di testimoni: |
a | il Consiglio federale e i suoi dipartimenti; |
b | l'Ufficio federale di giustizia35 del Dipartimento federale di giustizia e polizia; |
c | il Tribunale amministrativo federale; |
d | le autorità in materia di concorrenza ai sensi della legge sui cartelli; |
e | l'Autorità federale di vigilanza sui mercati finanziari; |
f | l'Autorità federale di sorveglianza dei revisori; |
g | l'Amministrazione federale delle contribuzioni; |
h | la Commissione arbitrale federale per la gestione dei diritti d'autore e dei diritti affini. |
2 | Le autorità indicate al capoverso 1 lettere a, b, d-f e h affidano l'audizione dei testimoni a un impiegato idoneo.42 |
3 | Le autorità indicate al capoverso 1 lettera a possono autorizzare all'audizione di testimoni anche persone estranee a un'autorità, incaricate d'un'inchiesta ufficiale. |
Principalement :
3.Déclarer irrecevable le recours formé par [la recourante] en ce qu'il porte sur l'exception du défaut d'usage soulevée par [la recourante] à l'encontre de la partie suisse de l'enregistrement international no 1 025 103 GERFLOR Theflooringroup ;
4.Pour le surplus, rejeter intégralement le recours formé par [la recourante] ;
5.Admettre l'opposition no 14315 contre la marque suisse no 671 397 GEMFLOOR et partant annuler le chiffre 1 de la décision de [l'autorité inférieure] du 27 septembre 2016 portant sur les procédures d'opposition no 14315 et 14316 ;
6.Annuler le chiffre 5 de la décision de [l'autorité inférieure] du 27 septembre 2016 portant sur les procédures d'opposition no 14315 et 14316 et partant mettre à la charge de [la recourante] les frais des procédures d'opposition no 14315 et no 14316 et allouer une indemnité équitable pour les dépens à [l'intimée] ;
7.Confirmer les chiffres 2, 3 et 4 de la décision de [l'autorité inférieure] du 27 septembre 2016 portant sur les procédures d'opposition no 14315 et 14316 ;
8.Ordonner la révocation de la marque suisse no 671 397 GEMFLOOR ;
Subsidiairement, si le Tribunal administratif fédéral devait déclarer le recours formé par [la recourante] recevable en ce qui concerne l'exception du défaut d'usage soulevée par [la recourante] (cf. conclusion 3 ci-dessus) :
9.Rejeter l'exception du défaut d'usage soulevée par [la recourante] à l'encontre de la partie suisse de l'enregistrement international no 1 025 103 GERFLOR Theflooringroup ;
10.Pour le surplus, rejeter intégralement le recours formé par [la recourante] ;
11.Admettre l'opposition no 14315 contre la marque suisse no 671 397 GEMFLOOR et partant annuler le chiffre 1 de la décision de [l'autorité inférieure] du 27 septembre 2016 portant sur les procédures d'opposition no 14315 et 14316 ;
12.Annuler le chiffre 5 de la décision de [l'autorité inférieure] du 27 septembre 2016 portant sur les procédures d'opposition no 14315 et 14316 et partant mettre à la charge de [la recourante] les frais des procédures d'opposition no 14315 et no 14316 et allouer une indemnité équitable pour les dépens à [l'intimée] ;
13.Confirmer les chiffres 2, 3 et 4 de la décision de [l'autorité inférieure] du 27 septembre 2016 portant sur les procédures d'opposition no 14315 et 14316 ;
14.Ordonner la révocation de la marque suisse no 671 397 GEMFLOOR ;
Très subsidiairement, si le Tribunal administratif fédéral devait déclarer le recours formé par [la recourante] recevable en ce qui concerne l'exception du défaut d'usage soulevée par [la recourante] (cf. conclusion 3 ci-dessus) et accepter ce nouveau motif de recours :
15.Renvoyer à l'autorité inférieure pour nouvelle instruction et décision sur la procédure d'opposition no 14316 ;
16.Admettre l'opposition no 14315 contre la marque suisse no 671 397 GEMFLOOR et partant annuler le chiffre 1 de la décision de [l'autorité inférieure] du 27 septembre 2016 portant sur la procédure d'opposition no 14315 ;
17.Annuler le chiffre 5 de la décision de [l'autorité inférieure] du 27 septembre 2016 portant sur la procédure d'opposition no 14315 et partant mettre à la charge de [la recourante] les frais de la procédure d'opposition no 14315 et allouer une indemnité équitable pour les dépens à [l'intimée] ;
18.Ordonner la révocation de la marque suisse no 671 397 GEMFLOOR ;
En tout état de cause :
19.Mettre à la charge de [la recourante] les frais et dépens de la présente procédure comprenant une équitable indemnité au conseil de [l'intimée].
C.b.a L'intimée soutient avant tout que le motif du recours tiré de l'exception d'usage doit être déclaré irrecevable. Elle conteste par ailleurs fermement le défaut d'usage des marques opposantes 1 et 2 (réponse de l'intimée, p. 4-7).
C.b.b Dans le cadre de la procédure d'opposition no 14316, l'intimée affirme que les produits et les services en cause sont identiques (réponse de l'intimée, p. 7-8), que la marque attaquée est manifestement similaire à la marque opposante 2 (réponse de l'intimée, p. 8-9) et qu'il existe dès lors un risque de confusion entre ces marques (réponse de l'intimée, p. 9).
C.b.c Enfin, dans le cadre de la procédure d'opposition no 14315, l'intimée indique que l'autorité inférieure a constaté à tort que l'usage de la marque opposante 1 n'avait pas été rendu vraisemblable (réponse de l'intimée, p. 9-11).
D.
Dans sa réplique du 3 avril 2017, la recourante prend les conclusions suivantes :
I.RECHTSBEGEHREN
1.Die Rechtsbegehren der Beschwerde vom 28. Oktober 2016 werden vollumfänglich bestätigt.
2.Der Antrag der Beschwerdegegnerin [intimée], den Widerspruch im Verfahren Nr. 14315 zuzulassen (Rechtsbegehren Nr. 5, 11 und 16 der Beschwerdeantwort vom 24. Februar 2017), sei abzuweisen, soweit darauf eingetreten wird.
- unter Kosten- und Entschädigungsfolge -
II.VERFAHRENSANTRAG
3.Der Verfahrensantrag, A._______ als Zeugen einzuvernehmen (Rechtsbegehren Nr. 2 der Beschwerdeantwort vom 24. Februar 2017), sei abzuweisen.
- unter Kosten- und Entschädigungsfolge -
D.a La recourante se prononce tout d'abord en faveur du rejet de la conclusion de l'intimée tendant à l'audition de A._______ (réplique, p. 3 [ch. 8], p. 4-5).
D.b Elle soutient par ailleurs que la décision attaquée est entrée en force en ce qui concerne l'opposition no 14315, qui ne fait dès lors pas partie de l'objet du litige (réplique, p. 3 [ch. 10], p. 5-8, p. 11). La recourante précise encore sa position au sujet de l'invocation du non-usage de la marque opposante 2 (réplique, p. 8-10).
D.c La recourante s'exprime enfin au sujet du risque de confusion dans la procédure d'opposition no 14316 (réplique, p. 10-11).
E.
E.a Dans sa duplique du 12 mai 2017, l'autorité inférieure renonce à déposer des observations, renvoie à la motivation de la décision attaquée et réitère les conclusions de sa réponse (cf. consid.C.a).
E.b Dans sa duplique du 26 mai 2017, l'intimée affirme persister dans l'entier de ses conclusions telles que formulées dans sa réponse (cf. consid. C.b), "à savoir l'irrecevabilité, respectivement le rejet de l'exception de non-usage et le rejet intégral du recours".
F.
Dans ses observations du 16 juin 2017, la recourante expose sa position suite à la duplique de l'intimée.
G.
Dans ses observations du 21 juin 2017, l'intimée indique ne pas avoir de commentaires particuliers à faire.
Droit :
1.
1.1 Le Tribunal administratif fédéral examine d'office et librement la recevabilité des recours qui lui sont soumis (ATAF 2007/6 consid. 1).
1.2 Le Tribunal administratif fédéral est compétent pour statuer sur le présent recours (art. 31
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 31 Principio - Il Tribunale amministrativo federale giudica i ricorsi contro le decisioni ai sensi dell'articolo 5 della legge federale del 20 dicembre 196819 sulla procedura amministrativa (PA). |
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 32 Eccezioni - 1 Il ricorso è inammissibile contro: |
|
1 | Il ricorso è inammissibile contro: |
a | le decisioni in materia di sicurezza interna o esterna del Paese, neutralità, protezione diplomatica e altri affari esteri, in quanto il diritto internazionale pubblico non conferisca un diritto al giudizio da parte di un tribunale; |
b | le decisioni in materia di diritto di voto dei cittadini nonché di elezioni e votazioni popolari; |
c | le decisioni in materia di salario al merito del personale federale, in quanto non concernano la parità dei sessi; |
d | ... |
e | le decisioni nel settore dell'energia nucleare concernenti: |
e1 | le autorizzazioni di massima per impianti nucleari, |
e2 | l'approvazione del programma di smaltimento, |
e3 | la chiusura di depositi geologici in profondità, |
e4 | la prova dello smaltimento; |
f | le decisioni in materia di rilascio o estensione di concessioni di infrastrutture ferroviarie; |
g | le decisioni dell'autorità indipendente di ricorso in materia radiotelevisiva; |
h | le decisioni in materia di rilascio di concessioni per case da gioco; |
i | le decisioni in materia di rilascio, modifica o rinnovo della concessione della Società svizzera di radiotelevisione (SSR); |
j | le decisioni in materia di diritto ai sussidi di una scuola universitaria o di un altro istituto accademico. |
2 | Il ricorso è inoltre inammissibile contro: |
a | le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante opposizione o ricorso dinanzi a un'autorità ai sensi dell'articolo 33 lettere c-f; |
b | le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante ricorso dinanzi a un'autorità cantonale. |
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 33 Autorità inferiori - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni: |
|
a | del Consiglio federale e degli organi dell'Assemblea federale in materia di rapporti di lavoro del personale federale, compreso il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente; |
b | del Consiglio federale concernenti: |
b1 | la destituzione di un membro del Consiglio della banca o della direzione generale o di un loro supplente secondo la legge del 3 ottobre 200325 sulla Banca nazionale, |
b10 | la revoca di un membro del consiglio d'amministrazione del Servizio svizzero di assegnazione delle tracce o l'approvazione della risoluzione del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio d'amministrazione secondo la legge federale del 20 dicembre 195743 sulle ferrovie; |
b2 | la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di vigilanza sui mercati finanziari o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 22 giugno 200726 sulla vigilanza dei mercati finanziari, |
b3 | il blocco di valori patrimoniali secondo la legge del 18 dicembre 201528 sui valori patrimoniali di provenienza illecita, |
b4 | il divieto di determinate attività secondo la LAIn30, |
b4bis | il divieto di organizzazioni secondo la LAIn, |
b5 | la revoca di un membro del Consiglio d'istituto dell'Istituto federale di metrologia secondo la legge federale del 17 giugno 201133 sull'Istituto federale di metrologia, |
b6 | la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di sorveglianza dei revisori o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 16 dicembre 200535 sui revisori, |
b7 | la revoca di un membro del Consiglio dell'Istituto svizzero per gli agenti terapeutici secondo la legge del 15 dicembre 200037 sugli agenti terapeutici, |
b8 | la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'istituto secondo la legge del 16 giugno 201739 sui fondi di compensazione, |
b9 | la revoca di un membro del consiglio d'Istituto dell'Istituto svizzero di diritto comparato secondo la legge federale del 28 settembre 201841 sull'Istituto svizzero di diritto comparato, |
c | del Tribunale penale federale in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale; |
cbis | del Tribunale federale dei brevetti in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale; |
cquater | del procuratore generale della Confederazione in materia di rapporti di lavoro dei procuratori pubblici federali da lui nominati e del personale del Ministero pubblico della Confederazione; |
