Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
{T 0/2}
5D 86/2012
Arrêt du 14 septembre 2012
IIe Cour de droit civil
Composition
Mme et MM. les Juges fédéraux Hohl, Présidente,
von Werdt et Herrmann.
Greffière: Mme Achtari.
Participants à la procédure
Epoux A.________,
représentés par Me Marcel Heider et Me Laurent Kohli, avocats,
recourants,
contre
1. Epoux B.________,
2. C.________,
3. Epoux D.________,
tous représentés par Me Denis Sulliger, avocat,
intimés.
Objet
frais et dépens (servitudes),
recours constitutionnel contre l'arrêt de la Cour d'appel civile du Tribunal cantonal du canton de Vaud du 19 mars 2012.
Faits:
A.
Un litige est survenu au sujet de l'exercice d'une servitude de passage à pied et pour tous véhicules, inscrite au Registre foncier sous n° xxx'xxx, constituée notamment en faveur de l'immeuble n° 1884, sis à X.________, dont les époux A.________ sont propriétaires. Ceux-ci reprochaient en particulier aux époux B.________ (propriétaires de l'immeuble n° 1881) et aux époux D.________ (propriétaires de l'immeuble n° 1883) de parquer leurs véhicules à un endroit illégal ("sur le 'triangle vert'") et à C.________ (propriétaire de l'immeuble n° 1882) de parquer le sien devant son immeuble, sur le chemin menant à leur propriété.
Les époux A.________ ont mandaté E.________, géomètre officiel, pour qu'il procède aux relevés nécessaires à délimiter l'assiette de la servitude. Selon le rapport et les compléments que cet expert a rendus en 2006, des murs construits à l'angle de l'immeuble n° 1883 empiétaient sur la servitude à raison de 40 cm environ, la place de stationnement située en face d'un de ces murs n'était pas conforme à une norme professionnelle et un passage assurant la largeur nécessaire de 3 mètres entre les immeubles n° 1881 et 1883 supposait la suppression de la place de stationnement située sur l'immeuble n° 1881 ou le recul du mur situé sur l'immeuble n° 1883.
Les honoraires et débours du géomètre se sont élevés à 14'075 fr., montant dont se sont acquittés les époux A.________.
B.
B.a Par demande du 3 novembre 2006 déposée devant le Tribunal civil de l'arrondissement de l'Est vaudois, les époux A.________ ont ouvert action contre les personnes précitées, en prenant les sept chefs de conclusions suivants:
I. La place de stationnement prévue au profit de l'immeuble n° 1881 sur la commune de X.________ dans la servitude RF n° xxx'xxx est déclarée incompatible avec l'exercice de la servitude permettant le passage à pied ou pour tous véhicules et elle doit être supprimée.
II. En conséquence, la servitude RF n° xxx'xxx est modifiée en ce sens que le droit du propriétaire de la parcelle n° 1881 de laisser stationner un véhicule dans la zone hachurée en rouge est supprimé.
III. Ordre est donné au Conservateur du Registre foncier du district de Y.________ d'inscrire la modification indiquée sous chiffre II.
IV. Les murs érigés au nord-ouest et au nord-est de l'immeuble n° 1883 sur la commune de X.________ empêchant l'exercice de la servitude RF n° xxx'xxx permettant le passage à pied ou pour tous véhicules, ordre est donné aux époux D.________, propriétaires dudit bien-fonds, de déplacer ces murs à l'intérieur de la parcelle, d'une distance qui sera fixée à dire de Justice, afin de permettre l'exercice de la servitude par les propriétaires des biens-fonds dominants.
V. Ordre est donné aux époux B.________, propriétaires de l'immeuble n° 1881 sur la commune de X.________, de cesser avec effet immédiat de parquer leur véhicule ou de laisser des tiers parquer leur véhicule ou de laisser tout autre objet sur la place de stationnement située sur l'assiette de la servitude RF n° xxx'xxx sous les peines de droit prévues à l'art. 292 du Code pénal suisse.
