Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal
Cour V
E-2339/2018
Arrêt du 14 décembre 2021
Grégory Sauder (président du collège),
Composition Gérard Scherrer et Gabriela Freihofer, juges,
Antoine Willa, greffier.
A._______, né le (...), son épouse,
B._______, née le (...),
et leur fils,
C._______, né le (...),
Parties
Irak,
représentés par Marianne Bühler,
(...),
recourants,
contre
Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM),
Quellenweg 6, 3003 Berne,
autorité inférieure.
Asile et renvoi ;
Objet
décision du SEM du 27 mars 2018 / N (...).
Faits :
A.
Le 19 novembre 2015, A._______, son épouse B._______(ci-après : les requérants, les intéressés ou les recourants) et leurs trois fils ont été contrôlés par la police-frontière de D._______.
Le 22 novembre 2015, les requérants ont déposé une demande d'asile auprès du Centre d'enregistrement et de procédure (CEP) de E._______.
B.
Les requérants ont été interrogés au CEP, le 30 novembre 2015, puis de façon approfondie par le SEM en date du 12 juillet 2017, celui-ci ayant décidé, le 9 février 2016, de statuer sur leur demande dans le cadre d'une procédure nationale. Il a cependant été constaté que C._______ne pouvait être auditionné seul en raison de son état mental ; sa mère et son frère aîné, F._______, ont alors répondu aux questions posées à son sujet lors d'auditions menées en leur présence en dates des 30 novembre 2015 et 14 novembre 2017.
Membres de la communauté sunnite, les intéressés ont expliqué qu'ils étaient originaires de la région de Bagdad ; ils auraient habité la capitale jusqu'en 1993, puis la localité de G._______ jusqu'à leur départ pour le Kurdistan irakien en 2007. B._______aurait été membre du parti Baas de (...) à 1993 ; elle aurait alors adressé des rapports à son supérieur, du nom d'H._______, sur les personnes suspectes qu'elle remarquait. De son côté, A._______ aurait travaillé comme chauffeur et n'aurait jamais entretenu d'engagement politique ; il a confirmé celui de sa femme.
La requérante a expliqué que son fils C._______ était né en 1991, alors que l'Irak était en guerre, et qu'il n'avait jamais reçu de soins médicaux durant son enfance, le traitement étant trop cher ; il ne serait jamais sorti de la maison. Ce n'est qu'en 2007, une fois sa famille arrivée au Kurdistan irakien, qu'un diagnostic aurait été porté sur son état.
Après la chute du régime en 2003, l'insécurité se serait installée dans la région. En 2006, C._______ aurait été battu par des soldats américains, ce qui l'aurait durablement traumatisé. Le requérant a relaté qu'une de ses filles, I._______, avait été visée par un attentat et que les affrontements entre communautés à Bagdad y faisaient alors régner une forte insécurité.
En janvier 2007, le père de B._______aurait reçu une lettre de menaces la concernant, accompagnée d'une balle ; avec cette lettre se trouvaient des rapports qu'elle avait adressés au parti Baas plusieurs années auparavant. Selon la requérante, ces menaces émanaient de la milice chiite J._______, dont elle avait autrefois dénoncé deux membres, les frères K._______ et L._______, emprisonnés, puis libérés après le changement de régime ; tous deux occuperaient un poste important au sein de J._______. Un autre groupe chiite aurait adressé à l'intéressée des menaces par téléphone et aurait glissé une lettre analogue sous sa porte. La famille aurait connu d'autres problèmes avec les militants des milices chiites J._______ et M._______, actives dans la région.
En raison des dangers qui les menaçaient, les intéressés seraient partis pour le Kurdistan irakien en janvier 2007, accompagnés de leurs fils C._______ et N._______ ; ils se seraient établis à O._______, où se trouvait déjà leur fils aîné P._______. La requérante aurait travaillé occasionnellement comme couturière et son mari comme soudeur. Les requérants auraient connu des conditions de vie difficiles et se seraient trouvés en butte à l'hostilité de la population kurde. Leurs conditions de séjour auraient été précaires, car ils auraient été tenus de s'annoncer chaque mois auprès de la police. Ils auraient été discriminés et mal vus en raison de leur origine arabe, ne pouvant trouver d'emploi stable ou scolariser adéquatement leur fils N._______. Un diagnostic de retard mental à 90% aurait été posé au sujet de C._______, mais il n'aurait pas reçu de traitement particulier.
Le (...) novembre 2015, les requérants auraient obtenu sans difficulté des visas turcs à O._______ et seraient entrés le même jour en Turquie, munis de leurs passeports. Lors de la traversée vers la Grèce, ils auraient perdu ces passeports, tombés à l'eau, ainsi que plusieurs documents qu'ils avaient emportés avec eux. Ils auraient poursuivi leur voyage en transitant par plusieurs Etats balkaniques avant d'arriver en Autriche, puis en Suisse. A une date indéterminée, après leur départ, leur domicile de G._______ aurait été visé par un attentat à la bombe.
En fin d'audition, le représentant de l'oeuvre d'entraide a relevé que le mari avait de la peine à s'exprimer et manifestait une forte émotion ; il disait souffrir de troubles de santé. Quant à l'épouse, ledit représentant a indiqué qu'elle n'avait pas insisté sur ses problèmes médicaux, en dépit du fait que son état paraissait préoccupant.
A._______ a exposé avoir plusieurs frères et soeurs en Irak, dans la région de Bagdad, ainsi qu'un frère en Suisse. Son épouse aurait un frère et une soeur à G._______, un frère à Q._______, deux autres frères en Suisse et plusieurs frères dans d'autres pays.
A l'appui de leur demande d'asile, les requérants ont produit plusieurs documents d'identité et d'état civil confirmant qu'ils avaient vécu à G._______ jusqu'en 2007 (copies des cartes d'identité, cartes d'électeur, carte de rationnement, attestation d'origine, copie de l'acte de propriété), puis à O._______ (carte de résidence du mari datée de 2011, cartes de ravitaillement de l'épouse pour les années 2008 et 2009 ainsi que 2009 et 2010). L'intéressée a également déposé une copie de la lettre de menaces reçue en janvier 2007.
Le requérant a enfin déposé un rapport médical du (...) juillet 2017, duquel il ressort qu'il avait été victime d'un infarctus, le (...) mai précédent, et avait subi un quadruple pontage coronarien ; des complications post-opératoires non précisées étaient survenues. Il souffrait également d'un diabète de type II et d'une hypertension artérielle ; il manifestait en outre les signes d'une angoisse et d'un choc post-traumatique.
C.
Conformément à sa requête, le SEM a réceptionné, le 19 février 2018, un rapport médical établi, le (...) février précédent, concernant C._______et constatant que, suivi depuis 2016, celui-ci montrait un retard mental moyen et était atteint de troubles autistiques. Perturbé par le voyage jusqu'en Suisse et le changement d'environnement, il était en voie de stabilisation. Il était traité par psychothérapie et médicaments ([...] et [...]), mais la prise en charge par une structure spécialisée apparaissait nécessaire ; le pronostic était défavorable. La capacité de discernement faisait défaut, une assistance constante dans la vie était nécessaire et le risque de recrudescence des troubles du comportement ne pouvait être exclu.
D.
Par décision du 27 mars 2018, le SEM a rejeté la demande d'asile des requérants, en raison du manque de pertinence et de l'invraisemblance des motifs invoqués ; il a prononcé leur renvoi de Suisse ainsi que l'exécution de cette mesure en direction du Kurdistan irakien, à l'exclusion du centre et du sud de l'Irak.
E.
Dans le recours interjeté, le 23 avril 2018, contre cette décision auprès du Tribunal administratif fédéral (ci-après : le Tribunal), les intéressés concluent, principalement, à la reconnaissance de la qualité de réfugié ainsi qu'à l'octroi de l'asile, subsidiairement à l'admission provisoire et, plus subsidiairement encore, à la cassation de la décision attaquée, sous suite de frais et dépens, requérant par ailleurs l'assistance judiciaire partielle.
L'épouse met en avant son ancienne activité d'informatrice pour le parti Baas et les menaces qui en auraient résulté de la part de la milice J._______, dont elle avait contribué à l'arrestation de deux des responsables actuels. Elle affirme ne pouvoir déposer l'original de la lettre de menaces, perdue durant le voyage. Elle serait exposée aux représailles des milices chiites ainsi que des frères R._______, devenus des personnages influents. Elle soulève enfin la question de la situation de son fils C._______ dont l'état, qui nécessite un encadrement spécialisé, exclurait un retour au Kurdistan irakien.
Quant à l'époux, il se serait heurté à de constantes discriminations et à la méfiance de la population lors de son séjour au Kurdistan irakien, en raison de son origine arabe et de son ignorance de la langue kurde.
Par ailleurs, ils font valoir leur état de santé, incompatible avec l'exécution du renvoi, ainsi que leurs conditions de vie difficiles à O._______, les discriminations qu'ils y ont subies et l'impossibilité de s'intégrer au Kurdistan irakien, où ils n'auraient jamais bénéficié d'un droit de séjour stable ; plus particulièrement, rien n'attesterait que le frère de la recourante, qui y réside et serait atteint d'une maladie rénale, puisse leur servir de garant.
Les intéressés ont joint à leur recours un rapport du (...) avril 2018, relatif à leur situation médicale. Le diagnostic posé au sujet de A._______restait alors le même ; son état s'était toutefois aggravé, celui-ci souffrant en plus d'une neuropathie diabétique et de céphalées. Le traitement médicamenteux complexe nécessitait la prise de onze produits différents. Quant à B._______, elle était atteinte de lombosciatalgie, d'une hernie discale et cervicale ainsi que d'une arthrose et de divers problèmes articulaires.
F.
Par ordonnance du 1er mai 2018, le juge alors en charge de l'instruction a prononcé la jonction de la cause avec celle de F._______, le fils aîné des recourants (E-2336/2018), et admis la requête d'assistance judiciaire partielle.
G.
Dans sa réponse du 15 mai 2018, le SEM a proposé le rejet du recours ; une copie en a été transmise aux recourants pour information.
H.
Selon les renseignements fournis, le 10 septembre 2018, par la mandataire, le tribunal régional des (...) a nommé un curateur à C._______ en date du 29 août précédent.
I.
Le 26 septembre 2019, le Tribunal a requis la production de nouveaux rapports médicaux pour A._______ et B._______.
Le 11 octobre 2019, les recourants ont déposé un rapport du (...) octobre précédent relatif à A._______, confirmant le diagnostic et le traitement déjà indiqué ; il était cependant précisé que l'intéressé avait connu une hémorragie rétinienne et souffrait d'une cataracte. Quant à son épouse, selon le rapport du même jour, les affections déjà indiquées persistaient ; la recourante, traitée par médicaments, était en outre atteinte de troubles anxio-dépressifs.
J.
Le 3 juillet 2020, le Tribunal a invité les recourants à actualiser leur situation médicale.
Selon un nouveau rapport du (...) juillet suivant, A._______, outre les troubles déjà décrits, était atteint d'une insuffisance rénale et manifestait les signes d'un syndrome de stress post-traumatique (PTSD). De son côté, aux termes du rapport du (...) juillet 2020, B._______était également touchée par un état anxio-dépressif et un PTSD ; elle était en outre atteinte de troubles musculo-squelettiques (brachialgie, lombosciatalgie, cervicalgie), que la chirurgie n'avait pu améliorer, ainsi que de problèmes cardio-vasculaires et d'une hernie ombilicale.
K.
De nouveaux renseignements médicaux ont été requis en date du 21 janvier 2021.
Le 19 février suivant, les intéressés ont fait parvenir de nouveaux rapports médicaux au Tribunal. Selon celui relatif à A._______, du (...) février 2021, la situation reste inchangée, le pronostic étant « sombre ». Par ailleurs, aux termes des deux rapports se rapportant à son épouse, datés des (...) et (...) février 2021, celle-ci souffre d'un état anxio-dépressif sévère ainsi que d'un PTSD et manifeste des idées suicidaires ; un suivi infirmier intensif est nécessaire, le pronostic étant défavorable en l'absence de ce dernier et partiellement favorable s'il est disponible. Par ailleurs, son état physique se péjore, le pronostic étant réservé.
L.
Dans sa nouvelle détermination du 22 mars 2021, demandée par le Tribunal, le SEM soutient que la situation ne s'est pas modifiée de manière importante et que les intéressés peuvent être traités à l'hôpital de Q._______, malgré l'aggravation de leur état.
M.
Dans leurs observations du 9 avril 2021, les recourants font valoir que leur état de santé est incompatible avec un retour au Kurdistan irakien et qu'ils auraient des difficultés à y recevoir les traitements nécessaires, ce d'autant plus qu'ils devraient affronter la discrimination touchant les Arabes. De plus, le risque de persécution resterait présent, du fait des antécédents de l'épouse ; le père et le frère de l'épouse de son fils P._______ auraient d'ailleurs été récemment inquiétés par les autorités.
Les intéressés ont joint à leurs observations un rapport de l'office (...) de protection de l'adulte relatif à la curatelle de C._______, daté du (...) avril 2021, qui relève qu'il est accueilli journellement en institution et que cette prise en charge est « une nécessité » ; la médication dont il bénéficie a permis une « nette amélioration » de son état.
N.
Les autres faits et arguments de la cause seront examinés, pour autant que besoin, dans les considérants en droit.
Droit :
1.
1.1 En vertu de l'art. 31

SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 31 Principio - Il Tribunale amministrativo federale giudica i ricorsi contro le decisioni ai sensi dell'articolo 5 della legge federale del 20 dicembre 196819 sulla procedura amministrativa (PA). |

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 5 - 1 Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti: |
|
1 | Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti: |
a | la costituzione, la modificazione o l'annullamento di diritti o di obblighi; |
b | l'accertamento dell'esistenza, dell'inesistenza o dell'estensione di diritti o di obblighi; |
c | il rigetto o la dichiarazione d'inammissibilità d'istanze dirette alla costituzione, alla modificazione, all'annullamento o all'accertamento di diritti o di obblighi. |
2 | Sono decisioni anche quelle in materia d'esecuzione (art. 41 cpv. 1 lett. a e b), le decisioni incidentali (art. 45 e 46), le decisioni su opposizione (art. 30 cpv. 2 lett. b e 74), le decisioni su ricorso (art. 61), le decisioni in sede di revisione (art. 68) e l'interpretazione (art. 69).24 |
3 | Le dichiarazioni di un'autorità che rifiuta o solleva pretese da far valere mediante azione non sono considerate decisioni. |

SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 33 Autorità inferiori - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni: |
|
a | del Consiglio federale e degli organi dell'Assemblea federale in materia di rapporti di lavoro del personale federale, compreso il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente; |
b | del Consiglio federale concernenti: |
b1 | la destituzione di un membro del Consiglio della banca o della direzione generale o di un loro supplente secondo la legge del 3 ottobre 200325 sulla Banca nazionale, |
b10 | la revoca di un membro del consiglio d'amministrazione del Servizio svizzero di assegnazione delle tracce o l'approvazione della risoluzione del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio d'amministrazione secondo la legge federale del 20 dicembre 195743 sulle ferrovie; |
b2 | la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di vigilanza sui mercati finanziari o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 22 giugno 200726 sulla vigilanza dei mercati finanziari, |
b3 | il blocco di valori patrimoniali secondo la legge del 18 dicembre 201528 sui valori patrimoniali di provenienza illecita, |
b4 | il divieto di determinate attività secondo la LAIn30, |
b4bis | il divieto di organizzazioni secondo la LAIn, |
b5 | la revoca di un membro del Consiglio d'istituto dell'Istituto federale di metrologia secondo la legge federale del 17 giugno 201133 sull'Istituto federale di metrologia, |
b6 | la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di sorveglianza dei revisori o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 16 dicembre 200535 sui revisori, |
b7 | la revoca di un membro del Consiglio dell'Istituto svizzero per gli agenti terapeutici secondo la legge del 15 dicembre 200037 sugli agenti terapeutici, |
b8 | la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'istituto secondo la legge del 16 giugno 201739 sui fondi di compensazione, |
b9 | la revoca di un membro del consiglio d'Istituto dell'Istituto svizzero di diritto comparato secondo la legge federale del 28 settembre 201841 sull'Istituto svizzero di diritto comparato, |
c | del Tribunale penale federale in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale; |
cbis | del Tribunale federale dei brevetti in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale; |
cquater | del procuratore generale della Confederazione in materia di rapporti di lavoro dei procuratori pubblici federali da lui nominati e del personale del Ministero pubblico della Confederazione; |
cquinquies | dell'autorità di vigilanza sul Ministero pubblico della Confederazione in materia di rapporti di lavoro del personale della sua segreteria; |
cter | dell'autorità di vigilanza sul Ministero pubblico della Confederazione in materia di rapporti di lavoro dei membri del Ministero pubblico della Confederazione eletti dall'Assemblea federale plenaria; |
d | della Cancelleria federale, dei dipartimenti e dei servizi dell'Amministrazione federale loro subordinati o aggregati amministrativamente; |
e | degli stabilimenti e delle aziende della Confederazione; |
f | delle commissioni federali; |
g | dei tribunali arbitrali costituiti in virtù di contratti di diritto pubblico sottoscritti dalla Confederazione, dai suoi stabilimenti o dalle sue aziende; |
h | delle autorità o organizzazioni indipendenti dall'Amministrazione federale che decidono nell'adempimento di compiti di diritto pubblico loro affidati dalla Confederazione; |
i | delle autorità cantonali, in quanto una legge federale preveda che le loro decisioni sono impugnabili mediante ricorso dinanzi al Tribunale amministrativo federale. |
En particulier, les décisions rendues par le SEM en matière d'asile peuvent être contestées devant le Tribunal (art. 33 let. d

SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 33 Autorità inferiori - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni: |
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a | del Consiglio federale e degli organi dell'Assemblea federale in materia di rapporti di lavoro del personale federale, compreso il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente; |
b | del Consiglio federale concernenti: |
b1 | la destituzione di un membro del Consiglio della banca o della direzione generale o di un loro supplente secondo la legge del 3 ottobre 200325 sulla Banca nazionale, |
b10 | la revoca di un membro del consiglio d'amministrazione del Servizio svizzero di assegnazione delle tracce o l'approvazione della risoluzione del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio d'amministrazione secondo la legge federale del 20 dicembre 195743 sulle ferrovie; |
b2 | la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di vigilanza sui mercati finanziari o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 22 giugno 200726 sulla vigilanza dei mercati finanziari, |
b3 | il blocco di valori patrimoniali secondo la legge del 18 dicembre 201528 sui valori patrimoniali di provenienza illecita, |
b4 | il divieto di determinate attività secondo la LAIn30, |
b4bis | il divieto di organizzazioni secondo la LAIn, |
b5 | la revoca di un membro del Consiglio d'istituto dell'Istituto federale di metrologia secondo la legge federale del 17 giugno 201133 sull'Istituto federale di metrologia, |
b6 | la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di sorveglianza dei revisori o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 16 dicembre 200535 sui revisori, |
b7 | la revoca di un membro del Consiglio dell'Istituto svizzero per gli agenti terapeutici secondo la legge del 15 dicembre 200037 sugli agenti terapeutici, |
b8 | la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'istituto secondo la legge del 16 giugno 201739 sui fondi di compensazione, |
b9 | la revoca di un membro del consiglio d'Istituto dell'Istituto svizzero di diritto comparato secondo la legge federale del 28 settembre 201841 sull'Istituto svizzero di diritto comparato, |
c | del Tribunale penale federale in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale; |
cbis | del Tribunale federale dei brevetti in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale; |
cquater | del procuratore generale della Confederazione in materia di rapporti di lavoro dei procuratori pubblici federali da lui nominati e del personale del Ministero pubblico della Confederazione; |
cquinquies | dell'autorità di vigilanza sul Ministero pubblico della Confederazione in materia di rapporti di lavoro del personale della sua segreteria; |
cter | dell'autorità di vigilanza sul Ministero pubblico della Confederazione in materia di rapporti di lavoro dei membri del Ministero pubblico della Confederazione eletti dall'Assemblea federale plenaria; |
d | della Cancelleria federale, dei dipartimenti e dei servizi dell'Amministrazione federale loro subordinati o aggregati amministrativamente; |
e | degli stabilimenti e delle aziende della Confederazione; |
f | delle commissioni federali; |
g | dei tribunali arbitrali costituiti in virtù di contratti di diritto pubblico sottoscritti dalla Confederazione, dai suoi stabilimenti o dalle sue aziende; |
h | delle autorità o organizzazioni indipendenti dall'Amministrazione federale che decidono nell'adempimento di compiti di diritto pubblico loro affidati dalla Confederazione; |
i | delle autorità cantonali, in quanto una legge federale preveda che le loro decisioni sono impugnabili mediante ricorso dinanzi al Tribunale amministrativo federale. |

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 105 Ricorsi contro le decisioni della SEM - Contro le decisioni della SEM può essere interposto ricorso secondo la legge federale del 17 giugno 2005365 sul Tribunale amministrativo federale. |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 83 Eccezioni - Il ricorso è inammissibile contro: |
|
a | le decisioni in materia di sicurezza interna o esterna del Paese, neutralità, protezione diplomatica e altri affari esteri, in quanto il diritto internazionale non conferisca un diritto al giudizio da parte di un tribunale; |
b | le decisioni in materia di naturalizzazione ordinaria; |
c | le decisioni in materia di diritto degli stranieri concernenti: |
c1 | l'entrata in Svizzera, |
c2 | i permessi o autorizzazioni al cui ottenimento né il diritto federale né il diritto internazionale conferiscono un diritto, |
c3 | l'ammissione provvisoria, |
c4 | l'espulsione fondata sull'articolo 121 capoverso 2 della Costituzione federale e l'allontanamento, |
c5 | le deroghe alle condizioni d'ammissione, |
c6 | la proroga del permesso per frontalieri, il cambiamento di Cantone, il cambiamento d'impiego del titolare di un permesso per frontalieri, nonché il rilascio di documenti di viaggio a stranieri privi di documenti; |
d | le decisioni in materia d'asilo pronunciate: |
d1 | dal Tribunale amministrativo federale, salvo quelle che concernono persone contro le quali è pendente una domanda d'estradizione presentata dallo Stato che hanno abbandonato in cerca di protezione, |
d2 | da un'autorità cantonale inferiore e concernenti un permesso o un'autorizzazione al cui ottenimento né il diritto federale né il diritto internazionale conferiscono un diritto; |
e | le decisioni concernenti il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente contro membri di autorità o contro agenti della Confederazione; |
f | le decisioni in materia di appalti pubblici se: |
fbis | le decisioni del Tribunale amministrativo federale concernenti decisioni secondo l'articolo 32i della legge del 20 marzo 200964 sul trasporto di viaggiatori; |
f1 | non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale; sono fatti salvi i ricorsi contro gli appalti del Tribunale amministrativo federale, del Tribunale penale federale, del Tribunale federale dei brevetti, del Ministero pubblico della Confederazione e delle autorità giudiziarie cantonali superiori, o |
f2 | il valore stimato della commessa non raggiunge il valore soglia determinante secondo l'articolo 52 capoverso 1 in combinato disposto con l'allegato 4 numero 2 della legge federale del 21 giugno 201962 sugli appalti pubblici; |
g | le decisioni in materia di rapporti di lavoro di diritto pubblico, in quanto concernano una controversia non patrimoniale, ma non la parità dei sessi; |
h | le decisioni concernenti l'assistenza amministrativa internazionale, eccettuata l'assistenza amministrativa in materia fiscale; |
i | le decisioni in materia di servizio militare, civile o di protezione civile; |
j | le decisioni in materia di approvvigionamento economico del Paese adottate in situazioni di grave penuria; |
k | le decisioni concernenti i sussidi al cui ottenimento la legislazione non conferisce un diritto; |
l | le decisioni concernenti l'imposizione di dazi operata in base alla classificazione tariffaria o al peso delle merci; |
m | le decisioni concernenti il condono o la dilazione del pagamento di tributi; in deroga alla presente disposizione, il ricorso è ammissibile contro le decisioni concernenti il condono dell'imposta federale diretta o dell'imposta cantonale o comunale sul reddito e sull'utile se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o se si tratta per altri motivi di un caso particolarmente importante; |
n | le decisioni in materia di energia nucleare concernenti: |
n1 | l'esigenza di un nulla osta o la modifica di un'autorizzazione o di una decisione, |
n2 | l'approvazione di un piano d'accantonamenti per le spese di smaltimento antecedenti lo spegnimento di un impianto nucleare, |
n3 | i nulla osta; |
o | le decisioni in materia di circolazione stradale concernenti l'omologazione del tipo di veicoli; |
p | le decisioni del Tribunale amministrativo federale in materia di traffico delle telecomunicazioni, radiotelevisione e poste concernenti:69 |
p1 | concessioni oggetto di una pubblica gara, |
p2 | controversie secondo l'articolo 11a della legge del 30 aprile 199770 sulle telecomunicazioni; |
p3 | controversie secondo l'articolo 8 della legge del 17 dicembre 201072 sulle poste; |
q | le decisioni in materia di medicina dei trapianti concernenti: |
q1 | l'iscrizione nella lista d'attesa, |
q2 | l'attribuzione di organi; |
r | le decisioni in materia di assicurazione malattie pronunciate dal Tribunale amministrativo federale in virtù dell'articolo 3473 della legge del 17 giugno 200574 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF); |
s | le decisioni in materia di agricoltura concernenti: |
s1 | ... |
s2 | la delimitazione delle zone nell'ambito del catasto della produzione; |
t | le decisioni concernenti l'esito di esami e di altre valutazioni della capacità, segnatamente nei settori della scuola, della formazione continua e dell'esercizio della professione; |
u | le decisioni in materia di offerte pubbliche di acquisto (art. 125-141 della L del 19 giu. 201578 sull'infrastruttura finanziaria); |
v | le decisioni del Tribunale amministrativo federale concernenti divergenze d'opinione tra autorità in materia di assistenza amministrativa o giudiziaria a livello nazionale; |
w | le decisioni in materia di diritto dell'elettricità concernenti l'approvazione dei piani di impianti elettrici a corrente forte e di impianti elettrici a corrente debole e l'espropriazione dei diritti necessari per la costruzione o l'esercizio di siffatti impianti, se non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale; |
x | le decisioni concernenti la concessione di contributi di solidarietà ai sensi della legge federale del 30 settembre 201682 sulle misure coercitive a scopo assistenziale e i collocamenti extrafamiliari prima del 1981, tranne se si pone una questione di diritto di importanza fondamentale o si tratta di un caso particolarmente importante per altri motivi; |
y | le decisioni pronunciate dal Tribunale amministrativo federale nelle procedure amichevoli per evitare un'imposizione non conforme alla convenzione internazionale applicabile in ambito fiscale; |
z | le decisioni concernenti le autorizzazioni edilizie di impianti eolici d'interesse nazionale secondo l'articolo 71c capoverso 1 lettera b della legge federale del 30 settembre 201685 sull'energia e le autorizzazioni di competenza cantonale a esse necessariamente connesse, se non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale. |
1.2 La présente procédure est soumise à l'ancien droit (dispositions transitoires de la modification du 25 septembre 2015 al. 1 LAsi).
1.3 Les recourants ont qualité pour recourir ; présenté dans la forme et le délai prescrits par la loi, le recours est recevable (art. 48 al. 1

