Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
{T 0/2}
4A 551/2015
Arrêt du 14 avril 2016
Ire Cour de droit civil
Composition
Mmes les Juges fédérales Kiss, présidente, Klett et Hohl.
Greffier : M. Ramelet.
Participants à la procédure
1. A.X.________,
2. B.X.________,
3. C.X.________,
tous les trois représentés par Me Jacques Roulet,
recourants,
contre
Z.________ Sàrl, représentée par Me François Membrez,
intimée.
Objet
contrat d'entreprise, rupture prématurée des relations contractuelles,
recours contre l'arrêt de la Cour de justice du canton de Genève, Chambre civile, du 28 août 2015.
Faits :
A.
A.a. A.X.________, B.X.________ et C.X.________ (les copropriétaires ou les maîtres de l'ouvrage) sont copropriétaires d'un bien-fonds sis sur la commune de... (GE); une villa est érigée sur cette parcelle.
En 2006, les copropriétaires ont mandaté le bureau F.________ SA (le bureau d'architectes), dont G.________ est l'administrateur président, pour concevoir l'agrandissement de leur villa. Le bureau d'architectes s'est mis en quête d'une entreprise générale, a dressé des plans et obtenu un permis de construire. Z.________ Sàrl (l'entreprise), dont le siège est à Genève, a ainsi fait parvenir au bureau d'architectes le 26 décembre 2006 une offre et un descriptif des travaux.
Par contrat d'entreprise générale du 27 avril 2007, qui incluait notamment la norme SIA 118 (édition 1977/1991), les copropriétaires ont adjugé à l'entreprise les travaux de transformation de leur villa pour le prix forfaitaire net maximal, incluant les divers honoraires et taxes, de 4'269'568 fr.
L'art. 4.1 de l'accord prévoyait que le prix de l'ouvrage était payable par tranches conformément à un plan de paiement. Selon l'art. 4.3, le non-respect injustifié par les maîtres du plan de paiement conférait à l'entreprise le droit d'interrompre les travaux jusqu'au règlement des échéances dues. Il a été retenu que les parties contractantes n'ont pas établi d'échéancier de paiement. En revanche, des demandes d'acompte ont été régulièrement adressées par l'entreprise, soit directement aux maîtres de l'ouvrage, soit à leur société H.________ SA (ci-après: H.________); lesdites demandes étaient soumises à G.________ pour approbation et validation.
Selon l'art. 6.1 du contrat, l'entreprise s'engageait à achever l'ouvrage conformément au descriptif des travaux, lequel mentionnait un délai d'exécution de onze mois dès la commande, et selon un planning; on ignore toutefois le contenu de ce planning.
Le 14 mars 2008, l'entreprise a adressé aux copropriétaires une liste de travaux à plus-values, non comprises dans le contrat du 27 avril 2007, qui représentaient un total de 1'004'769 fr.90 avec la TVA; le document ne mentionnait aucun délai d'exécution pour ces travaux.
Les maîtres de l'ouvrage se sont acquittés des cinq premières demandes d'acomptes, pour un montant total légèrement inférieur à 2'100'000 fr.
Le 17 mars 2008, l'entreprise a adressé aux maîtres de l'ouvrage une sixième demande d'acompte d'un montant de 500'000 fr. Après avoir consulté G.________, qui a considéré que cette demande d'acompte était excessive à ce stade d'avancement des travaux, ces derniers n'ont versé à l'entreprise que la somme de 250'000 fr. le 28 mars 2008, portant le total des acomptes versés à 2'349'911 fr.20.
Les 22 avril et 2 juin 2008, l'entreprise a requis des copropriétaires paiement d'une septième et d'une huitième tranches d'acompte, ascendant à 300'000 fr. pour chacune d'elle. Les maîtres de l'ouvrage ont refusé de payer ces acomptes, aux motifs qu'ils avaient sollicité en vain de l'entreprise la production de la liste des sous-traitants et la mise à jour du règlement des factures de ces derniers.
L'entreprise ayant remis le 13 juin 2008 aux maîtres, par l'entremise de G.________, les factures concernant les sous-traitants, H.________ a indiqué le 16 juin 2008 vouloir analyser ces documents.
Par courrier du 19 juin 2008, l'entreprise a mis en demeure les copropriétaires de lui verser dans les dix jours le solde du sixième acompte (250'000 fr.) ainsi que les septième et huitième tranches d'acompte (600'000 fr.), à défaut de quoi l'inscription provisoire d'une hypothèque légale serait requise.
Le 6 août 2008, l'entreprise, relevant qu'aucun paiement n'était intervenu depuis la mise en demeure, s'est prévalue de l'art. 4.3 du contrat liant les parties et a interrompu immédiatement les travaux.
Après avoir, le 18 août 2008, mis vainement en demeure l'entreprise de reprendre les travaux, les maîtres de l'ouvrage ont résilié le 19 août 2008 avec effet immédiat le contrat d'entreprise générale; ils ont invoqué l'application de l'art. 377
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SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 377 - Finché l'opera non sia compiuta, il committente può sempre recedere dal contratto tenendo indenne l'appaltatore del lavoro già fatto e d'ogni danno. |
Par pli du 20 août 2008, l'entreprise a contesté les motifs de la résiliation immédiate, estimant en particulier qu'il n'existait aucun défaut ni retard.
Les travaux réalisés sur le chantier, qui n'ont pas été réceptionnés, ont été exécutés pour partie par des sous-traitants, pour partie par les propres employés de l'entreprise; ces derniers se sont ainsi chargés de la confection des radiers, de la construction de murs, de la pose de dalles, faux-plafonds, plaques d'alba, carrelages et pavés, du coulage de chapes ainsi que des travaux de plâtrerie et de peinture.
A.b. Le 26 septembre 2008, l'entreprise a adressé sa facture finale aux copropriétaires, qui détaillait, pour chaque poste, le degré d'exécution des travaux au moment de l'arrêt du chantier; cette facture se montait à 2'305'800 fr. avec les honoraires, hors taxes. La facture finale mentionnait également le prix des travaux effectués en plus-value, qui était de 1'352'764 fr. en tout, plus des honoraires de 8%, par 108'221 fr. 15, d'où un total de 1'460'985 fr.15. L'entreprise y ajoutait une indemnité pour résiliation injustifiée, par 336'000 fr. L'addition de ces trois montants donnait 4'102'785 fr.15 (2'305'800 fr. + 1'460'985 fr.15 + 336'000 fr.), ce qui représentait, avec la TVA de 7,6%, un montant de 4'414'596 fr.80. Après déduction des acomptes versés, dont la totalité était légèrement inférieure à 2'350'000 fr., le solde réclamé était de 2'064'685 fr.60 avec taxes.
Les maîtres de l'ouvrage ne se sont pas acquittés de ce reliquat, indiquant attendre la mise en oeuvre d'un expert.
Le 9 octobre 2008, l'entreprise a sommé les maîtres de l'ouvrage de régler le solde de la facture finale, par 2'064'685 fr.60 ou d'émettre une garantie bancaire du même montant, afin d'éviter le dépôt d'une requête en inscription d'hypothèque légale.