VI. Ordre est donné à C.________, propriétaire de l'immeuble n° 1882 sur la commune de X.________, de cesser avec effet immédiat de parquer son véhicule ou de laisser des tiers parquer leur véhicule ou de laisser tout autre objet sur l'assiette de la servitude RF n° xxx'xxx sous les peines de droit prévues à l'art. 292 du Code pénal suisse.
VII. Ordre est donné aux époux D.________, propriétaires de l'immeuble n° 1883 sur la commune de X.________, de cesser avec effet immédiat de parquer leur véhicule ou de laisser des tiers parquer leur véhicule ou de laisser tout autre objet à l'angle nord-ouest de leur bien-fonds afin de permettre l'exercice de la servitude RF n° xxx'xxx par les propriétaires des fonds dominants, sous les peines de droit prévues à l'art. 292 du Code pénal suisse.
Le 21 août 2007, ils ont complété leurs conclusions en requérant, dans un chiffre VIII, le paiement du montant de 14'075 fr., avec intérêts à 5% l'an dès cette date, correspondant aux frais de l'expertise privée.
Les défendeurs ont conclu au rejet des conclusions, C.________ prenant en outre, à titre subsidiaire, une conclusion reconventionnelle tendant à ce que le feuillet n° 1882 de X.________ soit libéré partiellement de la servitude en cause, conclusion que les demandeurs ont rejetée. Le 15 décembre 2008, les défendeurs ont conclu après réforme, subsidiairement, à ce qu'il soit prononcé que le contrat de modification de servitude foncière "Passage pour piétons et pour tous véhicules" n° xxx'xxx du 17 décembre 2003 était nul en ce qui concernait le tronçon de chemin situé sur la parcelle n° 1882 (II) et qu'ordre soit donné au Conservateur du Registre foncier de Y.________ de rétablir sur la parcelle n° 1882 l'assiette de la servitude de passage à pied et pour tous véhicules n° xxx'xxx telle qu'elle ressortait du plan F.________ du 3 août 1959 annexé à la convention en vue de la modification d'une servitude de passage à pied et pour tous véhicules du 19 mars 1960 (III). Les demandeurs ont conclu au rejet de ces conclusions.
En cours d'instance, deux expertises ont été confiées à un ingénieur géomètre officiel. Par ailleurs, une inspection locale a eu lieu le 11 mai 2011.
Par jugement du 6 juin 2011, le tribunal d'arrondissement a rendu le dispositif suivant:
I. admet partiellement les conclusions de la demande déposée le 3 novembre 2006 par les époux A.________ à l'encontre des époux B.________, de C.________ et des époux D.________;
II. ordonne à C.________, propriétaire de l'immeuble n° 1882 sur la Commune de X.________, de cesser avec effet immédiat de parquer son véhicule ou de laisser des tiers parquer leur véhicule ou de laisser tout autre objet sur l'assiette de la servitude RF n° xxx'xxx sous les peines de droit prévues à l'art. 292 du Code pénal suisse qui stipule (...);
III. ordonne aux époux D.________, propriétaires de l'immeuble n° 1883 sur la Commune de X.________, de cesser avec effet immédiat de parquer leur véhicule ou de laisser des tiers parquer leur véhicule ou de laisser tout autre objet à l'angle nord-ouest de leur bien-fonds afin de permettre l'exercice de la servitude RF n° xxx'xxx par les propriétaires du fonds dominant, sous les peines de droit prévues à l'art. 292 du Code pénal suisse;
IV. dit que les époux B.________, les époux D.________ et C.________, conjointement et solidairement entre eux, sont reconnus débiteurs des époux A.________ et leur doivent prompt paiement de 9'838 fr. 30 avec intérêts à 5% l'an dès le 21 août 2007;
V. arrête les frais de la cause à 10'213 fr. 80 à la charge des époux A.________ et à 8'783 fr. 80 à la charge des époux B.________, de C.________ et des époux D.________, solidairement entre eux;
VI. (...);
VII. dit que les époux B.________, C.________ et les époux D.________ sont les débiteurs des époux A.________ de la somme de 12'809 fr. 20, TVA en sus sur 6'000 fr., à titre de dépens réduits, à savoir 6'809 fr. 20 en remboursement partiel de leurs frais de justice et 6'000 fr., TVA en sus, à titre de participation aux honoraires et débours de leur conseil;
