Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
4A 15/2017
Urteil vom 8. Juni 2017
I. zivilrechtliche Abteilung
Besetzung
Bundesrichterin Kiss, Präsidentin,
Bundesrichterinnen Hohl, Niquille,
Gerichtsschreiber Lüthi.
Verfahrensbeteiligte
A.________,
vertreten durch Rechtsanwalt Patrick Wagner,
Beschwerdeführerin,
gegen
B.________ AG,
vertreten durch Rechtsanwalt Christoph Frey,
Beschwerdegegnerin.
Gegenstand
Haftpflicht; Teilklage,
Beschwerde gegen die Verfügung des Kantonsgerichts
Schwyz, Vizepräsident, vom 29. Dezember 2016.
Sachverhalt:
A.
Am 17. August 2002 erlitt A.________ (Klägerin, Beschwerdeführerin) einen Auffahrunfall. Noch am Unfallort klagte sie über starke Nackenschmerzen und Schwindelanfälle und gab an, ein Schleudertrauma erlitten zu haben. Aufgrund dieses Vorfalls machte sie Ansprüche gegen die Haftpflichtversicherung des Halters des den Unfall verursachenden Fahrzeugs, die B.________ AG (Beklagte, Beschwerdegegnerin), geltend.
B.
Mit Klage vom 18. März 2015 beim Einzelrichter am Bezirksgericht Schwyz verlangte die Klägerin von der Beklagten die Bezahlung von Fr. 30'000.-- nebst Zins als "ein Anteil des der Klägerin zwischen dem 17. August 2002 und dem 31. März 2015 entstandenen Erwerbsausfallschadens". Weiter sei Vormerk zu nehmen, dass es sich dabei um eine Teilklage handle und sich die Klägerin vorbehalte, aus diesem Unfall weitere Forderungen gegenüber der Beklagten geltend zu machen. Mit Urteil vom 19. Mai 2016 wies das Gericht die Klage mit der Begründung ab, die Klägerin habe keinen haftpflichtrechtlich relevanten Erwerbsausfallschaden erlitten resp. ein solcher sei nicht nachgewiesen.
Dagegen erhob die Klägerin Berufung beim Kantonsgericht Schwyz. Der Vizepräsident des Kantonsgerichts trat mit Verfügung vom 29. Dezember 2016 nicht auf die Berufung ein, hob von Amtes wegen Dispositivziffer 1 des angefochtenen Urteils ( "Die Klage wird abgewiesen") auf und trat stattdessen nicht auf die Klage ein.
C.
Mit Beschwerde in Zivilsachen vom 12. Januar 2017 beantragt die Klägerin, die Verfügung des Vizepräsidenten sei kostenfällig aufzuheben und die Sache zur Beurteilung der Berufung zurückzuweisen. Der Vizepräsident verweist in seiner Stellungnahme primär auf die Begründung in der angefochtenen Verfügung und ergänzt diese mit drei Gegenbemerkungen zur Beschwerde. Die Beschwerdegegnerin beantragt in ihrer Beschwerdeantwort, die Beschwerde sei kostenfällig abzuweisen.
Erwägungen:
1.
Das Bundesgericht prüft von Amtes wegen und mit freier Kognition, ob ein Rechtsmittel zulässig ist (Art. 29 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 29 Examen - 1 Le Tribunal fédéral examine d'office sa compétence. |
|
1 | Le Tribunal fédéral examine d'office sa compétence. |
2 | En cas de doute quant à sa propre compétence, il procède à un échange de vues avec l'autorité dont la compétence lui paraît entrer en ligne de compte. |
1.1. Bei der angefochtenen Verfügung handelt es sich um einen Endentscheid (Nichteintreten) im Sinne von Art. 90
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 90 Décisions finales - Le recours est recevable contre les décisions qui mettent fin à la procédure. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 75 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37 |
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1 | Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37 |
2 | Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours, sauf si: |
a | une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique; |
b | un tribunal spécialisé dans les litiges de droit commercial statue en instance cantonale unique; |
c | une action ayant une valeur litigieuse d'au moins 100 000 francs est déposée directement devant le tribunal supérieur avec l'accord de toutes les parties. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 74 Valeur litigieuse minimale - 1 Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à: |
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1 | Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à: |
a | 15 000 francs en matière de droit du travail et de droit du bail à loyer; |
b | 30 000 francs dans les autres cas. |
2 | Même lorsque la valeur litigieuse minimale n'est pas atteinte, le recours est recevable: |