cquinquies | dell'autorità di vigilanza sul Ministero pubblico della Confederazione in materia di rapporti di lavoro del personale della sua segreteria; |
cter | dell'autorità di vigilanza sul Ministero pubblico della Confederazione in materia di rapporti di lavoro dei membri del Ministero pubblico della Confederazione eletti dall'Assemblea federale plenaria; |
d | della Cancelleria federale, dei dipartimenti e dei servizi dell'Amministrazione federale loro subordinati o aggregati amministrativamente; |
e | degli stabilimenti e delle aziende della Confederazione; |
f | delle commissioni federali; |
g | dei tribunali arbitrali costituiti in virtù di contratti di diritto pubblico sottoscritti dalla Confederazione, dai suoi stabilimenti o dalle sue aziende; |
h | delle autorità o organizzazioni indipendenti dall'Amministrazione federale che decidono nell'adempimento di compiti di diritto pubblico loro affidati dalla Confederazione; |
i | delle autorità cantonali, in quanto una legge federale preveda che le loro decisioni sono impugnabili mediante ricorso dinanzi al Tribunale amministrativo federale. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 5 - 1 Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti: |
|
1 | Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti: |
a | la costituzione, la modificazione o l'annullamento di diritti o di obblighi; |
b | l'accertamento dell'esistenza, dell'inesistenza o dell'estensione di diritti o di obblighi; |
c | il rigetto o la dichiarazione d'inammissibilità d'istanze dirette alla costituzione, alla modificazione, all'annullamento o all'accertamento di diritti o di obblighi. |
2 | Sono decisioni anche quelle in materia d'esecuzione (art. 41 cpv. 1 lett. a e b), le decisioni incidentali (art. 45 e 46), le decisioni su opposizione (art. 30 cpv. 2 lett. b e 74), le decisioni su ricorso (art. 61), le decisioni in sede di revisione (art. 68) e l'interpretazione (art. 69).24 |
3 | Le dichiarazioni di un'autorità che rifiuta o solleva pretese da far valere mediante azione non sono considerate decisioni. |
1.3 La qualité pour recourir doit être reconnue à la recourante (art. 48 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 48 - 1 Ha diritto di ricorrere chi: |
|
1 | Ha diritto di ricorrere chi: |
a | ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo; |
b | è particolarmente toccato dalla decisione impugnata; e |
c | ha un interesse degno di protezione all'annullamento o alla modificazione della stessa. |
2 | Ha inoltre diritto di ricorrere ogni persona, organizzazione o autorità cui un'altra legge federale riconosce tale diritto. |
1.4 Les dispositions relatives à la représentation (art. 11
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 11 - 1 In ogni stadio del procedimento, la parte può farsi rappresentare, sempreché non sia tenuta ad agire personalmente, o farsi patrocinare, in quanto non sia escluso dall'urgenza di un'inchiesta ufficiale.29 |
|
1 | In ogni stadio del procedimento, la parte può farsi rappresentare, sempreché non sia tenuta ad agire personalmente, o farsi patrocinare, in quanto non sia escluso dall'urgenza di un'inchiesta ufficiale.29 |
2 | L'autorità può esigere che il rappresentante giustifichi i suoi poteri con una procura scritta. |
3 | Fintanto che la parte non revochi la procura l'autorità comunica con il rappresentante. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 50 - 1 Il ricorso dev'essere depositato entro 30 giorni dalla notificazione della decisione. |
|
1 | Il ricorso dev'essere depositato entro 30 giorni dalla notificazione della decisione. |
2 | Il ricorso per denegata o ritardata giustizia può essere interposto in ogni tempo. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 52 - 1 L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente. |
|
1 | L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente. |
2 | Se il ricorso non soddisfa a questi requisiti o se le conclusioni o i motivi del ricorrente non sono sufficientemente chiari, e il ricorso non sembra manifestamente inammissibile, l'autorità di ricorso assegna al ricorrente un breve termine suppletorio per rimediarvi. |
3 | Essa gli assegna questo termine con la comminatoria che, decorrendo infruttuoso, deciderà secondo l'inserto o, qualora manchino le conclusioni, i motivi oppure la firma, non entrerà nel merito del ricorso. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 63 - 1 L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
|
1 | L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
2 | Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi. |
3 | Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura. |
4 | L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100 |
4bis | La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla: |
a | da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario; |
b | da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101 |
5 | Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105 |
1.5 Le présent recours est ainsi recevable.
Autre est la question de savoir si les conclusions prises par l'intimée dans sa réponse (cf. consid.C.b) sont recevables (consid. 2-4).
2.
2.1
2.1.1 Une procédure de recours ne peut porter que sur l'objet de la contestation (Anfechtungsgegenstand), c'est-à-dire ce sur quoi porte déjà la procédure devant l'instance inférieure ou ce sur quoi elle devrait porter selon une interprétation correcte de la loi (arrêts du TAF B-7169/2015 du 20 décembre 2017 consid. 5.1 "Modification du cahier des charges de l'AOP 'Vacherin Mont-d'Or'" et B-5145/2015 du 11 décembre 2017 consid. 2.1.1 "The SwissCellSpa EXPERIENCE [fig.]/ SWISSCELL").
2.1.2 C'est le recourant qui, par le biais des conclusions de son recours, est appelé à définir l'objet du litige (Streitgegenstand), les points non contestés de la décision attaquée acquérant force exécutoire formelle (arrêts du TAF B-7169/2015 du 20 décembre 2017 consid. 5.2.1 "Modification du cahier des charges de l'AOP 'Vacherin Mont-d'Or'" et B-5145/2015 du 11 décembre 2017 consid. 2.1.2 "The SwissCellSpa EXPERIENCE [fig.]/ SWISSCELL").
2.2
2.2.1
2.2.1.1 En l'espèce, la décision attaquée porte sur les oppositions totales no 14315 et no 14316 contre la marque attaquée, qui forment ainsi l'objet de la contestation (cf. consid. 2.1.1).
2.2.1.2 La décision attaquée (cf. consid. A.b.f) rejette, dans la mesure où elle n'est pas devenue sans objet, l'opposition no 14315 contre la marque attaquée (ch. 1 du dispositif de la décision attaquée). Dans la mesure où elle n'est pas devenue sans objet, l'opposition no 14316 contre la marque attaquée est en revanche admise (ch. 2 du dispositif de la décision attaquée), de sorte que l'enregistrement de la marque attaquée est révoqué (ch. 3 du dispositif de la décision attaquée).
Pour le surplus, la décision attaquée retient que les taxes d'opposition restent acquises à l'autorité inférieure (ch. 4 du dispositif de la décision attaquée), statue sur les frais et les dépens (ch. 5 du dispositif de la décision attaquée) et règle les modalités de la notification (ch. 6 du dispositif de la décision attaquée).
2.2.2 Dans son recours (cf. consid.B), ainsi que dans sa réplique (cf. consid. D), la recourante conclut à l'annulation de la décision attaquée dans la mesure où elle concerne l'opposition no 14316. Elle précise demander que l'opposition no 14316 soit rejetée dans sa totalité (ch. 1 des conclusions du recours) et, subsidiairement, que l'affaire soit renvoyée à l'autorité inférieure afin qu'elle rende une nouvelle décision dans le sens des considérants du Tribunal administratif fédéral (ch. 2 des conclusions du recours). Elle demande enfin au Tribunal administratif fédéral de statuer sur les frais et les dépens.
Par les conclusions de son recours, la recourante limite clairement l'objet du litige à l'opposition no 14316 contre la marque attaquée (ch. 2 et 3 du dispositif de la décision attaquée). Elle indique en effet expressément (cf. recours, p. 2 et 5 in fine) que la décision attaquée n'est pas contestée dans la mesure où elle rejette l'opposition no 14315 (ch. 1 du dispositif de la décision attaquée). Vu qu'il lui est favorable, la recourante n'a d'ailleurs aucun intérêt à demander l'annulation du ch. 1 du dispositif de la décision attaquée (cf. arrêts du TAF B-5145/2015 du 11 décembre 2017 consid. 2.2.2.1 "The SwissCellSpa EXPERIENCE [fig.]/ SWISSCELL" et B-3012/2012 du 5 février 2014 consid. 1.3 "PALLAS/ PALLAS SEMINARE [fig.]"). Il convient en outre de retenir que la recourante n'attaque que la répartition des frais et des dépens (ch. 5 du dispositif de la décision attaquée) qui découle de l'admission de l'opposition no 14316 (cf. réplique, p. 6 [ch. 23] et 7).
Contrairement à ce que soutient l'intimée (cf. réponse de l'intimée, p. 4 ; duplique de l'intimée, p. 2), les conclusions du recours permettent de déterminer précisément l'objet du litige (cf. réplique, p. 5-6). Peu importe que la recourante ne se réfère pas expressément aux chiffres du dispositif de la décision attaquée.
N'y changent enfin rien les conclusions formulées par la recourante dans sa réplique, suite aux conclusions prises par l'intimée dans sa réponse (ch. 2 et 3 des conclusions de la réplique [cf. consid. D]).
2.2.3 Quant à elle, dans le délai de 30 jours prévu par l'art. 50 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 50 - 1 Il ricorso dev'essere depositato entro 30 giorni dalla notificazione della decisione. |
|
1 | Il ricorso dev'essere depositato entro 30 giorni dalla notificazione della decisione. |
2 | Il ricorso per denegata o ritardata giustizia può essere interposto in ogni tempo. |
En revanche, dans sa réponse (cf. consid. C.b), l'intimée conclut notamment à l'annulation de ce ch. 1 du dispositif de la décision attaquée et à l'admission de l'opposition no 14315 (cf. ch. 5, 6, 7, 8, 11, 12, 13, 14, 16, 17 et 18 des conclusions de la réponse de l'intimée). Une telle conclusion est néanmoins tardive.
Contrairement à ce qu'elle soutient (réponse de l'intimée, p. 4), l'intimée avait tout à fait la possibilité de déposer un recours contre le ch. 1 de la décision attaquée. Au sens de l'art. 48 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 48 - 1 Ha diritto di ricorrere chi: |
|
1 | Ha diritto di ricorrere chi: |
a | ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo; |
b | è particolarmente toccato dalla decisione impugnata; e |
c | ha un interesse degno di protezione all'annullamento o alla modificazione della stessa. |
2 | Ha inoltre diritto di ricorrere ogni persona, organizzazione o autorità cui un'altra legge federale riconosce tale diritto. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 50 - 1 Il ricorso dev'essere depositato entro 30 giorni dalla notificazione della decisione. |
|
1 | Il ricorso dev'essere depositato entro 30 giorni dalla notificazione della decisione. |
2 | Il ricorso per denegata o ritardata giustizia può essere interposto in ogni tempo. |
2.2.4
2.2.4.1 Le ch. 1 du dispositif de la décision attaquée - qui rejette, dans la mesure où elle n'est pas devenue sans objet, l'opposition no 14315 contre la marque attaquée - n'a dès lors pas du tout été (valablement) contesté. Comme le relève la recourante (réplique, p. 3 [ch. 10], p. 7-8), cette partie de la décision attaquée est donc entrée en force et n'est pas comprise dans l'objet du litige (arrêt du TAF B-5145/2015 du 11 décembre 2017 consid. 2.2.2.3 "The SwissCellSpa EXPERIENCE [fig.]/ SWISSCELL").
2.2.4.2 L'objet du litige (cf. consid.2.1.2) est ainsi limité à l'opposition totale no 14316 contre la marque attaquée (ch. 2 et 3 du dispositif de la décision attaquée), y compris la répartition des frais et des dépens y relative (ch. 5 du dispositif de la décision attaquée).
3.
