Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
{T 0/2}
9C 673/2009
Sentenza del 14 aprile 2010
II Corte di diritto sociale
Composizione
Giudici federali U. Meyer, Presidente,
Borella, Kernen,
cancelliere Grisanti.
Partecipanti al procedimento
G.________,
patrocinata da Studio legale Spahni Stein, avv. Sybille Plouda,
ricorrente,
contro
Ufficio dell'assicurazione invalidità del Cantone Ticino, Via Ghiringhelli 15a, 6500 Bellinzona,
opponente.
Oggetto
Assicurazione per l'invalidità,
ricorso contro il giudizio del Tribunale delle assicurazioni del Cantone Ticino del 15 giugno 2009.
Fatti:
A.
In data 1° settembre 2006 G.________, ausiliaria di pulizie e casalinga, ha presentato una domanda volta all'ottenimento di prestazioni dell'assicurazione invalidità (AI) per adulti lamentando un'inabilità riconducibile a malattia e infortunio.
Esperiti i propri accertamenti, per decisione del 30 settembre 2008 l'Ufficio AI del Cantone Ticino (UAI) ha respinto la richiesta per carenza di invalidità pensionabile. Preso atto della documentazione medico-specialistica, e in particolare degli esami effettuati dal Servizio X.________ - che hanno messo in evidenza una limitazione completa nell'attività abituale di ausiliaria di pulizie, ma del 20 % in attività rispettose delle indicazioni mediche (limiti: mantenimento di una posizione seduta ed eretta per il massimo 45 minuti; sollevamento saltuario di pesi di 5-10 kg; impossibilità di sollevare pesi superiori ai 10 kg; evitare movimenti ripetuti di flessione/estensione/torsione del tronco; evitare situazioni di precario equilibrio; impossibilità di sollevare le braccia al di sopra del piano orizzontale) -, come pure degli esiti relativi all'inchiesta economica per le persone che si occupano dell'economia domestica effettuata al domicilio dell'interessata - che ha stabilito al 26 % il suo tasso d'impedimento nell'attività di casalinga, rappresentante, in termini percentuali, il 62 % dell'attività complessiva, a fronte di una quota del 38 % per l'attività salariata -, l'UAI ha fissato al 29 % il grado d'invalidità totale ([38 x
33 %] + [62 x 26 %]), insufficiente per giustificare l'erogazione di una rendita AI.
B.
Con giudizio del 15 giugno 2009 il Tribunale delle assicurazioni del Cantone Ticino, statuendo per giudice unico, ha respinto il ricorso di G.________, patrocinata dal Patronato INAS Frontalierato Svizzero, contro la decisione dell'UAI.
C.
Assistita dall'avv. Sybille Plouda, l'assicurata è insorta al Tribunale federale, al quale, lamentando segnatamente una violazione del suo diritto di essere sentita, chiede di sottoporre al proprio medico di fiducia - affinché possa pronunciarsi in merito - il rapporto del Servizio X.________ del 2 maggio 2007 e l'inchiesta economica per le persone che si occupano dell'economia domestica. Inoltre, eventualmente a titolo provvisorio, domanda che le venga riconosciuta almeno una mezza rendita AI a dipendenza di un tasso d'invalidità del 52 %. Infine postula di essere posta al beneficio dell'assistenza giudiziaria.
L'UAI propone la reiezione del gravame, mentre l'Ufficio federale delle assicurazioni sociali (UFAS) ha rinunciato a determinarsi.
Diritto:
1.
Il ricorso in materia di diritto pubblico può essere presentato per violazione del diritto, così come stabilito dagli art. 95 e 96 LTF. Per il resto, il Tribunale federale fonda il suo ragionamento giuridico sull'accertamento dei fatti svolto dall'autorità inferiore (art. 105 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
|
1 | Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
2 | Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95. |
3 | Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99 |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation: |
|
a | du droit fédéral; |
b | du droit international; |
c | de droits constitutionnels cantonaux; |
d | de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires; |
e | du droit intercantonal. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
|
1 | Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
2 | Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95. |
3 | Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99 |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause. |
|
1 | Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause. |
2 | Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89 |
2.
