Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal
Cour V
E-2989/2016
Arrêt du 9 mars 2017
Emilia Antonioni Luftensteiner (présidente du collège),
Composition Markus König, William Waeber, juges,
Sophie Berset, greffière.
A._______, né le (...),
Sri Lanka,
Parties représenté par Boris Wijkström,
Centre Social Protestant (CSP),
recourant,
contre
Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM),
Quellenweg 6, 3003 Berne,
autorité inférieure.
Asile et renvoi ; décision du SEM du 12 avril 2016 /
Objet
N (...).
Faits :
A.
Le recourant a déposé une demande d'asile en Suisse, le 1er décembre 2014. Entendu sur ses données personnelles, le 8 décembre suivant, puis sur ses motifs d'asile, le 26 août 2015, il a déclaré être d'ethnie tamoule, de confession catholique et provenir de la localité B._______, dans le district de Mullativu situé dans la région du Vanni.
Il a affirmé avoir participé à six ou sept manifestations de défense de la cause tamoule, notamment en février 2013 à B._______, et avoir soutenu le parti C._______ ([...]), en particulier lors des élections en (...) 2013. Soupçonné d'entretenir des liens avec les anciens membres des LTTE (Liberation Tigers of Tamil Eelam) et de participer secrètement à la renaissance du mouvement, il aurait été arrêté par les agents du CID (Criminal Investigation Department) en (...) 2013, détenu durant neuf jours. Durant sa détention, il aurait été frappé, puis libéré suite à l'intervention de sa mère et d'un pasteur. Les agents du CID l'auraient à nouveau appréhendé en (...) 2014, après qu'il ait pris part à un défilé à D._______. Ils l'auraient interrogé sur ses liens présumés avec les LTTE puis l'auraient relâché, le jour-même. Le recourant se serait alors réfugié chez un pasteur à E._______, dans le district de Jaffna. L'intéressé a précisé que son ami F._______ avait été tué, le (...) 2014, en raison de sa participation à des manifestations du même genre et que lui-même était encore recherché par les agents du CID en (...) 2014. Craignant de subir le même sort que F._______, le recourant aurait quitté son pays, le 10 novembre 2014, accompagné de sa soeur, G._______ (N [...]). Muni d'un faux passeport, il aurait gagné la Turquie par avion, avant de poursuivre son voyage jusqu'en Suisse, où il est arrivé le 1er décembre 2014. Postérieurement à son départ, sa mère et son frère auraient été questionnés sur son lieu de séjour et frappés par les agents du CID.
Il a déposé sa carte d'identité sri-lankaise, établie le (...) 2014 à Colombo. A titre de moyens de preuve, il a produit un écrit du pasteur susmentionné du (...) 2014, deux documents médicaux (« diagnosis ticket ») datés du (...) 2015 attestant de coups portés à sa mère et à son frère ainsi que quatre photographies des hématomes visibles sur la jambe de sa mère.
B.
Il ressort du rapport médical du 11 novembre 2015 établi par la Dresse H._______ des (...) que le recourant souffre de troubles anxieux (CIM 10, F 41), de céphalées de tension et d'une gêne respiratoire en cours d'investigation. Il bénéficie d'un suivi psychologique individuel et d'une psychanalyse familiale avec sa soeur et son père, I._______ (N [...]), séjournant en Suisse au bénéfice d'une admission provisoire délivrée en (...) 2015.
C.
Par décision du 12 avril 2016, le SEM a rejeté la demande d'asile du recourant et a prononcé son renvoi de Suisse. Il a considéré que celui-ci n'avait rendu vraisemblable ni ses activités politiques pour le compte du C._______ ni avoir été recherché, arrêté et maltraité par les agents du CID en (...) 2013 et en (...) 2014 pour les raisons et dans les circonstances alléguées. Le SEM a estimé que le recourant ne pouvait se prévaloir d'une crainte fondée de persécutions futures déterminantes en matière d'asile en cas de retour et que l'exécution du renvoi était notamment raisonnablement exigible, puisqu'il pouvait trouver un refuge auprès de membres de sa famille hors de la région du Vanni.
D.
L'intéressé a interjeté recours contre la décision précitée, par acte du 12 mai 2016, et a conclu, principalement, à l'octroi de l'asile ainsi que, subsidiairement, à la reconnaissance du statut de réfugié admis provisoirement en vertu de l'art. 54

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 54 Motivi soggettivi insorti dopo la fuga - Non è concesso asilo al richiedente che è divenuto rifugiato ai sensi dell'articolo 3 soltanto con la partenza dal Paese d'origine o di provenienza oppure in ragione del comportamento dopo la partenza. |
Le recourant a contesté l'appréciation du SEM au sujet de l'invraisemblance de ses activités politiques. Il a affirmé qu'en raison de l'arrestation et des interrogatoires subis, il était dans le collimateur des autorités sri-lankaises, qui le soupçonnaient d'avoir des liens avec le mouvement tamoul, cela également du fait que son père avait été actif au sein des LTTE par le passé. Il risquait donc des persécutions ciblées et déterminantes en matière d'asile en cas de retour. Il s'est référé à trois rapports d'organismes internationaux traitant du risque qui pèse sur les Tamouls de retour de l'étranger et de leur arrestation arbitraire en raison de soupçons liés à une réorganisation des LTTE.
E.
Par décision incidente du 27 septembre 2016, le juge instructeur de Tribunal administratif fédéral (ci-après : le Tribunal) a admis la demande d'assistance judiciaire totale et désigné Boris Wijkström en qualité de défenseur d'office du recourant dans la présente procédure.
F.
Dans sa réponse du 28 novembre 2016, le SEM a conclu au rejet du recours. Il a précisé son appréciation faite dans sa décision du 12 avril 2016 au sujet de l'invraisemblance des activités politiques menées par le recourant au Sri Lanka, en relevant quelques imprécisions dans ses déclarations et non pas des contradictions. Au surplus, il a considéré que ces activités politiques n'étaient pas suffisantes pour lui faire courir un risque de persécution dans son pays d'origine. Il a maintenu ses considérants relatifs à l'invraisemblance des propos du recourant au sujet des recherches menées à son encontre par les agents du CID à cause des liens avec les LTTE. Subsidiairement, le SEM a estimé que la lettre rédigée par le pasteur, en plus d'être dépourvue, en elle-même, de valeur probante, contredisait certains allégués du recourant. Enfin, il a confirmé l'absence de facteurs de risque suffisants pour fonder une crainte de persécution future en cas de retour, compte tenu de sa participation à un seul rassemblement tamoul à J._______ en 2015 et de l'invraisemblance des liens entre son père et les LTTE retenue par les autorités suisses, dans une décision et un arrêt entrés en force.
G.
Dans sa réplique du 13 décembre 2016, le recourant a réitéré l'existence d'un risque réel de persécutions futures en cas de retour au Sri Lanka, compte tenu en particulier de ses activités politiques pour le C._______. Il a rappelé que les incohérences relevées entre son récit et la lettre du pasteur s'expliquaient par un retard du développement dont il souffrait. Il a aussi reproché au SEM de s'être fondé sur des propos dont il avait lui-même mis en doute l'exactitude.
H.
Les autres faits de la cause seront évoqués, si nécessaire, dans les considérants en droit qui suivent.
Droit :
1.
1.1 Le Tribunal, en vertu de l'art. 31

SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 31 Principio - Il Tribunale amministrativo federale giudica i ricorsi contro le decisioni ai sensi dell'articolo 5 della legge federale del 20 dicembre 196819 sulla procedura amministrativa (PA). |

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 5 - 1 Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti: |
|
1 | Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti: |
a | la costituzione, la modificazione o l'annullamento di diritti o di obblighi; |
b | l'accertamento dell'esistenza, dell'inesistenza o dell'estensione di diritti o di obblighi; |
c | il rigetto o la dichiarazione d'inammissibilità d'istanze dirette alla costituzione, alla modificazione, all'annullamento o all'accertamento di diritti o di obblighi. |
2 | Sono decisioni anche quelle in materia d'esecuzione (art. 41 cpv. 1 lett. a e b), le decisioni incidentali (art. 45 e 46), le decisioni su opposizione (art. 30 cpv. 2 lett. b e 74), le decisioni su ricorso (art. 61), le decisioni in sede di revisione (art. 68) e l'interpretazione (art. 69).24 |
3 | Le dichiarazioni di un'autorità che rifiuta o solleva pretese da far valere mediante azione non sono considerate decisioni. |

SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 33 Autorità inferiori - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni: |
En particulier, les décisions rendues par le SEM concernant l'asile peuvent être contestées, par renvoi de l'art. 105