3.1 Pour demander l'annulation du ch. 1 du dispositif de la décision attaquée et l'admission de l'opposition no 14315 (cf. consid. 2.2.3), l'intimée s'appuie en particulier sur l'art. 62
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 62 - 1 L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte. |
|
1 | L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte. |
2 | Essa può modificare a pregiudizio di una parte la decisione impugnata quando questa violi il diritto federale o poggi su un accertamento inesatto o incompleto dei fatti; per inadeguatezza, la decisione impugnata non può essere modificata a pregiudizio di una parte, a meno che la modificazione giovi ad una controparte. |
3 | L'autorità di ricorso che intenda modificare la decisione impugnata a pregiudizio di una parte deve informarla della sua intenzione e darle la possibilità di esprimersi. |
4 | L'autorità di ricorso non è vincolata in nessun caso dai motivi del ricorso. |
3.2 Or, contrairement à ce que soutient l'intimée, l'objet du litige est précisément défini par les conclusions du recours (cf. consid. 2.2.2). Le Tribunal administratif fédéral ne saurait dès lors revoir la décision attaquée dans son ensemble. Il ne saurait en particulier se baser sur l'art. 62
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 62 - 1 L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte. |
|
1 | L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte. |
2 | Essa può modificare a pregiudizio di una parte la decisione impugnata quando questa violi il diritto federale o poggi su un accertamento inesatto o incompleto dei fatti; per inadeguatezza, la decisione impugnata non può essere modificata a pregiudizio di una parte, a meno che la modificazione giovi ad una controparte. |
3 | L'autorità di ricorso che intenda modificare la decisione impugnata a pregiudizio di una parte deve informarla della sua intenzione e darle la possibilità di esprimersi. |
4 | L'autorità di ricorso non è vincolata in nessun caso dai motivi del ricorso. |
4.
En conclusion, dans la mesure où ils tendent à l'annulation du ch. 1 du dispositif de la décision attaquée et à l'admission de l'opposition no 14315, les ch. 5, 6, 7, 8, 11, 12, 13, 14, 16, 17 et 18 des conclusions de la réponse de l'intimée sont irrecevables. Par ailleurs, dans la mesure où il concerne la procédure d'opposition no 14315, le ch. 2 des conclusions de la réponse de l'intimée (par lequel l'audition de A._______ est demandée [cf. réponse de l'intimée, p. 9-11 ; duplique de l'intimée, p. 2-3]) est également irrecevable.
En revanche, dans la mesure où ils concernent la procédure d'opposition no 14316, les ch. 2, 3, 4, 6, 7, 8, 9, 10, 12, 13, 14, 15, 17 et 18 des conclusions de la réponse de l'intimée sont recevables. Quant au ch. 19 des conclusions de la réponse de l'intimée (frais et dépens de la présente procédure de recours), il est également recevable.
5.
5.1 La recourante indique faire valoir, par son recours, le non-usage de la marque opposante 2 (recours, p. 3, 4, 6 et 10). Elle explique qu'elle n'a pas pu soulever cette exception plus tôt étant donné qu'il était prématuré de le faire au moment de sa réponse devant l'autorité inférieure, le délai de carence de 5 ans n'étant pas encore arrivé à échéance à ce moment-là (recours, p. 5-11). Elle précise que le délai de carence de la marque opposante 2 est arrivé à échéance entre la procédure d'opposition devant l'autorité inférieure et la présente procédure de recours devant le Tribunal administratif fédéral (recours, p. 7 [ch. 23]).
La recourante soutient que l'art. 22 al. 3
SR 232.111 Ordinanza del 23 dicembre 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (OPM) OPM Art. 22 Scambio di allegati - 1 Se un'opposizione non è palesemente irricevibile, l'IPI informa il resistente fissandogli un termine per la risposta. |
|
1 | Se un'opposizione non è palesemente irricevibile, l'IPI informa il resistente fissandogli un termine per la risposta. |
2 | Il resistente deve inoltrare la propria risposta in due esemplari. |
3 | Nella sua prima risposta, purché sia trascorso un periodo ininterrotto di cinque anni dal termine di opposizione, o in caso di opposizione, dalla fine della procedura di opposizione, il resistente deve eventualmente far valere il mancato uso del marchio da parte dell'opponente secondo l'articolo 12 capoverso 1 LPM.50 |
4 | L'IPI può effettuare ulteriori scambi di allegati. |
SR 232.111 Ordinanza del 23 dicembre 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (OPM) OPM Art. 22 Scambio di allegati - 1 Se un'opposizione non è palesemente irricevibile, l'IPI informa il resistente fissandogli un termine per la risposta. |
|
1 | Se un'opposizione non è palesemente irricevibile, l'IPI informa il resistente fissandogli un termine per la risposta. |
2 | Il resistente deve inoltrare la propria risposta in due esemplari. |
3 | Nella sua prima risposta, purché sia trascorso un periodo ininterrotto di cinque anni dal termine di opposizione, o in caso di opposizione, dalla fine della procedura di opposizione, il resistente deve eventualmente far valere il mancato uso del marchio da parte dell'opponente secondo l'articolo 12 capoverso 1 LPM.50 |
4 | L'IPI può effettuare ulteriori scambi di allegati. |
SR 232.111 Ordinanza del 23 dicembre 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (OPM) OPM Art. 22 Scambio di allegati - 1 Se un'opposizione non è palesemente irricevibile, l'IPI informa il resistente fissandogli un termine per la risposta. |
|
1 | Se un'opposizione non è palesemente irricevibile, l'IPI informa il resistente fissandogli un termine per la risposta. |
2 | Il resistente deve inoltrare la propria risposta in due esemplari. |
3 | Nella sua prima risposta, purché sia trascorso un periodo ininterrotto di cinque anni dal termine di opposizione, o in caso di opposizione, dalla fine della procedura di opposizione, il resistente deve eventualmente far valere il mancato uso del marchio da parte dell'opponente secondo l'articolo 12 capoverso 1 LPM.50 |
4 | L'IPI può effettuare ulteriori scambi di allegati. |
En conclusion, se prévalant en particulier de la maxime inquisitoire (art. 12
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 12 - L'autorità accerta d'ufficio i fatti e si serve, se necessario, dei seguenti mezzi di prova: |
|
a | documenti; |
b | informazioni delle parti; |
c | informazioni o testimonianze di terzi; |
d | sopralluoghi; |
e | perizie. |
5.2 De son côté, l'intimée soutient que le motif du recours tiré de l'exception d'usage doit être déclaré irrecevable (réponse de l'intimée, p. 4-7 ; duplique de l'intimée, p. 3).
6.
6.1 L'usage de la marque est réglé par les art. 11
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi LPM Art. 11 Uso del marchio - 1 Il marchio è protetto sempre che sia usato in relazione ai prodotti o servizi per i quali esso è rivendicato. |
|
1 | Il marchio è protetto sempre che sia usato in relazione ai prodotti o servizi per i quali esso è rivendicato. |
2 | L'uso di una forma del marchio che non diverga in maniera essenziale dal marchio registrato nonché l'uso per l'esportazione sono assimilati all'uso del marchio. |
3 | L'uso del marchio con il consenso del titolare è assimilato all'uso da parte del titolare. |
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi LPM Art. 12 Conseguenze del mancato uso - 1 Il titolare che, per un periodo ininterrotto di cinque anni dalla scadenza inutilizzata del termine di opposizione o dalla fine della procedura di opposizione, non ha usato il marchio in relazione ai prodotti o ai servizi per i quali esso è rivendicato non può più far valere il diritto al marchio, salvo che gravi motivi giustifichino il mancato uso. |
|
1 | Il titolare che, per un periodo ininterrotto di cinque anni dalla scadenza inutilizzata del termine di opposizione o dalla fine della procedura di opposizione, non ha usato il marchio in relazione ai prodotti o ai servizi per i quali esso è rivendicato non può più far valere il diritto al marchio, salvo che gravi motivi giustifichino il mancato uso. |
2 | Se l'uso o la ripresa dell'uso del marchio avviene dopo oltre cinque anni, il diritto al marchio è ripristinato con l'effetto della priorità originaria, a condizione che nessuno abbia invocato il mancato uso ai sensi del capoverso 1 prima di tale data. |
3 | Chi invoca il mancato uso del marchio lo deve rendere verosimile; la prova dell'uso incombe allora al titolare del marchio. |
6.1.1 L'art. 11
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi LPM Art. 11 Uso del marchio - 1 Il marchio è protetto sempre che sia usato in relazione ai prodotti o servizi per i quali esso è rivendicato. |
|
1 | Il marchio è protetto sempre che sia usato in relazione ai prodotti o servizi per i quali esso è rivendicato. |
2 | L'uso di una forma del marchio che non diverga in maniera essenziale dal marchio registrato nonché l'uso per l'esportazione sono assimilati all'uso del marchio. |
3 | L'uso del marchio con il consenso del titolare è assimilato all'uso da parte del titolare. |
1 La protection est accordée pour autant que la marque soit utilisée en relation avec les produits ou les services enregistrés.
6.1.2 Sous le titre "Conséquences du non-usage", l'art. 12
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi LPM Art. 12 Conseguenze del mancato uso - 1 Il titolare che, per un periodo ininterrotto di cinque anni dalla scadenza inutilizzata del termine di opposizione o dalla fine della procedura di opposizione, non ha usato il marchio in relazione ai prodotti o ai servizi per i quali esso è rivendicato non può più far valere il diritto al marchio, salvo che gravi motivi giustifichino il mancato uso. |
|
1 | Il titolare che, per un periodo ininterrotto di cinque anni dalla scadenza inutilizzata del termine di opposizione o dalla fine della procedura di opposizione, non ha usato il marchio in relazione ai prodotti o ai servizi per i quali esso è rivendicato non può più far valere il diritto al marchio, salvo che gravi motivi giustifichino il mancato uso. |
2 | Se l'uso o la ripresa dell'uso del marchio avviene dopo oltre cinque anni, il diritto al marchio è ripristinato con l'effetto della priorità originaria, a condizione che nessuno abbia invocato il mancato uso ai sensi del capoverso 1 prima di tale data. |
3 | Chi invoca il mancato uso del marchio lo deve rendere verosimile; la prova dell'uso incombe allora al titolare del marchio. |
1 Si, à compter de l'échéance du délai d'opposition ou, en cas d'opposition, de la fin de la procédure d'opposition, le titulaire n'a pas utilisé la marque en relation avec les produits ou les services enregistrés, pendant une période ininterrompue de cinq ans, il ne peut plus faire valoir son droit à la marque, à moins que le défaut d'usage ne soit dû à un juste motif.
2 Si l'usage ou la reprise de l'utilisation de la marque intervient après plus de cinq ans, le droit à la marque est restitué avec effet à la date de la priorité d'origine, à condition que personne n'ait invoqué le défaut d'usage en vertu de l'al. 1 avant la date du premier usage ou de la reprise de l'utilisation.
