Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

6B 1389/2022

Arrêt du 14 mars 2023

Cour de droit pénal

Composition
Mme et MM. les Juges fédéraux
Jacquemoud-Rossari, Présidente,
Denys et Hofmann, Juge suppléant.
Greffière: Mme Musy.

Participants à la procédure
A.A.________,
représenté par Me André Gossin, avocat,
recourant,

contre

Parquet général du canton de Berne,
Nordring 8, case postale, 3001 Berne,
intimé.

Objet
Infractions à la LCR; dénonciation calomnieuse; présomption d'innocence; droit d'être entendu,

recours contre le jugement de la Cour suprême
du canton de Berne, 2e Chambre pénale, du 5 octobre 2022 (SK 22 41).

Faits :

A.
Par jugement du 25 août 2021, le Tribunal régional Jura bernois-Seeland a notamment reconnu A.A.________ coupable de tentative de menaces, conduite en état d'ébriété, conduite sous l'emprise de produits stupéfiants, conduite d'un véhicule à moteur sans autorisation et dénonciation calomnieuse. Le tribunal de première instance l'a condamné à une peine pécuniaire de 180 jours-amende à 10 fr., soit un total de 1'800 fr., la détention provisoire de 4 jours devant être imputée à raison de 4 jours-amende sur la peine pécuniaire prononcée.

B.
Statuant le 5 octobre 2022 sur appel de A.A.________, la 2e Chambre pénale de la Cour suprême du canton de Berne a confirmé la condamnation de A.A.________ s'agissant de ces chefs de prévention. La cour cantonale a également confirmé la peine prononcée par le tribunal de première instance.
En substance, l'arrêt cantonal repose sur les faits topiques suivants.

B.a. Le 17 août 2018, vers 23:50 heures, à U.________, un accident impliquant le véhicule à moteur détenu par B.A.________, épouse de A.A.________, s'est produit.
A.A.________ conduisait ledit véhicule.
Il était sous l'emprise de l'alcool (taux 1,6 o/oo) et de cannabis (taux minimal 13 mg/I, taux Astra positif) et ne disposait pas d'un permis de conduire valable, celui-ci lui ayant été retiré de longue date.

B.b. Les 18 et 23 août 2018, à U.________, au poste de la police cantonale, au cours de deux auditions dont il a fait l'objet en rapport avec l'accident survenu le 17 août 2018, vers 23:50 heures, rue V.________ x, à U.________, A.A.________ a déclaré et prétendu que le véhicule était conduit par son épouse B.A.________ au moment de l'accident, alors que lui-même le conduisait, l'accusant ainsi faussement d'une infraction qu'elle n'a pas commise pour la faire condamner à sa place, respectivement s'affranchir des préventions qui lui ont été reprochées.

C.
A.A.________ forme un recours en matière pénale au Tribunal fédéral contre le jugement cantonal du 5 octobre 2022, en concluant, avec suite de frais et dépens, principalement, à son acquittement des préventions de conduite en état d'ébriété, conduite sous l'emprise de produits stupéfiants, conduite d'un véhicule à moteur sans autorisation et dénonciation calomnieuse, ainsi que, subsidiairement, au renvoi de la cause à la cour cantonale afin qu'elle statue à nouveau. Il demande, en conséquence, à être condamné à une peine pécuniaire de 15 jours amende à 10 fr. avec sursis pendant 2 ans. Il sollicite en outre l'octroi de l'assistance judiciaire.

Considérant en droit :

1.
Invoquant une violation de la présomption d'innocence et une violation du principe de l'interdiction de l'arbitraire, le recourant conteste sa condamnation pour les chefs de prévention de conduite en état d'ébriété, conduite sous l'emprise de produits stupéfiants, conduite d'un véhicule à moteur sans autorisation et dénonciation calomnieuse. Il reproche exclusivement à la cour cantonale d'avoir retenu qu'il était au volant du véhicule au moment de l'accident survenu le 17 août 2018, soutenant que son épouse B.A.________ conduisait alors.

