Tribunale federale
Tribunal federal

{T 0/2}
1P.599/2004 /ggs

Urteil vom 11. Januar 2005
I. Öffentlichrechtliche Abteilung

Besetzung
Bundesrichter Féraud, Präsident,
Bundesrichter Nay, Eusebio,
Gerichtsschreiber Störi.

Parteien
X.________, Beschwerdeführer, vertreten durch Fürsprecher Othmar Schürmann,

gegen

Staatsanwaltschaft des Kantons Zug,
vertreten durch Staatsanwalt lic. iur. Paul Kuhn, Aabachstrasse 1, Postfach 760, 6301 Zug,
Strafgericht des Kantons Zug, Berufungskammer, Postfach 760, 6301 Zug.

Gegenstand
Strafverfahren; SVG; Beweiswürdigung,

Staatsrechtliche Beschwerde gegen das Urteil des Strafgerichts des Kantons Zug, Berufungskammer, vom 16. August 2004.

Sachverhalt:
A.
Mit Strafbefehl vom 25. August 2000 verurteilte der Einzelrichter des Kantons Zug X.________ wegen grober Verletzung von Verkehrsregeln zu einer Busse von 900 Franken. Er hielt für erwiesen, dass dieser am 12. Januar 2000, um ca. 22:45 Uhr, am Steuer seines Personenwagens die zulässige Höchstgeschwindigkeit von 120 km/h auf der Autobahn A4 zwischen der Verzweigung Rütihof und dem Anschluss Küssnacht massiv überschritten hatte.