Nei considerandi dell'impugnata pronuncia, cui si rinvia, l'autorità giudiziaria cantonale ha già esposto le norme e i principi giurisprudenziali disciplinanti la materia, ricordando in particolare la nozione d'invalidità (art. 4 cpv. 1
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI) LAI Art. 4 Invalidité - 1 L'invalidité (art. 8 LPGA44) peut résulter d'une infirmité congénitale, d'une maladie ou d'un accident.45 |
|
1 | L'invalidité (art. 8 LPGA44) peut résulter d'une infirmité congénitale, d'une maladie ou d'un accident.45 |
2 | L'invalidité est réputée survenue dès qu'elle est, par sa nature et sa gravité, propre à ouvrir droit aux prestations entrant en considération.46 |
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI) LAI Art. 4 Invalidité - 1 L'invalidité (art. 8 LPGA44) peut résulter d'une infirmité congénitale, d'une maladie ou d'un accident.45 |
|
1 | L'invalidité (art. 8 LPGA44) peut résulter d'une infirmité congénitale, d'une maladie ou d'un accident.45 |
2 | L'invalidité est réputée survenue dès qu'elle est, par sa nature et sa gravité, propre à ouvrir droit aux prestations entrant en considération.46 |
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI) LAI Art. 28 Principe - 1 L'assuré a droit à une rente aux conditions suivantes: |
|
1 | L'assuré a droit à une rente aux conditions suivantes: |
a | sa capacité de gain ou sa capacité d'accomplir ses travaux habituels ne peut pas être rétablie, maintenue ou améliorée par des mesures de réadaptation raisonnablement exigibles; |
b | il a présenté une incapacité de travail (art. 6 LPGA204) d'au moins 40 % en moyenne durant une année sans interruption notable; |
c | au terme de cette année, il est invalide (art. 8 LPGA) à 40 % au moins. |
1bis | Une rente au sens de l'al. 1 n'est pas octroyée tant que toutes les possibilités de réadaptation au sens de l'art. 8, al. 1bis et 1ter, n'ont pas été épuisées.205 |
2 | ...206 |
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA) LPGA Art. 16 Taux d'invalidité - Pour évaluer le taux d'invalidité, le revenu que l'assuré aurait pu obtenir s'il n'était pas invalide est comparé avec celui qu'il pourrait obtenir en exerçant l'activité qui peut raisonnablement être exigée de lui après les traitements et les mesures de réadaptation, sur un marché du travail équilibré. |
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI) LAI Art. 28a - 1 L'évaluation du taux d'invalidité des assurés exerçant une activité lucrative est régie par l'art. 16 LPGA209. Le Conseil fédéral fixe les revenus déterminants pour l'évaluation du taux d'invalidité ainsi que les facteurs de correction applicables.210 |
|
1 | L'évaluation du taux d'invalidité des assurés exerçant une activité lucrative est régie par l'art. 16 LPGA209. Le Conseil fédéral fixe les revenus déterminants pour l'évaluation du taux d'invalidité ainsi que les facteurs de correction applicables.210 |
2 | Le taux d'invalidité de l'assuré qui n'exerce pas d'activité lucrative, qui accomplit ses travaux habituels et dont on ne peut raisonnablement exiger qu'il entreprenne une activité lucrative est évalué, en dérogation à l'art. 16 LPGA, en fonction de son incapacité à accomplir ses travaux habituels.211 |
3 | Lorsque l'assuré exerce une activité lucrative à temps partiel ou travaille sans être rémunéré dans l'entreprise de son conjoint, le taux d'invalidité pour cette activité est évalué selon l'art. 16 LPGA. S'il accomplit ses travaux habituels, le taux d'invalidité pour cette activité est fixé selon l'al. 2.212 Dans ce cas, les parts respectives de l'activité lucrative ou du travail dans l'entreprise du conjoint et de l'accomplissement des travaux habituels sont déterminées; le taux d'invalidité est calculé dans les deux domaines d'activité. |
SR 831.201 Règlement du 17 janvier 1961 sur l'assurance-invalidité (RAI) RAI Art. 27 - 1 Par travaux habituels, visés à l'art. 7, al. 2, de la loi, des assurés travaillant dans le ménage, il faut entendre l'activité usuelle dans le ménage, ainsi que les soins et l'assistance apportés aux proches. |
|
1 | Par travaux habituels, visés à l'art. 7, al. 2, de la loi, des assurés travaillant dans le ménage, il faut entendre l'activité usuelle dans le ménage, ainsi que les soins et l'assistance apportés aux proches. |
