Bundesstrafgericht Tribunal pénal fédéral Tribunale penale federale Tribunal penal federal

Numéro du dossier: SK.2007.3

Arrêt du 12 juin 2007 Cour des affaires pénales

Composition

Le juge pénal fédéral Bernard Bertossa, juge unique La greffière Elena Maffei

Parties

MinistÈre public de la ConfÉdÉration, représenté par Carlo Bulletti, procureur fédéral, case postale, 3003 Berne

contre

1.

A., représenté d’office par Me Anna Hofer,

2.

B., représenté par Me Jean-Luc Maradan,

3.

C., représenté par Me Albert Nussbaumer,

4.

D., représenté par Me Nicolas Charrière.

La partie civile

E. SA, représentée par Me Jean-Yves Hauser

Objet

Service de renseignements économiques; violation du secret de fabrication ou du secret commercial

Faits:

A. F. SA, devenue E. SA à partir du 13 décembre 2006 (act. 23601004) et dont le siège se trouve à Z. dans le canton de Fribourg, tient la place de leader sur le marché mondial de la production micro-électronique de tags et transpondeurs, faisant partie du domaine de la RFID (Radio Frequency Identification (02000004). Elle a mis au point ses propres machines et utilise notamment la technique particulière de bobinage "flyer" (12150004, act. 23910012). Au fil des années, elle a diversifié sa production en cinq secteurs, en particulier celui de l’identification des cartes (act. 23910012).

B. Le 15 octobre 2001, E. SA a déposé plainte pénale auprès du Ministère public de la Confédération contre son ancien employé D. et contre inconnu pour présomption de service de renseignements économiques (art. 273
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
CP), violation du secret de fabrication et du secret commercial (art. 162
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 162 - Chiunque rivela un segreto di fabbrica o commerciale, che aveva per legge o per contratto l'obbligo di custodire,
CP) et vol (art. 139
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 139 - 1. Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, sottrae al fine di appropriarsene una cosa mobile altrui, è punito con una pena detentiva sino a cinque anni o con una pena pecuniaria.
1    Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, sottrae al fine di appropriarsene una cosa mobile altrui, è punito con una pena detentiva sino a cinque anni o con una pena pecuniaria.
2    ... 194
3    Il colpevole è punito con una pena detentiva da sei mesi a dieci an-ni se:
a  fa mestiere del furto;
b  ha perpetrato il furto come associato ad una banda intesa a commettere furti o rapine;
c  per commettere il furto si è munito di un'arma da fuoco o di un'altra arma pericolosa o ha cagionato un'esplosione; o
d  per il modo in cui ha perpetrato il furto, si dimostra comunque particolarmente pericoloso.195
4    Il furto a danno di un congiunto o di un membro della comunione domestica è punito soltanto a querela di parte.
CP) (04000001 à 87). Ce même 15 octobre 2001, E. SA s’est constituée partie civile au sens de l’art. 210
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 139 - 1. Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, sottrae al fine di appropriarsene una cosa mobile altrui, è punito con una pena detentiva sino a cinque anni o con una pena pecuniaria.
1    Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, sottrae al fine di appropriarsene una cosa mobile altrui, è punito con una pena detentiva sino a cinque anni o con una pena pecuniaria.
2    ... 194
3    Il colpevole è punito con una pena detentiva da sei mesi a dieci an-ni se:
a  fa mestiere del furto;
b  ha perpetrato il furto come associato ad una banda intesa a commettere furti o rapine;
c  per commettere il furto si è munito di un'arma da fuoco o di un'altra arma pericolosa o ha cagionato un'esplosione; o
d  per il modo in cui ha perpetrato il furto, si dimostra comunque particolarmente pericoloso.195
4    Il furto a danno di un congiunto o di un membro della comunione domestica è punito soltanto a querela di parte.
PPF. Le 26 octobre 2001, E. SA a également déposé plainte pénale auprès du Juge d’instruction du canton de Fribourg à l’encontre de D. et inconnu pour violation du secret de fabrication et du secret commercial au sens de l’art. 162
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 162 - Chiunque rivela un segreto di fabbrica o commerciale, che aveva per legge o per contratto l'obbligo di custodire,
CP. En résumé, E. SA suspectait D. d’avoir, après son licenciement, emporté des secrets commerciaux et de fabrication et d’en avoir ensuite fait bénéficier son nouvel employeur, la société tchèque G., entreprise active dans le même secteur que la plaignante (02000018).

C. D. a été engagé le 21 mars 1995 en qualité de mécanicien par E. SA. Il a débuté son activité au sein de ladite société le 1er avril 1995 (04000065). Il a été promu le 25 février 1999, sur proposition de C. qui était alors son responsable direct, au poste de "mécanicien – formation équipement – stock" et, dès le 1er octobre suivant, au titre de chef de maintenance. En cette qualité, D. a travaillé comme chef d’équipe et il était responsable de l’introduction, de l’entretien et de l’optimisation des machines de production. En raison de sa promotion, D. a eu accès, sans aucune restriction, au processus de fabrication de E. SA, ainsi qu’à toutes les données techniques y relatives. Il a également eu accès à tous les dossiers de production par le biais de son système informatique, du moins à partir du 1er octobre 1999 (04000006 et 7, 04000067 à 77). Il a également eu accès aux plans d’assemblage de la production de E. SA (12010020).

Dans le courant du 1er semestre 2000, D. a résilié oralement son contrat de travail auprès de E. SA (12020004). H., directeur général de ladite société, l’a cependant convaincu de poursuivre ses activités. D. est alors revenu sur sa décision (12020004) mais, depuis lors, la qualité de son travail a fait l’objet de réclamations diverses (12010005 et 6). Au cours des mois d’août, septembre et octobre 2000, D. s’est absenté de son poste de travail durant plusieurs semaines. Il a justifié son absence en invoquant des raisons de santé. Il n’a toutefois pas produit les certificats médicaux requis par son employeur (04000078 et 79). De plus, durant toute cette période, D. n’a jamais pu être joint par téléphone à son domicile (04000007 et 8, 04000078 et 79). Le 20 septembre 2000, E. SA a bloqué la carte électronique permettant à D. d’accéder aux bureaux de l’entreprise, ainsi que le code qui lui permettait de naviguer sur l’intranet de la société. A deux reprises en effet, D. avait pénétré dans les locaux de l’entreprise, sans motif valable, alors qu’il était prétendument absent pour cause d’accident (13010004, 1207003). Par courriers des 11 et 27 octobre 2000, E. SA a résilié le contrat de travail de D. avec effet au 31 décembre 2000 (04000081 et 82). D. a entrepris une procédure contre cette décision devant le juge de paix du canton de Fribourg (04000084), qui s’est soldée par la péremption de l’instance (15000083).

D. Le 15 mai 2001, D. a été engagé par la société G. dont le siège est à Y., en République tchèque, en qualité de consultant indépendant (12030004 et 5, 12030024,12020024 à 26). G. est une société concurrente de E. SA. D. y était notamment en charge de la production (12030004 et 5). Le contrat qui liait D. à la société G. a été résilié avec effet au 30 juin 2002, en raison du fait que l’accusé n’avait pas atteint les objectifs pour lesquels il avait été mandaté (1203008 et 12030018, 13010003). Au cours de l’été 2002, D. a fait un bref passage auprès de la société I. à X. en République tchèque. Cette dernière est également une société concurrente de E. SA (12030018).

E. Après son licenciement par E. SA, D. a conservé des contacts avec certains de ses anciens collègues de travail et notamment avec A., B. et C.. Ceux-ci formaient une sorte de clan au sein de l’unité de production de la société, dénommé "clan C." (12010017, 13040008).

Dans le courant de l’année 2001 et dans des circonstances qui seront décrites plus loin, D. a requis et obtenu de ses anciens collègues un certain nombre d’informations mises à jour sur les activités de E. SA.

En juin 2001, A., B. et C. ont rendu visite à D. en République tchèque, le temps d’un week end prolongé. Le dernier nommé leur a fait visiter l’unité de production de la société G. (13030003, 13020028). Les trois ex-collègues de D. ont alors vu la chaîne de production dans son entier, depuis la première phase, le bobinage, jusqu’à la sortie du produit fini, le transpondeur (13040004). A. a rendu une seconde visite à D. en République tchèque, durant le premier week end d’août 2001 (13010011).

F. A. a travaillé pour E. SA du 3 mai 1999 au 31 mars 2001, en qualité de technicien d’exploitation (05000103). Le 1er avril 2001, il a été engagé par la société J. à Neuchâtel.

G. B. a été engagé par E. SA le 1er janvier 2000, en tant qu’agent de méthode dans la préparation du travail (05000105). Il a été licencié par ladite société le 5 novembre 2002 avec effet immédiat (05000109 et 110).

H. C. a travaillé pour E. SA du 1er janvier 1999 au 7 avril 2000 en qualité de production manager (05000107, 13020017). Il était le supérieur hiérarchique de D.. Il a été licencié avec effet immédiat par E. SA et engagé par la société J..

I. Le 17 octobre 2001, le MPC a ordonné l’ouverture d’une enquête de police judiciaire à l’encontre de D. et inconnu pour présomption de service de renseignements économiques au sens de l’art. 273
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
CP (01000001). Par décision des 1er et 4 novembre 2002, la poursuite a été étendue à A., respectivement à B. et à C. (01000002-4).

J. Le 22 mars 2002, le MPC a ordonné la perquisition du domicile de D., ainsi que de tout autre local utilisé par ce dernier (07000001 à 3). Le 31 octobre 2002, le MPC a également ordonné la perquisition du domicile ainsi que des locaux professionnels de A., B. et C. (07000004 à 9). A la suite de ces perquisitions, diverses pièces à conviction ont été saisies, en particulier du matériel informatique (08000001 à 26, 05000040 à 56).

K. Le 14 avril 2003, le MPC a mandaté les professeurs K. et L. aux fins de déterminer si les informations transmises à D. par ses anciens collègues pouvaient constituer des secrets à protéger et de dire si les entreprises tchèques précitées, spécialement G., avaient ainsi bénéficié d’un transfert de technologie au détriment de E. SA. Dans leur rapport du 9 octobre 2003 (10000005ss), ces spécialistes exposent en substance que certaines informations transmises à D. constituaient des secrets appartenant à E. SA, mais que les entreprises tchèques n’étaient pas en mesure d’en tirer un véritable profit. Lors de l’inspection de ces entreprises, les spécialistes n’ont pas constaté de leur part un quelconque emprunt aux technologies mises en place chez E. SA.

L. Une commission rogatoire a été adressée le 24 mars 2003 par le MPC aux autorités de la République tchèque, aux fins de procéder à l’audition d’un certain nombre de témoins et de recueillir de la documentation (18000007 à 12). La commission rogatoire a été exécutée les 26 et 27 août 2003.

M. Le 27 septembre 2004, le MPC a requis l’ouverture d’une instruction préparatoire auprès du Juge d’instruction fédéral (ci-après: JIF).

Considérant que les infractions principales visées par le MPC étaient de compétence fédérale et que l’enquête de police judiciaire répondait aux exigences de l’art. 101
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
PPF, le JIF a ordonné cette ouverture le 22 novembre 2004 (01000014 et 15).

Le JIF a remis son rapport de clôture en date du 16 décembre 2005.

N. Suite aux recours interjetés par D. et C. en date du 21 novembre 2005, la Cour des plaintes du Tribunal pénal fédéral a précisé qu’une infraction à l’art. 273
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
CP constitue en tous les cas un délit politique et que la poursuite dudit délit est soumise à autorisation en vertu de l’art. 105
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
PPF (TPF BB.2005.117 du 27 février 2006 et BB.2005.118 du 1er mars 2006).

O. En date du 4 août 2006, le Département fédéral de justice a délivré l’autorisation de poursuivre (01000026ss).

P. Le 16 février 2007, le MPC a saisi le Tribunal pénal fédéral d’un acte d’accusation dirigé contre D., A., B. et C..

Q. Les débats se sont tenus en dates des 23 et 24 mai 2007. A leur issue, les représentants des parties ont pris les conclusions suivantes:

Q.1 En ce qui concerne D., le MPC a conclu à ce qu’il soit reconnu coupable d’instigations répétées et d’infractions répétées à l’art. 273
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
CP, d’infractions répétées à l’art. 4 let. c
SR 241 Legge federale del 19 dicembre 1986 contro la concorrenza sleale (LCSl)
LCSl Art. 4 Incitamento a violare o a rescindere un contratto - Agisce in modo sleale, segnatamente, chiunque:
a  incita il cliente a rescindere un contratto per stipularne uno con lui;
b  ...
c  induce lavoratori, mandatari o altri ausiliari a rivelare o a spiare segreti di fabbrica o d'affari del loro datore di lavoro o del loro mandante;
d  incita il consumatore che ha concluso un contratto di credito al consumo a revocare il contratto, per stipularne uno con lui.
LCD. Il a requis la condamnation de l’accusé à une peine pécuniaire de 180 jours-amende avec sursis et au paiement de la moitié des frais de la cause.

Q.2 En ce qui concerne A., le MPC a conclu à ce qu’il soit reconnu coupable d’instigations et d’infractions répétées à l’art. 273
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
CP, d’infractions répétées à l’art. 4 let. c
SR 241 Legge federale del 19 dicembre 1986 contro la concorrenza sleale (LCSl)
LCSl Art. 4 Incitamento a violare o a rescindere un contratto - Agisce in modo sleale, segnatamente, chiunque:
a  incita il cliente a rescindere un contratto per stipularne uno con lui;
b  ...
c  induce lavoratori, mandatari o altri ausiliari a rivelare o a spiare segreti di fabbrica o d'affari del loro datore di lavoro o del loro mandante;
d  incita il consumatore che ha concluso un contratto di credito al consumo a revocare il contratto, per stipularne uno con lui.
LCD et d’infractions répétées à l’art. 162
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 162 - Chiunque rivela un segreto di fabbrica o commerciale, che aveva per legge o per contratto l'obbligo di custodire,
CP. Il a requis la condamnation de l’accusé à une peine pécuniaire de 90 jours-amende avec sursis et au paiement d’un sixième des frais de la cause.

Q.3 En ce qui concerne B., le MPC a conclu à ce qu’il soit déclaré coupable d’infractions répétées à l’art. 273
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
CP, d’infractions répétées à l’art. 162
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 162 - Chiunque rivela un segreto di fabbrica o commerciale, che aveva per legge o per contratto l'obbligo di custodire,
CP et à ce qu’il soit acquitté du grief d’infraction à l’art. 162
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 162 - Chiunque rivela un segreto di fabbrica o commerciale, che aveva per legge o per contratto l'obbligo di custodire,
CP pour les faits visés sous chiffre 3d de l’acte d’accusation. Il a requis la condamnation de l’accusé à une peine pécuniaire de 90 jours-amende avec sursis et au paiement d’un sixième des frais de la cause.

Q.4 En ce qui concerne C., le MPC a conclu à ce qu’il soit reconnu coupable d’infraction aux art. 162
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 162 - Chiunque rivela un segreto di fabbrica o commerciale, che aveva per legge o per contratto l'obbligo di custodire,
et 273
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
CP et à ce qu’il soit acquitté du grief d’instigation pour les faits visés sous chiffre 4a de l’acte d’accusation. Il a requis la condamnation de l’accusé à une peine pécuniaire de 50 jours-amende avec sursis et au paiement d’un sixième des frais de la cause.

Q.5 Le MPC a également requis la confiscation des pièces saisies dans la mesure où elles contiennent des secrets commerciaux.

Q.6 Plaidant pour E. SA, Me David Ecoffey a fait siennes les conclusions pénales du MPC, ainsi que celles portant sur la prise en charge des frais. Il a conclu en outre à l’allocation de dépens en faveur de la partie civile, à hauteur de ses frais d’avocat.

Q.7 Plaidant pour D., Me Nicolas Charrière a conclu à l’acquittement de son client sur tous les chefs d’accusation, frais à la charge de la Confédération; au rejet des conclusions civiles; à l’allocation de dépens et d’une indemnité, au sens des art. 122
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
et 176
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
PPF, au montant de Fr. 154'500.-- se décomposant comme suit:

a) Fr. 150'000.--, ex aequo et bono, à titre de perte de revenu pour la période du 1er juillet 2002 au 30 avril 2004,

b) Fr. 1'500.-- à titre de frais de participation aux opérations de la procédure,

c) Fr. 3'000.-- à titre de réparation du tort moral.

Q.8 Plaidant pour A., Me Anna Hofer a conclu à l’acquittement de son client sur tous les chefs d’accusation, frais à la charge de la Confédération; au rejet des conclusions civiles; à l’allocation d’une indemnité à titre de dépens; à l’allocation d’une indemnité pour le préjudice subi par son client.

Q.9 Plaidant pour B., Me Jean-Luc Maradan a conclu à l’acquittement de son client, frais à la charge de la Confédération; à l’allocation d’une indemnité à titre de réparation du dommage subi au cours de la procédure à hauteur des montants suivants: Fr. 12'000.-- à titre d’indemnité pour gains manqués; Fr. 2'000.-- à titre de participation aux frais de déplacement et de subsistance; Fr. 2'000.-- au titre du tort moral; à l’allocation d’une indemnité à titre de dépens.

Q.10 Plaidant pour C., Me Albert Nussbaumer a conclu à l’acquittement de son client, frais à la charge de la Confédération; au rejet des prétentions de la partie civile et à l’octroi d’une indemnité globale de Fr. 41'609.60.

R.1 D. est marié. Son épouse vit au Kosovo. C’est elle qui vient le voir en Suisse. Le couple a deux enfants qui ont dix et douze ans. Ils vivent au Kosovo auprès de leur mère depuis novembre 2006. D. n’a pas de dépense particulière. Il est au chômage depuis novembre 2006 et reçoit des allocations de Fr. 2'900.-- net par mois. Son épouse n’a pas de revenu. L’accusé attend l’issue de cette procédure pour décider de son avenir. A cause de la poursuite pénale dont il est l’objet, il dit n’avoir aucune chance de trouver un emploi. Il ne dispose d’aucune fortune. Il a des dettes à hauteur de Fr. 93'000.-- et a été l’objet d’une saisie qui a pris fin au moment où il est tombé au chômage (act.23910015).

R.2 A. est célibataire. Il n’a pas d’enfant et n’a aucune personne à charge. Il travaille pour II. dans le secteur de la vente et du marketing. Il perçoit un revenu de Fr. 9'200.-- brut, respectivement Fr. 7'900.-- net, treize fois l’an. Il n’a pas d’autre revenu que son salaire et ne dispose pas d’éléments de fortune mobilière ni immobilière. Il a des dettes à hauteur de Fr. 60'000.-- car, durant les cinq dernières années, il a investi Fr. 90'000.-- dans la formation continue et il a subi plusieurs périodes de chômage (act. 29910013).

