Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal
Cour V
E-3259/2019
Arrêt du 8 octobre 2019
Jean-Pierre Monnet (président du collège),
Composition Gérald Bovier, William Waeber, juges,
Anne-Laure Sautaux, greffière.
A._______, né le (...),
Algérie,
représenté par
Parties
François Miéville, Centre Social Protestant (CSP),
(...),
recourant,
contre
Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM),
Quellenweg 6, 3003 Berne,
autorité inférieure.
Objet Réexamen (asile [non-entrée en matière / procédure Dublin] et renvoi) ; décision du SEM du 26 juin 2019 / N (...).
Faits :
A.
A.a Le 6 novembre 2018, le recourant a déposé une demande d'asile en Suisse.
A.b Lors de son audition du 12 novembre 2018, il a déclaré, en substance, qu'il avait quitté sa ville d'origine, B._______, en octobre 2018. Il avait rejoint les côtes espagnoles, puis la France, avant d'entrer clandestinement en Suisse. Tombé malade en 2014, il avait passé les deux années suivantes alité, entretenu par son frère aîné. Il n'avait qu'ultérieurement appris qu'il était atteint d'un diabète. Il avait dû être amputé, en 2016, (...) en raison des soins inadéquats qui lui avaient été prodigués dans sa ville d'origine. Il craignait une amputation à venir (...), nécrosé. Il n'avait rencontré aucun problème avec les autorités de son pays ni avec des tiers, les motifs de sa demande de protection étant liés à son état de santé et à l'impossibilité de trouver un travail stable. En effet, il avait quitté l'Algérie en raison de la médiocrité des soins pour les personnes diabétiques et indigentes comme lui et de la charge qu'il représentait pour son frère qui subvenait à ses besoins depuis 2014. Il était opposé à un transfert en Espagne, où il n'avait séjourné que sept jours, puisqu'il avait à dessein rejoint la Suisse pour s'y faire soigner.
A.c Le 21 novembre 2018, le SEM a transmis à l'Unité Dublin espagnole une requête aux fins de prise en charge du recourant. Le 23 janvier 2019, il a constaté que, l'avant-veille, l'Espagne était devenue responsable de l'examen de la demande d'asile du recourant, faute d'avoir répondu à sa requête. Le 25 janvier 2019, l'Espagne a fait savoir au SEM qu'elle acceptait ce constat.
A.d Le 10 décembre 2018, le SEM a reçu un rapport de médecins d'un service hospitalier de chirurgie vasculaire, daté du 4 décembre 2018, et relatif à une deuxième hospitalisation en Suisse. En effet, le recourant avait été hospitalisé du 8 au 9 novembre 2018, puis du 16 au 22 novembre 2018.
Il présentait une artériopathie de stade IV du membre (...), ainsi qu'un diabète de type I et un tabagisme actif. Pour la pathologie artérielle, un traitement à vie avait été instauré (Aspirine Cardio et Atorvastatine). Un suivi ambulatoire orthopédique avait été mis en place en vue d'une éventuelle amputation ultérieure (...), les spécialistes consultés n'ayant préconisé aucun geste en urgence. Une consultation ophtalmologique avait eu lieu en raison d'une suspicion d'une rétinopathie diabétique et un bilan était attendu. En raison d'un diabète mal équilibré, les spécialistes de diabétologie avaient procédé à une adaptation du traitement antidiabétique (par Lantus et NovoRapid). Un traitement antalgique (Dafalgan, Tramal, Prégabaline) lui était également prescrit.
A.e Par décision du 28 janvier 2019 (notifiée au recourant le 1erfévrier 2019), le SEM a refusé d'entrer en matière sur la demande d'asile du recourant, a prononcé son renvoi de Suisse vers l'Espagne, l'Etat Dublin responsable, et a ordonné l'exécution de cette mesure.
Il a estimé que les problèmes de santé du recourant ne faisaient pas obstacle au transfert, que ce soit sous l'angle de sa licéité ou de raisons humanitaires. En effet, l'Espagne disposait d'une infrastructure médicale suffisante pour prendre en charge les pathologies dont le recourant souffrait. Elle était tenue de lui fournir, une fois sa demande d'asile déposée, des soins médicaux adéquats, conformément à l'art. 19 de la directive 2013/33/UE Accueil. La capacité du recourant à être transféré devait être évaluée peu avant le transfert ; à ce moment, le SEM informerait les autorités espagnoles de l'état de santé du recourant, conformément aux art. 31 et 32 du règlement Dublin III.
B.
Par acte du 17 mai 2019, le recourant a demandé le réexamen de la décision du SEM du 28 janvier précédent. Il a conclu à son annulation et à l'examen de sa demande d'asile en Suisse. Il a sollicité la dispense du paiement des frais de procédure et la suspension du transfert, à titre de mesure provisionnelle.
Il a invoqué un changement notable des circonstances depuis ladite décision. Il a fait valoir la gravité de son diabète et de ses complications multiples, impliquant des besoins - précédemment inconnus - de traitements, de contrôles et suivis (orthopédique, diabétique, ophtalmologique et général), de mesures d'hygiène, y compris sur le plan diététique, et d'une prise en charge paramédicale. Il a mis en exergue qu'en particulier il était empêché de (...)suite à une amputation (...) en janvier 2019 et qu'il nécessitait un important suivi infirmier à domicile, tandis qu'un appareillage de (...) était prévu en juin 2019.
Il a produit un rapport du 13 mai 2019 de la Dresse C._______, du D._______. Il en ressortait que, dès le surlendemain de son arrivée, le 27 novembre 2018, dans son canton d'attribution, le recourant avait été hospitalisé dans un service de réadaptation, jusqu'au 9 janvier 2019 ; cette troisième hospitalisation depuis son arrivée en Suisse, de 42 jours, avait permis de mettre en évidence des complications micro-vasculaires sévères, de type ophtalmologique (rétinopathie sévère), rénal (néphropathie débutante) et neurologique (neuropathie sensitive débutante), en plus de la complication macro-vasculaire déjà connue (artériopathie). En outre, une hypercholestérolémie avait été diagnostiquée.
La nécrose du (...) progressant, malgré les médicaments visant à favoriser la vascularisation, il avait été hospitalisé une quatrième fois, du 21 au 28 janvier 2019, pour l'amputation (...); son retour à domicile avait nécessité une organisation importante des soins. Enfin, le constat d'une tension artérielle élevée nécessitait des examens plus approfondis en vue de la prescription d'un traitement supplémentaire.
Le risque de complications à caractère vital était majeur à court terme pour lui : hypoglycémie mortelle, accident vasculaire cérébral et/ou cardiaque, nouvel épisode d'obstruction/sténose artérielle. Ce type de complications primerait sur le risque de complications à moyen terme : insuffisance rénale, cécité, neuropathie.
Le recourant a fait valoir que l'accès à une prise en charge adéquate sur le plan médical et social était problématique en Espagne, invoquant un rapport d'AIDA du 31 décembre 2017 faisant état de difficultés en Espagne s'agissant de l'identification des requérants d'asile vulnérables ainsi qu'un rapport d'Amnesty International du 31 mai 2016 dénonçant les défaillances du système d'accueil des requérants d'asile dans ce pays. Il a soutenu que, dans ces circonstances et alors qu'il était lourdement handicapé, il ne pouvait pas être présumé qu'il allait avoir accès en Espagne à une couverture de ses multiples besoins ; il craignait en particulier de n'y avoir jamais accès à la prothèse (...). Il a fait valoir qu'en l'absence d'une garantie expresse et personnalisée des autorités espagnoles quant à l'accès à des soins adéquats, son transfert était désormais contraire à l'art. 3
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 3 Divieto di tortura - Nessuno può essere sottoposto a tortura né a pene o trattamento inumani o degradanti. |
SR 142.311 Ordinanza 1 dell' 11 agosto 1999 sull'asilo relativa a questioni procedurali (Ordinanza 1 sull'asilo, OAsi 1) - Ordinanza 1 sull'asilo OAsi-1 Art. 29a Esame della competenza secondo Dublino - (art. 31a cpv. 1 lett. b LAsi)85 |
|
1 | La SEM esamina la competenza per il trattamento della domanda d'asilo giusta i criteri previsti dal regolamento (UE) 604/201386.87 |
2 | Se da tale esame risulta che il trattamento della domanda d'asilo compete a un altro Stato, la SEM emana una decisione di non entrata nel merito dopo che lo Stato richiesto ha accettato la presa o ripresa in carico del richiedente l'asilo. |
3 | Se motivi umanitari lo giustificano, la SEM può decidere di entrare nel merito della domanda anche qualora dall'esame risulti che il trattamento della domanda d'asilo compete a un altro Stato. |
4 | La procedura di presa o ripresa in carico del richiedente l'asilo da parte dello Stato competente è retta dal regolamento (CE) 1560/200388.89 |
C.
Par décision du 23 mai 2019 (notifiée le 27 mai 2019), le SEM a rejeté cette demande de réexamen, mis un émolument de 600 francs à charge du recourant et indiqué que sa décision du 28 janvier 2019 était entrée en force et exécutoire et qu'un éventuel recours ne déploierait pas d'effet suspensif.