Cette sommation étant restée sans suite, l'entreprise a requis le 29 octobre 2008 auprès du Tribunal de première instance de Genève l'inscription provisoire d'une hypothèque légale d'entrepreneur de 2'064'685 fr.60 plus intérêts sur le bien-fonds des copropriétaires. Par ordonnance provisoire du 17 décembre 2008, le Président dudit tribunal a accordé la mesure sollicitée et fixé à l'entreprise un délai de 30 jours pour agir en validation.
Le 24 novembre 2008, les maîtres de l'ouvrage ont informé par écrit l'entreprise de la survenance le 30 octobre 2008 de dégâts d'eau sous la cour d'entrée de leur villa.
Toutes les factures des sous-traitants ont été réglées par l'entreprise.
A.c. Entre-temps, l'architecte I.________ a proposé aux parties d'effectuer une expertise arbitrage, ce que l'entreprise n'a pas accepté, étant donné que I.________, qui sous-louait un bureau dans les locaux du bureau d'architectes, entretenait un lien d'amitié avec G.________.
I.________ a alors effectué une expertise privée pour le compte des copropriétaires, qui l'ont rémunéré pour cette tâche.
Selon son rapport du 6 mai 2009, la valeur des travaux réalisés par l'entreprise au 1er octobre 2008 se montait à 2'182'449 fr.; s'y ajoutaient 6'800 fr. pour le projet d'aménagement extérieur, des honoraires, par 210'000 fr., ainsi que la TVA, par 182'343 fr., ce qui donnait un total de 2'581'592 fr. I.________ a considéré que les travaux réalisés par l'entreprise étaient affectés de défauts, en particulier qu'il y avait un problème d'étanchéité, justifiant une moins-value de 524'550 fr. correspondant à des travaux à réaliser. Selon l'expert privé, le montant total dû à l'entreprise, qui était de 2'057'042 fr. (2'581'592 fr. - 524'550 fr.), était inférieur aux acomptes déjà versés.
B.
B.a. Le 16 janvier 2009, l'entreprise (demanderesse) a ouvert action contre les copropriétaires (défendeurs) devant le Tribunal de première instance. En dernier lieu, elle a conclu au paiement par les défendeurs de la somme de 1'602'205 fr.60 plus intérêts à 5% l'an dès le 27 octobre 2008 et à l'inscription définitive d'une hypothèque légale des artisans et entrepreneurs à concurrence du même montant sur l'immeuble propriété des maîtres de l'ouvrage.
Les défendeurs ont conclu à libération. Ils ont formé une reconvention, requérant que la demanderesse leur verse, en tant que créanciers solidaires, principalement la somme de 524'550 fr., subsidiairement la somme que justice dira, pour indemniser les défauts affectant l'ouvrage non achevé par la demanderesse.
L'entreprise a conclu au rejet de la reconvention.
De nombreux témoins ont été entendus.
Par ordonnance du 19 février 2013, le Tribunal a ordonné une expertise judiciaire et a désigné J.________, professeur et architecte EPF SIA AGA, en qualité d'expert, avec la mission de déterminer la valeur objective des prestations effectuées par l'entreprise et le montant de l'indemnité due cas échéant pour résiliation du contrat d'entreprise en cours de travaux, de rechercher la cause des inondations d'octobre 2008 et si elles émanaient d'un défaut imputable à la demanderesse.
L'expert a rendu son rapport le 31 octobre 2013. Il a estimé la valeur des travaux réalisés par la demanderesse au montant de 3'215'714 fr. hors taxes (1'983'500 fr. pour les travaux compris dans le contrat de base et 1'232'214 fr. pour les travaux supplémentaires), auquel s'ajoutaient des honoraires de 257'257 fr., d'où un total de 3'472'971 fr. Selon l'expert, en raison de la rupture prématurée du contrat par les maîtres de l'ouvrage, il est justifié d'accorder à la demanderesse une indemnité de 200'000 fr. L'inondation survenue en octobre 2008 est due à un défaut d'étanchéité de la dalle, défaut qui ne peut être imputé en totalité à la demanderesse. L'expert a évalué le coût de la réalisation d'une étanchéité dans les règles de l'art sur la dalle à une somme oscillant entre 80'000 fr. et 100'000 fr. Pour ce dernier, en définitive, le solde restant dû à la demanderesse sur les travaux réalisés, après déduction des acomptes reçus, est de 865'804 fr., montant auquel il convient d'ajouter les honoraires, par 257'257 fr., et l'indemnité pour extinction prématurée du contrat, par 200'000 fr., et de soustraire 90'000 fr. de travaux de remise en état de l'étanchéité, ce qui laisse un reliquat qu'il arrête, après arrondissement, à
1'200'000 fr.
Entendu par le Tribunal le 25 février 2014, l'expert judiciaire a confirmé la teneur de son rapport.
Par une nouvelle ordonnance du 3 avril 2014, le Tribunal a rejeté les conclusions des défendeurs tendant à ce qu'une contre-expertise soit ordonnée et dit qu'il n'y avait pas lieu d'ordonner un complément d'expertise.
Par jugement du 3 octobre 2014, le Tribunal a condamné les défendeurs à verser solidairement à la demanderesse la somme de 1'408'413 fr.65 avec intérêts à 5% l'an dès le 27 octobre 2008, représentant 1'208'413 fr.65 pour les travaux effectués restés impayés et 200'000 fr. à titre d'indemnité pour rupture anticipée du contrat en application de l'art. 377
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SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 377 - Finché l'opera non sia compiuta, il committente può sempre recedere dal contratto tenendo indenne l'appaltatore del lavoro già fatto e d'ogni danno. |
B.b. Saisie d'un appel des défendeurs, qui reprenaient leurs conclusions de première instance, la Chambre civile de la Cour de justice, par arrêt du 28 août 2015, l'a partiellement admis. La cour cantonale a annulé les chiffres 6 et 7 du jugement attaqué et, statuant à nouveau sur la reconvention, condamné la demanderesse à payer aux défendeurs, avec solidarité entre eux, la somme de 90'000 fr. et fixé les frais et dépens de la demande reconventionnelle; la Cour de justice a confirmé pour le surplus le jugement attaqué et statué sur les frais et dépens de l'appel.
C.
Les défendeurs exercent un recours en matière civile au Tribunal fédéral contre l'arrêt du 28 août 2015. Ils concluent principalement à l'annulation de cette décision, "sur demande principale", au rejet de toutes les conclusions de la demanderesse et, sur "demande reconventionelle", à ce que la demanderesse leur doive solidairement paiement de la somme de 524'550 fr.; à titre subsidiaire, ils requièrent le renvoi de la cause à la cour cantonale pour nouvelle décision dans le sens des considérants.
L'intimée propose le rejet du recours.
Les recourants ont répliqué et l'intimée a dupliqué.
Par ordonnance du 3 décembre 2015, la Présidente de la Ire Cour de droit civil a accordé l'effet suspensif au recours.
Considérant en droit :
1.