R.3 B. est célibataire et n’a pas d’enfant. Il n’a personne à sa charge. Il exerce l’activité d’agent d’exploitation chez M. AG, entreprise active dans la micromécanique. Il est salarié et perçoit Fr. 6'800.-- brut, respectivement Fr. 5'800.-- net par mois, treize fois l’an. Il n’a pas d’autre revenu que son salaire. Il ne dispose pas d’élément de fortune, exception faite d’un portefeuille de titres d’une valeur actuelle de Fr. 15'000.--. Il n’a ni dettes ni charges particulières (act. 23910016).

R.4 C. est marié et il a deux enfants de huit et dix ans. Ils vivent en famille. L’accusé est responsable pour la logistique et membre de la direction chez M. AG à Bienne. Il est salarié et gagne Fr. 15'500.-- brut, respectivement 12'500.-- net par mois. Pour 2006, il a également reçu un bonus qui s’est élevé à Fr. 40'000.--. En 2007, il ne recevra vraisemblablement aucun bonus. Il n’a pas d’autre revenu que son salaire. Il est propriétaire de la maison qu’il habite avec sa famille. L’immeuble a une valeur de Fr. 550'000.-- et il est grevé d’une hypothèque à hauteur de Fr. 504'000.--. Les intérêts hypothécaires représentent environ Fr. 20'000.-- par année. L’accusé n’a pas d’autre fortune. Son épouse n’exerce aucune activité professionnelle et ne dispose d’aucun revenu qui lui soit propre. C. n’a pas de dettes. Il n’a pas de dépense exceptionnelle pour sa famille ou pour lui-même (act. 23910019).

S. Le dispositif du présent jugement a été lu en audience publique le 12 juin 2007.

Dans la mesure où d’autres précisions de faits sont nécessaires au jugement de la cause, elles seront apportées dans les considérants qui suivent.

La Cour considère en droit:

Sur les questions préjudicielles et incidentes

1. Bien qu’aucune exception ni incident n’aient été soulevés par les parties, la Cour doit examiner d’office si sa compétence est donnée au regard des art. 26 let. a
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
LTPF, 336 et 337 CP qui énumèrent les infractions relevant de la compétence fédérale.

1.1 L’acte d’accusation retient, à la charge de tous les accusés, une ou plusieurs infractions au sens de l’art. 273
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
CP, lequel réprime le service de renseignements économiques. Telles infractions font partie des crimes ou délits contre l’Etat et la défense nationale (Titre 13 du Code pénal). En ce sens, elles sont considérées comme de nature à porter atteinte aux intérêts de la Confédération et, à teneur de l’art. 336 al. 1 let. g
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
CP, elles relèvent de la compétence fédérale (ATF 101 IV 177 consid. 1.1 p. 187; Hopf, Basler Kommentar, ad art. 273
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
CP n° 24). Cette compétence est donc acquise pour juger des griefs fondés sur l’art. 273
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
CP.

1.2 Dans son acte d’accusation, le MPC a également visé, à titre principal ou subsidiaire, des violations relevant de l’art. 162
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 162 - Chiunque rivela un segreto di fabbrica o commerciale, che aveva per legge o per contratto l'obbligo di custodire,
CP, dont la poursuite relève en principe de la compétence cantonale. A teneur de l’art. 18 al. 2
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 162 - Chiunque rivela un segreto di fabbrica o commerciale, che aveva per legge o per contratto l'obbligo di custodire,
PPF, le MPC peut ordonner la jonction en ses mains d’une affaire de droit fédéral soumise aussi bien à la juridiction fédérale qu’à la juridiction cantonale. Une telle jonction suppose en principe l’émission d’une ordonnance formelle, notifiée aux parties et sujette à recours (TPF SK.2006.15 du 28 février 2007, consid. 1.2 et références citées). En l’espèce, une telle ordonnance fait certes défaut, mais il résulte du dossier (02000001ss) que le MPC et les autorités compétentes fribourgeoises se sont expressément entendus pour que les infractions pouvant relever de l’art. 162
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 162 - Chiunque rivela un segreto di fabbrica o commerciale, che aveva per legge o per contratto l'obbligo di custodire,
CP soient également jugées au niveau fédéral. Les accusés n’ayant pas recouru, ni d’ailleurs protesté contre cette extension qui leur était connue, la compétence fédérale doit donc être considérée comme acquise.

1.3 A l’occasion de son réquisitoire, le MPC a soutenu que les faits reprochés aux accusés D. et A. pourraient également constituer des infractions réprimées par l’art. 4 let. c
SR 241 Legge federale del 19 dicembre 1986 contro la concorrenza sleale (LCSl)
LCSl Art. 4 Incitamento a violare o a rescindere un contratto - Agisce in modo sleale, segnatamente, chiunque:
a  incita il cliente a rescindere un contratto per stipularne uno con lui;
b  ...
c  induce lavoratori, mandatari o altri ausiliari a rivelare o a spiare segreti di fabbrica o d'affari del loro datore di lavoro o del loro mandante;
d  incita il consumatore che ha concluso un contratto di credito al consumo a revocare il contratto, per stipularne uno con lui.
LCD (recte: 4 let. c et 23 LCD) et il y a donc lieu de se demander s’il est possible d’entrer en matière à ce propos, les accusés concernés ayant contesté que cette faculté soit ouverte.

1.3.1 A teneur de l’art. 166
SR 241 Legge federale del 19 dicembre 1986 contro la concorrenza sleale (LCSl)
LCSl Art. 4 Incitamento a violare o a rescindere un contratto - Agisce in modo sleale, segnatamente, chiunque:
a  incita il cliente a rescindere un contratto per stipularne uno con lui;
b  ...
c  induce lavoratori, mandatari o altri ausiliari a rivelare o a spiare segreti di fabbrica o d'affari del loro datore di lavoro o del loro mandante;
d  incita il consumatore che ha concluso un contratto di credito al consumo a revocare il contratto, per stipularne uno con lui.
PPF, le MPC est en principe autorisé à modifier la qualification juridique des faits retenus dans l’acte d’accusation. Dans ce cas, la Cour sollicite l’avis des parties et elle peut, le cas échéant, ajourner les débats si cette modification nécessite une plus ample préparation. En l’occurrence, la qualification nouvelle a été suggérée pour la première fois au cours du réquisitoire, de telle sorte que l’avis des autres parties n’a pas pu être sollicité préalablement à leurs plaidoiries. A l’occasion de ces dernières, les défenseurs n’ont toutefois pas requis un ajournement des débats, se limitant à soutenir que le changement de qualification était contraire au principe d’accusation. Une telle opinion ne peut toutefois être suivie. Contrairement aux faits décrits dans l’acte d’accusation, les qualifications juridiques contenues dans cet acte peuvent en effet être modifiées au cours des débats, à la seule condition que les accusés aient eu l’occasion de se prononcer à ce propos (Piquerez, Traité de procédure pénale suisse, 2ème éd., Genève – Zürich – Bâle 2006, n° 1099). Or tel a bien été le cas dès lors que les défenseurs ont pu s’exprimer après le réquisitoire du MPC.

1.3.2 Au demeurant, les éléments constitutifs des infractions prévues par la loi fédérale contre la concurrence déloyale (LCD: RS 241) et dont l’application est envisageable en l’espèce (art. 4 let. c
SR 241 Legge federale del 19 dicembre 1986 contro la concorrenza sleale (LCSl)
LCSl Art. 4 Incitamento a violare o a rescindere un contratto - Agisce in modo sleale, segnatamente, chiunque:
a  incita il cliente a rescindere un contratto per stipularne uno con lui;
b  ...
c  induce lavoratori, mandatari o altri ausiliari a rivelare o a spiare segreti di fabbrica o d'affari del loro datore di lavoro o del loro mandante;
d  incita il consumatore che ha concluso un contratto di credito al consumo a revocare il contratto, per stipularne uno con lui.
, 6
SR 241 Legge federale del 19 dicembre 1986 contro la concorrenza sleale (LCSl)
LCSl Art. 4 Incitamento a violare o a rescindere un contratto - Agisce in modo sleale, segnatamente, chiunque:
a  incita il cliente a rescindere un contratto per stipularne uno con lui;
b  ...
c  induce lavoratori, mandatari o altri ausiliari a rivelare o a spiare segreti di fabbrica o d'affari del loro datore di lavoro o del loro mandante;
d  incita il consumatore che ha concluso un contratto di credito al consumo a revocare il contratto, per stipularne uno con lui.
et 23
SR 241 Legge federale del 19 dicembre 1986 contro la concorrenza sleale (LCSl)
LCSl Art. 23 Concorrenza sleale
1    Chiunque, intenzionalmente, si rende colpevole di concorrenza sleale ai sensi degli articoli 3, 4, 5 o 6 è punito, a querela di parte, con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria.52
2    Può sporgere querela chiunque è legittimato all'azione civile secondo gli articoli 9 e 10.
3    La Confederazione ha i diritti procedurali di un accusatore privato.53
LCD) sont identiques à ceux de l’art. 162
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 162 - Chiunque rivela un segreto di fabbrica o commerciale, che aveva per legge o per contratto l'obbligo di custodire,
CP. Comme on le verra plus loin (infra consid. 4), la LCD ne constitue qu’une lex specialis lorsque la violation d’un secret intervient dans son domaine d’application. A cela s’ajoute que les peines prévues par cette loi ne sont pas plus lourdes que celles qui découlent de l’art. 162
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 162 - Chiunque rivela un segreto di fabbrica o commerciale, che aveva per legge o per contratto l'obbligo di custodire,
CP. Un ajournement des débats n’aurait donc pas été justifié et l’invocation de la loi spéciale au seul moment du réquisitoire n’a pas porté atteinte aux droits de la défense. L’application de l’art. 23
SR 241 Legge federale del 19 dicembre 1986 contro la concorrenza sleale (LCSl)
LCSl Art. 23 Concorrenza sleale
1    Chiunque, intenzionalmente, si rende colpevole di concorrenza sleale ai sensi degli articoli 3, 4, 5 o 6 è punito, a querela di parte, con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria.52
2    Può sporgere querela chiunque è legittimato all'azione civile secondo gli articoli 9 e 10.
3    La Confederazione ha i diritti procedurali di un accusatore privato.53
LCD sera donc examinée.

1.4 La Cour est dès lors compétente pour connaître de l’ensemble des infractions reprochées aux accusés.

2. Au cours de la préparation des débats, certains accusés ont contesté que le MPC ait été valablement autorisé à les poursuivre du chef de service de renseignements économiques (art. 273
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
CP). A juste titre, les parties concernées n’ont pas soulevé de question préjudicielle à ce propos, comme elles auraient pu le faire (art. 154
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
PPF). L’autorisation de poursuivre a en effet été délivrée par l’autorité compétente (01000026ss) et, à supposer même qu’une telle décision ait été sujette à recours, aucune démarche n’a été entreprise dans ce sens.

Sur les faits reprochés à D.

3. Il est tout d’abord reproché à D. d’avoir, au printemps 2001, requis et obtenu de A. qu’il lui transmette les bases de calcul du rendement de la production de E. SA, soit les tabelles constituant le fichier "N." et de s’être ainsi rendu coupable de service de renseignements économiques (art. 273
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
CP) et d’incitation à violer un contrat (art. 4 let. c
SR 241 Legge federale del 19 dicembre 1986 contro la concorrenza sleale (LCSl)
LCSl Art. 4 Incitamento a violare o a rescindere un contratto - Agisce in modo sleale, segnatamente, chiunque:
a  incita il cliente a rescindere un contratto per stipularne uno con lui;
b  ...
c  induce lavoratori, mandatari o altri ausiliari a rivelare o a spiare segreti di fabbrica o d'affari del loro datore di lavoro o del loro mandante;
d  incita il consumatore che ha concluso un contratto di credito al consumo a revocare il contratto, per stipularne uno con lui.
LCD).

3.1 Il est établi qu’en date du 20 avril 2001, alors qu’il était employé chez la société J., A. a transmis le fichier N. à D., sur requête de ce dernier qui désirait disposer d’un schéma de base pour pouvoir analyser le rendement des machines chez la société G. (act. 23910011). Ce fichier avait été préalablement transmis à A. par B. à l’adresse électronique de A. chez la société J. (13040030, 13040046, 13040078). A. l’a ensuite fait suivre à l’accusé (13010026). D. a ouvert ce fichier dans sa boîte aux lettres électronique O. le 28 avril 2001 (13010060).

3.2 Aux termes de l’art. 273
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
CP, se rend coupable de service de renseignements économiques, celui qui aura cherché à découvrir un secret de fabrication ou d’affaires pour le rendre accessible à un organisme officiel ou privé étranger, ou à une entreprise privée étrangère, ou à leurs agents, ou celui qui aura rendu accessible un secret de fabrication ou d’affaires à un organisme privé étranger, ou à une entreprise privée étrangère, ou à leurs agents.

3.2.1 Selon doctrine et jurisprudence, par secret, il faut entendre une donnée qui n’est connue que d’un cercle restreint de personnes, alors qu’il existe une volonté de ne pas l’ébruiter et un intérêt légitime à agir ainsi. Dite information doit être importante sur le plan économique et ne peut être que difficilement connue de l’étranger (Corboz, Les infractions en droit suisse, volume II, Berne 2002 p. 365 n° 2 à 4 ad art. 273
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
CP et références citées; Hopf in Niggli/Wiprächtiger [Hrsg.], Basler Kommentar, p. 1691 n°6 ad art. 273
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
CP; ATF 111 IV 79; ATF 101 IV 314).

Par secret de fabrication on entend celui qui se rapporte à la manière de réaliser un produit; il s’agira de recettes et moyens de fabrication qui ne sont pas publics et qui revêtent une grande valeur pour son fabriquant. Le secret est d’autre part qualifié de secret d’affaires (ou commercial) s’il concerne une information qui peut avoir une incidence sur le résultat commercial; il peut s’agir notamment de connaissances relatives à l’organisation de l’entreprise, la calculation des prix, la publicité et la production, les accords avec les clients ou les fournisseurs, la liste des clients, les relations bancaires, les salaires etc. Sont visés en définitive, tous les faits de la vie économique pour lesquels l’entreprise a un intérêt digne de protection au maintien du secret (ATF 98 IV 210; 101 IV 199, 313; 103 IV 283, 284 consid. 2b; 109 Ib 47, 56 consid. 5c; 118 Ib 547, 559 consid. 5a).

3.2.2 Le fichier N. est un fichier Excel qui contient le retour d’information de la production par machines/mois ainsi que la synthèse pour la globalité du parc des machines (14000001). S’agissant dudit fichier, les Professeurs L. et K. ont, dans leur rapport d’analyse du 9 octobre 2003, considéré qu’il contenait des informations qui permettaient de calculer avec précision les quantité de pièces produites, la rentabilité d’un atelier de production, le coût de production effectif et les marges dégagées si l’on connaît le prix du marché (10000011). Ils ont par conséquent estimé qu’il s’agissait de secrets d’affaires et précisé que si la personne en cause avait simplement voulu transmettre une méthode d’analyse, elle aurait dû effacer toutes les données réelles et les remplacer par des nombres fictifs (12150005).

P., conseiller indépendant en matière industrielle auquel les accusés ont fait appel pour qu’il établisse une "contre-expertise" privée, a contesté que les données transmises puissent être considérées comme des secrets. Selon lui, le caractère très partiel des informations en cause ne permettait pas d’améliorer le savoir-faire de la société bénéficiaire, ni de déterminer les coûts des produits de la société concurrente d’où proviennent ces données (act. 23522016/17).

Les trois spécialistes ont été confrontés lors des débats. L. et K. ont confirmé que le fichier N. contient des informations sur les cadences de production et les taux de rebus et que ces informations peuvent être utiles à un concurrent. Elles lui permettent en effet de comparer ses propres capacités avec celles de E. SA, même si le fichier ne donne aucune information sur la manière et les moyens utilisés pour parvenir au type de production de cette dernière. Ils ont précisé que l’utilité attribuée à ce document était toutefois fonction du fait que son destinataire connaissait les équipements de E. SA. En prenant connaissance des données contenues dans le fichier litigieux, la société G. pouvait constater que son rythme de production était huit fois moins élevé que celui de E. SA (act. 23910024). P. a persisté lui aussi dans sa position divergente. Le fichier N. ne décrit qu’une phase de la production, il n’indique pas quel type de produit est concerné et les importantes différences de rendement qui apparaissent sur les tableaux dénoncent un processus de production mal maîtrisé (act. 23910024). P. a ajouté que la société G. disposait de machines fondamentalement différentes de celles de E. SA, dont la performance est sept fois plus lente. Les informations relatives aux machines utilisées par E. SA sont par conséquent inexploitables par sa concurrente tchèque (act. 23522020).

3.2.3 Savoir si une information constitue ou non un secret au sens de l’art. 273
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CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
CP est une question de droit qu’il appartient au juge de trancher. En l’espèce, il faut retenir qu’au-delà de leurs opinions contrastées, les spécialistes appelés par les parties à se déterminer ne divergent pas sur le contenu du fichier N., mais sur son utilité pour l’entreprise étrangère que l’accusé entendait favoriser. Or ce critère d’efficacité n’est pas déterminant. L’art. 273
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CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
CP n’exige pas que l’entreprise suisse dont le secret a été violé subisse un dommage concret du fait de la divulgation et il n’est donc pas nécessaire que cette dernière ait concrètement profité à l’entreprise étrangère destinataire. Une mise en danger abstraite suffit (ATF 111 IV 74, 79 consid. 4a; 101 IV 313; voir aussi l’arrêt résumé in BJP 1996 n° 72 et les arrêts cités par Favre/Pellet/Stoudmann, Code pénal annoté, 2ème éd., Lausanne 2004, ad art. 273
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CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
CP n° 1.4). Il est établi que le fichier N. contenait des données, mises à jour à fin 2000, relatives au rendement des machines utilisées par la partie civile. Ces données ne contenaient pas d’informations propres à renseigner sur la technologie utilisée par E. SA pour la fabrication de ses produits et elles ne peuvent dès lors être considérées comme des secrets de fabrication. Elles constituent en revanche des secrets d’affaires, toute entreprise ayant un intérêt digne de protection à ce que de telles informations ne parviennent pas à la connaissance de tiers et encore moins à celle d’entreprises concurrentes. E. SA considérait ces données comme confidentielles, ce que l’accusé savait. L’accusé, ancien employé de la partie civile, disposait des connaissances nécessaires pour interpréter correctement les données figurant sur le fichier N. et, en conséquence, connaître la productivité de certaines machines pour une période postérieure à son départ de l’entreprise plaignante (ATF 103 IV 283, 284 consid. 2c). Savoir si les données contenues dans le fichier N. étaient importantes ou non devra jouer un rôle dans l’appréciation de la gravité de l’infraction. Ce critère n’entre pas en considération en revanche dans la réunion des éléments constitutifs de celle-là, étant précisé que nul ne prétend que le cas grave prévu à l’art. 273 al. 3
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CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
CP serait ici réalisé.