Examinant d'abord la demande sous l'angle de l'art. 3
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 3 Divieto di tortura - Nessuno può essere sottoposto a tortura né a pene o trattamento inumani o degradanti. |
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 3 Divieto di tortura - Nessuno può essere sottoposto a tortura né a pene o trattamento inumani o degradanti. |
Par ailleurs, le SEM a estimé qu'il n'y avait toujours pas de cumul de facteurs justifiant de renoncer au transfert pour des raisons humanitaires au sens de l'art. 29a al. 3
SR 142.311 Ordinanza 1 dell' 11 agosto 1999 sull'asilo relativa a questioni procedurali (Ordinanza 1 sull'asilo, OAsi 1) - Ordinanza 1 sull'asilo OAsi-1 Art. 29a Esame della competenza secondo Dublino - (art. 31a cpv. 1 lett. b LAsi)85 |
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1 | La SEM esamina la competenza per il trattamento della domanda d'asilo giusta i criteri previsti dal regolamento (UE) 604/201386.87 |
2 | Se da tale esame risulta che il trattamento della domanda d'asilo compete a un altro Stato, la SEM emana una decisione di non entrata nel merito dopo che lo Stato richiesto ha accettato la presa o ripresa in carico del richiedente l'asilo. |
3 | Se motivi umanitari lo giustificano, la SEM può decidere di entrare nel merito della domanda anche qualora dall'esame risulti che il trattamento della domanda d'asilo compete a un altro Stato. |
4 | La procedura di presa o ripresa in carico del richiedente l'asilo da parte dello Stato competente è retta dal regolamento (CE) 1560/200388.89 |
Le SEM a conclu que l'évolution des problèmes de santé du recourant n'étaient pas importante au point de justifier un réexamen de la décision de non-entrée en matière et de transfert.
D.
Par acte du 26 juin 2019, le recourant a interjeté recours contre la décision précitée auprès du Tribunal administratif fédéral (ci-après : Tribunal). Il a conclu à l'annulation de la décision attaquée et à l'admission de sa demande de réexamen. Il a sollicité l'effet suspensif (recte : la suspension de l'exécution du renvoi à titre de mesure provisionnelle) et l'assistance judiciaire partielle.
Il a mis en évidence qu'il ressortait du rapport du 12 juin 2019 de la Dresse C._______, qu'il a produit, comme de celui du 13 mai 2019, qu'en l'absence de l'accès personnalisé au suivi médical multidisciplinaire, aux soins infirmiers à domicile, aux mesures d'hygiène de vie, au logement et à la nourriture, et au soutien psychologique hebdomadaire, le risque de complications à caractère vital demeurait majeur à court terme. Il en ressortait également que, dans l'attente de moyens (...). De l'avis du recourant, il ressortait bien des rapports d'AIDA et d'Amnesty International, dont le SEM n'avait pas tenu compte, l'existence d'indices démontrant qu'en Espagne l'accès à l'assistance, qu'elle soit médicale, paramédicale ou sociale, n'était pas garanti pour tous les requérants d'asile. Même si on ne pouvait pas en conclure à l'existence de défaillances systémiques, ces indices suffisaient à renverser, dans le cas du recourant, la présomption d'accès à des soins médicaux, paramédicaux et sociaux adéquats en Espagne. A son avis, le SEM aurait donc dû demander aux autorités espagnoles une garantie expresse d'accès du recourant à une prise en charge adéquate dès son arrivée en Espagne. Il a fait valoir qu'à défaut d'une telle garantie, son transfert violait l'art. 3
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 3 Divieto di tortura - Nessuno può essere sottoposto a tortura né a pene o trattamento inumani o degradanti. |
E.
Par décision incidente du 3 juillet 2019, le Tribunal a admis les demandes de suspension de l'exécution du transfert et de dispense du paiement des frais de procédure. Il a invité le SEM à lui transmettre sa réponse sur le recours.
Le 12 juillet 2019, le SEM a informé l'Unité Dublin espagnole de l'interruption du délai de transfert.
F.
Dans sa réponse du 17 juillet 2019, le SEM a proposé le rejet du recours. S'agissant de la clause humanitaire, il a relevé qu'il pouvait être attendu du recourant pour son transfert vers l'Espagne la même autonomie dont il avait fait preuve pour quitter l'Algérie et gagner l'Europe, puis la Suisse, alors qu'il était déjà atteint d'un diabète de type 1 mal équilibré et de complications du diabète. S'agissant des moyens (...), le SEM a garanti le respect des conditions-cadre permettant l'exécution du transfert selon les recommandations de OSEARA et correspondant aux besoins du recourant, tout en soulignant qu'une fois celui-ci arrivé sur le territoire espagnol, sa prise en charge allait ressortir à la compétence des autorités espagnoles.
G.
Dans sa réplique du 13 août 2019, le recourant a fait valoir qu'il était démontré, toujours sur la base des mêmes rapports d'AIDA et d'Amnesty International, que de nombreux requérants d'asile n'avaient pas accès aux soins médicaux nécessaires en Espagne. Partant, à son avis, la présomption d'accès à ceux-ci dans le cas du recourant était renversée. A son avis toujours, vu le caractère particulièrement lourd des soins nécessaires, le risque d'un défaut d'accès était accru. Faute de garanties individuelles et concrètes d'une prise en charge adaptée à ses besoins, l'exécution de son renvoi violait l'art. 3
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 3 Divieto di tortura - Nessuno può essere sottoposto a tortura né a pene o trattamento inumani o degradanti. |
SR 142.311 Ordinanza 1 dell' 11 agosto 1999 sull'asilo relativa a questioni procedurali (Ordinanza 1 sull'asilo, OAsi 1) - Ordinanza 1 sull'asilo OAsi-1 Art. 29a Esame della competenza secondo Dublino - (art. 31a cpv. 1 lett. b LAsi)85 |
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1 | La SEM esamina la competenza per il trattamento della domanda d'asilo giusta i criteri previsti dal regolamento (UE) 604/201386.87 |
2 | Se da tale esame risulta che il trattamento della domanda d'asilo compete a un altro Stato, la SEM emana una decisione di non entrata nel merito dopo che lo Stato richiesto ha accettato la presa o ripresa in carico del richiedente l'asilo. |
3 | Se motivi umanitari lo giustificano, la SEM può decidere di entrare nel merito della domanda anche qualora dall'esame risulti che il trattamento della domanda d'asilo compete a un altro Stato. |
4 | La procedura di presa o ripresa in carico del richiedente l'asilo da parte dello Stato competente è retta dal regolamento (CE) 1560/200388.89 |
Le recourant a produit un rapport de la Dresse C._______ du 9 août 2019. Il en ressortait qu'il avait été équipé d'une prothèse (...), qu'il était dans l'attente de (...), ainsi que de la mise en place de prothèses dentaires ; le diabète était un peu mieux équilibré, les valeurs des autocontrôles étant meilleures grâce aux mesures d'éducation thérapeutique et au suivi infirmier quotidien à domicile ; le pronostic demeurait toutefois inchangé.
H.
Par courrier du 23 août 2019, le recourant a produit un compte rendu de l'écho-doppler carotidien et vertébral du 16 août précédent. Il en ressortait qu'il présentait une athéromatose non sténosante au départ des deux carotides internes, non significative, car les plaques des vaisseaux n'étaient pas obstructives, et qu'il nécessitait un contrôle annuel, voire bisannuel.
I.
Les autres faits et arguments seront examinés, pour autant que besoin, dans les considérants en droit.
Droit :
1.