3 Quiconque invoque le défaut d'usage doit le rendre vraisemblable ; la preuve de l'usage incombe alors au titulaire.
6.2
6.2.1 L'art. 12 al. 1
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi LPM Art. 12 Conseguenze del mancato uso - 1 Il titolare che, per un periodo ininterrotto di cinque anni dalla scadenza inutilizzata del termine di opposizione o dalla fine della procedura di opposizione, non ha usato il marchio in relazione ai prodotti o ai servizi per i quali esso è rivendicato non può più far valere il diritto al marchio, salvo che gravi motivi giustifichino il mancato uso. |
|
1 | Il titolare che, per un periodo ininterrotto di cinque anni dalla scadenza inutilizzata del termine di opposizione o dalla fine della procedura di opposizione, non ha usato il marchio in relazione ai prodotti o ai servizi per i quali esso è rivendicato non può più far valere il diritto al marchio, salvo che gravi motivi giustifichino il mancato uso. |
2 | Se l'uso o la ripresa dell'uso del marchio avviene dopo oltre cinque anni, il diritto al marchio è ripristinato con l'effetto della priorità originaria, a condizione che nessuno abbia invocato il mancato uso ai sensi del capoverso 1 prima di tale data. |
3 | Chi invoca il mancato uso del marchio lo deve rendere verosimile; la prova dell'uso incombe allora al titolare del marchio. |
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi LPM Art. 12 Conseguenze del mancato uso - 1 Il titolare che, per un periodo ininterrotto di cinque anni dalla scadenza inutilizzata del termine di opposizione o dalla fine della procedura di opposizione, non ha usato il marchio in relazione ai prodotti o ai servizi per i quali esso è rivendicato non può più far valere il diritto al marchio, salvo che gravi motivi giustifichino il mancato uso. |
|
1 | Il titolare che, per un periodo ininterrotto di cinque anni dalla scadenza inutilizzata del termine di opposizione o dalla fine della procedura di opposizione, non ha usato il marchio in relazione ai prodotti o ai servizi per i quali esso è rivendicato non può più far valere il diritto al marchio, salvo che gravi motivi giustifichino il mancato uso. |
2 | Se l'uso o la ripresa dell'uso del marchio avviene dopo oltre cinque anni, il diritto al marchio è ripristinato con l'effetto della priorità originaria, a condizione che nessuno abbia invocato il mancato uso ai sensi del capoverso 1 prima di tale data. |
3 | Chi invoca il mancato uso del marchio lo deve rendere verosimile; la prova dell'uso incombe allora al titolare del marchio. |
6.2.2 Vu l'art. 12 al. 2
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi LPM Art. 12 Conseguenze del mancato uso - 1 Il titolare che, per un periodo ininterrotto di cinque anni dalla scadenza inutilizzata del termine di opposizione o dalla fine della procedura di opposizione, non ha usato il marchio in relazione ai prodotti o ai servizi per i quali esso è rivendicato non può più far valere il diritto al marchio, salvo che gravi motivi giustifichino il mancato uso. |
|
1 | Il titolare che, per un periodo ininterrotto di cinque anni dalla scadenza inutilizzata del termine di opposizione o dalla fine della procedura di opposizione, non ha usato il marchio in relazione ai prodotti o ai servizi per i quali esso è rivendicato non può più far valere il diritto al marchio, salvo che gravi motivi giustifichino il mancato uso. |
2 | Se l'uso o la ripresa dell'uso del marchio avviene dopo oltre cinque anni, il diritto al marchio è ripristinato con l'effetto della priorità originaria, a condizione che nessuno abbia invocato il mancato uso ai sensi del capoverso 1 prima di tale data. |
3 | Chi invoca il mancato uso del marchio lo deve rendere verosimile; la prova dell'uso incombe allora al titolare del marchio. |
6.2.3 Ainsi, le défaut d'usage n'entraîne pas automatiquement la perte du droit à la marque. Pour que le titulaire ne puisse plus faire valoir son droit à la marque, il faut en effet que le défaut d'usage ait été invoqué par un tiers (Markus Wang, in : Noth/ Bühler/ Thouvenin [éd.], Markenschutzgesetz [MSchG], 2e éd. 2017 [ci-après : SHK 2017], art. 12
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi LPM Art. 12 Conseguenze del mancato uso - 1 Il titolare che, per un periodo ininterrotto di cinque anni dalla scadenza inutilizzata del termine di opposizione o dalla fine della procedura di opposizione, non ha usato il marchio in relazione ai prodotti o ai servizi per i quali esso è rivendicato non può più far valere il diritto al marchio, salvo che gravi motivi giustifichino il mancato uso. |
|
1 | Il titolare che, per un periodo ininterrotto di cinque anni dalla scadenza inutilizzata del termine di opposizione o dalla fine della procedura di opposizione, non ha usato il marchio in relazione ai prodotti o ai servizi per i quali esso è rivendicato non può più far valere il diritto al marchio, salvo che gravi motivi giustifichino il mancato uso. |
2 | Se l'uso o la ripresa dell'uso del marchio avviene dopo oltre cinque anni, il diritto al marchio è ripristinato con l'effetto della priorità originaria, a condizione che nessuno abbia invocato il mancato uso ai sensi del capoverso 1 prima di tale data. |
3 | Chi invoca il mancato uso del marchio lo deve rendere verosimile; la prova dell'uso incombe allora al titolare del marchio. |
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi LPM Art. 12 Conseguenze del mancato uso - 1 Il titolare che, per un periodo ininterrotto di cinque anni dalla scadenza inutilizzata del termine di opposizione o dalla fine della procedura di opposizione, non ha usato il marchio in relazione ai prodotti o ai servizi per i quali esso è rivendicato non può più far valere il diritto al marchio, salvo che gravi motivi giustifichino il mancato uso. |
|
1 | Il titolare che, per un periodo ininterrotto di cinque anni dalla scadenza inutilizzata del termine di opposizione o dalla fine della procedura di opposizione, non ha usato il marchio in relazione ai prodotti o ai servizi per i quali esso è rivendicato non può più far valere il diritto al marchio, salvo che gravi motivi giustifichino il mancato uso. |
2 | Se l'uso o la ripresa dell'uso del marchio avviene dopo oltre cinque anni, il diritto al marchio è ripristinato con l'effetto della priorità originaria, a condizione che nessuno abbia invocato il mancato uso ai sensi del capoverso 1 prima di tale data. |
3 | Chi invoca il mancato uso del marchio lo deve rendere verosimile; la prova dell'uso incombe allora al titolare del marchio. |
7.
7.1 Sous le titre "Procédure d'opposition", la Section 2 du Chapitre 2 de l'OPM comprend les art. 20
SR 232.111 Ordinanza del 23 dicembre 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (OPM) OPM Art. 20 Forma e contenuto dell'opposizione - L'opposizione deve essere presentata in due esemplari e contenere: |
|
a | il cognome e il nome o la ragione commerciale, l'indirizzo dell'opponente ed eventualmente il suo recapito in Svizzera; |
b | il numero della registrazione o il numero del deposito sul quale si basa l'opposizione; |
c | il numero della registrazione impugnata nonché il nome o la ragione commerciale del titolare del marchio; |
d | una dichiarazione che precisi in che misura è fatta opposizione alla registrazione; |
e | una breve motivazione dell'opposizione. |
SR 232.111 Ordinanza del 23 dicembre 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (OPM) OPM Art. 24 Restituzione della tassa di opposizione - 1 Se un'opposizione non è presentata entro i termini o la tassa di opposizione non è pagata tempestivamente, l'opposizione è considerata non presentata. Non sono riscosse spese e la tassa di opposizione già pagata è restituita. |
|
1 | Se un'opposizione non è presentata entro i termini o la tassa di opposizione non è pagata tempestivamente, l'opposizione è considerata non presentata. Non sono riscosse spese e la tassa di opposizione già pagata è restituita. |
2 | Se una causa diviene priva d'oggetto o è risolta per mezzo di una transazione giudiziale o con il versamento di un'indennità, la metà della tassa d'opposizione è restituita. |
SR 232.111 Ordinanza del 23 dicembre 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (OPM) OPM Art. 22 Scambio di allegati - 1 Se un'opposizione non è palesemente irricevibile, l'IPI informa il resistente fissandogli un termine per la risposta. |
|
1 | Se un'opposizione non è palesemente irricevibile, l'IPI informa il resistente fissandogli un termine per la risposta. |
2 | Il resistente deve inoltrare la propria risposta in due esemplari. |
3 | Nella sua prima risposta, purché sia trascorso un periodo ininterrotto di cinque anni dal termine di opposizione, o in caso di opposizione, dalla fine della procedura di opposizione, il resistente deve eventualmente far valere il mancato uso del marchio da parte dell'opponente secondo l'articolo 12 capoverso 1 LPM.50 |
4 | L'IPI può effettuare ulteriori scambi di allegati. |
3 Dans sa première réponse, le défendeur doit, le cas échéant, faire valoir le défaut d'usage de la marque de l'opposant au sens de l'art. 12
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi LPM Art. 12 Conseguenze del mancato uso - 1 Il titolare che, per un periodo ininterrotto di cinque anni dalla scadenza inutilizzata del termine di opposizione o dalla fine della procedura di opposizione, non ha usato il marchio in relazione ai prodotti o ai servizi per i quali esso è rivendicato non può più far valere il diritto al marchio, salvo che gravi motivi giustifichino il mancato uso. |
|
1 | Il titolare che, per un periodo ininterrotto di cinque anni dalla scadenza inutilizzata del termine di opposizione o dalla fine della procedura di opposizione, non ha usato il marchio in relazione ai prodotti o ai servizi per i quali esso è rivendicato non può più far valere il diritto al marchio, salvo che gravi motivi giustifichino il mancato uso. |
2 | Se l'uso o la ripresa dell'uso del marchio avviene dopo oltre cinque anni, il diritto al marchio è ripristinato con l'effetto della priorità originaria, a condizione che nessuno abbia invocato il mancato uso ai sensi del capoverso 1 prima di tale data. |
3 | Chi invoca il mancato uso del marchio lo deve rendere verosimile; la prova dell'uso incombe allora al titolare del marchio. |
7.2 Selon la jurisprudence et la doctrine, l'art. 22 al. 3
SR 232.111 Ordinanza del 23 dicembre 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (OPM) OPM Art. 22 Scambio di allegati - 1 Se un'opposizione non è palesemente irricevibile, l'IPI informa il resistente fissandogli un termine per la risposta. |
|
1 | Se un'opposizione non è palesemente irricevibile, l'IPI informa il resistente fissandogli un termine per la risposta. |
2 | Il resistente deve inoltrare la propria risposta in due esemplari. |
3 | Nella sua prima risposta, purché sia trascorso un periodo ininterrotto di cinque anni dal termine di opposizione, o in caso di opposizione, dalla fine della procedura di opposizione, il resistente deve eventualmente far valere il mancato uso del marchio da parte dell'opponente secondo l'articolo 12 capoverso 1 LPM.50 |
4 | L'IPI può effettuare ulteriori scambi di allegati. |
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi LPM Art. 12 Conseguenze del mancato uso - 1 Il titolare che, per un periodo ininterrotto di cinque anni dalla scadenza inutilizzata del termine di opposizione o dalla fine della procedura di opposizione, non ha usato il marchio in relazione ai prodotti o ai servizi per i quali esso è rivendicato non può più far valere il diritto al marchio, salvo che gravi motivi giustifichino il mancato uso. |
|
1 | Il titolare che, per un periodo ininterrotto di cinque anni dalla scadenza inutilizzata del termine di opposizione o dalla fine della procedura di opposizione, non ha usato il marchio in relazione ai prodotti o ai servizi per i quali esso è rivendicato non può più far valere il diritto al marchio, salvo che gravi motivi giustifichino il mancato uso. |
2 | Se l'uso o la ripresa dell'uso del marchio avviene dopo oltre cinque anni, il diritto al marchio è ripristinato con l'effetto della priorità originaria, a condizione che nessuno abbia invocato il mancato uso ai sensi del capoverso 1 prima di tale data. |