2 | ...170 |
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI) LAI Art. 28a - 1 L'évaluation du taux d'invalidité des assurés exerçant une activité lucrative est régie par l'art. 16 LPGA209. Le Conseil fédéral fixe les revenus déterminants pour l'évaluation du taux d'invalidité ainsi que les facteurs de correction applicables.210 |
|
1 | L'évaluation du taux d'invalidité des assurés exerçant une activité lucrative est régie par l'art. 16 LPGA209. Le Conseil fédéral fixe les revenus déterminants pour l'évaluation du taux d'invalidité ainsi que les facteurs de correction applicables.210 |
2 | Le taux d'invalidité de l'assuré qui n'exerce pas d'activité lucrative, qui accomplit ses travaux habituels et dont on ne peut raisonnablement exiger qu'il entreprenne une activité lucrative est évalué, en dérogation à l'art. 16 LPGA, en fonction de son incapacité à accomplir ses travaux habituels.211 |
3 | Lorsque l'assuré exerce une activité lucrative à temps partiel ou travaille sans être rémunéré dans l'entreprise de son conjoint, le taux d'invalidité pour cette activité est évalué selon l'art. 16 LPGA. S'il accomplit ses travaux habituels, le taux d'invalidité pour cette activité est fixé selon l'al. 2.212 Dans ce cas, les parts respectives de l'activité lucrative ou du travail dans l'entreprise du conjoint et de l'accomplissement des travaux habituels sont déterminées; le taux d'invalidité est calculé dans les deux domaines d'activité. |
SR 831.201 Règlement du 17 janvier 1961 sur l'assurance-invalidité (RAI) RAI Art. 27bis Calcul du taux d'invalidité des assurés exerçant une activité lucrative à temps partiel - 1 Le taux d'invalidité des personnes qui exercent une activité lucrative à temps partiel est déterminé par l'addition des taux suivants: |
|
1 | Le taux d'invalidité des personnes qui exercent une activité lucrative à temps partiel est déterminé par l'addition des taux suivants: |
a | le taux d'invalidité en lien avec l'activité lucrative; |
b | le taux d'invalidité en lien avec les travaux habituels. |
2 | Le taux d'invalidité en lien avec l'activité lucrative est déterminé: |
a | en extrapolant le revenu sans invalidité pour une activité lucrative correspondant à un taux d'occupation de 100 %; |
b | en calculant le revenu avec invalidité sur la base d'une activité lucrative correspondant à un taux d'occupation de 100 % et en l'adaptant selon la capacité fonctionnelle déterminante; |
c | en pondérant la perte de gain exprimée en pourcentage en fonction du taux d'occupation qu'aurait l'assuré s'il n'était pas invalide. |
3 | Le taux d'invalidité en lien avec les travaux habituels est calculé: |
a | en déterminant le pourcentage que représentent les limitations dans les travaux habituels par rapport à la situation dans laquelle l'assuré serait sans invalidité; |
b | en pondérant le pourcentage déterminé à la let. a en fonction de la différence entre le taux d'occupation visé à l'al. 2, let. c, et une activité lucrative exercée à plein temps. |
Pure correttamente il giudice cantonale ha rammentato la prassi relativa al valore probatorio generalmente attribuito ai rapporti d'inchiesta economica fatti esperire dagli UAI (DTF 128 V 93 consid. 4; SVR 2005 IV no. 21 pag. 81 consid. 5.1.1 pag. 84 [I 249/04]; cfr. pure sentenza del Tribunale federale delle assicurazioni I 693/06 del 20 dicembre 2006 consid. 6.2 con riferimenti) e ai referti medici fatti allestire da un tribunale o dall'amministrazione conformemente alle regole di procedura applicabili, ricordando che se questi ultimi sono stati resi sulla base di accertamenti approfonditi e completi, in piena conoscenza dell'incarto e giungono a dei risultati convincenti, il giudice non vi si scosta se non in presenza di indizi concreti suscettibili di far dubitare della loro fondatezza (DTF 125 V 351 consid. 3b/ee pag. 353).
3.
In via preliminare la ricorrente lamenta una violazione del suo diritto di essere sentita per non avere l'amministrazione sottoposto il rapporto 2 maggio 2007 del Servizio X.________ al proprio medico curante, rispettivamente per averle (asseritamente) l'UAI, con comunicazione del 7 agosto 2008, rifiutato la possibilità di trasmetterlo a detto sanitario.