1.1 En vertu de l'art. 31
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 31 Principio - Il Tribunale amministrativo federale giudica i ricorsi contro le decisioni ai sensi dell'articolo 5 della legge federale del 20 dicembre 196819 sulla procedura amministrativa (PA). |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 5 - 1 Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti: |
|
1 | Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti: |
a | la costituzione, la modificazione o l'annullamento di diritti o di obblighi; |
b | l'accertamento dell'esistenza, dell'inesistenza o dell'estensione di diritti o di obblighi; |
c | il rigetto o la dichiarazione d'inammissibilità d'istanze dirette alla costituzione, alla modificazione, all'annullamento o all'accertamento di diritti o di obblighi. |
2 | Sono decisioni anche quelle in materia d'esecuzione (art. 41 cpv. 1 lett. a e b), le decisioni incidentali (art. 45 e 46), le decisioni su opposizione (art. 30 cpv. 2 lett. b e 74), le decisioni su ricorso (art. 61), le decisioni in sede di revisione (art. 68) e l'interpretazione (art. 69).24 |
3 | Le dichiarazioni di un'autorità che rifiuta o solleva pretese da far valere mediante azione non sono considerate decisioni. |
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 32 Eccezioni - 1 Il ricorso è inammissibile contro: |
|
1 | Il ricorso è inammissibile contro: |
a | le decisioni in materia di sicurezza interna o esterna del Paese, neutralità, protezione diplomatica e altri affari esteri, in quanto il diritto internazionale pubblico non conferisca un diritto al giudizio da parte di un tribunale; |
b | le decisioni in materia di diritto di voto dei cittadini nonché di elezioni e votazioni popolari; |
c | le decisioni in materia di salario al merito del personale federale, in quanto non concernano la parità dei sessi; |
d | ... |
e | le decisioni nel settore dell'energia nucleare concernenti: |
e1 | le autorizzazioni di massima per impianti nucleari, |
e2 | l'approvazione del programma di smaltimento, |
e3 | la chiusura di depositi geologici in profondità, |
e4 | la prova dello smaltimento; |
f | le decisioni in materia di rilascio o estensione di concessioni di infrastrutture ferroviarie; |
g | le decisioni dell'autorità indipendente di ricorso in materia radiotelevisiva; |
h | le decisioni in materia di rilascio di concessioni per case da gioco; |
i | le decisioni in materia di rilascio, modifica o rinnovo della concessione della Società svizzera di radiotelevisione (SSR); |
j | le decisioni in materia di diritto ai sussidi di una scuola universitaria o di un altro istituto accademico. |
2 | Il ricorso è inoltre inammissibile contro: |
a | le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante opposizione o ricorso dinanzi a un'autorità ai sensi dell'articolo 33 lettere c-f; |
b | le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante ricorso dinanzi a un'autorità cantonale. |
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 33 Autorità inferiori - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni: |
|
a | del Consiglio federale e degli organi dell'Assemblea federale in materia di rapporti di lavoro del personale federale, compreso il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente; |
b | del Consiglio federale concernenti: |
b1 | la destituzione di un membro del Consiglio della banca o della direzione generale o di un loro supplente secondo la legge del 3 ottobre 200325 sulla Banca nazionale, |
b10 | la revoca di un membro del consiglio d'amministrazione del Servizio svizzero di assegnazione delle tracce o l'approvazione della risoluzione del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio d'amministrazione secondo la legge federale del 20 dicembre 195743 sulle ferrovie; |
b2 | la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di vigilanza sui mercati finanziari o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 22 giugno 200726 sulla vigilanza dei mercati finanziari, |
b3 | il blocco di valori patrimoniali secondo la legge del 18 dicembre 201528 sui valori patrimoniali di provenienza illecita, |
b4 | il divieto di determinate attività secondo la LAIn30, |
b4bis | il divieto di organizzazioni secondo la LAIn, |
b5 | la revoca di un membro del Consiglio d'istituto dell'Istituto federale di metrologia secondo la legge federale del 17 giugno 201133 sull'Istituto federale di metrologia, |
b6 | la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di sorveglianza dei revisori o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 16 dicembre 200535 sui revisori, |
b7 | la revoca di un membro del Consiglio dell'Istituto svizzero per gli agenti terapeutici secondo la legge del 15 dicembre 200037 sugli agenti terapeutici, |
b8 | la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'istituto secondo la legge del 16 giugno 201739 sui fondi di compensazione, |
b9 | la revoca di un membro del consiglio d'Istituto dell'Istituto svizzero di diritto comparato secondo la legge federale del 28 settembre 201841 sull'Istituto svizzero di diritto comparato, |
c | del Tribunale penale federale in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale; |
cbis | del Tribunale federale dei brevetti in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale; |
cquater | del procuratore generale della Confederazione in materia di rapporti di lavoro dei procuratori pubblici federali da lui nominati e del personale del Ministero pubblico della Confederazione; |
cquinquies | dell'autorità di vigilanza sul Ministero pubblico della Confederazione in materia di rapporti di lavoro del personale della sua segreteria; |
cter | dell'autorità di vigilanza sul Ministero pubblico della Confederazione in materia di rapporti di lavoro dei membri del Ministero pubblico della Confederazione eletti dall'Assemblea federale plenaria; |
d | della Cancelleria federale, dei dipartimenti e dei servizi dell'Amministrazione federale loro subordinati o aggregati amministrativamente; |
e | degli stabilimenti e delle aziende della Confederazione; |
f | delle commissioni federali; |
g | dei tribunali arbitrali costituiti in virtù di contratti di diritto pubblico sottoscritti dalla Confederazione, dai suoi stabilimenti o dalle sue aziende; |
h | delle autorità o organizzazioni indipendenti dall'Amministrazione federale che decidono nell'adempimento di compiti di diritto pubblico loro affidati dalla Confederazione; |
i | delle autorità cantonali, in quanto una legge federale preveda che le loro decisioni sono impugnabili mediante ricorso dinanzi al Tribunale amministrativo federale. |
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 105 Ricorsi contro le decisioni della SEM - Contro le decisioni della SEM può essere interposto ricorso secondo la legge federale del 17 giugno 2005357 sul Tribunale amministrativo federale. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 83 Eccezioni - Il ricorso è inammissibile contro: |
|
a | le decisioni in materia di sicurezza interna o esterna del Paese, neutralità, protezione diplomatica e altri affari esteri, in quanto il diritto internazionale non conferisca un diritto al giudizio da parte di un tribunale; |
b | le decisioni in materia di naturalizzazione ordinaria; |
c | le decisioni in materia di diritto degli stranieri concernenti: |
c1 | l'entrata in Svizzera, |
c2 | i permessi o autorizzazioni al cui ottenimento né il diritto federale né il diritto internazionale conferiscono un diritto, |
c3 | l'ammissione provvisoria, |
c4 | l'espulsione fondata sull'articolo 121 capoverso 2 della Costituzione federale e l'allontanamento, |
c5 | le deroghe alle condizioni d'ammissione, |
c6 | la proroga del permesso per frontalieri, il cambiamento di Cantone, il cambiamento d'impiego del titolare di un permesso per frontalieri, nonché il rilascio di documenti di viaggio a stranieri privi di documenti; |
d | le decisioni in materia d'asilo pronunciate: |
d1 | dal Tribunale amministrativo federale, salvo quelle che concernono persone contro le quali è pendente una domanda d'estradizione presentata dallo Stato che hanno abbandonato in cerca di protezione, |
d2 | da un'autorità cantonale inferiore e concernenti un permesso o un'autorizzazione al cui ottenimento né il diritto federale né il diritto internazionale conferiscono un diritto; |
e | le decisioni concernenti il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente contro membri di autorità o contro agenti della Confederazione; |
f | le decisioni in materia di appalti pubblici se: |
fbis | le decisioni del Tribunale amministrativo federale concernenti decisioni secondo l'articolo 32i della legge del 20 marzo 200963 sul trasporto di viaggiatori; |
f1 | non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale; sono fatti salvi i ricorsi contro gli appalti del Tribunale amministrativo federale, del Tribunale penale federale, del Tribunale federale dei brevetti, del Ministero pubblico della Confederazione e delle autorità giudiziarie cantonali superiori, o |
f2 | il valore stimato della commessa non raggiunge il valore soglia determinante secondo l'articolo 52 capoverso 1 in combinato disposto con l'allegato 4 numero 2 della legge federale del 21 giugno 201961 sugli appalti pubblici; |
g | le decisioni in materia di rapporti di lavoro di diritto pubblico, in quanto concernano una controversia non patrimoniale, ma non la parità dei sessi; |
h | le decisioni concernenti l'assistenza amministrativa internazionale, eccettuata l'assistenza amministrativa in materia fiscale; |
i | le decisioni in materia di servizio militare, civile o di protezione civile; |
j | le decisioni in materia di approvvigionamento economico del Paese adottate in situazioni di grave penuria; |
k | le decisioni concernenti i sussidi al cui ottenimento la legislazione non conferisce un diritto; |
l | le decisioni concernenti l'imposizione di dazi operata in base alla classificazione tariffaria o al peso delle merci; |