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 48 - 1 Ha diritto di ricorrere chi: |
|
1 | Ha diritto di ricorrere chi: |
a | ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo; |
b | è particolarmente toccato dalla decisione impugnata; e |
c | ha un interesse degno di protezione all'annullamento o alla modificazione della stessa. |
2 | Ha inoltre diritto di ricorrere ogni persona, organizzazione o autorità cui un'altra legge federale riconosce tale diritto. |

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 52 - 1 L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente. |
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1 | L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente. |
2 | Se il ricorso non soddisfa a questi requisiti o se le conclusioni o i motivi del ricorrente non sono sufficientemente chiari, e il ricorso non sembra manifestamente inammissibile, l'autorità di ricorso assegna al ricorrente un breve termine suppletorio per rimediarvi. |
3 | Essa gli assegna questo termine con la comminatoria che, decorrendo infruttuoso, deciderà secondo l'inserto o, qualora manchino le conclusioni, i motivi oppure la firma, non entrerà nel merito del ricorso. |

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 2 - 1 Gli articoli 12 a 19 e 30 a 33 non si applicano alla procedura in materia fiscale. |
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1 | Gli articoli 12 a 19 e 30 a 33 non si applicano alla procedura in materia fiscale. |
2 | Gli articoli 4 a 6, 10, 34, 35, 37 e 38 si applicano alla procedura delle prove negli esami professionali, negli esami di maestro e negli altri esami di capacità. |
3 | In caso di espropriazione, la procedura è retta dalla presente legge, in quanto la legge federale del 20 giugno 193012 sull'espropriazione non vi deroghi.13 |
4 | La procedura davanti al Tribunale amministrativo federale è retta dalla presente legge, in quanto la legge del 17 giugno 200514 sul Tribunale amministrativo federale non vi deroghi.15 |

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 108 Termini di ricorso - 1 Nella procedura celere, il ricorso contro una decisione secondo l'articolo 31a capoverso 4 deve essere interposto entro sette giorni lavorativi o, se si tratta di decisioni incidentali, entro cinque giorni dalla notificazione della decisione. |
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1 | Nella procedura celere, il ricorso contro una decisione secondo l'articolo 31a capoverso 4 deve essere interposto entro sette giorni lavorativi o, se si tratta di decisioni incidentali, entro cinque giorni dalla notificazione della decisione. |
2 | Nella procedura ampliata, il ricorso contro una decisione secondo l'articolo 31a capoverso 4 deve essere interposto entro 30 giorni o, se si tratta di una decisione incidentale, entro dieci giorni dalla notificazione della decisione. |
3 | Il ricorso contro le decisioni di non entrata nel merito e contro le decisioni di cui agli articoli 23 capoverso 1 e 40 in combinato disposto con l'articolo 6a capoverso 2 lettera a deve essere interposto entro cinque giorni lavorativi dalla notificazione della decisione. |
4 | Il ricorso contro il rifiuto dell'entrata in Svizzera secondo l'articolo 22 capoverso 2 può essere interposto fino al momento della notificazione di una decisione secondo l'articolo 23 capoverso 1. |
5 | La verifica della legalità e dell'adeguatezza dell'assegnazione di un luogo di soggiorno all'aeroporto o in un altro luogo appropriato conformemente all'articolo 22 capoversi 3 e 4 può essere chiesta in qualsiasi momento mediante ricorso. |
6 | Negli altri casi il termine di ricorso è di 30 giorni dalla notificazione della decisione. |
7 | Gli atti scritti trasmessi per telefax sono considerati consegnati validamente se pervengono tempestivamente al Tribunale amministrativo federale e sono regolarizzati mediante l'invio ulteriore dell'originale firmato, conformemente alle norme dell'articolo 52 capoversi 2 e 3 PA373. |
2.
Compte tenu de la situation différente des membres de la famille, le Tribunal revient sur l'ordonnance du 1er mai 2018 et prononce la disjonction des causes. Il sera dès lors statué par trois arrêts distincts sur la cause des intéressés et de leur fils C._______, sur celle de leur fils P._______ et de sa famille (E-2336/2018) et sur celle de leur fils N._______ (E-7485/2018).
3.
3.1 Sont des réfugiés les personnes qui, dans leur Etat d'origine ou dans le pays de leur dernière résidence, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions politiques. Sont notamment considérées comme de sérieux préjudices la mise en danger de la vie, de l'intégrité corporelle ou de la liberté, de même que les mesures qui entraînent une pression psychique insupportable. Il y a lieu de tenir compte des motifs de fuite spécifiques aux femmes (art. 3 al. 1

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 3 Definizione del termine «rifugiato» - 1 Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi. |
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1 | Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi. |
2 | Sono pregiudizi seri segnatamente l'esposizione a pericolo della vita, dell'integrità fisica o della libertà, nonché le misure che comportano una pressione psichica insopportabile. Occorre tenere conto dei motivi di fuga specifici della condizione femminile. |
3 | Non sono rifugiati le persone che sono esposte a seri pregiudizi o hanno fondato timore di esservi esposte per aver rifiutato di prestare servizio militare o per aver disertato. È fatto salvo il rispetto della Convenzione del 28 luglio 19514 sullo statuto dei rifugiati.5 |
4 | Non sono rifugiati le persone che fanno valere motivi sorti a causa del loro comportamento dopo la partenza dal loro Paese d'origine o di provenienza e che non sono l'espressione o la continuazione di una convinzione o di un orientamento già ivi esistente. Rimangono salve le disposizioni della Convenzione del 28 luglio 19516 sullo statuto dei rifugiati.7 |