X.________ erhob Einsprache. Nach durchgeführter Strafuntersuchung bestätigte der Einzelrichter des Kantons Zug diesen Strafbefehl und verurteilte X.________ am 2. September 2003 wegen grober Verletzung von Verkehrsregeln im Sinne von Art. 90 Ziff. 2
SR 741.01 Loi fédérale du 19 décembre 1958 sur la circulation routière (LCR)
LCR Art. 90 - 1 Celui qui viole les règles de la circulation prévues par la présente loi ou par les dispositions d'exécution émanant du Conseil fédéral est puni de l'amende.
1    Celui qui viole les règles de la circulation prévues par la présente loi ou par les dispositions d'exécution émanant du Conseil fédéral est puni de l'amende.
2    Celui qui, par une violation grave d'une règle de la circulation, crée un sérieux danger pour la sécurité d'autrui ou en prend le risque est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
3    Celui qui, par une violation intentionnelle des règles fondamentales de la circulation, accepte de courir un grand risque d'accident pouvant entraîner de graves blessures ou la mort, que ce soit en commettant des excès de vitesse particulièrement importants, en effectuant des dépassements téméraires ou en participant à des courses de vitesse illicites avec des véhicules automobiles est puni d'une peine privative de liberté d'un à quatre ans.
3bis    En cas d'infractions au sens de l'al. 3, la peine minimale d'un an peut être réduite en présence d'une circonstance atténuante conformément à l'art. 48 du code pénal244, en particulier si l'auteur a agi en cédant à un mobile honorable.245
3ter    En cas d'infractions au sens de l'al. 3, l'auteur peut être puni d'une peine privative de liberté de quatre ans au plus ou d'une peine pécuniaire s'il n'a pas été condamné, au cours des dix années précédant les faits, pour un crime ou un délit routier ayant gravement mis en danger la sécurité de tiers ou ayant entraîné des blessures ou la mort de tiers.246
4    L'excès de vitesse est particulièrement important lorsque la vitesse maximale autorisée a été dépassée:
a  d'au moins 40 km/h, là où la limite est fixée au plus à 30 km/h;
b  d'au moins 50 km/h, là où la limite est fixée au plus à 50 km/h;
c  d'au moins 60 km/h, là où la limite est fixée au plus à 80 km/h;
d  d'au moins 80 km/h, là où la limite est fixée à plus de 80 km/h.247
5    Dans les cas précités, l'art. 237, ch. 2, du code pénal248 n'est pas applicable.
SVG, begangen durch Übertretung von Art. 4a Abs. 1 lit. d
SR 741.11 Ordonnance du 13 novembre 1962 sur les règles de la circulation routière (OCR)
OCR Art. 4a Limitations générales de vitesse; règle fondamentale - (art. 32, al. 2, LCR)
1    La vitesse maximale générale des véhicules peut atteindre, lorsque les conditions de la route, de la circulation et de visibilité sont favorables:
a  50 km/h dans les localités;
b  80 km/h hors des localités, à l'exception des semi-autoroutes et des autoroutes;
c  100 km/h sur les semi-autoroutes;
d  120 km/h sur les autoroutes.48
2    La limitation générale de vitesse à 50 km/h (al. 1, let. a) s'applique dans toute la zone bâtie de façon compacte à l'intérieur de la localité; cette limitation commence au signal «Vitesse maximale 50, Limite générale» (2.30.1) et se termine au signal «Fin de la vitesse maximale 50, Limite générale» (2.53.1). Pour les conducteurs qui entrent dans une localité par des routes secondaires peu importantes (telles que routes qui ne relient pas directement entre eux des localités ou des quartiers extérieurs, routes agricoles de desserte, chemins forestiers, etc.), la limitation est aussi valable en l'absence de signalisation, dès qu'il existe une zone bâtie de façon compacte.
3    La limitation générale de vitesse à 80 km/h (al. 1, let. b) est valable à partir du signal «Fin de la vitesse maximale 50, Limite générale» (2.53.1) ou «Fin de la vitesse maximale» (2.53) et, lorsqu'on quitte une semi-autoroute ou une autoroute, à partir du signal «Fin de la semi-autoroute» (4.04) ou du signal «Fin de l'autoroute» (4.02).49
3bis    La limitation générale de vitesse à 100 km/h (al. 1, let. c) est valable à partir du signal «Semi-autoroute» (4.03) et se termine au signal «Fin de la semi-autoroute» (4.04).50
4    La limitation générale de vitesse à 120 km/h (al. 1, let. d) est valable à partir du signal «Autoroute» (4.01) et se termine au signal «Fin de l'autoroute» (4.02).51
5    Lorsque des signaux indiquent d'autres vitesses maximales, celles-ci sont applicables en lieu et place des limitations générales de vitesse (al. 1); il en va de même des vitesses inférieures imposées à certains genres de véhicules par l'art. 5 ou à certains véhicules par décision de l'autorité compétente.
VRV, zu 900 Franken Busse.

Die Berufungskammer des Strafgerichts des Kantons Zug wies die Berufung von X.________ am 16. August 2004 ab.
B.
Mit undatierter, am 18. Oktober 2004 der Post übergebener staatsrechtlicher Beschwerde wegen Verletzung von Art. 4
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 4 Langues nationales - Les langues nationales sont l'allemand, le français, l'italien et le romanche.
BV ("willkürliche Würdigung von Sachverhaltsfeststellungen und Verletzung von Verfahrensvorschriften, insbesondere den Anspruch auf Abnahme rechtserheblicher Beweise") beantragt X.________, das Urteil des Strafgerichts aufzuheben.
C.
Die Staatsanwaltschaft und die Berufungskammer des Strafgerichts verzichten auf Vernehmlassung.