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 105 Ricorsi contro le decisioni della SEM - Contro le decisioni della SEM può essere interposto ricorso secondo la legge federale del 17 giugno 2005365 sul Tribunale amministrativo federale. |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 83 Eccezioni - Il ricorso è inammissibile contro: |
|
a | le decisioni in materia di sicurezza interna o esterna del Paese, neutralità, protezione diplomatica e altri affari esteri, in quanto il diritto internazionale non conferisca un diritto al giudizio da parte di un tribunale; |
b | le decisioni in materia di naturalizzazione ordinaria; |
c | le decisioni in materia di diritto degli stranieri concernenti: |
c1 | l'entrata in Svizzera, |
c2 | i permessi o autorizzazioni al cui ottenimento né il diritto federale né il diritto internazionale conferiscono un diritto, |
c3 | l'ammissione provvisoria, |
c4 | l'espulsione fondata sull'articolo 121 capoverso 2 della Costituzione federale e l'allontanamento, |
c5 | le deroghe alle condizioni d'ammissione, |
c6 | la proroga del permesso per frontalieri, il cambiamento di Cantone, il cambiamento d'impiego del titolare di un permesso per frontalieri, nonché il rilascio di documenti di viaggio a stranieri privi di documenti; |
d | le decisioni in materia d'asilo pronunciate: |
d1 | dal Tribunale amministrativo federale, salvo quelle che concernono persone contro le quali è pendente una domanda d'estradizione presentata dallo Stato che hanno abbandonato in cerca di protezione, |
d2 | da un'autorità cantonale inferiore e concernenti un permesso o un'autorizzazione al cui ottenimento né il diritto federale né il diritto internazionale conferiscono un diritto; |
e | le decisioni concernenti il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente contro membri di autorità o contro agenti della Confederazione; |
f | le decisioni in materia di appalti pubblici se: |
fbis | le decisioni del Tribunale amministrativo federale concernenti decisioni secondo l'articolo 32i della legge del 20 marzo 200964 sul trasporto di viaggiatori; |
f1 | non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale; sono fatti salvi i ricorsi contro gli appalti del Tribunale amministrativo federale, del Tribunale penale federale, del Tribunale federale dei brevetti, del Ministero pubblico della Confederazione e delle autorità giudiziarie cantonali superiori, o |
f2 | il valore stimato della commessa non raggiunge il valore soglia determinante secondo l'articolo 52 capoverso 1 in combinato disposto con l'allegato 4 numero 2 della legge federale del 21 giugno 201962 sugli appalti pubblici; |
g | le decisioni in materia di rapporti di lavoro di diritto pubblico, in quanto concernano una controversia non patrimoniale, ma non la parità dei sessi; |
h | le decisioni concernenti l'assistenza amministrativa internazionale, eccettuata l'assistenza amministrativa in materia fiscale; |
i | le decisioni in materia di servizio militare, civile o di protezione civile; |
j | le decisioni in materia di approvvigionamento economico del Paese adottate in situazioni di grave penuria; |
k | le decisioni concernenti i sussidi al cui ottenimento la legislazione non conferisce un diritto; |
l | le decisioni concernenti l'imposizione di dazi operata in base alla classificazione tariffaria o al peso delle merci; |
m | le decisioni concernenti il condono o la dilazione del pagamento di tributi; in deroga alla presente disposizione, il ricorso è ammissibile contro le decisioni concernenti il condono dell'imposta federale diretta o dell'imposta cantonale o comunale sul reddito e sull'utile se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o se si tratta per altri motivi di un caso particolarmente importante; |
n | le decisioni in materia di energia nucleare concernenti: |
n1 | l'esigenza di un nulla osta o la modifica di un'autorizzazione o di una decisione, |
n2 | l'approvazione di un piano d'accantonamenti per le spese di smaltimento antecedenti lo spegnimento di un impianto nucleare, |
n3 | i nulla osta; |
o | le decisioni in materia di circolazione stradale concernenti l'omologazione del tipo di veicoli; |
p | le decisioni del Tribunale amministrativo federale in materia di traffico delle telecomunicazioni, radiotelevisione e poste concernenti:69 |
p1 | concessioni oggetto di una pubblica gara, |
p2 | controversie secondo l'articolo 11a della legge del 30 aprile 199770 sulle telecomunicazioni; |
p3 | controversie secondo l'articolo 8 della legge del 17 dicembre 201072 sulle poste; |
q | le decisioni in materia di medicina dei trapianti concernenti: |
q1 | l'iscrizione nella lista d'attesa, |
q2 | l'attribuzione di organi; |
r | le decisioni in materia di assicurazione malattie pronunciate dal Tribunale amministrativo federale in virtù dell'articolo 3473 della legge del 17 giugno 200574 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF); |
s | le decisioni in materia di agricoltura concernenti: |
s1 | ... |
s2 | la delimitazione delle zone nell'ambito del catasto della produzione; |
t | le decisioni concernenti l'esito di esami e di altre valutazioni della capacità, segnatamente nei settori della scuola, della formazione continua e dell'esercizio della professione; |
u | le decisioni in materia di offerte pubbliche di acquisto (art. 125-141 della L del 19 giu. 201578 sull'infrastruttura finanziaria); |
v | le decisioni del Tribunale amministrativo federale concernenti divergenze d'opinione tra autorità in materia di assistenza amministrativa o giudiziaria a livello nazionale; |
w | le decisioni in materia di diritto dell'elettricità concernenti l'approvazione dei piani di impianti elettrici a corrente forte e di impianti elettrici a corrente debole e l'espropriazione dei diritti necessari per la costruzione o l'esercizio di siffatti impianti, se non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale; |
x | le decisioni concernenti la concessione di contributi di solidarietà ai sensi della legge federale del 30 settembre 201682 sulle misure coercitive a scopo assistenziale e i collocamenti extrafamiliari prima del 1981, tranne se si pone una questione di diritto di importanza fondamentale o si tratta di un caso particolarmente importante per altri motivi; |
y | le decisioni pronunciate dal Tribunale amministrativo federale nelle procedure amichevoli per evitare un'imposizione non conforme alla convenzione internazionale applicabile in ambito fiscale; |
z | le decisioni concernenti le autorizzazioni edilizie di impianti eolici d'interesse nazionale secondo l'articolo 71c capoverso 1 lettera b della legge federale del 30 settembre 201685 sull'energia e le autorizzazioni di competenza cantonale a esse necessariamente connesse, se non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale. |
1.2 Le recourant a qualité pour recourir (cf. art. 48 al. 1

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 48 - 1 Ha diritto di ricorrere chi: |
|
1 | Ha diritto di ricorrere chi: |
a | ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo; |
b | è particolarmente toccato dalla decisione impugnata; e |
c | ha un interesse degno di protezione all'annullamento o alla modificazione della stessa. |
2 | Ha inoltre diritto di ricorrere ogni persona, organizzazione o autorità cui un'altra legge federale riconosce tale diritto. |

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 52 - 1 L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente. |
|
1 | L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente. |
2 | Se il ricorso non soddisfa a questi requisiti o se le conclusioni o i motivi del ricorrente non sono sufficientemente chiari, e il ricorso non sembra manifestamente inammissibile, l'autorità di ricorso assegna al ricorrente un breve termine suppletorio per rimediarvi. |
3 | Essa gli assegna questo termine con la comminatoria che, decorrendo infruttuoso, deciderà secondo l'inserto o, qualora manchino le conclusioni, i motivi oppure la firma, non entrerà nel merito del ricorso. |

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 108 Termini di ricorso - 1 Nella procedura celere, il ricorso contro una decisione secondo l'articolo 31a capoverso 4 deve essere interposto entro sette giorni lavorativi o, se si tratta di decisioni incidentali, entro cinque giorni dalla notificazione della decisione. |
2.
2.1 Sont des réfugiés les personnes qui, dans leur Etat d'origine ou dans le pays de leur dernière résidence, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions politiques. Sont notamment considérées comme de sérieux préjudices la mise en danger de la vie, de l'intégrité corporelle ou de la liberté, de même que les mesures qui entraînent une pression psychique insupportable (art. 3 al. 1

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 3 Definizione del termine «rifugiato» - 1 Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi. |

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 3 Definizione del termine «rifugiato» - 1 Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi. |
2.2 La crainte face à des persécutions à venir, telle que comprise à l'art. 3

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 3 Definizione del termine «rifugiato» - 1 Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi. |

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 3 Definizione del termine «rifugiato» - 1 Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi. |
2.3 Quiconque demande l'asile (requérant) doit prouver ou du moins rendre vraisemblable qu'il est un réfugié. La qualité de réfugié est vraisemblable lorsque l'autorité estime que celle-ci est hautement probable. Ne sont pas vraisemblables notamment les allégations qui, sur des points essentiels, ne sont pas suffisamment fondées, qui sont contradictoires, qui ne correspondent pas aux faits ou qui reposent de manière déterminante sur des moyens de preuve faux ou falsifiés (art. 7