3.2.4 Les autres éléments constitutifs de l’infraction sont établis, ce que l’accusé ne conteste pas. Sur le plan subjectif, l’accusé ne peut être suivi lorsqu’il prétend n’avoir pas sollicité les informations reçues de ses anciens collègues (13010038). Cette version est formellement contestée par A. (13030045) et le message d’accompagnement de ce dernier (13010060) ne porte aucune trace d’une quelconque spontanéité. Il n’existe d’ailleurs aucun motif qui expliquerait le comportement de A., autre qu’une requête de l’accusé lui-même. Un verdict de culpabilité doit donc être prononcé sur ce premier chef.

3.3 Aux termes de l’art. 162
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 162 - Chiunque rivela un segreto di fabbrica o commerciale, che aveva per legge o per contratto l'obbligo di custodire,
CP, se rend coupable de violation du secret de fabrication ou du secret commercial, celui qui aura révélé un tel secret alors qu’il était tenu de le garder en vertu d’une obligation légale ou contractuelle, ou celui qui aura utilisé cette révélation à son profit ou au profit d’un tiers.

3.3.1 Le secret commercial protégé par l’art. 162
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 162 - Chiunque rivela un segreto di fabbrica o commerciale, che aveva per legge o per contratto l'obbligo di custodire,
CP ne se distingue guère du secret d’affaires visé à l’art. 273
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
CP. Il couvre notamment toute information pouvant avoir une incidence sur le résultat commercial de l’entreprise (ATF 118 Ib 547, 559 consid. 5a). Des renseignements relatifs au rendement des machines utilisées par l’entreprise entrent donc dans cette définition.

3.3.2 L’infraction prévue et punie par l’art. 162
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 162 - Chiunque rivela un segreto di fabbrica o commerciale, che aveva per legge o per contratto l'obbligo di custodire,
CP suppose que la révélation émane d’une personne tenue de garder le secret. Cette obligation peut résulter de la loi ou d’un contrat. Elle incombe en particulier au travailleur en vertu de l’art. 321a al. 4
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto
CO Art. 321a - 1 Il lavoratore deve eseguire con diligenza il lavoro assegnatogli e salvaguardare con fedeltà gli interessi legittimi del datore di lavoro.
1    Il lavoratore deve eseguire con diligenza il lavoro assegnatogli e salvaguardare con fedeltà gli interessi legittimi del datore di lavoro.
2    Egli deve adoperare secondo le regole le macchine, gli utensili e le installazioni tecniche nonché i veicoli del datore di lavoro e trattarli con cura, come pure il materiale messo a sua disposizione.
3    Durante il rapporto di lavoro, il lavoratore non può eseguire lavoro rimunerato per conto di un terzo nella misura in cui leda il dovere di fedeltà verso il datore di lavoro, segnatamente facendogli concorrenza.
4    Durante il rapporto di lavoro, il lavoratore non può utilizzare né rivelare fatti di natura confidenziale, segnatamente i segreti di fabbricazione e di affari, di cui ha avuto conoscenza al servizio del datore di lavoro; egli è tenuto al segreto anche dopo la fine del rapporto di lavoro nella misura in cui la tutela degli interessi legittimi del datore di lavoro lo esiga.
CO. Aux termes de cette disposition, le travailleur ne doit pas utiliser ni révéler des faits destinés à rester confidentiels, tels que les secrets de fabrication et d’affaires dont il a pris connaissance au service de l’employeur. La notion de secret de fabrication et d’affaires en droit des obligations correspond à la définition qui en est donnée par le droit pénal ((Wiler, Droit du travail, Berne 2002, p.79 et p. 448-450 n°2.3).

L’obligation de discrétion s’étend non seulement aux faits que l’employeur a expressément qualifiés de secrets, mais aussi à tous ceux dont il apparaît, selon les circonstances, que l’employeur veut interdire la divulgation. De l’aveu même de l’accusé B., tous les documents chez E. SA portaient la mention "usage interne" ou "confidentiel" (act. 23910012). Le devoir de confidentialité est particulièrement fort chez E. SA et tous les employés y sont rendus attentifs. Cette discrétion particulière s’explique par la mise au point, au sein de l’entreprise, d’une technique originale en matière de bobinage, qui lui procure un avantage sur ses concurrents (12150004, act. 23910012).

3.3.3 L’obligation de garder le secret subsiste après la fin du contrat de travail en tant que l’exige la sauvegarde des intérêts légitimes de l’employeur et indépendamment de l’existence d’une clause d’interdiction de concurrence (Martin-Achard, Concurrence déloyale, FJS n° 887 p. 9, ATF 64 II 162). L’intérêt légitime au maintien du secret est présumé (ATF 127 III 310, 316 consid. 5 et références citées).

En sa qualité de chef de maintenance, l’accusé exerçait des fonctions qui impliquaient un devoir de fidélité accru, puisqu’il disposait d’un accès au processus de fabrication, ainsi qu’à toutes les données techniques dudit processus. Il avait également accès à tous les dossiers de production par le biais de son système informatique, ainsi qu’aux plans d’assemblage de E. SA.

Même si des directives spécifiques ne lui avaient pas été données à ce sujet, l’accusé était donc conscient que l’accès général aux processus de fabrication dont il disposait était destiné à lui permettre d’effectuer les tâches qui étaient les siennes au sein de l’entreprise et non à consulter ou à copier des données sensibles et confidentielles pour en faire profiter un concurrent. L’accusé n’ignorait pas non plus que des informations relatives au rendement des machines de E. SA postérieures à son départ de l’entreprise ne pouvaient émaner que d’employés encore au service de la partie civile et donc tenus au secret.

3.3.4 L’infraction visée par l’art. 162
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 162 - Chiunque rivela un segreto di fabbrica o commerciale, che aveva per legge o per contratto l'obbligo di custodire,
CP n’est punie que sur plainte. En vertu des art. 29
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 29 - Se fonda o aggrava la punibilità, la violazione di un dovere particolare che incombe unicamente alla persona giuridica, alla società o alla ditta individuale17 è imputata a una persona fisica allorquando essa agisce:
a  in qualità di organo o membro di un organo di una persona giuridica;
b  in qualità di socio;
c  in qualità di collaboratore di una persona giuridica, di una società o di una ditta individuale18 nella quale esercita competenze decisionali autonome nel proprio settore di attività;
d  in qualità di dirigente effettivo senza essere organo, membro di un organo, socio o collaboratore.
aCP et 31 CP, le droit de porter plainte se prescrit par trois mois. Le délai court du jour où l’ayant droit a connu l’auteur de l’infraction. En l’espèce, une plainte pénale a été déposée par E. SA en date du 15 octobre 2001. C’est dans le courant du mois d’août précédent que E. SA a appris que l’accusé travaillait dorénavant auprès de sa concurrente la société G. (02000012). C’est donc à cette date que la plaignante a pu raisonnablement concevoir le soupçon que des données sensibles étaient transmises illicitement à l’étranger, de telle sorte que la plainte a été formée en temps utile. C’est le lieu de préciser qu’il importe peu que les noms des trois autres accusés n’aient pas été mentionnés nommément dans ladite plainte, car celle-ci porte sur un ensemble de faits et il n’est pas exigé que le plaignant indique formellement les noms de tous les auteurs ou participants (ATF 110 IV 87). En temps utile, E. SA a manifesté sa volonté de se plaindre de toute transmission par ses employés ou anciens employés de secrets à l’entreprise étrangère G.. Toutes les infractions commises dans ce contexte doivent donc être poursuivies.

3.3.5 Selon doctrine et jurisprudence, lorsque les éléments constitutifs des deux infractions sont réalisés, les art. 162
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 162 - Chiunque rivela un segreto di fabbrica o commerciale, che aveva per legge o per contratto l'obbligo di custodire,
et 273
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
CP s’appliquent en concours idéal (Corboz, op. cit., ad art. 162
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CP Art. 162 - Chiunque rivela un segreto di fabbrica o commerciale, che aveva per legge o per contratto l'obbligo di custodire,
CP n° 19; Trechsel, Schweizerisches Strafgesetzbuch, Kurzkommentar, 2ème éd., Zürich 1997, ad art. 162
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 162 - Chiunque rivela un segreto di fabbrica o commerciale, che aveva per legge o per contratto l'obbligo di custodire,
CP n° 11; Schubarth/Albrecht, Kommentar zum schweizerischen Strafrecht, vol. 2, ad art. 162
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 162 - Chiunque rivela un segreto di fabbrica o commerciale, che aveva per legge o per contratto l'obbligo di custodire,
CP n° 22; Hurtado Pozzo, Droit pénal, Partie spéciale I, 3ème éd., Zürich 1997, p. 378 n° 1396, ATF 101 IV 177, 204 consid. II.5).

4. Lorsqu’une violation du secret de fabrication ou d’affaires au sens de l’art. 162
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 162 - Chiunque rivela un segreto di fabbrica o commerciale, che aveva per legge o per contratto l'obbligo di custodire,
CP est commise dans un domaine entrant dans le champ d’application de la LCD, l’art. 23
SR 241 Legge federale del 19 dicembre 1986 contro la concorrenza sleale (LCSl)
LCSl Art. 23 Concorrenza sleale
1    Chiunque, intenzionalmente, si rende colpevole di concorrenza sleale ai sensi degli articoli 3, 4, 5 o 6 è punito, a querela di parte, con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria.52
2    Può sporgere querela chiunque è legittimato all'azione civile secondo gli articoli 9 e 10.
3    La Confederazione ha i diritti procedurali di un accusatore privato.53
LCD s’applique seul, au titre de lex specialis (Corboz, op. cit. ad art. 162 n° 21; Rehberg/Schmid/Donatsch, Strafrecht III, 8ème éd. p. 289; Trechsel, op. cit., ad art. 162
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 162 - Chiunque rivela un segreto di fabbrica o commerciale, che aveva per legge o per contratto l'obbligo di custodire,
CP n° 11; Baudenbacher, Lauterkeitsrecht, Bâle 2001, p. 776 n° 87-88; du même avis, avec certaines nuances: Stratenwerth, BT I, 6ème éd. § 22 n° 12; Schubarth/Albrecht, op. cit., ad art. 162
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 162 - Chiunque rivela un segreto di fabbrica o commerciale, che aveva per legge o per contratto l'obbligo di custodire,
CP n° 24; Amstutz/Reinert in Niggli/Wiprächtiger [Hrsg.], Basler Kommentar, p. 696, ad art. 162
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 162 - Chiunque rivela un segreto di fabbrica o commerciale, che aveva per legge o per contratto l'obbligo di custodire,
CP n° 33-34).

Entre dans le champ d’application de la LCD, tout comportement qui est objectivement de nature à avoir une influence sur les rapports de concurrence (Baudenbacher, op. cit., ad art. 2
SR 241 Legge federale del 19 dicembre 1986 contro la concorrenza sleale (LCSl)
LCSl Art. 2 Principio - È sleale e illecito qualsiasi comportamento o pratica d'affari ingannevole, o altrimenti lesivo delle norme della buona fede, che influisce sui rapporti tra concorrenti o tra fornitori e clienti.
LCD n° 24). Si cette condition est réalisée, il importe peu que l’auteur soit lui-même un concurrent de la partie lésée. Un tiers peut également être punissable en application de l’art. 23
SR 241 Legge federale del 19 dicembre 1986 contro la concorrenza sleale (LCSl)
LCSl Art. 23 Concorrenza sleale
1    Chiunque, intenzionalmente, si rende colpevole di concorrenza sleale ai sensi degli articoli 3, 4, 5 o 6 è punito, a querela di parte, con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria.52
2    Può sporgere querela chiunque è legittimato all'azione civile secondo gli articoli 9 e 10.
3    La Confederazione ha i diritti procedurali di un accusatore privato.53
LCD (FF 1983 II 1093, ATF 131 III 384, 388 consid. 3, 126 III 198, 202 consid. 2c/aa, 120 II 76, 78 consid. 3a).

4.1 En l’espèce, l’accusé a incité des travailleurs de E. SA à trahir un secret d’affaires au sens de l’art. 4 let. c
SR 241 Legge federale del 19 dicembre 1986 contro la concorrenza sleale (LCSl)
LCSl Art. 4 Incitamento a violare o a rescindere un contratto - Agisce in modo sleale, segnatamente, chiunque:
a  incita il cliente a rescindere un contratto per stipularne uno con lui;
b  ...
c  induce lavoratori, mandatari o altri ausiliari a rivelare o a spiare segreti di fabbrica o d'affari del loro datore di lavoro o del loro mandante;
d  incita il consumatore che ha concluso un contratto di credito al consumo a revocare il contratto, per stipularne uno con lui.
LCD, avec l’intention d’en faire profiter son nouvel employeur, soit une société concurrente. L’infraction réprimée par les art. 4 let. c
SR 241 Legge federale del 19 dicembre 1986 contro la concorrenza sleale (LCSl)
LCSl Art. 4 Incitamento a violare o a rescindere un contratto - Agisce in modo sleale, segnatamente, chiunque:
a  incita il cliente a rescindere un contratto per stipularne uno con lui;
b  ...
c  induce lavoratori, mandatari o altri ausiliari a rivelare o a spiare segreti di fabbrica o d'affari del loro datore di lavoro o del loro mandante;
d  incita il consumatore che ha concluso un contratto di credito al consumo a revocare il contratto, per stipularne uno con lui.
et 23
SR 241 Legge federale del 19 dicembre 1986 contro la concorrenza sleale (LCSl)
LCSl Art. 23 Concorrenza sleale
1    Chiunque, intenzionalmente, si rende colpevole di concorrenza sleale ai sensi degli articoli 3, 4, 5 o 6 è punito, a querela di parte, con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria.52
2    Può sporgere querela chiunque è legittimato all'azione civile secondo gli articoli 9 e 10.
3    La Confederazione ha i diritti procedurali di un accusatore privato.53
LCD est donc réalisée.

4.2. On notera que les agissements de l’accusé pourraient également constituer le comportement déloyal défini par l’art. 6
SR 241 Legge federale del 19 dicembre 1986 contro la concorrenza sleale (LCSl)
LCSl Art. 6 Violazione di segreti di fabbrica e di affari - Agisce in modo sleale, segnatamente, chiunque sfrutta o comunica ad altri segreti di fabbrica o di affari che ha spiato o di cui è venuto a conoscenza in altro modo illecito.
LCD. Si tel devait être le cas, le constat resterait cependant sans conséquence, dès lors que celui qui enfreint aussi bien la règle de l’art. 4 let. c
SR 241 Legge federale del 19 dicembre 1986 contro la concorrenza sleale (LCSl)
LCSl Art. 4 Incitamento a violare o a rescindere un contratto - Agisce in modo sleale, segnatamente, chiunque:
a  incita il cliente a rescindere un contratto per stipularne uno con lui;
b  ...
c  induce lavoratori, mandatari o altri ausiliari a rivelare o a spiare segreti di fabbrica o d'affari del loro datore di lavoro o del loro mandante;
d  incita il consumatore che ha concluso un contratto di credito al consumo a revocare il contratto, per stipularne uno con lui.
LCD que celle de l’art. 6
SR 241 Legge federale del 19 dicembre 1986 contro la concorrenza sleale (LCSl)
LCSl Art. 6 Violazione di segreti di fabbrica e di affari - Agisce in modo sleale, segnatamente, chiunque sfrutta o comunica ad altri segreti di fabbrica o di affari che ha spiato o di cui è venuto a conoscenza in altro modo illecito.
de la même loi ne commet qu’une seule infraction au sens de l’art. 23
SR 241 Legge federale del 19 dicembre 1986 contro la concorrenza sleale (LCSl)
LCSl Art. 23 Concorrenza sleale
1    Chiunque, intenzionalmente, si rende colpevole di concorrenza sleale ai sensi degli articoli 3, 4, 5 o 6 è punito, a querela di parte, con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria.52
2    Può sporgere querela chiunque è legittimato all'azione civile secondo gli articoli 9 e 10.
3    La Confederazione ha i diritti procedurali di un accusatore privato.53
LCD (Baudenbacher, op. cit. p. 776 n° 87-88).

4.3 En conclusion sur ce premier chef d’accusation, il faut constater que l’accusé s’est rendu coupable en concours de service de renseignements économiques au sens de l’art. 273
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
CP et de concurrence déloyale au sens des art. 4 let. c
SR 241 Legge federale del 19 dicembre 1986 contro la concorrenza sleale (LCSl)
LCSl Art. 4 Incitamento a violare o a rescindere un contratto - Agisce in modo sleale, segnatamente, chiunque:
a  incita il cliente a rescindere un contratto per stipularne uno con lui;
b  ...
c  induce lavoratori, mandatari o altri ausiliari a rivelare o a spiare segreti di fabbrica o d'affari del loro datore di lavoro o del loro mandante;
d  incita il consumatore che ha concluso un contratto di credito al consumo a revocare il contratto, per stipularne uno con lui.
et 23
SR 241 Legge federale del 19 dicembre 1986 contro la concorrenza sleale (LCSl)
LCSl Art. 23 Concorrenza sleale
1    Chiunque, intenzionalmente, si rende colpevole di concorrenza sleale ai sensi degli articoli 3, 4, 5 o 6 è punito, a querela di parte, con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria.52
2    Può sporgere querela chiunque è legittimato all'azione civile secondo gli articoli 9 e 10.
3    La Confederazione ha i diritti procedurali di un accusatore privato.53
LCD, cette dernière disposition s’appliquant, au titre de loi spéciale, en lieu et place de l’art. 162
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 162 - Chiunque rivela un segreto di fabbrica o commerciale, che aveva per legge o per contratto l'obbligo di custodire,
CP.