VIII. (...);
IX. (...).
S'agissant de la répartition des frais de l'expertise privée et des dépens, le tribunal a estimé que, si les demandeurs n'avaient pas obtenu gain de cause sur les conclusions pour lesquelles ils avaient mandaté un expert à titre privé, celui-ci avait néanmoins révélé des empiètements sur la servitude litigieuse, ce qui justifiait que les défendeurs assument les deux tiers des frais de l'expertise privée; relevant que les demandeurs obtenaient partiellement gain de cause, le tribunal a condamné les défendeurs à leur verser des dépens réduits.
B.b Les époux B.________, les époux D.________ ainsi que C.________ ont interjeté un appel contre ce jugement devant la Cour d'appel civile du Tribunal cantonal vaudois. Cette autorité a admis l'appel, réformant les chiffres IV et VI [recte: VII] du dispositif du jugement attaqué, en ce sens que le chiffre IV est supprimé et que le chiffre VII dit que les époux A.________, solidairement entre eux, doivent payer aux époux B.________, à C._______ et aux époux D.________ la somme de 9'370 fr. 75 à titre de dépens réduits. La cour a confirmé le jugement attaqué au surplus, étant précisé que les chiffres VI et VIII de son dispositif étaient sans objet.
C.
Par acte du 18 mai 2012, les époux A.________ interjettent un recours constitutionnel subsidiaire contre cet arrêt. Principalement, ils en demandent la réforme, en ce sens que, sous suite de frais et dépens, l'appel est rejeté et le dispositif du jugement du 6 juin est confirmé. Subsidiairement, ils concluent à l'annulation de l'arrêt attaqué et au renvoi de la cause à l'instance précédente pour nouvelle décision dans le sens des considérants. En substance, ils se plaignent de la violation de l'art. 9
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 9 Protezione dall'arbitrio e tutela della buona fede - Ognuno ha diritto d'essere trattato senza arbitrio e secondo il principio della buona fede da parte degli organi dello Stato. |
Des observations n'ont pas été requises.
Considérant en droit:
1.
Le recevabilité du recours dirigé contre une question accessoire, dont fait partie la répartition des frais et dépens, se détermine en fonction du fond du litige, dans la mesure où aucune procédure spéciale n'est prévue (ATF 134 V 138 consid. 1.1; 134 I 159 consid. 1.1; arrêt 4A 420/2008 du 9 décembre 2008 consid. 1.1). En l'occurrence, le recours est dirigé contre une décision finale (art. 90
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 90 Decisioni finali - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni che pongono fine al procedimento. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 72 Principio - 1 Il Tribunale federale giudica i ricorsi contro le decisioni pronunciate in materia civile. |
|
1 | Il Tribunale federale giudica i ricorsi contro le decisioni pronunciate in materia civile. |
2 | Al ricorso in materia civile soggiacciono anche: |
a | le decisioni in materia di esecuzione e fallimento; |
b | le decisioni in rapporto diretto con il diritto civile pronunciate in applicazione di norme di diritto pubblico, segnatamente le decisioni: |
b1 | sul riconoscimento e l'esecuzione di decisioni e sull'assistenza giudiziaria in materia civile, |
b2 | sulla tenuta del registro fondiario, dei registri dello stato civile, del registro di commercio e dei registri in materia di marchi, disegni e modelli, brevetti d'invenzione, varietà vegetali e topografie, |
b3 | sull'autorizzazione al cambiamento del nome, |
b4 | in materia di vigilanza sulle fondazioni, eccettuati gli istituti di previdenza e di libero passaggio, |
b5 | in materia di vigilanza sugli esecutori testamentari e altri rappresentanti previsti dal diritto successorio, |
b6 | in materia di protezione dei minori e degli adulti, |
b7 | ... |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 51 Calcolo - 1 Il valore litigioso à determinato: |
|
1 | Il valore litigioso à determinato: |
a | in caso di ricorso contro una decisione finale, dalle conclusioni rimaste controverse dinanzi all'autorità inferiore; |
b | in caso di ricorso contro una decisione parziale, dall'insieme delle conclusioni che erano controverse dinanzi all'autorità che ha pronunciato la decisione; |