Das Bundesgericht zieht in Erwägung:
1.
1.1 Beim angefochtenen Entscheid der Strafkammer handelt es sich um einen letztinstanzlichen kantonalen Endentscheid (Art. 86 Abs. 1
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 4 Langues nationales - Les langues nationales sont l'allemand, le français, l'italien et le romanche.
OG). Der Beschwerdeführer ist durch die strafrechtliche Verurteilung in seinen rechtlich geschützten Interessen berührt (Art. 88
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 4 Langues nationales - Les langues nationales sont l'allemand, le français, l'italien et le romanche.
OG), weshalb er befugt ist, die Verletzung verfassungsmässiger Rechte zu rügen. Die übrigen Sachurteilsvoraussetzungen geben zu keinen Bemerkungen Anlass, sodass auf die Beschwerde einzutreten ist.
1.2 Die staatsrechtliche Beschwerde ermöglicht indessen keine Fortsetzung des kantonalen Verfahrens. Das Bundesgericht prüft in diesem Verfahren nur in der Beschwerdeschrift erhobene, detailliert begründete und soweit möglich belegte Rügen. Der Beschwerdeführer muss den wesentlichen Sachverhalt darlegen, die als verletzt gerügten Verfassungsbestimmungen nennen und überdies dartun, inwiefern diese verletzt sein sollen (Art. 90 Abs. 1 lit. b
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 4 Langues nationales - Les langues nationales sont l'allemand, le français, l'italien et le romanche.
OG; BGE 127 I 38 E. 3c; 125 I 492 E. 1b; 122 I 70 E. 1c).