m | le decisioni concernenti il condono o la dilazione del pagamento di tributi; in deroga alla presente disposizione, il ricorso è ammissibile contro le decisioni concernenti il condono dell'imposta federale diretta o dell'imposta cantonale o comunale sul reddito e sull'utile se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o se si tratta per altri motivi di un caso particolarmente importante; |
n | le decisioni in materia di energia nucleare concernenti: |
n1 | l'esigenza di un nulla osta o la modifica di un'autorizzazione o di una decisione, |
n2 | l'approvazione di un piano d'accantonamenti per le spese di smaltimento antecedenti lo spegnimento di un impianto nucleare, |
n3 | i nulla osta; |
o | le decisioni in materia di circolazione stradale concernenti l'omologazione del tipo di veicoli; |
p | le decisioni del Tribunale amministrativo federale in materia di traffico delle telecomunicazioni, radiotelevisione e poste concernenti:68 |
p1 | concessioni oggetto di una pubblica gara, |
p2 | controversie secondo l'articolo 11a della legge del 30 aprile 199769 sulle telecomunicazioni; |
p3 | controversie secondo l'articolo 8 della legge del 17 dicembre 201071 sulle poste; |
q | le decisioni in materia di medicina dei trapianti concernenti: |
q1 | l'iscrizione nella lista d'attesa, |
q2 | l'attribuzione di organi; |
r | le decisioni in materia di assicurazione malattie pronunciate dal Tribunale amministrativo federale in virtù dell'articolo 3472 della legge del 17 giugno 200573 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF); |
s | le decisioni in materia di agricoltura concernenti: |
s1 | ... |
s2 | la delimitazione delle zone nell'ambito del catasto della produzione; |
t | le decisioni concernenti l'esito di esami e di altre valutazioni della capacità, segnatamente nei settori della scuola, della formazione continua e dell'esercizio della professione; |
u | le decisioni in materia di offerte pubbliche di acquisto (art. 125-141 della L del 19 giu. 201577 sull'infrastruttura finanziaria); |
v | le decisioni del Tribunale amministrativo federale concernenti divergenze d'opinione tra autorità in materia di assistenza amministrativa o giudiziaria a livello nazionale; |
w | le decisioni in materia di diritto dell'elettricità concernenti l'approvazione dei piani di impianti elettrici a corrente forte e di impianti elettrici a corrente debole e l'espropriazione dei diritti necessari per la costruzione o l'esercizio di siffatti impianti, se non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale; |
x | le decisioni concernenti la concessione di contributi di solidarietà ai sensi della legge federale del 30 settembre 201681 sulle misure coercitive a scopo assistenziale e i collocamenti extrafamiliari prima del 1981, tranne se si pone una questione di diritto di importanza fondamentale o si tratta di un caso particolarmente importante per altri motivi; |
y | le decisioni pronunciate dal Tribunale amministrativo federale nelle procedure amichevoli per evitare un'imposizione non conforme alla convenzione internazionale applicabile in ambito fiscale; |
z | le decisioni concernenti le autorizzazioni edilizie di impianti eolici d'interesse nazionale secondo l'articolo 71c capoverso 1 lettera b della legge federale del 30 settembre 201684 sull'energia e le autorizzazioni di competenza cantonale a esse necessariamente connesse, se non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale. |
1.2 La procédure devant le Tribunal est régie par la PA, pour autant que ni la LTAF ni la LAsi n'en disposent autrement (cf. art. 37
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 37 Principio - La procedura dinanzi al Tribunale amministrativo federale è retta dalla PA56, in quanto la presente legge non disponga altrimenti. |
1.3 Le recourant a qualité pour recourir (cf. art. 48 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 48 - 1 Ha diritto di ricorrere chi: |
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1 | Ha diritto di ricorrere chi: |
a | ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo; |
b | è particolarmente toccato dalla decisione impugnata; e |
c | ha un interesse degno di protezione all'annullamento o alla modificazione della stessa. |
2 | Ha inoltre diritto di ricorrere ogni persona, organizzazione o autorità cui un'altra legge federale riconosce tale diritto. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 52 - 1 L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente. |
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1 | L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente. |
2 | Se il ricorso non soddisfa a questi requisiti o se le conclusioni o i motivi del ricorrente non sono sufficientemente chiari, e il ricorso non sembra manifestamente inammissibile, l'autorità di ricorso assegna al ricorrente un breve termine suppletorio per rimediarvi. |
3 | Essa gli assegna questo termine con la comminatoria che, decorrendo infruttuoso, deciderà secondo l'inserto o, qualora manchino le conclusioni, i motivi oppure la firma, non entrerà nel merito del ricorso. |
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 108 Termini di ricorso - 1 Nella procedura celere, il ricorso contro una decisione secondo l'articolo 31a capoverso 4 deve essere interposto entro sette giorni lavorativi o, se si tratta di decisioni incidentali, entro cinque giorni dalla notificazione della decisione. |
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1 | Nella procedura celere, il ricorso contro una decisione secondo l'articolo 31a capoverso 4 deve essere interposto entro sette giorni lavorativi o, se si tratta di decisioni incidentali, entro cinque giorni dalla notificazione della decisione. |
2 | Nella procedura ampliata, il ricorso contro una decisione secondo l'articolo 31a capoverso 4 deve essere interposto entro 30 giorni o, se si tratta di una decisione incidentale, entro dieci giorni dalla notificazione della decisione. |
3 | Il ricorso contro le decisioni di non entrata nel merito e contro le decisioni di cui agli articoli 23 capoverso 1 e 40 in combinato disposto con l'articolo 6a capoverso 2 lettera a deve essere interposto entro cinque giorni lavorativi dalla notificazione della decisione. |
4 | Il ricorso contro il rifiuto dell'entrata in Svizzera secondo l'articolo 22 capoverso 2 può essere interposto fino al momento della notificazione di una decisione secondo l'articolo 23 capoverso 1. |
5 | La verifica della legalità e dell'adeguatezza dell'assegnazione di un luogo di soggiorno all'aeroporto o in un altro luogo appropriato conformemente all'articolo 22 capoversi 3 e 4 può essere chiesta in qualsiasi momento mediante ricorso. |
6 | Negli altri casi il termine di ricorso è di 30 giorni dalla notificazione della decisione. |
7 | Gli atti scritti trasmessi per telefax sono considerati consegnati validamente se pervengono tempestivamente al Tribunale amministrativo federale e sono regolarizzati mediante l'invio ulteriore dell'originale firmato, conformemente alle norme dell'articolo 52 capoversi 2 e 3 PA365. |
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 108 Termini di ricorso - 1 Nella procedura celere, il ricorso contro una decisione secondo l'articolo 31a capoverso 4 deve essere interposto entro sette giorni lavorativi o, se si tratta di decisioni incidentali, entro cinque giorni dalla notificazione della decisione. |
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1 | Nella procedura celere, il ricorso contro una decisione secondo l'articolo 31a capoverso 4 deve essere interposto entro sette giorni lavorativi o, se si tratta di decisioni incidentali, entro cinque giorni dalla notificazione della decisione. |
2 | Nella procedura ampliata, il ricorso contro una decisione secondo l'articolo 31a capoverso 4 deve essere interposto entro 30 giorni o, se si tratta di una decisione incidentale, entro dieci giorni dalla notificazione della decisione. |
3 | Il ricorso contro le decisioni di non entrata nel merito e contro le decisioni di cui agli articoli 23 capoverso 1 e 40 in combinato disposto con l'articolo 6a capoverso 2 lettera a deve essere interposto entro cinque giorni lavorativi dalla notificazione della decisione. |
4 | Il ricorso contro il rifiuto dell'entrata in Svizzera secondo l'articolo 22 capoverso 2 può essere interposto fino al momento della notificazione di una decisione secondo l'articolo 23 capoverso 1. |
5 | La verifica della legalità e dell'adeguatezza dell'assegnazione di un luogo di soggiorno all'aeroporto o in un altro luogo appropriato conformemente all'articolo 22 capoversi 3 e 4 può essere chiesta in qualsiasi momento mediante ricorso. |
6 | Negli altri casi il termine di ricorso è di 30 giorni dalla notificazione della decisione. |
7 | Gli atti scritti trasmessi per telefax sono considerati consegnati validamente se pervengono tempestivamente al Tribunale amministrativo federale e sono regolarizzati mediante l'invio ulteriore dell'originale firmato, conformemente alle norme dell'articolo 52 capoversi 2 e 3 PA365. |
1.4 Le pouvoir d'examen du Tribunal porte sur la violation du droit fédéral et l'établissement inexact ou incomplet de l'état de fait pertinent (art. 106
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 106 Motivi di ricorso - 1 Il ricorrente può far valere: |
|
1 | Il ricorrente può far valere: |
a | la violazione del diritto federale, compreso l'eccesso o l'abuso del potere di apprezzamento; |
b | l'accertamento inesatto o incompleto dei fatti giuridicamente rilevanti. |
c | ... |
2 | Rimangono salvi gli articoli 27 capoverso 3 e 68 capoverso 2.359 |
2.
Dans sa demande du 17 mai 2019, le recourant requiert la reconsidération de la décision de non-entrée en matière et de transfert vers l'Espagne du 28 janvier 2019 en invoquant un changement notable de circonstances depuis cette date. Il estime que le SEM a statué à l'époque en ignorant la gravité du diabète, l'existence de multiples complications et l'ensemble des mesures de sa prise en charge. En outre, il invoque l'opération d'amputation (...), qui a eu lieu vers la fin janvier 2019, et la nécessité d'un processus (...)à venir d'une prothèse (...).
3.