3 | Chi invoca il mancato uso del marchio lo deve rendere verosimile; la prova dell'uso incombe allora al titolare del marchio. |
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi LPM Art. 32 Plausibilità dell'uso - Se il resistente invoca il mancato uso del marchio anteriore conformemente all'articolo 12 capoverso 1, l'opponente deve rendere verosimile l'uso del marchio o il mancato uso per gravi motivi. |
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi LPM Art. 12 Conseguenze del mancato uso - 1 Il titolare che, per un periodo ininterrotto di cinque anni dalla scadenza inutilizzata del termine di opposizione o dalla fine della procedura di opposizione, non ha usato il marchio in relazione ai prodotti o ai servizi per i quali esso è rivendicato non può più far valere il diritto al marchio, salvo che gravi motivi giustifichino il mancato uso. |
|
1 | Il titolare che, per un periodo ininterrotto di cinque anni dalla scadenza inutilizzata del termine di opposizione o dalla fine della procedura di opposizione, non ha usato il marchio in relazione ai prodotti o ai servizi per i quali esso è rivendicato non può più far valere il diritto al marchio, salvo che gravi motivi giustifichino il mancato uso. |
2 | Se l'uso o la ripresa dell'uso del marchio avviene dopo oltre cinque anni, il diritto al marchio è ripristinato con l'effetto della priorità originaria, a condizione che nessuno abbia invocato il mancato uso ai sensi del capoverso 1 prima di tale data. |
3 | Chi invoca il mancato uso del marchio lo deve rendere verosimile; la prova dell'uso incombe allora al titolare del marchio. |
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi LPM Art. 32 Plausibilità dell'uso - Se il resistente invoca il mancato uso del marchio anteriore conformemente all'articolo 12 capoverso 1, l'opponente deve rendere verosimile l'uso del marchio o il mancato uso per gravi motivi. |
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi LPM Art. 32 Plausibilità dell'uso - Se il resistente invoca il mancato uso del marchio anteriore conformemente all'articolo 12 capoverso 1, l'opponente deve rendere verosimile l'uso del marchio o il mancato uso per gravi motivi. |
7.2.1 Ainsi, lorsque le délai de carence prévu par l'art. 12 al. 1
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi LPM Art. 12 Conseguenze del mancato uso - 1 Il titolare che, per un periodo ininterrotto di cinque anni dalla scadenza inutilizzata del termine di opposizione o dalla fine della procedura di opposizione, non ha usato il marchio in relazione ai prodotti o ai servizi per i quali esso è rivendicato non può più far valere il diritto al marchio, salvo che gravi motivi giustifichino il mancato uso. |
|
1 | Il titolare che, per un periodo ininterrotto di cinque anni dalla scadenza inutilizzata del termine di opposizione o dalla fine della procedura di opposizione, non ha usato il marchio in relazione ai prodotti o ai servizi per i quali esso è rivendicato non può più far valere il diritto al marchio, salvo che gravi motivi giustifichino il mancato uso. |
2 | Se l'uso o la ripresa dell'uso del marchio avviene dopo oltre cinque anni, il diritto al marchio è ripristinato con l'effetto della priorità originaria, a condizione che nessuno abbia invocato il mancato uso ai sensi del capoverso 1 prima di tale data. |
3 | Chi invoca il mancato uso del marchio lo deve rendere verosimile; la prova dell'uso incombe allora al titolare del marchio. |
7.2.2 La jurisprudence ajoute que, lorsque le délai de carence arrive à échéance après la fin du délai imparti au défendeur pour déposer sa première réponse devant l'IPI, le non-usage de la marque opposante ne peut pas être invoqué dans le cadre de la procédure d'opposition. En d'autres termes, l'exception de non-usage de la marque opposante soulevée par le défendeur dans sa première réponse devant l'IPI n'est pas prise en considération si le délai de carence n'est pas arrivé à échéance à ce moment-là (arrêts du TAF B-2681/2012 du 22 juillet 2013 consid. 3.1-3.2 "APRIL/ APIL - ASSURANCE POUR IMPAYÉS DE LOYER", B-38/2011, B-39/2011 et B-40/2011 du 29 avril 2011 consid. 4.1.1-4.1.2. "IKB/ ICB [fig.], IKB/ ICB et IKB/ ICB BANKING GROUP", B-7514/2006 du 31 juillet 2007 consid. 2 "[Quadrat] [fig.]/ "[Quadrat] [fig.]" et B-7460/2006 du 6 juillet 2007 consid. 3 "ADIA/ AIDA JOBS und AIDA PERSONAL" ; décision de la CREPI MA-WI 05/98 du 9 février 1999, sic! 1999, p. 281, consid. 5 "Genesis/ Genesis" ; Wang, in : SHK 2017, art. 12
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi LPM Art. 12 Conseguenze del mancato uso - 1 Il titolare che, per un periodo ininterrotto di cinque anni dalla scadenza inutilizzata del termine di opposizione o dalla fine della procedura di opposizione, non ha usato il marchio in relazione ai prodotti o ai servizi per i quali esso è rivendicato non può più far valere il diritto al marchio, salvo che gravi motivi giustifichino il mancato uso. |
|
1 | Il titolare che, per un periodo ininterrotto di cinque anni dalla scadenza inutilizzata del termine di opposizione o dalla fine della procedura di opposizione, non ha usato il marchio in relazione ai prodotti o ai servizi per i quali esso è rivendicato non può più far valere il diritto al marchio, salvo che gravi motivi giustifichino il mancato uso. |
2 | Se l'uso o la ripresa dell'uso del marchio avviene dopo oltre cinque anni, il diritto al marchio è ripristinato con l'effetto della priorità originaria, a condizione che nessuno abbia invocato il mancato uso ai sensi del capoverso 1 prima di tale data. |
3 | Chi invoca il mancato uso del marchio lo deve rendere verosimile; la prova dell'uso incombe allora al titolare del marchio. |
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi LPM Art. 32 Plausibilità dell'uso - Se il resistente invoca il mancato uso del marchio anteriore conformemente all'articolo 12 capoverso 1, l'opponente deve rendere verosimile l'uso del marchio o il mancato uso per gravi motivi. |
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi LPM Art. 12 Conseguenze del mancato uso - 1 Il titolare che, per un periodo ininterrotto di cinque anni dalla scadenza inutilizzata del termine di opposizione o dalla fine della procedura di opposizione, non ha usato il marchio in relazione ai prodotti o ai servizi per i quali esso è rivendicato non può più far valere il diritto al marchio, salvo che gravi motivi giustifichino il mancato uso. |
|
1 | Il titolare che, per un periodo ininterrotto di cinque anni dalla scadenza inutilizzata del termine di opposizione o dalla fine della procedura di opposizione, non ha usato il marchio in relazione ai prodotti o ai servizi per i quali esso è rivendicato non può più far valere il diritto al marchio, salvo che gravi motivi giustifichino il mancato uso. |
2 | Se l'uso o la ripresa dell'uso del marchio avviene dopo oltre cinque anni, il diritto al marchio è ripristinato con l'effetto della priorità originaria, a condizione che nessuno abbia invocato il mancato uso ai sensi del capoverso 1 prima di tale data. |
3 | Chi invoca il mancato uso del marchio lo deve rendere verosimile; la prova dell'uso incombe allora al titolare del marchio. |
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi LPM Art. 32 Plausibilità dell'uso - Se il resistente invoca il mancato uso del marchio anteriore conformemente all'articolo 12 capoverso 1, l'opponente deve rendere verosimile l'uso del marchio o il mancato uso per gravi motivi. |
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi LPM Art. 32 Plausibilità dell'uso - Se il resistente invoca il mancato uso del marchio anteriore conformemente all'articolo 12 capoverso 1, l'opponente deve rendere verosimile l'uso del marchio o il mancato uso per gravi motivi. |
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi LPM Art. 32 Plausibilità dell'uso - Se il resistente invoca il mancato uso del marchio anteriore conformemente all'articolo 12 capoverso 1, l'opponente deve rendere verosimile l'uso del marchio o il mancato uso per gravi motivi. |
8.
8.1
8.1.1 En l'espèce, il faut tout d'abord observer que la marque opposante 2 est enregistrée au registre international le 8 octobre 2009 sur la base d'une demande déposée en France le 8 avril 2009 (cf. consid.A.a.b). Cet enregistrement est notifié le 21 janvier 2010 et publié dans la Gazette OMPI des marques internationales (ci-après : Gazette) 2010/1 du 28 janvier 2010 (cf. règle 32 du Règlement d'exécution commun du 18 janvier 1996 de l'Arrangement de Madrid concernant l'enregistrement international des marques et au protocole relatif à cet arrangement [RS 0.232.112.21 ; ci-après : RexC]).
8.1.2 Par déclaration d'octroi de la protection selon la règle 18ter al. 1 RexC (reçue par le Bureau international de l'Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle le 19 janvier 2011 et publiée dans la Gazette 2011/11 du 7 avril 2011), l'IPI accorde à la marque opposante 2 la protection en Suisse.
8.2
8.2.1 Dans un tel cas, le délai de carence commence à courir à compter de la date de publication dans la Gazette de la déclaration d'octroi de la protection selon la règle 18ter al. 1 RexC (IPI, Directives en matière de marques [cf. https:// www. ige. ch/ fr/ prestations/ services-en-ligne-et-cen tre-de-telechargement/marques.html , consulté le 04.06.2019], version du 1er janvier 2019, Partie 6, ch. 5.2.1 ; Volken, in : BaK 2017, art. 12
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi LPM Art. 12 Conseguenze del mancato uso - 1 Il titolare che, per un periodo ininterrotto di cinque anni dalla scadenza inutilizzata del termine di opposizione o dalla fine della procedura di opposizione, non ha usato il marchio in relazione ai prodotti o ai servizi per i quali esso è rivendicato non può più far valere il diritto al marchio, salvo che gravi motivi giustifichino il mancato uso. |
|
1 | Il titolare che, per un periodo ininterrotto di cinque anni dalla scadenza inutilizzata del termine di opposizione o dalla fine della procedura di opposizione, non ha usato il marchio in relazione ai prodotti o ai servizi per i quali esso è rivendicato non può più far valere il diritto al marchio, salvo che gravi motivi giustifichino il mancato uso. |
2 | Se l'uso o la ripresa dell'uso del marchio avviene dopo oltre cinque anni, il diritto al marchio è ripristinato con l'effetto della priorità originaria, a condizione che nessuno abbia invocato il mancato uso ai sensi del capoverso 1 prima di tale data. |
3 | Chi invoca il mancato uso del marchio lo deve rendere verosimile; la prova dell'uso incombe allora al titolare del marchio. |
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi LPM Art. 12 Conseguenze del mancato uso - 1 Il titolare che, per un periodo ininterrotto di cinque anni dalla scadenza inutilizzata del termine di opposizione o dalla fine della procedura di opposizione, non ha usato il marchio in relazione ai prodotti o ai servizi per i quali esso è rivendicato non può più far valere il diritto al marchio, salvo che gravi motivi giustifichino il mancato uso. |
|
1 | Il titolare che, per un periodo ininterrotto di cinque anni dalla scadenza inutilizzata del termine di opposizione o dalla fine della procedura di opposizione, non ha usato il marchio in relazione ai prodotti o ai servizi per i quali esso è rivendicato non può più far valere il diritto al marchio, salvo che gravi motivi giustifichino il mancato uso. |
2 | Se l'uso o la ripresa dell'uso del marchio avviene dopo oltre cinque anni, il diritto al marchio è ripristinato con l'effetto della priorità originaria, a condizione che nessuno abbia invocato il mancato uso ai sensi del capoverso 1 prima di tale data. |
3 | Chi invoca il mancato uso del marchio lo deve rendere verosimile; la prova dell'uso incombe allora al titolare del marchio. |
8.2.2 En l'espèce, la déclaration d'octroi de la protection selon la règle 18ter al. 1 RexC est publiée dans la Gazette 2011/11 du 7 avril 2011 (cf. consid.8.1.2). Le délai de carence de la marque opposante 2 arrive donc à échéance cinq ans plus tard, c'est-à-dire le 7 avril 2016.
9.