Diesen Anforderungen genügt die Beschwerde nur teilweise. So rügt der Beschwerdeführer etwa, die Belastungsbeweise hätten nicht gegen ihn verwertet werden dürfen, da ihn die Zuger Polizeibeamten auf dem Gebiet des Kantons Schwyz angehalten hätten und damit nach Art. 356
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 4 Langues nationales - Les langues nationales sont l'allemand, le français, l'italien et le romanche.
StGB verpflichtet gewesen wären, für das weitere Verfahren ihre Schwyzer Kollegen beizuziehen. Das Strafgericht hat sich mit diesem bereits ihm unterbreiteten Einwand auseinandergesetzt und ausgeführt, dass einerseits Art. 356 Abs. 2
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 4 Langues nationales - Les langues nationales sont l'allemand, le français, l'italien et le romanche.
StGB eine Ordnungsvorschrift sei und daher die in Missachtung der interkantonalen Zuständigkeitsordnung erhobenen Beweise verwertbar seien, und dass anderseits die Zuger Kantonspolizei auf Grund der vom Bundesrat genehmigten "Vereinbarung zwischen den Kantonen Zug und Schwyz über die Ausübung der Autobahnpolizei auf der N 4" zur Behandlung des dem Beschwerdeführer vorgeworfenen Deliktes zuständig gewesen sei. In der staatsrechtlichen Beschwerde beschäftigt sich der Beschwerdeführer einzig mit dem zweiten Teil dieser Eventualbegründung, indem er vorbringt, seine Anhaltung sei nicht auf der Autobahn erfolgt, weshalb das angeführte Konkordat nicht anwendbar sei. Mit der Hauptbegründung des Strafgerichts, selbst in Missachtung der
interkantonalen Kompetenzordnung erhobene Beweise würden nicht einem Verwertungsverbot unterliegen, setzt er sich mit keinem Wort auseinander. Die Rüge ist daher von vornherein nicht geeignet, das Abstellen auf die gegen ihn erhobenen Beweise als verfassungswidrig nachzuweisen, weshalb sie den gesetzlichen Begründungsanforderungen nicht genügt (BGE 121 IV 94 E. 1b; 115 II 288 E. 4 S. 293; Walter Kälin, Das Verfahren der staatsrechtlichen Beschwerde, 2. Auflage, Bern 1994, S.368). Darauf ist nicht einzutreten. Soweit im Folgenden auf weitere Ausführungen in der staatsrechtlichen Beschwerde nicht eingegangen wird, handelt es sich um appellatorische und damit in diesem Verfahren unzulässige Kritik.
2.
Der Beschwerdeführer rügt eine Verletzung des Willkürverbotes. Dass sein Anwalt sich dabei auf Art. 4 der Bundesverfassung vom 29. Mai 1874 bezieht, welche seit Jahren nicht mehr in Kraft steht, erstaunt, schadet ihm aber insofern nicht, als das Willkürverbot in Art. 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
der geltenden Bundesverfassung ebenfalls enthalten ist. Als Verletzung von "Verfahrensgarantien gemäss Art. 4
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 4 Langues nationales - Les langues nationales sont l'allemand, le français, l'italien et le romanche.
BV" rügt der Beschwerdeführer, verschiedene Beweisanträge seien zu Unrecht abgewiesen worden; damit macht er eine Verletzung seines von Art. 29 Abs. 2
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
BV garantierten rechtlichen Gehörs geltend.
2.1 Art. 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