a | si la contestation soulève une question juridique de principe; |
b | si une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique; |
c | s'il porte sur une décision prise par une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite; |
d | s'il porte sur une décision prise par le juge de la faillite ou du concordat; |
e | s'il porte sur une décision du Tribunal fédéral des brevets. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète. |
|
1 | Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète. |
2 | Le délai de recours est de dix jours contre: |
a | les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite; |
b | les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale; |
c | les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants92 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants93. |
d | les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets95. |
3 | Le délai de recours est de cinq jours contre: |
a | les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change; |
b | les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales. |
4 | Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national. |
5 | En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral. |
6 | ...96 |
7 | Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps. |
1.2. Da die Beschwerde in Zivilsachen ein reformatorisches Rechtsmittel ist (Art. 107 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 107 Arrêt - 1 Le Tribunal fédéral ne peut aller au-delà des conclusions des parties. |
|
1 | Le Tribunal fédéral ne peut aller au-delà des conclusions des parties. |
2 | Si le Tribunal fédéral admet le recours, il statue lui-même sur le fond ou renvoie l'affaire à l'autorité précédente pour qu'elle prenne une nouvelle décision. Il peut également renvoyer l'affaire à l'autorité qui a statué en première instance. |
3 | Si le Tribunal fédéral considère qu'un recours en matière d'entraide pénale internationale ou d'assistance administrative internationale en matière fiscale est irrecevable, il rend une décision de non-entrée en matière dans les quinze jours qui suivent la fin d'un éventuel échange d'écritures. Dans le domaine de l'entraide pénale internationale, le Tribunal fédéral n'est pas lié par ce délai lorsque la procédure d'extradition concerne une personne dont la demande d'asile n'a pas encore fait l'objet d'une décision finale entrée en force.100 |
4 | Le Tribunal fédéral statue sur tout recours contre une décision du Tribunal fédéral des brevets portant sur l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets101 dans le mois qui suit le dépôt du recours.102 |
Diese Voraussetzung ist erfüllt. Die Vorinstanz trat nicht auf die Klage ein, weshalb das Bundesgericht nicht selber in der Sache urteilen könnte, würde dadurch doch eine Instanz übersprungen. Die Beschwerdeführerin stellt daher zu Recht einzig einen Antrag auf Rückweisung.
1.3. Nicht Aufgabe des Bundesgerichts ist es, abstrakte Rechtsfragen zu beantworten oder rechtstheoretische Streitigkeiten zu klären, die nicht entscheidrelevant sind. Insoweit hat die beschwerdeführende Partei kein schützenswertes Interesse an der Behandlung ihrer Beschwerde (BGE 124 IV 94 E. 1c S. 96; 104 Ia 487 E. 2 S. 488; siehe auch BGE 142 III 557 E. 8.3 S. 561).
In der Beschwerde erfolgt über weite Strecken eine Auseinandersetzung mit rechtstheoretischen Fragen und (umstrittenen) Begrifflichkeiten, etwa betreffend "echte" und "unechte" Teilklagen, objektive Klagenhäufung sowie Streitgegenstand. Weiter finden sich in der Beschwerde abstrakte Ausführungen zu typischen "Schadenposten" bei Personenschäden. Schliesslich werden diverse denkbare Fälle von Teilklagen bei der Geltendmachung von Personenschäden gebildet und dahingehend analysiert, ob jeweils auch eine objektive Klagenhäufung gegeben wäre oder nicht. Soweit diese Ausführungen nicht die hier vorliegende Situation betreffen, sind sie theoretischer Natur und im konkreten Fall nicht von praktischem, sondern bloss von akademischem Interesse. Ein schützenswertes Interesse der Beschwerdeführerin, dass sich das Bundesgericht dem annehmen würde, besteht nicht. Auf die Beschwerde ist insofern nicht einzutreten.
1.4. Auf die Beschwerde in Zivilsachen ist demnach ausser hinsichtlich der theoretischen Fragen, die darin aufgeworfen werden, einzutreten.
2.