La censura, oltre ad essere irricevibile, in quanto sollevata per la prima volta, e quindi in maniera inammissibile, in sede federale (art. 99 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 99 - 1 Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente. |
|
1 | Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente. |
2 | Toute conclusion nouvelle est irrecevable. |
4.
Contestata è quindi, tra le altre cose, la ripartizione percentuale fra attività salariata, da un lato, e casalinga, dall'altro, operata dalla Corte cantonale. La ricorrente chiede che il Tribunale federale tenga conto di una ripartizione del 30 % per l'attività salariata e del 70 % per quella casalinga. Sennonché, la richiesta sfugge a un esame di merito per mancanza di un interesse pratico e attuale. Essa è infatti priva di rilevanza pratica perché, oltre ad essere comunque stata (seppur in via abbondanziale) riconosciuta dal Tribunale cantonale, non è suscettibile di modificare l'esito del giudizio. Difatti, anche accettando la ripartizione invocata dall'insorgente, il ricorso non può trovare accoglimento per i motivi che seguono (sul potere di esame del Tribunale federale in questo ambito cfr. in ogni caso sentenza citata I 693/06 consid. 4.1).
5.
Controversa è inoltre la valutazione degli impedimenti riscontrati in ambito domestico.
5.1 Il giudice cantonale, riferendosi alla giurisprudenza in materia, ha ricordato che l'inchiesta economica per le persone che si occupano dell'economia domestica - se redatta secondo le indicazioni fornite dalla Circolare dell'UFAS sull'invalidità e la grande invalidità nell'assicurazione per l'invalidità (cifre 3090 segg. CIGI) - costituisce una base di giudizio idonea e di regola anche sufficiente.
5.2 Per potergli attribuire piena forza probatoria, è però essenziale che il rapporto sia redatto da una persona qualificata - quale è normalmente un collaboratore dei servizi sociali (cfr. ad esempio sentenza del Tribunale federale delle assicurazioni I 102/00 del 22 agosto 2000 consid. 4) - in conoscenza delle circostanze concrete come pure delle limitazioni risultanti dagli accertamenti medici. Inoltre il rapporto deve tenere conto delle indicazioni della persona assicurata e menzionare, se del caso, le opinioni divergenti. L'inchiesta deve infine essere plausibile, motivata e sufficientemente dettagliata in merito alle singole limitazioni e deve riprodurre quanto accertato in loco (sentenza I 90/02 del 30 dicembre 2002 consid. 2.3.2 non pubblicato in DTF 129 V 67, ma in VSI 2003 pag. 218). Secondo giurisprudenza, il ricorso al giudizio di un medico che abbia a pronunciarsi sulle singole posizioni dell'inchiesta sotto il profilo dell'esigibilità è solo eccezionalmente necessario, segnatamente in presenza di dichiarazioni inverosimili della persona assicurata in contraddizione con i reperti medici (VSI 2004 pag. 137 consid. 5.3 [I 311/03] e 2001 pag. 155 consid. 3c [99/00]; cfr. pure SVR 2005 IV n. 21 pag. 84 consid. 5.1.1 [I
249/04]).
5.3 Se un rapporto d'inchiesta soddisfa queste condizioni, la ponderazione - entro i parametri indicati dalla cifra 3095 CIGI - delle singole mansioni costituisce una questione di apprezzamento che dipende dalla valutazione delle circostanze concrete e che è riesaminabile dal Tribunale federale solo limitatamente in caso di suo esercizio eccessivo o abusivo. Per il resto, l'accertamento del tasso d'impedimento in ogni singola mansione rappresenta - come l'accertamento del danno alla salute, della capacità lavorativa dell'assicurato e dell'esigibilità di un'attività professionale (DTF 132 V 393 consid. 3.2 pag. 398) - una questione di fatto che può essere controllata da questo Tribunale solo in maniera molto limitata (cfr. sopra, consid. 1; cfr. inoltre sentenza citata I 693/06 consid. 6.2-6.3).