c | in caso di ricorso contro decisioni pregiudiziali e incidentali, dalle conclusioni che sono controverse dinanzi all'autorità competente nel merito; |
d | in caso di azione, dalle conclusioni dell'attore. |
2 | Se nelle conclusioni non è chiesto il pagamento di una somma di denaro determinata, il Tribunale federale stabilisce il valore litigioso secondo il suo apprezzamento. |
3 | Gli interessi, i frutti, le spese giudiziarie e ripetibili fatti valere come pretese accessorie, i diritti riservati e le spese di pubblicazione della sentenza non entrano in linea di conto nella determinazione del valore litigioso. |
4 | Le rendite e prestazioni periodiche hanno il valore del capitale che rappresentano. Se la loro durata è incerta o illimitata, è considerato valore del capitale l'importo annuo della rendita o della prestazione moltiplicato per venti o, se si tratta di rendite vitalizie, il valore attuale del capitale corrispondente alla rendita. |
valeur litigieuse devant le Tribunal fédéral se détermine selon ces seules conclusions relatives aux frais et dépens (arrêt 5A 396/2012 du 5 septembre 2012, consid. 1.2), soit en l'occurrence 9'383 fr.; le seuil de 30'000 fr. (art. 74 al. 1 let. b
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 74 Valore litigioso minimo - 1 Nelle cause di carattere pecuniario il ricorso è ammissibile soltanto se il valore litigioso ammonta almeno a: |
|
1 | Nelle cause di carattere pecuniario il ricorso è ammissibile soltanto se il valore litigioso ammonta almeno a: |
a | 15 000 franchi nelle controversie in materia di diritto del lavoro e di locazione; |
b | 30 000 franchi in tutti gli altri casi. |
2 | Quando il valore litigioso non raggiunge l'importo determinante secondo il capoverso 1, il ricorso è ammissibile: |
a | se la controversia concerne una questione di diritto di importanza fondamentale; |
b | se una legge federale prevede un'istanza cantonale unica; |
c | contro le decisioni delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento; |
d | contro le decisioni del giudice del fallimento e del concordato; |
e | contro le decisioni del Tribunale federale dei brevetti. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 74 Valore litigioso minimo - 1 Nelle cause di carattere pecuniario il ricorso è ammissibile soltanto se il valore litigioso ammonta almeno a: |
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1 | Nelle cause di carattere pecuniario il ricorso è ammissibile soltanto se il valore litigioso ammonta almeno a: |
a | 15 000 franchi nelle controversie in materia di diritto del lavoro e di locazione; |
b | 30 000 franchi in tutti gli altri casi. |
2 | Quando il valore litigioso non raggiunge l'importo determinante secondo il capoverso 1, il ricorso è ammissibile: |
a | se la controversia concerne una questione di diritto di importanza fondamentale; |
b | se una legge federale prevede un'istanza cantonale unica; |
c | contro le decisioni delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento; |
d | contro le decisioni del giudice del fallimento e del concordato; |
e | contro le decisioni del Tribunale federale dei brevetti. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 113 Principio - Il Tribunale federale giudica i ricorsi in materia costituzionale interposti contro le decisioni cantonali di ultima istanza laddove non sia ammissibile il ricorso ordinario secondo gli articoli 72-89. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 46 Sospensione - 1 I termini stabiliti in giorni dalla legge o dal giudice sono sospesi: |
|
1 | I termini stabiliti in giorni dalla legge o dal giudice sono sospesi: |
a | dal settimo giorno precedente la Pasqua al settimo giorno successivo alla Pasqua incluso; |
b | dal 15 luglio al 15 agosto incluso; |
c | dal 18 dicembre al 2 gennaio incluso. |
2 | Il capoverso 1 non si applica nei procedimenti concernenti: |
a | l'effetto sospensivo e altre misure provvisionali; |
b | l'esecuzione cambiaria; |
c | i diritti politici (art. 82 lett. c); |
d | l'assistenza giudiziaria internazionale in materia penale e l'assistenza amministrativa internazionale in materia fiscale; |
e | gli appalti pubblici.18 |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 100 Ricorso contro decisioni - 1 Il ricorso contro una decisione deve essere depositato presso il Tribunale federale entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della decisione. |