Die Beschwerdeführerin macht zunächst geltend, der Vizepräsident des Kantonsgerichts Schwyz sei für den Erlass der angefochtenen Verfügung funktionell gar nicht zuständig gewesen. Die Vorinstanz sei gemäss Wortlaut des Dispositivs nicht auf die Berufung eingetreten. Die vermeintliche Einzelrichterkompetenz habe sie dabei auf § 40 des Justizgesetzes des Kantons Schwyz vom 18. November 2009 (JG; SRSZ 231.110) gestützt. Bei genauerer Betrachtung handle es sich jedoch gar nicht um einen Nichteintretensentscheid, sondern um einen reformatorischen Entscheid in der Sache. Auf die Berufung sei die Vorinstanz nämlich sehr wohl eingetreten und habe diese, also die Berufung, in der Sache entschieden, indem sie das erstinstanzliche Sachurteil (Klageabweisung) im Sinne von Art. 318 Abs. 1 lit. b
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors CPC Art. 318 Décision sur appel - 1 L'instance d'appel peut: |
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1 | L'instance d'appel peut: |
a | confirmer la décision attaquée; |
b | statuer à nouveau; |
c | renvoyer la cause à la première instance dans les cas suivants: |
c1 | un élément essentiel de la demande n'a pas été jugé, |
c2 | l'état de fait doit être complété sur des points essentiels. |
2 | L'instance d'appel communique sa décision aux parties avec une motivation écrite. |
3 | Si l'instance d'appel statue à nouveau, elle se prononce sur les frais de la première instance. |
2.1. Die Regelung der funktionellen Zuständigkeit der Gerichte ist grundsätzlich Sache der Kantone (Art. 4 Abs. 1
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors CPC Art. 4 Principes - 1 Le droit cantonal détermine la compétence matérielle et fonctionnelle des tribunaux, sauf disposition contraire de la loi. |
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1 | Le droit cantonal détermine la compétence matérielle et fonctionnelle des tribunaux, sauf disposition contraire de la loi. |
2 | Si la compétence à raison de la matière dépend de la valeur litigieuse, celle-ci est calculée selon la présente loi. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
|
1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
Gerade bei der Auslegung und Anwendung kantonalen Rechts (einschliesslich Bundesrecht, das als ergänzendes kantonales Recht zur Anwendung gelangt), ist Willkür nicht mit Rechtsverletzung zu verwechseln. Das Bundesgericht hat nicht etwa zu prüfen, welches die richtige Auslegung der einschlägigen Normen wäre. Vielmehr hat es sich nur dazu zu äussern, ob die von den kantonalen Instanzen vorgenommene Auslegung resp. Anwendung kantonalen Rechts vertretbar erscheint. Willkür liegt nicht schon vor, wenn ein anderes Ergebnis ebenso denkbar oder gar vorzuziehen gewesen wäre, sondern kommt erst in Betracht, wenn eine offenkundige und auf Anhieb ersichtliche Rechtsverletzung vorliegt (BGE 133 III 462 E. 4.4.1 S. 470 mit Hinweisen).
2.2. Während die Erstinstanz die Klage abwies, also ein Sachurteil fällte, trat die Vorinstanz auf die Klage nicht ein, womit sie ein Prozessurteil hinsichtlich der Klage erliess. Gemäss Dispositiv trat die Vorinstanz ebenso wenig auf die Berufungein. Letzteres erachtet die Beschwerdeführerin allerdings als unzutreffend, habe die Vorinstanz doch - wenn auch mit einem Prozessurteil - über die Klage selbst befunden, was voraussetze, dass sie auf die Berufung eingetreten sei. Wie es sich damit verhält, kann hier offenbleiben. Entscheidend ist einzig, ob die Vorinstanz das kantonale Recht willkürlich angewendet hat, indem sie davon ausging, es sei eine Präsidialbefugnis, in einem Berufungsverfahren auf die Klage nicht einzutreten.
2.3.
2.3.1. Der erste Abschnitt (§ 10-13 JG) des ersten Kapitels "Gerichte" im zweiten Titel "Justizbehörden" des Justizgesetzes des Kantons Schwyz ist dem "Kantonsgericht" gewidmet. § 11 Abs. 1 JG bestimmt, dieses behandle seine Geschäfte nach Massgabe der gesetzlichen Bestimmungen entweder als Gesamtgericht, in Kammern oder präsidial. Abs. 3 dieser Norm hält fest, Berufungen in Zivil- und Strafsachen würden in einer Besetzung von fünf Richtern beurteilt. Ob damit nur die Beurteilung von Berufungen in der Sache selbst, also der Erlass von Sachurteilen, gemeint ist oder ob die Ausfällung eines "blossen" Prozessurteils davon ebenso erfasst wird, wird im Gesetzestext nicht gesagt. Diesbezüglich scheinen beide Interpretationen möglich.
