Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal
Cour III
C-6747/2018
Arrêt du 9 septembre 2019
Madeleine Hirsig-Vouilloz (présidente du collège),
Composition David Weiss, Daniel Stufetti, juges,
Isabelle Pittet, greffière.
A._______,
Parties
recourante,
contre
Office de l'assurance-invalidité pour les assurés résidant à l'étranger (OAIE),
Avenue Edmond-Vaucher 18, Case postale 3100, 1211 Genève 2,
autorité inférieure.
Objet Assurance-invalidité; nouvelle demande de prestations;
recours pour déni de justice.
Faits :
A.
A.a A._______, ressortissante suisse, domiciliée en France, née le [...] 1965, dépose le 19 février 2014 une demande de prestations de l'assurance-invalidité auprès de l'Office de l'assurance-invalidité du canton de Genève (OAI GE ; OAI GE docs 1 et 2).
A.b Par décision du 31 octobre 2014 (OAI GE doc 26), l'Office de l'assurance-invalidité pour les assurés résidant à l'étranger (OAIE) rejette la demande de prestations de l'intéressée, au motif qu'elle ne présenterait pas d'incapacité de travail d'au moins 40% en moyenne durant une année sans interruption notable.
A.c Le 20 novembre 2014 (OAI GE doc 27), A._______ forme recours auprès du Tribunal administratif fédéral contre la décision de l'OAIE du 31 octobre 2014. Par arrêt C-7117/2014 du 19 décembre 2016 (OAI GE doc 59), le Tribunal administratif fédéral admet partiellement le recours et réforme la décision du 31 octobre 2014 en ce sens que le droit à une rente entière d'invalidité est reconnu à l'intéressée du 1er août au 31 octobre 2014. Le 14 mars 2017, le Tribunal fédéral déclare irrecevable le recours interjeté par A._______ contre l'arrêt du Tribunal administratif fédéral (arrêt du TF 9C_150/2017 ; OAI GE doc 65).
B.
B.a Le 3 avril 2017, l'intéressée dépose une seconde demande de prestations AI auprès de l'OAI GE, qui la reçoit le 10 avril 2017 (OAI GE doc 69).
B.b Par courrier du 26 avril 2017 (OAI GE doc 73), l'OAI GE impartit à A._______ un délai de 30 jours, prolongé jusqu'à fin juin 2017 (OAI GE docs 74, 77), pour produire les documents médicaux permettant de rendre plausible l'aggravation de son état de santé depuis la date de la dernière décision. En date du 27 juin 2017, des documents médicaux fournis par l'intéressée sont réceptionnés par l'OAI GE (OAI GE docs 78 à 80).
B.c Par avis du 28 juin 2017 (OAI GE doc 81), le Service médical régional de l'assurance-invalidité (SMR) est mandaté pour indiquer si une aggravation de l'état de santé de l'intéressée est rendue plausible.
Le 12 juillet 2017, le SMR rend son avis médical, estimant nécessaire d'investiguer une fibromyalgie et un état dépressif, et demandant la mise en oeuvre d'une expertise bidisciplinaire rhumato-psychiatrique (OAI GE doc 83).
B.d Par courrier du 13 juillet 2017 (OAI GE doc 84), l'OAI GE informe A._______ qu'il peut entrer en matière sur sa nouvelle demande de prestations et qu'il procède dès lors à l'instruction de celle-ci.
C.
C.a Le 27 novembre 2017, l'intéressée envoie un courriel à l'OAI GE, lui demandant de bien vouloir « réveiller » sa demande de prestations (OAI GE doc 87). L'OAI GE y répond le 29 novembre 2017, expliquant qu'une expertise médicale est nécessaire et qu'une communication lui sera adressée à réception de la désignation des experts, ce qui peut prendre un certain temps (OAI GE doc 88).
C.b Le 31 mai 2018, la chargée de développement B._______ en Z., ayant rencontré l'intéressée, s'adresse à l'OAI GE, demandant où en est la situation de A._______ et si elle peut prétendre au versement d'une rente (OAI GE doc 90). L'OAI GE répond par courrier du 1er juin 2018 que la protection des données ne l'autorise pas à communiquer des informations à des tiers, sans autorisation de la personne concernée (OAI GE doc 91).
C.c Le 4 juin 2018, l'OAI GE informe l'intéressée que son dossier est transmis à un nouveau gestionnaire (OAI GE doc 92). Le 13 juin 2018, l'OAI GE convoque l'intéressée pour un entretien en ses bureaux le 25 juin 2018 afin de faire le point sur l'évolution de la situation de celle-ci (OAI GE doc 93).
Le 28 juin 2018, un rapport d'entretien est rendu par l'OAI GE, dans lequel il est fait état de l'évolution de l'état de santé de la recourante, de sa situation financière et familiale, et de son quotidien ; il y est également indiqué que l'intéressée possède actuellement une vingtaine de chats, dont elle assure seule l'entretien, et qu'elle vend des chatons, activité pour laquelle tient une comptabilité et a trois sites internet (OAI GE doc 95). Par courrier du 29 juin 2018 (OAI GE doc 96), l'OAI GE demande à A._______ de lui faire parvenir une copie de ses déclarations fiscales, ainsi que les bilans de 2012 à 2017, documents que l'intéressée fournit par courrier du 9 juillet 2018 (OAI GE docs 97, 98).