1.1. Interjeté en temps utile (art. 100 al. 1
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SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 100 Ricorso contro decisioni - 1 Il ricorso contro una decisione deve essere depositato presso il Tribunale federale entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della decisione. |
|
1 | Il ricorso contro una decisione deve essere depositato presso il Tribunale federale entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della decisione. |
2 | Il termine è di dieci giorni per i ricorsi contro le decisioni: |
a | delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento; |
b | nel campo dell'assistenza giudiziaria internazionale in materia penale e dell'assistenza amministrativa internazionale in materia fiscale; |
c | in materia di ritorno di un minore secondo la Convenzione europea del 20 maggio 198091 sul riconoscimento e l'esecuzione delle decisioni in materia di affidamento di minori e sul ristabilimento dell'affidamento oppure secondo la Convenzione del 25 ottobre 198092 sugli aspetti civili del rapimento internazionale di minori; |
d | del Tribunale federale dei brevetti in materia di rilascio di una licenza secondo l'articolo 40d della legge del 25 giugno 195494 sui brevetti. |
3 | Il termine è di cinque giorni per i ricorsi contro le decisioni: |
a | delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento pronunciate nell'ambito dell'esecuzione cambiaria; |
b | dei Governi cantonali su ricorsi concernenti votazioni federali. |
4 | Il termine è di tre giorni per i ricorsi contro le decisioni dei Governi cantonali su ricorsi concernenti le elezioni al Consiglio nazionale. |
5 | Per i ricorsi concernenti conflitti di competenza tra due Cantoni, il termine decorre al più tardi dal giorno in cui in ciascun Cantone sono state pronunciate decisioni impugnabili mediante ricorso al Tribunale federale. |
6 | ...95 |
7 | Il ricorso per denegata o ritardata giustizia può essere interposto in ogni tempo. |
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SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 76 Diritto di ricorso - 1 Ha diritto di interporre ricorso in materia civile chi: |
|
1 | Ha diritto di interporre ricorso in materia civile chi: |
a | ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo; e |
b | è particolarmente toccato dalla decisione impugnata e ha un interesse degno di protezione all'annullamento o alla modifica della stessa. |
2 | Il diritto di ricorrere contro le decisioni di cui all'articolo 72 capoverso 2 spetta inoltre alla Cancelleria federale, ai dipartimenti federali o, in quanto lo preveda il diritto federale, ai servizi loro subordinati, se la decisione impugnata viola la legislazione federale nella sfera dei loro compiti.41 |
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SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 90 Decisioni finali - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni che pongono fine al procedimento. |
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SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 72 Principio - 1 Il Tribunale federale giudica i ricorsi contro le decisioni pronunciate in materia civile. |
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1 | Il Tribunale federale giudica i ricorsi contro le decisioni pronunciate in materia civile. |
2 | Al ricorso in materia civile soggiacciono anche: |
a | le decisioni in materia di esecuzione e fallimento; |
b | le decisioni in rapporto diretto con il diritto civile pronunciate in applicazione di norme di diritto pubblico, segnatamente le decisioni: |
b1 | sul riconoscimento e l'esecuzione di decisioni e sull'assistenza giudiziaria in materia civile, |
b2 | sulla tenuta del registro fondiario, dei registri dello stato civile, del registro di commercio e dei registri in materia di marchi, disegni e modelli, brevetti d'invenzione, varietà vegetali e topografie, |
b3 | sull'autorizzazione al cambiamento del nome, |
b4 | in materia di vigilanza sulle fondazioni, eccettuati gli istituti di previdenza e di libero passaggio, |
b5 | in materia di vigilanza sugli esecutori testamentari e altri rappresentanti previsti dal diritto successorio, |
b6 | in materia di protezione dei minori e degli adulti, |
b7 | ... |
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SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 75 Autorità inferiori - 1 Il ricorso è ammissibile contro le decisioni pronunciate dalle autorità cantonali di ultima istanza, dal Tribunale amministrativo federale e dal Tribunale federale dei brevetti.37 |
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1 | Il ricorso è ammissibile contro le decisioni pronunciate dalle autorità cantonali di ultima istanza, dal Tribunale amministrativo federale e dal Tribunale federale dei brevetti.37 |
2 | I Cantoni istituiscono tribunali superiori quali autorità cantonali di ultima istanza. Tali tribunali giudicano su ricorso, salvo nei casi in cui: |
a | una legge federale prevede un'istanza cantonale unica; |
b | un tribunale specializzato nelle controversie di diritto commerciale giudica in istanza cantonale unica; |
c | è proposta loro direttamente, con il consenso di tutte le parti, un'azione con un valore litigioso di almeno 100 000 franchi. |
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SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 74 Valore litigioso minimo - 1 Nelle cause di carattere pecuniario il ricorso è ammissibile soltanto se il valore litigioso ammonta almeno a: |
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1 | Nelle cause di carattere pecuniario il ricorso è ammissibile soltanto se il valore litigioso ammonta almeno a: |
a | 15 000 franchi nelle controversie in materia di diritto del lavoro e di locazione; |
b | 30 000 franchi in tutti gli altri casi. |
2 | Quando il valore litigioso non raggiunge l'importo determinante secondo il capoverso 1, il ricorso è ammissibile: |
a | se la controversia concerne una questione di diritto di importanza fondamentale; |
b | se una legge federale prevede un'istanza cantonale unica; |
c | contro le decisioni delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento; |
d | contro le decisioni del giudice del fallimento e del concordato; |
e | contro le decisioni del Tribunale federale dei brevetti. |
1.2. Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente (art. 105 al. 1
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SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
|
1 | Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
2 | Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95. |
3 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.97 |
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SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 9 Protezione dall'arbitrio e tutela della buona fede - Ognuno ha diritto d'essere trattato senza arbitrio e secondo il principio della buona fede da parte degli organi dello Stato. |
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SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 95 Diritto svizzero - Il ricorrente può far valere la violazione: |
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a | del diritto federale; |
b | del diritto internazionale; |
c | dei diritti costituzionali cantonali; |
d | delle disposizioni cantonali in materia di diritto di voto dei cittadini e di elezioni e votazioni popolari; |
e | del diritto intercantonale. |
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SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
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1 | Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
2 | Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95. |
3 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.97 |
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SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 97 Accertamento inesatto dei fatti - 1 Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
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1 | Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
2 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, può essere censurato qualsiasi accertamento inesatto o incompleto dei fatti giuridicamente rilevanti.88 |
Saisi d'un recours en matière civile, le Tribunal fédéral applique d'office le droit (art. 106 al. 1
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SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
|
1 | Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
2 | Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura. |
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SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
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1 | Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
2 | Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95. |
3 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.97 |
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SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
|
1 | Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
1bis | Se un procedimento in materia civile si è svolto in inglese dinanzi all'autorità inferiore, gli atti scritti possono essere redatti in tale lingua.14 |
2 | Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.15 16 |
3 | Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata. |
4 | In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201617 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento: |
a | il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati; |
b | le modalità di trasmissione; |
c | le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.18 |
5 | Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione. |
6 | Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi. |
7 | Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili. |
2.
Les recourants soutiennent qu'en ayant omis de mentionner dans l'arrêt attaqué deux pièces établies par la demanderesse, la cour cantonale a constaté les faits de manière arbitraire.