5. Il est ensuite reproché à D. d’être intervenu auprès de A. et B., à l’occasion d’un séjour en Tchéquie en juin 2001, afin d’obtenir des informations relatives au rendement des machines de E. SA, ainsi qu’aux prix des matériaux utilisés par cette dernière, toutes ces données étant contenues dans un dossier dénommé "Q.", et de s’être ainsi rendu coupable de service de renseignements économiques (art. 273
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
CP) et d’incitation à violer un contrat (art. 4 let. c
SR 241 Legge federale del 19 dicembre 1986 contro la concorrenza sleale (LCSl)
LCSl Art. 4 Incitamento a violare o a rescindere un contratto - Agisce in modo sleale, segnatamente, chiunque:
a  incita il cliente a rescindere un contratto per stipularne uno con lui;
b  ...
c  induce lavoratori, mandatari o altri ausiliari a rivelare o a spiare segreti di fabbrica o d'affari del loro datore di lavoro o del loro mandante;
d  incita il consumatore che ha concluso un contratto di credito al consumo a revocare il contratto, per stipularne uno con lui.
LCD).

5.1 Il est établi que A. a effectivement reçu des sous-tableaux faisant partie du dossier "Q." et plus précisément des tableaux excel relatifs à une analyse de rendement pour les six machines N.: R./ S./ T./ AA./ BB./ CC." base sur trois équipes" (13040062ss), de même qu’un graphique et un tableau excel récapitulatifs de ces données (13030116, 14000012ss). Il est également établi que A. a transmis ces données à l’accusé à l’adresse professionnelle de ce dernier en République tchèque (13030116ss, 13040009 et 10). Ces sous-fichiers ont en effet été retrouvés chez l’accusé lors de la perquisition effectuée à son domicile (05000053). A. avait préalablement demandé à B. de lui envoyer le dossier en question, avec les données mises à jour à fin 2000 (13030046).

5.2 De l’aveu même de A. qui en est l’auteur – Q. étant l’abréviation utilisée pour identifier les fichiers établis par A. chez E. SA (13030093), le dossier "Q." contient des observations instantanées qu’il avait faites lorsqu’il était employé chez E. SA . Ces "prises de moments" constituaient une méthode de calcul pour connaître la rentabilité des machines (13030116, 13040047, act. 23910021). Selon A., il s’agissait uniquement d’un document excel de base qui pouvait être utile à l’accusé pour analyser le rendement des machines chez la société G. (act. 23910011). Toutefois, à l’instar du fichier N., ces sous-fichiers fournissaient des informations précises sur le rendement des machines utilisées par E. SA. Ils ne se limitaient pas à indiquer un mode de calcul du rendement, mais comprenaient les données effectivement recueillies à ce propos au sein de l’entreprise plaignante. Pour les motifs déjà retenus plus haut (supra consid. 3.2.2), ces données doivent donc être considérées comme des secrets d’affaires ou des secrets commerciaux.

5.3. L’accusé n’est pas crédible lorsqu’il prétend n’avoir jamais requis la transmission de certains secrets de E. SA (13010040 et 41, act. 239010011 et 12). Cette affirmation est en effet contredite par les déclarations des autres accusés (13030045, 13030047, 13040008, 13040031, act. 23910011) et on ne voit pas pour quelles raisons ces derniers auraient spontanément transmis de telles données à leur ancien collègue. S’agissant de ce deuxième chef d’accusation, le comportement de l’accusé correspond en tous points à celui qui a été décrit sur le premier chef, de sorte que les infractions prévues et punies par les art. 273
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
CP et 23 LCD doivent également être retenues en concours.

6. Il est encore reproché à D. d’avoir requis de B., durant le séjour de ce dernier en République tchèque, la transmission d’un fichier DD. et de s’être ainsi rendu coupable de service de renseignements économiques (art. 273
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
CP) et d’incitation à violer un contrat (art. 4 let. c
SR 241 Legge federale del 19 dicembre 1986 contro la concorrenza sleale (LCSl)
LCSl Art. 4 Incitamento a violare o a rescindere un contratto - Agisce in modo sleale, segnatamente, chiunque:
a  incita il cliente a rescindere un contratto per stipularne uno con lui;
b  ...
c  induce lavoratori, mandatari o altri ausiliari a rivelare o a spiare segreti di fabbrica o d'affari del loro datore di lavoro o del loro mandante;
d  incita il consumatore che ha concluso un contratto di credito al consumo a revocare il contratto, per stipularne uno con lui.
LCD).

6.1 Il est établi que B. a transmis ledit fichier à l’accusé par courrier électronique du 26 juin 2001, en utilisant l’adresse e-mail de EE. chez la société G. (13010064, 13040043, 13040105 et 106).

6.2 Ce document (13010062) consiste en un "print screen" (impression de l’écran d’ordinateur), illustrant de manière partielle la mise en œuvre chez E. SA d’un programme Microsoft accessible au public et destiné au contrôle informatique de la planification et du rendement (13040008). Sur ce document, B. a ajouté quelques précisions relatives à la nature des rubriques, mais il a en revanche effacé les données propres à son employeur. Contrairement aux fichiers et sous-fichiers JJ. dont il a été question précédemment, le document ne fournit pas de renseignements sur le rendement des machines de la plaignante, ni d’ailleurs d’autres données qui pourraient être considérées comme des secrets de l’entreprise. Les spécialistes déjà cités semblent d’ailleurs s’accorder à considérer que le fichier DD. ne contient pas d’informations sensibles (act. 23522015, 23910024).

6.3 Faute de divulgation d’un secret au sens des art. 273
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
CP, 162 CP ou 4 let. c LCD, les infractions visées ne peuvent en conséquence être retenues et l’accusé devra être libéré de ce troisième chef d’accusation.

7. Il est enfin reproché à D. d’avoir requis de A. et C., durant le séjour de ces derniers en République tchèque en juin 2001, la transmission de données relatives au rendement des machines et aux prix des matériaux utilisés par E. SA.

7.1 Dans la mesure où ces informations consisteraient en d’autres données que celles qui ont été déjà évoquées dans les considérants qui précèdent, il faut constater que le grief n’est pas établi. L’accusé conteste avoir requis ou obtenus de telles informations (13010040) et C. conteste les avoir transmises (13020032). A. reconnaît avoir transmis à l’accusé une disquette contenant des informations en provenance de E. SA, mais il prétend en avoir ignoré le contenu (13030007, 13030042, 13030052, 13030086, act. 239100 11). Au-delà de ces contradictions, il reste que, même si la version de A. devait être privilégiée, la nature des données transmises resterait inconnue. On peut certes imaginer qu’il ne s’agissait pas de renseignements sans intérêt, mais les éléments de preuves recueillis ne permettent pas d’écarter tout doute à ce propos.

7.2 L’accusé doit donc être acquitté de ce dernier chef.

Sur les faits reprochés à A.

8. Il est reproché à A. de s’être rendu coupable de service de renseignements économiques (art. 273
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CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
CP), d’incitation à violer un contrat (art. 4 let. c
SR 241 Legge federale del 19 dicembre 1986 contro la concorrenza sleale (LCSl)
LCSl Art. 4 Incitamento a violare o a rescindere un contratto - Agisce in modo sleale, segnatamente, chiunque:
a  incita il cliente a rescindere un contratto per stipularne uno con lui;
b  ...
c  induce lavoratori, mandatari o altri ausiliari a rivelare o a spiare segreti di fabbrica o d'affari del loro datore di lavoro o del loro mandante;
d  incita il consumatore che ha concluso un contratto di credito al consumo a revocare il contratto, per stipularne uno con lui.
LCD) et de violation du secret de fabrication ou du secret commercial (art. 162
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 162 - Chiunque rivela un segreto di fabbrica o commerciale, che aveva per legge o per contratto l'obbligo di custodire,
CP):

a) en transmettant à D. le fichier N. avec données à jour à fin 2000, document qu’il s’était préalablement procuré auprès de B.,

b) et c) en remettant à D. des données relatives à la production et aux prix des matériaux utilisés par E. SA,

d) et e) en transmettant à D. des données partielles du dossier Q., soit les sous-fichiers relatifs au rendement des machines JJ., données qu’il s’était préalablement procurées auprès de B..

8.1 La transmission par l’accusé à D. du fichier et des sous-fichiers JJ. est établie. Après avoir quelque peu tergiversé à ce propos (13 03 0007 et 8; 13 030039; 13030119; 13030045), l’accusé admet finalement ces faits (act. 23910 010), se limitant dorénavant à contester que les données litigieuses puissent constituer des secrets. L’accusé ne conteste pas avoir agi intentionnellement et il reconnaît que ces informations étaient confidentielles (13030041; 13030051). Pour les motifs déjà retenus, au sujet des mêmes faits, à l’encontre de D., les infractions prévues et punies par les art. 273
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
CP et 23 LCD sont donc réalisées.

8.2 Comme déjà exposé (supra consid. 7.1) il n’est pas établi avec certitude que l’accusé aurait remis à D. d’autres informations couvertes par le secret et concernant la production ou le prix des matériaux utilisés par E. SA. Sur ces chefs, l’acquittement doit donc être prononcé.

Sur les faits reprochés à B.

9. Il est reproché à B. de s’être rendu coupable de service de renseignements économiques (art. 273
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CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
CP) et de violation du secret de fabrication ou du secret commercial (art. 162
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 162 - Chiunque rivela un segreto di fabbrica o commerciale, che aveva per legge o per contratto l'obbligo di custodire,
CP):

a) en transmettant à A. les données du fichier N.,

b) en transmettant à D. le fichier DD.,

c) en transmettant à A. le fichier Q..

A l’issue des débats, le MPC a abandonné l’accusation de même nature en tant qu’elle concerne la remise à C. des documents "FF." et "GG."

9.1 Il est établi que B. a transmis à A. le fichier N. et le dossier Q. comprenant notamment les sous-fichiers JJ., les données de ces documents étant mises à jour à fin 2000. L’accusé reconnaît les faits (1304 0030 et 31; 13040046; 13040078 pour le fichier N.; 13040009 et 10 pour le fichier Q.). L’accusé admet que les données transmises étaient confidentielles et qu’il n’était pas autorisé à les divulguer (13040046; 13040009 et 10). Pour les motifs déjà exposés, les informations contenues dans ces fichiers constituaient des secrets d’affaires et, en sa qualité d’employé de E. SA, l’accusé était tenu de les sauvegarder. L’infraction prévue et punie par l’art. 162
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 162 - Chiunque rivela un segreto di fabbrica o commerciale, che aveva per legge o per contratto l'obbligo di custodire,
CP est ainsi réalisée.

9.2 Il n’est pas établi en revanche que l’accusé ait connu la véritable destination des informations qu’il transmettait à un ancien collègue. L’accusé conteste avoir su que les données étaient destinées à un concurrent étranger de son employeur (act. 23910012) et le fait est confirmé par A. (13030049). Faute d’intention de transmettre des secrets à l’étranger ou de favoriser un concurrent, les art. 273
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
CP et 23 LCD n’entrent donc pas en considération et seul l’art. 162
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 162 - Chiunque rivela un segreto di fabbrica o commerciale, che aveva per legge o per contratto l'obbligo di custodire,
CP sera retenu dans ce contexte.

10. S’agissant du fichier DD., il a déjà été constaté que ce document ne contenait aucun secret protégé (supra consid. 6.2). L’acquittement doit donc être prononcé.

10.1 Il est établi que l’accusé a transmis à C., au moyen d’une disquette, les documents KK. formant les pièces 13040112 et 114, respectivement 1304 0113 et 0115 à 0119 de la procédure. Les faits sont admis par les deux intéressés (13020033; act. 23 910 011) qui contestent toutefois le caractère secret des données contenues dans ces documents. La question se pose en effet, car ces documents constituent en réalité des extraits du manuel de qualité (HH.) de E. SA, dont C. a contribué à l’élaboration alors qu’il était encore au service de la partie civile (act. 2391001). L’accusé était resté en possession de la version allemande de ce document et il a demandé à B., qui a accepté, de lui transmette la version française ou anglaise du même texte. Pour les motifs qui vont suivre, la question pourra cependant rester indécise.

10.2 La divulgation reprochée à l’accusé ne s’inscrit pas en effet dans le contexte des faits dont la partie civile s’est valablement plainte. Elle est intervenue indépendamment de toute transmission d’informations à une entreprise étrangère, de telle sorte que l’application de l’art. 273
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
CP n’entre pas en considération. Seules infractions envisageables, la violation de secrets au sens de l’art. 162
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 162 - Chiunque rivela un segreto di fabbrica o commerciale, che aveva per legge o per contratto l'obbligo di custodire,
CP ou la concurrence déloyale au sens de l’art. 23
SR 241 Legge federale del 19 dicembre 1986 contro la concorrenza sleale (LCSl)
LCSl Art. 23 Concorrenza sleale
1    Chiunque, intenzionalmente, si rende colpevole di concorrenza sleale ai sensi degli articoli 3, 4, 5 o 6 è punito, a querela di parte, con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria.52
2    Può sporgere querela chiunque è legittimato all'azione civile secondo gli articoli 9 e 10.
3    La Confederazione ha i diritti procedurali di un accusatore privato.53
LCD supposent qu’une plainte soit valablement déposée par l’entreprise victime de la divulgation. Or une telle plainte fait défaut en l’espèce, les faits retenus ne pouvant être considérés comme visés par les plaintes du 15 octobre 2001 et E. SA n’ayant pas réagi lorsqu’elle a appris, par le déroulement de l’enquête, que l’accusé avait transmis les documents KK. à un ancien collègue. Conformément aux conclusions communes des parties, mais pour des motifs différents de ceux qu’elles ont avancés, l’acquittement doit donc être prononcé de ce chef.

Sur les faits reprochés à C.

11. Il est reproché à C. de s’être rendu coupable de service de renseignements économiques (art. 273
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
CP) et de violation du secret de fabrication ou du secret commercial (art. 162
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 162 - Chiunque rivela un segreto di fabbrica o commerciale, che aveva per legge o per contratto l'obbligo di custodire,
CP), pour avoir:

a) requis et obtenu de B. qu’il lui remette les documents KK.,

b) chargé A. de remettre à D. des données de production et des prix des matériaux utilisés par E. SA.

11.1 Pour les motifs à peine exposés (supra consid. 10.2), les griefs relatifs aux documents KK. ne peuvent, faute de plainte valable, faire l’objet de la poursuite. L’acquittement s’impose donc.

11.2 Il en va de même de la prétendue remise de données secrètes à D., les faits pertinents n’étant pas démontrés à satisfaction (supra consid. 7.1).

Sur les peines

12. Les infractions retenues à la charge des accusés ont été commises avant l’entrée en vigueur, le 1er janvier 2007, des nouvelles dispositions régissant le droit des sanctions. En application du principe énoncé à l’art. 2 al. 2
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 2 - 1 È giudicato secondo il presente Codice chiunque commette un crimine o un delitto dopo che il Codice è entrato in vigore.
1    È giudicato secondo il presente Codice chiunque commette un crimine o un delitto dopo che il Codice è entrato in vigore.
2    Il presente Codice si applica anche in caso di crimini o delitti commessi prima della sua entrata in vigore ma giudicati dopo, se più favorevole all'autore.
CP, il convient donc de se demander quel est le droit le plus favorable. A cette fin, il faut considérer l’ancien et le nouveau droit dans leur ensemble et dans leur application concrète au cas d’espèce (arrêt du Tribunal fédéral 6S.449/2005 du 24 janvier 2006 consid. 2; ATF 119 IV 145, 151 consid. 2c; Riklin, Revision des Allgemeinen Teils des Strafgesetzbuches; Fragen des Übergangsrechts, in PJA 2006 p. 1471, 1473; Trechsel, op. cit. , ad art. 2
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 2 - 1 È giudicato secondo il presente Codice chiunque commette un crimine o un delitto dopo che il Codice è entrato in vigore.
1    È giudicato secondo il presente Codice chiunque commette un crimine o un delitto dopo che il Codice è entrato in vigore.
2    Il presente Codice si applica anche in caso di crimini o delitti commessi prima della sua entrata in vigore ma giudicati dopo, se più favorevole all'autore.
CP no 11).