|
1 | Il ricorso contro una decisione deve essere depositato presso il Tribunale federale entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della decisione. |
2 | Il termine è di dieci giorni per i ricorsi contro le decisioni: |
a | delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento; |
b | nel campo dell'assistenza giudiziaria internazionale in materia penale e dell'assistenza amministrativa internazionale in materia fiscale; |
c | in materia di ritorno di un minore secondo la Convenzione europea del 20 maggio 198090 sul riconoscimento e l'esecuzione delle decisioni in materia di affidamento di minori e sul ristabilimento dell'affidamento oppure secondo la Convenzione del 25 ottobre 198091 sugli aspetti civili del rapimento internazionale di minori; |
d | del Tribunale federale dei brevetti in materia di rilascio di una licenza secondo l'articolo 40d della legge del 25 giugno 195493 sui brevetti. |
3 | Il termine è di cinque giorni per i ricorsi contro le decisioni: |
a | delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento pronunciate nell'ambito dell'esecuzione cambiaria; |
b | dei Governi cantonali su ricorsi concernenti votazioni federali. |
4 | Il termine è di tre giorni per i ricorsi contro le decisioni dei Governi cantonali su ricorsi concernenti le elezioni al Consiglio nazionale. |
5 | Per i ricorsi concernenti conflitti di competenza tra due Cantoni, il termine decorre al più tardi dal giorno in cui in ciascun Cantone sono state pronunciate decisioni impugnabili mediante ricorso al Tribunale federale. |
6 | ...94 |
7 | Il ricorso per denegata o ritardata giustizia può essere interposto in ogni tempo. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 117 Procedura di ricorso - Alla procedura di ricorso in materia costituzionale si applicano per analogia gli articoli 90-94, 99, 100, 102, 103 capoversi 1 e 3, 104, 106 capoverso 2 e 107-112. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
|
1 | Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
2 | Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.14 15 |
3 | Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata. |
4 | In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201616 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento: |
a | il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati; |
b | le modalità di trasmissione; |
c | le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.17 |
5 | Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione. |
6 | Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi. |
7 | Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 115 Diritto di ricorso - È legittimato al ricorso in materia costituzionale chiunque: |
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a | ha partecipato alla procedura dinanzi all'autorità inferiore o non gliene è stata data la possibilità; e |
b | ha un interesse legittimo all'annullamento o alla modifica della decisione impugnata. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 75 Autorità inferiori - 1 Il ricorso è ammissibile contro le decisioni pronunciate dalle autorità cantonali di ultima istanza, dal Tribunale amministrativo federale e dal Tribunale federale dei brevetti.36 |
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1 | Il ricorso è ammissibile contro le decisioni pronunciate dalle autorità cantonali di ultima istanza, dal Tribunale amministrativo federale e dal Tribunale federale dei brevetti.36 |
2 | I Cantoni istituiscono tribunali superiori quali autorità cantonali di ultima istanza. Tali tribunali giudicano su ricorso, salvo nei casi in cui: |
a | una legge federale prevede un'istanza cantonale unica; |
b | un tribunale specializzato nelle controversie di diritto commerciale giudica in istanza cantonale unica; |
c | è proposta loro direttamente, con il consenso di tutte le parti, un'azione con un valore litigioso di almeno 100 000 franchi. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 114 Autorità inferiori - Le disposizioni del capitolo 3 concernenti le autorità cantonali inferiori (art. 75 e 86) si applicano per analogia. |
2.