3.1 La demande de réexamen, au sens de l'art. 111b
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 111b Riesame - 1 La domanda di riesame debitamente motivata deve essere indirizzata per scritto alla SEM entro 30 giorni dalla scoperta del motivo di riesame. Non si svolge alcuna fase preparatoria.388 |
|
1 | La domanda di riesame debitamente motivata deve essere indirizzata per scritto alla SEM entro 30 giorni dalla scoperta del motivo di riesame. Non si svolge alcuna fase preparatoria.388 |
2 | Di norma, la decisione di non entrata nel merito è presa entro cinque giorni lavorativi dal deposito della domanda di riesame. Negli altri casi la decisione è presa di norma entro dieci giorni lavorativi dal deposito della domanda. |
3 | La presentazione di una domanda di riesame non sospende l'esecuzione. L'autorità competente per il disbrigo può, su richiesta, concedere l'effetto sospensivo se il richiedente è esposto a un pericolo concreto nello Stato d'origine o di provenienza. |
4 | Le domande di riesame infondate o presentate ripetutamente con gli stessi motivi sono stralciate senza formalità. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 58 - 1 L'autorità inferiore può, fino all'invio della sua risposta, riesaminare la decisione impugnata. |
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1 | L'autorità inferiore può, fino all'invio della sua risposta, riesaminare la decisione impugnata. |
2 | Essa notifica immediatamente una nuova decisione alle parti e la comunica all'autorità di ricorso. |
3 | Quest'ultima continua la trattazione del ricorso in quanto non sia divenuto senza oggetto per effetto di una nuova decisione; l'articolo 57 è applicabile, se la nuova decisione si fonda su fatti notevolmente differenti o cagiona una situazione giuridica notevolmente differente. |
3.2 Selon la jurisprudence et la doctrine en matière de révision (applicable en matière de réexamen), les faits nouveaux et preuves nouvelles au sens de l'art. 66
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 66 - 1 L'autorità di ricorso, a domanda di una parte o d'ufficio, procede alla revisione della sua decisione quando sulla stessa ha influito un crimine o un delitto. |
|
1 | L'autorità di ricorso, a domanda di una parte o d'ufficio, procede alla revisione della sua decisione quando sulla stessa ha influito un crimine o un delitto. |
2 | Essa procede, inoltre, alla revisione della sua decisione, a domanda di una parte, se: |
a | la parte allega fatti o produce mezzi di prova nuovi e rilevanti; |
b | la parte prova che l'autorità di ricorso non ha tenuto conto di fatti rilevanti che risultano dagli atti o di determinate conclusioni; |
c | la parte prova che l'autorità di ricorso ha violato gli articoli 10, 59 o 76 sulla ricusazione o l'astensione, gli articoli 26-28 sull'esame degli atti o gli articoli 29-33 sul diritto di essere sentiti; oppure |
d | la Corte europea dei diritti dell'uomo ha accertato in una sentenza definitiva che la Convenzione del 4 novembre 1950118 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) o i suoi protocolli sono stati violati oppure ha chiuso la causa con una composizione amichevole (art. 39 CEDU), per quanto un indennizzo non sia atto a compensare le conseguenze della violazione e la revisione sia necessaria per ovviarvi. |
3 | I motivi indicati nel capoverso 2 lettere a-c non danno adito a revisione se la parte poteva invocarli nella procedura precedente la decisione del ricorso o mediante un ricorso contro quest'ultima. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 66 - 1 L'autorità di ricorso, a domanda di una parte o d'ufficio, procede alla revisione della sua decisione quando sulla stessa ha influito un crimine o un delitto. |
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1 | L'autorità di ricorso, a domanda di una parte o d'ufficio, procede alla revisione della sua decisione quando sulla stessa ha influito un crimine o un delitto. |
2 | Essa procede, inoltre, alla revisione della sua decisione, a domanda di una parte, se: |
a | la parte allega fatti o produce mezzi di prova nuovi e rilevanti; |
b | la parte prova che l'autorità di ricorso non ha tenuto conto di fatti rilevanti che risultano dagli atti o di determinate conclusioni; |
c | la parte prova che l'autorità di ricorso ha violato gli articoli 10, 59 o 76 sulla ricusazione o l'astensione, gli articoli 26-28 sull'esame degli atti o gli articoli 29-33 sul diritto di essere sentiti; oppure |
d | la Corte europea dei diritti dell'uomo ha accertato in una sentenza definitiva che la Convenzione del 4 novembre 1950118 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) o i suoi protocolli sono stati violati oppure ha chiuso la causa con una composizione amichevole (art. 39 CEDU), per quanto un indennizzo non sia atto a compensare le conseguenze della violazione e la revisione sia necessaria per ovviarvi. |
3 | I motivi indicati nel capoverso 2 lettere a-c non danno adito a revisione se la parte poteva invocarli nella procedura precedente la decisione del ricorso o mediante un ricorso contro quest'ultima. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 66 - 1 L'autorità di ricorso, a domanda di una parte o d'ufficio, procede alla revisione della sua decisione quando sulla stessa ha influito un crimine o un delitto. |
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1 | L'autorità di ricorso, a domanda di una parte o d'ufficio, procede alla revisione della sua decisione quando sulla stessa ha influito un crimine o un delitto. |
2 | Essa procede, inoltre, alla revisione della sua decisione, a domanda di una parte, se: |
a | la parte allega fatti o produce mezzi di prova nuovi e rilevanti; |
b | la parte prova che l'autorità di ricorso non ha tenuto conto di fatti rilevanti che risultano dagli atti o di determinate conclusioni; |
c | la parte prova che l'autorità di ricorso ha violato gli articoli 10, 59 o 76 sulla ricusazione o l'astensione, gli articoli 26-28 sull'esame degli atti o gli articoli 29-33 sul diritto di essere sentiti; oppure |
d | la Corte europea dei diritti dell'uomo ha accertato in una sentenza definitiva che la Convenzione del 4 novembre 1950118 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) o i suoi protocolli sono stati violati oppure ha chiuso la causa con una composizione amichevole (art. 39 CEDU), per quanto un indennizzo non sia atto a compensare le conseguenze della violazione e la revisione sia necessaria per ovviarvi. |
3 | I motivi indicati nel capoverso 2 lettere a-c non danno adito a revisione se la parte poteva invocarli nella procedura precedente la decisione del ricorso o mediante un ricorso contro quest'ultima. |
Lorsque la décision de l'autorité de première instance n'a pas été contestée ou que le recours déposé a été classé pour des raisons formelles, des motifs de révision peuvent également fonder une demande de réexamen ("demande de réexamen qualifiée") (ATAF 2013/22 consid. 5.4 et réf. cit., p. 283-284).
3.3 La requête de nouvel examen ne peut permettre une nouvelle appréciation de faits déjà connus en procédure ordinaire (cf. JICRA 2003 no 7 consid. 4b et jurisp. cit.).
4.
La question de savoir si le recourant a invoqué devant le SEM les motifs de réexamen dans les trente jours qui suivent leur découverte (cf. art. 111b al. 1
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi) LAsi Art. 111b Riesame - 1 La domanda di riesame debitamente motivata deve essere indirizzata per scritto alla SEM entro 30 giorni dalla scoperta del motivo di riesame. Non si svolge alcuna fase preparatoria.388 |
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1 | La domanda di riesame debitamente motivata deve essere indirizzata per scritto alla SEM entro 30 giorni dalla scoperta del motivo di riesame. Non si svolge alcuna fase preparatoria.388 |
2 | Di norma, la decisione di non entrata nel merito è presa entro cinque giorni lavorativi dal deposito della domanda di riesame. Negli altri casi la decisione è presa di norma entro dieci giorni lavorativi dal deposito della domanda. |
3 | La presentazione di una domanda di riesame non sospende l'esecuzione. L'autorità competente per il disbrigo può, su richiesta, concedere l'effetto sospensivo se il richiedente è esposto a un pericolo concreto nello Stato d'origine o di provenienza. |
4 | Le domande di riesame infondate o presentate ripetutamente con gli stessi motivi sono stralciate senza formalità. |
5.
5.1 En l'espèce, il n'existe pas, à proprement parler, une modification notable de circonstances depuis le 28 janvier 2019. Le recourant ne distingue pas clairement ni dans sa demande de réexamen ni dans les actes de procédure ultérieurs, entre l'état de santé ayant prévalu avant le 28 janvier 2019 et l'aggravation qui serait intervenue postérieurement à cette date. Il est d'ailleurs fortement douteux que la situation de santé qui se présente actuellement soit à ce point aggravée depuis le 28 janvier 2019 qu'elle remettrait en cause l'appréciation du SEM, dans la décision dont le réexamen est sollicité, quant à la licéité du transfert et à l'absence de raisons humanitaires au sens de l'art. 29a al. 3 OA1. En tout état de cause, le recourant n'établit pas objectivement une telle aggravation, de nature durable, et les rapports médicaux produits non plus, dans la mesure où ils ne distinguent pas avec la clarté suffisante entre l'état de santé antérieur et celui postérieur au 28 janvier 2019. En particulier, tant les complications microvasculaires du diabète découvertes lors de l'hospitalisation du 29 novembre 2018 au 9 janvier 2019 que l'amputation (...) durant la quatrième semaine de janvier 2019 sont des faits antérieurs à la décision du SEM du 28 janvier 2019.