9.1
9.1.1 Il s'avère par ailleurs que, dans sa réponse déposée le 21 octobre 2015 devant l'autorité inférieure (cf. consid.A.b.d.a), la recourante soulève déjà l'exception de non-usage de la marque opposante 2 : "Ein markenmässiger Gebrauch kann also auch bezüglich der [marque opposante 2] nicht festgestellt werden" (réponse de la recourante devant l'autorité inférieure [pièce 7 du dossier de l'autorité inférieure], p. 3-4). Force est dès lors de constater que, conformément à l'art. 22 al. 3
SR 232.111 Ordinanza del 23 dicembre 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (OPM) OPM Art. 22 Scambio di allegati - 1 Se un'opposizione non è palesemente irricevibile, l'IPI informa il resistente fissandogli un termine per la risposta. |
|
1 | Se un'opposizione non è palesemente irricevibile, l'IPI informa il resistente fissandogli un termine per la risposta. |
2 | Il resistente deve inoltrare la propria risposta in due esemplari. |
3 | Nella sua prima risposta, purché sia trascorso un periodo ininterrotto di cinque anni dal termine di opposizione, o in caso di opposizione, dalla fine della procedura di opposizione, il resistente deve eventualmente far valere il mancato uso del marchio da parte dell'opponente secondo l'articolo 12 capoverso 1 LPM.50 |
4 | L'IPI può effettuare ulteriori scambi di allegati. |
9.1.2 Il faut en outre relever que, le 7 avril 2016, au moment où le délai de carence de la marque opposante 2 arrive à échéance (cf. consid. 8.2.2), l'autorité inférieure n'a pas encore rendu sa décision sur l'opposition. Dans de telles circonstances, l'autorité inférieure ne saurait renoncer à traiter l'exception de non-usage soulevée à temps par la recourante. Est en effet déterminant l'état du dossier au moment où la décision est rendue (cf. ATAF 2012/21 consid. 5.1, ATAF 2009/64 consid. 7.3, ATAF 2009/9 consid. 3.3.1 ; Waldmann/ Bickel, in : Waldmann/ Weissenberger [éd.], Praxiskommentar Verwaltungsverfahrensgesetz [VwVG], 2e éd. 2016 [ci-après : Praxiskommentar VwVG], art. 32
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 32 - 1 Prima di decidere, l'autorità apprezza tutte le allegazioni rilevanti prodotte dalla parte in tempo utile. |
|
1 | Prima di decidere, l'autorità apprezza tutte le allegazioni rilevanti prodotte dalla parte in tempo utile. |
2 | Essa può tener conto delle allegazioni tardive che sembrino decisive. |
9.1.3 Le non-usage d'une marque n'est certes pas pris en compte d'office par les autorités (Wang, in : SHK 2017, art. 12
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi LPM Art. 12 Conseguenze del mancato uso - 1 Il titolare che, per un periodo ininterrotto di cinque anni dalla scadenza inutilizzata del termine di opposizione o dalla fine della procedura di opposizione, non ha usato il marchio in relazione ai prodotti o ai servizi per i quali esso è rivendicato non può più far valere il diritto al marchio, salvo che gravi motivi giustifichino il mancato uso. |
|
1 | Il titolare che, per un periodo ininterrotto di cinque anni dalla scadenza inutilizzata del termine di opposizione o dalla fine della procedura di opposizione, non ha usato il marchio in relazione ai prodotti o ai servizi per i quali esso è rivendicato non può più far valere il diritto al marchio, salvo che gravi motivi giustifichino il mancato uso. |
2 | Se l'uso o la ripresa dell'uso del marchio avviene dopo oltre cinque anni, il diritto al marchio è ripristinato con l'effetto della priorità originaria, a condizione che nessuno abbia invocato il mancato uso ai sensi del capoverso 1 prima di tale data. |
3 | Chi invoca il mancato uso del marchio lo deve rendere verosimile; la prova dell'uso incombe allora al titolare del marchio. |
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi LPM Art. 32 Plausibilità dell'uso - Se il resistente invoca il mancato uso del marchio anteriore conformemente all'articolo 12 capoverso 1, l'opponente deve rendere verosimile l'uso del marchio o il mancato uso per gravi motivi. |
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi LPM Art. 12 Conseguenze del mancato uso - 1 Il titolare che, per un periodo ininterrotto di cinque anni dalla scadenza inutilizzata del termine di opposizione o dalla fine della procedura di opposizione, non ha usato il marchio in relazione ai prodotti o ai servizi per i quali esso è rivendicato non può più far valere il diritto al marchio, salvo che gravi motivi giustifichino il mancato uso. |
|
1 | Il titolare che, per un periodo ininterrotto di cinque anni dalla scadenza inutilizzata del termine di opposizione o dalla fine della procedura di opposizione, non ha usato il marchio in relazione ai prodotti o ai servizi per i quali esso è rivendicato non può più far valere il diritto al marchio, salvo che gravi motivi giustifichino il mancato uso. |
2 | Se l'uso o la ripresa dell'uso del marchio avviene dopo oltre cinque anni, il diritto al marchio è ripristinato con l'effetto della priorità originaria, a condizione che nessuno abbia invocato il mancato uso ai sensi del capoverso 1 prima di tale data. |
3 | Chi invoca il mancato uso del marchio lo deve rendere verosimile; la prova dell'uso incombe allora al titolare del marchio. |
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi LPM Art. 32 Plausibilità dell'uso - Se il resistente invoca il mancato uso del marchio anteriore conformemente all'articolo 12 capoverso 1, l'opponente deve rendere verosimile l'uso del marchio o il mancato uso per gravi motivi. |
SR 232.111 Ordinanza del 23 dicembre 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (OPM) OPM Art. 22 Scambio di allegati - 1 Se un'opposizione non è palesemente irricevibile, l'IPI informa il resistente fissandogli un termine per la risposta. |
|
1 | Se un'opposizione non è palesemente irricevibile, l'IPI informa il resistente fissandogli un termine per la risposta. |
2 | Il resistente deve inoltrare la propria risposta in due esemplari. |
3 | Nella sua prima risposta, purché sia trascorso un periodo ininterrotto di cinque anni dal termine di opposizione, o in caso di opposizione, dalla fine della procedura di opposizione, il resistente deve eventualmente far valere il mancato uso del marchio da parte dell'opponente secondo l'articolo 12 capoverso 1 LPM.50 |
4 | L'IPI può effettuare ulteriori scambi di allegati. |
9.1.4 Quant au fait que l'art. 22 al. 3
SR 232.111 Ordinanza del 23 dicembre 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (OPM) OPM Art. 22 Scambio di allegati - 1 Se un'opposizione non è palesemente irricevibile, l'IPI informa il resistente fissandogli un termine per la risposta. |
|
1 | Se un'opposizione non è palesemente irricevibile, l'IPI informa il resistente fissandogli un termine per la risposta. |
2 | Il resistente deve inoltrare la propria risposta in due esemplari. |
3 | Nella sua prima risposta, purché sia trascorso un periodo ininterrotto di cinque anni dal termine di opposizione, o in caso di opposizione, dalla fine della procedura di opposizione, il resistente deve eventualmente far valere il mancato uso del marchio da parte dell'opponente secondo l'articolo 12 capoverso 1 LPM.50 |
4 | L'IPI può effettuare ulteriori scambi di allegati. |
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi LPM Art. 12 Conseguenze del mancato uso - 1 Il titolare che, per un periodo ininterrotto di cinque anni dalla scadenza inutilizzata del termine di opposizione o dalla fine della procedura di opposizione, non ha usato il marchio in relazione ai prodotti o ai servizi per i quali esso è rivendicato non può più far valere il diritto al marchio, salvo che gravi motivi giustifichino il mancato uso. |
|
1 | Il titolare che, per un periodo ininterrotto di cinque anni dalla scadenza inutilizzata del termine di opposizione o dalla fine della procedura di opposizione, non ha usato il marchio in relazione ai prodotti o ai servizi per i quali esso è rivendicato non può più far valere il diritto al marchio, salvo che gravi motivi giustifichino il mancato uso. |
2 | Se l'uso o la ripresa dell'uso del marchio avviene dopo oltre cinque anni, il diritto al marchio è ripristinato con l'effetto della priorità originaria, a condizione che nessuno abbia invocato il mancato uso ai sensi del capoverso 1 prima di tale data. |
3 | Chi invoca il mancato uso del marchio lo deve rendere verosimile; la prova dell'uso incombe allora al titolare del marchio. |
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi LPM Art. 32 Plausibilità dell'uso - Se il resistente invoca il mancato uso del marchio anteriore conformemente all'articolo 12 capoverso 1, l'opponente deve rendere verosimile l'uso del marchio o il mancato uso per gravi motivi. |
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi LPM Art. 35a Domanda di cancellazione - 1 Chiunque può presentare all'IPI una domanda di cancellazione del marchio per mancato uso ai sensi dell'articolo 12 capoverso 1. |
|
1 | Chiunque può presentare all'IPI una domanda di cancellazione del marchio per mancato uso ai sensi dell'articolo 12 capoverso 1. |
2 | La domanda può essere presentata: |
a | in assenza di opposizione, al più presto cinque anni dopo la scadenza del termine di opposizione; |
b | in caso di opposizione, al più presto cinque anni dalla fine della procedura di opposizione. |
3 | La domanda è considerata presentata al momento del pagamento del corrispondente emolumento. |
SR 232.11 Legge federale del 28 agosto 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (Legge sulla protezione dei marchi, LPM) - Legge sulla protezione dei marchi LPM Art. 12 Conseguenze del mancato uso - 1 Il titolare che, per un periodo ininterrotto di cinque anni dalla scadenza inutilizzata del termine di opposizione o dalla fine della procedura di opposizione, non ha usato il marchio in relazione ai prodotti o ai servizi per i quali esso è rivendicato non può più far valere il diritto al marchio, salvo che gravi motivi giustifichino il mancato uso. |
|
1 | Il titolare che, per un periodo ininterrotto di cinque anni dalla scadenza inutilizzata del termine di opposizione o dalla fine della procedura di opposizione, non ha usato il marchio in relazione ai prodotti o ai servizi per i quali esso è rivendicato non può più far valere il diritto al marchio, salvo che gravi motivi giustifichino il mancato uso. |
2 | Se l'uso o la ripresa dell'uso del marchio avviene dopo oltre cinque anni, il diritto al marchio è ripristinato con l'effetto della priorità originaria, a condizione che nessuno abbia invocato il mancato uso ai sensi del capoverso 1 prima di tale data. |
3 | Chi invoca il mancato uso del marchio lo deve rendere verosimile; la prova dell'uso incombe allora al titolare del marchio. |
SR 232.111 Ordinanza del 23 dicembre 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (OPM) OPM Art. 22 Scambio di allegati - 1 Se un'opposizione non è palesemente irricevibile, l'IPI informa il resistente fissandogli un termine per la risposta. |
|
1 | Se un'opposizione non è palesemente irricevibile, l'IPI informa il resistente fissandogli un termine per la risposta. |
2 | Il resistente deve inoltrare la propria risposta in due esemplari. |
3 | Nella sua prima risposta, purché sia trascorso un periodo ininterrotto di cinque anni dal termine di opposizione, o in caso di opposizione, dalla fine della procedura di opposizione, il resistente deve eventualmente far valere il mancato uso del marchio da parte dell'opponente secondo l'articolo 12 capoverso 1 LPM.50 |
4 | L'IPI può effettuare ulteriori scambi di allegati. |
9.1.5 En conclusion, si le délai de carence de la marque opposante n'arrive à échéance que plus tard, mais avant que l'IPI ne rende sa décision sur l'opposition, l'IPI est tenu de traiter l'exception de non-usage soulevée par le défendeur dans sa première réponse. L'art. 22 al. 3
SR 232.111 Ordinanza del 23 dicembre 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (OPM) OPM Art. 22 Scambio di allegati - 1 Se un'opposizione non è palesemente irricevibile, l'IPI informa il resistente fissandogli un termine per la risposta. |
|
1 | Se un'opposizione non è palesemente irricevibile, l'IPI informa il resistente fissandogli un termine per la risposta. |
2 | Il resistente deve inoltrare la propria risposta in due esemplari. |
3 | Nella sua prima risposta, purché sia trascorso un periodo ininterrotto di cinque anni dal termine di opposizione, o in caso di opposizione, dalla fine della procedura di opposizione, il resistente deve eventualmente far valere il mancato uso del marchio da parte dell'opponente secondo l'articolo 12 capoverso 1 LPM.50 |
4 | L'IPI può effettuare ulteriori scambi di allegati. |
9.2
9.2.1 Le présent arrêt s'écarte ainsi de la jurisprudence suivie jusqu'ici (cf. consid. 7.2.2). Etant donné qu'il s'appuie sur des raisons objectives (cf. consid. 9.1.1-9.1.5), ce revirement de jurisprudence ne contrevient toutefois pas à la sécurité du droit, à la protection de la bonne foi et à l'interdiction de l'arbitraire (cf. ATF 137 V 133 consid. 6.1, ATF 136 III 6 consid. 3, ATF 135 II 78 consid. 3.2, ATF 125 I 458 consid. 4a, ATF 122 I 57 consid. 3c/aa).
9.2.2
9.2.2.1 Il convient d'ajouter qu'une nouvelle jurisprudence doit en principe s'appliquer immédiatement. Ce n'est en effet que dans des cas particuliers que le droit à la protection de la bonne foi (art. 9
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 9 Protezione dall'arbitrio e tutela della buona fede - Ognuno ha diritto d'essere trattato senza arbitrio e secondo il principio della buona fede da parte degli organi dello Stato. |
9.2.2.2 En l'espèce, le fait que, désormais, l'IPI soit tenu de traiter l'exception de non-usage soulevée par le défendeur dans sa première réponse si le délai de carence de la marque opposante arrive à échéance avant qu'il ne rende sa décision sur l'opposition (cf. consid. 9.1.5) ne produit pas un effet excessivement rigoureux pour l'intimée. Ce changement de jurisprudence ne provoque pas non plus la péremption de l'un des droits de l'intimée. Dans ces conditions, l'intimée ne saurait se prévaloir de sa bonne foi.