2.1. Le recourant qui soutient que les faits ont été constatés d'une manière arbitraire doit satisfaire au principe d'allégation (art. 106 al. 2
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SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
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1 | Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
2 | Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura. |
Le Tribunal fédéral se montre réservé dans son contrôle de l'appréciation des preuves, vu le large pouvoir qu'il reconnaît en ce domaine aux autorités cantonales (ATF 120 Ia 31 consid. 4b p. 40; 104 Ia 381 consid. 9 p. 399 et les références). Il n'intervient, du chef de l'art. 9
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SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 9 Protezione dall'arbitrio e tutela della buona fede - Ognuno ha diritto d'essere trattato senza arbitrio e secondo il principio della buona fede da parte degli organi dello Stato. |
2.2.
2.2.1. Pour les recourants, l'arrêt déféré ne se référerait pas au décompte estimatif de la main-d'oeuvre au 12 juin 2008 établi par l'intimée (pièce 10 des défendeurs) et ne prendrait pas en considération le pli du 18 juin 2008 de celle-ci (pièce 21 des défendeurs), qui contiendrait l'aveu judiciaire qu'à cette date les maîtres de l'ouvrage lui devaient la somme de 2'882'257 fr.45. La prise en compte de ces deux documents devait permettre d'écarter les conclusions de l'expert judiciaire.
2.2.2. Les pièces 10 et 21 des défendeurs se rapportent à un seul et même document, soit à une lettre recommandée expédiée le 18 juin 2008 par l'intimée à H.________. L'autorité cantonale n'a nullement passé sous silence cette pièce, dès l'instant où elle en a fait état, certes brièvement, à la page 7 in medio de l'arrêt du 28 août 2015.
Ledit document ne contient évidemment aucun aveu judiciaire puisqu'il est antérieur de plusieurs mois à l'ouverture du présent procès.
De toute manière, selon son libellé, le montant de 2'882'257 fr.45 qui y est indiqué ne correspond qu'aux paiements effectués au 12 juin 2008 par l'intimée en faveur des sous-traitants. Or il a été retenu, sans que l'arbitraire soit invoqué à ce propos, que les travaux du chantier de la villa des recourants n'ont pas été exécutés que par des sous-traitants, mais également pour partie par les propres employés de l'intimée. Le montant précité ne correspond donc pas au coût de l'ensemble des travaux réalisés sur le chantier en date du 12 juin 2008.
Quant au pan du moyen dirigé contre l'expertise judiciaire, il ne répond pas aux exigences de motivation déduites de l'art. 106 al. 2
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SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
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1 | Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
2 | Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura. |
Le moyen est dénué de consistance.
3.
3.1. Les recourants invoquent en quelques lignes une violation de leur droit d'être entendus (art. 29 al. 2
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SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 29 Garanzie procedurali generali - 1 In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole. |
|
1 | In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole. |
2 | Le parti hanno diritto d'essere sentite. |
3 | Chi non dispone dei mezzi necessari ha diritto alla gratuità della procedura se la sua causa non sembra priva di probabilità di successo. Ha inoltre diritto al patrocinio gratuito qualora la presenza di un legale sia necessaria per tutelare i suoi diritti. |
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SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 29 Garanzie procedurali generali - 1 In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole. |
|
1 | In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole. |
2 | Le parti hanno diritto d'essere sentite. |
3 | Chi non dispone dei mezzi necessari ha diritto alla gratuità della procedura se la sua causa non sembra priva di probabilità di successo. Ha inoltre diritto al patrocinio gratuito qualora la presenza di un legale sia necessaria per tutelare i suoi diritti. |
3.2. La pièce en question n'étant en rien déterminante pour le sort du litige, ainsi qu'on vient de le voir, la cour cantonale n'a commis aucun déni de justice formel en n'en détaillant pas tout le contenu (ATF 135 I 6 consid. 2.1; 134 I 229 consid. 2.3).
Et, sous l'angle du droit d'être entendu, on ne voit pas en quoi les recourants ont été empêchés de s'exprimer sur les faits pertinents ou privés de la possibilité de proposer des moyens de preuve (cf. par ex. ATF 138 I 484 consid. 2.1 p. 485 s.; 137 I 195 consid. 2.3.1 p. 197).
Le moyen est dénué de tout fondement.
4.
Les recourants prétendent que la cour cantonale a violé l'art. 363
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SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 363 - L'appalto è un contratto per cui l'appaltatore si obbliga a compiere un'opera e il committente a pagare una mercede. |
4.1. Il n'est pas contesté que les parties ont été liées par un contrat d'entreprise au sens de l'art. 363
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SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 363 - L'appalto è un contratto per cui l'appaltatore si obbliga a compiere un'opera e il committente a pagare una mercede. |
Le moyen a trait derechef à l'appréciation des moyens de preuve administrés.
Concernant plus particulièrement l'appréciation du résultat d'une expertise, lorsque l'autorité cantonale juge une expertise concluante et en fait sien le résultat, le Tribunal fédéral n'admet le grief d'appréciation arbitraire des preuves que si l'expert n'a pas répondu aux questions posées, si ses conclusions sont contradictoires ou si, d'une quelconque autre façon, l'expertise est entachée de défauts à ce point évidents et reconnaissables, même sans connaissances spécifiques, que le juge ne pouvait tout simplement pas les ignorer. Il n'appartient pas au Tribunal fédéral de vérifier si toutes les affirmations de l'expert sont exemptes d'arbitraire; sa tâche se limite bien plutôt à examiner si l'autorité intimée pouvait, sans arbitraire, se rallier au résultat de l'expertise (ATF 133 II 384 consid. 4.2.3 p. 391; 132 II 257 consid. 4.4.1 p. 269).
4.2. Il n'est pas inutile de rappeler aux recourants qu'une expertise privée établie pour l'une ou l'autre des parties, à l'instar de celle qu'ils ont confiée à l'architecte I.________, ne constitue pas un moyen de preuve dans un éventuel procès, mais n'a que la valeur d'une simple allégation de la partie qui la produit en cause (ATF 141 III 433 consid. 2.3 p. 435 et les arrêts cités).
Il résulte de la page 2 in initio du rapport d'expertise judiciaire que l'expert l'a établi après une visite complète des secteurs concernés par le différend, et notamment sur la base du chargé de pièces des recourants, lequel incluait ainsi leur pièce 21.
L'expert judiciaire a expliqué que les divergences avec les montants retenus par l'expert privé résultaient de la non-reconnaissance par celui-ci de certains travaux, sans qu'aucune explication n'ait été donnée à ce propos.
L'arrêt attaqué retient, à la page 24, que l'expert a expliqué, lors de son audition du 25 février 2014, qu'il avait convoqué les parties le 9 octobre 2013 pour tenter - en vain - une conciliation, comme mission lui en avait été donnée, et qu'il avait alors remis aux parties un tableau mentionnant un coût total des travaux de 3'387'088 fr. Ce montant était toutefois erroné en raison d'une erreur de calcul informatique qu'il avait découverte au cours de cette séance et dont il avait fait part immédiatement aux plaideurs. N'étant pas parvenu à corriger de tête les calculs, il avait demandé à ces derniers de ne pas se focaliser sur ce montant dans leur recherche d'une solution transactionnelle, car il allait leur envoyer le jour même un nouveau tableau corrigé. Le montant total des travaux figurant sur ce deuxième tableau était identique à celui qui est mentionné dans son rapport d'expertise, soit 3'215'714 fr. hors taxe et sans les honoraires.