BV gewährleistet den Anspruch darauf, von den staatlichen Organen ohne Willkür behandelt zu werden. Auf dem Gebiet der Beweiswürdigung steht den kantonalen Instanzen ein weiter Ermessensspielraum zu. Willkür in der Beweiswürdigung liegt vor, wenn die Behörde in ihrem Entscheid von Tatsachen ausgeht, die mit der tatsächlichen Situation in klarem Widerspruch stehen oder auf einem offenkundigen Fehler beruhen. Dabei genügt es nicht, wenn sich der angefochtene Entscheid lediglich in der Begründung als unhaltbar erweist; eine Aufhebung rechtfertigt sich erst, wenn er auch im Ergebnis verfassungswidrig ist (BGE 127 I 38 E. 2a S. 41; 124 IV 86 E. 2a S. 88, je mit Hinweisen).
2.2 Nach den aus Art. 29
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
BV fliessenden Verfahrensgarantien sind alle Beweise abzunehmen, die sich auf Tatsachen beziehen, die für die Entscheidung erheblich sind (BGE 117 Ia 262 E. 4b; 106 Ia 161 E. 2b; 101 Ia 169 E. 1, je mit Hinweisen). Das hindert aber den Richter nicht, einen Beweisantrag abzulehnen, wenn er in willkürfreier Überzeugung der bereits abgenommenen Beweise zur Überzeugung gelangt, der rechtlich erhebliche Sachverhalt sei genügend abgeklärt, und er überdies in willkürfreier antizipierter Würdigung der zusätzlich beantragten Beweise annehmen kann, seine Überzeugung werde auch durch diese nicht mehr geändert (BGE 122 V 157 E. 1d; 119 Ib 492 E. 5b/bb).
3.
3.1 Die Verurteilung des Beschwerdeführers beruht auf dem Rapport des Polizeibeamten A.________ sowie auf den Aussagen, die er und sein Kollege B.________ im Untersuchungs- und Gerichtsverfahren machten. Danach fuhren sie am 12. Januar 2000 in einem neutralen Patrouillenfahrzeug der Kantonspolizei Zug auf der Autobahn A4 von Cham her kommend in Richtung Schwyz. Nach der Verzweigung Rütihof hätten sie eine auf der A14 in Richtung Schwyz fahrende Fahrzeugkolonne wahrgenommen. Nachdem die Doppellinie des Beschleunigungsstreifens der Autobahneinfahrt A14 in die A4 zu Ende gewesen sei, habe das hinterste Fahrzeug dieser Kolonne stark beschleunigt und sei direkt auf die Überholspur der A4 gewechselt. Sie hätten sich etwa 100 m hinter dem Fahrzeug befunden, welches ihnen durch ein extrem breites Heck mit weit auseinander platzierten Heckleuchten aufgefallen sei. Sie hätten beschlossen, ihm zu folgen. Es habe weiter so stark beschleunigt, dass der Abstand zu ihnen grösser geworden sei, obwohl sie mit Vollgas gefahren seien. Auf der Höhe des Bahnhofs Meierskappel sei ein weiteres Fahrzeug auf die Überholspur gewechselt und habe dicht auf das verfolgte Fahrzeug aufgeschlossen. Es habe den Anschein gemacht, als ob sich die beiden Fahrer ein
Rennen geliefert hätten; zu diesem Zeitpunkt habe ihr Tacho bei einer zulässigen Höchstgeschwindigkeit von 120 km/h 190 km/h gezeigt. Der Abstand zu diesen beiden Fahrzeugen sei konstant gestiegen. Etwa einen Kilometer vor dem Anschluss Küssnacht habe das vordere Fahrzeug auf die Normalspur gewechselt und das hintere Fahrzeug vorbei gelassen. Beim Anschluss Küssnacht habe das verfolgte Fahrzeug die Autobahn verlassen; sie hätten es auf der Höhe der Firma Baer stoppen können.