D.
D.a Par acte du 27 novembre 2018 (TAF pce 1), A._______ s'adresse au Tribunal de céans faute de réponse de l'OAI GE, soulignant que le 13 juillet 2017, cet office AI lui confirmait qu'il pouvait entrer en matière sur sa nouvelle demande de prestations ; or, depuis, et malgré des demandes d'informations de sa part et bien que, notamment, elle ait répondu immédiatement lorsque l'administration a requis qu'elle produise des documents, aucune décision n'a été prise.
D.b Dans sa réponse du 29 janvier 2019 (TAF pce 4), l'OAIE conclut au rejet du recours pour déni de justice, s'en remettant à la prise de position de l'OAI GE du 21 janvier 2019. Dans cette prise de position, l'office AI cantonal estime qu'au vu des délais qui se sont écoulés entre les différentes étapes de l'instruction du dossier de la recourante, tant sur le plan médical qu'économique, aucun déni de justice n'est avéré.
D.c La recourante réplique dans une écriture du 18 février 2019 (TAF pce 6) que la durée de traitement de son dossier n'est pas justifiée et qu'il convient de la recevoir au plus vite ou d'accorder aux différents documents médicaux fournis une légitimité.
D.d Dans sa duplique du 4 avril 2019 et dans sa prise de position du 1er avril 2019 (TAF pce 8), l'autorité inférieure, respectivement l'OAI GE, persistent dans leurs conclusions. L'OAI GE joint à sa prise de position une communication du 7 mars 2019 informant la recourante du nom des spécialistes en rhumatologie et en psychiatrie qui procéderont à l'expertise médicale nécessaire, et lui impartissant un délai de 12 jours pour ajouter d'éventuelles questions complémentaires au questionnaire préparé à l'attention des experts et, le cas échéant, pour faire valoir des motifs de récusation à l'encontre desdits experts.
Droit :
1.
1.1 En vertu de l'art. 31
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF) LTAF Art. 31 Principe - Le Tribunal administratif fédéral connaît des recours contre les décisions au sens de l'art. 5 de la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)20. |
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF) LTAF Art. 33 Autorités précédentes - Le recours est recevable contre les décisions: |
|
a | du Conseil fédéral et des organes de l'Assemblée fédérale, en matière de rapports de travail du personnel de la Confédération, y compris le refus d'autoriser la poursuite pénale; |
b | du Conseil fédéral concernant: |
b1 | la révocation d'un membre du conseil de banque ou de la direction générale ou d'un suppléant sur la base de la loi du 3 octobre 2003 sur la Banque nationale26, |
b10 | la révocation d'un membre du conseil d'administration du Service suisse d'attribution des sillons ou l'approbation de la résiliation des rapports de travail du directeur par le conseil d'administration, conformément à la loi fédérale du 20 décembre 1957 sur les chemins de fer44; |
b2 | la révocation d'un membre du conseil d'administration de l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers ou l'approbation de la résiliation des rapports de travail du directeur par le conseil d'administration selon la loi du 22 juin 2007 sur la surveillance des marchés financiers27, |
b3 | le blocage de valeurs patrimoniales en vertu de la loi du 18 décembre 2015 sur les valeurs patrimoniales d'origine illicite29, |
b4 | l'interdiction d'exercer des activités en vertu de la LRens31, |
b4bis | l'interdiction d'organisations en vertu de la LRens, |
b5 | la révocation du mandat d'un membre du Conseil de l'Institut fédéral de métrologie au sens de la loi du 17 juin 2011 sur l'Institut fédéral de métrologie34, |
b6 | la révocation d'un membre du conseil d'administration de l'Autorité fédérale de surveillance en matière de révision ou l'approbation de la résiliation des rapports de travail du directeur par le conseil d'administration selon la loi du 16 décembre 2005 sur la surveillance de la révision36, |
b7 | la révocation d'un membre du conseil de l'Institut suisse des produits thérapeutiques sur la base de la loi du 15 décembre 2000 sur les produits thérapeutiques38, |
b8 | la révocation d'un membre du conseil d'administration de l'établissement au sens de la loi du 16 juin 2017 sur les fonds de compensation40, |
b9 | la révocation d'un membre du conseil de l'Institut suisse de droit comparé selon la loi du 28 septembre 2018 sur l'Institut suisse de droit comparé42; |
c | du Tribunal pénal fédéral en matière de rapports de travail de ses juges et de son personnel; |
cbis | du Tribunal fédéral des brevets en matière de rapports de travail de ses juges et de son personnel; |
cquater | du procureur général de la Confédération, en matière de rapports de travail des procureurs qu'il a nommés et du personnel du Ministère public de la Confédération; |
cquinquies | de l'Autorité de surveillance du Ministère public de la Confédération, en matière de rapports de travail de son secrétariat; |
cter | de l'Autorité de surveillance du Ministère public de la Confédération, en matière de rapports de travail des membres du Ministère public de la Confédération élus par l'Assemblée fédérale (Chambres réunies); |
d | de la Chancellerie fédérale, des départements et des unités de l'administration fédérale qui leur sont subordonnées ou administrativement rattachées; |