Au vu des explications données par l'expert judiciaire lorsqu'il a été entendu par les premiers juges, dont les recourants ne soutiennent pas que l'arrêt cantonal a fait un résumé indéfendable, on cherche vainement en quoi la cour cantonale aurait fait montre d'arbitraire en se fiant au tableau comparatif détaillé incorporé aux pages 4 et 5 du rapport d'expertise judiciaire, qui indique que les " travaux selon contrat de base " ascendent à 1'983'500 fr. et les " travaux supplémentaires " à 1'232'214 fr., ce qui donne un montant total de travaux réalisés se montant à 3'215'714 fr.
Pour le reste, les recourants ne font état d'aucun défaut manifeste qui entacherait ce rapport d'expertise et que les juges cantonaux n'auraient pu ignorer (cf. sur le caractère complet que doit revêtir un rapport d'expertise, GRÉGORY BOVEY, Le juge face à l'expert, in La preuve en droit de la responsabilité civile, Genève 2011, p. 110-111).
Le rapport d'expertise est complet, du moment que l'expert J.________ a répondu à toutes les questions qui lui ont été posées, à savoir les questions cotées d/1 à d/5.
Les recourants ne soutiennent pas que le rapport d'expertise serait contradictoire et que l'on ne parviendrait pas à saisir les bases du raisonnement de l'expert.
Comme le rapport d'expertise était clair, singulièrement après les explications apportées par l'expert pendant l'audience du 25 février 2014, et qu'il ne comportait ainsi aucune lacune grossière, la cour cantonale pouvait sans arbitraire s'estimer suffisamment renseignée et renoncer à ordonner une nouvelle expertise.
ll suit de là que le moyen pris d'une appréciation arbitraire du rapport d'expertise judiciaire est totalement infondé.
5.
5.1. Les recourants font grief à la cour cantonale d'avoir jugé qu'ils n'étaient pas fondés à résilier le contrat les liant à l'intimée en application de l'art. 366 al. 1
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SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 366 - 1 Ove l'appaltatore non cominci l'opera in tempo debito, o la differisca oltre il convenuto, o l'abbia senza colpa del committente ritardata di tanto da far prevedere che non sarà compiuta in tempo debito, il committente può senza attendere il termine di consegna, recedere dal contratto. |
|
1 | Ove l'appaltatore non cominci l'opera in tempo debito, o la differisca oltre il convenuto, o l'abbia senza colpa del committente ritardata di tanto da far prevedere che non sarà compiuta in tempo debito, il committente può senza attendere il termine di consegna, recedere dal contratto. |
2 | Se durante l'esecuzione dell'opera sia prevedibile con certezza, che per colpa dell'appaltatore essa sarà per riuscire difettosa, o non conforme al contratto, il committente può fissargli o fargli fissare un congruo termine per rimediarvi, sotto comminatoria che diversamente sarà affidata ad un terzo la riparazione o la continuazione dell'opera a rischio e spese dell'appaltatore. |
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SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 108 - La fissazione di un termine per l'adempimento tardivo del contratto non è necessaria: |
|
1 | quando dal contegno del debitore risulti che essa sarebbe inutile; |
2 | quando per la mora del debitore la prestazione abbia perduto ogni interesse pel creditore; |
3 | quando dal contratto risulti l'intenzione dei contraenti che l'obbligazione debba adempirsi esattamente ad un tempo determinato od entro un dato termine. |
5.2. L'art. 366 al. 1
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SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 366 - 1 Ove l'appaltatore non cominci l'opera in tempo debito, o la differisca oltre il convenuto, o l'abbia senza colpa del committente ritardata di tanto da far prevedere che non sarà compiuta in tempo debito, il committente può senza attendere il termine di consegna, recedere dal contratto. |
|
1 | Ove l'appaltatore non cominci l'opera in tempo debito, o la differisca oltre il convenuto, o l'abbia senza colpa del committente ritardata di tanto da far prevedere che non sarà compiuta in tempo debito, il committente può senza attendere il termine di consegna, recedere dal contratto. |
2 | Se durante l'esecuzione dell'opera sia prevedibile con certezza, che per colpa dell'appaltatore essa sarà per riuscire difettosa, o non conforme al contratto, il committente può fissargli o fargli fissare un congruo termine per rimediarvi, sotto comminatoria che diversamente sarà affidata ad un terzo la riparazione o la continuazione dell'opera a rischio e spese dell'appaltatore. |
S'il y a ainsi un retard dans l'exécution de l'ouvrage au sens de l'une de ces trois hypothèses, le maître peut se départir du contrat de manière anticipée s'il en fait la déclaration immédiate et exercer le droit d'option que lui confère l'art. 107 al. 2
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SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 107 - 1 Allorquando in un contratto bilaterale un debitore è in mora, il creditore ha il diritto di fissargli o di fargli fissare dall'autorità competente un congruo termine per l'adempimento. |
|
1 | Allorquando in un contratto bilaterale un debitore è in mora, il creditore ha il diritto di fissargli o di fargli fissare dall'autorità competente un congruo termine per l'adempimento. |
2 | Se l'adempimento non avviene neppure entro questo termine, il creditore può nulladimeno richiedere l'adempimento ed il risarcimento del danno pel ritardo, ma invece di ciò, purché lo dichiari immediatamente, può rinunciare alla prestazione tardiva e pretendere il danno derivante dall'inadempimento oppure recedere dal contratto. |
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SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 107 - 1 Allorquando in un contratto bilaterale un debitore è in mora, il creditore ha il diritto di fissargli o di fargli fissare dall'autorità competente un congruo termine per l'adempimento. |
|
1 | Allorquando in un contratto bilaterale un debitore è in mora, il creditore ha il diritto di fissargli o di fargli fissare dall'autorità competente un congruo termine per l'adempimento. |
2 | Se l'adempimento non avviene neppure entro questo termine, il creditore può nulladimeno richiedere l'adempimento ed il risarcimento del danno pel ritardo, ma invece di ciò, purché lo dichiari immediatamente, può rinunciare alla prestazione tardiva e pretendere il danno derivante dall'inadempimento oppure recedere dal contratto. |
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SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 108 - La fissazione di un termine per l'adempimento tardivo del contratto non è necessaria: |
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1 | quando dal contegno del debitore risulti che essa sarebbe inutile; |
2 | quando per la mora del debitore la prestazione abbia perduto ogni interesse pel creditore; |
3 | quando dal contratto risulti l'intenzione dei contraenti che l'obbligazione debba adempirsi esattamente ad un tempo determinato od entro un dato termine. |
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SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 366 - 1 Ove l'appaltatore non cominci l'opera in tempo debito, o la differisca oltre il convenuto, o l'abbia senza colpa del committente ritardata di tanto da far prevedere che non sarà compiuta in tempo debito, il committente può senza attendere il termine di consegna, recedere dal contratto. |
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1 | Ove l'appaltatore non cominci l'opera in tempo debito, o la differisca oltre il convenuto, o l'abbia senza colpa del committente ritardata di tanto da far prevedere che non sarà compiuta in tempo debito, il committente può senza attendere il termine di consegna, recedere dal contratto. |
2 | Se durante l'esecuzione dell'opera sia prevedibile con certezza, che per colpa dell'appaltatore essa sarà per riuscire difettosa, o non conforme al contratto, il committente può fissargli o fargli fissare un congruo termine per rimediarvi, sotto comminatoria che diversamente sarà affidata ad un terzo la riparazione o la continuazione dell'opera a rischio e spese dell'appaltatore. |