Im sechsten Abschnitt (§ 34-46a JG) desselben Kapitels finden sich sodann "Gemeinsame Bestimmungen" für alle vorangehend geregelten Gerichte (u.a. auch die Bezirksgerichte). In § 40 Abs. 2 JG mit dem Titel "Präsidialbefugnisse" ist vorgesehen, dass u.a. über "Nichteintreten" präsidial entschieden werden kann. Diese sowohl für erst- als auch für zweitinstanzliche Gerichte geltende Norm präzisiert nicht weiter, ob damit in einem Rechtsmittelverfahren nur ein Nichteintreten auf das Rechtsmittel gemeint ist oder auch ein Nichteintreten auf die Klage selber. Vom Wortlaut her sind ebenfalls beide Auslegungen möglich.
Weder der Wortlaut von § 11 Abs. 3 JG noch derjenige von § 40 Abs. 2 JG erscheinen bezüglich der sich hier stellenden Frage eindeutig und im Gesetzestext wird das Verhältnis zwischen diesen Bestimmungen, soweit hier interessierend, nicht explizit geregelt.
2.3.2. Die Entstehungsgeschichte von § 11 Abs. 3 JG, auf welche die Vorinstanz in ihrer Vernehmlassung hinweist, erscheint zwiespältig. Zur Begründung, weshalb stets (und nicht nur, wie vom Regierungsrat vorgeschlagen, "in der Regel") eine Fünferbesetzung über Berufungen urteilen solle, wurde anlässlich der a.o. Kantonsratssitzung vom 18. November 2009 (vgl. S. 591 des Protokolls selbiger; Hervorhebungen hinzugefügt) vorgebracht, zu berücksichtigen sei, dass der Gerichtspräsident "in ganz klaren Fällen, bei denen aus bestimmten Gründen gar nicht auf eine Berufungeinzutreten ist, sogar allein, sprich präsidial entscheiden kann", was für die Lesart der Beschwerdeführerin spricht. Gleich anschliessend hielt derselbe Redner allerdings fest, das Fünfergremium habe "sich wirklich nur mit den Angelegenheiten zu befassen, wo ein materieller Entscheid zu ergehen hat", was dem Verständnis der Vorinstanz entspricht.
2.3.3. In systematischer Hinsicht fällt auf, dass erstinstanzlich ein Nichteintreten auf eine Klage gestützt auf § 40 Abs. 2 JG durch Präsidialentscheid erfolgen kann, auch wenn eine Beurteilung in der Sache durch (mindestens) eine Dreierbesetzung zu erfolgen hätte (§ 30 Abs. 2 i.V.m. § 31 JG). Eine unterschiedliche Besetzung, je nachdem, ob ein Sach- oder ein Prozessurteil ergeht, ist dem JG demnach nicht unbekannt.
2.3.4. Sinn und Zweck der Präsidialbefugnisse gemäss § 40 Abs. 2 JG dürfte u.a. in einer raschen Prozesserledigung und im schonungsvollen Umgang mit staatlichen Mitteln liegen, während eine grössere Besetzung (wie in § 11 Abs. 3 JG vorgesehen) der Bedeutung einer Streitsache mehr Rechnung trägt. Je nachdem, welche Bedeutung einem Nichteintreten auf eine Klage beigemessen wird, kann die Abwägung dieser gegenläufigen Interessen sowohl in die eine als auch in die andere Richtung ausfallen. Festzustellen ist immerhin, dass die Tragweite eines Prozessentscheids regelmässig weniger gross ist als diejenige eines Sachentscheids.
2.4. Nach dem Gesagten erscheint die kantonale Rechtslage - entgegen der Beschwerdeführerin - nicht eindeutig. Wenn sich die Vorinstanz vor diesem Hintergrund für eine mögliche Auslegung entschieden hat, kann von einer willkürlichen Anwendung kantonalen Rechts nicht die Rede sein.
3.
Im Kern geht es um die Anwendung der Rechtsprechung gemäss BGE 142 III 683 im vorliegenden Fall. Dort war ein Rechtsbegehren auf Bezahlung von Fr. 30'000.-- zu beurteilen, wobei es sich ausdrücklich um eine Teilklage handelte. Gestützt wurde dieses Rechtsbegehren auf behauptete Forderungen von insgesamt Fr. 480'000.--, sich zusammensetzend aus Bar-Boni in den Jahren 2011 und 2012 à je Fr. 180'000.-- sowie demjenigen im Jahr 2013 à Fr. 120'000.-- (E. 5.1). Geltend gemacht wurden damit drei separate, eigenständige Ansprüche - entsprechend lag eine objektive Klagenhäufung vor (E. 5.3.1). Die kantonalen Instanzen hiessen die Klage gut, da jedenfalls im resp. für das Jahr 2012 ein Anspruch von mindestens Fr. 30'000.-- bestehe (E. 3). Demgegenüber kam das Bundesgericht zum Schluss, wenn eine Teilklage gemäss Art. 86
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors CPC Art. 86 Action partielle - Une prétention divisible est susceptible d'une action partielle. |
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors CPC Art. 90 Cumul d'actions - Le demandeur peut réunir dans la même action plusieurs prétentions contre le même défendeur pour autant que: |
|
a | le même tribunal soit compétent à raison de la matière; |
b | elles soient soumises à la même procédure. |
Klage nicht einzutreten sei (E. 5.4).