e | des établissements et des entreprises de la Confédération; |
f | des commissions fédérales; |
g | des tribunaux arbitraux fondées sur des contrats de droit public signés par la Confédération, ses établissements ou ses entreprises; |
h | des autorités ou organisations extérieures à l'administration fédérale, pour autant qu'elles statuent dans l'accomplissement de tâches de droit public que la Confédération leur a confiées; |
i | d'autorités cantonales, dans la mesure où d'autres lois fédérales prévoient un recours au Tribunal administratif fédéral. |
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI) LAI Art. 69 Particularités du contentieux - 1 En dérogation aux art. 52 et 58 LPGA422, |
|
1 | En dérogation aux art. 52 et 58 LPGA422, |
a | les décisions des offices AI cantonaux peuvent directement faire l'objet d'un recours devant le tribunal des assurances du domicile de l'office concerné; |
b | les décisions de l'office AI pour les assurés résidant à l'étranger peuvent directement faire l'objet d'un recours devant le Tribunal administratif fédéral.424 |
1bis | La procédure de recours en matière de contestations portant sur des prestations de l'AI devant le tribunal cantonal des assurances est soumise à des frais judiciaires.425 Le montant des frais est fixé en fonction de la charge liée à la procédure, indépendamment de la valeur litigieuse, et doit se situer entre 200 et 1000 francs.426 |
2 | L'al. 1bis et l'art. 85bis, al. 3, LAVS427 s'appliquent par analogie à la procédure devant le Tribunal administratif fédéral.428 |
3 | Les jugements des tribunaux arbitraux cantonaux rendus en vertu de l'art. 27quinquies peuvent faire l'objet d'un recours auprès du Tribunal fédéral, conformément à la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral429.430 |
1.2 La procédure devant le Tribunal administratif fédéral est en principe régie par la PA (art. 37
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF) LTAF Art. 37 Principe - La procédure devant le Tribunal administratif fédéral est régie par la PA57, pour autant que la présente loi n'en dispose pas autrement. |
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 3 - Ne sont pas régies par la présente loi: |
|
a | la procédure d'autorités au sens de l'art. 1, al. 2, let. e, en tant que le recours direct à une autorité fédérale n'est pas ouvert contre leurs décisions; |
b | en matière de personnel fédéral, les procédures de première instance relatives à la création initiale des rapports de service, à la promotion, aux prescriptions de service16 et la procédure en autorisation d'engager la poursuite pénale d'un agent; |
c | la procédure pénale administrative de première instance et celle des recherches de la police judiciaire; |
d | la procédure de la justice militaire, y compris la procédure disciplinaire militaire, la procédure dans les affaires relevant du pouvoir de commandement militaire selon l'art. 37, ainsi que la procédure particulière selon les art. 38 et 39 de la loi du 3 février 199518 sur l'armée et l'administration militaire,19 ...20; |
dbis | la procédure en matière d'assurances sociales, dans la mesure où la loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales est applicable22; |
e | la procédure de taxation douanière; |
ebis | ... |
f | la procédure de première instance dans d'autres affaires administratives dont la nature exige qu'elles soient tranchées sur-le-champ par décision immédiatement exécutoire. |
1.3 Selon l'art. 46a
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 46a - Le recours est recevable si, sans en avoir le droit, l'autorité saisie s'abstient de rendre une décision sujette à recours ou tarde à le faire. |
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA) LPGA Art. 56 Droit de recours - 1 Les décisions sur opposition et celles contre lesquelles la voie de l'opposition n'est pas ouverte sont sujettes à recours. |
|
1 | Les décisions sur opposition et celles contre lesquelles la voie de l'opposition n'est pas ouverte sont sujettes à recours. |
2 | Le recours peut aussi être formé lorsque l'assureur, malgré la demande de l'intéressé, ne rend pas de décision ou de décision sur opposition. |
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA) LPGA Art. 59 Qualité pour recourir - Quiconque est touché par la décision ou la décision sur opposition et a un intérêt digne d'être protégé à ce qu'elle soit annulée ou modifiée a qualité pour recourir. |
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 46a - Le recours est recevable si, sans en avoir le droit, l'autorité saisie s'abstient de rendre une décision sujette à recours ou tarde à le faire. |
1.4 En vertu de l'art. 50 al. 2
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 50 - 1 Le recours doit être déposé dans les 30 jours qui suivent la notification de la décision. |
|
1 | Le recours doit être déposé dans les 30 jours qui suivent la notification de la décision. |
2 | Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps. |
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 50 - 1 Le recours doit être déposé dans les 30 jours qui suivent la notification de la décision. |