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 7 Prova della qualità di rifugiato - 1 Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato. |
Quand bien même la vraisemblance autorise l'objection et le doute, ceux-ci doivent toutefois paraître, d'un point de vue objectif, moins importants que les éléments parlant en faveur de la probabilité des allégations. Lors de l'examen de la vraisemblance des allégations de fait d'un requérant d'asile, il s'agit pour l'autorité de pondérer les signes d'invraisemblance en dégageant une impression d'ensemble et en déterminant, parmi les éléments militant en faveur ou en défaveur de cette vraisemblance, ceux qui l'emportent (cf. ATAF 2012/5 consid. 2.2, ATAF 2010/57 consid. 2.3).
3.
En l'occurrence, le Tribunal considère, à l'instar du SEM, que le récit du recourant à l'égard de ses activités politiques déployées pour le compte du C._______ apparaît déjà invraisemblance, compte tenu des imprécisions relevées par le SEM (cf. décision entreprise, ch. 1.1, et réponse du SEM du 28 novembre 2016, ch. 1). Quoi qu'il en soit, force est de constater que ces activités politiques ont été de moindre ampleur et ne s'avèrent donc pas déterminantes au sens de l'art. 3

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 3 Definizione del termine «rifugiato» - 1 Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi. |
Ainsi, le recourant ne s'est pas démarqué dans une mesure notable d'autres compatriotes tamouls de la région du Vanni dans les années 2013/2014. Il n'a donc pas un profil politique susceptible d'avoir éveillé les soupçons des autorités sri-lankaises, sur lui en particulier, de sorte à les inciter à engager des mesures de représailles déterminantes en matière d'asile à son encontre.
4.
4.1 Ensuite, le Tribunal considère que l'intéressé n'a pas rendu vraisemblable avoir été arrêté par les autorités sri-lankaises dans les circonstances décrites avant son départ du pays, compte tenu de ses propos divergents.
4.2 Ainsi, le recourant a déclaré, lors de sa première audition, avoir été arrêté par les agents du CID, tant en (...) 2013 qu'en (...) 2014 (cf. pv de son audition sur les données personnelles, p. 7, ch. 7.01 : « ich wurde mehrmals von der CID mitgenommen und zusammengeschlagen » et un peu plus loin, « Wie oft wurden sie von den CID mitgenommen ? Zwei Mal » ou encore « Das zweite Mal wurde ich festgenommen, weil ich an der Demo in Kilinochchi teilnahm »). Cependant, au cours de sa deuxième audition, il a affirmé qu'en (...) 2014, il n'avait non pas été arrêté, mais avait été convoqué oralement au domicile de sa tante à B._______ pour se présenter au camp du CID de K._______ (cf. pv de son audition sur les motifs, p. 6, questions n° 46ss). Dans cette version, il se serait donc volontairement rendu à l'endroit indiqué, accompagné de son oncle et de sa tante. Ainsi, le Tribunal considère, à l'instar du SEM, que le recourant s'est contredit, entre l'une et l'autre de ses auditions, quant à savoir s'il avait été arrêté par les agents du CID en (...) 2014 ou s'il avait simplement été convoqué. L'argument soulevé par l'intéressé dans son recours (cf. p. 5, pt 1.4 du recours) ne saurait être suivi. En effet, même si la première audition est sommaire, le recourant doit néanmoins rester précis dans ses déclarations. De plus, il est évident que, dans le contexte sri-lankais, une arrestation par le CID ou une convocation à se présenter dans un camp sont deux procédés qui diffèrent de manière substantielle et le recourant aurait donc pu et dû les distinguer durant ses auditions.
4.3 En outre, il a déclaré s'être réfugié chez le pasteur tantôt en (...) (cf. pv de son audition sur les motifs, p. 7, question n° 56 et p. 14, question n° 131) tantôt au mois de (...) 2014 (cf. pv de son audition sur les données personnelles, p. 8, ch. 7.01 : « Nach dem Tod von F._______ hielt ich mich versteckt » ; cf. recours, p. 5, pt 1.5), ce qui porte le discrédit sur l'événement à l'origine de sa crainte d'être retrouvé et persécuté par les autorités, s'agissant soit de l'interrogatoire d'une journée par les agents du CID en (...) 2014, soit de l'assassinat de son ami F._______, le (...) suivant.
4.4 Par ailleurs, le fait que le recourant ait été soupçonné de relancer le mouvement, en raison du soutien apporté par son père aux LTTE, n'est pas vraisemblable. En effet, celui-ci a quitté son pays en 2010 et ses propos à ce sujet ont été jugés invraisemblables, tant par le SEM que par le Tribunal, qui ont considéré qu'il n'avait eu aucun contact ni activité en lien avec les LTTE (cf. réponse du SEM du 28 novembre 2016, p. 3 ; arrêt du Tribunal administratif fédéral D-834/2013 du 18 avril 2013, consid. 3.3).
4.5 De manière générale, si les agents du CID avaient réellement soupçonné le recourant de soutenir les LTTE après l'avoir détenu durant neuf jours en (...) 2013, ils ne l'auraient certainement pas relâché suite à la seule intervention de sa mère et d'un pasteur, en échange d'un pot-de-vin. C'est également parce que les agents du CID ne disposaient d'aucun élément tangible et concret à charge qu'ils se sont contentés de convoquer l'intéressé en (...) 2014, au camp de K._______, selon l'une des versions données. De plus, le recourant s'est présenté volontairement, ce qui démontre qu'il ne pensait pas courir de risque en répondant à l'injonction de comparaître. D'ailleurs, l'absence de soupçon fondé et avéré du CID à son égard a été corroborée par le fait que les agents l'ont relâché le jour-même, sans l'obliger à se présenter à intervalles réguliers devant eux. A cela s'ajoute que, si le recourant avait réellement été recherché à compter (...) ou (...) 2014, les membres du CID n'auraient pas manqué de se rendre chez sa mère ou d'autres parents pour les interroger sur le lieu où il se cachait, ce qu'il n'a pas évoqué.
4.6 Il n'est pas non plus plausible que le recourant ait entrepris des démarches officielles pour obtenir une carte d'identité nationale, établie le (...) 2014 à Colombo (cf. pv de son audition sur les motifs, p. 14, question n° 129), un mois après avoir été relâché par les agents du CID, alors qu'il vivait caché dans la peur d'être assassiné comme son ami F._______. En outre, il n'est pas crédible que le recourant, qui aurait décidé de quitter son pays en avril ou mai 2014, ait néanmoins attendu jusqu'au mois de novembre pour partir, alors que sa mère disposait des moyens financiers pour qu'il puisse quitter le Sri Lanka. Il n'a pas non plus fait valoir de raisons susceptibles d'expliquer ce départ différé.
4.7 A titre de preuve, le recourant a déposé un écrit rédigé par le pasteur l'ayant hébergé, daté du (...) 2014. Ce document, qui tend à attester les problèmes rencontrés par l'intéressé au Sri Lanka, n'est pas déterminant, puisqu'il n'exprime que l'avis personnel et subjectif de son auteur, n'atteste pas d'éléments objectifs et a été établi à la demande du recourant à l'attention des autorités suisses en matière d'asile. En outre, le Tribunal relève, à l'instar du SEM, que le pasteur n'a pas mentionné que le recourant aurait vécu caché dans son église pendant sept mois ni qu'il encourrait des problèmes en raison de ses activités politiques, ce qui ôte toute valeur probante à cette lettre.
Pour le reste, la référence citée par le recourant à un rapport du « Human Rights documentation center » (cf. p. 6 et 7 du recours) attestant d'arrestations en mars/avril 2014 de personnes suspectées de relancer le mouvement des LTTE est de portée générale et n'établit pas que des mesures auraient été prises à son encontre personnellement, de sorte qu'il n'est pas déterminant en l'espèce.
Enfin, les documents médicaux et les photographies attestant des coups qu'auraient reçus la mère et le frère du recourant, postérieurement à son départ du pays (soit en [...] 2015), ne prouvent pas qu'ils auraient été portés par les agents du CID alors qu'ils étaient à sa recherche.
4.8 Partant, le récit du recourant au sujet de l'arrestation et des interrogatoires allégués n'est pas vraisemblable. A cet égard, le Tribunal considère que le retard de langage annoncé par le recourant à son médecin (cf. rapport médical du 11 novembre 2015) - qui a cependant estimé que son patient s'exprimait bien (cf. par. 1.3 du rapport médical précité) ne permet pas, à lui seul, d'écarter les nombreux éléments d'invraisemblance relevés ci-avant, ce d'autant moins que l'intéressé n'a pas remis en cause le bon déroulement des auditions et la retranscription conforme à ses propos.
4.9 Compte tenu des considérants 3 et 4 ci-dessus, le recourant n'a pas rendu vraisemblable, au sens de l'art. 7