3.1. Die Vorinstanz führte diesbezüglich zunächst aus, der Bezug des Bundesgerichts in BGE 142 III 683 auf Probleme der Klagenhäufung überrasche, weil seinem Fall eine Teilklage und nicht gehäufte Klagen zu Grunde gelegen habe, nachdem die dortige Vorinstanz die eingeklagten Fr. 30'000.-- der Forderung aus dem Jahre 2012 angerechnet habe.
Weiter scheine das Bundesgericht von einem "komplementären Verständnis der beiden Begriffe objektive Klagenhäufung und Teilklage auszugehen". Dies leuchte ein, wenn "aus demselben Lebenssachverhalt mit unterschiedlichen Rechtsbegehren sich selbst individualisierende Streitgegenstände geltend gemacht" würden. Ob die Begriffe demgegenüber auch komplementär seien, wenn "ein nicht-individualisierter Teilbetrag einer Gesamtforderung eingeklagt" werde, könne ebenso offenbleiben wie die Frage, ob vorliegend Erstes oder Zweites gegeben sei. Massgeblich sei, dass hier der Schaden von der Beschwerdeführerin in sachlicher und zeitlicher Kongruenz zu den sozialversicherungsrechtlichen Leistungen in unterschiedliche Ereignisse aufgeteilt eingeklagt worden sei. Die Ansprüche würden zwar alle auf demselben Unfall fussen. Unfallauswirkungen wie Körperverletzung und Arbeitsunfähigkeit seien aber noch keine Schäden im Rechtssinn; haftpflichtrechtlich massgebend seien nur deren wirtschaftliche Folgen. Letztere liessen sich hier für die eingeklagten Fr. 30'000.-- nur mit je nach Differenz zwischen Validen- und Invalideneinkommen "monatlich veränderlichen, verschiedenen Lebenssachverhalten begründen". Das Rechtsbegehren beziehe sich indes auf einen
angeblichen Erwerbsausfall zwischen dem 17. August 2002 und dem 31. März 2015, der insgesamt Fr. 266'278.-- betragen solle, ohne dass dabei spezifiziert werde, welche Sachverhalte die eingeklagten Fr. 30'000.-- abdecken würden. Damit genüge die Klage den prozessualen Anforderungen an die Bestimmtheit von Rechtsbegehren nicht, weshalb nicht darauf einzutreten sei.
3.2. Die Beschwerdeführerin bringt dagegen im Wesentlichen vor, nur wenn überhaupt mehrere Ansprüche gegeben seien, könne eine objektive Klagenhäufung - und damit womöglich auch eine unzulässige alternative objektive Klagenhäufung - vorliegen. Werde hingegen ein einziger Anspruch geltend gemacht, liege nur ein Streitgegenstand vor; und zwar auch dann, wenn bloss ein Teil dieses Anspruchs teilklageweise geltend gemacht werde.
Vorliegend habe die Beschwerdeführerin teilklageweise einen in zeitlicher (vom 17. August 2002 bis zum 31. März 2015) und betragsmässiger (Fr. 30'000.--) Hinsicht beschränkten Teil eines einzigen personenschadenrechtlichen Schadenpostens, des Erwerbsausfalls, geltend gemacht, dessen Höhe allerdings (auch) von der Zeitdauer abhänge. Damit gehe es um einen einzigen Lebenssachverhalt, nämlich den entsprechenden Schadenposten, womit ein einziger Streitgegenstand gegeben sei - infolgedessen liege keine objektive Klagenhäufung vor.