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1 | Le recours doit être déposé dans les 30 jours qui suivent la notification de la décision. |
2 | Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps. |
1.5 Déposé dans les formes requises par la loi (art. 52
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 52 - 1 Le mémoire de recours indique les conclusions, motifs et moyens de preuve et porte la signature du recourant ou de son mandataire; celui-ci y joint l'expédition de la décision attaquée et les pièces invoquées comme moyens de preuve, lorsqu'elles se trouvent en ses mains. |
|
1 | Le mémoire de recours indique les conclusions, motifs et moyens de preuve et porte la signature du recourant ou de son mandataire; celui-ci y joint l'expédition de la décision attaquée et les pièces invoquées comme moyens de preuve, lorsqu'elles se trouvent en ses mains. |
2 | Si le recours ne satisfait pas à ces exigences, ou si les conclusions ou les motifs du recourant n'ont pas la clarté nécessaire, sans que le recours soit manifestement irrecevable, l'autorité de recours impartit au recourant un court délai supplémentaire pour régulariser le recours. |
3 | Elle avise en même temps le recourant que si le délai n'est pas utilisé, elle statuera sur la base du dossier ou si les conclusions, les motifs ou la signature manquent, elle déclarera le recours irrecevable. |
1.6 En l'espèce, le recours est formé au motif qu'aucune décision n'a été prise par l'administration, bien que le 13 juillet 2017, l'OAI GE confirmait qu'elle pouvait entrer en matière sur la nouvelle demande de prestations. La distinction entre refus de statuer ou tardiveté dans le devoir de statuer n'a toutefois guère d'incidence, tous deux constituant des dénis de justice formels (Moor/Poltier, Droit administratif, vol. II, 3e éd., 2011, p. 336). Il convient donc de considérer le recours du 27 novembre 2018 comme un recours pour déni de justice et retard injustifié au sens des art. 46a
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 46a - Le recours est recevable si, sans en avoir le droit, l'autorité saisie s'abstient de rendre une décision sujette à recours ou tarde à le faire. |
2.
En cas de recours pour déni de justice formel, les faits à examiner par le Tribunal sont ceux existants au moment du dépôt du recours (arrêts du TAF C-1517/2019 du 17 avril 2019 ; C-5204/2012 du 5 octobre 2012 consid.2 et les réf. cit.), soit en l'espèce, ceux établis au 27 novembre 2018.
3.
3.1 Par un recours formé pour refus exprès de statuer ou retard injustifié, il ne peut être conclu qu'à la constatation de la violation de l'art. 29 al. 1
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
|
1 | Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
2 | Les parties ont le droit d'être entendues. |
3 | Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert. |
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 46a - Le recours est recevable si, sans en avoir le droit, l'autorité saisie s'abstient de rendre une décision sujette à recours ou tarde à le faire. |
3.2 Il y a refus de statuer, explicite ou tacite, constitutif de déni de justice lorsque l'autorité ne rend pas de décision formelle pouvant faire l'objet d'un recours alors qu'elle serait tenue de le faire selon la législation (Métral, op. cit., art. 56 n
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 46a - Le recours est recevable si, sans en avoir le droit, l'autorité saisie s'abstient de rendre une décision sujette à recours ou tarde à le faire. |
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA) LPGA Art. 52 Opposition - 1 Les décisions peuvent être attaquées dans les trente jours par voie d'opposition auprès de l'assureur qui les a rendues, à l'exception des décisions d'ordonnancement de la procédure. |
|
1 | Les décisions peuvent être attaquées dans les trente jours par voie d'opposition auprès de l'assureur qui les a rendues, à l'exception des décisions d'ordonnancement de la procédure. |
2 | Les décisions sur opposition doivent être rendues dans un délai approprié. Elles sont motivées et indiquent les voies de recours. |
3 | La procédure d'opposition est gratuite. En règle générale, il ne peut être alloué de dépens. |
4 | Dans sa décision sur opposition, l'assureur peut priver tout recours de l'effet suspensif, même si cette décision porte sur une prestation en espèces. Les décisions sur opposition ordonnant la restitution de prestations versées indûment sont exceptées.43 |
3.3 Selon la doctrine, l'inactivité de l'administration durant une période de neuf à douze mois est considérée dans la pratique des tribunaux comme un retard injustifié (Ueli Kieser, ATSG-Kommentar, 3e éd., 2015, art. 56
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA) LPGA Art. 56 Droit de recours - 1 Les décisions sur opposition et celles contre lesquelles la voie de l'opposition n'est pas ouverte sont sujettes à recours. |
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1 | Les décisions sur opposition et celles contre lesquelles la voie de l'opposition n'est pas ouverte sont sujettes à recours. |
2 | Le recours peut aussi être formé lorsque l'assureur, malgré la demande de l'intéressé, ne rend pas de décision ou de décision sur opposition. |
4.