1.1. Le Tribunal fédéral n'est pas une autorité d'appel, auprès de laquelle les faits pourraient être rediscutés librement. Il est lié par les constatations de fait de la décision entreprise (art. 105 al. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 105 Massgebender Sachverhalt - 1 Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat.
1    Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat.
2    Es kann die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz von Amtes wegen berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht.
3    Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so ist das Bundesgericht nicht an die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz gebunden.95
LTF), à moins qu'elles n'aient été établies en violation du droit ou de manière manifestement inexacte au sens des art. 97 al. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 97 Unrichtige Feststellung des Sachverhalts - 1 Die Feststellung des Sachverhalts kann nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann.
1    Die Feststellung des Sachverhalts kann nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann.
2    Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so kann jede unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhalts gerügt werden.86
et 105 al. 2
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 105 Massgebender Sachverhalt - 1 Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat.
1    Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat.
2    Es kann die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz von Amtes wegen berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht.
3    Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so ist das Bundesgericht nicht an die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz gebunden.95
LTF, soit pour l'essentiel de façon arbitraire au sens de l'art. 9
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999
BV Art. 9 Schutz vor Willkür und Wahrung von Treu und Glauben - Jede Person hat Anspruch darauf, von den staatlichen Organen ohne Willkür und nach Treu und Glauben behandelt zu werden.
Cst. Une décision n'est pas arbitraire du seul fait qu'elle apparaît discutable ou même critiquable; il faut qu'elle soit manifestement insoutenable et cela non seulement dans sa motivation mais aussi dans son résultat (ATF 146 IV 88 consid. 1.3.1; 145 IV 154 consid. 1.1; 143 IV 241 consid. 2.3.1). En matière d'appréciation des preuves et d'établissement des faits, il n'y a arbitraire que lorsque l'autorité ne prend pas en compte, sans aucune raison sérieuse, un élément de preuve propre à modifier la décision, lorsqu'elle se trompe manifestement sur son sens et sa portée, ou encore lorsque, en se fondant sur les éléments recueillis, elle en tire des constatations insoutenables. Le Tribunal fédéral n'entre en matière sur les moyens fondés sur la violation de droits fondamentaux, dont l'interdiction de l'arbitraire, que
s'ils ont été invoqués et motivés de manière précise (art. 106 al. 2
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 106 Rechtsanwendung - 1 Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an.
1    Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an.
2    Es prüft die Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht nur insofern, als eine solche Rüge in der Beschwerde vorgebracht und begründet worden ist.
LTF; ATF 147 IV 73 consid. 4.1.2, 146 IV 88 consid. 1.3.1; 143 IV 500 consid. 1.1). Les critiques de nature appellatoire sont irrecevables (ATF 147 IV 73 consid. 4.1.2;146 IV 88 consid. 1.3.1; 145 IV 154 consid. 1.1).

1.2. Lorsque l'autorité cantonale a forgé sa conviction quant aux faits sur la base d'un ensemble d'éléments ou d'indices convergents, il ne suffit pas que l'un ou l'autre de ceux-ci ou même chacun d'eux pris isolément soit à lui seul insuffisant. L'appréciation des preuves doit en effet être examinée dans son ensemble. Il n'y a ainsi pas d'arbitraire si l'état de fait retenu pouvait être déduit de manière soutenable du rapprochement de divers éléments ou indices. De même, il n'y a pas d'arbitraire du seul fait qu'un ou plusieurs arguments corroboratifs apparaissent fragiles, si la solution retenue peut être justifiée de façon soutenable par un ou plusieurs arguments de nature à emporter la conviction (arrêts 6B 37/2022 du 9 février 2023 consid. 1.1; 6B 233/2022 du 12 janvier 2023 consid. 2.1.1; 6B 894/2021 du 28 mars 2022 consid. 2.1 non publié aux ATF 148 IV 234).
La présomption d'innocence, garantie par les art. 10
SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung
StPO Art. 10 Unschuldsvermutung und Beweiswürdigung - 1 Jede Person gilt bis zu ihrer rechtskräftigen Verurteilung als unschuldig.
1    Jede Person gilt bis zu ihrer rechtskräftigen Verurteilung als unschuldig.
2    Das Gericht würdigt die Beweise frei nach seiner aus dem gesamten Verfahren gewonnenen Überzeugung.
3    Bestehen unüberwindliche Zweifel an der Erfüllung der tatsächlichen Voraussetzungen der angeklagten Tat, so geht das Gericht von der für die beschuldigte Person günstigeren Sachlage aus.
CPP, 32 al. 1 Cst., 14 par. 2 Pacte ONU II et 6 par. 2 CEDH, ainsi que son corollaire, le principe in dubio pro reo, concernent tant le fardeau de la preuve que l'appréciation des preuves au sens large (ATF 144 IV 345 consid. 2.2.3.1; 127 I 38 consid. 2a). En tant que règle sur le fardeau de la preuve, elle signifie, au stade du jugement, que le fardeau de la preuve incombe à l'accusation et que le doute doit profiter au prévenu. Comme règle d'appréciation des preuves (sur la portée et le sens précis de la règle sous cet angle, cf. ATF 144 IV 345 consid. 2.2.3.3), la présomption d'innocence signifie que le juge ne doit pas se déclarer convaincu de l'existence d'un fait défavorable à l'accusé si, d'un point de vue objectif, il existe des doutes quant à l'existence de ce fait. Il importe peu qu'il subsiste des doutes seulement abstraits et théoriques, qui sont toujours possibles, une certitude absolue ne pouvant être exigée. Il doit s'agir de doutes sérieux et irréductibles, c'est-à-dire de doutes qui s'imposent à l'esprit en fonction de la situation objective. Lorsque l'appréciation des preuves et la constatation des faits sont critiquées en référence au principe in dubio pro
reo, celui-ci n'a pas de portée plus large que l'interdiction de l'arbitraire (ATF 146 IV 88 consid. 1.3.1; 145 IV 154 consid. 1.1).