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 7 Prova della qualità di rifugiato - 1 Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato. |

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 3 Definizione del termine «rifugiato» - 1 Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi. |
5.
5.1 Il reste à examiner si l'intéressé, en cas de retour au Sri Lanka, pourrait craindre d'être exposé à de sérieux préjudices, en raison de son appartenance à l'ethnie tamoule combinée à d'autres facteurs de risque (cf. arrêt de référence du Tribunal administratif fédéral E-1866/2015 du 15 juillet 2016 consid. 8.4 et 8.5, cités plus précisément ci-après).
5.2 En l'occurrence, le recourant a affirmé n'avoir jamais eu de lien avec les LTTE ni avoir activement apporté son soutien au mouvement (cf. pv de son audition sur les motifs, p. 6, question n° 42 et p. 12, question n° 118). Il n'a pas non plus rendu vraisemblable avoir été identifié comme ou soupçonné d'être un sympathisant engagé pour ce mouvement (cf. consid. 3 ci-dessus ; arrêt de référence E-1866/2015 précité consid. 8.4.1 et 8.4.3) ni n'a contesté l'invraisemblance des liens entre son père et les LTTE (cf. réponse du SEM du 28 novembre 2016, p. 3 ; arrêt du Tribunal administratif fédéral D-834/2013 du 18 avril 2013, consid. 3.3). Sa participation à certains rassemblements en faveur de la cause tamoule entre 2012 et 2014 dans la région du Vanni, à l'instar de nombreux compatriotes séjournant sur ce territoire qui était sous contrôle des LTTE jusqu'en mai 2009, ne suffit pas à rendre plausible un risque de persécution future ciblée contre la personne du recourant. En outre, ainsi que relevé dans les considérants qui précèdent, les activités politiques qu'aurait exercées le recourant au Sri Lanka ne suffisent pas pour attirer sur lui l'attention des autorités et partant, il n'est pas crédible qu'il soit recherché par le CID pour cette raison. De plus, le fait d'avoir pris part à un unique rassemblement de la communauté tamoule à J._______ à une date indéterminée en 2015 - pour autant que ce fait soit avéré, faute de moyen de preuve produit en l'espèce - ne suffit pas en soi pour considérer que le recourant aurait de ce fait éveillé les soupçons des autorités sri-lankaises. En effet, il n'a pas invoqué avoir eu une fonction particulièrement exposée ou avoir ouvertement et publiquement critiqué le régime de sorte à pouvoir attirer particulièrement l'attention des autorités sur lui et être identité comme un opposant notoire (cf. arrêt de référence E-1866/2015 précité consid. 8.4.2 et 8.5.4).
En conclusion, le recourant n'ayant pas entretenu de liens avec les LTTE, que ce soit dans son pays ou en Suisse, il peut être exclu que son nom figure sur une « Stop List » répertoriant les noms des personnes ayant une relation avec les LTTE utilisée par les autorités sri-lankaises à l'aéroport de Colombo (cf. arrêt de référence E-1866/2015 précité consid. 8.5.2). En d'autres termes, il n'apparaît pas que le recourant puisse être soupçonné par les autorités sri-lankaises de vouloir ranimer le mouvement des séparatistes tamouls et soit identifié comme représentant un danger pour l'unité et la cohésion nationales.
5.3 Le recourant a dit avoir quitté son pays muni d'un faux passeport. Son retour, sans être en possession d'un tel document authentique, peut être considéré comme un élément confirmant son départ irrégulier du pays, ce qui constitue un délit selon les dispositions légales sri-lankaises (cf. art. 34 ss. de l' « Act Immigrants and Emigrants »). Toutefois, cette infraction est habituellement sanctionnée par une amende de 50'000 à 100'000 roupies, ce qui ne saurait être considéré comme un sérieux préjudice au sens de l'art. 3 al. 2