4.1 En l'espèce, suite à l'avis du SMR rendu le 12 juillet 2017 dans le cadre de la nouvelle demande de prestations déposée par A._______ le 3 avril 2017, avis recommandant la mise en oeuvre d'une expertise bidisciplinaire, l'OAI GE a informé l'intéressée, par courrier du 13 juillet 2017, qu'il entrait en matière sur sa nouvelle demande et procédait à son instruction (OAI GE docs 83, 84). Il convient donc de vérifier si l'autorité inférieure a agi conformément aux règles exposées précédemment dans la mise en oeuvre de l'instruction de cette nouvelle demande, à partir de mi-juillet 2017.
4.2 Il ressort du dossier que l'OAI GE a entrepris les démarches suivantes :
- avec son courrier du 13 juillet 2017 concernant l'entrée en matière sur la nouvelle demande, l'OAI GE a demandé à la recourante l'autorisation de fournir aux organes chargés d'instruire les demandes de prestations, notamment aux médecins, les informations nécessaires à l'accomplissement de leur mandat, autorisation dont il a reçu le 24 juillet 2017 un exemplaire signé et daté du 18 juillet 2017 (OAI GE docs 84, 85) ;
- en réponse à la recourante, l'OAI GE a, par courrier du 29 novembre 2017, fait savoir qu'il ressortait de l'avis du SMR qu'une expertise médicale était nécessaire dans le cas présent et qu'une communication serait adressée à l'intéressée à réception de la désignation des experts, ce qui pouvait prendre un certain temps (OAI GE doc 88) ;
- il ressort du document 94 du dossier de l'OAI GE, consistant en une série d'impressions de pages internet, effectuées le 26 avril 2018, relatives à l'élevage de chiens et de chats, et sur lesquelles se trouvent le nom et/ou l'adresse de la recourante, qu'à cet date, l'OAI GE a procédé à une recherche internet à propos de l'intéressée ;
- à nouveau en réponse, cette fois à un courriel de la chargée de développement B._______ en Z. qui se renseignait sur l'état de la situation de A._______ (OAI GE doc 90), l'OAI GE a, dans une correspondance du 1er juin 2018, informé la chargée de développement que la protection des données ne l'autorisait pas à communiquer des informations à des tiers (OAI GE doc 91) ;
- par courrier du 4 juin 2018 (OAI GE doc 92), l'OAI GE a informé la recourante que suite à une répartition des dossiers au sein de l'office AI, son dossier allait être transmis à un nouveau gestionnaire ;
- par lettre du 13 juin 2018, l'OAI GE a annoncé à l'intéressée qu'il souhaitait la rencontrer pour faire le point sur l'évolution éventuelle de sa situation, et l'a convoquée pour un entretien en ses bureaux le 25 juin 2018 (OAI GE doc 93) ;
- le 28 juin 2018, l'OAI GE a rendu un rapport suite à l'entretien du 25 juin 2018, dans lequel il est notamment fait état de l'évolution de l'état de santé de la recourante, de sa situation financière et familiale, de son quotidien, ainsi que du fait que l'intéressée possède actuellement une vingtaine de chats et qu'elle vend des chatons, activité pour laquelle elle tient une comptabilité et a trois sites internet (OAI GE doc 95) ;
- par courrier du 29 juin 2018 (OAI GE doc 96), l'OAI GE a requis de la recourante qu'elle lui fasse parvenir une copie de ses déclarations fiscales, ainsi que les bilans de 2012 à 2017, documents que l'office AI a réceptionnés le 12 juillet 2018 (OAI GE docs 97, 98).
4.3 Le déroulement de ces faits permet au Tribunal de céans de faire les considérations suivantes.
Le Tribunal relève ainsi que mise à part la lettre de l'OAI GE du 29 novembre 2017 répondant à une requête de la recourante quant à l'avancement de son dossier, lettre dans laquelle l'office AI confirme qu'une expertise médicale est nécessaire dans le cas d'espèce, il ne figure au dossier aucun document d'aucune sorte faisant mention ou état de démarches qui auraient été entreprises en vue de l'organisation de cette expertise, pourtant recommandée par le SMR le 12 juillet 2017 ; de même, aucun élément ne se trouve au dossier, qui laisserait penser qu'on aurait renoncé à cette expertise pour quelque motif que ce soit. D'ailleurs, tel n'est pas le cas puisque le 7 mars 2019, l'OAI GE a transmis à la recourante une communication l'informant en particulier du nom des experts qui procéderont à cette expertise médicale (TAF pce 8). Force est dès lors de constater qu'entre le 24 juillet 2017, date à laquelle l'office AI a reçu de la recourante l'autorisation de fournir aux organes chargés d'instruire les demandes de prestations, notamment aux médecins, les informations nécessaires à l'accomplissement de leur mandat, et le 27 novembre 2018, date du dépôt du recours pour retard injustifié, seize mois se sont écoulés sans que l'OAI GE n'ait entrepris aucune démarche pour réaliser l'expertise médicale requise par le SMR dans son avis du 12 juillet 2017. Ce n'est que le 7 mars 2019, soit après le dépôt du présent recours et dix-neuf mois après l'avis du SMR et l'autorisation précitée fournie par l'intéressée le 24 juillet 2017, qu'un acte concret dans la mise en oeuvre de l'expertise, à savoir la communication informant la recourante notamment du nom des experts, apparaît avoir été accompli par l'OAI GE. Cette période, appréciée dans son ensemble, est supérieure à celle de neuf à douze mois retenue comme étant la norme de référence dans la pratique des tribunaux pour juger d'un retard injustifié, et au délai d'attente d'environ une année dont il faut s'accommoder selon la jurisprudence lors de l'organisation d'une expertise (voir supra consid. 3.3).
