Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
5A 441/2020
Urteil vom 8. Dezember 2020
II. zivilrechtliche Abteilung
Besetzung
Bundesrichter Herrmann, Präsident,
Bundesrichter von Werdt, Schöbi,
Gerichtsschreiber Monn.
Verfahrensbeteiligte
A.________-Stiftung in Gründung,
vertreten durch Rechtsanwalt Dr. Jean-Daniel Schmid,
Beschwerdeführerin,
gegen
Bezirksgericht March, Einzelrichter,
Bahnhofplatz 3, Postfach 48, 8853 Lachen SZ,
B.________.
Gegenstand
Erbbescheinigung,
Beschwerde gegen den Beschluss des Kantonsgerichts Schwyz, 2. Zivilkammer, vom 28. April 2020 (ZK2 2019 43).
Sachverhalt:
A.
Am 20. April 2017 starb in U.________ (SZ) A.________ (geb. 1928; Erblasserin). Sie hinterliess als einzige gesetzliche Erbin ihre Schwester B.________. Der Ehemann war bereits im Jahr 2014 verstorben. Für den Fall des Vorversterbens ihres Mannes ordnete die Erblasserin in ihrem Testament vom 29. Dezember 1996 an, dass ihr Nachlass vorerst unverteilt bleibe und durch ihren Willensvollstrecker zu verwalten sei. Ihrer Schwester räumte sie am gesamten Nachlass ein lebenslängliches Nutzniessungsrecht im Sinne von Art. 745 ff
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 745 - 1 L'usufruit peut être établi sur des meubles, des immeubles, des droits ou un patrimoine. |
|
1 | L'usufruit peut être établi sur des meubles, des immeubles, des droits ou un patrimoine. |
2 | Il confère à l'usufruitier, sauf disposition contraire, un droit de jouissance complet sur la chose. |
3 | L'usufruit d'un immeuble peut être limité à une partie définie d'un bâtiment ou de l'immeuble.605 |
"Nach dem Ableben meiner Schwester sind die allenfalls noch nicht ver kauften Liegenschaften durch meinen Willensvollstrecker zu veräussern, und mein gesamter Nachlass ist in eine durch meinen Willensvollstrecker zu errichtende Stiftung mit dem folgenden Stiftungszweck einzubringen: Unterstützung von Projekten zur Bekämpfung und Verhinderung der Blindheit in Thailand.
Mein Willensvollstrecker soll auf Lebzeiten als Stiftungsrat fungieren und das Stiftungsvermögen verwalten; er soll allfällige weitere Mitglieder des Stiftungsrates bestimmen können. Sitz und Name der Stiftung sind ebenfalls durch meinen Willensvollstrecker festzulegen. Bei der Verwaltung des Stiftungsvermögens ist in erster Linie auf die Sicherheit und die Risikoverteilung zu achten."
Ausserdem setzte die Erblasserin in ihrem Testament drei Vermächtnisse aus.
B.
B.a. Am 20. November 2017 eröffnete der Einzelrichter am Bezirksgericht March das Testament der Erblasserin. Er nahm Vormerk davon, dass C.________ aus U.________ (SZ) das Mandat als Willensvollstrecker angenommen hatte, und verfügte Folgendes:
"2. Der gesetzlichen Erbin A sowie dem Willensvollstrecker C.________ wird auf schriftliches Verlangen eine auf sie lautende Erbbescheinigung ausgestellt, sofern dagegen seitens der gesetzlichen Erben oder einem aus einer früheren Verfügung Bedachten nicht innert eines Monats ab Zustellung dieser Verfügung beim Einzelrichter des Bezirksgerichts March Einsprache erhoben wird (Art. 559
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 559 - 1 Après l'expiration du mois qui suit la communication aux intéressés, les héritiers institués dont les droits n'ont pas été expressément contestés par les héritiers légaux ou par les personnes gratifiées dans une disposition plus ancienne peuvent réclamer de l'autorité une attestation de leur qualité d'héritiers; toutes actions en nullité et en pétition d'hérédité demeurent réservées. |
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1 | Après l'expiration du mois qui suit la communication aux intéressés, les héritiers institués dont les droits n'ont pas été expressément contestés par les héritiers légaux ou par les personnes gratifiées dans une disposition plus ancienne peuvent réclamer de l'autorité une attestation de leur qualité d'héritiers; toutes actions en nullité et en pétition d'hérédité demeurent réservées. |
2 | Le cas échéant, l'administrateur de la succession sera chargé en même temps de leur délivrer celle-ci. |
B.b. Vergeblich wehrte sich C.________ gegen die Verfügung vom 20. November 2017. Das Kantonsgericht Schwyz wies seine Berufung mit Beschluss vom 2. August 2018 ab; das Bundesgericht trat auf die dagegen erhobene Beschwerde mit Urteil 5A 735/2018 vom 15. Februar 2019 nicht ein.
C.