Il incombe au maître de démontrer la réalisation des conditions d'application de l'art. 366 al. 1
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SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 366 - 1 Ove l'appaltatore non cominci l'opera in tempo debito, o la differisca oltre il convenuto, o l'abbia senza colpa del committente ritardata di tanto da far prevedere che non sarà compiuta in tempo debito, il committente può senza attendere il termine di consegna, recedere dal contratto. |
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1 | Ove l'appaltatore non cominci l'opera in tempo debito, o la differisca oltre il convenuto, o l'abbia senza colpa del committente ritardata di tanto da far prevedere che non sarà compiuta in tempo debito, il committente può senza attendere il termine di consegna, recedere dal contratto. |
2 | Se durante l'esecuzione dell'opera sia prevedibile con certezza, che per colpa dell'appaltatore essa sarà per riuscire difettosa, o non conforme al contratto, il committente può fissargli o fargli fissare un congruo termine per rimediarvi, sotto comminatoria che diversamente sarà affidata ad un terzo la riparazione o la continuazione dell'opera a rischio e spese dell'appaltatore. |
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SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 366 - 1 Ove l'appaltatore non cominci l'opera in tempo debito, o la differisca oltre il convenuto, o l'abbia senza colpa del committente ritardata di tanto da far prevedere che non sarà compiuta in tempo debito, il committente può senza attendere il termine di consegna, recedere dal contratto. |
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1 | Ove l'appaltatore non cominci l'opera in tempo debito, o la differisca oltre il convenuto, o l'abbia senza colpa del committente ritardata di tanto da far prevedere che non sarà compiuta in tempo debito, il committente può senza attendere il termine di consegna, recedere dal contratto. |
2 | Se durante l'esecuzione dell'opera sia prevedibile con certezza, che per colpa dell'appaltatore essa sarà per riuscire difettosa, o non conforme al contratto, il committente può fissargli o fargli fissare un congruo termine per rimediarvi, sotto comminatoria che diversamente sarà affidata ad un terzo la riparazione o la continuazione dell'opera a rischio e spese dell'appaltatore. |
5.3. En l'espèce, il n'est pas contesté que les travaux ont débuté sans retard; la première hypothèse de l'art. 366 al. 1
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SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 366 - 1 Ove l'appaltatore non cominci l'opera in tempo debito, o la differisca oltre il convenuto, o l'abbia senza colpa del committente ritardata di tanto da far prevedere che non sarà compiuta in tempo debito, il committente può senza attendere il termine di consegna, recedere dal contratto. |
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1 | Ove l'appaltatore non cominci l'opera in tempo debito, o la differisca oltre il convenuto, o l'abbia senza colpa del committente ritardata di tanto da far prevedere che non sarà compiuta in tempo debito, il committente può senza attendere il termine di consegna, recedere dal contratto. |
2 | Se durante l'esecuzione dell'opera sia prevedibile con certezza, che per colpa dell'appaltatore essa sarà per riuscire difettosa, o non conforme al contratto, il committente può fissargli o fargli fissare un congruo termine per rimediarvi, sotto comminatoria che diversamente sarà affidata ad un terzo la riparazione o la continuazione dell'opera a rischio e spese dell'appaltatore. |
Les recourants n'ont pas établi que le 19 août 2008, jour où ils ont résilié le contrat d'entreprise avec effet immédiat, l'intimée ait eu du retard dans le rythme d'exécution des travaux qu'elle avait adopté. Il résulte du reste des constatations posées souverainement par la cour cantonale que les travaux se sont poursuivis jusqu'au début du mois d'août 2008 sans que les maîtres de l'ouvrage ne se soient jamais plaints d'un quelconque retard dans leur exécution. L'art. 6.1 du contrat d'entreprise, qui mentionnait un délai d'exécution de onze mois dès la commande, se référait à un planning dont on ignore tout, étant donné qu'il n'a pas été produit en procédure. Quant à la liste des travaux à plus-values que l'intimée a adressée aux maîtres de l'ouvrage le 14 mars 2008, laquelle n'a fait l'objet d'aucune contestation de la part de ces derniers, elle ne mentionnait aucun délai d'exécution. La deuxième hypothèse de l'art. 366 al. 1
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SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 366 - 1 Ove l'appaltatore non cominci l'opera in tempo debito, o la differisca oltre il convenuto, o l'abbia senza colpa del committente ritardata di tanto da far prevedere che non sarà compiuta in tempo debito, il committente può senza attendere il termine di consegna, recedere dal contratto. |
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1 | Ove l'appaltatore non cominci l'opera in tempo debito, o la differisca oltre il convenuto, o l'abbia senza colpa del committente ritardata di tanto da far prevedere che non sarà compiuta in tempo debito, il committente può senza attendere il termine di consegna, recedere dal contratto. |
2 | Se durante l'esecuzione dell'opera sia prevedibile con certezza, che per colpa dell'appaltatore essa sarà per riuscire difettosa, o non conforme al contratto, il committente può fissargli o fargli fissare un congruo termine per rimediarvi, sotto comminatoria che diversamente sarà affidata ad un terzo la riparazione o la continuazione dell'opera a rischio e spese dell'appaltatore. |
Il en va de même de la troisième hypothèse de cette norme, dès l'instant où les recourants n'ont pas prouvé que les parties soient convenues d'un terme exact d'exécution des travaux, et encore moins d'un terme de livraison qualifié au sens de l'art. 108
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SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 108 - La fissazione di un termine per l'adempimento tardivo del contratto non è necessaria: |
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1 | quando dal contegno del debitore risulti che essa sarebbe inutile; |
2 | quando per la mora del debitore la prestazione abbia perduto ogni interesse pel creditore; |
3 | quando dal contratto risulti l'intenzione dei contraenti che l'obbligazione debba adempirsi esattamente ad un tempo determinato od entro un dato termine. |
C'est ainsi sans violer le droit fédéral que l'autorité cantonale a considéré que les recourants n'étaient pas en droit de mettre fin prématurément au contrat d'entreprise en application de l'art. 366 al. 1
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SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 366 - 1 Ove l'appaltatore non cominci l'opera in tempo debito, o la differisca oltre il convenuto, o l'abbia senza colpa del committente ritardata di tanto da far prevedere che non sarà compiuta in tempo debito, il committente può senza attendere il termine di consegna, recedere dal contratto. |
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1 | Ove l'appaltatore non cominci l'opera in tempo debito, o la differisca oltre il convenuto, o l'abbia senza colpa del committente ritardata di tanto da far prevedere che non sarà compiuta in tempo debito, il committente può senza attendere il termine di consegna, recedere dal contratto. |
2 | Se durante l'esecuzione dell'opera sia prevedibile con certezza, che per colpa dell'appaltatore essa sarà per riuscire difettosa, o non conforme al contratto, il committente può fissargli o fargli fissare un congruo termine per rimediarvi, sotto comminatoria che diversamente sarà affidata ad un terzo la riparazione o la continuazione dell'opera a rischio e spese dell'appaltatore. |
6.