Dans son ancienne teneur, l’art. 273
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
CP prévoyait, pour les cas simples, une peine d’emprisonnement de trois ans au plus (art. 36
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 36 - 1 Se il condannato non paga la pena pecuniaria e quest'ultima non può essere riscossa in via esecutiva (art. 35 cpv. 3), la pena pecuniaria è sostituita da una pena detentiva. Un'aliquota giornaliera corrisponde a un giorno di pena detentiva. La pena detentiva sostitutiva si estingue con il pagamento a posteriori della pena pecuniaria.
1    Se il condannato non paga la pena pecuniaria e quest'ultima non può essere riscossa in via esecutiva (art. 35 cpv. 3), la pena pecuniaria è sostituita da una pena detentiva. Un'aliquota giornaliera corrisponde a un giorno di pena detentiva. La pena detentiva sostitutiva si estingue con il pagamento a posteriori della pena pecuniaria.
2    Se la pena pecuniaria è stata inflitta da un'autorità amministrativa, il giudice decide sulla pena detentiva sostitutiva.
3    a 5 ...27
et 273
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
aCP). Une amende pouvait également être prononcée. Dans sa teneur actuelle, l’art. 273
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
CP prévoit, pour les mêmes cas, alternativement une peine privative de liberté de trois ans au plus assortie facultativement d’une peine pécuniaire, ou une peine pécuniaire seulement. Le même constat vaut pour l’infraction prévue et punie par l’art. 162
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 162 - Chiunque rivela un segreto di fabbrica o commerciale, che aveva per legge o per contratto l'obbligo di custodire,
CP, comme pour celle prévue et punie par l’art. 23
SR 241 Legge federale del 19 dicembre 1986 contro la concorrenza sleale (LCSl)
LCSl Art. 23 Concorrenza sleale
1    Chiunque, intenzionalmente, si rende colpevole di concorrenza sleale ai sensi degli articoli 3, 4, 5 o 6 è punito, a querela di parte, con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria.52
2    Può sporgere querela chiunque è legittimato all'azione civile secondo gli articoli 9 e 10.
3    La Confederazione ha i diritti procedurali di un accusatore privato.53
LCD. Cette dernière disposition n’a pas été formellement modifiée, mais les peines nouvelles lui sont applicables en vertu des dispositions prévues à l’art. 333 al. 2
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 333 - 1 Le disposizioni generali del presente Codice si applicano ai reati previsti da altre leggi federali, in quanto queste non contengano disposizioni sulla materia.
1    Le disposizioni generali del presente Codice si applicano ai reati previsti da altre leggi federali, in quanto queste non contengano disposizioni sulla materia.
2    Nelle altre leggi federali le seguenti pene sono sostituite come segue:
a  la reclusione, con una pena detentiva superiore a un anno;
b  la detenzione, con una pena detentiva sino a tre anni o una pena pecuniaria;
c  la detenzione inferiore a sei mesi, con una pena pecuniaria d'importo pari a trenta aliquote giornaliere di 3000 franchi al massimo per un mese di pena detentiva.
3    Se la pena massima comminata è l'arresto o la multa o la sola multa, il reato si configura come contravvenzione. Sono applicabili gli articoli 106 e 107. È fatto salvo l'articolo 8 della legge federale del 22 marzo 1974492 sul diritto penale amministrativo. È contravvenzione anche il reato per cui un'altra legge federale entrata in vigore prima del 1942 commina la detenzione non superiore a tre mesi.
4    Rimangono salvi i limiti di pena minimi e massimi deroganti al capoverso 2, nonché l'articolo 41 e gli importi della multa deroganti all'articolo 106.
5    Se un'altra legge federale commina la multa per un crimine o un delitto, è applicabile l'articolo 34. Le norme di commisurazione deroganti all'articolo 34 non sono applicabili. È fatto salvo l'articolo 8 della legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo. Se è inferiore a 1 080 000 franchi, l'importo massimo della multa comminata decade. Se è comminata una multa di almeno 1 080 000 franchi, tale importo minimo è mantenuto. In questo caso, il numero massimo delle aliquote giornaliere risulta dall'importo massimo della multa diviso per 3000.
6    ...493
6bis    Se per un reato può essere comminata sia una pena detentiva sia una pena pecuniaria con un numero minimo di aliquote giornaliere, questo limite inferiore si applica anche per la durata minima in giorni della pena detentiva.494
7    Le contravvenzioni previste da altre leggi federali sono punibili anche quando sono dovute a negligenza, purché non risulti dalla disposizione applicabile che la contravvenzione è punita solo se è commessa intenzionalmente.
à 5
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 333 - 1 Le disposizioni generali del presente Codice si applicano ai reati previsti da altre leggi federali, in quanto queste non contengano disposizioni sulla materia.
1    Le disposizioni generali del presente Codice si applicano ai reati previsti da altre leggi federali, in quanto queste non contengano disposizioni sulla materia.
2    Nelle altre leggi federali le seguenti pene sono sostituite come segue:
a  la reclusione, con una pena detentiva superiore a un anno;
b  la detenzione, con una pena detentiva sino a tre anni o una pena pecuniaria;
c  la detenzione inferiore a sei mesi, con una pena pecuniaria d'importo pari a trenta aliquote giornaliere di 3000 franchi al massimo per un mese di pena detentiva.
3    Se la pena massima comminata è l'arresto o la multa o la sola multa, il reato si configura come contravvenzione. Sono applicabili gli articoli 106 e 107. È fatto salvo l'articolo 8 della legge federale del 22 marzo 1974492 sul diritto penale amministrativo. È contravvenzione anche il reato per cui un'altra legge federale entrata in vigore prima del 1942 commina la detenzione non superiore a tre mesi.
4    Rimangono salvi i limiti di pena minimi e massimi deroganti al capoverso 2, nonché l'articolo 41 e gli importi della multa deroganti all'articolo 106.
5    Se un'altra legge federale commina la multa per un crimine o un delitto, è applicabile l'articolo 34. Le norme di commisurazione deroganti all'articolo 34 non sono applicabili. È fatto salvo l'articolo 8 della legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo. Se è inferiore a 1 080 000 franchi, l'importo massimo della multa comminata decade. Se è comminata una multa di almeno 1 080 000 franchi, tale importo minimo è mantenuto. In questo caso, il numero massimo delle aliquote giornaliere risulta dall'importo massimo della multa diviso per 3000.
6    ...493
6bis    Se per un reato può essere comminata sia una pena detentiva sia una pena pecuniaria con un numero minimo di aliquote giornaliere, questo limite inferiore si applica anche per la durata minima in giorni della pena detentiva.494
7    Le contravvenzioni previste da altre leggi federali sono punibili anche quando sono dovute a negligenza, purché non risulti dalla disposizione applicabile che la contravvenzione è punita solo se è commessa intenzionalmente.
CP.

A la grande différence de l’ancien droit, le nouveau droit permet ainsi de renoncer à une peine privative de liberté en lui substituant une peine pécuniaire, soit une sanction généralement considérée comme plus favorable (Riklin, eod. loc.). A cela s’ajoute que la peine pécuniaire peut dorénavant être assortie du sursis (art. 42
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 42 - 1 Il giudice sospende di regola l'esecuzione di una pena pecuniaria o di una pena detentiva non superiore a due anni se una pena senza condizionale non sembra necessaria per trattenere l'autore dal commettere nuovi crimini o delitti.31
1    Il giudice sospende di regola l'esecuzione di una pena pecuniaria o di una pena detentiva non superiore a due anni se una pena senza condizionale non sembra necessaria per trattenere l'autore dal commettere nuovi crimini o delitti.31
2    Se, nei cinque anni prima del reato, l'autore è stato condannato a una pena detentiva superiore a sei mesi, con o senza condizionale, la sospensione è possibile soltanto in presenza di circostanze particolarmente favorevoli.32
3    La concessione della sospensione condizionale può essere rifiutata anche perché l'autore ha omesso di riparare il danno contrariamente a quanto si poteva ragionevolmente pretendere da lui.
4    Oltre alla pena condizionalmente sospesa il giudice può infliggere una multa ai sensi dell'articolo 106.33
CP) ce qui n’était pas le cas sous l’ancien droit. S’agissant enfin du cumul de peines en cas de concours, le nouveau droit ne change rien à l’ancien (ATF 75 IV 1, 3 consid. 1; Riklin, Schweizerisches Strafrecht, Allgemeiner Teil I, 2ème éd., Zürich 2002, p. 268 § 22 n°9ss; Stratenwerth/Wohlers, Schweizerisches Strafgesetzbuch, Handkommentar, Berne 2007, ad art. 49
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 49 - 1 Quando per uno o più reati risultano adempiute le condizioni per l'inflizione di più pene dello stesso genere, il giudice condanna l'autore alla pena prevista per il reato più grave aumentandola in misura adeguata. Non può tuttavia aumentare di oltre la metà il massimo della pena comminata. È in ogni modo vincolato al massimo legale del genere di pena.
1    Quando per uno o più reati risultano adempiute le condizioni per l'inflizione di più pene dello stesso genere, il giudice condanna l'autore alla pena prevista per il reato più grave aumentandola in misura adeguata. Non può tuttavia aumentare di oltre la metà il massimo della pena comminata. È in ogni modo vincolato al massimo legale del genere di pena.
2    Se deve giudicare un reato che l'autore ha commesso prima di essere stato condannato per un altro fatto, il giudice determina la pena complementare in modo che l'autore non sia punito più gravemente di quanto sarebbe stato se i diversi reati fossero stati compresi in un unico giudizio.
3    Nella commisurazione della pena unica secondo i capoversi 1 e 2, i reati che l'autore avesse commesso prima di aver compiuto i diciott'anni non devono incidere più di quanto sarebbe stato se fossero stati giudicati singolarmente.
CP n°2). C’est ainsi le nouveau droit qui doit être considéré comme le plus favorable et qui doit dès lors être appliqué.

12.1 La peine est fixée d’après la culpabilité de l’auteur, en prenant en considération les antécédents et la situation personnelle de ce dernier, ainsi que l’effet de la peine sur son avenir (art. 47 al. 1
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 47 - 1 Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita.
1    Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita.
2    La colpa è determinata secondo il grado di lesione o esposizione a pericolo del bene giuridico offeso, secondo la reprensibilità dell'offesa, i moventi e gli obiettivi perseguiti, nonché, tenuto conto delle circostanze interne ed esterne, secondo la possibilità che l'autore aveva di evitare l'esposizione a pericolo o la lesione.
CP). La culpabilité est déterminée par la gravité de la lésion ou de la mise en danger du bien juridique protégé, par le caractère répréhensible de l’acte, par les motivations et les buts de l’auteur (art. 47 al. 2
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 47 - 1 Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita.
1    Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita.
2    La colpa è determinata secondo il grado di lesione o esposizione a pericolo del bene giuridico offeso, secondo la reprensibilità dell'offesa, i moventi e gli obiettivi perseguiti, nonché, tenuto conto delle circostanze interne ed esterne, secondo la possibilità che l'autore aveva di evitare l'esposizione a pericolo o la lesione.
CP).

12.2 S’agissant du critère de la culpabilité, quelques considérations sont valables pour les trois accusés déclarés coupables. A leur décharge, le constat doit être fait que les intérêts de la partie civile n’ont pas été concrètement lésés et que les informations illicitement transmises n’étaient pas particulièrement essentielles ou sensibles. A leur charge, il faut relever en revanche que les accusés ont manifesté un réel mépris pour leurs obligations de discrétion en faveur de leur employeur ou de leur ancien employeur. Alors même qu’ils étaient conscients de ne pas agir correctement, ils n’ont pas hésité à trahir leurs devoirs, à plusieurs reprises de surcroît.

Aucune circonstance atténuante n’est réalisée, ni n’a d’ailleurs été plaidée.

12.2.1 D. a déjà été condamné à deux reprises pour des infractions à la circulation routière (03000001). C’est lui qui est à l’origine des agissements considérés et il a agi dans son intérêt personnel, en vue de se faire une place auprès de son nouvel employeur. Sa situation personnelle ne justifie en rien son comportement. Une peine pécuniaire de 100 jours-amende lui sera donc infligée. L’accusé étant dépourvu de réelles ressources financières, l’amende journalière sera fixée à Fr. 50.--, montant en dessous duquel la peine perd tout caractère sanctionnateur et revient de fait à une exemption non prévue par les art. 52ss
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 47 - 1 Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita.
1    Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita.
2    La colpa è determinata secondo il grado di lesione o esposizione a pericolo del bene giuridico offeso, secondo la reprensibilità dell'offesa, i moventi e gli obiettivi perseguiti, nonché, tenuto conto delle circostanze interne ed esterne, secondo la possibilità che l'autore aveva di evitare l'esposizione a pericolo o la lesione.
CP.

12.2.2 A. n’a jamais été condamné. Même s’il avait semble-t-il quelque espoir d’être également engagé par la société G., il n’est pas démontré qu’il ait agi par intérêt personnel et son comportement relève plutôt d’un service rendu à un ancien collègue, avec lequel il avait conservé de bonnes relations. La situation personnelle de l’accusé ne justifiait en rien son comportement. La sanction sera donc fixée à 60 jours-amende. Le montant de l’amende journalière sera arrêté à Fr. 150.--, compte tenu de la situation financière solide, sans être aisée, de l’accusé.

12.2.3 B. n’a jamais été condamné. Cet accusé a agi de manière désintéressée, pour rendre service à un ancien collègue qu’il appréciait. Il ignorait certes que les informations qu’il transmettait étaient destinées à un concurrent mais, au contraire des deux autres condamnés, il était encore au service de E. SA et, sans sa participation, lesdites informations n’auraient pas pu être illicitement diffusées. La situation personnelle de l’accusé ne justifiait en rien son comportement. La sanction sera équivalente à celle retenue à l’encontre de A., l’amende journalière étant toutefois arrêtée à Fr. 100.--, les revenus de l’accusé étant plus modestes que ceux de son collègue.

12.3 Le prononcé de peines fermes ne paraît pas nécessaire pour détourner les condamnés d’autres crimes ou délits. En application des art. 42
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 42 - 1 Il giudice sospende di regola l'esecuzione di una pena pecuniaria o di una pena detentiva non superiore a due anni se una pena senza condizionale non sembra necessaria per trattenere l'autore dal commettere nuovi crimini o delitti.31
1    Il giudice sospende di regola l'esecuzione di una pena pecuniaria o di una pena detentiva non superiore a due anni se una pena senza condizionale non sembra necessaria per trattenere l'autore dal commettere nuovi crimini o delitti.31
2    Se, nei cinque anni prima del reato, l'autore è stato condannato a una pena detentiva superiore a sei mesi, con o senza condizionale, la sospensione è possibile soltanto in presenza di circostanze particolarmente favorevoli.32
3    La concessione della sospensione condizionale può essere rifiutata anche perché l'autore ha omesso di riparare il danno contrariamente a quanto si poteva ragionevolmente pretendere da lui.
4    Oltre alla pena condizionalmente sospesa il giudice può infliggere una multa ai sensi dell'articolo 106.33
et 44
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 44 - 1 Se il giudice sospende del tutto o in parte l'esecuzione della pena, al condannato è impartito un periodo di prova da due a cinque anni.
1    Se il giudice sospende del tutto o in parte l'esecuzione della pena, al condannato è impartito un periodo di prova da due a cinque anni.
2    Per la durata del periodo di prova, il giudice può ordinare un'assistenza riabilitativa e impartire norme di condotta.
3    Il giudice spiega al condannato l'importanza e le conseguenze della sospensione condizionale.
4    Il periodo di prova decorre dalla comunicazione della sentenza esecutiva.37
CP, le sursis sera donc octroyé à chacun d’eux et le délai d’épreuve sera fixé à deux ans.

Sur les indemnités requises

13. Aux termes de l’art. 122
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
PPF, une indemnité est allouée sur demande, pour préjudice résultant de la détention préventive ou d’autres actes de l’instruction, à l’inculpé qui est mis au bénéfice d’une ordonnance de non-lieu. L’indemnité peut être refusée lorsque l’inculpé a provoqué ou entravé les opérations de l’instruction par son attitude répréhensible ou par sa légèreté. Le Tribunal pénal fédéral a jugé que l’octroi d’une indemnité était également possible en cas d’acquittement partiel, dans les cas toutefois où le condamné a subi une détention préventive d’une durée excédant notablement la durée de la peine finalement infligée (TPF SK.2006.15 du 28 février 2007, consid. 31.1). En l’espèce, les accusés déclarés partiellement coupables n’ont pas subi de détention provisoire. Le droit à une indemnité ne saurait dès lors leur être reconnu.

14. Bénéficiant d’un acquittement complet, C. peut prétendre en principe au paiement d’une indemnité. Ses prétentions à l’allocation d’un montant de Fr. 41’609.60 doivent toutefois être sinon écartées, du moins réduites. Même si, pour les motifs indiqués, le comportement de cet accusé n’est pas pénalement poursuivable, il reste que C. a conduit B., en violation de l’art. 321a al. 2
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto
CO Art. 321a - 1 Il lavoratore deve eseguire con diligenza il lavoro assegnatogli e salvaguardare con fedeltà gli interessi legittimi del datore di lavoro.
1    Il lavoratore deve eseguire con diligenza il lavoro assegnatogli e salvaguardare con fedeltà gli interessi legittimi del datore di lavoro.
2    Egli deve adoperare secondo le regole le macchine, gli utensili e le installazioni tecniche nonché i veicoli del datore di lavoro e trattarli con cura, come pure il materiale messo a sua disposizione.
3    Durante il rapporto di lavoro, il lavoratore non può eseguire lavoro rimunerato per conto di un terzo nella misura in cui leda il dovere di fedeltà verso il datore di lavoro, segnatamente facendogli concorrenza.
4    Durante il rapporto di lavoro, il lavoratore non può utilizzare né rivelare fatti di natura confidenziale, segnatamente i segreti di fabbricazione e di affari, di cui ha avuto conoscenza al servizio del datore di lavoro; egli è tenuto al segreto anche dopo la fine del rapporto di lavoro nella misura in cui la tutela degli interessi legittimi del datore di lavoro lo esiga.
et 3
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto
CO Art. 321a - 1 Il lavoratore deve eseguire con diligenza il lavoro assegnatogli e salvaguardare con fedeltà gli interessi legittimi del datore di lavoro.
1    Il lavoratore deve eseguire con diligenza il lavoro assegnatogli e salvaguardare con fedeltà gli interessi legittimi del datore di lavoro.
2    Egli deve adoperare secondo le regole le macchine, gli utensili e le installazioni tecniche nonché i veicoli del datore di lavoro e trattarli con cura, come pure il materiale messo a sua disposizione.
3    Durante il rapporto di lavoro, il lavoratore non può eseguire lavoro rimunerato per conto di un terzo nella misura in cui leda il dovere di fedeltà verso il datore di lavoro, segnatamente facendogli concorrenza.
4    Durante il rapporto di lavoro, il lavoratore non può utilizzare né rivelare fatti di natura confidenziale, segnatamente i segreti di fabbricazione e di affari, di cui ha avuto conoscenza al servizio del datore di lavoro; egli è tenuto al segreto anche dopo la fine del rapporto di lavoro nella misura in cui la tutela degli interessi legittimi del datore di lavoro lo esiga.
CO, à lui transmettre des documents qui, à supposer qu’ils n’aient pas constitué des secrets, n’en étaient pas moins la seule propriété de E. SA. Sans l’accord de son employeur, B. n’était pas autorisé à transmettre à un tiers, fût-il un ancien collègue, des documents internes à l’entreprise, en l’occurrence des traductions financées par la partie civile pour ses besoins propres. C. a ainsi profité, pour ses besoins personnels (13020121), de prestations auxquelles il n’avait pas droit, faisant ainsi l’économie d’une dépense nécessaire à ses propres projets. Pour ces motifs, l’indemnité due à cet accusé sera réduite à Fr. 15’000.--.