C.a. Am 13. Mai 2019 ersuchte die A.________-Stiftung in Gründung den Einzelrichter am Bezirksgericht March darum, ihr eine Erbbescheinigung auszustellen, in der sie als einzige eingesetzte Erbin und die Schwester der Erblasserin (Bst. A) als Vermächtnisnehmerin zu bezeichnen sei. Mit Verfügung vom 12. Juni 2019 wies das Bezirksgericht das Gesuch ab, soweit es darauf eintrat.
C.b. Die A.________-Stiftung in Gründung legte beim Kantonsgericht Schwyz Berufung ein und hielt an ihrem Gesuch (Bst. C.a) fest; eventuell beantragte sie, die Sache ans Bezirksgericht zurückzuweisen. Das Kantonsgericht wies die Berufung ab, soweit es darauf eintrat. Dieser Beschluss datiert vom 28. April 2020 und wurde am 30. April 2020 versandt.
D.
D.a. Mit Beschwerde vom 2. Juni 2020 wendet sich die A.________-Stiftung in Gründung (Beschwerdeführerin) an das Bundesgericht. Sie beantragt, den Beschluss des Kantonsgerichts aufzuheben und ihr entsprechend den erstinstanzlich gestellten Begehren eine Erbbescheinigung auszustellen. Eventualiter sei die Sache an das Bezirksgericht, subeventualiter an die Vorinstanz zurückzuweisen. Das Bundesgericht hat sich die vorinstanzlichen Akten überweisen lassen, jedoch keinen Schriftenwechsel angeordnet.
D.b. Vertreten durch die schwedische Konsulin in Zürich ersuchte B.________ am 10. Juni 2020 das Kantonsgericht Schwyz darum, sie über den Stand des Berufungsverfahrens in Kenntnis zu setzen und allenfalls einzubeziehen. Nachdem dieses Schreiben an das Bundesgericht weitergeleitet worden war, stellte die II. zivilrechtliche Abteilung der Konsulin in Aussicht, B.________ zu informieren, falls ein Einbezug in das Verfahren nötig werden sollte.
Erwägungen:
1.
1.1. Die Ausstellung einer Bescheinigung nach Art. 559
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907 CC Art. 559 - 1 Après l'expiration du mois qui suit la communication aux intéressés, les héritiers institués dont les droits n'ont pas été expressément contestés par les héritiers légaux ou par les personnes gratifiées dans une disposition plus ancienne peuvent réclamer de l'autorité une attestation de leur qualité d'héritiers; toutes actions en nullité et en pétition d'hérédité demeurent réservées. |
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1 | Après l'expiration du mois qui suit la communication aux intéressés, les héritiers institués dont les droits n'ont pas été expressément contestés par les héritiers légaux ou par les personnes gratifiées dans une disposition plus ancienne peuvent réclamer de l'autorité une attestation de leur qualité d'héritiers; toutes actions en nullité et en pétition d'hérédité demeurent réservées. |
2 | Le cas échéant, l'administrateur de la succession sera chargé en même temps de leur délivrer celle-ci. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 72 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile. |
|
1 | Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile. |
2 | Sont également sujettes au recours en matière civile: |
a | les décisions en matière de poursuite pour dettes et de faillite; |
b | les décisions prises en application de normes de droit public dans des matières connexes au droit civil, notamment les décisions: |
b1 | sur la reconnaissance et l'exécution de décisions ainsi que sur l'entraide en matière civile, |
b2 | sur la tenue des registres foncier, d'état civil et du commerce, ainsi que des registres en matière de protection des marques, des dessins et modèles, des brevets d'invention, des obtentions végétales et des topographies, |
b3 | sur le changement de nom, |
b4 | en matière de surveillance des fondations, à l'exclusion des institutions de prévoyance et de libre passage, |
b5 | en matière de surveillance des exécuteurs testamentaires et autres représentants successoraux, |
b6 | les décisions prises dans le domaine de la protection de l'enfant et de l'adulte, |
b7 | ... |
Nachlassvermögenswerte zu erlangen, macht die Beschwerdeführerin nicht geltend und ist auch nicht ersichtlich. Daran ändert auch die vage Beteuerung nichts, wonach für sie "keine finanziellen Interessen im Vordergrund" stünden.