1.3. Pour retenir que le recourant, et non pas son épouse B.A.________, était au volant du véhicule au moment de l'accident survenu le 17 août 2018, la cour cantonale s'est tout d'abord fondée sur les déclarations des époux C.B.________ et D.B.________, qu'elle a qualifiées de très crédibles. Leurs déclarations concordaient avec celles de E.________, voisine des époux A.________. Les époux B.________ ont été unanimes pour assurer qu'il s'était écoulé un temps extrêmement court jusqu'à ce qu'ils arrivent sur les lieux: D.B.________ a estimé à une minute, voire une minute et demie le temps entre le moment où il a regardé par la fenêtre et celui où il est arrivé vers la voiture accidentée dans leur jardin; C.B.________ a indiqué qu'elle s'était précipitée à la fenêtre de leur chambre environ 5 secondes après avoir entendu le bruit causé par l'accident, s'être habillée rapidement tout en restant à la fenêtre de manière à voir le véhicule, puis s'être rendue auprès de la voiture accidentée en environ 10 secondes. Or, les époux B.________ avaient déclaré qu'ils avaient trouvé le recourant seul, la plaque arrière du véhicule dans la main, et que son épouse n'était arrivée sur les lieux qu'après le départ des policiers. C.B.________ avait
indiqué avoir entendu le bruit généré par le conducteur qui tentait de sortir du véhicule, mais aucun des époux B.________ n'avait entendu de bruits de conversation ou de pleurs d'enfant. D.B.________ avait relevé qu'à son arrivée, l'épouse du recourant avait regardé la voiture en s'exclamant "Ah ouais!", l'air choquée et surprise. Il avait de plus déclaré qu'il n'était pas possible qu'il y ait eu quelqu'un d'autre dans la voiture au moment de l'accident. C.B.________ avait exposé, en débats, 3 ans après les faits, qu'elle n'avait vu qu'une seule personne dans le véhicule.
Ensuite, s'agissant de l'épouse du recourant, la cour cantonale a exposé que, si ses premières déclarations étaient inexploitables parce qu'effectuées sans qu'elle n'ait été informée de ses droits, ses déclarations du 23 août 2018 ont été livrées après que le prévenu et les époux B.________ ont été entendus par la police, de sorte qu'une concertation entre les époux A.________ avait eu tout loisir d'intervenir. Les juges cantonaux ont retenu que les déclarations de l'épouse du recourant manquaient de logique et de cohérence, étaient contradictoires, ne correspondaient pas à celles de son époux et que sa crédibilité était dès lors très mauvaise: ils ont notamment considéré que la thèse soutenue par les époux A.________, selon laquelle celle-ci, inquiète, était partie à la recherche de son mari à 23:00 heures avec leur fille de 5 ans atteinte d'une otite, apparaissait peu probable; de plus, même si la prétendue défaillance technique de l'ampleur décrite par B.A.________ avait effectivement eu lieu, ce qui était contredit par l'examen de son véhicule, on ne s'expliquait pas pourquoi elle n'a à aucun moment actionné le frein à main afin de stopper la voiture; enfin, le comportement après l'accident de B.A.________ était grandement
illogique et irrationnel, puisque, "par peur", elle aurait fait sortir sa fille seule du véhicule par le côté passager, aurait ensuite fait de même et aurait couru jusqu'à son domicile avec sa fille dans les bras en laissant les clefs du véhicule sur le contact.
Quant au recourant, la cour cantonale a estimé qu'il n'avait pas fait bonne impression lors de son audition lors des débats d'appel et que son récit était empreint d'innombrables contradictions, incohérences et invraisemblances crasses: le recourant, qui ignorait que son épouse le cherchait, s'était étonnement retrouvé à 200-250 mètres du lieu de l'accident et pile à l'heure où il s'était produit. Au travers de déclarations très floues, il avait déclaré tantôt avoir vu l'accident tantôt ne pas l'avoir vu. Quoi qu'il en soit, de l'endroit où il avait dit se trouver, il était inconcevable qu'il n'ait pas vu son épouse quitter les lieux de l'accident. De plus, la description de son comportement suite à l'accident était complètement invraisemblable. Il avait, d'une part, prétendu ne pas avoir parlé avec son épouse et, d'autre part, dit à C.B.________ que son épouse avait l'intention d'appeler la police. Enfin, on ne comprenait pas pourquoi le recourant aurait dû quitter les lieux en raison de son alcoolémie, une telle réflexion n'ayant de sens que s'il était bel et bien à l'origine de l'accident. De même, on se s'expliquait pas que le recourant ait pu indiquer aux époux B.________ que la voiture avait eu un problème de freins, s'il
n'était pas au volant et n'avait pas vu l'accident.
Enfin, en ce qui concerne les traces ADN analysées dans le véhicule, la cour cantonale a considéré qu'elles n'étaient pas concluantes, mais n'excluaient certainement pas une conduite du véhicule par le recourant le soir en question. D'ailleurs, l'ADN du recourant avait été relevé sur le levier de vitesse et certains de ses marqueurs étaient présents dans le profil de la composante secondaire issue de la trace prélevée sur le levier de réglage de distance du siège conducteur. Pour les autres prélèvements, il y avait une composante secondaire mais non interprétable. Le fait que l'ADN du recourant n'ait pas été décelé sur les trois endroits clés du véhicule pour la conduite, à savoir le volant, les leviers et boutons du volant ainsi que la portière avant conducteur, n'était pas rédhibitoire: en effet, tout d'abord, les traces avaient pu être malencontreusement altérées suite à l'accident, le relevé étant intervenu le matin dès 9 heures. De plus, outre le profil ADN de mélange incomplet comprenant les marqueurs de la composante principale correspondant probablement à B.A.________, une composante secondaire non interprétable avait été retrouvée sur le volant, les poignées intérieures de la portière conducteur ainsi que sur les leviers
et boutons du volant du véhicule; or, aucun des époux A.________ n'a prétendu que ce véhicule avait été conduit par une tierce personne, B.A.________ ayant même précisé qu'elle ne prêtait pas l'unique clé de sa voiture. Ainsi, il ne pouvait être exclu que l'ADN du recourant ait bien été présent à ces endroits, même si cela n'a pas pu être établi scientifiquement.