4.4 Pour le reste, durant ce laps de temps, l'OAI GE n'a, sur la base du dossier, entrepris qu'une seule démarche en lien avec le cas de la recourante, à savoir la convocation de cette dernière à un entretien en juin 2018, afin de faire le point sur l'évolution de sa situation, sans qu'on ne puisse établir, à la lecture des actes, si cette démarche était motivée par la longue période écoulée sans intervention dans ce dossier depuis l'avis du SMR en juillet 2017 et par le changement de gestionnaire, élément qui ne saurait de toute façon justifier l'inaction de l'administration (voir supra consid. 3.2), ou par le résultat de la recherche internet, effectuée en avril 2018, concernant une activité supposée d'éleveuse de chats qu'exercerait la recourante ; en effet, les informations recueillies au cours de l'entretien, puis les documents fiscaux et comptables requis de l'intéressée par l'OAI GE (OAI GE docs 96 à 98) n'ont été suivis d'aucune action, correspondance, analyse, note ou rapport interne renseignant sur la signification et les répercussions de l'entretien de juin 2018 et des nouveaux éléments communiqués quant au droit de la recourante à des prestations AI. Quoiqu'il en soit, il demeure que durant les onze mois écoulés entre la réception de l'autorisation signée de la recourante en juillet 2017 et la convocation à l'entretien de juin 2018, aucune démarche n'a été entreprise en vue de la mise en place de l'expertise recommandée par le SMR ; puis cinq mois se sont encore écoulés entre la transmission par la recourante, le 9 juillet 2018, des documents complémentaires fiscaux et comptables requis par l'OAI GE suite à l'entretien du 25 juin 2018 (OAI GE docs 97, 98), et le dépôt du recours le 27 novembre 2018, et ce, dans une passivité complète de l'OAI GE, qui n'a fait aucun effort visible pour organiser l'expertise médicale, apparemment toujours pertinente après l'entretien de juin 2018, ou accomplir un acte quelconque visant à faire avancer le dossier en cause.
A cet égard d'ailleurs, les réponses de l'OAI GE aux sollicitations de la recourante concernant l'état de son dossier (OAI GE docs 88, 91, 92) ne sauraient être retenues comme des actes concrets faisant avancer ledit dossier.
4.5 En définitive, le Tribunal de céans relève qu'il aura fallu à l'OAI GE dix-neuf mois, après avoir reçu de la recourante l'autorisation de fournir aux organes chargés d'instruire les demandes de prestations les informations nécessaires à l'accomplissement de leur mandat, pour communiquer à l'intéressée les noms des experts qui réaliseront l'expertise requise par le SMR en juillet 2017. Dix-neuf mois pendant lesquels l'OAI GE n'aura entrepris, pour toute mesure d'instruction, que de convoquer la recourante pour faire un point de la situation.
Le Tribunal de céans souligne que cette affaire ne présente aucune caractéristique particulière susceptible d'expliquer objectivement l'inaction de l'autorité inférieure. Partant, il y a lieu de se montrer exigeant quant au respect du principe de célérité dans cette cause.
4.6 De son côté, la recourante a entrepris les démarches suivantes :
- le 27 novembre 2017 (OAI GE doc 87), l'intéressée a demandé par courriel à l'OAI GE de bien vouloir « réveiller » sa demande de prestations,
- le 31 mai 2018, la chargée de développement B._______ en Z., ayant rencontré l'intéressée, s'est à nouveau adressée par courriel à l'OAI GE pour connaître l'état de la situation de A._______ (OAI GE doc 90),
- le 9 juillet 2018, la recourante a transmis à l'OAI GE une copie de ses déclarations fiscales et bilans comptables, requis le 29 juin 2018 (OAI GE docs 97, 98),
- le 27 novembre 2018, elle a déposé un recours pour déni de justice auprès du Tribunal de céans (TAF pce 1).
Le Tribunal de céans observe que la recourante s'est régulièrement adressée à l'administration entre fin juillet 2017 et fin novembre 2018, dans le but d'obtenir des nouvelles quant à l'avancement de la cause ou de faire avancer ladite cause. Ainsi, elle a fait ce qui était en son pouvoir pour que l'autorité fasse diligence, y compris en recourant pour retard injustifié (voir supra consid. 3.2).
5.