Der Streitwert ist laut dem angefochtenen Entscheid "unbestimmt bzw. liegt über Fr. 30'000.--". Auf diese Streitwertschätzung ist abzustellen (Art. 51 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 51 Calcul - 1 La valeur litigieuse est déterminée: |
|
1 | La valeur litigieuse est déterminée: |
a | en cas de recours contre une décision finale, par les conclusions restées litigieuses devant l'autorité précédente; |
b | en cas de recours contre une décision partielle, par l'ensemble des conclusions qui étaient litigieuses devant l'autorité qui a rendu cette décision; |
c | en cas de recours contre une décision préjudicielle ou incidente, par les conclusions restées litigieuses devant l'autorité compétente sur le fond; |
d | en cas d'action, par les conclusions de la demande. |
2 | Si les conclusions ne tendent pas au paiement d'une somme d'argent déterminée, le Tribunal fédéral fixe la valeur litigieuse selon son appréciation. |
3 | Les intérêts, les fruits, les frais judiciaires et les dépens qui sont réclamés comme droits accessoires, les droits réservés et les frais de publication du jugement n'entrent pas en ligne de compte dans la détermination de la valeur litigieuse. |
4 | Les revenus et les prestations périodiques ont la valeur du capital qu'ils représentent. Si leur durée est indéterminée ou illimitée, le capital est formé par le montant annuel du revenu ou de la prestation, multiplié par vingt, ou, s'il s'agit de rentes viagères, par la valeur actuelle du capital correspondant à la rente. |
1.2. Die übrigen Eintretensvoraussetzungen sind erfüllt. Das Kantonsgericht ist ein oberes Gericht, das auf Rechtsmittel hin als letzte kantonale Instanz entschieden hat (Art. 75
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 75 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37 |
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1 | Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37 |
2 | Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours, sauf si: |
a | une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique; |
b | un tribunal spécialisé dans les litiges de droit commercial statue en instance cantonale unique; |
c | une action ayant une valeur litigieuse d'au moins 100 000 francs est déposée directement devant le tribunal supérieur avec l'accord de toutes les parties. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 76 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière civile quiconque: |
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1 | A qualité pour former un recours en matière civile quiconque: |
a | a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire, et |
b | est particulièrement touché par la décision attaquée et a un intérêt digne de protection à son annulation ou sa modification. |
2 | Ont également qualité pour recourir contre les décisions visées à l'art. 72, al. 2, la Chancellerie fédérale, les départements fédéraux et, pour autant que le droit fédéral le prévoie, les unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions.41 |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète. |
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1 | Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète. |
2 | Le délai de recours est de dix jours contre: |
a | les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite; |
b | les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale; |
c | les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants92 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants93. |
d | les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets95. |
3 | Le délai de recours est de cinq jours contre: |
a | les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change; |
b | les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales. |
4 | Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national. |
5 | En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral. |
6 | ...96 |
7 | Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps. |
2.
Die behördliche Weigerung, eine Erbenbescheinigung auszustellen, beschlägt eine vorsorgliche Massnahme im Sinne von Art. 98
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 98 Motifs de recours limités - Dans le cas des recours formés contre des décisions portant sur des mesures provisionnelles, seule peut être invoquée la violation des droits constitutionnels. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
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1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
Wer sich auf eine Verletzung des Willkürverbots (Art. 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi. |
3.
Umstritten ist, ob die Beschwerdeführerin im Nachlass von A.________ Anspruch auf eine Erbenbescheinigung hat.
3.1. Der vorliegende Streit geht auf die erstinstanzliche Erkenntnis zurück, wonach die Beschwerdeführerin weder partei- noch prozessfähig sei, da sie laut dem Testament vom 29. Dezember 1996 (s. Sachverhalt Bst. A) erst nach dem Ableben der Schwester der Erblasserin gegründet werden sollte. Mit dieser Begründung wies das Bezirksgericht das Gesuch der Beschwerdeführerin um Ausstellung einer Erbenbescheinigung ab, "soweit darauf überhaupt eingetreten werden kann". Das Kantonsgericht befand, zur Prüfung dieses Streitpunkts sei nicht in der Sache, sondern nur bezüglich der Eintretensfrage gedanklich die Möglichkeit zu unterstellen, dass die Beschwerdeführerin als Erbin eingesetzt und somit partei- und prozessfähig sei.
3.2. Als nächstes befasst sich das Kantonsgericht mit der aktuellen (materiellen und formellen) Beschwer als einer Zulässigkeitsvoraussetzung der Berufung. Was die materielle Beschwer angeht, erinnert es daran, dass die Erbenstellung im Verfahren betreffend die Erbenbescheinigung nicht abschliessend zu klären sei. Die Beschwerdeführerin mache geltend, ihre Berufung sei nicht finanziell motiviert und es sei egal, ob die Schwester der Erblasserin eingesetzte Erbin oder Vermächtnisnehmerin bzw. Nutzniesserin sei. Damit lege die Beschwerdeführerin nicht dar, inwiefern sie durch die Nichtausstellung einer Erbenbescheinigung aktuell materiell betroffen ist. Dies scheine auch nicht der Fall zu sein, ergebe sich doch aus dem Testament, dass der Nachlass, selbst wenn die Beschwerdeführerin bereits im Erbgang als errichtet gälte, erst nach dem Ableben der Schwester der Erblasserin dem Stiftungszweck zugeführt werden kann. Die Beschwerdeführerin habe denn auch schon vor erster Instanz eingeräumt, dass in wortwörtlicher Interpretation des Testaments der Gesamtnachlass erst mit dem Tod der Schwester der Erblasserin in die Stiftung einzubringen und bis zum Ableben dieser Schwester unveräusserlich sei. Unter diesen Umständen ist für die
Vorinstanz nicht ersichtlich, inwiefern die Beschwerdeführerin aktuell betroffen sein soll, wenn nicht ihr, sondern der Schwester der Erblasserin und allenfalls dem Willensvollstrecker eine Erbenbescheinigung ausgestellt wird. Das Bezirksgericht sei insofern zu Recht auf das Gesuch der Beschwerdeführerin nicht eingetreten und die Berufung sei abzuweisen bzw. auf diese sei mangels Rechtsschutzinteresses nicht einzutreten.