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 3 Definizione del termine «rifugiato» - 1 Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi. |
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1 | Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi. |
2 | Sono pregiudizi seri segnatamente l'esposizione a pericolo della vita, dell'integrità fisica o della libertà, nonché le misure che comportano una pressione psichica insopportabile. Occorre tenere conto dei motivi di fuga specifici della condizione femminile. |
3 | Non sono rifugiati le persone che sono esposte a seri pregiudizi o hanno fondato timore di esservi esposte per aver rifiutato di prestare servizio militare o per aver disertato. È fatto salvo il rispetto della Convenzione del 28 luglio 19514 sullo statuto dei rifugiati.5 |
4 | Non sono rifugiati le persone che fanno valere motivi sorti a causa del loro comportamento dopo la partenza dal loro Paese d'origine o di provenienza e che non sono l'espressione o la continuazione di una convinzione o di un orientamento già ivi esistente. Rimangono salve le disposizioni della Convenzione del 28 luglio 19516 sullo statuto dei rifugiati.7 |
3.2 Quiconque demande l'asile (requérant) doit prouver ou du moins rendre vraisemblable qu'il est un réfugié. La qualité de réfugié est vraisemblable lorsque l'autorité estime que celle-ci est hautement probable. Ne sont pas vraisemblables notamment les allégations qui, sur des points essentiels, ne sont pas suffisamment fondées, qui sont contradictoires, qui ne correspondent pas aux faits ou qui reposent de manière déterminante sur des moyens de preuve faux ou falsifiés (art. 7

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 7 Prova della qualità di rifugiato - 1 Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato. |
|
1 | Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato. |
2 | La qualità di rifugiato è resa verosimile se l'autorità la ritiene data con una probabilità preponderante. |
3 | Sono inverosimili in particolare le allegazioni che su punti importanti sono troppo poco fondate o contraddittorie, non corrispondono ai fatti o si basano in modo determinante su mezzi di prova falsi o falsificati. |
4.
4.1 En l'occurrence, les intéressés n'ont pas établi la vraisemblance ou le sérieux de leurs motifs.
4.2 En l'espèce, seule la recourante a fait valoir des motifs d'asile pertinents, à savoir son ancienne affiliation au parti Baas, de (...) à 1993, ainsi que son activité d'informatrice.
4.2.1 Les anciens membres du parti précité ont été amnistiés et admis à postuler aux postes dans l'administration, exception faite des cadres supérieurs ou des personnes soupçonnées de crimes et se trouvant sous enquête. Dans ce contexte, ceux ayant occupé des postes élevés dans la direction du parti, l'armée ou les organes de l'Etat, ou notoires pour une autre raison, courent un risque en cas de retour en Irak.
En revanche, les simples membres du parti, au nombre de 2,5 millions en 2003, ne sont pas exposés à un danger de persécution, à moins qu'ils ne se soient personnellement rendus coupables d'une violation des droits de l'homme qui les a signalés à l'attention des autorités aujourd'hui en fonction ou des milices chiites, ou soient soupçonnés par ces dernières d'un soutien à la résistance sunnite (cf. ATAF 2008/12 consid. 7.2.1 à 7.2.3, spec. 7.2.2) ; ce danger ne se limite pas à la région où la personne intéressée a été active, mais existe dans tout le pays (cf. idem consid. 7.2.6.1).
4.2.2 Dans ce contexte, le Tribunal considère qu'un danger de représailles de la milice chiite J._______ contre l'intéressée n'est pas vraisemblable.
En effet, il y a lieu de constater que les dires de la recourante à ce sujet sont marqués par l'imprécision et plusieurs contradictions, ainsi que l'a relevé la décision attaquée. En effet, elle a affirmé que son père, qui avait reçu la lettre de menaces, avait été averti verbalement d'avoir à quitter son domicile, sous peine de conséquences fatales (cf. procès-verbal [p-v] de l'audition du 12 juillet 2017, question 36), puis qu'elle était personnellement visée (cf. p-v de l'audition du 12 juillet 2017, questions 64 et 75), puis que toute la famille était en danger (cf. p-v de l'audition du 12 juillet 2017, questions 57 et 73).
En outre, à supposer qu'elle ait été la cible des menaces, il n'est pas logique que les personnes en cause n'aient pas remis directement leur lettre à la recourante, plutôt que de passer par l'intermédiaire de son père. A cela s'ajoute que cette lettre n'a été produite que sous forme de copie, ce qui ne permet pas de juger de son authenticité, quand bien même, comme le relève le SEM, « d'éventuelles traces de manipulations sont extrêmement difficiles à déceler ».
Par ailleurs l'intéressée a allégué que les frères R._______ occupaient des postes importants, mais n'a pu fournir aucune précision à ce sujet. Elle a d'abord déclaré ignorer quels étaient ces postes (cf. p-v de l'audition du 12 juillet 2017, question 60), puis s'est livrée à de simples suppositions, mettant en avant le cas de leur cousin, S._______, qui passerait souvent à la télévision, mais sans fournir d'élément tangible (cf. p-v de l'audition du 12 juillet 2017, questions 67 à 70).
En outre, le Tribunal constate qu'ayant déposé de nombreux documents, la recourante n'a produit aucune copie du ou des rapports qu'elle aurait rédigés au sujet de la famille R._______, bien qu'à l'en croire, ils aient été joints à la lettre de menaces reçue. Ces assertions apparaissent peu crédibles ; en effet, elle a été en mesure de déposer plusieurs pièces sous forme de copies faites par son fils, dont la lettre de menaces ainsi qu'un document non traduit, mais faisant référence à ces rapports (cf. p-v de l'audition du 12 juillet 2017, question 5).
De plus, il apparaît que les expéditeurs de cette lettre émise en janvier 2007, membres de J._______ selon la recourante, ne s'en seraient jamais pris concrètement à elle et à sa famille pendant les huit années suivantes, soit jusqu'à leur départ du pays en novembre 2015, bien qu'ils aient été faciles à localiser durant leur séjour à O._______ ; leur intention semble dès lors avoir été uniquement de l'intimider ou de la pousser à la fuite, ce qui s'est du reste produit, celle-ci ayant rejoint le Kurdistan irakien avec sa famille dans la même année.
De même, si l'intéressée a fait état d'un attentat à la bombe contre le domicile familial (cf. p-v de l'audition du 12 juillet 2017, question 82), elle n'en a pas indiqué la date, même approximative, et n'en a déposé aucune preuve. De plus, rien n'indique que les recourants, déjà partis, aient été visés personnellement. Cet élément peu substantiel ne peut ainsi être retenu.
Les autres menaces reçues de groupes chiites sont à mettre en relation avec la situation d'instabilité qui prévalait à l'époque dans la région de Bagdad, ainsi que l'a retenu le SEM ; elles ne représentaient pas une menace ciblée contre les intéressés, visés par ces actes d'intimidations en raison de leur appartenance confessionnelle, comme de nombreux sunnites.
4.2.3 Enfin, il y a lieu de rappeler que l'activité de l'intéressée pour le parti Baas est maintenant très ancienne, puisqu'elle a cessé en 1993, soit il y a vingt-huit ans, et qu'elle n'y a occupé aucun poste de direction ; elle n'était alors qu'une simple adhérente, à une époque où les membres du parti, qui assuraient la direction de l'Etat, étaient très nombreux. Le fait qu'elle ait rédigé des rapports sur des éléments suspects n'est pas non plus, en soi, de nature à l'exposer plus particulièrement, ce genre d'engagement étant à l'époque attendu des adhérents du parti Baas.
4.2.4 En conclusion, il n'y a pas de motifs suffisants pour retenir que la recourante court un risque de persécution du fait des autorités irakiennes aujourd'hui en place ou des milices chiites encore actives, ce d'autant moins que les événements décrits remontent maintenant à près d'une quinzaine d'années.
4.3 Par ailleurs, lors de leur séjour au Kurdistan irakien, les intéressés auraient dû faire face à des discriminations et à l'hostilité de la population en raison de leur origine arabe ; ils auraient entretenu des rapports difficiles avec les autorités locales et n'auraient jamais réussi à réellement s'intégrer.
Ces difficultés ne peuvent cependant être qualifiées de persécution, faute d'intensité ; elles n'auraient d'ailleurs pas empêché les recourants d'assurer leur survie quotidienne, fût-ce dans des conditions difficiles.
4.4 Il s'ensuit que le recours doit être rejeté, en tant qu'il porte sur la reconnaissance de la qualité de réfugié des intéressés et l'octroi de l'asile.
5.
Lorsqu'il rejette la demande d'asile ou qu'il refuse d'entrer en matière à ce sujet, le SEM prononce, en règle générale, le renvoi de Suisse et en ordonne l'exécution ; il tient compte du principe de l'unité de la famille (art. 44