Sur les frais

15. Le montant des frais judiciaires est de Fr. 200.-- au moins et de Fr. 250’000.-- au plus. Si des motifs particuliers le justifient, le Tribunal pénal fédéral peut doubler ces montants (art. 245 al. 2
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto
CO Art. 321a - 1 Il lavoratore deve eseguire con diligenza il lavoro assegnatogli e salvaguardare con fedeltà gli interessi legittimi del datore di lavoro.
1    Il lavoratore deve eseguire con diligenza il lavoro assegnatogli e salvaguardare con fedeltà gli interessi legittimi del datore di lavoro.
2    Egli deve adoperare secondo le regole le macchine, gli utensili e le installazioni tecniche nonché i veicoli del datore di lavoro e trattarli con cura, come pure il materiale messo a sua disposizione.
3    Durante il rapporto di lavoro, il lavoratore non può eseguire lavoro rimunerato per conto di un terzo nella misura in cui leda il dovere di fedeltà verso il datore di lavoro, segnatamente facendogli concorrenza.
4    Durante il rapporto di lavoro, il lavoratore non può utilizzare né rivelare fatti di natura confidenziale, segnatamente i segreti di fabbricazione e di affari, di cui ha avuto conoscenza al servizio del datore di lavoro; egli è tenuto al segreto anche dopo la fine del rapporto di lavoro nella misura in cui la tutela degli interessi legittimi del datore di lavoro lo esiga.
PPF). La prise en charge des frais est réglée par les art. 172
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto
CO Art. 321a - 1 Il lavoratore deve eseguire con diligenza il lavoro assegnatogli e salvaguardare con fedeltà gli interessi legittimi del datore di lavoro.
1    Il lavoratore deve eseguire con diligenza il lavoro assegnatogli e salvaguardare con fedeltà gli interessi legittimi del datore di lavoro.
2    Egli deve adoperare secondo le regole le macchine, gli utensili e le installazioni tecniche nonché i veicoli del datore di lavoro e trattarli con cura, come pure il materiale messo a sua disposizione.
3    Durante il rapporto di lavoro, il lavoratore non può eseguire lavoro rimunerato per conto di un terzo nella misura in cui leda il dovere di fedeltà verso il datore di lavoro, segnatamente facendogli concorrenza.
4    Durante il rapporto di lavoro, il lavoratore non può utilizzare né rivelare fatti di natura confidenziale, segnatamente i segreti di fabbricazione e di affari, di cui ha avuto conoscenza al servizio del datore di lavoro; egli è tenuto al segreto anche dopo la fine del rapporto di lavoro nella misura in cui la tutela degli interessi legittimi del datore di lavoro lo esiga.
à 177
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto
CO Art. 321a - 1 Il lavoratore deve eseguire con diligenza il lavoro assegnatogli e salvaguardare con fedeltà gli interessi legittimi del datore di lavoro.
1    Il lavoratore deve eseguire con diligenza il lavoro assegnatogli e salvaguardare con fedeltà gli interessi legittimi del datore di lavoro.
2    Egli deve adoperare secondo le regole le macchine, gli utensili e le installazioni tecniche nonché i veicoli del datore di lavoro e trattarli con cura, come pure il materiale messo a sua disposizione.
3    Durante il rapporto di lavoro, il lavoratore non può eseguire lavoro rimunerato per conto di un terzo nella misura in cui leda il dovere di fedeltà verso il datore di lavoro, segnatamente facendogli concorrenza.
4    Durante il rapporto di lavoro, il lavoratore non può utilizzare né rivelare fatti di natura confidenziale, segnatamente i segreti di fabbricazione e di affari, di cui ha avuto conoscenza al servizio del datore di lavoro; egli è tenuto al segreto anche dopo la fine del rapporto di lavoro nella misura in cui la tutela degli interessi legittimi del datore di lavoro lo esiga.
PPF et, pour le surplus, par les art. 62
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 62 Garanzie per spese giudiziarie e ripetibili - 1 La parte che adisce il Tribunale federale deve versare un anticipo equivalente alle spese giudiziarie presunte. Se motivi particolari lo giustificano, il Tribunale può rinunciare in tutto o in parte a esigere l'anticipo.
1    La parte che adisce il Tribunale federale deve versare un anticipo equivalente alle spese giudiziarie presunte. Se motivi particolari lo giustificano, il Tribunale può rinunciare in tutto o in parte a esigere l'anticipo.
2    Se non ha un domicilio fisso in Svizzera o la sua insolvibilità è accertata, la parte può essere obbligata, su domanda della controparte, a prestare garanzie per eventuali spese ripetibili.
3    Il giudice dell'istruzione stabilisce un congruo termine per il versamento dell'anticipo o la prestazione delle garanzie. Se il termine scade infruttuoso, impartisce un termine suppletorio. Se l'anticipo non è versato o le garanzie non sono prestate nemmeno nel termine suppletorio, il Tribunale federale non entra nel merito dell'istanza.
à 68
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 68 Spese ripetibili - 1 Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente.
1    Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente.
2    La parte soccombente è di regola tenuta a risarcire alla parte vincente, secondo la tariffa del Tribunale federale, tutte le spese necessarie causate dalla controversia.
3    Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non sono di regola accordate spese ripetibili se vincono una causa nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali.
4    Si applica per analogia l'articolo 66 capoversi 3 e 5.
5    Il Tribunale federale conferma, annulla o modifica, a seconda dell'esito del procedimento, la decisione sulle spese ripetibili pronunciata dall'autorità inferiore. Può stabilire esso stesso l'importo di tali spese secondo la tariffa federale o cantonale applicabile o incaricarne l'autorità inferiore.
de la loi fédérale du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF: RS 173.110), applicables par renvoi de l’art. 245 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 68 Spese ripetibili - 1 Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente.
1    Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente.
2    La parte soccombente è di regola tenuta a risarcire alla parte vincente, secondo la tariffa del Tribunale federale, tutte le spese necessarie causate dalla controversia.
3    Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non sono di regola accordate spese ripetibili se vincono una causa nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali.
4    Si applica per analogia l'articolo 66 capoversi 3 e 5.
5    Il Tribunale federale conferma, annulla o modifica, a seconda dell'esito del procedimento, la decisione sulle spese ripetibili pronunciata dall'autorità inferiore. Può stabilire esso stesso l'importo di tali spese secondo la tariffa federale o cantonale applicabile o incaricarne l'autorità inferiore.
PPF.

15.1 Les frais sont en principe à la charge du condamné, la cour pouvant, pour des motifs spéciaux, les remettre totalement ou partiellement (art. 172 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 68 Spese ripetibili - 1 Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente.
1    Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente.
2    La parte soccombente è di regola tenuta a risarcire alla parte vincente, secondo la tariffa del Tribunale federale, tutte le spese necessarie causate dalla controversia.
3    Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non sono di regola accordate spese ripetibili se vincono una causa nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali.
4    Si applica per analogia l'articolo 66 capoversi 3 e 5.
5    Il Tribunale federale conferma, annulla o modifica, a seconda dell'esito del procedimento, la decisione sulle spese ripetibili pronunciata dall'autorità inferiore. Può stabilire esso stesso l'importo di tali spese secondo la tariffa federale o cantonale applicabile o incaricarne l'autorità inferiore.
PPF). Une telle remise est notamment possible lorsque le condamné est indigent ou s’il existe une disproportion évidente entre le montant des frais et la culpabilité du condamné. En cas d’acquittement partiel, le condamné peut aussi être dispensé du paiement des frais liés à des actes de l’enquête spécifiquement exécutés pour établir des faits relatifs aux infractions pour lesquelles l’acquittement est prononcé (arrêt du Tribunal fédéral 6S.421/2006 du 6 mars 2007 consid. 2.1.2; TPF SK.2004.13 du 6 juin 2005, consid. 12.1). S’il y a plusieurs condamnés, la cour décide s’ils répondent solidairement ou non de ces frais (art. 172 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 68 Spese ripetibili - 1 Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente.
1    Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente.
2    La parte soccombente è di regola tenuta a risarcire alla parte vincente, secondo la tariffa del Tribunale federale, tutte le spese necessarie causate dalla controversia.
3    Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non sono di regola accordate spese ripetibili se vincono una causa nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali.
4    Si applica per analogia l'articolo 66 capoversi 3 e 5.
5    Il Tribunale federale conferma, annulla o modifica, a seconda dell'esito del procedimento, la decisione sulle spese ripetibili pronunciata dall'autorità inferiore. Può stabilire esso stesso l'importo di tali spese secondo la tariffa federale o cantonale applicabile o incaricarne l'autorità inferiore.
et 2
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 68 Spese ripetibili - 1 Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente.
1    Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente.
2    La parte soccombente è di regola tenuta a risarcire alla parte vincente, secondo la tariffa del Tribunale federale, tutte le spese necessarie causate dalla controversia.
3    Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non sono di regola accordate spese ripetibili se vincono una causa nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali.
4    Si applica per analogia l'articolo 66 capoversi 3 e 5.
5    Il Tribunale federale conferma, annulla o modifica, a seconda dell'esito del procedimento, la decisione sulle spese ripetibili pronunciata dall'autorità inferiore. Può stabilire esso stesso l'importo di tali spese secondo la tariffa federale o cantonale applicabile o incaricarne l'autorità inferiore.
PPF). En cas d’acquittement complet, les frais sont à la charge de la Confédération.

15.2 Les frais comprennent les émoluments et les débours exposés pendant la procédure de recherches, l’instruction préparatoire, la rédaction de l’acte d’accusation et les débats (art. 172 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 68 Spese ripetibili - 1 Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente.
1    Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente.
2    La parte soccombente è di regola tenuta a risarcire alla parte vincente, secondo la tariffa del Tribunale federale, tutte le spese necessarie causate dalla controversia.
3    Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non sono di regola accordate spese ripetibili se vincono una causa nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali.
4    Si applica per analogia l'articolo 66 capoversi 3 e 5.
5    Il Tribunale federale conferma, annulla o modifica, a seconda dell'esito del procedimento, la decisione sulle spese ripetibili pronunciata dall'autorità inferiore. Può stabilire esso stesso l'importo di tali spese secondo la tariffa federale o cantonale applicabile o incaricarne l'autorità inferiore.
PPF). Ils sont calculés selon les principes établis par l’Ordonnance sur les frais de la procédure pénale fédérale (Ordonnance sur les frais: RS 312.025) et par le Règlement fixant les émoluments judiciaires perçus par le Tribunal pénal fédéral (Règlement sur les émoluments: RS 173.711.32).

Selon les conclusions du MPC, les frais et émoluments dus pour la phase des poursuites et de l’accusation s’élèvent à Fr. 50'375.10 (act. 23910032). Ces montants sont conformes aux règles applicables et doivent être admis.

Les débours occasionnés par les débats se limitent à Fr. 1'900.--, montant versé aux tiers cités à l’audience. Les frais d’interprète exposés pendant les débats ne peuvent en effet être mis à la charge des accusés (art. 6 al. 3 let. e
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU)
CEDU Art. 6 Diritto ad un processo equo - 1. Ogni persona ha diritto ad un'equa e pubblica udienza entro un termine ragionevole, davanti a un tribunale indipendente e imparziale costituito per legge, al fine della determinazione sia dei suoi diritti e dei suoi doveri di carattere civile, sia della fondatezza di ogni accusa penale che gli venga rivolta. La sentenza deve essere resa pubblicamente, ma l'accesso alla sala d'udienza può essere vietato alla stampa e al pubblico durante tutto o una parte del processo nell'interesse della morale, dell'ordine pubblico o della sicurezza nazionale in una società democratica, quando lo esigono gli interessi dei minori o la tutela della vita privata delle parti nel processo, nella misura giudicata strettamente necessaria dal tribunale quando, in speciali circostanze, la pubblicità potrebbe pregiudicare gli interessi della giustizia.
1    Ogni persona ha diritto ad un'equa e pubblica udienza entro un termine ragionevole, davanti a un tribunale indipendente e imparziale costituito per legge, al fine della determinazione sia dei suoi diritti e dei suoi doveri di carattere civile, sia della fondatezza di ogni accusa penale che gli venga rivolta. La sentenza deve essere resa pubblicamente, ma l'accesso alla sala d'udienza può essere vietato alla stampa e al pubblico durante tutto o una parte del processo nell'interesse della morale, dell'ordine pubblico o della sicurezza nazionale in una società democratica, quando lo esigono gli interessi dei minori o la tutela della vita privata delle parti nel processo, nella misura giudicata strettamente necessaria dal tribunale quando, in speciali circostanze, la pubblicità potrebbe pregiudicare gli interessi della giustizia.
2    Ogni persona accusata di un reato è presunta innocente sino a quando la sua colpevolezza non sia stata legalmente accertata.
3    Ogni accusato ha segnatamente diritto a:
a  essere informato, nel più breve tempo possibile, in una lingua a lui comprensibile e in un modo dettagliato, della natura e dei motivi dell'accusa elevata a suo carico;
b  disporre del tempo e delle facilitazioni necessarie per preparare la sua difesa;
c  difendersi da sé o avere l'assistenza di un difensore di propria scelta e, se non ha i mezzi per ricompensare un difensore, poter essere assistito gratuitamente da un avvocato d'ufficio quando lo esigano gli interessi della giustizia;
d  interrogare o far interrogare i testimoni a carico ed ottenere la convocazione e l'interrogazione dei testimoni a discarico nelle stesse condizioni dei testimoni a carico;
e  farsi assistere gratuitamente da un interprete se non comprende o non parla la lingua impiegata nell'udienza.
CEDH; ATF 127 I 141, 142 consid. 3a; 106 Ia 214, 217 consid. 4b). A ces débours s’ajoutera un émolument de Fr. 5’000.-- (art. 2 al. 1 let. a du règlement sur les émoluments).

Au total, les frais et émoluments s’élèvent ainsi à Fr. 57'275.10. Compte tenu des acquittements partiels dont ils bénéficient et de la disproportion entre la prise en charge complète de ces frais et leurs degrés de culpabilité, seule une participation sera imposée aux accusés reconnus coupables, C. étant pour sa part dispensé de toute contribution à ce titre.

Il ne se justifie pas de prononcer une condamnation solidaire pour le paiement de ces frais, le risque existant concrètement que seuls deux condamnés soient conduits à s’en acquitter, sans espoir de récupérer la part dévolue au troisième.

Sur la défense d’office

16. Devant la Cour des affaires pénales, l’assistance d’un avocat constitue une dé­fense nécessaire (art. 136
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU)
CEDU Art. 6 Diritto ad un processo equo - 1. Ogni persona ha diritto ad un'equa e pubblica udienza entro un termine ragionevole, davanti a un tribunale indipendente e imparziale costituito per legge, al fine della determinazione sia dei suoi diritti e dei suoi doveri di carattere civile, sia della fondatezza di ogni accusa penale che gli venga rivolta. La sentenza deve essere resa pubblicamente, ma l'accesso alla sala d'udienza può essere vietato alla stampa e al pubblico durante tutto o una parte del processo nell'interesse della morale, dell'ordine pubblico o della sicurezza nazionale in una società democratica, quando lo esigono gli interessi dei minori o la tutela della vita privata delle parti nel processo, nella misura giudicata strettamente necessaria dal tribunale quando, in speciali circostanze, la pubblicità potrebbe pregiudicare gli interessi della giustizia.
1    Ogni persona ha diritto ad un'equa e pubblica udienza entro un termine ragionevole, davanti a un tribunale indipendente e imparziale costituito per legge, al fine della determinazione sia dei suoi diritti e dei suoi doveri di carattere civile, sia della fondatezza di ogni accusa penale che gli venga rivolta. La sentenza deve essere resa pubblicamente, ma l'accesso alla sala d'udienza può essere vietato alla stampa e al pubblico durante tutto o una parte del processo nell'interesse della morale, dell'ordine pubblico o della sicurezza nazionale in una società democratica, quando lo esigono gli interessi dei minori o la tutela della vita privata delle parti nel processo, nella misura giudicata strettamente necessaria dal tribunale quando, in speciali circostanze, la pubblicità potrebbe pregiudicare gli interessi della giustizia.
2    Ogni persona accusata di un reato è presunta innocente sino a quando la sua colpevolezza non sia stata legalmente accertata.
3    Ogni accusato ha segnatamente diritto a:
a  essere informato, nel più breve tempo possibile, in una lingua a lui comprensibile e in un modo dettagliato, della natura e dei motivi dell'accusa elevata a suo carico;
b  disporre del tempo e delle facilitazioni necessarie per preparare la sua difesa;
c  difendersi da sé o avere l'assistenza di un difensore di propria scelta e, se non ha i mezzi per ricompensare un difensore, poter essere assistito gratuitamente da un avvocato d'ufficio quando lo esigano gli interessi della giustizia;
d  interrogare o far interrogare i testimoni a carico ed ottenere la convocazione e l'interrogazione dei testimoni a discarico nelle stesse condizioni dei testimoni a carico;
e  farsi assistere gratuitamente da un interprete se non comprende o non parla la lingua impiegata nell'udienza.
PPF). Selon la jurisprudence (Arrêt du Tribunal fédéral 1P.285/2004 du 1er mars 2005 consid. 2.4 et 2.5; TPF SK.2004.13 du 6 juin 2005, consid. 13) la désignation d’un défenseur d’office nécessaire crée une relation de droit public entre l’Etat et l’avocat désigné et il appartient à l’Etat de s’acquitter de la rémunération de ce défenseur, quitte à exiger par la suite que le prévenu solvable lui rembourse les frais ainsi exposés. Si le prévenu n’est pas en mesure, en raison de sa situation financière, d’assurer immédiatement cette dette, le recouvrement de cette dernière pourra être différé jusqu’à son retour à meil­leure fortune (art. 64 al. 4
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 64 Gratuito patrocinio - 1 Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, il Tribunale federale la dispensa, su domanda, dal pagamento delle spese giudiziarie e dalla prestazione di garanzie per le spese ripetibili.
1    Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, il Tribunale federale la dispensa, su domanda, dal pagamento delle spese giudiziarie e dalla prestazione di garanzie per le spese ripetibili.
2    Se è necessario per tutelare i diritti di tale parte, il Tribunale federale le designa un avvocato. Questi ha diritto a un'indennità adeguata, versata dalla cassa del Tribunale, in quanto le spese di patrocinio non possano essere coperte dalle spese ripetibili.
3    La corte decide sulla domanda di gratuito patrocinio nella composizione di tre giudici. Rimangono salvi i casi trattati in procedura semplificata secondo l'articolo 108. Il gratuito patrocinio può essere concesso dal giudice dell'istruzione se è indubbio che le relative condizioni sono adempiute.
4    Se in seguito è in grado di farlo, la parte è tenuta a risarcire la cassa del Tribunale.
LTF).

En l’espèce, un défenseur d’office a été désigné non seulement à A. mais aussi à D., ce qui a été omis à l’occasion du prononcé du présent arrêt en audience publique. Cette omission doit donc être réparée et les honoraires de deux avocats arrêtés conformément aux principes découlant du règlement topique (RS 173.711.31).

16.1 Le défenseur de D. a produit un bordereau de dépens dans lequel il fait état de 126,02 heures consacrées à la cause et de 15,16 heures de déplacements. De ce total, il y a lieu de déduire les heures facturées pour des prestations antérieures à la nomination d’office de l’avocat, en date du 22 novembre 2005, avec effet au 2 août 2005 (16010377), de même que celles liées à la plainte déposée auprès de la I. Cour des plaintes du Tribunal pénal fédéral, celles-là ayant déjà été arrêtées et rémunérées (TPF BB.2005.118 du 1er mars 2006 chiffre 4 du dispositif). Ne peuvent enfin être pris en considération les honoraires versés à un spécialiste, en l’occurrence P., un tel recours n’ayant pas été requis de l’autorité d’instruction, ni approuvé par elle. Conformément à la pratique du Tribunal pénal fédéral, les honoraires horaires seront arrêtés à Fr. 230.-- pour les heures de travail consacrées à la cause et à Fr. 200.-- pour les heures de déplacements. Frais effectifs compris, l’indemnité sera donc arrêtée à Fr. 32'188.10. Le montant de la TVA devra s’y ajouter (art. 3 al. 3 du règlement).