3.3. In der Folge schützt die Vorinstanz die erstinstanzliche Annahme, wonach die Beschwerdeführerin als juristische Person erst nach dem Ableben der Schwester der Erblasserin zu errichten und somit nicht eingesetzte Erbin sei. Das Kantonsgericht weist darauf hin, dass auch eine durch Verfügung von Todes wegen geschaffene Stiftung als eingesetzte Erbin Anspruch auf eine Erbenbescheinigung habe. Keinen Anspruch hätten hingegen etwa Nacherben und Vermächtnisnehmer. Was den konkreten Fall angeht, hält der angefochtene Entscheid fest, dass die Beschwerdeführerin die "wortwörtliche Bedeutung des Testaments" einräume. Wenn sie dennoch bestreite, dass sie nach dem Willen der Erblasserin erst im Zeitpunkt des Todes von deren Schwester gegründet werden soll, übersehe sie, dass die Schwester gesetzliche Erbin sei und somit grundsätzlich keine Erblosigkeit entstehe, wenn sie, die Beschwerdeführerin, nicht direkt als Erbin, sondern entsprechend dem Wortlaut des Testaments als Nacherbin eingesetzt gelte.
Dem angefochtenen Entscheid zufolge könnte die Schwester der Erblasserin bei dieser Betrachtungsweise in eine "dem Erbrecht indes nicht in jeder Hinsicht fremde Doppelrolle im Dinglichen und Obligatorischen als Erbin und Nutzniesserin" geraten. Dieses "Problem" könnte sich dahingehend auflösen lassen, den mit einem Teilungsaufschub und der Einsetzung eines Willensvollstreckers verbundenen letztwilligen Hinweis auf das Nutzniessungsrecht als im Sinne einer Analogie erfolgt aufzufassen. Dies läge insofern nahe, als der Schwester effektiv nur eine bezifferte Rente zugewendet wurde und sie nur im Notfall weitere Nachlassmittel erhalten sollte. Dass die Schwester keine Erbenstellung erhalten hätte, wenn die Erblasserin vor ihrem Ehemann verstorben wäre, müsse dieser Sichtweise nicht zwingend entgegenstehen.
In diesem Sinn sei die vorläufige Erbscheinprognose des Bezirksgerichts aufgrund des Wortlauts des Testaments der Erblasserin nicht zu beanstanden, so der Schluss des Kantonsgerichts. Textaufbau und Wortlaut des Testaments würden nahelegen, dass der Willensvollstrecker die Stiftung erst im Zeitpunkt des Ablebens der gesetzlichen Erbin werde errichten müssen. Das deute vorläufig darauf hin, dass die Stiftung nicht direkt als Erbin, sondern als Nacherbin eingesetzt sei. Indem das Bezirksgericht seine Verfügung in diesem Sinn, wenn auch sehr knapp, begründete, habe es die Konzeption der Beschwerdeführerin verworfen, wonach die Schwester als Nutzniesserin keine Erbenstellung haben könne und sie, die Beschwerdeführerin, direkt als Erbin eingesetzt worden sein müsse. Entsprechend sei keine Gehörsverletzung ersichtlich.
3.4. Vom Ausgang des Berufungsverfahrens her gesehen hat das Kantonsgericht einen Sachentscheid gefällt. Dass die Vorinstanz die Berufung abweist, "soweit auf sie einzutreten ist" (s. Sachverhalt Bst. C.b), ändert daran nichts. Bezüglich welcher Teile des Streitgegenstandes die Berufung unzulässig ist bzw. inwiefern - insbesondere mangels eines Rechtsschutzinteresses - nur partiell darauf eingetreten werden kann, ist dem angefochtenen Entscheid nicht zu entnehmen (vgl. Urteil 5A 698/2017 vom 7. März 2018 E. 1.2, nicht publ. in: BGE 144 III 88). Zwar finden sich darin Ausführungen zur "aktuellen materiellen Beschwer" als Zulässigkeitsvoraussetzung der Berufung. Wie ihre Erwägungen zum konkreten Fall zeigen, beschäftigt sich die Vorinstanz in der Folge aber nicht eigens mit der Zulässigkeit der Berufung. Vielmehr prüft sie von der Sache her, ob die Beschwerdeführerin durch die Verweigerung der Erbenbescheinigung überhaupt - also (auch) schon vor der ersten Instanz - "aktuell materiell betroffen" war, mithin im Sinne von Art. 59 Abs. 2 Bst. a
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors CPC Art. 59 Principe - 1 Le tribunal n'entre en matière que sur les demandes et les requêtes qui satisfont aux conditions de recevabilité de l'action. |
|
1 | Le tribunal n'entre en matière que sur les demandes et les requêtes qui satisfont aux conditions de recevabilité de l'action. |
2 | Ces conditions sont notamment les suivantes: |
a | le demandeur ou le requérant a un intérêt digne de protection; |
b | le tribunal est compétent à raison de la matière et du lieu; |
c | les parties ont la capacité d'être partie et d'ester en justice; |
d | le litige ne fait pas l'objet d'une litispendance préexistante; |
e | le litige ne fait pas l'objet d'une décision entrée en force; |
f | les avances et les sûretés en garantie des frais de procès ont été versées. |
gebreche, setzt das Kantonsgericht (im Sinne einer Motivsubstitution) an die Stelle derjenigen des Bezirksgerichts, wonach das Gesuch an der Prozessvoraussetzung der Partei- und Prozessfähigkeit scheitere. Nur so ergibt die vorinstanzliche Schlussfolgerung, dass das Bezirksgericht zu Recht nicht auf das Gesuch eingetreten und die Berufung abzuweisen sei, einen Sinn. Auf diese (erste) Begründung (s. E. 3.2) folgt im angefochtenen Entscheid noch eine weitere Erklärung, weshalb die Berufung abzuweisen sei: Zusätzlich spricht das Kantonsgericht der Beschwerdeführerin einen Anspruch auf eine Erbenbescheinigung ab, weil sie laut Testament nicht als Erbin, sondern als Nacherbin eingesetzt sei (s. E. 3.3).