Au vu de ce qui précède, le Tribunal constate que la procédure n'a manifestement pas été menée dans un délai raisonnable au sens de l'art. 29 al. 1
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
|
1 | Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
2 | Les parties ont le droit d'être entendues. |
3 | Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert. |
Vu l'issue de la cause, le Tribunal de céans enjoint l'autorité inférieure de poursuivre sans attendre la mise sur pied de l'expertise bidisciplinaire requise par le SMR dans son avis du 12 juillet 2017 et de mener à terme dans les meilleurs délais l'instruction du dossier de A._______.
6.
La recourante ayant eu gain de cause, il n'y a pas lieu de percevoir de frais de procédure (art. 63 al. 1
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 63 - 1 En règle générale, les frais de procédure comprenant l'émolument d'arrêté, les émoluments de chancellerie et les débours sont mis, dans le dispositif, à la charge de la partie qui succombe. Si celle-ci n'est déboutée que partiellement, ces frais sont réduits. À titre exceptionnel, ils peuvent être entièrement remis. |
|
1 | En règle générale, les frais de procédure comprenant l'émolument d'arrêté, les émoluments de chancellerie et les débours sont mis, dans le dispositif, à la charge de la partie qui succombe. Si celle-ci n'est déboutée que partiellement, ces frais sont réduits. À titre exceptionnel, ils peuvent être entièrement remis. |
2 | Aucun frais de procédure n'est mis à la charge des autorités inférieures, ni des autorités fédérales recourantes et déboutées; si l'autorité recourante qui succombe n'est pas une autorité fédérale, les frais de procédure sont mis à sa charge dans la mesure où le litige porte sur des intérêts pécuniaires de collectivités ou d'établissements autonomes. |
3 | Des frais de procédure ne peuvent être mis à la charge de la partie qui a gain de cause que si elle les a occasionnés en violant des règles de procédure. |
4 | L'autorité de recours, son président ou le juge instructeur perçoit du recourant une avance de frais équivalant aux frais de procédure présumés. Elle lui impartit pour le versement de cette créance un délai raisonnable en l'avertissant qu'à défaut de paiement elle n'entrera pas en matière. Si des motifs particuliers le justifient, elle peut renoncer à percevoir la totalité ou une partie de l'avance de frais.101 |
4bis | L'émolument d'arrêté est calculé en fonction de l'ampleur et de la difficulté de la cause, de la manière de procéder des parties et de leur situation financière. Son montant est fixé: |
a | entre 100 et 5000 francs dans les contestations non pécuniaires; |
b | entre 100 et 50 000 francs dans les autres contestations.102 |
5 | Le Conseil fédéral établit un tarif des émoluments.103 L'art. 16, al. 1, let. a, de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral104 et l'art. 73 de la loi du 19 mars 2010 sur l'organisation des autorités pénales105 sont réservés.106 |
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 63 - 1 En règle générale, les frais de procédure comprenant l'émolument d'arrêté, les émoluments de chancellerie et les débours sont mis, dans le dispositif, à la charge de la partie qui succombe. Si celle-ci n'est déboutée que partiellement, ces frais sont réduits. À titre exceptionnel, ils peuvent être entièrement remis. |
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1 | En règle générale, les frais de procédure comprenant l'émolument d'arrêté, les émoluments de chancellerie et les débours sont mis, dans le dispositif, à la charge de la partie qui succombe. Si celle-ci n'est déboutée que partiellement, ces frais sont réduits. À titre exceptionnel, ils peuvent être entièrement remis. |
2 | Aucun frais de procédure n'est mis à la charge des autorités inférieures, ni des autorités fédérales recourantes et déboutées; si l'autorité recourante qui succombe n'est pas une autorité fédérale, les frais de procédure sont mis à sa charge dans la mesure où le litige porte sur des intérêts pécuniaires de collectivités ou d'établissements autonomes. |
3 | Des frais de procédure ne peuvent être mis à la charge de la partie qui a gain de cause que si elle les a occasionnés en violant des règles de procédure. |
4 | L'autorité de recours, son président ou le juge instructeur perçoit du recourant une avance de frais équivalant aux frais de procédure présumés. Elle lui impartit pour le versement de cette créance un délai raisonnable en l'avertissant qu'à défaut de paiement elle n'entrera pas en matière. Si des motifs particuliers le justifient, elle peut renoncer à percevoir la totalité ou une partie de l'avance de frais.101 |
4bis | L'émolument d'arrêté est calculé en fonction de l'ampleur et de la difficulté de la cause, de la manière de procéder des parties et de leur situation financière. Son montant est fixé: |
a | entre 100 et 5000 francs dans les contestations non pécuniaires; |
b | entre 100 et 50 000 francs dans les autres contestations.102 |
5 | Le Conseil fédéral établit un tarif des émoluments.103 L'art. 16, al. 1, let. a, de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral104 et l'art. 73 de la loi du 19 mars 2010 sur l'organisation des autorités pénales105 sont réservés.106 |
En l'espèce, la recourante s'est défendue sans faire appel à un-e mandataire professionnel-le, en conséquence de quoi il ne lui est pas alloué de dépens (art. 64 al. 1