1.4. Le recourant reproche à la cour cantonale de ne pas avoir commencé son analyse par l'examen des déclarations de son épouse, détentrice du véhicule incriminé, ce que le principe de la présomption d'innocence lui commandait.
Certes, il existe une présomption de fait ou présomption de l'homme, selon laquelle un véhicule automobile est conduit par son détenteur (cf. arrêt 6B 748/2009 du 2 novembre 2009 consid. 2.2). Toutefois, ni le principe de la présomption d'innocence ni la présomption susmentionnée n'obligent le juge à rédiger sa motivation en respectant un certain ordre. En particulier, il lui est parfaitement loisible de commencer sa motivation avec l'élément qui lui est apparu déterminant, logique qu'a probablement suivie la cour cantonale in casu. Pour le surplus, le recourant ne soutient pas que le jugement attaqué souffrirait d'un défaut de motivation.
1.5 Pour le reste, le recourant ne conteste pas l'appréciation faite par la cour cantonale des déclarations des époux B.________, des siennes ou de celles de son épouse. Il se borne, à cet égard, à reprocher aux juges cantonaux de ne pas avoir retenu que l'examen des traces ADN analysées dans le véhicule de son épouse constituait une preuve scientifique objective du fait qu'il ne conduisait pas ledit véhicule le soir de l'accident. A son sens, prétendre qu'un profil secondaire non interprétable pourrait être le sien relève de la pure spéculation, ne trouve aucun fondement scientifique et constitue une appréciation strictement arbitraire.
En soutenant que l'examen des traces ADN analysées dans le véhicule de son épouse constitue une preuve scientifique objective du fait qu'il ne conduisait pas ledit véhicule le soir de l'accident, le recourant livre sa propre appréciation des résultats de l'examen en question, dans une démarche strictement appellatoire, partant irrecevable. Au demeurant, il ressort de l'arrêt attaqué que la cour cantonale a retenu que l'examen des traces ADN effectué n'était pas concluant, autrement dit il ne permettait pas d'établir que le recourant conduisait le véhicule litigieux le soir de l'accident, mais que, à l'inverse, ledit examen n'était pas non plus rédhibitoire, autrement dit il ne permettait pas d'exclure que le recourant conduisait alors. Or, le recourant n'a aucunement contesté cette dernière motivation, mais s'est borné à déclarer que l'examen des traces ADN effectué constituait une preuve scientifique objective qui le disculpait. Il n'a donc pas démontré qu'il était insoutenable de retenir que l'examen réalisé n'était pas concluant et qu'il convenait par conséquent de se fonder sur les autres moyens de preuve, soit les déclarations des protagonistes. En tout état, la cour cantonale n'a pas versé dans l'arbitraire en retenant qu'en
présence d'une composante secondaire non interprétable aux endroits clés du véhicule pour la conduite, et au regard du fait que B.A.________ avait déclaré qu'elle ne prêtait jamais l'unique clé de sa voiture, il ne pouvait être exclu que l'ADN du recourant ait bien été présent à ces endroits.
Le grief est rejeté, dans la mesure de sa recevabilité.