Nach dem Gesagten beruht der angefochtene Entscheid also auf zwei (Eventual-) Begründungen, die je für sich den Rechtsstreit vor der Vorinstanz hätten beenden können. Angesichts einer solch mehrfachen Begründung muss in der Beschwerde an das Bundesgericht dargelegt werden, dass jede von ihnen Recht verletzt (BGE 133 V 119 E. 6.3 S. 120 f.; Urteil 5A 1015/2019 vom 10. Juni 2020 E. 4.3). Erweist sich auch nur eine der vorinstanzlichen Begründungen als bundesrechtskonform, so ist es der angefochtene Entscheid selbst (BGE 133 III 221 E. 7 S. 228; 130 III 321 E. 6 S. 328).
4.
Mit Bezug auf die erste der beiden vorinstanzlichen Begründungslinien (s. E. 3.2) rügt die Beschwerdeführerin hauptsächlich eine Verletzung des verfassungsmässigen Willkürverbots (Art. 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi. |
4.1. Gemäss Art. 59 Abs. 2 Bst. a
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors CPC Art. 59 Principe - 1 Le tribunal n'entre en matière que sur les demandes et les requêtes qui satisfont aux conditions de recevabilité de l'action. |
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1 | Le tribunal n'entre en matière que sur les demandes et les requêtes qui satisfont aux conditions de recevabilité de l'action. |
2 | Ces conditions sont notamment les suivantes: |
a | le demandeur ou le requérant a un intérêt digne de protection; |
b | le tribunal est compétent à raison de la matière et du lieu; |
c | les parties ont la capacité d'être partie et d'ester en justice; |
d | le litige ne fait pas l'objet d'une litispendance préexistante; |
e | le litige ne fait pas l'objet d'une décision entrée en force; |
f | les avances et les sûretés en garantie des frais de procès ont été versées. |
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors CPC Art. 59 Principe - 1 Le tribunal n'entre en matière que sur les demandes et les requêtes qui satisfont aux conditions de recevabilité de l'action. |
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1 | Le tribunal n'entre en matière que sur les demandes et les requêtes qui satisfont aux conditions de recevabilité de l'action. |
2 | Ces conditions sont notamment les suivantes: |
a | le demandeur ou le requérant a un intérêt digne de protection; |
b | le tribunal est compétent à raison de la matière et du lieu; |
c | les parties ont la capacité d'être partie et d'ester en justice; |
d | le litige ne fait pas l'objet d'une litispendance préexistante; |
e | le litige ne fait pas l'objet d'une décision entrée en force; |
f | les avances et les sûretés en garantie des frais de procès ont été versées. |
Vielmehr ist erforderlich, dass die tatsächliche oder rechtliche Situation der Beschwerde führenden Partei durch den Ausgang des Verfahrens mit einer gewissen Wahrscheinlichkeit beeinflusst werden könnte (Urteil 5A 2/2019 vom 1. Juli 2019 E. 3.2 mit Hinweis).
4.2. Die Beschwerdeführerin argumentiert, die für die Berufung vorausgesetzte materielle Beschwer folge ohne Weiteres aus der formellen Beschwer, es sei denn, mit der Berufung werde lediglich eine theoretische Überprüfung des angefochtenen Entscheids bezweckt. Indem das Kantonsgericht zum gegenteiligen Schluss gelange und ihr eine materielle Beschwer abspreche, verletze es in krasser Weise einen unumstrittenen Rechtsgrundsatz und verfalle in Willkür. Gleiches gelte für das Ergebnis, das heisst den Entscheid, auf die Berufung nicht einzutreten. Als willkürlich tadelt die Beschwerdeführerin auch den vorinstanzlichen Schluss, wonach es ihr auch deshalb an der materiellen Beschwer fehle, weil das Verfahren die Ausstellung einer Erbenbescheinigung betreffe.