5.4 Nell'ambito dell'accertamento dei fatti e della valutazione delle prove il giudice di merito dispone di un ampio potere di apprezzamento. Per censurare un asserito accertamento arbitrario dei fatti o un'asserita valutazione arbitraria delle prove non è sufficiente che il ricorrente critichi semplicemente la decisione impugnata o che contrapponga a quest'ultima un proprio accertamento o una propria valutazione, per quanto essi siano sostenibili o addirittura preferibili. Egli deve bensì dimostrare per quale motivo l'accertamento dei fatti o la valutazione delle prove criticati sarebbero manifestamente insostenibili o in chiaro contrasto con la situazione di fatto, si fonderebbero su una svista manifesta o contraddirebbero in modo urtante il sentimento di giustizia e di equità (DTF 125 I 166 consid. 2a pag. 168; 125 II 10 consid. 3a pag. 15; 124 I 310 consid. 5a pag. 316; 124 V 137 consid. 2b pag. 139 e riferimenti).
5.5 Il Tribunale cantonale ha accertato che il rapporto d'inchiesta domestica del 30 ottobre 2007, oltre a mettere in evidenza una limitazione complessiva del 26 %, ha correttamente - nel rispetto dei parametri di cui alla CIGI - stabilito la ripartizione delle singole attività domestiche. Esaminate inoltre le valutazioni dell'assistente sociale R.________ in merito agli impedimenti nelle singole mansioni, la Corte cantonale non ha ravvisato elementi che consentissero di metterne in dubbio l'attendibilità; anzi, tenuto anche conto dell'obbligo incombente all'assicurata di ridurre il danno e dell'obbligo di reciproca assistenza familiare, ha ritenuto tale valutazione del tutto affidabile e compatibile con gli impedimenti accertati in sede medica.
5.6 Per parte sua, la ricorrente rileva alcune incongruenze e un errore di procedura in cui sarebbe incappata l'assistente sociale nell'allestimento del rapporto d'inchiesta. In particolare, osserva che nella misura in cui intendeva scostarsi dalle sue (dell'assicurata) dichiarazioni in merito alle limitazioni nello stiro e nei lavori all'uncinetto, R.________ avrebbe dovuto - conformemente alla giurisprudenza in materia - preliminarmente sottoporre il quesito a un medico. Inoltre contesta il fatto che al punto 5.5 dell'inchiesta (bucato, confezione e riparazione di indumenti) la perita, riscontrando quale limitazione unicamente un minor rendimento, abbia valutato al 20 % il tasso di impedimento, quando invece al punto 5.2 (alimentazione) lo stesso impedimento (maggior impiego di tempo, ossia minor rendimento) aggiunto alle difficoltà riscontrate nei lavori stagionali è stato valutato nella medesima misura (del 20 %). Infine chiede che l'inchiesta venga sottoposta al proprio medico di fiducia o comunque, ove ciò non fosse possibile, che le percentuali degli impedimenti vengano corrette verso l'alto (50 % per l'alimentazione, 80 % per la pulizia, 20 % per spesa e acquisti diversi, 50 % per il bucato, confezione e riparazione
d'indumenti).
5.7 Nel chiedere di aumentare il tasso di impedimento in singole mansioni domestiche, la ricorrente non motiva (sufficientemente) la propria richiesta (art. 42 cpv. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
|
1 | Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
2 | Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16 |
3 | Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision. |
4 | En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement: |
a | le format du mémoire et des pièces jointes; |
b | les modalités de la transmission; |
c | les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18 |
5 | Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
6 | Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
7 | Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable. |
5.8 Riguardo alla divergente valutazione delle limitazioni nei lavori di stiro e di uncinetto e alla pretesa necessità di sottoporre la questione al giudizio di un medico, preferibilmente del curante, basta osservare che il motivo della divergenza risiede nel fatto che, mentre per l'assistente sociale le occupazioni in parola sarebbero ancora esercitabili personalmente, per la ricorrente lo stiro sarebbe unicamente possibile grazie all'aiuto della figlia che se ne occuperebbe in misura totale. Ora, questa divergenza di opinioni è più di natura formale che sostanziale perché, nell'una come nell'altra ipotesi, il risultato è il medesimo e la necessità di raccogliere il parere di un medico non si giustifica.
Infatti, per giurisprudenza, se la persona assicurata, a causa della sua inabilità, può svolgere determinate mansioni domestiche solo con difficoltà e con un impegno temporale assai più elevato, deve provvedere a riorganizzare il proprio lavoro e, nella misura usuale, ricorrere all'aiuto dei familiari. Nel caso di persone attive nell'economia domestica, un impedimento può così essere considerato dall'assicurazione per l'invalidità solo se le mansioni non più esercitabili personalmente devono essere eseguite da terze persone dietro pagamento oppure da familiari che per fare ciò dimostratamente subiscono una perdita di guadagno o comunque un aggravio eccessivo. Il grado di assistenza che si può pretendere dai familiari per l'aiuto in favore di un/a casalinga/o invalido/a va oltre il sostegno che ci si può normalmente attendere in assenza di danno alla salute (DTF 133 V 504 consid. 4.2 pag. 509 seg.).