2.
Le recourant soutient ensuite que le refus de production du rapport détaillé d'examen technique du véhicule accidenté effectué par la police viole son droit d'être entendu, son droit à un procès équitable ainsi que le principe de présomption d'innocence.

2.1. Le droit d'être entendu, garanti à l'art. 29 al. 2
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999
BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist.
1    Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist.
2    Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör.
3    Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand.
Cst., comprend notamment celui de produire ou de faire administrer des preuves, à condition qu'elles soient pertinentes et de nature à influer sur la décision à rendre (ATF 145 I 73 consid. 7.2.2.1 p. 103; 143 V 71 consid. 4.1 p. 72; 142 II 218 consid. 2.3 p. 222; 140 I 285 consid. 6.3.1 p. 299 et les références citées). Le droit d'être entendu n'empêche pas le juge de mettre un terme à l'instruction lorsque les preuves administrées lui ont permis de se forger une conviction et que, procédant de manière non arbitraire à une appréciation anticipée des preuves qui lui sont encore proposées, il a la certitude qu'elles ne pourraient pas l'amener à modifier son opinion. Le refus d'instruire ne viole ainsi le droit d'être entendu des parties que si l'appréciation anticipée de la pertinence du moyen de preuve offert, à laquelle le juge a procédé, est entachée d'arbitraire (ATF 144 II 427 consid. 3.1.3 p. 435; 141 I 60 consid. 3.3 p. 64; 136 I 229 consid. 5.3 p. 236).
En principe, la procédure d'appel se fonde sur les preuves administrées pendant la procédure préliminaire et la procédure de première instance (cf. art. 389 al. 1
SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung
StPO Art. 389 Beweisergänzungen - 1 Das Rechtsmittelverfahren beruht auf den Beweisen, die im Vorverfahren und im erstinstanzlichen Hauptverfahren erhoben worden sind.
1    Das Rechtsmittelverfahren beruht auf den Beweisen, die im Vorverfahren und im erstinstanzlichen Hauptverfahren erhoben worden sind.
2    Beweisabnahmen des erstinstanzlichen Gerichts werden nur wiederholt, wenn:
a  Beweisvorschriften verletzt worden sind;
b  die Beweiserhebungen unvollständig waren;
c  die Akten über die Beweiserhebungen unzuverlässig erscheinen.
3    Die Rechtsmittelinstanz erhebt von Amtes wegen oder auf Antrag einer Partei die erforderlichen zusätzlichen Beweise.
CPP). L'art. 389 al. 3
SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung
StPO Art. 389 Beweisergänzungen - 1 Das Rechtsmittelverfahren beruht auf den Beweisen, die im Vorverfahren und im erstinstanzlichen Hauptverfahren erhoben worden sind.
1    Das Rechtsmittelverfahren beruht auf den Beweisen, die im Vorverfahren und im erstinstanzlichen Hauptverfahren erhoben worden sind.
2    Beweisabnahmen des erstinstanzlichen Gerichts werden nur wiederholt, wenn:
a  Beweisvorschriften verletzt worden sind;
b  die Beweiserhebungen unvollständig waren;
c  die Akten über die Beweiserhebungen unzuverlässig erscheinen.
3    Die Rechtsmittelinstanz erhebt von Amtes wegen oder auf Antrag einer Partei die erforderlichen zusätzlichen Beweise.