Die Vorwürfe laufen ins Leere. Wie die vorigen Erwägungen zeigen, tritt die Vorinstanz von der Sache her auf die Berufung ein, prüft sie doch die Frage, ob das Bezirksgericht zu Recht auf das Gesuch um Ausstellung einer Erbenbescheinigung nicht eingetreten sei (s. E. 3.4). Im Übrigen trifft es nicht zu, dass der angefochtene Entscheid der Beschwerdeführerin ein aktuelles Interesse an ihrem Rechtsschutzgesuch deswegen abspricht, weil das Verfahren die Ausstellung einer Erbenbescheinigung betrifft. Soweit es sich zur Zulässigkeit der Berufung äussert, bringt das Kantonsgericht zumindest sinngemäss zum Ausdruck, dass die materielle Beschwer im konkreten Fall nicht aus der formellen Beschwer folgt, legt es seinem Entscheid doch die Feststellung zugrunde, die Beschwerdeführerin habe selbst ausgeführt, dass ihre Berufung nicht finanziell motiviert sei und es nicht darauf ankomme, ob die Schwester der Erblasserin eingesetzte Erbin oder Vermächtnisnehmerin bzw. Nutzniesserin sei.
4.3. Nun will die Beschwerdeführerin aber auch die zuletzt in Erwägung 4.2 erwähnte Feststellung nicht gelten lassen. Sie besteht darauf, dass die fraglichen Passagen aus dem formellen Teil ihrer Berufungsschrift stammen und ausschliesslich die Frage des Streitwerts betreffen. Sie wirft der Vorinstanz vor, den Prozesssachverhalt willkürlich festzustellen und ihre Ausführungen offensichtlich unrichtig wiederzugeben und zu berücksichtigen. Dass die Stellung der Schwester der Erblasserin für die Frage der Ausstellung der Erbbescheinigung unbeachtlich sei, habe sie in ihrer Berufung "mit keinem Wort geltend gemacht". Hätte die Vorinstanz berücksichtigt, dass die fraglichen Äusserungen nur die Frage des Streitwerts betrafen, so hätte sie zum Schluss kommen müssen, dass keine Ausnahmekonstellation vorliegt, in der sich die materielle Beschwer nicht aus der formellen ergibt. Mit dem Vorhalt, dass sie nicht darlege, inwiefern sie durch die Nichtausstellung einer Erbenbescheinigung aktuell materiell betroffen ist, statuiere das Kantonsgericht eine "aktive, über das Bestehen einer formellen Beschwer... hinausgehende Begründungs- und Beweispflicht", die in Art. 308 ff
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors CPC Art. 308 Décisions attaquables - 1 L'appel est recevable contre: |
|
1 | L'appel est recevable contre: |
a | les décisions finales et les décisions incidentes de première instance; |
b | les décisions de première instance sur les mesures provisionnelles. |
2 | Dans les affaires patrimoniales, l'appel est recevable si la valeur litigieuse au dernier état des conclusions est de 10 000 francs au moins. |
hält daran fest, dass ihr Rechtsschutzinteresse evident sei, zumal eine Erbenbescheinigung - wie auch das Kantonsgericht anerkenne - dazu diene, den Nachlass in Besitz nehmen und darüber verfügen zu können. Umso widersprüchlicher sei es, ihr gleichwohl eine materielle Beschwer abzusprechen.
Mit alledem ist nichts gewonnen. Denn warum das Kantonsgericht ihre Ausführungen zum Streitwert nicht auch zur Prüfung der Frage heranziehen durfte, ob sie ein aktuelles schutzwürdiges Interesse an der Ausstellung einer Erbenbescheinigung habe, mag die Beschwerdeführerin nicht erklären. Insbesondere zeigt sie auch nicht auf, inwiefern sie sich im fraglichen Abschnitt "I. Formelles" ihrer Berufungsschrift mit Blick auf ihre Ausführungen zur Sache ("II. Materielles") einen anderen Standpunkt vorbehalten und die Vorinstanz dies willkürlich übersehen hätte. Abgesehen davon stellt die Beschwerdeführerin vor Bundesgericht nicht in Abrede, dass ihre Berufung nicht finanziell motiviert war. Sie pocht lediglich darauf, unmissverständlich festgehalten zu haben, dass die Stellung der Schwester der Erblasserin einzig für die Frage des Streitwerts, nicht aber im Übrigen unbeachtlich sei. Um den Entscheid der kantonalen Instanz als willkürlich auszuweisen, genügt es jedoch nicht, einzelne Elemente daraus anzugreifen und andere Punkte unangefochten stehen zu lassen. Unbegründet ist auch die Befürchtung der Beschwerdeführerin, die Vorinstanz stelle ihr in Missachtung von Art. 308 ff
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors CPC Art. 308 Décisions attaquables - 1 L'appel est recevable contre: |
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1 | L'appel est recevable contre: |
a | les décisions finales et les décisions incidentes de première instance; |
b | les décisions de première instance sur les mesures provisionnelles. |
2 | Dans les affaires patrimoniales, l'appel est recevable si la valeur litigieuse au dernier état des conclusions est de 10 000 francs au moins. |
hinausgehende Begründungs- und Beweispflicht in den Weg. Soweit allein die Prozessvoraussetzungen im Berufungsverfahren in Frage stehen, kann der angefochtene Entscheid jedenfalls unter Willkürgesichtspunkten dahingehend verstanden werden, dass das Kantonsgericht die Berufung als zulässig erachtet, ansonst es gar nicht prüfen könnte, ob das Bezirksgericht zu Recht auf das Gesuch eintrat (E. 3.4). Dass es den vorinstanzlichen Erwägungen mitunter an der wünschbaren Verständlichkeit fehlt, mag zwar beklagenswert erscheinen, vermag den angefochtenen Entscheid jedoch nicht als willkürlich zu Fall bringen.