Wie sie den Schaden berechnet habe und ob sie den Schadenzins ab mittlerem Verfall oder "Monat für Monat" habe laufen lassen, sei Ausfluss der Dispositionsmaxime. Wenn die Vorinstanz aus ihrer Berechnung ableite, es liege eine objektive Klagenhäufung vor, sei dies unhaltbar. Dadurch verletze die Vorinstanz Art. 90
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors CPC Art. 90 Cumul d'actions - Le demandeur peut réunir dans la même action plusieurs prétentions contre le même défendeur pour autant que: |
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a | le même tribunal soit compétent à raison de la matière; |
b | elles soient soumises à la même procédure. |
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors CPC Art. 60 Examen des conditions de recevabilité - Le tribunal examine d'office si les conditions de recevabilité sont remplies. |
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors CPC Art. 221 Demande - 1 La demande contient: |
|
1 | La demande contient: |
a | la désignation des parties et, le cas échéant, celle de leur représentant; |
b | les conclusions; |
c | l'indication de la valeur litigieuse; |
d | les allégations de fait; |
e | l'indication, pour chaque allégation, des moyens de preuves proposés; |
f | la date et la signature. |
2 | Sont joints à la demande: |
a | le cas échéant, la procuration du représentant; |
b | le cas échéant, l'autorisation de procéder ou la déclaration de renonciation à la procédure de conciliation; |
c | les titres disponibles invoqués comme moyen de preuve; |
d | un bordereau des preuves invoquées. |
3 | La demande peut contenir une motivation juridique. |
IR 0.101 Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH) CEDH Art. 6 Droit à un procès équitable - 1. Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. Le jugement doit être rendu publiquement, mais l'accès de la salle d'audience peut être interdit à la presse et au public pendant la totalité ou une partie du procès dans l'intérêt de la moralité, de l'ordre public ou de la sécurité nationale dans une société démocratique, lorsque les intérêts des mineurs ou la protection de la vie privée des parties au procès l'exigent, ou dans la mesure jugée strictement nécessaire par le tribunal, lorsque dans des circonstances spéciales la publicité serait de nature à porter atteinte aux intérêts de la justice. |
|
1 | Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. Le jugement doit être rendu publiquement, mais l'accès de la salle d'audience peut être interdit à la presse et au public pendant la totalité ou une partie du procès dans l'intérêt de la moralité, de l'ordre public ou de la sécurité nationale dans une société démocratique, lorsque les intérêts des mineurs ou la protection de la vie privée des parties au procès l'exigent, ou dans la mesure jugée strictement nécessaire par le tribunal, lorsque dans des circonstances spéciales la publicité serait de nature à porter atteinte aux intérêts de la justice. |
2 | Toute personne accusée d'une infraction est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie. |
3 | Tout accusé a droit notamment à: |
a | être informé, dans le plus court délai, dans une langue qu'il comprend et d'une manière détaillée, de la nature et de la cause de l'accusation portée contre lui; |
b | disposer du temps et des facilités nécessaires à la préparation de sa défense; |
c | se défendre lui-même ou avoir l'assistance d'un défenseur de son choix et, s'il n'a pas les moyens de rémunérer un défenseur, pouvoir être assisté gratuitement par un avocat d'office, lorsque les intérêts de la justice l'exigent; |
d | interroger ou faire interroger les témoins à charge et obtenir la convocation et l'interrogation des témoins à décharge dans les mêmes conditions que les témoins à charge; |
e | se faire assister gratuitement d'un interprète, s'il ne comprend pas ou ne parle pas la langue employée à l'audience. |
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
|
1 | Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
2 | Les parties ont le droit d'être entendues. |
3 | Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert. |
Dass das Bundesgericht derselben Auffassung sei wie sie, könne indirekt aus mehreren aktuellen Urteilen abgeleitet werden, in welchen ein ebensolcher Sachverhalt zu Grunde gelegen habe. Das Bundesgericht sei in diesen Fällen ohne Weiteres auf die Beschwerden (von Geschädigten) eingetreten und habe diese in der Sache behandelt.
3.3.