CPP règle les preuves complémentaires. Ainsi, la juridiction d'appel administre, d'office ou à la demande d'une partie, les preuves complémentaires nécessaires au traitement de l'appel. Le droit d'être entendu, consacré par l'art. 107
SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung
StPO Art. 107 Anspruch auf rechtliches Gehör - 1 Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör; sie haben namentlich das Recht:
1    Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör; sie haben namentlich das Recht:
a  Akten einzusehen;
b  an Verfahrenshandlungen teilzunehmen;
c  einen Rechtsbeistand beizuziehen;
d  sich zur Sache und zum Verfahren zu äussern;
e  Beweisanträge zu stellen.
2    Die Strafbehörden machen rechtsunkundige Parteien auf ihre Rechte aufmerksam.
CPP, garantit aux parties le droit de déposer des propositions relatives aux moyens de preuves (al. 1 let. e). Conformément à l'art. 139 al. 2
SR 312.0 Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (Strafprozessordnung, StPO) - Strafprozessordnung
StPO Art. 139 Grundsätze - 1 Die Strafbehörden setzen zur Wahrheitsfindung alle nach dem Stand von Wissenschaft und Erfahrung geeigneten Beweismittel ein, die rechtlich zulässig sind.
1    Die Strafbehörden setzen zur Wahrheitsfindung alle nach dem Stand von Wissenschaft und Erfahrung geeigneten Beweismittel ein, die rechtlich zulässig sind.
2    Über Tatsachen, die unerheblich, offenkundig, der Strafbehörde bekannt oder bereits rechtsgenügend erwiesen sind, wird nicht Beweis geführt.
CPP, il n'y a pas lieu d'administrer des preuves sur des faits non pertinents, notoires, connus de l'autorité ou déjà suffisamment prouvés. Cette disposition codifie, pour la procédure pénale, la règle jurisprudentielle déduite de l'art. 29 al. 2
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999
BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist.
1    Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist.
2    Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör.
3    Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand.
Cst. en matière d'appréciation anticipée des preuves (arrêts 6B 182/2022 du 25 janvier 2023 consid. 1.2; 6B 1002/2021 du 3 octobre 2022 consid. 2.1 et les arrêts cités).

2.2. La cour cantonale, tout en relevant que le contrôle technique du véhicule n'avait révélé aucune défectuosité technique ni anomalie qui aurait pu expliquer l'accident tel que rapporté par B.A.________, a considéré que la production du rapport détaillé d'examen technique du véhicule accidenté effectué par la police ne s'imposait pas. En effet, elle a estimé que ledit rapport ne permettrait pas de solutionner la question principale se posant in casu, soit celle de savoir qui de l'époux ou de l'épouse A.________ conduisait le véhicule le soir de l'accident. Ainsi, même si un état défectueux avait été constaté, il ne permettrait pas encore d'exclure que le recourant conduisait le véhicule et dès lors de le libérer des préventions renvoyées. Certes, le rapport aurait pu constituer un élément pour apprécier la crédibilité des époux A.________, mais le dossier contenait bien assez d'éléments pour se déterminer sur ce point.