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 3 Definizione del termine «rifugiato» - 1 Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi. |
5.4 Partant, en l'absence de facteurs de risque élevés, le recourant ne peut se prévaloir, dans les circonstances particulières du cas d'espèce, d'une crainte fondée de persécution future, étant rappelé qu'il n'a jamais été soupçonné d'entretenir des liens avec les LTTE et n'a pas exercé d'activités politiques en exil dans une mesure déterminante (cf. arrêt de référence E-1866/2015 précité, consid. 8.4.5 et 8.5.5).
5.5 Le rapport de « Asylum Research Consultancy » de mars 2016 cité par l'intéressé, attestant d'arrestations de requérants d'asile tamouls déboutés à leur retour est de portée générale et ne vise pas directement et personnellement le recourant. De plus, le Tribunal a tenu compte de la problématique évoquée dans son arrêt de référence précité, dont les critères énoncés s'appliquent in casu. Ainsi, ce rapport n'est pas déterminant pour l'issue de la présente procédure.
Le recourant a encore cité (cf. p. 8 du mémoire) le rapport de l'organisation « Freedom from Torture » intitulé « Sri Lanka - Update on Torture since 2009 » (mai 2016). La version précédente de ce document, qui date d'août 2015, a été prise en considération par le Tribunal dans son arrêt de référence E-1866/2015 susmentionné, de sorte qu'il en est aussi tenu compte dans l'examen du cas particulier, qui se fonde sur les critères développés dans cet arrêt. La dernière actualisation de la situation n'apporte pas de changement fondamental qui démontrerait que l'analyse développée par le Tribunal dans son l'arrêt précité, daté du 15 juillet 2016, serait déjà dépassée. Dès lors, ce rapport n'est pas, en tant que tel, déterminant dans le cas d'espèce.
5.6 En conclusion, la crainte du recourant d'avoir à subir de sérieux préjudices au sens de l'art. 3

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 3 Definizione del termine «rifugiato» - 1 Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi. |
6.
Le recourant n'ayant rendu vraisemblables ni les raisons à l'origine de son départ du Sri Lanka, ni l'existence de motifs postérieurs déterminants pour la reconnaissance de la qualité de réfugié, son recours, en tant qu'il conteste le refus d'octroi de l'asile et de reconnaissance de la qualité de réfugié, doit être rejeté.
7.
7.1 Lorsqu'il rejette la demande d'asile ou qu'il refuse d'entrer en matière à ce sujet, le SEM prononce, en règle générale, le renvoi de Suisse et en ordonne l'exécution ; il tient compte du principe de l'unité de la famille (art. 44

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 44 Allontanamento e ammissione provvisoria - Se respinge la domanda d'asilo o non entra nel merito, la SEM pronuncia, di norma, l'allontanamento dalla Svizzera e ne ordina l'esecuzione; tiene però conto del principio dell'unità della famiglia. All'esecuzione dell'allontanamento si applicano inoltre gli articoli 83 e 84 LStrI133. |

SR 142.311 Ordinanza 1 dell' 11 agosto 1999 sull'asilo relativa a questioni procedurali (Ordinanza 1 sull'asilo, OAsi 1) - Ordinanza 1 sull'asilo OAsi-1 Art. 32 Astensione dalla pronuncia dell'allontanamento - (art. 44 LAsi)96 |
|
1 | L'allontanamento non è deciso se il richiedente l'asilo:97 |
a | possiede un permesso di soggiorno o di dimora valido; |
b | è colpito da una decisione di estradizione; |
c | è colpito da una decisione di espulsione secondo l'articolo 121 capoverso 2 della Costituzione federale99 o l'articolo 68 LStrI100; o |
d | è colpito da una decisione di espulsione ai sensi dell'articolo 66a o 66abis del Codice penale102 oppure dell'articolo 49a o 49abis del Codice penale militare del 13 giugno 1927103 (espulsione giudiziaria) passata in giudicato. |
2 | Nei casi di cui al capoverso 1 lettere c e d, l'autorità cantonale può sentire il parere della SEM circa eventuali impedimenti all'esecuzione.104 |

SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 121 - 1 La legislazione sull'entrata, l'uscita, la dimora e il domicilio degli stranieri nonché sulla concessione dell'asilo compete alla Confederazione. |
|
a | sono stati condannati con sentenza passata in giudicato per omicidio intenzionale, violenza carnale o un altro grave reato sessuale, per un reato violento quale ad esempio la rapina, per tratta di esseri umani, traffico di stupefacenti o effrazione; o |
b | hanno percepito abusivamente prestazioni delle assicurazioni sociali o dell'aiuto sociale.85 |
7.2 Aucune exception à la règle générale du renvoi n'étant en l'occurrence réalisée, le Tribunal est tenu, de par la loi, de confirmer cette mesure.
8.
Conformément aux art. 44

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 44 Allontanamento e ammissione provvisoria - Se respinge la domanda d'asilo o non entra nel merito, la SEM pronuncia, di norma, l'allontanamento dalla Svizzera e ne ordina l'esecuzione; tiene però conto del principio dell'unità della famiglia. All'esecuzione dell'allontanamento si applicano inoltre gli articoli 83 e 84 LStrI133. |

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 45 - 1 La decisione d'allontanamento indica: |

SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 83 Decisione d'ammissione provvisoria - 1 Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.253 |

SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 83 Decisione d'ammissione provvisoria - 1 Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.253 |
9.
9.1 L'exécution du renvoi est illicite, lorsque la Suisse, pour des raisons de droit international public, ne peut contraindre un étranger à se rendre dans un pays donné ou qu'aucun autre Etat, respectant le principe du non-refoulement, ne se déclare prêt à l'accueillir ; il s'agit d'abord de l'étranger reconnu réfugié, mais soumis à une clause d'exclusion de l'asile, et ensuite de l'étranger pouvant démontrer qu'il serait exposé à un traitement prohibé par l'art. 3

IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 3 Divieto di tortura - Nessuno può essere sottoposto a tortura né a pene o trattamento inumani o degradanti. |
9.2 L'exécution du renvoi ne contrevient pas au principe de non-refoulement de l'art. 5

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 5 Divieto di respingimento - 1 Nessuno può essere costretto in alcun modo a recarsi in un Paese dove la sua vita, la sua integrità fisica o la sua libertà sarebbero minacciate per uno dei motivi menzionati nell'articolo 3 capoverso 1, o dal quale rischierebbe d'essere costretto a recarsi in un Paese di tal genere. |

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 3 Definizione del termine «rifugiato» - 1 Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi. |
9.3 En ce qui concerne les autres engagements de la Suisse relevant du droit international, il sied d'examiner particulièrement si l'art. 3

IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 3 Divieto di tortura - Nessuno può essere sottoposto a tortura né a pene o trattamento inumani o degradanti. |
9.3.1 Si l'interdiction de la torture, des peines et traitements inhumains (ou dégradants) s'applique indépendamment de la reconnaissance de la qualité de réfugié, cela ne signifie pas encore qu'un renvoi ou une extradition serait prohibée par le seul fait que dans le pays concerné des violations de l'art. 3

IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 3 Divieto di tortura - Nessuno può essere sottoposto a tortura né a pene o trattamento inumani o degradanti. |

IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 3 Divieto di tortura - Nessuno può essere sottoposto a tortura né a pene o trattamento inumani o degradanti. |
9.4 En l'occurrence, le Tribunal constate que le recourant n'a pas établi qu'il aurait le profil d'une personne susceptible d'attirer l'attention des autorités sri-lankaises ni a fortiori l'existence de motifs sérieux et avérés de croire à un risque réel d'être soumis à un traitement de cette nature à son retour au pays. Par ailleurs, il n'existe pas un risque sérieux et généralisé de traitements contraires à la CEDH pour les Tamouls renvoyés au Sri Lanka (cf. arrêt de la Cour européenne des droits de l'homme [CourEDH], R.J. contre France du 19 septembre 2013, requête n° 10466/11, ch. 37 et 39 ; cf. aussi arrêt de référence du Tribunal administratif fédéral E-1866/2015 précité consid. 12.2).
9.5 Dès lors, l'exécution du renvoi du recourant sous forme de refoulement ne transgresse aucun engagement de la Suisse relevant du droit international, de sorte qu'elle s'avère licite (art. 44

SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 44 Allontanamento e ammissione provvisoria - Se respinge la domanda d'asilo o non entra nel merito, la SEM pronuncia, di norma, l'allontanamento dalla Svizzera e ne ordina l'esecuzione; tiene però conto del principio dell'unità della famiglia. All'esecuzione dell'allontanamento si applicano inoltre gli articoli 83 e 84 LStrI133. |

SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 83 Decisione d'ammissione provvisoria - 1 Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.253 |
10.
10.1 Selon l'art. 83 al. 4

SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 83 Decisione d'ammissione provvisoria - 1 Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.253 |
10.2 Il est notoire que depuis la fin de la guerre contre les LTTE, en mai 2009, le Sri Lanka ne connaît plus une situation de guerre, de guerre civile ou de violence généralisée qui permettrait d'emblée - et indépendamment des circonstances du cas d'espèce - de présumer, à propos de tous les ressortissants du pays, l'existence d'une mise en danger concrète au sens de l'art. 83 al. 4

SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 83 Decisione d'ammissione provvisoria - 1 Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.253 |
10.3 S'agissant particulièrement de personnes en traitement médical en Suisse, l'exécution du renvoi ne devient inexigible au sens de l'art. 83 al. 4

SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 83 Decisione d'ammissione provvisoria - 1 Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.253 |

SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 83 Decisione d'ammissione provvisoria - 1 Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.253 |
La gravité de l'état de santé, d'une part, et l'accès à des soins essentiels, d'autre part, sont déterminants. Ainsi, l'exécution du renvoi demeure raisonnablement exigible si les troubles ne peuvent être qualifiés de graves, à savoir s'ils ne sont pas tels qu'en l'absence de possibilités de traitement adéquat, l'état de santé de l'intéressé se dégraderait très rapidement au point de conduire d'une manière certaine à la mise en danger concrète de sa vie ou à une atteinte sérieuse, durable, et notablement plus grave de son intégrité physique.
10.3.1 En l'espèce, l'intéressé n'a pas invoqué, à l'appui de son recours ou dans sa réplique, que le diagnostic posé dans le rapport médical du 11 novembre 2015 aurait changé ni n'a contesté la décision attaquée sous l'angle de l'inexigibilité de l'exécution du renvoi pour des raisons médicales. Ainsi, bien qu'il souffre d'une gêne respiratoire, de céphalées de tension et de troubles anxieux, ces affections ne nécessitent aucun traitement médicamenteux. De plus, ces problèmes de santé ne sont pas graves au sens précité et pourront, le cas échéant, être traités au Sri Lanka, compte tenu des structures médicales disponibles dans ce pays (cf. arrêt du Tribunal administratif fédéral E-5751/2016 du 14 novembre 2016, consid. 9.3.3 et réf. cit.).
10.4 Dans son arrêt de référence E-1866/2015 du 15 juillet 2016 (consid. 13.2 à 13.4), le Tribunal a procédé à une actualisation de sa jurisprudence publiée sous l'ATAF 2011/24, confirmant que l'exécution du renvoi était en principe raisonnablement exigible dans les provinces du Nord et de l'Est du Sri Lanka, ainsi que dans les autres régions du pays. Il n'a cependant pas réexaminé en détail l'évolution de la situation dans la région du Vanni (consid. 13.3.2 ; cf. délimitation géographique de l'ATAF 2011/24 précité, consid. 13.2.2.1). Ainsi, pour les personnes provenant de cette région, la question de l'exécution du renvoi n'étant pas définitivement tranchée, l'ATAF 2011/24 demeure applicable et il faut examiner la possibilité d'un refuge interne exigible dans le reste de la province du Nord ou dans d'autres parties du Sri Lanka, ce qui exige la présence de facteurs favorables, en particulier l'existence d'un réseau familial ou social capable d'apporter son soutien à la personne qui rentre, ainsi que la possibilité concrète que celle-ci puisse obtenir avec certitude un logement et disposer de ressources financières (cf. ATAF 2011/24 consid. 13.2.2.3).
10.5 En l'espèce, le recourant provient de la localité de B._______, dans le district de Mullattivu, situé dans la région du Vanni. Cependant, il existe, dans le cas particulier, une possibilité concrète de refuge interne, puisque le recourant pourra s'installer chez sa mère à E._______, dans le district de Jaffna, où vivent également sa grand-mère maternelle et son jeune frère, voire obtenir le soutien et l'aide de son oncle paternel à Point Pedro. Il ressort également du dossier qu'hormis un séjour d'un peu plus d'une année (janvier 2013 - mars 2014) à B._______, le recourant a vécu hors de la région du Vanni et notamment à E._______, où il a été scolarisé, ce qui signifie que cette région lui est familière. Il est également important de relever que le recourant a affirmé venir d'une famille aisée (cf. pv de son audition sur les motifs, p. 4, question n° 28), que sa mère a pu financer son voyage jusqu'en Suisse et qu'il bénéficiera donc de son appui financier.
10.6 En outre, il ne ressort du dossier aucun élément dont on pourrait inférer que l'exécution du renvoi impliquerait une mise en danger concrète du recourant. A cet égard, le Tribunal relève qu'il est jeune, a été scolarisé et a travaillé comme pêcheur. Malgré les légers soucis de santé évoqués plus haut, qui ne nécessitent pas un traitement lourd et spécifique, le recourant est apte à travailler, ce qui devrait lui permettre de se réinstaller sans rencontrer d'excessives difficultés, d'autant plus qu'il pourra compter sur le soutien de sa famille.
10.7 Pour ces motifs, l'exécution du renvoi doit être considérée comme raisonnablement exigible.
11.
Enfin, le recourant possède une carte d'identité sri-lankaise et est en mesure d'entreprendre toute démarche nécessaire auprès de la représentation de son pays d'origine en vue de l'obtention de documents de voyage lui permettant de quitter la Suisse. L'exécution du renvoi ne se heurte donc pas à des obstacles insurmontables d'ordre technique et s'avère également possible (cf. ATAF 2008/34 consid. 12).
12.
12.1 Cela étant, l'exécution du renvoi doit être déclarée conforme aux dispositions légales.
12.2 Il s'ensuit que le recours, en tant qu'il conteste la décision de renvoi et son exécution, doit être également rejeté.
13.
Il y aura lieu de coordonner, dans la mesure du possible, le renvoi du recourant avec celui de sa soeur, G._______, dont le recours, interjeté contre la décision du SEM du 19 août 2015, a été rejeté par le Tribunal, le 12 janvier 2017 (réf. D-5890/2015).
14.
14.1 Dans la mesure où le recourant bénéficie de l'assistance judiciaire totale, octroyée par décision incidente du 27 septembre 2016, il n'est pas perçu de frais de procédure.
14.2 En cas de représentation d'office, le tarif horaire est en règle générale de 100 à 150 francs pour les mandataires professionnels n'exerçant pas la profession d'avocat (cf. art. 10 al. 2

SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 10 Onorario dell'avvocato ed indennità dei mandatari professionali che non sono avvocati - 1 L'onorario dell'avvocato e l'indennità dovuta ai mandatari professionali che non sono avvocati sono calcolati in funzione del tempo necessario alla rappresentanza della parte. |
|
1 | L'onorario dell'avvocato e l'indennità dovuta ai mandatari professionali che non sono avvocati sono calcolati in funzione del tempo necessario alla rappresentanza della parte. |
2 | La tariffa oraria per gli avvocati oscilla tra un minimo di 200 e un massimo di 400 franchi, per i rappresentanti professionali che non sono avvocati tra un minimo di 100 e un massimo di 300 franchi. L'imposta sul valore aggiunto non è compresa in dette tariffe. |
3 | Nelle cause con interesse pecuniario, l'onorario dell'avvocato o l'indennità dovuta ai mandatari professionali che non sono avvocati possono essere adeguatamente aumentati. |

SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 12 Avvocati d'ufficio - Gli articoli 8-11 sono applicabili per analogia agli avvocati d'ufficio. |

SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 8 Spese ripetibili - 1 Le ripetibili comprendono le spese di rappresentanza o di patrocinio ed eventuali altri disborsi di parte. |
|
1 | Le ripetibili comprendono le spese di rappresentanza o di patrocinio ed eventuali altri disborsi di parte. |
2 | Per spese non necessarie non vengono corrisposte indennità. |
En l'espèce, sur la base de la note d'honoraires du 12 mai 2016 et compte tenu d'un tarif horaire de 150 francs ainsi que de la réplique du 13 décembre 2016, le Tribunal arrête le montant des honoraires à 1'700 francs, à sa charge.
(dispositif : page suivante)
Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :
1.
Le recours est rejeté.
2.
Il n'est pas perçu de frais de procédure.
3.
L'indemnité à verser au mandataire d'office est fixée à 1'700 francs.
4.
Le présent arrêt est adressé au recourant, au SEM et à l'autorité cantonale.
La présidente du collège : La greffière :
Emilia Antonioni Luftensteiner Sophie Berset
Expédition :