5.2 En réalité, par sa demande de réexamen, le recourant invoque, en se fondant sur des moyens de preuve postérieurs à la décision du 28 janvier 2019, des faits antérieurs à cette date que le SEM aurait, selon lui, ignoré. A ce titre, sa demande de réexamen est fondée sur des motifs de révision au sens de l'art. 66
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 66 - 1 L'autorità di ricorso, a domanda di una parte o d'ufficio, procede alla revisione della sua decisione quando sulla stessa ha influito un crimine o un delitto. |
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1 | L'autorità di ricorso, a domanda di una parte o d'ufficio, procede alla revisione della sua decisione quando sulla stessa ha influito un crimine o un delitto. |
2 | Essa procede, inoltre, alla revisione della sua decisione, a domanda di una parte, se: |
a | la parte allega fatti o produce mezzi di prova nuovi e rilevanti; |
b | la parte prova che l'autorità di ricorso non ha tenuto conto di fatti rilevanti che risultano dagli atti o di determinate conclusioni; |
c | la parte prova che l'autorità di ricorso ha violato gli articoli 10, 59 o 76 sulla ricusazione o l'astensione, gli articoli 26-28 sull'esame degli atti o gli articoli 29-33 sul diritto di essere sentiti; oppure |
d | la Corte europea dei diritti dell'uomo ha accertato in una sentenza definitiva che la Convenzione del 4 novembre 1950118 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) o i suoi protocolli sono stati violati oppure ha chiuso la causa con una composizione amichevole (art. 39 CEDU), per quanto un indennizzo non sia atto a compensare le conseguenze della violazione e la revisione sia necessaria per ovviarvi. |
3 | I motivi indicati nel capoverso 2 lettere a-c non danno adito a revisione se la parte poteva invocarli nella procedura precedente la decisione del ricorso o mediante un ricorso contro quest'ultima. |
Conformément à l'art. 66 al. 2
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 66 - 1 L'autorità di ricorso, a domanda di una parte o d'ufficio, procede alla revisione della sua decisione quando sulla stessa ha influito un crimine o un delitto. |
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1 | L'autorità di ricorso, a domanda di una parte o d'ufficio, procede alla revisione della sua decisione quando sulla stessa ha influito un crimine o un delitto. |
2 | Essa procede, inoltre, alla revisione della sua decisione, a domanda di una parte, se: |
a | la parte allega fatti o produce mezzi di prova nuovi e rilevanti; |
b | la parte prova che l'autorità di ricorso non ha tenuto conto di fatti rilevanti che risultano dagli atti o di determinate conclusioni; |
c | la parte prova che l'autorità di ricorso ha violato gli articoli 10, 59 o 76 sulla ricusazione o l'astensione, gli articoli 26-28 sull'esame degli atti o gli articoli 29-33 sul diritto di essere sentiti; oppure |
d | la Corte europea dei diritti dell'uomo ha accertato in una sentenza definitiva che la Convenzione del 4 novembre 1950118 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) o i suoi protocolli sono stati violati oppure ha chiuso la causa con una composizione amichevole (art. 39 CEDU), per quanto un indennizzo non sia atto a compensare le conseguenze della violazione e la revisione sia necessaria per ovviarvi. |
3 | I motivi indicati nel capoverso 2 lettere a-c non danno adito a revisione se la parte poteva invocarli nella procedura precedente la decisione del ricorso o mediante un ricorso contro quest'ultima. |
Il ressort du dossier du SEM que le recourant a annoncé dès son arrivée au Centre d'enregistrement et de procédure qu'il était diabétique, insulino-dépendant, qu'il souffrait de problèmes cardiaques et que (...) avait été amputé. Il a été hospitalisé du 8 au 9 novembre 2018 aux urgences de l'hôpital de F.________ en vue d'un bilan de santé et de la détermination de ses traitements ; des radiographies y ont été faites. Il y est retourné pour une consultation ambulatoire le 11 novembre 2018, puis a été pris en charge dès le lendemain par un médecin de G._________. Lors de son audition sommaire du 12 novembre 2018, il a été entendu en détail en langue arabe sur ses problèmes de santé. Il s'est présenté à nouveau aux urgences de l'hôpital de F._______ les 13, 15 et 16 novembre 2018 en raison de symptômes liés à son diabète, à une insuffisance artérielle et à une plaie (...) ; une angiographie par CT scan y a été faite le 16 novembre 2018, à la suite de quoi il a été hospitalisé le même jour une deuxième fois, cette fois-ci à H.________, pour six jours. Il est retourné le 16 novembre 2018 à l'hôpital de F._______ pour une consultation. Il a fait acheminer au SEM un rapport médical détaillé de H._______ daté du 4 décembre 2018. La plaie (...) y étaient déjà mentionnées avec le pronostic de la nécessité de contrôles septiques et d'une future amputation (...). Les douleurs étaient vives et partiellement soulagées par des opiacés et de la Pregabaline. Etaient en particulier déjà diagnostiqués le diabète de type I mal équilibré (avec nécessité de contrôles réguliers), le déficit visuel à l'oeil droit avec une éventuelle rétinopathie (en cours de vérification), la pathologie artérielle (notamment l'occlusion de certaines artères et les facteurs de risques cardio-vasculaires liés à une tension artérielle, à un cholestérol-LDL et à une hémoglobine glyquée exigeant un contrôle strict).
L'essentiel des pathologies du recourant était ainsi connu du SEM au moment du prononcé de sa décision du 28 janvier 2019. Le recourant n'a pas prétendu ni démontré qu'il les méconnaissait alors. Certes, le rapport médical du 13 mai 2019 apporte des renseignements sur la manière dont les contrôles médicaux et infirmiers sont mis en oeuvre au quotidien ainsi que sur le degré d'autonomie du recourant dans l'accomplissement des actes de la vie quotidienne ; en cela il apporte un meilleur éclairage sur l'état de santé du recourant, mais sans qu'il soit foncièrement nouveau. Enfin, le trouble mixte anxieux et dépressif n'est pas inattendu compte tenu des diverses et graves pathologies physiques dont souffre le recourant ; en comparaison avec celles-ci, son importance reste cependant toute relative. En tout état de cause, le recourant aurait en effet pu demander l'acheminement au SEM de rapports médicaux complémentaires, notamment dès ses sorties, le 9 et le 28 janvier 2019, de E._______. Ainsi, il aurait pu et dû invoquer ces faits, ainsi que l'important dispositif de soins à domicile, preuve à l'appui, dans un recours à l'encontre de la décision du 28 janvier 2019. Il n'a fait état d'aucun empêchement, de sorte qu'il n'appartenait pas au SEM, dans sa décision sur réexamen du 23 mai 2019 de remettre en cause l'autorité de chose décidée affectant la décision du 28 janvier 2019, à tout le moins en ce qui concerne l'absence de raisons humanitaires au sens de l'art. 29a al. 3
SR 142.311 Ordinanza 1 dell' 11 agosto 1999 sull'asilo relativa a questioni procedurali (Ordinanza 1 sull'asilo, OAsi 1) - Ordinanza 1 sull'asilo OAsi-1 Art. 29a Esame della competenza secondo Dublino - (art. 31a cpv. 1 lett. b LAsi)85 |
|
1 | La SEM esamina la competenza per il trattamento della domanda d'asilo giusta i criteri previsti dal regolamento (UE) 604/201386.87 |
2 | Se da tale esame risulta che il trattamento della domanda d'asilo compete a un altro Stato, la SEM emana una decisione di non entrata nel merito dopo che lo Stato richiesto ha accettato la presa o ripresa in carico del richiedente l'asilo. |
3 | Se motivi umanitari lo giustificano, la SEM può decidere di entrare nel merito della domanda anche qualora dall'esame risulti che il trattamento della domanda d'asilo compete a un altro Stato. |
4 | La procedura di presa o ripresa in carico del richiedente l'asilo da parte dello Stato competente è retta dal regolamento (CE) 1560/200388.89 |
5.3 Il en va toutefois différemment de la licéité du transfert sous l'angle de l'art. 3
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 3 Divieto di tortura - Nessuno può essere sottoposto a tortura né a pene o trattamento inumani o degradanti. |
6.
6.1 Il ressort des pièces médicales versées au dossier de la procédure de réexamen ce qui suit :
Sont diagnostiqués au recourant :
un diabète de type 1 dépendant de l'insuline, avec des complications macrovasculaires (artériopathie ayant justifié en Algérie en 2015 une amputation [...], puis en Suisse en janvier 2019 une amputation [...]), ainsi que des complications microvasculaires sévères, à savoir des complications ophtalmologiques (rétinopathie bilatérale sévère des yeux, actuellement stable), rénales (avec néphropatie débutante) et neurologiques (neuropatie sensitive débutante) ;
un status post-amputation (...) ;
une hypercholestérolémie ;
une hypertension ;
un trouble mixte anxieux et dépressif ;
et une athéromatose non sténosante au départ des artères carotides internes bilatérales.
Le recourant bénéficie d'un traitement médicamenteux (insuline lantus, pravastatine, pregabaline, aspirine cardio). En juin 2019, la médecin traitante du recourant était dans l'attente de l'avis formel des spécialistes avant l'introduction d'un traitement antihypertenseur suite à la mesure de la pression artérielle sur 24 heures. Le recourant a été mis au bénéfice d'un appareillage (prothèse) en juillet 2019. Le 8 août 2019, il utilisait encore (...). Le 8 août 2019 toujours, il était dans l'attente de (...). Comme (...), un rendez-vous auprès d'un dentiste était prévu le 16 septembre 2019 en vue de la pose de prothèses dentaires, indispensables pour améliorer l'équilibre alimentaire. Il bénéficie d'un suivi bimensuel chez sa praticienne, d'un suivi mensuel chez le diabétologue, de soins infirmiers à domicile, à raison d'une visite au moins journalière pour l'autocontrôle du diabète, ainsi que d'une visite hebdomadaire d'une spécialiste en santé mentale, d'un suivi diététique, d'un suivi ophtalmologique et d'une surveillance des paramètres biologiques liés au diabète (autocontrôle trois à huit fois par jour des glycémies et valeurs de la fonction rénale). Enfin, des conditions de logement lui permettant une hygiène corporelle rigoureuse doivent lui être garanties.