2.3. Le recourant soutient en substance que, lors d'un examen technique, il faut pouvoir vérifier sur quoi a porté l'examen ainsi que la méthode qui a été utilisée; or, on ignore s'il a été procédé à un contrôle des freins, de l'embrayage et du changement de vitesse et si l'examen du véhicule a été effectué en atelier seulement ou si des courses d'essai ont été réalisées. Il estime que le refus de production du rapport en question le prive d'un élément de preuve potentiellement à décharge. Il précise que le rapport en question pourrait justifier les déclarations faites par son épouse.
Ce faisant, le recourant ne démontre pas en quoi le rapport en question pourrait établir qu'il ne conduisait pas le véhicule de son épouse le soir de l'accident. Au demeurant, il n'établit pas, ni même ne soutient d'ailleurs, que ledit rapport pourrait être déterminant pour apprécier sa crédibilité et celle de son épouse. Il sied de rappeler à cet égard que le recourant, dans le cadre de son premier grief (cf. supra consid. 1), n'a en aucune façon remis en cause l'appréciation faite par la cour cantonale de sa crédibilité et de celle de son épouse, mais qu'il s'est borné à soutenir que l'examen des traces ADN effectué dans le véhicule prouvait à lui seul qu'il n'était pas au volant du véhicule de son épouse le soir de l'accident. On peine dans cette mesure à comprendre pour quelle raison le recourant souhaite faire administrer la preuve requise. Aussi ne parvient-il pas à démontrer le caractère arbitraire de l'appréciation anticipée des preuves effectuée par la cour cantonale.
Partant, pour peu qu'il soit recevable, ce grief doit également être rejeté.

2.4. En conclusion, la condamnation du recourant des chefs de prévention de conduite en état d'ébriété, conduite sous l'emprise de produits stupéfiants, conduite d'un véhicule à moteur sans autorisation et dénonciation calomnieuse ne viole pas le droit fédéral.

3.
Le recourant conclut enfin au prononcé d'une peine pécuniaire plus clémente et à l'octroi du sursis, tenant compte de son acquittement pour les chefs de prévention d'infractions à la LCR et de dénonciation calomnieuse. Comme il n'obtient pas cet acquittement (cf. supra), son grief est sans objet.