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 44 Allontanamento e ammissione provvisoria - Se respinge la domanda d'asilo o non entra nel merito, la SEM pronuncia, di norma, l'allontanamento dalla Svizzera e ne ordina l'esecuzione; tiene però conto del principio dell'unità della famiglia. All'esecuzione dell'allontanamento si applicano inoltre gli articoli 83 e 84 LStrI133. |
Aucune exception à la règle générale du renvoi, énoncée à l'art. 32 al. 1

SR 142.311 Ordinanza 1 dell' 11 agosto 1999 sull'asilo relativa a questioni procedurali (Ordinanza 1 sull'asilo, OAsi 1) - Ordinanza 1 sull'asilo OAsi-1 Art. 32 Astensione dalla pronuncia dell'allontanamento - (art. 44 LAsi)96 |
|
1 | L'allontanamento non è deciso se il richiedente l'asilo:97 |
a | possiede un permesso di soggiorno o di dimora valido; |
b | è colpito da una decisione di estradizione; |
c | è colpito da una decisione di espulsione secondo l'articolo 121 capoverso 2 della Costituzione federale99 o l'articolo 68 LStrI100; o |
d | è colpito da una decisione di espulsione ai sensi dell'articolo 66a o 66abis del Codice penale102 oppure dell'articolo 49a o 49abis del Codice penale militare del 13 giugno 1927103 (espulsione giudiziaria) passata in giudicato. |
2 | Nei casi di cui al capoverso 1 lettere c e d, l'autorità cantonale può sentire il parere della SEM circa eventuali impedimenti all'esecuzione.104 |
6.
6.1 L'exécution du renvoi est ordonnée si elle est licite, raisonnablement exigible et possible. Si l'une de ces conditions fait défaut, l'admission provisoire doit être prononcée. Celle-ci est réglée par l'art. 83

SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 83 Decisione d'ammissione provvisoria - 1 Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.253 |
|
a | è stato condannato in Svizzera o all'estero a una pena detentiva di lunga durata o nei suoi confronti è stata ordinata una misura penale ai sensi degli articoli 59-61 o 64 CP259; |
b | ha violato in modo rilevante o ripetutamente o espone a pericolo la sicurezza e l'ordine pubblici in Svizzera o all'estero o costituisce una minaccia per la sicurezza interna o esterna della Svizzera; o |
c | ha causato, con il suo comportamento, l'impossibilità di eseguire l'allontanamento. |
6.2 En l'espèce, au regard de l'état de fait, c'est sur la question de l'exigibilité que le Tribunal entend porter son examen.
6.3 Selon l'art. 83 al. 4

SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 83 Decisione d'ammissione provvisoria - 1 Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.253 |
|
a | è stato condannato in Svizzera o all'estero a una pena detentiva di lunga durata o nei suoi confronti è stata ordinata una misura penale ai sensi degli articoli 59-61 o 64 CP259; |
b | ha violato in modo rilevante o ripetutamente o espone a pericolo la sicurezza e l'ordine pubblici in Svizzera o all'estero o costituisce una minaccia per la sicurezza interna o esterna della Svizzera; o |
c | ha causato, con il suo comportamento, l'impossibilità di eseguire l'allontanamento. |
6.4 La jurisprudence a distingué la situation régnant dans les trois provinces kurdes du nord, Dohuk, Erbil et Sulaymaniya, de celle du reste de l'Irak, et estimé que l'exécution du renvoi pouvait raisonnablement être exigée à destination de ces trois provinces, pour autant que le requérant soit originaire de l'une d'elles ou y ait vécu pendant une longue période et qu'il y dispose d'un réseau social, précisant encore que, pour les femmes seules et les familles avec enfants, ainsi que pour les malades et les personnes âgées, l'exigibilité ne devait être admise qu'avec « une grande retenue » (cf. ATAF 2008/5 consid. 7.5, en particulier consid. 7.5.8). De plus, il est en principe indispensable aux personnes sans liens avec la région, principalement d'origine arabe, de disposer d'un garant, nécessaire pour permettre la légalisation de leur séjour (cf. idem consid. 7.5.8 in fine ; ATAF 2008/4 consid. 6.6.1 ; arrêts du Tribunal E-3128/2021 du 21 juillet 2021 consid. 11.1 ; E-412/2019 du 16 avril 2021, consid. 9.4.3 ; E-1385/2019 du 29 octobre 2020 consid. 10.4.3).
Le Tribunal a confirmé cette jurisprudence par un arrêt de référence E-3737/2015 du 14 décembre 2015 (consid. 7.4.2 et 7.4.5), dans lequel il a retenu qu'en dépit des affrontements opposant alors les combattants de l'organisation de l'Etat islamique et les peshmergas en Irak, l'exécution du renvoi demeurait en principe raisonnablement exigible pour les personnes d'ethnie kurde, originaires des provinces de Dohuk, d'Erbil, de Sulaymaniya et de la nouvelle province de Halabja, ou y ayant vécu durant une longue période et y disposant d'un réseau social (famille, parenté ou amis) ou de liens avec les partis dominants. Cette jurisprudence reste en grande partie d'actualité (cf. arrêt E-3128/2021 du 21 juillet 2021 consid. 11 et réf. cit.).
De plus, le référendum sur l'indépendance du Kurdistan irakien du 25 septembre 2017, organisé unilatéralement, a entraîné des mesures économiques répressives tant du gouvernement irakien que des Etats turc et iranien voisins. La profonde crise politique et économique à laquelle la région autonome kurde d'Irak a été de ce fait confrontée, s'est amplifiée avec la chute des cours du pétrole, les coupes de production décidées par l'OPEP, le lock-down temporaire dû à la pandémie et l'arrêt des paiements de Bagdad en avril 2020, pour atteindre un niveau jamais atteint jusqu'à présent ; l'économie kurde frôle la faillite, l'argent manquant notamment pour payer les salaires du secteur public (cf. Le Temps, L'étau qui asphyxie le Kurdistan irakien, 29 juin 2020). En dépit de cette situation, les violences y demeurent relativement limitées (cf. arrêt E-412/2019 du 16 avril 2021 consid. 9.4.3 et réf. cit.).
6.5 S'agissant de l'état de santé des recourants, le Tribunal rappelle ce qui suit.
6.5.1 Selon une jurisprudence constante, l'exécution du renvoi des personnes en traitement médical en Suisse ne devient inexigible que dans la mesure où, à leur retour dans leur pays d'origine ou de provenance, elles pourraient ne plus recevoir les soins essentiels garantissant des conditions minimales d'existence. Par soins essentiels, il faut entendre les soins de médecine générale et d'urgence absolument nécessaires à la garantie de la dignité humaine (cf. ATAF 2011/50 consid. 8.3 ; Jurisprudence et informations de la Commission suisse de recours en matière d'asile [JICRA] 2003 no 24 consid. 5b).
Cette définition des soins essentiels tend en principe à exclure les soins avancés relativement communs et les soins coûteux, les soins devant consister en principe en des actes relativement simples, limités aux méthodes diagnostiques et traitements de routine relativement bon marché ; les soins vitaux ou permettant d'éviter d'intenses souffrances demeurent toutefois réservés (cf. Gabrielle Steffen, Soins essentiels, Un droit fondamental qui transcende les frontières ?, Bâle 2018, p. 150 ss). En effet, l'art. 83 al. 4

SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 83 Decisione d'ammissione provvisoria - 1 Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.253 |
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a | è stato condannato in Svizzera o all'estero a una pena detentiva di lunga durata o nei suoi confronti è stata ordinata una misura penale ai sensi degli articoli 59-61 o 64 CP259; |
b | ha violato in modo rilevante o ripetutamente o espone a pericolo la sicurezza e l'ordine pubblici in Svizzera o all'estero o costituisce una minaccia per la sicurezza interna o esterna della Svizzera; o |
c | ha causato, con il suo comportamento, l'impossibilità di eseguire l'allontanamento. |
Ainsi, l'exécution du renvoi demeure raisonnablement exigible si les troubles physiologiques ou psychiques ne peuvent être qualifiés de graves, à savoir s'ils ne sont pas tels que, en l'absence de possibilités de traitement adéquat, l'état de santé de l'intéressé se dégraderait très rapidement au point de conduire d'une manière certaine à la mise en danger concrète de sa vie ou à une atteinte sérieuse, durable, et notablement plus grave de son intégrité physique à son retour au pays.
De même, l'exécution du renvoi est raisonnablement exigible si l'accès à des soins essentiels, au sens défini précédemment, est assuré dans le pays d'origine ou de provenance. Il pourra s'agir, le cas échéant, de soins alternatifs à ceux prodigués en Suisse, qui - tout en correspondant aux standards du pays d'origine - sont adéquats à l'état de santé de l'intéressé, fussent-ils d'un niveau de qualité, d'une efficacité de terrain (ou clinique) et d'une utilité (pour la qualité de vie) moindres que ceux disponibles en Suisse ; en particulier, des traitements médicamenteux (par exemple constitués de génériques) d'une génération plus ancienne et moins efficaces peuvent, selon les circonstances, être considérés comme adéquats (cf. ATAF 2011/50 consid. 8.3 ; 2014/26 consid. 7.3 à 7.10).
6.5.2 Le nord de l'Irak dispose certes de structures médicales offrant des soins médicaux essentiels, même si ces dernières font face à une sollicitation accrue en raison des nombreuses années de privation (cf. arrêt D-1157/2019 du 6 avril 2020 consid. 7.4 et réf. cit.).
Toutefois, force est de constater que l'état de santé de A._______et de son épouse est non seulement mauvais, mais se trouve en voie d'aggravation, selon les rapports médicaux produits de 2017 à 2021.
De manière synthétique, il en ressort en effet que le mari a connu une grave attaque cardiaque en mai 2017, ce qui a nécessité un quadruple pontage coronarien ; des difficultés post-opératoires sont survenues. Il souffre également d'un diabète de type II et d'une hypertension. En 2018, le diabète a évolué vers une neuropathie diabétique. En 2019, une hémorragie rétinienne a entraîné une cataracte. Enfin, en 2020, est apparue une insuffisance rénale. Au plan psychique, l'intéressé manifeste les signes d'un PTSD. Il suit un traitement médicamenteux complexe.
Quant à B._______, elle est atteinte de nombreuses pathologies articulaires, que la chirurgie n'a pu améliorer, ainsi que d'une hernie discale et cervicale. En 2020, une hernie ombilicale a été décelée, ainsi que des problèmes cardio-vasculaires. La recourante était également touchée par des troubles anxio-dépressifs, qui ont évolué vers un PTSD. Elle suit également un traitement médicamenteux.
Les derniers rapports médicaux, datés de février 2021, ne font pas apparaître d'amélioration ; au contraire, le pronostic relatif au mari est « sombre » ; quant à son épouse, elle est touchée par des idées suicidaires et son état physique « se péjore ».
6.5.3 Le SEM a considéré, dans sa prise de position du 22 mars 2021, que les intéressés pouvaient être traités à l'hôpital de Q._______ (« [...] »), dont il fournit les références du site Internet.
Ce dernier ne fait cependant qu'énumérer les différents services de cet établissement, sans qu'aucun détail ne soit fourni sur leurs possibilités de traiter les affections des intéressés et les ressources dont ils disposent en pratique, non plus que sur leurs capacités d'accueil. De plus, le SEM ne s'est pas déterminé sur la disponibilité des nombreux médicaments qu'imposent les traitements suivis par les recourants, point qui demeure problématique en l'état.
6.6 La question de l'accessibilité à ces traitements n'est cependant pas la seule à devoir être examinée ; il y a lieu de porter sur la situation des intéressés un regard plus large.
6.6.1 En effet, ces derniers sont maintenant relativement âgés ([...] et [...] ans) et leur état de santé médiocre se trouve en voie d'aggravation, ainsi qu'il a été noté. Le Tribunal ne voit dès lors pas comment ils seraient en mesure d'assurer leur survie quotidienne au Kurdistan irakien et d'y trouver un emploi ou un revenu stable.
En outre, c'est sans fondement solide que le SEM retient dans sa décision que le long séjour des intéressés à O._______ « laisse supposer » qu'ils y disposent d'un réseau social qu'il leur « sera loisible, le cas échéant, de réactiver ». En effet, il ressort des propos du recourant qu'il n'a plus aucun parent proche au Kurdistan irakien ; quant à sa femme, elle a un frère à Q._______, mais rien n'atteste qu'il serait en mesure d'apporter une assistance aux intéressés ou de leur servir de garant (cf. let. C), ce d'autant moins qu'il souffrirait d'une maladie rénale.
Tous leurs enfants les ont accompagnés en Suisse, y compris leur fille I._______ (N [...]), admise provisoirement par décision du SEM du 15 mars 2018, et leurs autres frères et soeurs se trouvent en Suisse ou dans la région de Bagdad. Enfin, l'assistance de leur belle-fille (...) présuppose qu'elle-même soit renvoyée dans le Kurdistan irakien avec son mari et ses enfants ; ceux-ci sont cependant admis provisoirement en Suisse (cf. arrêt E-2336/2018 de ce jour).
6.6.2 A cela s'ajoute que les intéressés peuvent éprouver des difficultés à recevoir les soins qui leur sont nécessaires, du fait de la discrimination découlant de leur origine arabe. Il est improbable que ces soins leur soient explicitement refusé ; néanmoins, à n'en pas douter, ils devront affronter la mauvaise volonté du personnel des établissements hospitaliers, ce d'autant plus qu'ils ne maîtrisent pas le kurde (cf. p-v des auditions du 30 novembre 2015, pt 1.17.01 à 1.17.03 pour le mari et pt 1.17.01 et 1.17.02 pour l'épouse).
6.6.3 Il y a également lieu de rappeler que bien qu'ayant séjourné durant huit ans au Kurdistan irakien, les intéressés paraissent n'y avoir jamais disposé d'un droit de séjour stable. L'épouse a précisé qu'ils devaient s'annoncer chaque mois aux autorités et confirmer leur présence par une signature (cf. p-v de l'audition du 12 juillet 2017, questions 36, 84 et 85) ; ils n'auraient ainsi jamais trouvé d'emploi stable, devant survivre d'expédients.
6.6.4 Enfin, les intéressés devront assumer la charge de leur fils C._______, mentalement déficient et ne disposant d'aucune autonomie ; il est douteux qu'ils soient en mesure d'assumer cette obligation supplémentaire, compte tenu de leur état de santé. En outre, le rapport de l'autorité tutélaire, daté du 6 avril 2021, relève que l'état de C._______ s'est stabilisé ; l'encadrement dont il bénéficie a permis une claire amélioration de celui-ci et demeure nécessaire (cf. let. M).
Dans cette mesure, l'exécution du renvoi de C._______ serait de nature à le perturber profondément et à compromettre, voire à faire disparaître les progrès qu'il a enregistrés depuis son arrivée en Suisse, ce qui constituerait une charge supplémentaire pour ses parents.
6.7 En définitive, le Tribunal doit dès lors admettre qu'une conjonction de facteurs particulièrement défavorables mène à la conclusion que l'existence quotidienne des recourants et de leur fils C._______ rencontrera des obstacles pratiques insurmontables en cas de retour au Kurdistan irakien. L'exécution de leur renvoi doit dès lors être considérée comme inexigible.
En conséquence, il y a lieu de prononcer l'admission provisoire des intéressés. En principe d'une durée d'un an (art. 85 al. 1

SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 85 Regolamentazione dell'ammissione provvisoria - 1 La carta di soggiorno per lo straniero ammesso provvisoriamente in Svizzera (art. 41 cpv. 2) è rilasciata a fini di controllo, per una durata di 12 mesi al massimo, dal Cantone di soggiorno ed è, se del caso, da questo prorogata fatto salvo l'articolo 84. |
7.
Le recours doit par conséquent être admis et la décision du 27 mars 2018 annulée, en tant qu'elle ordonne l'exécution du renvoi des recourants. Le SEM est dès lors invité à prononcer leur admission provisoire.
8.
8.1 L'assistance judiciaire partielle ayant été accordée, il n'y a pas lieu de percevoir de frais (art. 63 al. 2

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 63 - 1 L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
|
1 | L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
2 | Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi. |
3 | Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura. |
4 | L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100 |
4bis | La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla: |
a | da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario; |
b | da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101 |
5 | Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105 |