3.2 Der Beschwerdeführer macht geltend, Opfer einer Verwechslung geworden zu sein und rügt, seine auf die polizeiliche Sachverhaltsdarstellung gestützte Verurteilung sei willkürlich. Es sei bei Nacht und bei regem Verkehrsaufkommen schlechterdings ausgeschlossen, dass ihn die beiden Polizisten auf einer Distanz von 100 - 200 m stets im Blick gehabt hätten, zumal auf diese Distanz ein Fahrzeug weder anhand seines angeblich auffallend breiten Hecks noch anhand der Fahrzeugleuchten zu identifizieren sei. Dies wäre durch einen Augenschein und eine Nachstellung, wie er sie erfolglos beantragt habe, leicht zu zeigen gewesen. Man habe ihm daher nicht erlaubt, den Beweis dafür anzutreten, dass die Behauptung der beiden Polizisten, dass eine Verwechslung ausgeschlossen sei, nicht zutreffen könne.
3.3 Das vom Beschwerdeführer beim fraglichen Vorfall gefahrene Fahrzeug "Chrysler Viper" weist, wie sich aus den bei den Akten liegenden Fotokopien ohne weiteres ergibt, eine auffallend breite Heckpartie mit weit auseinander liegenden Schlusslichtern auf. Es ist nicht nachvollziehbar und wird vom Beschwerdeführer auch nicht näher begründet, inwiefern es zwei geschulten Polizeibeamten nicht möglich sein sollte, nachts auf einer übersichtlichen Autobahn ein derart auffälliges Fahrzeug auf eine Distanz von 100 - 200 m zu identifizieren und zu verfolgen, zumal sich nach anfänglich regem Verkehrsaufkommen ab Höhe Bahnhof Meierskappel nur noch vereinzelte Fahrzeuge auf der Autobahn befanden (Aussage B.________ vom 13. November 2001, Frage 15 S. 5). Eine Verwechslung mit dem zweiten überschnellen Fahrzeug erscheint ausgeschlossen, da dieses nach den übereinstimmenden Aussagen des Beschwerdeführers und der beiden Beamten von der Polizei unbehelligt weiterfuhr, ganz abgesehen davon, dass der Beschwerdeführer die ihm an der Hauptverhandlung des Strafgerichts vom 16. August 2004 vorgehaltene Aussage des Zeugen A.________, wonach dieses zweite Fahrzeug nicht über ein ähnlich breites Heck wie sein Fahrzeug verfügte, unwidersprochen liess
(Protokoll der strafgerichtlichen Hauptverhandlung S. 6). Die Polizeibeamten haben im Übrigen auch nicht behauptet, das verfolgte Fahrzeug während der ganzen Verfolgung nie aus den Augen verloren zu haben. Der Zeuge B.________ sagte aus, dieses im Bereich der Autobahnausfahrt Küssnacht für wenige Sekunden nicht gesehen zu haben, schloss aber eine Verwechslung dennoch aus, weil es in diesem Abschnitt keine anderen Fahrzeuge gehabt habe (Aussage B.________ vom 13. November 2001, Frage 24 S. 6). Zeuge A.________ schloss - namentlich wegen des auffallend breiten Hecks des vom Beschwerdeführer gefahrenen "Chrysler Viper" - eine Verwechslung ebenfalls kategorisch aus. Zwar gab auch er an, das verfolgte Fahrzeug bei gewissen Kurven für kurze Momente aus den Augen verloren zu haben; er habe aber immer gewusst, wo es gefahren sei und habe es nach den kurzen Unterbrüchen jeweils immer wieder "gehabt" (Aussage A.________ vom 22. Januar 2002, Frage 22 S. 6). Das Strafgericht konnte auf Grund dieser übereinstimmenden, nachvollziehbaren Aussagen der beiden Polizeibeamten die vom Beschwerdeführer behauptete Verwechslung ohne weiteres ausschliessen. Unter diesen Umständen konnte es auch willkürfrei auf die Abnahme weiterer Beweise - etwa den vom
Beschwerdeführer verlangten Augenschein mit einer Nachstellung des Geschehens - verzichten, und damit ohne die Verfahrensrechte des Beschwerdeführers zu verletzen. Die Rügen sind unbegründet.
4.
Die Beschwerde ist somit abzuweisen, soweit darauf einzutreten ist. Bei diesem Ausgang des Verfahrens wird der Beschwerdeführer kostenpflichtig (Art. 156
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
OG).