9.3
9.3.1 En conclusion, les ch. 2, 3 et 5 (dans la mesure uniquement où il porte sur la répartition des frais et des dépens dans le cadre de la procédure d'opposition no 14316) du dispositif de la décision attaquée (cf. consid.2.2.2 et 2.2.4.2) doivent être annulés. Dans le cadre de la procédure d'opposition no 14316, c'est en effet à tort que la décision attaquée n'examine pas la question de savoir si l'usage de la marque opposante 2 a été rendu vraisemblable.
9.3.2
9.3.2.1 Le Tribunal administratif fédéral n'a dès lors pas à traiter l'argument de l'illégalité de l'art. 22 al. 3
SR 232.111 Ordinanza del 23 dicembre 1992 sulla protezione dei marchi e delle indicazioni di provenienza (OPM) OPM Art. 22 Scambio di allegati - 1 Se un'opposizione non è palesemente irricevibile, l'IPI informa il resistente fissandogli un termine per la risposta. |
|
1 | Se un'opposizione non è palesemente irricevibile, l'IPI informa il resistente fissandogli un termine per la risposta. |
2 | Il resistente deve inoltrare la propria risposta in due esemplari. |
3 | Nella sua prima risposta, purché sia trascorso un periodo ininterrotto di cinque anni dal termine di opposizione, o in caso di opposizione, dalla fine della procedura di opposizione, il resistente deve eventualmente far valere il mancato uso del marchio da parte dell'opponente secondo l'articolo 12 capoverso 1 LPM.50 |
4 | L'IPI può effettuare ulteriori scambi di allegati. |
9.3.2.2 Devient par ailleurs sans objet la demande de l'intimée tendant à ce que le courrier du 25 octobre 2016 (pièce 2 jointe au recours) - par lequel, notamment, la recourante, se prévalant de l'expiration du délai de carence, indique à l'intimée qu'elle invoque le non-usage de la marque opposante 2 - soit être écarté du dossier, en particulier en raison du fait qu'il porte la mention "Without prejudice/ for settlement purposes only/ no use in court" (cf. duplique de l'intimée, p. 3-4 ; observations de la recourante du 16 juin 2017, p. 2 ; observations de l'intimée du 21 juin 2017, p. 1). Vu que, en l'espèce, l'exception de non-usage de la marque opposante 2 soulevée par la recourante dans sa première réponse suffit à obliger l'autorité inférieure à la traiter (cf. consid. 9.1.5), le courrier adressé par la recourante à l'intimée le 25 octobre 2016 est quoi qu'il en soit dénué de pertinence au sens de l'art. 33 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 33 - 1 L'autorità ammette le prove offerte dalla parte se paiano idonee a chiarire i fatti. |
|
1 | L'autorità ammette le prove offerte dalla parte se paiano idonee a chiarire i fatti. |
2 | Se la loro assunzione implichi una spesa relativamente elevata, che andrebbe a carico della parte ove fosse soccombente, l'autorità può subordinarla alla condizione che la parte anticipi, entro un termine, le spese che possono essere ragionevolmente pretese da essa; la parte indigente ne è dispensata. |
9.3.2.3 Il n'y a enfin pas lieu d'examiner les autres motifs de recours développés par la recourante (cf. consid. B.b, C.b.b et D.c).
9.4
9.4.1
9.4.1.1 Selon l'art. 61 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 61 - 1 L'autorità di ricorso decide la causa o eccezionalmente la rinvia, con istruzioni vincolanti, all'autorità inferiore. |
|
1 | L'autorità di ricorso decide la causa o eccezionalmente la rinvia, con istruzioni vincolanti, all'autorità inferiore. |
2 | La decisione del ricorso deve contenere la ricapitolazione dei fatti rilevanti, i motivi e il dispositivo. |
3 | Essa è notificata alle parti e all'autorità inferiore. |
9.4.1.2 Pour des raisons d'économie de procédure (essentiellement afin que la procédure ne soit pas prolongée inutilement), le recours au Tribunal administratif fédéral est en principe réformatoire (Moser/ Beusch/ Kneubühler, op. cit., no 3.191 ; Weissenberger/ Hirzel, in : Praxiskommentar VwVG, art. 61
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 61 - 1 L'autorità di ricorso decide la causa o eccezionalmente la rinvia, con istruzioni vincolanti, all'autorità inferiore. |
|
1 | L'autorità di ricorso decide la causa o eccezionalmente la rinvia, con istruzioni vincolanti, all'autorità inferiore. |
2 | La decisione del ricorso deve contenere la ricapitolazione dei fatti rilevanti, i motivi e il dispositivo. |
3 | Essa è notificata alle parti e all'autorità inferiore. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 61 - 1 L'autorità di ricorso decide la causa o eccezionalmente la rinvia, con istruzioni vincolanti, all'autorità inferiore. |
|
1 | L'autorità di ricorso decide la causa o eccezionalmente la rinvia, con istruzioni vincolanti, all'autorità inferiore. |
2 | La decisione del ricorso deve contenere la ricapitolazione dei fatti rilevanti, i motivi e il dispositivo. |
3 | Essa è notificata alle parti e all'autorità inferiore. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 61 - 1 L'autorità di ricorso decide la causa o eccezionalmente la rinvia, con istruzioni vincolanti, all'autorità inferiore. |
|
1 | L'autorità di ricorso decide la causa o eccezionalmente la rinvia, con istruzioni vincolanti, all'autorità inferiore. |
2 | La decisione del ricorso deve contenere la ricapitolazione dei fatti rilevanti, i motivi e il dispositivo. |
3 | Essa è notificata alle parti e all'autorità inferiore. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 61 - 1 L'autorità di ricorso decide la causa o eccezionalmente la rinvia, con istruzioni vincolanti, all'autorità inferiore. |
|
1 | L'autorità di ricorso decide la causa o eccezionalmente la rinvia, con istruzioni vincolanti, all'autorità inferiore. |
2 | La decisione del ricorso deve contenere la ricapitolazione dei fatti rilevanti, i motivi e il dispositivo. |
3 | Essa è notificata alle parti e all'autorità inferiore. |
9.4.2
9.4.2.1 En l'espèce, vu notamment que, dans la décision attaquée, l'autorité inférieure n'examine pas la question de savoir si l'usage de la marque opposante 2 a été rendu vraisemblable, il se justifie de lui renvoyer l'affaire au sens de l'art. 61 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 61 - 1 L'autorità di ricorso decide la causa o eccezionalmente la rinvia, con istruzioni vincolanti, all'autorità inferiore. |
|
1 | L'autorità di ricorso decide la causa o eccezionalmente la rinvia, con istruzioni vincolanti, all'autorità inferiore. |
2 | La decisione del ricorso deve contenere la ricapitolazione dei fatti rilevanti, i motivi e il dispositivo. |
3 | Essa è notificata alle parti e all'autorità inferiore. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 61 - 1 L'autorità di ricorso decide la causa o eccezionalmente la rinvia, con istruzioni vincolanti, all'autorità inferiore. |
|
1 | L'autorità di ricorso decide la causa o eccezionalmente la rinvia, con istruzioni vincolanti, all'autorità inferiore. |
2 | La decisione del ricorso deve contenere la ricapitolazione dei fatti rilevanti, i motivi e il dispositivo. |
3 | Essa è notificata alle parti e all'autorità inferiore. |
9.4.2.2 Il s'agit enfin de préciser que l'intimée sera invitée à rendre vraisemblable l'usage de la marque opposante 2 (ou l'existence de justes motifs pour son non-usage) pendant la période de cinq ans qui précède non pas la date à laquelle la recourante fait valoir - dans sa première réponse devant l'IPI - le défaut d'usage de la marque opposante 2 (cf. arrêts du TAF B-3547/2013 du 1er avril 2014 consid. 3.3 "KOALA/ Koala [3D]" et B-7439/2006 du 6 juillet 2007 consid. 4 "KINDER/ kinder Party [fig.]"), mais bien la date à laquelle le délai de carence de la marque opposante 2 arrive à échéance, c'est-à-dire le 7 avril 2016 (cf. consid.8.2.2).
10.
Il ressort de ce qui précède que les ch. 1 et 2 des conclusions du recours (cf. également : ch. 1 des conclusions de la réplique) sont admis en ce sens que les ch. 2, 3 et 5 (dans la mesure uniquement où il porte sur la répartition des frais et des dépens dans le cadre de la procédure d'opposition no 14316) du dispositif de la décision attaquée sont annulés (cf. consid.9.3.1) et que l'affaire est renvoyée à l'autorité inférieure afin qu'elle rende une nouvelle décision au sujet de l'opposition no 14316 (cf. consid. 9.4.2.1-9.4.2.2). Quant aux conclusions de l'intimée tendant à l'annulation du ch. 1 du dispositif de la décision attaquée et à l'admission de l'opposition no 14315, elles sont irrecevables (cf. consid. 4), de sorte que le ch. 2 des conclusions de la réplique est également admis. Enfin, le ch. 3 des conclusions de la réplique est admis dans la mesure où le ch. 2 des conclusions de la réponse de l'intimée concerne la procédure d'opposition no 14315 (et est irrecevable [cf. consid. 4]) ; vu le renvoi de l'affaire à l'autorité inférieure (cf. consid. 9.4.2.1), le ch. 3 des conclusions de la réplique devient sans objet dans la mesure où le ch. 2 des conclusions de la réponse de l'intimée concerne la procédure d'opposition no 14316.
Ne reste ainsi qu'à statuer sur les frais et les dépens de la présente procédure de recours (cf. consid. 11-12).
11.
11.1 Les frais de procédure - comprenant l'émolument judiciaire (cf. art. 63 al. 4bis
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 63 - 1 L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
|
1 | L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
2 | Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi. |
3 | Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura. |
4 | L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100 |
4bis | La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla: |
a | da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario; |
b | da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101 |
5 | Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105 |
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 2 Calcolo della tassa di giustizia - 1 La tassa di giustizia è calcolata in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Sono fatte salve le norme in materia di tasse e spese previste da leggi speciali. |
|
1 | La tassa di giustizia è calcolata in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Sono fatte salve le norme in materia di tasse e spese previste da leggi speciali. |
2 | Il Tribunale può aumentare la tassa di giustizia al di là degli importi massimi previsti dagli articoli 3 e 4 se particolari motivi, segnatamente un procedimento temerario o necessitante un lavoro fuori dall'ordinario, lo giustificano.2 |
3 | In caso di procedimenti che hanno causato un lavoro trascurabile, la tassa di giustizia può essere ridotta se si tratta di decisioni concernenti le misure provvisionali, la ricusazione, la restituzione di un termine, la revisione o l'interpretazione, come pure di ricorsi contro le decisioni incidentali. L'importo minimo previsto dall'articolo 3 o dall'articolo 4 deve essere rispettato. |
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 4 Tassa di giustizia per le cause con interesse pecuniario - Nelle cause con interesse pecuniario, la tassa di giustizia ammonta a: |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 63 - 1 L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
|
1 | L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
2 | Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi. |
3 | Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura. |
4 | L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100 |
4bis | La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla: |
a | da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario; |
b | da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101 |
5 | Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105 |
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 1 Spese processuali - 1 Le spese del procedimento dinanzi al Tribunale amministrativo federale (Tribunale) comprendono la tassa di giustizia e i disborsi. |
|
1 | Le spese del procedimento dinanzi al Tribunale amministrativo federale (Tribunale) comprendono la tassa di giustizia e i disborsi. |
2 | La tassa di giustizia copre le spese per la fotocopiatura delle memorie delle parti e gli oneri amministrativi normalmente dovuti per i servizi corrispondenti, quali le spese di personale, di locazione e di materiale, le spese postali, telefoniche e di telefax. |
3 | Sono disborsi, in particolare, le spese di traduzione e di assunzione delle prove. Le spese di traduzione non vengono conteggiate se si tratta di traduzioni tra lingue ufficiali. |
11.2
11.2.1 En l'espèce, les frais de procédure, qu'il convient d'arrêter à Fr. 4'500.-, doivent être mis à la charge de l'intimée, qui succombe.