3.3.1. Wie die Beschwerdeführerin zu Recht vorbringt, ist es erst die Kombination einer Teilklage (Art. 86
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors CPC Art. 86 Action partielle - Une prétention divisible est susceptible d'une action partielle. |
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors CPC Art. 90 Cumul d'actions - Le demandeur peut réunir dans la même action plusieurs prétentions contre le même défendeur pour autant que: |
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a | le même tribunal soit compétent à raison de la matière; |
b | elles soient soumises à la même procédure. |
Eine Klarstellung erscheint sodann insofern angezeigt, als sich die Vorinstanz ob den Ausführungen in BGE 142 III 683 zur objektiven Klagenhäufung überrascht zeigte. Dies, da im bundesgerichtlichen Verfahren nur noch eine Teilklage vorgelegen habe, aber nicht mehr eine objektive Klagenhäufung, nachdem die dortige Vorinstanz den eingeklagten Betrag der Forderung aus dem Jahr 2012 angerechnet habe (siehe E. 3.1). Zutreffend ist zwar, dass durch das angefochtene Urteil der beurteilte Anspruch individualisiert wurde (Bar-Bonus 2012 resp. ein auf Fr. 30'000.- beschränkter Anteil davon) und die Vorinstanz nur diesen einzelnen Streitgegenstand beurteilte (die Bar-Boni 2011 und 2013 blieben unbeurteilt). Zurückzuführen ist das aber einzig darauf, dass die Vorinstanz nur einen Anspruch zur Beurteilung auswählte und diesen mindestens in Höhe der eingeklagten Fr. 30'000.-- als gegeben erachtete. Dies ändert jedoch nichts daran, dass der Kläger ihr mehrere Ansprüche objektiv gehäuft zur Beurteilung unterbreitete und ihr die Wahl des resp. der zu beurteilenden Ansprüche überliess, was die Beklagte als unzulässig beanstandete und vom Bundesgericht zu überprüfen war. Kurzum: nur weil sich das kantonale Gericht auf die Beurteilung eines Anspruchs
beschränkte, führte dies nicht dazu, dass ihm der Kläger deshalb nicht mehrere Ansprüche in (unzulässiger) alternativer objektiver Klagenhäufung unterbreitet hätte.
3.3.2. Die Beschwerdeführerin macht vorerst bloss einen Bruchteil der von ihr behaupteten Forderung geltend und behält sich ausdrücklich eine Nachklage vor. Es liegt also eine Teilklage vor. Dass in der Teilklage nicht angegeben wird, " (...) in welcher Reihenfolge und/oder in welchem Umfang die einzelnen Ansprüche geltend gemacht werden (...) ", ist unbestritten. Entscheidend ist somit, ob es sich um einen oder mehrere Streitgegenstände handelt, wenn die Beschwerdeführerin Schadenersatz für den Erwerbsausfall geltend macht, den sie während rund 12.5 Jahren erlitten haben will.
3.3.3. Die Beschwerdeführerin stellt ein Rechtsbegehren auf eine Geldleistung. Dieses Begehren ist für sich nicht individualisierend (statt anderer LORENZ DROESE, Res iudicata ius facit, 2015, S. 89 f. e contrario) und kann deshalb mehrere Streitgegenstände umfassen (BENEDIKT SUTER, Zur objektiven Klagenhäufung, insbesondere zur eventuellen Häufung nach baselstädtischem Zivilprozessrecht, BJM 1997 S. 287 f.; MICHEL HEINZMANN, Gedanken zur Kombination von Streitgegenständen, ZSR 131/2012 I S. 473). Werden damit Forderungen aus unterschiedlichen Lebenssachverhalten eingeklagt, so liegen mehrere Streitgegenstände vor (BGE 142 III 210 E. 2.1 S. 212 f.; 139 III 126 E. 3.1 S. 128 und E. 3.2.3 S. 131). Bei nicht individualisierenden Rechtsbegehren ist daher der Lebenssachverhalt, d.h. das Tatsachenfundament, auf das sich das Rechtsbegehren stützt, heranzuziehen (SUTER, a.a.O., S. 287; HEINZMANN, a.a.O., S. 473; zum Beizug des Lebenssachverhalts zur Individualisierung auch DROESE, a.a.O., S. 90 ff.). Dieser gibt Aufschluss darüber, ob es beim fraglichen Rechtsbegehren letztlich um einen einzelnen Streitgegenstand geht oder - wenn auch zusammengefasst in einem Rechtsbegehren - mehrere Streitgegenstände zur Beurteilung vorgelegt werden.
Werden mit dem nicht individualisierenden Rechtsbegehren mehrere Ansprüche aus unterschiedlichen Lebenssachverhalten eingeklagt, liegen mehrere Streitgegenstände vor, die in objektiver Klagenhäufung geltend gemacht werden (SUTER, a.a.O., S. 288; HEINZMANN, a.a.O., S. 473; in dem Sinne auch GREGOR VON ARX, Der Streitgegenstand im schweizerischen Zivilprozess, 2007, S. 75 und 77 f.; zu alledem BGE 142 III 683 E. 5.3.1 S. 687).
3.3.4. Gemäss bundesgerichtlicher Rechtsprechung handelt es sich beim gesamten Schaden, der sich aus einer Körperverletzung ergibt, um einen einzigen Streitgegenstand. Als massgebender Lebenssachverhalt ist diesfalls nämlich das die Körperverletzung verursachende Unfallereignis zu betrachten. Bloss weil die einzelnen Schadenspositionen zusätzlicher Tatsachenelemente bedürfen und der Lebenssachverhalt insofern zu erweitern ist, verändert sich der Streitgegenstand nicht (Urteil 4A 26/2017 vom 24. Mai 2017 E. 3.6, zur Publikation vorgesehen).