Le recours constitutionnel peut être formé uniquement pour violation des droits constitutionnels (art. 116
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 116 Motivi di ricorso - Con il ricorso in materia costituzionale può essere censurata la violazione di diritti costituzionali. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
|
1 | Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
2 | Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 117 Procedura di ricorso - Alla procedura di ricorso in materia costituzionale si applicano per analogia gli articoli 90-94, 99, 100, 102, 103 capoversi 1 e 3, 104, 106 capoverso 2 e 107-112. |
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 9 Protezione dall'arbitrio e tutela della buona fede - Ognuno ha diritto d'essere trattato senza arbitrio e secondo il principio della buona fede da parte degli organi dello Stato. |
3.
Les recourants invoquent de manière générale dans leur recours la violation de l'interdiction de l'arbitraire, au sens de l'art. 9
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 9 Protezione dall'arbitrio e tutela della buona fede - Ognuno ha diritto d'essere trattato senza arbitrio e secondo il principio della buona fede da parte degli organi dello Stato. |
Ils reprochent tout d'abord à l'autorité cantonale d'avoir rendu une décision arbitraire en leur faisant supporter l'entier des frais de l'expertise privée qu'ils ont mise en ?uvre avant procès.
3.1 L'autorité cantonale a considéré que les recourants n'avaient pas "obtenu gain de cause sur les conclusions dont on pouvait admettre que le recours à une expertise privée avant procès, telle que celle confiée au géomètre, était justifié pour les établir, à savoir sur les conclusions I, II, III et V" et "sur la conclusion IV". Ils avaient uniquement obtenu gain de cause sur leurs conclusions VI et VII, aux chiffres II et III du dispositif. Sur ces deux questions, l'expertise privée n'était nullement nécessaire, les conclusions ayant pu être admises sur la base des documents déposés au Registre foncier, d'une inspection locale et d'un raisonnement strictement juridique qui ne se fondait sur aucune notion technique. Se fondant sur les art. 41
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 41 - 1 Chiunque è tenuto a riparare il danno illecitamente cagionato ad altri sia con intenzione, sia per negligenza od imprudenza. |
|
1 | Chiunque è tenuto a riparare il danno illecitamente cagionato ad altri sia con intenzione, sia per negligenza od imprudenza. |
2 | Parimente chiunque è tenuto a riparare il danno che cagiona intenzionalmente ad altri con atti contrari ai buoni costumi. |
3.2
3.2.1 Les recourants soutiennent en substance qu'ils n'ont certes pas obtenu gain de cause sur les conclusions au sujet desquelles le géomètre s'est exprimé, mais que le rapport de cet expert a toutefois révélé des empiètements sur la servitude, empiètements que l'expertise judiciaire a confirmés. Par ailleurs, ils soulignent que l'expert judiciaire a indiqué que la mensuration officielle est reproduite exactement sur le plan du géomètre, mais qu'elle est erronée; selon les recourants, le plan cadastral contient une erreur de levé que seule la comparaison entre le plan établi par le géomètre qu'ils ont mandaté et le plan cadastral permet de démontrer.
3.2.2 Par cette critique, les recourants se bornent à relever que l'expertise privée a permis de révéler des faits autres que ceux qui ont conduit à donner suite à leurs conclusions. Ils ne critiquent pas l'argument de l'autorité cantonale selon lequel l'expertise privée n'était dès lors ni nécessaire ni justifiée pour établir leurs prétentions, étant donné que le juge de première instance a établi les faits pertinents à cet égard en appréciant le résultat de l'administration d'autres moyens de preuve. Purement appellatoire, la critique est donc irrecevable (cf. supra consid. 2).
4.
Les recourants reprochent ensuite à l'autorité cantonale d'avoir appliqué de manière arbitraire l'art. 92 aCPC/VD lors de la répartition des dépens.