11.2.2 Quant à l'avance de frais de Fr. 4'500.- versée par la recourante le 8 novembre 2016, elle lui est restituée.
12.
12.1 La partie qui obtient entièrement ou partiellement gain de cause a droit aux dépens pour les frais nécessaires causés par le litige (cf. art. 64 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 64 - 1 L'autorità di ricorso, se ammette il ricorso in tutto o in parte, può, d'ufficio o a domanda, assegnare al ricorrente una indennità per le spese indispensabili e relativamente elevate che ha sopportato. |
|
1 | L'autorità di ricorso, se ammette il ricorso in tutto o in parte, può, d'ufficio o a domanda, assegnare al ricorrente una indennità per le spese indispensabili e relativamente elevate che ha sopportato. |
2 | Il dispositivo indica l'ammontare dell'indennità e l'addossa all'ente o all'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, in quanto non possa essere messa a carico di una controparte soccombente. |
3 | Se una controparte soccombente ha presentato conclusioni indipendenti, l'indennità può essere messa a suo carico, secondo la propria solvenza. |
4 | L'ente o l'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, risponde dell'indennità addossata a una controparte soccombente, in quanto non possa essere riscossa. |
5 | Il Consiglio federale disciplina la determinazione delle spese ripetibili.106 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005107 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010108 sull'organizzazione delle autorità penali.109 |
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 7 Principio - 1 La parte vincente ha diritto alle ripetibili per le spese necessarie derivanti dalla causa. |
|
1 | La parte vincente ha diritto alle ripetibili per le spese necessarie derivanti dalla causa. |
2 | Se la parte vince solo parzialmente, le spese ripetibili sono ridotte in proporzione. |
3 | Le autorità federali e, di regola, le altre autorità con qualità di parte non hanno diritto a un'indennità a titolo di ripetibili. |
4 | Se le spese sono relativamente modeste, si può rinunciare a concedere alla parte un'indennità a titolo di ripetibili. |
5 | L'articolo 6a è applicabile per analogia.7 |
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 7 Principio - 1 La parte vincente ha diritto alle ripetibili per le spese necessarie derivanti dalla causa. |
|
1 | La parte vincente ha diritto alle ripetibili per le spese necessarie derivanti dalla causa. |
2 | Se la parte vince solo parzialmente, le spese ripetibili sono ridotte in proporzione. |
3 | Le autorità federali e, di regola, le altre autorità con qualità di parte non hanno diritto a un'indennità a titolo di ripetibili. |
4 | Se le spese sono relativamente modeste, si può rinunciare a concedere alla parte un'indennità a titolo di ripetibili. |
5 | L'articolo 6a è applicabile per analogia.7 |
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 8 Spese ripetibili - 1 Le ripetibili comprendono le spese di rappresentanza o di patrocinio ed eventuali altri disborsi di parte. |
|
1 | Le ripetibili comprendono le spese di rappresentanza o di patrocinio ed eventuali altri disborsi di parte. |
2 | Per spese non necessarie non vengono corrisposte indennità. |
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 9 Spese di rappresentanza e di patrocinio - 1 Le spese di rappresentanza e di patrocinio comprendono: |
|
1 | Le spese di rappresentanza e di patrocinio comprendono: |
a | l'onorario dell'avvocato o l'indennità dovuta ai mandatari professionali che non sono avvocati; |
b | i disborsi quali, segnatamente, le spese di fotocopiatura, le spese di viaggio, di vitto e di alloggio, le spese di porto e le spese telefoniche; |
c | l'imposta sul valore aggiunto eventualmente dovuta sulle indennità ai sensi delle lettere a e b, a meno che la stessa non sia già stata considerata. |
2 | Non è dovuta alcuna indennità se esiste un rapporto di lavoro tra il mandatario e la parte. |
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 10 Onorario dell'avvocato ed indennità dei mandatari professionali che non sono avvocati - 1 L'onorario dell'avvocato e l'indennità dovuta ai mandatari professionali che non sono avvocati sono calcolati in funzione del tempo necessario alla rappresentanza della parte. |
|
1 | L'onorario dell'avvocato e l'indennità dovuta ai mandatari professionali che non sono avvocati sono calcolati in funzione del tempo necessario alla rappresentanza della parte. |
2 | La tariffa oraria per gli avvocati oscilla tra un minimo di 200 e un massimo di 400 franchi, per i rappresentanti professionali che non sono avvocati tra un minimo di 100 e un massimo di 300 franchi. L'imposta sul valore aggiunto non è compresa in dette tariffe. |
3 | Nelle cause con interesse pecuniario, l'onorario dell'avvocato o l'indennità dovuta ai mandatari professionali che non sono avvocati possono essere adeguatamente aumentati. |
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 10 Onorario dell'avvocato ed indennità dei mandatari professionali che non sono avvocati - 1 L'onorario dell'avvocato e l'indennità dovuta ai mandatari professionali che non sono avvocati sono calcolati in funzione del tempo necessario alla rappresentanza della parte. |
|
1 | L'onorario dell'avvocato e l'indennità dovuta ai mandatari professionali che non sono avvocati sono calcolati in funzione del tempo necessario alla rappresentanza della parte. |
2 | La tariffa oraria per gli avvocati oscilla tra un minimo di 200 e un massimo di 400 franchi, per i rappresentanti professionali che non sono avvocati tra un minimo di 100 e un massimo di 300 franchi. L'imposta sul valore aggiunto non è compresa in dette tariffe. |
3 | Nelle cause con interesse pecuniario, l'onorario dell'avvocato o l'indennità dovuta ai mandatari professionali che non sono avvocati possono essere adeguatamente aumentati. |
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 14 Determinazione delle spese ripetibili - 1 Le parti che chiedono la rifusione di ripetibili e gli avvocati d'ufficio devono presentare al Tribunale, prima della pronuncia della decisione, una nota particolareggiata delle spese. |
|
1 | Le parti che chiedono la rifusione di ripetibili e gli avvocati d'ufficio devono presentare al Tribunale, prima della pronuncia della decisione, una nota particolareggiata delle spese. |
2 | Il Tribunale fissa l'indennità dovuta alla parte e quella dovuta agli avvocati d'ufficio sulla base della nota particolareggiata delle spese. Se quest'ultima non è stata inoltrata, il Tribunale fissa l'indennità sulla base degli atti di causa. |
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 14 Determinazione delle spese ripetibili - 1 Le parti che chiedono la rifusione di ripetibili e gli avvocati d'ufficio devono presentare al Tribunale, prima della pronuncia della decisione, una nota particolareggiata delle spese. |
|
1 | Le parti che chiedono la rifusione di ripetibili e gli avvocati d'ufficio devono presentare al Tribunale, prima della pronuncia della decisione, una nota particolareggiata delle spese. |
2 | Il Tribunale fissa l'indennità dovuta alla parte e quella dovuta agli avvocati d'ufficio sulla base della nota particolareggiata delle spese. Se quest'ultima non è stata inoltrata, il Tribunale fissa l'indennità sulla base degli atti di causa. |
12.2
12.2.1
12.2.1.1 En l'espèce, la recourante, qui obtient gain de cause et qui est représentée par des mandataires, a droit à des dépens.
12.2.1.2 L'intervention des avocats de la recourante s'est, pour l'essentiel, limitée au dépôt d'un recours (cf. consid.B), d'une réplique (cf. consid. D) et d'observations (cf. consid. F). A défaut de décompte fourni par la recourante (peu importe que, dans son recours [p. 16], la recourante offre au Tribunal administratif fédéral de lui faire parvenir la note d'honoraires de ses avocats [cf. arrêt du TAF B-6637/2014 du 10 octobre 2016 consid. 13.2.1-13.2.2 "sensationail [fig.]/ SENSATIONAIL"]), il se justifie, sur la base du dossier, de fixer au total à Fr. 7'500.- le montant des frais de représentation nécessaires à la défense de ses intérêts et de mettre cette somme à la charge de l'intimée.
12.2.2 Vu qu'elle succombe, l'intimée n'a pas droit à des dépens (cf. art. 64 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 64 - 1 L'autorità di ricorso, se ammette il ricorso in tutto o in parte, può, d'ufficio o a domanda, assegnare al ricorrente una indennità per le spese indispensabili e relativamente elevate che ha sopportato. |
|
1 | L'autorità di ricorso, se ammette il ricorso in tutto o in parte, può, d'ufficio o a domanda, assegnare al ricorrente una indennità per le spese indispensabili e relativamente elevate che ha sopportato. |
2 | Il dispositivo indica l'ammontare dell'indennità e l'addossa all'ente o all'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, in quanto non possa essere messa a carico di una controparte soccombente. |
3 | Se una controparte soccombente ha presentato conclusioni indipendenti, l'indennità può essere messa a suo carico, secondo la propria solvenza. |
4 | L'ente o l'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, risponde dell'indennità addossata a una controparte soccombente, in quanto non possa essere riscossa. |
5 | Il Consiglio federale disciplina la determinazione delle spese ripetibili.106 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005107 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010108 sull'organizzazione delle autorità penali.109 |
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 7 Principio - 1 La parte vincente ha diritto alle ripetibili per le spese necessarie derivanti dalla causa. |
|
1 | La parte vincente ha diritto alle ripetibili per le spese necessarie derivanti dalla causa. |
2 | Se la parte vince solo parzialmente, le spese ripetibili sono ridotte in proporzione. |
3 | Le autorità federali e, di regola, le altre autorità con qualità di parte non hanno diritto a un'indennità a titolo di ripetibili. |
4 | Se le spese sono relativamente modeste, si può rinunciare a concedere alla parte un'indennità a titolo di ripetibili. |
5 | L'articolo 6a è applicabile per analogia.7 |
12.2.3 Quant à l'autorité inférieure, elle n'a pas non plus droit aux dépens (art. 7 al. 3
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 7 Principio - 1 La parte vincente ha diritto alle ripetibili per le spese necessarie derivanti dalla causa. |
|
1 | La parte vincente ha diritto alle ripetibili per le spese necessarie derivanti dalla causa. |
2 | Se la parte vince solo parzialmente, le spese ripetibili sono ridotte in proporzione. |
3 | Le autorità federali e, di regola, le altre autorità con qualità di parte non hanno diritto a un'indennità a titolo di ripetibili. |
4 | Se le spese sono relativamente modeste, si può rinunciare a concedere alla parte un'indennità a titolo di ripetibili. |
5 | L'articolo 6a è applicabile per analogia.7 |
13.
Enfin, le recours en matière civile au Tribunal fédéral n'étant pas recevable contre les décisions en matière d'opposition à l'enregistrement d'une marque (art. 73
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 73 Eccezione - Il ricorso è inammissibile contro le decisioni pronunciate nell'ambito della procedura di opposizione alla registrazione di un marchio. |
Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :
1.
Le recours est admis.
2.
Les ch. 2, 3 et 5 (dans la mesure uniquement où il porte sur la répartition des frais et des dépens dans le cadre de la procédure d'opposition no 14316) du dispositif de la décision attaquée sont annulés et l'affaire est renvoyée à l'autorité inférieure afin qu'elle rende une nouvelle décision au sujet de l'opposition no 14316 dans le sens des considérants.
3.
3.1 Arrêtés à Fr. 4'500.-, les frais de la procédure de recours sont mis à la charge de l'intimée. Ce montant doit être versé sur le compte du Tribunal administratif fédéral dans les 30 jours qui suivent l'expédition du présent arrêt.
3.2 L'avance de frais de Fr. 4'500.- versée par la recourante lui est restituée.
4.
Des dépens pour la procédure de recours, d'un montant de Fr. 7'500.-, sont alloués à la recourante et mis à la charge de l'intimée.
5.
Le présent arrêt est adressé :
- à la recourante (recommandé ; annexes : formulaire "Adresse de paiement" et pièces en retour) ;
- à l'intimée (recommandé ; annexe : bulletin de versement) ;
- à l'autorité inférieure (nos de réf. 14315 et 14316 ; recommandé ; annexe : dossier en retour).
Le président du collège : Le greffier :
Pietro Angeli-Busi Pierre-Emmanuel Ruedin
Expédition : 27 juin 2019