En l'absence de l'accès aux traitements, au suivi médical, au logement, aux mesures d'hygiène et à une alimentation équilibrée, le risque d'une nouvelle aggravation du diabète avec des conséquences néfastes, voire rapidement mortelles (à savoir une hypoglycémie mortelle, un accident vasculaire cérébral et/ou cardiaque, un nouvel épisode d'obstruction/sténose artérielle) est pronostiqué.
6.2 Le recourant a fait valoir que le SEM aurait dû admettre le renversement de la présomption de sécurité, plus précisément de la présomption d'accès en Espagne à des soins médicaux adéquats. Par conséquent, en l'absence d'une garantie expresse et personnalisée des autorités espagnoles quant à l'accès à de tels soins, son transfert serait désormais contraire à l'art. 3
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 3 Divieto di tortura - Nessuno può essere sottoposto a tortura né a pene o trattamento inumani o degradanti. |
6.3 L'Espagne est liée à la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne (JO C 364/1 du 18.12.2000, ci-après : Charte UE) et est partie à la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés (Conv. réfugiés, RS 0.142.30), à la Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH, RS 0.101) et à la Convention du 10 décembre 1984 contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants (Conv. torture, RS 0.105). Cet Etat est également lié par la directive no 2013/32/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 relative à des procédures communes pour l'octroi et le retrait de la protection internationale [refonte] (JO L 180/60 du 29.6.2013, ci-après : directive Procédure) et par la directive no 2013/33/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 établissant des normes pour l'accueil des personnes demandant la protection internationale [refonte] (JO L 180/96 du 29.6.2013, ci-après : directive Accueil). En l'absence d'une pratique actuelle avérée en Espagne de violation systématique de ces normes minimales de l'Union européenne, cet Etat est présumé respecter ses obligations tirées du droit international public, en particulier le principe de non-refoulement énoncé expressément à l'art. 33
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 33 Cause interstatali - Ciascuna Alta Parte contraente può adire la Corte in ordine ad ogni presunta violazione delle disposizioni della Convenzione e dei suoi Protocolli da parte di un'altra Alta Parte contraente. |
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 3 Divieto di tortura - Nessuno può essere sottoposto a tortura né a pene o trattamento inumani o degradanti. |
6.4 L'obtention d'assurances quant à une prise en charge conforme aux obligations internationales incombant à l'Etat responsable n'est aucunement prévue par la réglementation Dublin, celle-ci ayant été adoptée en raison de la confiance mutuelle que peuvent s'accorder les Etats membres à l'égard du respect par chacun d'eux des droits fondamentaux, « en ce compris les droits trouvant leur fondement dans la convention de Genève et le protocole de 1967, ainsi que dans la CEDH » (cf. arrêts de la Cour de justice de l'Union européenne [CJUE] du 10 décembre 2013 C-394/12 [Shamso Abdullahi contre Bundesasylamt, Autriche] par. 52 et 53 et du 21 décembre 2011 C-411/10 et C-493/10 [N. S. et autres] par. 78 s.), même si cette présomption est réfragable. Est ainsi seule prévue, pour permettre à l'Etat membre requérant de s'assurer que les autorités de l'Etat membre responsable seront en mesure d'apporter une assistance suffisante à cette personne, une communication par le premier Etat au second des données à caractère personnel de celle-ci (voir art. 31 et 32 du règlement Dublin III du 26 juin 2013, J.O. du 29.6.2013 L 180/31), selon des modalités pratiques prédéfinies pour les données concernant la santé (voir art. 15 bis du règlement (CE) no 1560/2003 portant modalités d'application du règlement (CE) no 343/2003 du Conseil établissant les critères et mécanismes de détermination de l'Etat membre responsable de l'examen d'une demande d'asile présentée dans l'un des Etats membres par un ressortissant d'un pays tiers [selon modification par le règlement d'exécution (UE) no 118/2014 de la Commission du 30 janvier 2014 modifiant ce règlement (CE) no 1560/2003, JO L 39/1 du 8.2.2014 ; ci-après : règlement d'exécution no 118/2014] ; cf. échange de notes du 17 mars 2014 entre la Suisse et l'Union européenne concernant la reprise du règlement d'exécution no 118/2014 [RO 2014 797]).
6.5 En l'espèce, le recourant a fait valoir qu'il ressortait des rapports d'AIDA du 31 décembre 2017 et d'Amnesty International du 31 mai 2016 des indices suffisants pour renverser la présomption d'accès en Espagne à des soins médicaux adéquats. Il se méprend. En effet, ces rapports sont antérieurs au 1er septembre 2018, date à partir de laquelle une amélioration de la situation en Espagne quant à l'accès des requérants d'asile aux soins de santé est intervenue par rapport à la situation antérieure. Depuis lors, tant les requérants d'asile que les migrants irréguliers y ont plein accès au système de santé public, universel (cf. Accem / European Council on Refugees and Exiles (ECRE), AIDA Country Report on Spain - 2018 Update, 03.2019, p. 64, https://www.asylumineurope.org/sites/default/files/report-download/aida_es_2018update.pdf [consulté le 23.09.2019]). De plus, la vulnérabilité du recourant, (...) et atteint de sévères complications du diabète, est manifeste ; il n'y a donc pas de raison de penser que l'identification de cette vulnérabilité par les autorités espagnoles comme le leur impose l'art. 22 RD III, et alors même qu'elles devront en avoir été dûment informées par le SEM (voir consid. 6.7 ci-après), pourrait être problématique. Le système de santé espagnol encadre la relation du patient avec un médecin-traitant, chargé de le soigner ou de l'orienter si nécessaire vers un spécialiste. Des démarches administratives doivent être accomplies préalablement à la désignation d'un médecin-traitant. Il peut exister un temps d'attente pour la consultation des spécialistes et les interventions chirurgicales dans les hôpitaux publics (cf. LePetitJournal.com, Le système de santé en Espagne, 08.08.2019, https://lepetitjournal.com/madrid/sante/le-systeme-de-sante-en-espagne-232903 [consulté le 23.09.2019]). En 2017, il y avait 3'584'500 cas de diabète recensés au sein de la population adulte en Espagne, soit environ 10,4 % de cette population (cf. International Diabetes Federation (IDF), IDF Europe Members: Spain, non daté, https://idf.org/our-network/regions-members/europe/members/159-spain.html [consulté le 23.09.2019]). Les grands hôpitaux comme l'Hospital Clinic de Barcelona et l'Hospital Universitario La Paz à Madrid ont un service d'endocrinologie avec une unité de diabétologie assurant une prise en charge interdisciplinaire de la personne diabétique.
6.6 Au vu de ce qui précède, le recourant ne parvient pas à renverser la présomption de respect, par l'Espagne, de ses obligations en matière de soins de santé fixées à l'art. 19 de la directive Accueil (cf. arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne [ci-après : CJUE] du 16 février 2017 dans l'affaire C-578/16 par. 79 à 83). Néanmoins, la problématique ne se pose pas en termes d'accès des requérants d'asile aux soins de santé en Espagne, mais plutôt en termes de transition d'un système de soins (en Suisse) à l'autre (en Espagne) dans les circonstances très particulières de l'espèce.
6.7 Le recourant, arabophone, est lourdement (...). Il a de surcroît des besoins particuliers multiples (en termes d'accès aux traitements médicaux, au suivi médical multidisciplinaire, aux soins infirmiers à domicile en particulier pour surveiller les valeurs de l'autocontrôle du diabète, au logement, aux mesures d'hygiène, à une alimentation équilibrée et au soutien psychologique) et ne supportant aucune interruption. De l'avis de son médecin traitant, toute interruption peut en effet conduire à une nouvelle dégradation de l'état de santé du recourant, déjà précaire, voire à un risque vital. En Suisse, il bénéficie notamment d'un important dispositif de soins infirmiers à domicile, en particulier pour surveiller les valeurs de l'autocontrôle du diabète, et des services (...) pour ses rendez-vous médicaux. Il va de soi que de tels services nécessitent une organisation en amont, tandis que l'accès des requérants d'asile au système de santé public universel en Espagne présuppose de remplir certaines formalités administratives et, partant, occasionne des délais d'attente, sauf urgence. Aussi, même s'il n'y a pas lieu de remettre en question le principe de la confiance à accorder à l'Espagne, des précautions doivent être prises par le SEM pour assurer au recourant la transition la meilleure possible d'un système de soins à l'autre, pour pallier tout risque de dégradation très rapide de l'état de santé. En effet, la continuité des soins, qui ne supportent pas une interruption, doit être assurée dans le passage du système de soins suisse au système de soins espagnol. En premier lieu, le SEM devra demander au recourant de produire un rapport médical actualisé, indiquant en particulier si le diabète est mieux équilibré, si un traitement antihypertenseur a ou non été introduit (si oui, lequel, depuis quand et, le cas échéant, avec quel résultat sur l'hypertension artérielle), s'il a reçu (...), si les services (...) pour ses différents rendez-vous médicaux sont encore nécessaires, s'il a toujours besoin (...) et si les prothèses dentaires ont été posées (ou quand il est prévu qu'elles le soient). En second lieu, le SEM devra transmettre à l'Unité Dublin espagnole ce rapport médical actualisé, ainsi que ceux antérieurs. Surtout, il devra s'assurer auprès d'elle qu'eu égard à son handicap et à ses besoins particuliers, le recourant pourra être accueilli à l'aéroport, faire enregistrer sans retard sa demande d'asile, se voir désigner rapidement un médecin-traitant et être, le jour même de son arrivée à l'aéroport, admis dans un grand hôpital d'un centre urbain en vue d'un bilan complet par un spécialiste d'une unité de diabétologie, afin que celui-ci puisse déterminer ses besoins immédiats, y compris en matière
para-médicale. Sur la base de ces garanties, le SEM pourra en principe partir de l'idée que le recourant ne sera autorisé à sortir de l'hôpital espagnol qu'une fois le dispositif de soins, nécessaires et adéquats de l'avis des médecins espagnols, aura été mis en place.