Selon l'art. 92 aCPC/VD relatif à l'allocation des dépens, ceux-ci sont alloués à la partie qui a obtenu l'adjudication de ses conclusions (al. 1). Lorsqu'aucune des parties n'obtient entièrement gain de cause, le juge peut réduire les dépens ou les compenser (al. 2).
4.1 L'autorité cantonale a tout d'abord précisé que, la procédure de première instance ayant été introduite en 2006, elle était régie par l'ancien droit de procédure, soit, pour l'allocation des dépens, par l'art. 92 aCPC/VD. Elle a ensuite constaté que les recourants avaient succombé sur la suppression de la place de parc en faveur de la parcelle n° 1881, qui faisait l'objet de leurs conclusions I à III et IV et qui - comme l'attestait le fait que quatre conclusions lui étaient consacrées ainsi que l'ordre dans lequel les conclusions étaient rangées - était le point le plus important du litige, ainsi que sur le déplacement des murs érigés au nord-ouest et au nord-est de la parcelle n° 1883, qui faisait l'objet de leur conclusion IV, et, enfin, sur le remboursement des frais d'expertise privée avant procès. Ils n'obtenaient gain de cause que sur leurs conclusions VI et VII, en cessation et en interdiction du trouble, dirigées contre C.________ et contre les époux D.________. Elle a alors jugé que, au vu de l'importance de chacune des conclusions litigieuses, les intimés gagnaient le procès sur l'essentiel et avaient droit à des dépens réduits. En écartant la procédure de réforme, qui s'était révélée inutile et dont les intimés
devaient donc supporter les coûts, les frais de première instance des intimés s'étaient élevés à 6'741 fr. 50. Il convenait de leur allouer des dépens réduits, comprenant le remboursement de la moitié de cette somme, soit 3'370 fr. 75, ainsi qu'un montant de 6'000 fr. à titre de participation aux honoraires et débours de leur conseil.
4.2
4.2.1 Les recourants soutiennent tout d'abord que, les intimés n'ayant pas obtempéré à leurs admonestations et mises en demeure, ils ont été contraints d'ouvrir une action en justice. Ils affirment ensuite, sans autre argumentation, que l'importance des conclusions sur lesquelles ils ont obtenu gain de cause n'est pas moins élevée que celle des conclusions sur lesquelles ils se sont fait débouter. Ils reprochent à l'autorité cantonale d'avoir établi une hiérarchie artificielle entre les conclusions, faisant fi du contexte général de l'affaire, et d'avoir ignoré l'importance des ordres donnés par le juge, sous menace de la sanction de l'art. 292
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 292 - Chiunque non ottempera ad una decisione a lui intimata da una autorità competente o da un funzionario competente sotto comminatoria della pena prevista nel presente articolo, è punito con la multa. |
4.2.2 La jurisprudence reconnaît à l'autorité cantonale de recours un large pouvoir d'appréciation dans la fixation et la répartition des frais et dépens de la procédure cantonale (ATF 111 V 48 consid. 4a). Le Tribunal fédéral n'intervient que si l'autorité a interprété ou appliqué de manière arbitraire le droit cantonal concerné ou si elle a abusé de son pouvoir d'appréciation, notamment si la décision ne peut se justifier par des raisons objectives (ATF 111 Ia 1 consid. 2a; 98 Ib 506 consid. 2; arrêt 5A 159/2009 du 16 octobre 2009 consid. 9.1).