16.2 L’avocate de A. est constituée pour sa défense depuis le 13 octobre 2005 (16040001), mais sa désignation d’office n’a pris effet qu’au 12 mars 2007. Pour la période postérieure à cette dernière date, l’avocate produit un bordereau de dépens faisant état de 51,8 heures consacrées à la cause et de 10 heures de déplacements. Le premier de ces postes est excessif compte tenu de la durée limitée du mandat d’office. Il ne paraît pas justifié notamment de facturer près de neuf heures d’entretien entre l’avocate et ses confrères. Conformément à la pratique du Tribunal pénal fédéral, les honoraires horaires seront arrêtés à Fr. 230.-- pour les heures de travail consacrées à la cause et à Fr. 200.-- pour les heures de déplacement. Frais effectifs compris, l’indemnité sera donc arrêtée à Fr. 10'758.40. Le montant de la TVA devra s’y ajouter (art. 3 al. 3
IR 0.631.252.913.693.3 Accordo del 15 giugno 2010 tra il Dipartimento federale delle finanze della Confederazione Svizzera e il Ministero federale delle finanze della Repubblica federale di Germania concernente l'istituzione di uffici a controlli nazionali abbinati al valico di confine di Rheinfelden-Autobahn (CH)/Rheinfelden-Autobahn (D)
D Art. 3 - 1. La Direzione delle dogane di Basilea, da una parte, e la Direzione federale delle finanze Südwest nonché la Direzione federale di polizia di Stoccarda, dall'altra, disciplinano di comune accordo i dettagli.
1    La Direzione delle dogane di Basilea, da una parte, e la Direzione federale delle finanze Südwest nonché la Direzione federale di polizia di Stoccarda, dall'altra, disciplinano di comune accordo i dettagli.
2    I responsabili dei due uffici di controllo o gli agenti di grado più elevato degli organi di cui al paragrafo 1 in servizio presso gli uffici di controllo adottano, di comune accordo, i provvedimenti necessari a breve termine.
du règlement).

16.3 Au contraire de A., D. ne dispose pas actuellement des ressources nécessaires pour rembourser sa dette envers la Confédération. Sa condamnation à ce titre sera donc subordonnée à la condition de son retour à meilleure fortune.

Sur la requête de confiscation

17. Le juge doit prononcer la confiscation des objets qui ont servi ou devaient servir à commettre une infraction ou en sont le produit (art. 69 al. 1
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 69 - 1 Il giudice, indipendentemente dalla punibilità di una data persona, ordina la confisca degli oggetti che hanno servito o erano destinati a commettere un reato o che costituiscono il prodotto di un reato se tali oggetti compromettono la sicurezza delle persone, la moralità o l'ordine pubblico.
1    Il giudice, indipendentemente dalla punibilità di una data persona, ordina la confisca degli oggetti che hanno servito o erano destinati a commettere un reato o che costituiscono il prodotto di un reato se tali oggetti compromettono la sicurezza delle persone, la moralità o l'ordine pubblico.
2    Il giudice può ordinare che gli oggetti confiscati siano resi inservibili o distrutti.
CP). La mise hors d’usage ou la destruction de ces objets peut être ordonnée (art. 69 al. 2
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 69 - 1 Il giudice, indipendentemente dalla punibilità di una data persona, ordina la confisca degli oggetti che hanno servito o erano destinati a commettere un reato o che costituiscono il prodotto di un reato se tali oggetti compromettono la sicurezza delle persone, la moralità o l'ordine pubblico.
1    Il giudice, indipendentemente dalla punibilità di una data persona, ordina la confisca degli oggetti che hanno servito o erano destinati a commettere un reato o che costituiscono il prodotto di un reato se tali oggetti compromettono la sicurezza delle persone, la moralità o l'ordine pubblico.
2    Il giudice può ordinare che gli oggetti confiscati siano resi inservibili o distrutti.
CP). La teneur de cette disposition est identique à celle de l’art. 58 aCP.

En application de cette disposition, les documents et supports électroniques contenant des secrets protégés et qui ont été saisis seront donc confisqués.

Sur les conclusions de la partie civile

A teneur de l’art. 175
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 69 - 1 Il giudice, indipendentemente dalla punibilità di una data persona, ordina la confisca degli oggetti che hanno servito o erano destinati a commettere un reato o che costituiscono il prodotto di un reato se tali oggetti compromettono la sicurezza delle persone, la moralità o l'ordine pubblico.
1    Il giudice, indipendentemente dalla punibilità di una data persona, ordina la confisca degli oggetti che hanno servito o erano destinati a commettere un reato o che costituiscono il prodotto di un reato se tali oggetti compromettono la sicurezza delle persone, la moralità o l'ordine pubblico.
2    Il giudice può ordinare che gli oggetti confiscati siano resi inservibili o distrutti.
PPF, le condamné est tenu de rembourser, en tout ou en partie et sur requête, les frais de la partie civile dont les conclusions sont admises en tout ou en partie. E. SA limite ses prétentions au remboursement des frais et honoraires de son avocat, estimés à Fr. 39'560.50. Si elle doit être admise dans son principe, cette créance doit cependant être réduite dans sa quotité, pour tenir compte de cette circonstance que l’enquête a notamment et inutilement porté sur des faits qui, en l’absence d’une plainte valable, ne pouvaient en réalité être poursuivis (supra consid. 10.1 et 11.2). L’indemnité due à la partie civile sera ainsi réduite à Fr. 25’000.-- au total, charge aux trois condamnés, sans solidarité, d’en supporter une part proportionnelle à leurs degrés de culpabilité.

Par ces motifs, la Cour prononce:

I. En ce qui concerne D.

1. Le déclare coupable de service de renseignements économiques (art. 273
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
CP) et de concurrence déloyale (art. 23
SR 241 Legge federale del 19 dicembre 1986 contro la concorrenza sleale (LCSl)
LCSl Art. 23 Concorrenza sleale
1    Chiunque, intenzionalmente, si rende colpevole di concorrenza sleale ai sensi degli articoli 3, 4, 5 o 6 è punito, a querela di parte, con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria.52
2    Può sporgere querela chiunque è legittimato all'azione civile secondo gli articoli 9 e 10.
3    La Confederazione ha i diritti procedurali di un accusatore privato.53
LCD) pour les faits retenus au sens des considérants.

2. L’acquitte des autres chefs.

3. Le condamne à une peine pécuniaire de 100 jours-amende au montant de Fr. 50.--par jour.

4. Le met au bénéfice du sursis, le délai d’épreuve étant fixé à deux ans.

5. Le condamne à participer aux frais de la cause à hauteur de Fr. 10’000.--.

6. Arrête à Fr. 32'188.10, TVA non comprise, l’indemnité due à son défenseur d’office Me Nicolas Charrière, cette indemnité étant à la charge de la Confédération.

7. Condamne D. à rembourser ce montant à la Confédération dès qu’il sera en mesure de le faire.

II. En ce qui concerne A.

1. Le déclare coupable de service de renseignements économiques (art. 273
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
CP) et de concurrence déloyale (art. 23
SR 241 Legge federale del 19 dicembre 1986 contro la concorrenza sleale (LCSl)
LCSl Art. 23 Concorrenza sleale
1    Chiunque, intenzionalmente, si rende colpevole di concorrenza sleale ai sensi degli articoli 3, 4, 5 o 6 è punito, a querela di parte, con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria.52
2    Può sporgere querela chiunque è legittimato all'azione civile secondo gli articoli 9 e 10.
3    La Confederazione ha i diritti procedurali di un accusatore privato.53
LCD) pour les faits retenus au sens des considérants.

2. L’acquitte des autres chefs.

3. Le condamne à une peine pécuniaire de 60 jours-amende au montant de Fr. 150.--par jour.

4. Le met au bénéfice du sursis, le délai d’épreuve étant fixé à deux ans.

5. Le condamne à participer aux frais de la cause à hauteur de Fr. 7’500.--.

6. Arrête à Fr. 10'758.40 (TVA non comprise) l’indemnité due au défenseur d’office Me Anna Hofer, cette indemnité étant à la charge de la Confédération.

7. Condamne A. à rembourser cette somme à la Confédération.

III. En ce qui concerne B.

1. Le déclare coupable de violation du secret de fabrication ou du secret commercial (art. 162
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 162 - Chiunque rivela un segreto di fabbrica o commerciale, che aveva per legge o per contratto l'obbligo di custodire,
CP) pour les faits retenus au sens des considérants.

2. L’acquitte des autres chefs.

3. Le condamne à une peine pécuniaire de 60 jours-amende au montant de Fr. 100.-- par jour.

4. Le met au bénéfice du sursis, le délai d’épreuve étant fixé à deux ans.

5. Le condamne à participer aux frais de la cause à hauteur de Fr. 7’500.--.

IV. En ce qui concerne C.

1. L’acquitte de tous les chefs d’accusation.

2. Lui alloue une indemnité de Fr. 15’000.--, à la charge de la Confédération.

V. Sur les requêtes en confiscation

Ordonne la confiscation de tous les fichiers ou tableaux saisis en mains des accusés ou en mains de tiers et décrivant les rendements des machines utilisées par E. SA.

VI. En ce qui concerne les conclusions de la partie civile

1. Condamne D. à verser à E. SA la somme de Fr. 10'000.-- à titre de dépens.

2. Condamne A. à verser à E. SA la somme de Fr. 7'500.-- à titre de dépens.

3. Condamne B. à verser à E. SA la somme de Fr. 7'500.-- à titre de dépens.

VII. Déboute les parties de toutes autres conclusions.

Au nom de la Cour des affaires pénales

du Tribunal pénal fédéral

Le président La greffière:

Indication des voies de recours

Le recours contre les décisions finales de la Cour pénale du Tribunal pénal fédéral doit être déposé devant le Tribunal fédéral, 1000 Lausanne 14, dans les 30 jours qui suivent la notification de l’expédition complète (art. 78
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 78 Principio - 1 Il Tribunale federale giudica i ricorsi contro le decisioni pronunciate in materia penale.
1    Il Tribunale federale giudica i ricorsi contro le decisioni pronunciate in materia penale.
2    Al ricorso in materia penale soggiacciono anche le decisioni concernenti:
a  le pretese civili trattate unitamente alla causa penale;
b  l'esecuzione di pene e misure.
, art. 80 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 80 Autorità inferiori - 1 Il ricorso è ammissibile contro le decisioni delle autorità cantonali di ultima istanza e contro le decisioni della Corte dei reclami penali e della Corte d'appello del Tribunale penale federale.48
1    Il ricorso è ammissibile contro le decisioni delle autorità cantonali di ultima istanza e contro le decisioni della Corte dei reclami penali e della Corte d'appello del Tribunale penale federale.48
2    I Cantoni istituiscono tribunali superiori quali autorità cantonali di ultima istanza. Tali tribunali giudicano su ricorso. Sono fatti salvi i casi in cui secondo il Codice di procedura penale del 5 ottobre 200749 (CPP) si pronuncia, quale istanza cantonale unica, un giudice dei provvedimenti coercitivi o un altro giudice.50
, art 90
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 90 Decisioni finali - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni che pongono fine al procedimento.
et art. 100 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 100 Ricorso contro decisioni - 1 Il ricorso contro una decisione deve essere depositato presso il Tribunale federale entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della decisione.
1    Il ricorso contro una decisione deve essere depositato presso il Tribunale federale entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della decisione.
2    Il termine è di dieci giorni per i ricorsi contro le decisioni:
a  delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento;
b  nel campo dell'assistenza giudiziaria internazionale in materia penale e dell'assistenza amministrativa internazionale in materia fiscale;
c  in materia di ritorno di un minore secondo la Convenzione europea del 20 maggio 198090 sul riconoscimento e l'esecuzione delle decisioni in materia di affidamento di minori e sul ristabilimento dell'affidamento oppure secondo la Convenzione del 25 ottobre 198091 sugli aspetti civili del rapimento internazionale di minori;
d  del Tribunale federale dei brevetti in materia di rilascio di una licenza secondo l'articolo 40d della legge del 25 giugno 195493 sui brevetti.
3    Il termine è di cinque giorni per i ricorsi contro le decisioni:
a  delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento pronunciate nell'ambito dell'esecuzione cambiaria;
b  dei Governi cantonali su ricorsi concernenti votazioni federali.
4    Il termine è di tre giorni per i ricorsi contro le decisioni dei Governi cantonali su ricorsi concernenti le elezioni al Consiglio nazionale.
5    Per i ricorsi concernenti conflitti di competenza tra due Cantoni, il termine decorre al più tardi dal giorno in cui in ciascun Cantone sono state pronunciate decisioni impugnabili mediante ricorso al Tribunale federale.
6    ...94
7    Il ricorso per denegata o ritardata giustizia può essere interposto in ogni tempo.
LTF).

Le recours peut être formé pour violation du droit fédéral et du droit international (art. 95
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 95 Diritto svizzero - Il ricorrente può far valere la violazione:
a  del diritto federale;
b  del diritto internazionale;
c  dei diritti costituzionali cantonali;
d  delle disposizioni cantonali in materia di diritto di voto dei cittadini e di elezioni e votazioni popolari;
e  del diritto intercantonale.
LTF). Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l’art. 95
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 95 Diritto svizzero - Il ricorrente può far valere la violazione:
a  del diritto federale;
b  del diritto internazionale;
c  dei diritti costituzionali cantonali;
d  delle disposizioni cantonali in materia di diritto di voto dei cittadini e di elezioni e votazioni popolari;
e  del diritto intercantonale.
LTF, et si la correction du vice est susceptible d’influer sur le sort de la cause (art. 97 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 97 Accertamento inesatto dei fatti - 1 Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento.
1    Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento.
2    Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, può essere censurato qualsiasi accertamento inesatto o incompleto dei fatti giuridicamente rilevanti.87
LTF).
Informazioni decisione   •   DEFRITEN
Documento : SK.2007.3
Data : 12. giugno 2007
Pubblicato : 01. giugno 2009
Sorgente : Tribunale penale federale
Stato : Inedito
Ramo giuridico : Corte penale
Oggetto : Service de renseignements économiques; violation du secret de fabrication ou du secret commercial