Les recourants exposent que les magistrats genevois ont enfreint le droit fédéral en retenant que la résiliation anticipée du contrat d'entreprise, communiquée à l'intimée le 19 août 2008, était intervenue en application de l'art. 377
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SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 377 - Finché l'opera non sia compiuta, il committente può sempre recedere dal contratto tenendo indenne l'appaltatore del lavoro già fatto e d'ogni danno. |
A teneur de l'art. 377
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SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 377 - Finché l'opera non sia compiuta, il committente può sempre recedere dal contratto tenendo indenne l'appaltatore del lavoro già fatto e d'ogni danno. |
Il a été constaté en fait (art. 105 al. 1
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SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
|
1 | Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
2 | Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95. |
3 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.97 |
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SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 377 - Finché l'opera non sia compiuta, il committente può sempre recedere dal contratto tenendo indenne l'appaltatore del lavoro già fatto e d'ogni danno. |
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SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 377 - Finché l'opera non sia compiuta, il committente può sempre recedere dal contratto tenendo indenne l'appaltatore del lavoro già fatto e d'ogni danno. |
Ainsi qu'on l'a vu ci-dessus, les recourants n'avaient pas la possibilité de résilier le contrat d'entreprise sur la base de l'art. 366 al. 1
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SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 366 - 1 Ove l'appaltatore non cominci l'opera in tempo debito, o la differisca oltre il convenuto, o l'abbia senza colpa del committente ritardata di tanto da far prevedere che non sarà compiuta in tempo debito, il committente può senza attendere il termine di consegna, recedere dal contratto. |
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1 | Ove l'appaltatore non cominci l'opera in tempo debito, o la differisca oltre il convenuto, o l'abbia senza colpa del committente ritardata di tanto da far prevedere che non sarà compiuta in tempo debito, il committente può senza attendere il termine di consegna, recedere dal contratto. |
2 | Se durante l'esecuzione dell'opera sia prevedibile con certezza, che per colpa dell'appaltatore essa sarà per riuscire difettosa, o non conforme al contratto, il committente può fissargli o fargli fissare un congruo termine per rimediarvi, sotto comminatoria che diversamente sarà affidata ad un terzo la riparazione o la continuazione dell'opera a rischio e spese dell'appaltatore. |
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SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 377 - Finché l'opera non sia compiuta, il committente può sempre recedere dal contratto tenendo indenne l'appaltatore del lavoro già fatto e d'ogni danno. |
Partant, l'art. 377
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SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 377 - Finché l'opera non sia compiuta, il committente può sempre recedere dal contratto tenendo indenne l'appaltatore del lavoro già fatto e d'ogni danno. |
7.
7.1. Pour les recourants, l'indemnisation de l'entrepreneur prévue par l'art. 377
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SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 377 - Finché l'opera non sia compiuta, il committente può sempre recedere dal contratto tenendo indenne l'appaltatore del lavoro già fatto e d'ogni danno. |
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SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 377 - Finché l'opera non sia compiuta, il committente può sempre recedere dal contratto tenendo indenne l'appaltatore del lavoro già fatto e d'ogni danno. |
7.2. La Cour de justice a retenu que les maîtres de l'ouvrage n'avaient pas de motifs valables pour résilier prématurément le contrat d'entreprise. Elle a accordé à l'intimée une indemnité de 200'000 fr. en retenant le montant fixé par l'expert judiciaire, dont elle a rappelé que les copropriétaires n'ont pas remis en cause la méthode de calcul.
7.3. L'"indemnité complète" due par le maître en vertu de l'art. 377
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SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 377 - Finché l'opera non sia compiuta, il committente può sempre recedere dal contratto tenendo indenne l'appaltatore del lavoro già fatto e d'ogni danno. |
Le Tribunal fédéral a admis que l'indemnité due à l'entrepreneur en cas de résiliation d'après l'art. 377
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SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 377 - Finché l'opera non sia compiuta, il committente può sempre recedere dal contratto tenendo indenne l'appaltatore del lavoro già fatto e d'ogni danno. |
In casu, aucun comportement répréhensible ne peut être reproché à l'intimée avant la résiliation du contrat par les maîtres de l'ouvrage.
Le 6 août 2008, elle a interrompu le chantier, aux motifs que le solde du sixième acompte, par 250'000 fr., ainsi que les septième et huitième acomptes, représentant 600'000 fr. en tout, ne lui avaient pas été versés par les maîtres. L'art. 4.3 du contrat d'entreprise, que l'intimée a d'ailleurs invoqué, autorisait en effet l'entreprise à interrompre les travaux jusqu'au règlement des échéances dues en cas de non-respect injustifié par les maîtres du plan de paiement. A dire d'expert, les travaux qu'elle avait réalisés jusque-là avaient une valeur de 3'215'714 fr., ce qui, après déduction des acomptes perçus, laissait un solde impayé de 865'804 fr., lequel est donc supérieur aux acomptes réclamés, dont le total était de 850'000 fr. Les acomptes réclamés correspondaient donc au coût des travaux déjà effectués.
Autrement dit, l'intimée, en interrompant le chantier pour non-paiement des acomptes demandés, n'a nullement violé le contrat d'entreprise.
Il a été constaté que les recourants n'ont pas établi avoir invoqué l'existence de défauts de l'ouvrage avant la résiliation dudit contrat. Et, comme on l'a vu, aucun retard d'exécution des travaux ne peut être reproché à l'intimée.
Il appert en conséquence que l'intimée a droit d'être pleinement indemnisée à la suite de la rupture prématurée du contrat par les recourants.
L'expert a arrêté à 200'000 fr. l'indemnité due à l'intimée à ce titre. Les recourants ne formulant aucune critique sur la manière dont ce montant a été calculé, la quotité de l'indemnité sera confirmée.
Le moyen est sans fondement.
8.
8.1. Dans un dernier moyen, les recourants allèguent que la cour cantonale a violé l'art. 368
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SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 368 - 1 Se l'opera è così difettosa o difforme dal contratto, che riesca inservibile pel committente, o che non si possa equamente pretenderne dal medesimo l'accettazione, egli può ricusarla e chiederne inoltre, quando siavi colpa dell'appaltatore, il risarcimento dei danni. |
|
1 | Se l'opera è così difettosa o difforme dal contratto, che riesca inservibile pel committente, o che non si possa equamente pretenderne dal medesimo l'accettazione, egli può ricusarla e chiederne inoltre, quando siavi colpa dell'appaltatore, il risarcimento dei danni. |
2 | Qualora i difetti o le difformità dal contratto siano di minore entità, il committente può diminuire la mercede in proporzione del minor valore dell'opera, o chiedere, se ciò non cagioni all'appaltatore spese esorbitanti, la riparazione gratuita dell'opera e nel caso di colpa anche il risarcimento dei danni. |
3 | Quando si tratti di opere eseguite sul fondo del committente e che per loro natura non potrebbero essere rimosse senza gravissimo pregiudizio, il committente non ha che i diritti menzionati nel secondo capoverso di questo articolo. |
8.2. Appréciant divers témoignages concordants et le rapport de l'expert judiciaire, la Cour de justice a considéré que l'intimée devait répondre "à tout le moins en partie" des problèmes d'infiltration d'eau survenus dans la villa des recourants après la résiliation du contrat d'entreprise. L'expert judiciaire a affirmé que l'architecte et l'ingénieur avaient également une part de responsabilité dans le sinistre. Fixant à une somme comprise entre 80'000 fr. et 100'000 fr. le coût de la réalisation d'une étanchéité dans les règles de l'art, l'expert a cependant estimé qu'il se justifiait de mettre à ce titre à la charge de l'intimée un montant de 90'000 fr. La cour cantonale a condamné l'intimée à payer cette somme aux recourants, étant donné qu'ils n'avaient pas démontré avoir subi le préjudice de plus de 500'000 fr. réclamé dans leur reconvention.