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 64 - 1 L'autorité de recours peut allouer, d'office ou sur requête, à la partie ayant entièrement ou partiellement gain de cause une indemnité pour les frais indispensables et relativement élevés qui lui ont été occasionnés. |
|
1 | L'autorité de recours peut allouer, d'office ou sur requête, à la partie ayant entièrement ou partiellement gain de cause une indemnité pour les frais indispensables et relativement élevés qui lui ont été occasionnés. |
2 | Le dispositif indique le montant des dépens alloués qui, lorsqu'ils ne peuvent pas être mis à la charge de la partie adverse déboutée, sont supportés par la collectivité ou par l'établissement autonome au nom de qui l'autorité inférieure a statué. |
3 | Lorsque la partie adverse déboutée avait pris des conclusions indépendantes, les dépens alloués peuvent être mis à sa charge, dans la mesure de ses moyens. |
4 | La collectivité ou l'établissement autonome au nom de qui l'autorité inférieure a statué répond des dépens mis à la charge de la partie adverse déboutée en tant qu'ils se révéleraient irrécouvrables. |
5 | Le Conseil fédéral établit un tarif des dépens.107 L'art. 16, al. 1, let. a, de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral108 et l'art. 73 de la loi du 19 mars 2010 sur l'organisation des autorités pénales109 sont réservés.110 |
SR 173.320.2 Règlement du 21 février 2008 concernant les frais, dépens et indemnités fixés par le Tribunal administratif fédéral (FITAF) FITAF Art. 7 Principe - 1 La partie qui obtient gain de cause a droit aux dépens pour les frais nécessaires causés par le litige. |
|
1 | La partie qui obtient gain de cause a droit aux dépens pour les frais nécessaires causés par le litige. |
2 | Lorsqu'une partie n'obtient que partiellement gain de cause, les dépens auxquels elle peut prétendre sont réduits en proportion. |
3 | Les autorités fédérales et, en règle générale, les autres autorités parties n'ont pas droit aux dépens. |
4 | Si les frais sont relativement peu élevés, le tribunal peut renoncer à allouer des dépens. |
5 | L'art. 6a s'applique par analogie.7 |
Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :
1.
Le recours est admis.
2.
L'autorité inférieure est enjointe de poursuivre sans attendre la mise sur pied de l'expertise bidisciplinaire requise par le SMR dans son avis du 12 juillet 2017 et de mener à terme dans les meilleurs délais l'instruction du dossier de la recourante.
3.
Il n'est pas perçu de frais de procédure, ni alloué de dépens.
4.
Le présent arrêt est adressé :
- à la recourante (Recommandé avec avis de réception)
- à l'autorité inférieure (n° de réf. [...] ; Recommandé)
- à l'Office fédéral des assurances sociales (Recommandé)
La présidente du collège : La greffière :
Madeleine Hirsig-Vouilloz Isabelle Pittet
Indication des voies de droit :
La présente décision peut être attaquée devant le Tribunal fédéral, Schweizerhofquai 6, 6004 Lucerne, par la voie du recours en matière de droit public, dans les trente jours qui suivent la notification (art. 82 ss
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 82 Principe - Le Tribunal fédéral connaît des recours: |
|
a | contre les décisions rendues dans des causes de droit public; |
b | contre les actes normatifs cantonaux; |
c | qui concernent le droit de vote des citoyens ainsi que les élections et votations populaires. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 90 Décisions finales - Le recours est recevable contre les décisions qui mettent fin à la procédure. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 48 Observation - 1 Les mémoires doivent être remis au plus tard le dernier jour du délai, soit au Tribunal fédéral soit, à l'attention de ce dernier, à La Poste Suisse ou à une représentation diplomatique ou consulaire suisse. |
|
1 | Les mémoires doivent être remis au plus tard le dernier jour du délai, soit au Tribunal fédéral soit, à l'attention de ce dernier, à La Poste Suisse ou à une représentation diplomatique ou consulaire suisse. |
2 | En cas de transmission électronique, le moment déterminant pour l'observation d'un délai est celui où est établi l'accusé de réception qui confirme que la partie a accompli toutes les étapes nécessaires à la transmission.20 |
3 | Le délai est également réputé observé si le mémoire est adressé en temps utile à l'autorité précédente ou à une autorité fédérale ou cantonale incompétente. Le mémoire doit alors être transmis sans délai au Tribunal fédéral. |
4 | Le délai pour le versement d'avances ou la fourniture de sûretés est observé si, avant son échéance, la somme due est versée à La Poste Suisse ou débitée en Suisse d'un compte postal ou bancaire en faveur du Tribunal fédéral. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
|
1 | Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
2 | Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16 |
3 | Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision. |
4 | En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement: |
a | le format du mémoire et des pièces jointes; |
b | les modalités de la transmission; |
c | les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18 |
5 | Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
6 | Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
7 | Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable. |
Expédition :