Demnach erkennt das Bundesgericht:
1.
Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist.
2.
Die Gerichtsgebühr von Fr. 3'000.- wird dem Beschwerdeführer auferlegt.
3.
Dieses Urteil wird dem Beschwerdeführer, dem Staatsanwalt lic. iur. Paul Kuhn und dem Strafgericht des Kantons Zug, Berufungskammer, schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 11. Januar 2005
Im Namen der I. öffentlichrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Der Gerichtsschreiber:
Information de décision   •   DEFRITEN
Document : 1P.599/2004
Date : 11 janvier 2005
Publié : 29 janvier 2005
Source : Tribunal fédéral
Statut : Non publié
Domaine : Procédure
Objet : Strafverfahren; SVG; Beweiswürdigung


Répertoire des lois
CP: 356
Cst: 4 
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 4 Langues nationales - Les langues nationales sont l'allemand, le français, l'italien et le romanche.
9 
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
29
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
LCR: 90
SR 741.01 Loi fédérale du 19 décembre 1958 sur la circulation routière (LCR)
LCR Art. 90 - 1 Celui qui viole les règles de la circulation prévues par la présente loi ou par les dispositions d'exécution émanant du Conseil fédéral est puni de l'amende.
1    Celui qui viole les règles de la circulation prévues par la présente loi ou par les dispositions d'exécution émanant du Conseil fédéral est puni de l'amende.
2    Celui qui, par une violation grave d'une règle de la circulation, crée un sérieux danger pour la sécurité d'autrui ou en prend le risque est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
3    Celui qui, par une violation intentionnelle des règles fondamentales de la circulation, accepte de courir un grand risque d'accident pouvant entraîner de graves blessures ou la mort, que ce soit en commettant des excès de vitesse particulièrement importants, en effectuant des dépassements téméraires ou en participant à des courses de vitesse illicites avec des véhicules automobiles est puni d'une peine privative de liberté d'un à quatre ans.
3bis    En cas d'infractions au sens de l'al. 3, la peine minimale d'un an peut être réduite en présence d'une circonstance atténuante conformément à l'art. 48 du code pénal244, en particulier si l'auteur a agi en cédant à un mobile honorable.245
3ter    En cas d'infractions au sens de l'al. 3, l'auteur peut être puni d'une peine privative de liberté de quatre ans au plus ou d'une peine pécuniaire s'il n'a pas été condamné, au cours des dix années précédant les faits, pour un crime ou un délit routier ayant gravement mis en danger la sécurité de tiers ou ayant entraîné des blessures ou la mort de tiers.246
4    L'excès de vitesse est particulièrement important lorsque la vitesse maximale autorisée a été dépassée:
a  d'au moins 40 km/h, là où la limite est fixée au plus à 30 km/h;
b  d'au moins 50 km/h, là où la limite est fixée au plus à 50 km/h;
c  d'au moins 60 km/h, là où la limite est fixée au plus à 80 km/h;
d  d'au moins 80 km/h, là où la limite est fixée à plus de 80 km/h.247
5    Dans les cas précités, l'art. 237, ch. 2, du code pénal248 n'est pas applicable.
OCR: 4a
SR 741.11 Ordonnance du 13 novembre 1962 sur les règles de la circulation routière (OCR)
OCR Art. 4a Limitations générales de vitesse; règle fondamentale - (art. 32, al. 2, LCR)
1    La vitesse maximale générale des véhicules peut atteindre, lorsque les conditions de la route, de la circulation et de visibilité sont favorables:
a  50 km/h dans les localités;
b  80 km/h hors des localités, à l'exception des semi-autoroutes et des autoroutes;
c  100 km/h sur les semi-autoroutes;
d  120 km/h sur les autoroutes.48
2    La limitation générale de vitesse à 50 km/h (al. 1, let. a) s'applique dans toute la zone bâtie de façon compacte à l'intérieur de la localité; cette limitation commence au signal «Vitesse maximale 50, Limite générale» (2.30.1) et se termine au signal «Fin de la vitesse maximale 50, Limite générale» (2.53.1). Pour les conducteurs qui entrent dans une localité par des routes secondaires peu importantes (telles que routes qui ne relient pas directement entre eux des localités ou des quartiers extérieurs, routes agricoles de desserte, chemins forestiers, etc.), la limitation est aussi valable en l'absence de signalisation, dès qu'il existe une zone bâtie de façon compacte.
3    La limitation générale de vitesse à 80 km/h (al. 1, let. b) est valable à partir du signal «Fin de la vitesse maximale 50, Limite générale» (2.53.1) ou «Fin de la vitesse maximale» (2.53) et, lorsqu'on quitte une semi-autoroute ou une autoroute, à partir du signal «Fin de la semi-autoroute» (4.04) ou du signal «Fin de l'autoroute» (4.02).49
3bis    La limitation générale de vitesse à 100 km/h (al. 1, let. c) est valable à partir du signal «Semi-autoroute» (4.03) et se termine au signal «Fin de la semi-autoroute» (4.04).50
4    La limitation générale de vitesse à 120 km/h (al. 1, let. d) est valable à partir du signal «Autoroute» (4.01) et se termine au signal «Fin de l'autoroute» (4.02).51
5    Lorsque des signaux indiquent d'autres vitesses maximales, celles-ci sont applicables en lieu et place des limitations générales de vitesse (al. 1); il en va de même des vitesses inférieures imposées à certains genres de véhicules par l'art. 5 ou à certains véhicules par décision de l'autorité compétente.
OJ: 86  88  90  156
Répertoire ATF
101-IA-169 • 106-IA-161 • 115-II-288 • 117-IA-262 • 119-IB-492 • 121-IV-94 • 122-I-70 • 122-V-157 • 124-IV-86 • 125-I-492 • 127-I-38
Weitere Urteile ab 2000
1P.599/2004
Répertoire de mots-clés
Trié par fréquence ou alphabet
tribunal pénal • recours de droit public • autoroute • distance • haie • état de fait • tribunal fédéral • condamnation • témoin • question • ministère public • constitution fédérale • gare • ordonnance de condamnation • inspection locale • juge unique • nuit • amende • condamné • case postale • greffier • police • victime • garantie de procédure • décision • avocat • enquête pénale • motivation de la décision • police judiciaire • risque de confusion • gens du voyage • pré • conseil fédéral • lausanne • procédure cantonale • hameau • décision finale • acte de recours • virage • offre de preuve • prescription d'ordre • intérêt juridiquement protégé • montre • constatation des faits
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