5.9 Ne discende che, anche volendo seguire la tesi della ricorrente riguardo all'impossibilità di eseguire personalmente determinate occupazioni, l'aiuto richiesto alla figlia (seppure certamente prezioso) non conduce comunque a una maggiore limitazione nelle singole mansioni perché, per l'obbligo di ridurre il danno - non essendo questo aiuto eccessivo (cosa che del resto l'interessata nemmeno pretende) -, esso non va considerato nella valutazione degli impedimenti (cfr. pure sentenze 9C 617/2008 del 6 agosto 2009 consid. 5.2 e 9C 814/2008 del 25 novembre 2008 consid. 4). In tali condizioni, il tasso d'invalidità del 26 % accertato in ambito domestico va confermato siccome né manifestamente errato né contrario al diritto.
6.
Contestato è infine pure il giudizio della Corte cantonale sull'invalidità della ricorrente in ambito lucrativo.
6.1 Fondando sostanzialmente la sua pronuncia sul parere 2 maggio 2007 del Servizio X.________, che in seguito non è più stato smentito da documentazione medica specialistica, il primo giudice ha accertato in maniera vincolante per il Tribunale federale una capacità lavorativa residua dell'interessata dell'80 % in attività sostitutive rispettose dei limiti funzionali sopra indicati (cfr. Fatti, A).
6.2 Senza arbitrio, l'autorità giudiziaria cantonale poteva inoltre pure richiamarsi alla valutazione della consulente in integrazione professionale che, nel suo rapporto finale del 3 giugno 2008, aveva ritenuto esigibile, nel rispetto dei limiti funzionali indicati del Servizio X.________, lo svolgimento di attività leggere e poco qualificate nel campo della produzione (operaia generica con mansioni di assemblaggio, di rifinitura, di imballaggio, ecc.) e dei servizi (venditrice, commessa-cassiera, ausiliaria di lavanderia, ecc.). La ricorrente si limita a mettere in dubbio questa valutazione ("non credo che il mercato del lavoro, per quanto teoricamente equilibrato ce lo si immagini, disponga di posti di lavoro adatti"), facendo leva sulla sua posizione personale (età e scarsa scolarizzazione). Così facendo essa dimentica però che la consulente in integrazione professionale, che era la persona più indicata per verificare quali attività fossero ancora possibili alla luce delle indicazioni mediche (v. DTF 125 V 256 consid. 4 pag. 261; Ulrich Meyer, Rechtsprechung des Bundesgerichts zum Sozialversicherungsrecht, Bundesgesetz über die Invalidenversicherung, 1997, pag. 228 seg.), aveva già tenuto conto del suo profilo socio-
professionale. E a prescindere da questa considerazione, il solo fatto di non credere all'attendibilità di tale accertamento non basta ancora a farlo ritenere manifestamente errato (per il resto, sulla possibilità di riconvertirsi professionalmente in attività quali quelle indicate dalla consulente, che non richiedono necessariamente la messa in atto di particolari misure integrative, cfr. sentenza 9C 753/2008 del 26 ottobre 2009 consid. 3.5 con riferimenti).
6.3 Per il raffronto dei redditi (reddito senza invalidità, incontestato: fr. 19'838.30.-; guadagno ipotetico da invalida: fr. 34'188.82 [anno di riferimento: 2006]), l'istanza precedente ha applicato sul reddito base da invalida (fr. 50'277.69, accertato sulla base della tabella TA1 dell'inchiesta svizzera sulla struttura dei salari, livello di esigenze 4) - in aggiunta alla riduzione del 20 % per il grado di incapacità lavorativa residua - una deduzione del 15 % conformemente a quanto aveva riconosciuto la consulente in integrazione professionale in considerazione dei limiti di caricabilità, del bisogno di cambio posturale, della scarsa scolarità e del cambio di attività con conseguente difficoltà ad adattarsi a nuovi contesti lavorativi (sul tema cfr. DTF 126 V 75). Ottenuto così un reddito da invalida superiore a quello senza invalidità, la Corte cantonale ha ritenuto nullo il grado d'invalidità per la parte salariata.