4.
Mal fondé, le recours doit être rejeté dans la mesure où il est recevable. Comme il était dénué de chances de succès, la demande d'assistance judiciaire doit être rejetée (art. 64 al. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 64 Unentgeltliche Rechtspflege - 1 Das Bundesgericht befreit eine Partei, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, auf Antrag von der Bezahlung der Gerichtskosten und von der Sicherstellung der Parteientschädigung, sofern ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint.
1    Das Bundesgericht befreit eine Partei, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, auf Antrag von der Bezahlung der Gerichtskosten und von der Sicherstellung der Parteientschädigung, sofern ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint.
2    Wenn es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, bestellt das Bundesgericht der Partei einen Anwalt oder eine Anwältin. Der Anwalt oder die Anwältin hat Anspruch auf eine angemessene Entschädigung aus der Gerichtskasse, soweit der Aufwand für die Vertretung nicht aus einer zugesprochenen Parteientschädigung gedeckt werden kann.
3    Über das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege entscheidet die Abteilung in der Besetzung mit drei Richtern oder Richterinnen. Vorbehalten bleiben Fälle, die im vereinfachten Verfahren nach Artikel 108 behandelt werden. Der Instruktionsrichter oder die Instruktionsrichterin kann die unentgeltliche Rechtspflege selbst gewähren, wenn keine Zweifel bestehen, dass die Voraussetzungen erfüllt sind.
4    Die Partei hat der Gerichtskasse Ersatz zu leisten, wenn sie später dazu in der Lage ist.
LTF). Le recourant, qui succombe, supportera les frais judiciaires, dont le montant sera fixé en tenant compte de sa situation financière, laquelle n'apparaît pas favorable (art. 65 al. 2
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 65 Gerichtskosten - 1 Die Gerichtskosten bestehen in der Gerichtsgebühr, der Gebühr für das Kopieren von Rechtsschriften, den Auslagen für Übersetzungen, ausgenommen solche zwischen Amtssprachen, und den Entschädigungen für Sachverständige sowie für Zeugen und Zeuginnen.
1    Die Gerichtskosten bestehen in der Gerichtsgebühr, der Gebühr für das Kopieren von Rechtsschriften, den Auslagen für Übersetzungen, ausgenommen solche zwischen Amtssprachen, und den Entschädigungen für Sachverständige sowie für Zeugen und Zeuginnen.
2    Die Gerichtsgebühr richtet sich nach Streitwert, Umfang und Schwierigkeit der Sache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien.
3    Sie beträgt in der Regel:
a  in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse 200-5000 Franken;
b  in den übrigen Streitigkeiten 200-100 000 Franken.
4    Sie beträgt 200-1000 Franken und wird nicht nach dem Streitwert bemessen in Streitigkeiten:
a  über Sozialversicherungsleistungen;
b  über Diskriminierungen auf Grund des Geschlechts;
c  aus einem Arbeitsverhältnis mit einem Streitwert bis zu 30 000 Franken;
d  nach den Artikeln 7 und 8 des Behindertengleichstellungsgesetzes vom 13. Dezember 200223.
5    Wenn besondere Gründe es rechtfertigen, kann das Bundesgericht bei der Bestimmung der Gerichtsgebühr über die Höchstbeträge hinausgehen, jedoch höchstens bis zum doppelten Betrag in den Fällen von Absatz 3 und bis zu 10 000 Franken in den Fällen von Absatz 4.
et 66 al. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 66 Erhebung und Verteilung der Gerichtskosten - 1 Die Gerichtskosten werden in der Regel der unterliegenden Partei auferlegt. Wenn die Umstände es rechtfertigen, kann das Bundesgericht die Kosten anders verteilen oder darauf verzichten, Kosten zu erheben.
1    Die Gerichtskosten werden in der Regel der unterliegenden Partei auferlegt. Wenn die Umstände es rechtfertigen, kann das Bundesgericht die Kosten anders verteilen oder darauf verzichten, Kosten zu erheben.
2    Wird ein Fall durch Abstandserklärung oder Vergleich erledigt, so kann auf die Erhebung von Gerichtskosten ganz oder teilweise verzichtet werden.
3    Unnötige Kosten hat zu bezahlen, wer sie verursacht.
4    Dem Bund, den Kantonen und den Gemeinden sowie mit öffentlich-rechtlichen Aufgaben betrauten Organisationen dürfen in der Regel keine Gerichtskosten auferlegt werden, wenn sie in ihrem amtlichen Wirkungskreis, ohne dass es sich um ihr Vermögensinteresse handelt, das Bundesgericht in Anspruch nehmen oder wenn gegen ihre Entscheide in solchen Angelegenheiten Beschwerde geführt worden ist.
5    Mehrere Personen haben die ihnen gemeinsam auferlegten Gerichtskosten, wenn nichts anderes bestimmt ist, zu gleichen Teilen und unter solidarischer Haftung zu tragen.
LTF).

Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce :

1.
Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable.

2.
La demande d'assistance judiciaire est rejetée.

3.
Les frais judiciaires, arrêtés à 1'200 fr., sont mis à la charge du recourant.

4.
Le présent arrêt est communiqué aux parties et à la Cour suprême du canton de Berne, 2e Chambre pénale.

Lausanne, le 14 mars 2023

Au nom de la Cour de droit pénal
du Tribunal fédéral suisse

La Présidente : Jacquemoud-Rossari

La Greffière : Musy
Decision information   •   DEFRITEN
Document : 6B_1389/2022
Date : 14. März 2023
Published : 31. März 2023
Source : Bundesgericht
Status : Unpubliziert
Subject area : Straftaten
Subject : Infractions à la LCR; dénonciation calomnieuse; présomption d'innoncence; droit d'être entendu


Legislation register
BGG: 64  65  66  97  105  106
BV: 9  29
StPO: 10  107  139  389
BGE-register
127-I-38 • 136-I-229 • 140-I-285 • 141-I-60 • 142-II-218 • 143-IV-241 • 143-IV-500 • 143-V-71 • 144-II-427 • 144-IV-345 • 145-I-73 • 145-IV-154 • 146-IV-88 • 147-IV-73 • 148-IV-234
Weitere Urteile ab 2000
6B_1002/2021 • 6B_1389/2022 • 6B_182/2022 • 6B_233/2022 • 6B_37/2022 • 6B_748/2009 • 6B_894/2021
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