4.4. Die Beschwerdeführerin stört sich auch an der vorinstanzlichen Erwägung, wonach der Nachlass, selbst wenn sie als juristische Person bereits im Erbgang als errichtet gälte, erst nach dem Tod der Schwester der Erblasserin dem Stiftungszweck zugeführt werden könne. Damit unterstelle das Kantonsgericht, dass sie eine Nacherbin sei, womit sie vorerst ohnehin keinen Anspruch auf eine Erbenbescheinigung hätte. Dasselbe gelte für die vorinstanzliche Erwägung, wonach nicht ersichtlich sei, inwiefern sie, die Beschwerdeführerin, aktuell betroffen sei, wenn anstatt ihrer die Schwester der Erblasserin und allenfalls der betraute Willensvollstrecker eine Erbbescheinigung ausgestellt erhalten. Nachdem die Frage, ob sie Nacherbin oder einzige eingesetzte Erbin sei, gerade den "Kerngegenstand der Berufung" bildete, hätte das Kantonsgericht bei der Eintretensprüfung als doppelrelevante Tatsache unterstellen müssen, dass sie, die Beschwerdeführerin, einzige eingesetzte Erbin sei. Diesen gefestigten und unumstrittenen Rechtsgrundsatz verletze das Kantonsgericht mit seiner gegenteiligen Erwägung, wonach sie nicht aktuell materiell betroffen sei; damit verfalle es in Willkür.
Auch diese Argumentation geht fehl. Doppelrelevant im Sinne des Prozessrechts sind - allgemein ausgedrückt - diejenigen Tatsachen, die sowohl für die Zulässigkeit als auch für die Begründetheit eines Rechtsbehelfs erheblich sind; sie sind für die Beurteilung der Zulässigkeit als wahr zu unterstellen und werden erst im Moment der materiellen Prüfung des eingeklagten Anspruchs untersucht (vgl. zum Thema der Zuständigkeit des angerufenen Gerichts BGE 137 III 32 E. 2.3 S. 34 mit Hinweisen). Soweit die Beschwerdeführerin dem Kantonsgericht vorwirft, sich in willkürlicher Missachtung der Doppelrelevanz schon im Eintretensstadium darauf festzulegen, dass sie Nacherbin sei, verkennt sie ein Doppeltes: Ob die Beschwerdeführerin gemäss der letztwilligen Verfügung vom 29. Dezember 1996 als (einzige) eingesetzte Erbin oder als Nacherbin zu gelten hat, ist erstens keine Tat-, sondern eine Rechtsfrage. Und zweitens äussert sich die Vorinstanz in der beanstandeten Passage auch gar nicht zu dieser Rechtsfrage, sondern zum letzten Willen der Erblasserin, dem zufolge der Nachlass erst nach dem Tod der Schwester dem Stiftungszweck zugeführt werden kann. Diese Tatsache (s. BGE 144 III 81 E. 3.3 S. 86) stellt auch die Beschwerdeführerin nicht in
Abrede.