6.4 La ricorrente contesta il calcolo applicato dal primo giudice. In primo luogo gli rimprovera di avere contrapposto a un reddito da invalida basato su una capacità lavorativa dell'80 %, ma distribuita sull'arco di un'occupazione a tempo pieno, un reddito senza invalidità riferito a un'occupazione a tempo parziale. Inoltre si appella al giudizio del Tribunale federale per farsi riconoscere la deduzione massima consentita del 25 % per tenere conto della sua situazione personale (v. DTF 126 V 75).
6.4.1 Nella misura in cui chiede di riconoscerle la deduzione massima consentita del 25 % per tenere conto delle sue particolari condizioni sfavorevoli (segnatamente: scolarizzazione particolarmente bassa, età), la ricorrente non spiega debitamente in quale misura il primo giudice avrebbe ecceduto o abusato nel proprio potere di apprezzamento. A parte ciò, si osserva comunque che nella deduzione applicata dall'amministrazione e dal Tribunale cantonale già si è sostenibilmente tenuto conto della situazione di (assenza di) scolarizzazione.
6.4.2 E comunque, anche volendo, per ipotesi, ammettere il tasso di deduzione del 25 % come pure la ripartizione tra attività salariata (30 %) e casalinga (70 %) invocata con il ricorso e la riduzione del reddito base da invalida alla quota parte salariata (30 %), il grado d'invalidità non raggiungerebbe ancora il minimo di legge del 40 %. Infatti, seguendo il ragionamento dell'insorgente, si otterrebbe un grado massimo d'invalidità parziale, per la parte salariata, del 16.31 % - ricavato sulla base di un reddito senza invalidità di fr. 19'838.30, di un reddito da invalida di fr. 9'049.98 (ossia: fr. 52'277.69 x 30 % x 80 % x 75 %]) e di una quota di ripartizione del 30 % - che sommato all'invalidità in ambito domestico (18.20 %, ossia: 26 % x 70 %) porterebbe a ritenere, dopo arrotondamento (DTF 130 V 121), un grado complessivo del 35 %, insufficiente a riconoscere una rendita ancorché minima dell'AI.
Ne segue che, per quanto ammissibile, il ricorso va respinto.
7.
L'insorgente ha chiesto di essere posta al beneficio dell'assistenza giudiziaria gratuita.
7.1 Il Tribunale federale dispensa la parte che dimostra di essere in uno stato di bisogno e (cumulativamente) le cui conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, dal pagare le spese processuali e i disborsi (art. 64 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 64 Assistance judiciaire - 1 Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens. |
|
1 | Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens. |
2 | Il attribue un avocat à cette partie si la sauvegarde de ses droits le requiert. L'avocat a droit à une indemnité appropriée versée par la caisse du tribunal pour autant que les dépens alloués ne couvrent pas ses honoraires. |
3 | La cour statue à trois juges sur la demande d'assistance judiciaire. Les cas traités selon la procédure simplifiée prévue à l'art. 108 sont réservés. Le juge instructeur peut accorder lui-même l'assistance judiciaire si les conditions en sont indubitablement remplies. |
4 | Si la partie peut rembourser ultérieurement la caisse, elle est tenue de le faire. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 64 Assistance judiciaire - 1 Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens. |
|
1 | Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens. |
2 | Il attribue un avocat à cette partie si la sauvegarde de ses droits le requiert. L'avocat a droit à une indemnité appropriée versée par la caisse du tribunal pour autant que les dépens alloués ne couvrent pas ses honoraires. |
3 | La cour statue à trois juges sur la demande d'assistance judiciaire. Les cas traités selon la procédure simplifiée prévue à l'art. 108 sont réservés. Le juge instructeur peut accorder lui-même l'assistance judiciaire si les conditions en sont indubitablement remplies. |
4 | Si la partie peut rembourser ultérieurement la caisse, elle est tenue de le faire. |
7.2 Una persona è indigente quando non è in grado di assumere le spese del processo senza intaccare i mezzi necessari al sostentamento suo personale e della famiglia (DTF 135 I 221 consid. 5.1 pag. 223 e seg.; 128 I 225 consid. 2.5.1 pag. 232; 127 I 202 consid. 3b pag. 205). Per accertare lo stato di bisogno dell'istante va preso in considerazione l'insieme della sua situazione finanziaria. Vanno quindi considerati gli elementi di reddito - come pure quelli della sostanza (DTF 124 I 97 consid. 3b pag. 98 con riferimenti) - di entrambi i coniugi (DTF 119 Ia 11 consid. 3a pag. 12; 115 Ia 193 consid. 3a pag. 195; 108 Ia 9 consid. 3 pag. 10; cfr. pure sentenza 8C 446/2009 del 7 gennaio 2010 consid. 7).