Registro di legislazione
CEDU: 6
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU)
CEDU Art. 6 Diritto ad un processo equo - 1. Ogni persona ha diritto ad un'equa e pubblica udienza entro un termine ragionevole, davanti a un tribunale indipendente e imparziale costituito per legge, al fine della determinazione sia dei suoi diritti e dei suoi doveri di carattere civile, sia della fondatezza di ogni accusa penale che gli venga rivolta. La sentenza deve essere resa pubblicamente, ma l'accesso alla sala d'udienza può essere vietato alla stampa e al pubblico durante tutto o una parte del processo nell'interesse della morale, dell'ordine pubblico o della sicurezza nazionale in una società democratica, quando lo esigono gli interessi dei minori o la tutela della vita privata delle parti nel processo, nella misura giudicata strettamente necessaria dal tribunale quando, in speciali circostanze, la pubblicità potrebbe pregiudicare gli interessi della giustizia.
1    Ogni persona ha diritto ad un'equa e pubblica udienza entro un termine ragionevole, davanti a un tribunale indipendente e imparziale costituito per legge, al fine della determinazione sia dei suoi diritti e dei suoi doveri di carattere civile, sia della fondatezza di ogni accusa penale che gli venga rivolta. La sentenza deve essere resa pubblicamente, ma l'accesso alla sala d'udienza può essere vietato alla stampa e al pubblico durante tutto o una parte del processo nell'interesse della morale, dell'ordine pubblico o della sicurezza nazionale in una società democratica, quando lo esigono gli interessi dei minori o la tutela della vita privata delle parti nel processo, nella misura giudicata strettamente necessaria dal tribunale quando, in speciali circostanze, la pubblicità potrebbe pregiudicare gli interessi della giustizia.
2    Ogni persona accusata di un reato è presunta innocente sino a quando la sua colpevolezza non sia stata legalmente accertata.
3    Ogni accusato ha segnatamente diritto a:
a  essere informato, nel più breve tempo possibile, in una lingua a lui comprensibile e in un modo dettagliato, della natura e dei motivi dell'accusa elevata a suo carico;
b  disporre del tempo e delle facilitazioni necessarie per preparare la sua difesa;
c  difendersi da sé o avere l'assistenza di un difensore di propria scelta e, se non ha i mezzi per ricompensare un difensore, poter essere assistito gratuitamente da un avvocato d'ufficio quando lo esigano gli interessi della giustizia;
d  interrogare o far interrogare i testimoni a carico ed ottenere la convocazione e l'interrogazione dei testimoni a discarico nelle stesse condizioni dei testimoni a carico;
e  farsi assistere gratuitamente da un interprete se non comprende o non parla la lingua impiegata nell'udienza.
CO: 321a
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto
CO Art. 321a - 1 Il lavoratore deve eseguire con diligenza il lavoro assegnatogli e salvaguardare con fedeltà gli interessi legittimi del datore di lavoro.
1    Il lavoratore deve eseguire con diligenza il lavoro assegnatogli e salvaguardare con fedeltà gli interessi legittimi del datore di lavoro.
2    Egli deve adoperare secondo le regole le macchine, gli utensili e le installazioni tecniche nonché i veicoli del datore di lavoro e trattarli con cura, come pure il materiale messo a sua disposizione.
3    Durante il rapporto di lavoro, il lavoratore non può eseguire lavoro rimunerato per conto di un terzo nella misura in cui leda il dovere di fedeltà verso il datore di lavoro, segnatamente facendogli concorrenza.
4    Durante il rapporto di lavoro, il lavoratore non può utilizzare né rivelare fatti di natura confidenziale, segnatamente i segreti di fabbricazione e di affari, di cui ha avuto conoscenza al servizio del datore di lavoro; egli è tenuto al segreto anche dopo la fine del rapporto di lavoro nella misura in cui la tutela degli interessi legittimi del datore di lavoro lo esiga.
CP: 2 
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 2 - 1 È giudicato secondo il presente Codice chiunque commette un crimine o un delitto dopo che il Codice è entrato in vigore.
1    È giudicato secondo il presente Codice chiunque commette un crimine o un delitto dopo che il Codice è entrato in vigore.
2    Il presente Codice si applica anche in caso di crimini o delitti commessi prima della sua entrata in vigore ma giudicati dopo, se più favorevole all'autore.
29 
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 29 - Se fonda o aggrava la punibilità, la violazione di un dovere particolare che incombe unicamente alla persona giuridica, alla società o alla ditta individuale17 è imputata a una persona fisica allorquando essa agisce:
a  in qualità di organo o membro di un organo di una persona giuridica;
b  in qualità di socio;
c  in qualità di collaboratore di una persona giuridica, di una società o di una ditta individuale18 nella quale esercita competenze decisionali autonome nel proprio settore di attività;
d  in qualità di dirigente effettivo senza essere organo, membro di un organo, socio o collaboratore.
36 
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 36 - 1 Se il condannato non paga la pena pecuniaria e quest'ultima non può essere riscossa in via esecutiva (art. 35 cpv. 3), la pena pecuniaria è sostituita da una pena detentiva. Un'aliquota giornaliera corrisponde a un giorno di pena detentiva. La pena detentiva sostitutiva si estingue con il pagamento a posteriori della pena pecuniaria.
1    Se il condannato non paga la pena pecuniaria e quest'ultima non può essere riscossa in via esecutiva (art. 35 cpv. 3), la pena pecuniaria è sostituita da una pena detentiva. Un'aliquota giornaliera corrisponde a un giorno di pena detentiva. La pena detentiva sostitutiva si estingue con il pagamento a posteriori della pena pecuniaria.
2    Se la pena pecuniaria è stata inflitta da un'autorità amministrativa, il giudice decide sulla pena detentiva sostitutiva.
3    a 5 ...27
42 
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 42 - 1 Il giudice sospende di regola l'esecuzione di una pena pecuniaria o di una pena detentiva non superiore a due anni se una pena senza condizionale non sembra necessaria per trattenere l'autore dal commettere nuovi crimini o delitti.31
1    Il giudice sospende di regola l'esecuzione di una pena pecuniaria o di una pena detentiva non superiore a due anni se una pena senza condizionale non sembra necessaria per trattenere l'autore dal commettere nuovi crimini o delitti.31
2    Se, nei cinque anni prima del reato, l'autore è stato condannato a una pena detentiva superiore a sei mesi, con o senza condizionale, la sospensione è possibile soltanto in presenza di circostanze particolarmente favorevoli.32
3    La concessione della sospensione condizionale può essere rifiutata anche perché l'autore ha omesso di riparare il danno contrariamente a quanto si poteva ragionevolmente pretendere da lui.
4    Oltre alla pena condizionalmente sospesa il giudice può infliggere una multa ai sensi dell'articolo 106.33
44 
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 44 - 1 Se il giudice sospende del tutto o in parte l'esecuzione della pena, al condannato è impartito un periodo di prova da due a cinque anni.
1    Se il giudice sospende del tutto o in parte l'esecuzione della pena, al condannato è impartito un periodo di prova da due a cinque anni.
2    Per la durata del periodo di prova, il giudice può ordinare un'assistenza riabilitativa e impartire norme di condotta.
3    Il giudice spiega al condannato l'importanza e le conseguenze della sospensione condizionale.
4    Il periodo di prova decorre dalla comunicazione della sentenza esecutiva.37
47 
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 47 - 1 Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita.
1    Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita.
2    La colpa è determinata secondo il grado di lesione o esposizione a pericolo del bene giuridico offeso, secondo la reprensibilità dell'offesa, i moventi e gli obiettivi perseguiti, nonché, tenuto conto delle circostanze interne ed esterne, secondo la possibilità che l'autore aveva di evitare l'esposizione a pericolo o la lesione.
49 
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 49 - 1 Quando per uno o più reati risultano adempiute le condizioni per l'inflizione di più pene dello stesso genere, il giudice condanna l'autore alla pena prevista per il reato più grave aumentandola in misura adeguata. Non può tuttavia aumentare di oltre la metà il massimo della pena comminata. È in ogni modo vincolato al massimo legale del genere di pena.
1    Quando per uno o più reati risultano adempiute le condizioni per l'inflizione di più pene dello stesso genere, il giudice condanna l'autore alla pena prevista per il reato più grave aumentandola in misura adeguata. Non può tuttavia aumentare di oltre la metà il massimo della pena comminata. È in ogni modo vincolato al massimo legale del genere di pena.
2    Se deve giudicare un reato che l'autore ha commesso prima di essere stato condannato per un altro fatto, il giudice determina la pena complementare in modo che l'autore non sia punito più gravemente di quanto sarebbe stato se i diversi reati fossero stati compresi in un unico giudizio.
3    Nella commisurazione della pena unica secondo i capoversi 1 e 2, i reati che l'autore avesse commesso prima di aver compiuto i diciott'anni non devono incidere più di quanto sarebbe stato se fossero stati giudicati singolarmente.
52__  69 
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 69 - 1 Il giudice, indipendentemente dalla punibilità di una data persona, ordina la confisca degli oggetti che hanno servito o erano destinati a commettere un reato o che costituiscono il prodotto di un reato se tali oggetti compromettono la sicurezza delle persone, la moralità o l'ordine pubblico.
1    Il giudice, indipendentemente dalla punibilità di una data persona, ordina la confisca degli oggetti che hanno servito o erano destinati a commettere un reato o che costituiscono il prodotto di un reato se tali oggetti compromettono la sicurezza delle persone, la moralità o l'ordine pubblico.
2    Il giudice può ordinare che gli oggetti confiscati siano resi inservibili o distrutti.
139 
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 139 - 1. Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, sottrae al fine di appropriarsene una cosa mobile altrui, è punito con una pena detentiva sino a cinque anni o con una pena pecuniaria.
1    Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, sottrae al fine di appropriarsene una cosa mobile altrui, è punito con una pena detentiva sino a cinque anni o con una pena pecuniaria.
2    ... 194
3    Il colpevole è punito con una pena detentiva da sei mesi a dieci an-ni se:
a  fa mestiere del furto;
b  ha perpetrato il furto come associato ad una banda intesa a commettere furti o rapine;
c  per commettere il furto si è munito di un'arma da fuoco o di un'altra arma pericolosa o ha cagionato un'esplosione; o
d  per il modo in cui ha perpetrato il furto, si dimostra comunque particolarmente pericoloso.195
4    Il furto a danno di un congiunto o di un membro della comunione domestica è punito soltanto a querela di parte.
162 
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 162 - Chiunque rivela un segreto di fabbrica o commerciale, che aveva per legge o per contratto l'obbligo di custodire,
273 
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 273 - Chiunque cerca di scoprire un segreto di fabbricazione o di affari per renderlo accessibile ad un organismo ufficiale o privato dell'estero, ovvero ad un'impresa od organizzazione privata estera, o ai loro agenti,
333 
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937
CP Art. 333 - 1 Le disposizioni generali del presente Codice si applicano ai reati previsti da altre leggi federali, in quanto queste non contengano disposizioni sulla materia.
1    Le disposizioni generali del presente Codice si applicano ai reati previsti da altre leggi federali, in quanto queste non contengano disposizioni sulla materia.
2    Nelle altre leggi federali le seguenti pene sono sostituite come segue:
a  la reclusione, con una pena detentiva superiore a un anno;
b  la detenzione, con una pena detentiva sino a tre anni o una pena pecuniaria;
c  la detenzione inferiore a sei mesi, con una pena pecuniaria d'importo pari a trenta aliquote giornaliere di 3000 franchi al massimo per un mese di pena detentiva.
3    Se la pena massima comminata è l'arresto o la multa o la sola multa, il reato si configura come contravvenzione. Sono applicabili gli articoli 106 e 107. È fatto salvo l'articolo 8 della legge federale del 22 marzo 1974492 sul diritto penale amministrativo. È contravvenzione anche il reato per cui un'altra legge federale entrata in vigore prima del 1942 commina la detenzione non superiore a tre mesi.
4    Rimangono salvi i limiti di pena minimi e massimi deroganti al capoverso 2, nonché l'articolo 41 e gli importi della multa deroganti all'articolo 106.
5    Se un'altra legge federale commina la multa per un crimine o un delitto, è applicabile l'articolo 34. Le norme di commisurazione deroganti all'articolo 34 non sono applicabili. È fatto salvo l'articolo 8 della legge federale del 22 marzo 1974 sul diritto penale amministrativo. Se è inferiore a 1 080 000 franchi, l'importo massimo della multa comminata decade. Se è comminata una multa di almeno 1 080 000 franchi, tale importo minimo è mantenuto. In questo caso, il numero massimo delle aliquote giornaliere risulta dall'importo massimo della multa diviso per 3000.
6    ...493
6bis    Se per un reato può essere comminata sia una pena detentiva sia una pena pecuniaria con un numero minimo di aliquote giornaliere, questo limite inferiore si applica anche per la durata minima in giorni della pena detentiva.494
7    Le contravvenzioni previste da altre leggi federali sono punibili anche quando sono dovute a negligenza, purché non risulti dalla disposizione applicabile che la contravvenzione è punita solo se è commessa intenzionalmente.
336
D: 3
IR 0.631.252.913.693.3 Accordo del 15 giugno 2010 tra il Dipartimento federale delle finanze della Confederazione Svizzera e il Ministero federale delle finanze della Repubblica federale di Germania concernente l'istituzione di uffici a controlli nazionali abbinati al valico di confine di Rheinfelden-Autobahn (CH)/Rheinfelden-Autobahn (D)
D Art. 3 - 1. La Direzione delle dogane di Basilea, da una parte, e la Direzione federale delle finanze Südwest nonché la Direzione federale di polizia di Stoccarda, dall'altra, disciplinano di comune accordo i dettagli.
1    La Direzione delle dogane di Basilea, da una parte, e la Direzione federale delle finanze Südwest nonché la Direzione federale di polizia di Stoccarda, dall'altra, disciplinano di comune accordo i dettagli.
2    I responsabili dei due uffici di controllo o gli agenti di grado più elevato degli organi di cui al paragrafo 1 in servizio presso gli uffici di controllo adottano, di comune accordo, i provvedimenti necessari a breve termine.
LCSl: 2 
SR 241 Legge federale del 19 dicembre 1986 contro la concorrenza sleale (LCSl)
LCSl Art. 2 Principio - È sleale e illecito qualsiasi comportamento o pratica d'affari ingannevole, o altrimenti lesivo delle norme della buona fede, che influisce sui rapporti tra concorrenti o tra fornitori e clienti.
4 
SR 241 Legge federale del 19 dicembre 1986 contro la concorrenza sleale (LCSl)
LCSl Art. 4 Incitamento a violare o a rescindere un contratto - Agisce in modo sleale, segnatamente, chiunque:
a  incita il cliente a rescindere un contratto per stipularne uno con lui;
b  ...
c  induce lavoratori, mandatari o altri ausiliari a rivelare o a spiare segreti di fabbrica o d'affari del loro datore di lavoro o del loro mandante;
d  incita il consumatore che ha concluso un contratto di credito al consumo a revocare il contratto, per stipularne uno con lui.
6 
SR 241 Legge federale del 19 dicembre 1986 contro la concorrenza sleale (LCSl)
LCSl Art. 6 Violazione di segreti di fabbrica e di affari - Agisce in modo sleale, segnatamente, chiunque sfrutta o comunica ad altri segreti di fabbrica o di affari che ha spiato o di cui è venuto a conoscenza in altro modo illecito.
23
SR 241 Legge federale del 19 dicembre 1986 contro la concorrenza sleale (LCSl)
LCSl Art. 23 Concorrenza sleale
1    Chiunque, intenzionalmente, si rende colpevole di concorrenza sleale ai sensi degli articoli 3, 4, 5 o 6 è punito, a querela di parte, con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria.52
2    Può sporgere querela chiunque è legittimato all'azione civile secondo gli articoli 9 e 10.
3    La Confederazione ha i diritti procedurali di un accusatore privato.53
LTF: 62 
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 62 Garanzie per spese giudiziarie e ripetibili - 1 La parte che adisce il Tribunale federale deve versare un anticipo equivalente alle spese giudiziarie presunte. Se motivi particolari lo giustificano, il Tribunale può rinunciare in tutto o in parte a esigere l'anticipo.
1    La parte che adisce il Tribunale federale deve versare un anticipo equivalente alle spese giudiziarie presunte. Se motivi particolari lo giustificano, il Tribunale può rinunciare in tutto o in parte a esigere l'anticipo.
2    Se non ha un domicilio fisso in Svizzera o la sua insolvibilità è accertata, la parte può essere obbligata, su domanda della controparte, a prestare garanzie per eventuali spese ripetibili.
3    Il giudice dell'istruzione stabilisce un congruo termine per il versamento dell'anticipo o la prestazione delle garanzie. Se il termine scade infruttuoso, impartisce un termine suppletorio. Se l'anticipo non è versato o le garanzie non sono prestate nemmeno nel termine suppletorio, il Tribunale federale non entra nel merito dell'istanza.
64 
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 64 Gratuito patrocinio - 1 Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, il Tribunale federale la dispensa, su domanda, dal pagamento delle spese giudiziarie e dalla prestazione di garanzie per le spese ripetibili.
1    Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, il Tribunale federale la dispensa, su domanda, dal pagamento delle spese giudiziarie e dalla prestazione di garanzie per le spese ripetibili.
2    Se è necessario per tutelare i diritti di tale parte, il Tribunale federale le designa un avvocato. Questi ha diritto a un'indennità adeguata, versata dalla cassa del Tribunale, in quanto le spese di patrocinio non possano essere coperte dalle spese ripetibili.
3    La corte decide sulla domanda di gratuito patrocinio nella composizione di tre giudici. Rimangono salvi i casi trattati in procedura semplificata secondo l'articolo 108. Il gratuito patrocinio può essere concesso dal giudice dell'istruzione se è indubbio che le relative condizioni sono adempiute.
4    Se in seguito è in grado di farlo, la parte è tenuta a risarcire la cassa del Tribunale.
68 
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 68 Spese ripetibili - 1 Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente.
1    Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente.
2    La parte soccombente è di regola tenuta a risarcire alla parte vincente, secondo la tariffa del Tribunale federale, tutte le spese necessarie causate dalla controversia.
3    Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non sono di regola accordate spese ripetibili se vincono una causa nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali.
4    Si applica per analogia l'articolo 66 capoversi 3 e 5.
5    Il Tribunale federale conferma, annulla o modifica, a seconda dell'esito del procedimento, la decisione sulle spese ripetibili pronunciata dall'autorità inferiore. Può stabilire esso stesso l'importo di tali spese secondo la tariffa federale o cantonale applicabile o incaricarne l'autorità inferiore.
78 
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 78 Principio - 1 Il Tribunale federale giudica i ricorsi contro le decisioni pronunciate in materia penale.
1    Il Tribunale federale giudica i ricorsi contro le decisioni pronunciate in materia penale.
2    Al ricorso in materia penale soggiacciono anche le decisioni concernenti:
a  le pretese civili trattate unitamente alla causa penale;
b  l'esecuzione di pene e misure.
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SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 80 Autorità inferiori - 1 Il ricorso è ammissibile contro le decisioni delle autorità cantonali di ultima istanza e contro le decisioni della Corte dei reclami penali e della Corte d'appello del Tribunale penale federale.48
1    Il ricorso è ammissibile contro le decisioni delle autorità cantonali di ultima istanza e contro le decisioni della Corte dei reclami penali e della Corte d'appello del Tribunale penale federale.48
2    I Cantoni istituiscono tribunali superiori quali autorità cantonali di ultima istanza. Tali tribunali giudicano su ricorso. Sono fatti salvi i casi in cui secondo il Codice di procedura penale del 5 ottobre 200749 (CPP) si pronuncia, quale istanza cantonale unica, un giudice dei provvedimenti coercitivi o un altro giudice.50
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SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 90 Decisioni finali - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni che pongono fine al procedimento.
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SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 95 Diritto svizzero - Il ricorrente può far valere la violazione:
a  del diritto federale;
b  del diritto internazionale;
c  dei diritti costituzionali cantonali;
d  delle disposizioni cantonali in materia di diritto di voto dei cittadini e di elezioni e votazioni popolari;
e  del diritto intercantonale.
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SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 97 Accertamento inesatto dei fatti - 1 Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento.
1    Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento.
2    Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, può essere censurato qualsiasi accertamento inesatto o incompleto dei fatti giuridicamente rilevanti.87
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SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 100 Ricorso contro decisioni - 1 Il ricorso contro una decisione deve essere depositato presso il Tribunale federale entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della decisione.
1    Il ricorso contro una decisione deve essere depositato presso il Tribunale federale entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della decisione.
2    Il termine è di dieci giorni per i ricorsi contro le decisioni:
a  delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento;
b  nel campo dell'assistenza giudiziaria internazionale in materia penale e dell'assistenza amministrativa internazionale in materia fiscale;
c  in materia di ritorno di un minore secondo la Convenzione europea del 20 maggio 198090 sul riconoscimento e l'esecuzione delle decisioni in materia di affidamento di minori e sul ristabilimento dell'affidamento oppure secondo la Convenzione del 25 ottobre 198091 sugli aspetti civili del rapimento internazionale di minori;
d  del Tribunale federale dei brevetti in materia di rilascio di una licenza secondo l'articolo 40d della legge del 25 giugno 195493 sui brevetti.
3    Il termine è di cinque giorni per i ricorsi contro le decisioni:
a  delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento pronunciate nell'ambito dell'esecuzione cambiaria;
b  dei Governi cantonali su ricorsi concernenti votazioni federali.
4    Il termine è di tre giorni per i ricorsi contro le decisioni dei Governi cantonali su ricorsi concernenti le elezioni al Consiglio nazionale.
5    Per i ricorsi concernenti conflitti di competenza tra due Cantoni, il termine decorre al più tardi dal giorno in cui in ciascun Cantone sono state pronunciate decisioni impugnabili mediante ricorso al Tribunale federale.
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7    Il ricorso per denegata o ritardata giustizia può essere interposto in ogni tempo.
LTPF: 26
PP: 18  101  105  122  136  154  166  172  175  176  177  210  245
Registro DTF
101-IV-177 • 101-IV-312 • 101-IV-314 • 103-IV-283 • 106-IA-214 • 109-IB-47 • 110-IV-87 • 111-IV-74 • 118-IB-547 • 119-IV-145 • 120-II-76 • 126-III-198 • 127-I-141 • 127-III-310 • 131-III-384 • 64-II-162 • 75-IV-1 • 98-IV-209
Weitere Urteile ab 2000
1P.285/2004 • 6S.421/2006 • 6S.449/2005
Parole chiave
Elenca secondo la frequenza o in ordine alfabetico
assoluzione • parte civile • servizio informazioni • tribunale penale federale • pena pecuniaria • segreto commerciale • d'ufficio • atto d'accusa • repubblica ceca • mese • querelante • concorrenza sleale • tribunale federale • calcolo • comunicazione • sconosciuto • procedura incidentale • corte penale del tribunale penale federale • direttore • querela
... Tutti
Sentenze TPF
SK.2004.13 • SK.2006.15 • BB.2005.117 • SK.2007.3 • BB.2005.118
FF
1983/II/1093
AJP
2006 S.1471
RStrS
1996 Nr.72