6.8 Dans l'hypothèse où il serait effectué sous la forme d'un départ contrôlé, le transfert ne pourrait avoir lieu que sur la base d'une évaluation d'aptitude au transport de la part d'un médecin de la société mandatée par le SEM pour l'accompagnement médical intégrant l'examen du dossier médical qui lui aura été préalablement transmis, le médecin accompagnant ayant le droit, conformément à l'accord entre le SEM et cette société et sur la base des directives de l'Académie suisse des sciences médicales, de s'opposer au renvoi du recourant pour motifs médicaux (cf. art. 11 al. 4
SR 142.281 Ordinanza dell' 11 agosto 1999 concernente l'esecuzione dell'allontanamento e dell'espulsione di stranieri (OEAE) OEAE Art. 11 Servizio all'aeroporto - La SEM gestisce un servizio aeroportuale (swissREPAT). Esso svolge segnatamente i seguenti compiti: |
|
a | esame delle condizioni di partenza e accertamento dei rischi; |
b | fissazione del livello di esecuzione conformemente all'articolo 28 capoverso 1 dell'ordinanza del 12 novembre 200833 sulla coercizione previa intesa con i competenti organi cantonali di polizia e nel rispetto delle pertinenti prescrizioni di sicurezza delle imprese di trasporto aereo; |
c | organizzazione e coordinamento dell'accompagnamento sociale, medico e di polizia durante il volo; |
d | fissazione della rotta e prenotazione centralizzata dei biglietti d'aereo per i voli di linea; |
e | organizzazione di voli speciali; |
f | consulenza alle autorità federali e cantonali competenti; |
g | versamento delle spese di partenza e di viaggio nonché dei contributi per l'aiuto al ritorno della Confederazione e del Cantone all'aeroporto. |
Pour répondre aux critiques du recourant quant aux prestations de l'OSEARA (cf. Faits, let. G), il convient encore de relever que, dans ses derniers rapports du 24 mai 2019 (CNPT 7/2019) et du 12 juillet 2018 (CNPT 6/2018), la CNPT n'a pas émis de critiques concernant la prise en charge médicale des personnes à rapatrier ; dans celui de 2018, elle s'est limitée à dénoncer le renvoi sous contrainte de deux femmes enceintes, respectivement de sept et huit mois, et à recommander aux autorités de s'abstenir de tout renvoi de femmes enceintes au-delà de la 28ème semaine de grossesse et jusqu'à huit semaines après la date de l'accouchement. A noter enfin que le mandat de contrôle des prestations médicales lors des départs par voie aérienne, terrestre ou maritime confié par le SEM à une entreprise indépendante a pu débuter (cf. avis du Conseil fédéral du 3 juillet 2019 en réponse à l'interpellation no 19.3529 déposée, le 9 mai 2019, par Glättli Balthasar et intitulée « Contrôle de l'encadrement médical des renvois forcés. Renseignements erronés fournis par le SEM »).
6.9 Au vu de ce qui précède, sous l'angle de l'examen de la conformité du transfert avec l'art. 3
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 3 Divieto di tortura - Nessuno può essere sottoposto a tortura né a pene o trattamento inumani o degradanti. |
7.
Au vu de ce qui précède, le recours doit être admis, la décision sur réexamen du SEM du 23 mai 2019 annulée pour violation du droit fédéral et établissement inexact de l'état de fait pertinent et le dossier de la cause retourné au SEM pour instruction complémentaire et nouvelle décision dans le sens des considérants. Il est rappelé aux parties que l'autorité intimée est liée par ce qui a déjà été tranché dans le cadre du présent arrêt de renvoi et qu'elle est donc tenue de fonder sa nouvelle décision sur les considérants de celui-ci (arrêt du TF 2C_519/2013 du 3 septembre 2013 consid. 2.1).
8.
8.1 Lorsque l'affaire est renvoyée à l'instance précédente pour nouvelle décision, dont l'issue reste ouverte, la partie recourante est considérée comme ayant obtenu gain de cause, conformément à la jurisprudence du Tribunal fédéral (cf. ATF 141 V 281 consid. 11.1 ; 137 V 210 consid. 7.1 ; 133 V 450 consid. 13 ; 132 V 215 consid. 6.1 ; Marcel Maillard, commentaire ad art. 63
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 63 - 1 L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
|
1 | L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
2 | Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi. |
3 | Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura. |
4 | L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100 |
4bis | La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla: |
a | da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario; |
b | da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101 |
5 | Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105 |
8.2 Partant, il n'est pas perçu de frais de procédure (cf. art. 63 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 63 - 1 L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
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1 | L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
2 | Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi. |
3 | Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura. |
4 | L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100 |
4bis | La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla: |
a | da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario; |
b | da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101 |
5 | Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105 |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 63 - 1 L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
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1 | L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
2 | Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi. |
3 | Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura. |
4 | L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100 |
4bis | La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla: |
a | da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario; |
b | da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101 |
5 | Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105 |
8.3 Une indemnité à titre d'honoraires et de débours est accordée au mandataire pour les frais nécessaires causés par le litige (cf. art. 8
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 8 Spese ripetibili - 1 Le ripetibili comprendono le spese di rappresentanza o di patrocinio ed eventuali altri disborsi di parte. |
|
1 | Le ripetibili comprendono le spese di rappresentanza o di patrocinio ed eventuali altri disborsi di parte. |
2 | Per spese non necessarie non vengono corrisposte indennità. |
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 11 Disborsi - 1 I disborsi sono rimborsati in funzione dei costi effettivamente sostenuti. Al massimo sono rimborsati: |
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1 | I disborsi sono rimborsati in funzione dei costi effettivamente sostenuti. Al massimo sono rimborsati: |
a | per i viaggi, le spese sostenute per l'utilizzazione dei trasporti pubblici in prima classe; |
b | per i viaggi in aereo dall'estero, il biglietto del volo in classe economica a una tariffa vantaggiosa; |
c | per il pranzo e per la cena, 25 franchi per pasto; |
d | per il pernottamento, prima colazione compresa, 170 franchi. |
2 | Invece del rimborso del biglietto ferroviario può essere accordata a titolo eccezionale, in particolare in caso di notevole risparmio di tempo, un'indennità per l'utilizzo del veicolo privato. Tale indennità è fissata in funzione dei chilometri percorsi, conformemente all'articolo 46 dell'ordinanza del DFF del 6 dicembre 200111 concernente l'ordinanza sul personale federale. |
3 | Se circostanze particolari lo giustificano, invece delle spese effettive di cui ai capoversi 1 e 2 può essere rimborsato un adeguato importo forfettario. |
4 | Per le fotocopie possono essere fatturati 50 centesimi a pagina. |
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 12 Avvocati d'ufficio - Gli articoli 8-11 sono applicabili per analogia agli avvocati d'ufficio. |
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 14 Determinazione delle spese ripetibili - 1 Le parti che chiedono la rifusione di ripetibili e gli avvocati d'ufficio devono presentare al Tribunale, prima della pronuncia della decisione, una nota particolareggiata delle spese. |
|
1 | Le parti che chiedono la rifusione di ripetibili e gli avvocati d'ufficio devono presentare al Tribunale, prima della pronuncia della decisione, una nota particolareggiata delle spese. |
2 | Il Tribunale fissa l'indennità dovuta alla parte e quella dovuta agli avvocati d'ufficio sulla base della nota particolareggiata delle spese. Se quest'ultima non è stata inoltrata, il Tribunale fissa l'indennità sulla base degli atti di causa. |
(dispositif : page suivante)
Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :
1.
Le recours est admis, dans le sens que la décision du 23 mai 2019 est annulée.
2.
La cause est renvoyée au SEM pour instruction complémentaire et nouvelle décision, dans le sens des considérants.
3.
Il est statué sans frais.
4.
Le SEM versera au recourant un montant de 1'150 francs à titre de dépens.
5.
Le présent arrêt est adressé au mandataire du recourant, au SEM et à l'autorité cantonale compétente.
Le président du collège : La greffière :
Jean-Pierre Monnet Anne-Laure Sautaux