7.3 Le condizioni per concedere il beneficio dell'assistenza giudiziaria e del gratuito patrocinio non si realizzano in concreto. Sebbene le indicazioni di reddito e di fabbisogno fornite dalla ricorrente facciano a prima vista pensare a una situazione finanziaria deficitaria dei coniugi G.________, a un esame più approfondito degli atti emerge la netta discrepanza tra i dati di reddito dichiarati nel questionario per l'assistenza giudiziaria gratuita e quelli risultanti dall'ultima decisione di tassazione fiscale definitiva (2007) in atti, alla quale la ricorrente peraltro fa riferimento per quantificare il debito fiscale per le imposte comunali, cantonali e federali (fr. 7000.- annui). Questa discrepanza è del resto già stata riscontrata e corretta dall'autorità fiscale nell'ultima decisione di tassazione fiscale all'inserto, dove a fronte di un reddito netto dichiarato di fr. 25'507.- l'Ufficio di tassazione di L.________, aumentando il reddito da attività indipendente dei contribuenti - i quali sono soci, con una quota sociale del 50 % ciascuno, della O.________, ditta di giardinaggio alle cui dipendenze lavora il marito dell'assicurata - ha accertato un importo di fr. 66'230.- (più in generale, sull'obbligo in questi casi di
presentare spontaneamente, anche se non richiesti, i risultati degli ultimi anni di esercizio oltre che quelli attuali: sentenza 4P.7/1996 del 26 marzo 1996 consid. 3).
Ora, anche volendo dedurre da questo reddito netto il valore locativo (fr. 9'100.-) computato dall'autorità fiscale, si ottiene pur sempre un reddito netto di entrambi i coniugi di fr. 57'130.- annui, pari a fr. 4'760.83 mensili.
A fronte di ciò, nel calcolo del bisogno va considerato un importo base per coniugi (fr. 1'550.-) aumentato del 25 % (fr. 1'937.50), al quale vanno aggiunte le spese. Orbene, anche ammettendo quelle indicate dalla richiedente (interessi per debito ipotecario e per debito privato; spese accessorie, comprese quelle assicurative, per l'abitazione in proprietà; quota imposte; premi cassa malati) - ad eccezione però delle spese professionali (fr. 466.70) e di contributo al terzo pilastro (fr. 332.35) del marito, già incluse nel calcolo del reddito netto -, queste ammontano a fr. 2'252.1 (fr. 1'162.- [ricorrente] + fr. 1'091.10 [marito]).
Raffrontando quindi reddito netto (fr. 4'760.83), da un lato, e importo base maggiorato (fr. 1'937.50) e spese (fr. 2'252.10), dall'altro, si ottiene un'eccedenza di fr. 571.23 mensili, che nemmeno tiene conto di un eventuale contributo finanziario dei figli maggiorenni che convivono con i genitori nell'economia domestica e che percepiscono un reddito di fr. 2'200.- (figlio), rispettivamente di fr. 1'930.- (figlia).
In tali circostanze, dal momento che è in grado di saldare le spese del processo quantomeno entro un anno, si può ragionevolmente pretendere dalla ricorrente che faccia fronte personalmente, eventualmente ratealmente, alle spese giudiziarie e di patrocinio (cfr. sentenza citata 8C 446/2009 consid. 7; Pra 2006 n. 143 pag. 987 [5P.441/2005] consid. 1.2).
Per questi motivi, il Tribunale federale pronuncia:
1.
Nella misura in cui è ammissibile, il ricorso è respinto.
2.
La domanda di assistenza giudiziaria gratuita e di gratuito patrocinio è respinta.
3.
Le spese giudiziarie di fr. 500.- sono poste a carico della ricorrente.
4.
Comunicazione alle parti, al Tribunale delle assicurazioni del Cantone Ticino e all'Ufficio federale delle assicurazioni sociali.
Lucerna, 14 aprile 2010
In nome della II Corte di diritto sociale
del Tribunale federale svizzero
Il Presidente: Il Cancelliere:
Meyer Grisanti