Spezifisch zum Erwerbsausfallschaden hielt das Bundesgericht im selben Urteil sodann fest, um diesen bestimmen zu können, müsse unter Umständen hypothetischen Veränderungen Rechnung getragen werden. Die Art des Erwerbsausfallschadens verändere sich jedoch auch bei Änderung der Verhältnisse nicht je nach Zeitabschnitt (zit. Urteil 4A 26/2017 E. 3.5).
3.3.5. Liegt der gesamte Schaden, der aus einer Körperverletzung resultiert (also mehrere unterschiedliche Schadenspositionen sowie die Genugtuung), innerhalb desselben Streitgegenstands, wäre es ein unauflösbarer Widerspruch, wenn gleichzeitig eine einzelne dieser Schadenspositionen alleine als sich aus mehreren Streitgegenständen zusammensetzend betrachtet würde.
Infolgedessen liegt auch vorliegend der ganze Erwerbsausfallschaden, der aus dem Auffahrunfall vom 17. August 2002 resultiert, innerhalb desselben Streitgegenstands. Dass der Lohn, dessen Ausfall damit als Schaden geltend gemacht wird, aus periodischen Leistungen besteht, bei welchen es sich womöglich um je eigene Streitgegenstände handelt (dahingehend BGE 141 III 173 E. 2.2.2 S. 177 mit Hinweisen), ändert hieran nichts. Der Schadenersatzanspruch wird dadurch nicht ebenfalls zu einer periodischen Leistung. Vor allem aber bleibt der insofern massgebliche Lebenssachverhalt einzig das Unfallereignis, aus dem die Körperverletzung resultierte. Wie der Erwerbsausfallschaden zu berechnen ist, ist entgegen der Vorinstanz und der Beschwerdegegnerin ebenso wenig erheblich. Insbesondere kommt es nicht darauf an, ob dabei - wie die Beschwerdeführerin im kantonalen Verfahren geltend macht - die Differenz zwischen dem Validen- und dem Invalideneinkommen und der Lauf des Schadenzinses "Monat für Monat" zu bestimmen ist. Damit würde bloss sich verändernden Verhältnissen Rechnung getragen; die Art des Erwerbsausfallschadens bliebe jedoch dieselbe.
3.3.6. Der Teilklage der Beschwerdeführerin liegt demnach ein einziger Streitgegenstand zu Grunde. Macht sie nicht mehrere Ansprüche geltend, kann auch keine (unzulässige) alternative objektive Klagenhäufung vorliegen. Die Vorinstanz hat das Rechtsbegehren der Beschwerdeführerin zu Unrecht gestützt auf BGE 142 III 683 als zu unbestimmt erachtet. Bei diesem Ergebnis nicht mehr zu behandeln ist, o b die Vorinstanz ihre "richterliche Prüfungs-, Aufklärungs- und verstärkte Fragepflicht" verletzt hat, wie die Beschwerdeführerin behauptet.
4.
Die Beschwerde ist gutzuheissen, die vorinstanzliche Nichteintretensverfügung ist aufzuheben und die Sache ist zur Beurteilung der Berufung an die Vorinstanz zurückzuweisen. Die Beschwerdegegnerin unterliegt im bundesgerichtlichen Verfahren und wird für dieses entsprechend kosten- und entschädigungspflichtig (Art. 66 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
|
1 | En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
2 | Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis. |
3 | Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés. |
4 | En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours. |
5 | Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe. |
|
1 | Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe. |
2 | En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige. |
3 | En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles. |
4 | L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie. |
5 | Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer. |
Demnach erkennt das Bundesgericht:
1.
Die Beschwerde wird gutgeheissen und die Verfügung des Vizepräsidenten des Kantonsgerichts Schwyz vom 29. Dezember 2016 aufgehoben. Die Sache wird zur Beurteilung der Berufung der Beschwerdeführerin an das Kantonsgericht Schwyz zurückgewiesen.
2.
Die Gerichtskosten von Fr. 2'000.-- werden der Beschwerdegegnerin auferlegt.
3.
Die Beschwerdegegnerin hat die Beschwerdeführerin für das bundesgerichtliche Verfahren mit Fr. 2'500.-- zu entschädigen.
4.
Dieses Urteil wird den Parteien und dem Kantonsgericht Schwyz, Vizepräsident, schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 8. Juni 2017
Im Namen der I. zivilrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Die Präsidentin: Kiss
Der Gerichtsschreiber: Lüthi