4.2.3 En l'espèce, lorsque les recourants relèvent qu'ils ont été contraints d'ouvrir une action en justice, ils ignorent que la répartition des frais et dépens tient précisément compte du bien ou mal-fondé de cette action. Pour le reste, dans la première partie de leur critique, les recourants se contentent, de manière appellatoire, de faire valoir leur opinion sur l'importance des conclusions sans démontrer que l'autorité cantonale aurait fait preuve d'arbitraire ou abusé de son pouvoir d'appréciation dans l'application du droit cantonal en mettant en regard l'ensemble des conclusions prises par chacune des parties et en estimant, globalement, qu'il se justifiait d'accorder aux intimés des dépens réduits, dont la moitié des frais de justice leur incombant. Pour ce qui est des arguments contenus dans la seconde partie de la critique des recourants, ceux-ci ignorent que l'autorité cantonale a précisément fait supporter les frais causés par la requête en réforme du 15 décembre 2008 aux intimés, qui ont eux-même admis l'inutilité de cette requête dans leur appel (cf. appel du 6 décembre 2011, p. 9 s.). Ensuite, s'agissant des frais de l'expertise judiciaire, les recourants ne prétendent pas, a fortiori n'expliquent pas de façon
conforme au principe d'allégation (cf. supra consid. 2), que cette expertise aurait été inutile aux intimés pour obtenir partiellement gain de cause sur leurs conclusions principales. Cette critique est donc insuffisante pour démontrer l'arbitraire de la décision conduisant à leur faire supporter par moitié les coûts de cette expertise; faute d'une motivation précise des recourants qui démontrerait le contraire, il ne paraît en effet pas arbitraire, à lire cette expertise, de retenir que celle-ci a permis de démontrer l'allégué n° 80 des intimés et qu'elle porte au surplus sur des faits relatifs aux conclusions sur lesquelles les recourants ont succombé (suppression de la place de parc prévue au profit de l'immeuble n° 1881, déplacement des murs sis au nord-est et nord-ouest de l'immeuble n° 1883). Enfin, l'autorité cantonale ayant tenu compte du fait que les recourants ont obtenu gain de cause sur la conclusion à laquelle C.________ a, principalement, conclu au rejet et, subsidiairement, déposé une conclusion reconventionnelle, la répartition des dépens qu'elle a opérée n'apparaît pas arbitraire.
Pour autant que recevable, le grief d'application arbitraire de l'art. 92 aCPC/VD doit être rejeté.
5.
En conséquence, le recours doit être rejeté, dans la très faible mesure de sa recevabilité, solidairement aux frais de ses auteurs (art. 66 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 66 Onere e ripartizione delle spese giudiziarie - 1 Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
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1 | Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
2 | In caso di desistenza o di transazione, il Tribunale federale può rinunciare in tutto o in parte a riscuotere le spese giudiziarie. |
3 | Le spese inutili sono pagate da chi le causa. |
4 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non possono di regola essere addossate spese giudiziarie se, senza avere alcun interesse pecuniario, si rivolgono al Tribunale federale nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali o se le loro decisioni in siffatte controversie sono impugnate mediante ricorso. |
5 | Salvo diversa disposizione, le spese giudiziarie addossate congiuntamente a più persone sono da queste sostenute in parti eguali e con responsabilità solidale. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 68 Spese ripetibili - 1 Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente. |
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1 | Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente. |
2 | La parte soccombente è di regola tenuta a risarcire alla parte vincente, secondo la tariffa del Tribunale federale, tutte le spese necessarie causate dalla controversia. |
3 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non sono di regola accordate spese ripetibili se vincono una causa nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali. |
4 | Si applica per analogia l'articolo 66 capoversi 3 e 5. |
5 | Il Tribunale federale conferma, annulla o modifica, a seconda dell'esito del procedimento, la decisione sulle spese ripetibili pronunciata dall'autorità inferiore. Può stabilire esso stesso l'importo di tali spese secondo la tariffa federale o cantonale applicabile o incaricarne l'autorità inferiore. |
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce:
1.
Le recours est rejeté, dans la mesure où il est recevable.
2.
Les frais judiciaires, arrêtés à 3'000 fr., sont mis solidairement à la charge des recourants.
3.
Le présent arrêt est communiqué aux parties et à la Cour d'appel civile du Tribunal cantonal du canton de Vaud.
Lausanne, le 14 septembre 2012
Au nom de la IIe Cour de droit civil
du Tribunal fédéral suisse
La Présidente: Hohl
La Greffière: Achtari