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 65 - 1 Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, l'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione la dispensa, a domanda, dopo il deposito del ricorso, dal pagamento delle spese processuali.110 |
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1 | Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, l'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione la dispensa, a domanda, dopo il deposito del ricorso, dal pagamento delle spese processuali.110 |
2 | Se è necessario per tutelare i diritti di tale parte, l'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione le designa inoltre un avvocato.111 |
3 | L'onorario e le spese d'avvocato sono messi a carico conformemente all'articolo 64 capoversi 2 a 4. |
4 | La parte, ove cessi d'essere nel bisogno, deve rimborsare l'onorario e le spese d'avvocato all'ente o all'istituto autonomo che li ha pagati. |
5 | Il Consiglio federale disciplina la determinazione degli onorari e delle spese.112 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005113 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010114 sull'organizzazione delle autorità penali.115 |
8.2 Conformément à l'art. 64 al. 1

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 64 - 1 L'autorità di ricorso, se ammette il ricorso in tutto o in parte, può, d'ufficio o a domanda, assegnare al ricorrente una indennità per le spese indispensabili e relativamente elevate che ha sopportato. |
|
1 | L'autorità di ricorso, se ammette il ricorso in tutto o in parte, può, d'ufficio o a domanda, assegnare al ricorrente una indennità per le spese indispensabili e relativamente elevate che ha sopportato. |
2 | Il dispositivo indica l'ammontare dell'indennità e l'addossa all'ente o all'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, in quanto non possa essere messa a carico di una controparte soccombente. |
3 | Se una controparte soccombente ha presentato conclusioni indipendenti, l'indennità può essere messa a suo carico, secondo la propria solvenza. |
4 | L'ente o l'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, risponde dell'indennità addossata a una controparte soccombente, in quanto non possa essere riscossa. |
5 | Il Consiglio federale disciplina la determinazione delle spese ripetibili.106 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005107 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010108 sull'organizzazione delle autorità penali.109 |
Le Tribunal fixe le montant des dépens sur la base de la note de frais ou, en son absence, sur celle du dossier (art. 14 al. 1

SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 14 Determinazione delle spese ripetibili - 1 Le parti che chiedono la rifusione di ripetibili e gli avvocati d'ufficio devono presentare al Tribunale, prima della pronuncia della decisione, una nota particolareggiata delle spese. |
|
1 | Le parti che chiedono la rifusione di ripetibili e gli avvocati d'ufficio devono presentare al Tribunale, prima della pronuncia della decisione, una nota particolareggiata delle spese. |
2 | Il Tribunale fissa l'indennità dovuta alla parte e quella dovuta agli avvocati d'ufficio sulla base della nota particolareggiata delle spese. Se quest'ultima non è stata inoltrata, il Tribunale fissa l'indennità sulla base degli atti di causa. |

SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 14 Determinazione delle spese ripetibili - 1 Le parti che chiedono la rifusione di ripetibili e gli avvocati d'ufficio devono presentare al Tribunale, prima della pronuncia della decisione, una nota particolareggiata delle spese. |
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1 | Le parti che chiedono la rifusione di ripetibili e gli avvocati d'ufficio devono presentare al Tribunale, prima della pronuncia della decisione, una nota particolareggiata delle spese. |
2 | Il Tribunale fissa l'indennità dovuta alla parte e quella dovuta agli avvocati d'ufficio sulla base della nota particolareggiata delle spese. Se quest'ultima non è stata inoltrata, il Tribunale fissa l'indennità sulla base degli atti di causa. |
8.3 Le tarif horaire est dans la règle de 200 à 400 francs pour les avocats et de 100 à 300 francs pour les représentants non titulaires du brevet d'avocat (art. 12

SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 12 Avvocati d'ufficio - Gli articoli 8-11 sono applicabili per analogia agli avvocati d'ufficio. |

SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 10 Onorario dell'avvocato ed indennità dei mandatari professionali che non sono avvocati - 1 L'onorario dell'avvocato e l'indennità dovuta ai mandatari professionali che non sono avvocati sono calcolati in funzione del tempo necessario alla rappresentanza della parte. |
|
1 | L'onorario dell'avvocato e l'indennità dovuta ai mandatari professionali che non sono avvocati sono calcolati in funzione del tempo necessario alla rappresentanza della parte. |
2 | La tariffa oraria per gli avvocati oscilla tra un minimo di 200 e un massimo di 400 franchi, per i rappresentanti professionali che non sono avvocati tra un minimo di 100 e un massimo di 300 franchi. L'imposta sul valore aggiunto non è compresa in dette tariffe. |
3 | Nelle cause con interesse pecuniario, l'onorario dell'avvocato o l'indennità dovuta ai mandatari professionali che non sono avvocati possono essere adeguatamente aumentati. |

SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 8 Spese ripetibili - 1 Le ripetibili comprendono le spese di rappresentanza o di patrocinio ed eventuali altri disborsi di parte. |
|
1 | Le ripetibili comprendono le spese di rappresentanza o di patrocinio ed eventuali altri disborsi di parte. |
2 | Per spese non necessarie non vengono corrisposte indennità. |
8.4 En l'espèce, la mandataire a joint au recours une note de frais forfaitaire de 800 francs, sans faire état d'un tarif horaire. Au regard de ladite note, le Tribunal retient toutefois 3 heures de travail pour le recours, au tarif horaire de 200 francs, soit 600 francs, les frais de « traduction », de « transport » et de « bureau » nullement détaillés ne pouvant pour le reste être admis. De même, il estime les frais ultérieurs à 600 francs, pour trois heures de travail au même tarif horaire (production de huit rapports médicaux et d'un rapport de l'autorité tutélaire, dépôt d'une réplique de quatre pages) ; le total des frais est ainsi de 1'200 francs, montant sans complément de TVA au sens de l'art. 9 al. 1 let. c

SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 9 Spese di rappresentanza e di patrocinio - 1 Le spese di rappresentanza e di patrocinio comprendono: |
|
1 | Le spese di rappresentanza e di patrocinio comprendono: |
a | l'onorario dell'avvocato o l'indennità dovuta ai mandatari professionali che non sono avvocati; |
b | i disborsi quali, segnatamente, le spese di fotocopiatura, le spese di viaggio, di vitto e di alloggio, le spese di porto e le spese telefoniche; |
c | l'imposta sul valore aggiunto eventualmente dovuta sulle indennità ai sensi delle lettere a e b, a meno che la stessa non sia già stata considerata. |
2 | Non è dovuta alcuna indennità se esiste un rapporto di lavoro tra il mandatario e la parte. |
Dans la mesure où les recourants ont eu partiellement gain de cause dans leurs conclusions (cf. ATF 137 V 210 consid. 71 ; 133 V 450 consid. 13 ; 132 V 215 consid. 6.1 ; Marcel Mailard, in : Praxiskommentar VwVG, Waldmann/Weissenberger [éd.], 2016, n°14 ad art. 63

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 63 - 1 L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
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1 | L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
2 | Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi. |
3 | Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura. |
4 | L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100 |
4bis | La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla: |
a | da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario; |
b | da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101 |
5 | Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105 |

SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 7 Principio - 1 La parte vincente ha diritto alle ripetibili per le spese necessarie derivanti dalla causa. |
|
1 | La parte vincente ha diritto alle ripetibili per le spese necessarie derivanti dalla causa. |
2 | Se la parte vince solo parzialmente, le spese ripetibili sono ridotte in proporzione. |
3 | Le autorità federali e, di regola, le altre autorità con qualità di parte non hanno diritto a un'indennità a titolo di ripetibili. |
4 | Se le spese sono relativamente modeste, si può rinunciare a concedere alla parte un'indennità a titolo di ripetibili. |
5 | L'articolo 6a è applicabile per analogia.7 |
En conséquence, le montant des dépens est arrêté à la moitié des frais estimés, soit à 600 francs.
(dispositif : page suivante)
Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :
1.
Le recours est rejeté, en tant qu'il porte sur la reconnaissance de la qualité de réfugié, l'asile et le renvoi.
2.
Le recours est admis, en tant qu'il porte sur l'exécution du renvoi.
3.
Le SEM est invité à régler les conditions de séjour des recourants, conformément aux dispositions sur l'admission provisoire des étrangers.
4.
Il n'est pas perçu de frais de procédure.
5.
Le SEM versera aux recourants la somme de 600 francs à titre de dépens.
6.
Le présent arrêt est adressé à la mandataire des recourants, au SEM et à l'autorité cantonale.
Le président du collège : Le greffier :
Grégory Sauder Antoine Willa