8.3. Les recourants ne prétendent pas que la cour cantonale a apprécié arbitrairement les conclusions de l'expert judiciaire en retenant le montant de 90'000 fr. qu'il a articulé pour réaliser les travaux d'étanchéité. Il n'y a pas lieu de revenir sur ce point (art. 106 al. 2
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SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
|
1 | Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
2 | Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura. |
Bien que l'expert judiciaire ait admis que l'intimée ne répondait qu'en partie des travaux d'étanchéité à opérer, dont le coût était compris entre 80'000 fr. et 100'000 fr., il a déclaré que l'intimée devait prendre à sa charge un montant de 90'000 fr., soit en fait la totalité de la moyenne arithmétique de l'évaluation du prix des travaux. La cour cantonale a adopté le point de vue de l'expert.
Dans ce contexte, on cherche vainement en quoi les recourants, qui n'ont pas pu établir avoir subi un préjudice de plus de 500'000 fr., seraient lésés par l'octroi du montant critiqué, qui ne tient pas compte de la responsabilité de tiers dans l'apparition du sinistre.
Il sied encore d'ajouter que l'architecte n'était pas l'auxiliaire (cf. art. 101
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SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 101 - 1 Chi affida, sia pure lecitamente, l'adempimento di una obbligazione o l'esercizio di un diritto derivante da un rapporto di obbligazione ad una persona ausiliaria, come un membro della comunione domestica o un lavoratore, deve risarcire all'altra parte il danno, che la commessa persona le cagiona nell'adempimento delle sue incombenze.47 |
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1 | Chi affida, sia pure lecitamente, l'adempimento di una obbligazione o l'esercizio di un diritto derivante da un rapporto di obbligazione ad una persona ausiliaria, come un membro della comunione domestica o un lavoratore, deve risarcire all'altra parte il danno, che la commessa persona le cagiona nell'adempimento delle sue incombenze.47 |
2 | Questa responsabilità può essere preventivamente limitata o tolta mediante convenzione. |
3 | Se però chi rinuncia si trovi al servizio dell'altra parte, o la responsabilità consegua dall'esercizio di una industria sottoposta a pubblica concessione, la rinuncia può farsi al più per la responsabilità derivante da colpa leggera. |
Le moyen est infondé.
9.
En définitive, le recours doit être rejeté en tant qu'il est recevable.
Partant, les frais de la procédure doivent être mis solidairement à la charge des recourants qui succombent (art. 66 al. 1
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SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 66 Onere e ripartizione delle spese giudiziarie - 1 Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
|
1 | Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
2 | In caso di desistenza o di transazione, il Tribunale federale può rinunciare in tutto o in parte a riscuotere le spese giudiziarie. |
3 | Le spese inutili sono pagate da chi le causa. |
4 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non possono di regola essere addossate spese giudiziarie se, senza avere alcun interesse pecuniario, si rivolgono al Tribunale federale nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali o se le loro decisioni in siffatte controversie sono impugnate mediante ricorso. |
5 | Salvo diversa disposizione, le spese giudiziarie addossate congiuntamente a più persone sono da queste sostenute in parti eguali e con responsabilità solidale. |
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SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 66 Onere e ripartizione delle spese giudiziarie - 1 Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
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1 | Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
2 | In caso di desistenza o di transazione, il Tribunale federale può rinunciare in tutto o in parte a riscuotere le spese giudiziarie. |
3 | Le spese inutili sono pagate da chi le causa. |
4 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non possono di regola essere addossate spese giudiziarie se, senza avere alcun interesse pecuniario, si rivolgono al Tribunale federale nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali o se le loro decisioni in siffatte controversie sono impugnate mediante ricorso. |
5 | Salvo diversa disposizione, le spese giudiziarie addossate congiuntamente a più persone sono da queste sostenute in parti eguali e con responsabilità solidale. |
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SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 68 Spese ripetibili - 1 Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente. |
|
1 | Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente. |
2 | La parte soccombente è di regola tenuta a risarcire alla parte vincente, secondo la tariffa del Tribunale federale, tutte le spese necessarie causate dalla controversia. |
3 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non sono di regola accordate spese ripetibili se vincono una causa nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali. |
4 | Si applica per analogia l'articolo 66 capoversi 3 e 5. |
5 | Il Tribunale federale conferma, annulla o modifica, a seconda dell'esito del procedimento, la decisione sulle spese ripetibili pronunciata dall'autorità inferiore. Può stabilire esso stesso l'importo di tali spese secondo la tariffa federale o cantonale applicabile o incaricarne l'autorità inferiore. |
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SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 68 Spese ripetibili - 1 Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente. |
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1 | Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente. |
2 | La parte soccombente è di regola tenuta a risarcire alla parte vincente, secondo la tariffa del Tribunale federale, tutte le spese necessarie causate dalla controversia. |
3 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non sono di regola accordate spese ripetibili se vincono una causa nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali. |
4 | Si applica per analogia l'articolo 66 capoversi 3 e 5. |
5 | Il Tribunale federale conferma, annulla o modifica, a seconda dell'esito del procedimento, la decisione sulle spese ripetibili pronunciata dall'autorità inferiore. Può stabilire esso stesso l'importo di tali spese secondo la tariffa federale o cantonale applicabile o incaricarne l'autorità inferiore. |
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SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 68 Spese ripetibili - 1 Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente. |
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1 | Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente. |
2 | La parte soccombente è di regola tenuta a risarcire alla parte vincente, secondo la tariffa del Tribunale federale, tutte le spese necessarie causate dalla controversia. |
3 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non sono di regola accordate spese ripetibili se vincono una causa nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali. |
4 | Si applica per analogia l'articolo 66 capoversi 3 e 5. |
5 | Il Tribunale federale conferma, annulla o modifica, a seconda dell'esito del procedimento, la decisione sulle spese ripetibili pronunciata dall'autorità inferiore. Può stabilire esso stesso l'importo di tali spese secondo la tariffa federale o cantonale applicabile o incaricarne l'autorità inferiore. |
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce :
1.
Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable.
2.
Les frais judiciaires, arrêtés à 15'000 fr., sont mis solidairement à la charge des recourants.
3.
Les recourants verseront solidairement à l'intimée une indemnité de 17'000 fr. à titre de dépens.
4.
Le présent arrêt est communiqué aux parties et à la Cour de justice du canton de Genève, Chambre civile.
Lausanne, le 14 avril 2016
Au nom de la Ire Cour de droit civil
du Tribunal fédéral suisse
La Présidente : Kiss
Le Greffier : Ramelet