4.5. Die Beschwerdeführerin verwahrt sich dagegen, vor erster Instanz eingeräumt zu haben, dass bei einer wörtlichen Interpretation des Testaments der Gesamtnachlass erst mit dem Tod der Schwester der Erblasserin in sie, die Beschwerdeführerin als (Erb-) Stiftung, einzubringen und bis zum Ableben der Schwester unveräusserlich sei. Wie ihre (in der Beschwerde zitierten) kantonalen Rechtsschriften zeigen würden, habe sie dargelegt, dass eine streng wörtliche Auslegung gerade ausscheide, da dies zu einer temporären Erbenlosigkeit führen würde, was mit dem schweizerischen Erbrecht unvereinbar wäre. Indem es dies ausblende, verfalle das Kantonsgericht in Willkür; ebenso verletze es ihr rechtliches Gehör. Ausserdem setze sich das Kantonsgericht willkürlich darüber hinweg, dass die fraglichen Ausführungen auf der Annahme fussen, dass sie, die Beschwerdeführerin, die einzige eingesetzte Erbin und die Schwester der Erblasserin Nutzniesserin sei, während der angefochtene Entscheid unterstelle, dass sie, die Beschwerdeführerin, Nacherbin sei. Auch aus dieser Perspektive verletze das Kantonsgericht Art. 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi. |
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
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1 | Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
2 | Les parties ont le droit d'être entendues. |
3 | Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert. |
Was die angebliche Gehörsverletzung angeht, lässt die Beschwerde eine entsprechende Begründung vermissen (s. E. 2). Auf diese Rüge ist daher nicht einzutreten. Abermals zum Scheitern verurteilt ist auch der Vorwurf der Willkür. Entgegen dem, was die Beschwerdeführerin glauben machen will, stellt der angefochtene Entscheid nicht in Abrede, dass die Beschwerdeführerin die "wortwörtliche Interpretation" des Testaments ablehnt. Er bildet lediglich ab, was auch die Beschwerdeführerin unter einer buchstabengetreuen Lesart versteht. Mit anderen Worten geht es nicht um die (Rechts-) Frage, ob die Beschwerdeführerin als einzige eingesetzte Erbin oder als Nacherbin zu gelten hat, sondern um die bereits diskutierte, vor Bundesgericht unbestrittene Erkenntnis, dass nach dem Willen der Erblasserin der Gesamtnachlass erst mit dem Tod der Schwester dem Stiftungszweck zugeführt werden kann (s. oben E. 4.4).
4.6. Schliesslich weist die Beschwerdeführerin darauf hin, dass das Bezirksgericht ihr Gesuch abwies, soweit es darauf eintrat. Sie habe in der Berufung dargelegt, dass es sich bei der Frage ihrer Partei- und Prozessfähigkeit um eine doppelrelevante Tatsache handelt und die erste Instanz entsprechend die Zulässigkeit des Gesuchs nicht mit einer solchen Begründung verneinen durfte. Dem Kantonsgericht wirft sie vor, sich damit "schlicht gar nicht" auseinanderzusetzen; der angefochtene Entscheid äussere sich gar nicht zur Frage der Partei- und Prozessfähigkeit, sondern befasse sich einzig mit der materiellen Beschwer. Für die Beschwerdeführerin steht fest, dass das Kantonsgericht damit ihren Anspruch auf rechtliches Gehör (Art. 29 Abs. 2
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
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1 | Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
2 | Les parties ont le droit d'être entendues. |
3 | Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert. |
Bezirksgerichts schütze. Damit erweise sich die Abweisung der Berufung "auf dieser Grundlage" als willkürlich.
Befasst sich der angefochtene Entscheid nicht mit dem Thema der Partei- und Prozessfähigkeit der Beschwerdeführerin im erstinstanzlichen Verfahren, so ist dies nach dem Gesagten darauf zurückzuführen, dass das Kantonsgericht mit einer Ersatzbegründung erklärt, weshalb der erstinstanzliche Entscheid zu bestätigen und die Berufung abzuweisen ist (E. 3.4). Entsprechend kann auch nicht gesagt werden, dass das Kantonsgericht in Verletzung von Art. 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi. |
Rechtsstellung der betroffenen Person berührt (BGE 145 III 324 E. 6.1 S. 327). Der angefochtene Entscheid gibt sehr wohl - sogar mit einer zweifachen Begründung - Aufschluss darüber, weshalb der Berufung der Beschwerdeführerin kein Erfolg beschieden ist. Wie ihre fast vierzigseitige Beschwerdeschrift zeigt, war die Beschwerdeführerin auch durchaus in der Lage, den Berufungsentscheid gehörig anzufechten. Die Gehörsrüge ist daher unbegründet.
4.7. Nach alledem vermag die Beschwerdeführerin die vorinstanzliche Erkenntnis, wonach sie kein aktuelles Rechtsschutzinteresse an der Ausstellung einer Erbenbescheinigung hat und die Berufung aus diesem Grund abzuweisen ist, nicht als verfassungswidrig auszuweisen. Entsprechend erübrigen sich Erörterungen zur weiteren (Eventual-) Begründung der Vorinstanz, wonach die Beschwerdeführerin keinen Anspruch auf eine Erbenbescheinigung habe, weil sie laut Testament nicht als Erbin, sondern als Nacherbin eingesetzt sei (E. 3.4 a.E.).
5.
Die Beschwerde ist also unbegründet. Sie ist abzuweisen. Die Beschwerdeführerin unterliegt. Sie hat deshalb für die Gerichtskosten aufzukommen (Art. 66 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
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1 | En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
2 | Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis. |
3 | Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés. |
4 | En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours. |
5 | Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
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1 | En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
2 | Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis. |
3 | Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés. |
4 | En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours. |
5 | Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement. |
Demnach erkennt das Bundesgericht:
1.
Die Beschwerde wird abgewiesen.
2.
Die Gerichtskosten von Fr. 3'000.-- werden der Beschwerdeführerin auferlegt.
3.
Dieses Urteil wird der Beschwerdeführerin, dem Bezirksgericht March, Einzelrichter, dem Kantonsgericht Schwyz, 2. Zivilkammer, und B.________ schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 8. Dezember 2020
Im Namen der II. zivilrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Herrmann
Der Gerichtsschreiber: Monn