Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal
Cour V
E-3323/2018
Arrêt du 6 juin 2019
Grégory Sauder (président du collège),
Composition Walter Lang et Jean-Pierre Monnet, juges,
Antoine Willa, greffier.
A._______, né le (...),
Syrie,
Parties
représenté par Me Michael Steiner, avocat, (...),
recourant,
contre
Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM),
Quellenweg 6, 3003 Berne,
autorité inférieure.
Objet Asile ; décision du SEM du 4 mai 2018 / N (...).
Faits :
A.
Le 30 octobre 2015, A._______ (ci-après : le requérant, l'intéressé ou le recourant) a déposé une demande d'asile auprès du Centre d'enregistrement et de procédure (CEP) de B._______, après avoir été contrôlé par les autorités douanières dans le train reliant C._______ à B._______.
B.
Entendu audit centre, le 13 novembre 2015, puis de façon approfondie par le SEM, le 13 juillet 2017, le requérant, originaire du village de D._______, près de E._______ (région de F._______) et issu de la communauté kurde, a exposé qu'il avait accompli son service militaire en 2008, dans la région de G._______, puis avait été libéré régulièrement en 2011. Il aurait ensuite accompli régulièrement des allers et retours entre D._______ et Damas, où il travaillait comme cuisinier. Il aurait dû occasionnellement affronter des discriminations en tant que Kurde. Lors de la seconde audition, il a dit avoir participé à des manifestations contre le régime, sans en préciser le lieu et l'époque ; il aurait également manifesté contre le gouvernement autonome kurde à D._______ et aurait été incarcéré durant une semaine, en (...) 2015, après un de ces rassemblements. Il a également déclaré craindre d'être recruté par les milices kurdes.
Le (...) août 2015, il aurait reçu une convocation militaire en tant que réserviste, qui aurait été remise à son oncle - lequel habitait également à D._______ -, les soldats ne l'ayant pas trouvé en raison de son récent déménagement. Cette convocation lui aurait enjoint de se présenter dès réception à F._______. Selon ses dires lors de l'audition du 13 juillet 2017, les militaires venus remettre la convocation étaient accompagnés de combattants kurdes (Apochis). Informé aussitôt, l'intéressé aurait cependant continué à se rendre à Damas pour son travail jusqu'au (...) août 2015, puis se serait caché chez des familiers, le danger étant trop grand et le trajet devenu trop difficile ; il aurait continué à travailler à D._______ jusqu'à son départ.
Le (...) août 2015, le requérant aurait franchi la frontière turque avec l'aide d'un passeur, puis aurait rejoint la Grèce ; pour ce faire, son père aurait versé la somme de US$ 3000. Passant par les Balkans, l'Autriche et l'Allemagne, il aurait finalement rejoint la Suisse.
L'intéressé a déposé plusieurs documents à l'appui de ses motifs ; ils auraient été expédiés par son père à un de ses frères, installé au Kurdistan irakien, qui les lui aurait fait suivre. Il s'agit d'une carte d'identité délivrée en 2004, d'un livret militaire émis le (...) 2008, d'une attestation de démobilisation datée du (...) 2011, d'une attestation scolaire et de plusieurs photographies représentant, selon le requérant, des proches engagés dans les rangs des Peshmerga d'Irak (cf. procès-verbal [ci-après : p.-v.] d'audition du 13 juillet 2017, question 1).
L'intéressé a également déposé un document qu'il présente comme la convocation militaire du (...) août 2015, remise à son oncle le même jour. Selon une traduction effectuée par le SEM, il s'agit en réalité d'un mandat d'arrêt émis par le responsable du recrutement d'F._______, adressé au poste de police de E._______, lui enjoignant d'interpeller le requérant comme "réserviste retardataire".
C.
Par décision du 4 mai 2018, le SEM a rejeté la demande d'asile déposée par l'intéressé, compte tenu du manque de crédibilité de ses dires ; il a reconnu sa qualité de réfugié, le requérant figurant parmi les réservistes mobilisables en raison de sa classe d'âge, de sorte que son départ irrégulier du pays était susceptible de l'exposer à un risque de persécution.
D.
Interjetant recours contre cette décision, le 6 juin 2018, l'intéressé conclut, en substance - et implicitement -, à l'octroi de l'asile, subsidiairement à ce que la reconnaissance de la qualité de réfugié soit constatée et à ce que la décision en tant qu'elle porte sur la question de l'octroi de l'asile soit cassée pour vices de procédure et renvoyée à l'autorité inférieure pour nouvelle décision. Par ailleurs, il requiert l'assistance judiciaire partielle et à ce qu'il lui soit donné accès à deux pièces - à savoir le document daté du (...) août 2015 et sa traduction ainsi que le rapport des douanes du 30 octobre 2015 - et à ce que lui soit accordé la possibilité de déposer une traduction de la pièce du (...) août 2015 ainsi qu'un complément au recours, en lien avec lesdits documents.
S'agissant des griefs formels, l'intéressé reproche d'abord, en substance, au SEM d'avoir violé son droit d'être entendu, sous différents aspects. Il relève ainsi que celui-ci ne lui a donné connaissance ni du rapport des autorités douanières sur son interpellation du 30 octobre 2015 ni de la traduction du document daté du (...) août 2015. En outre, il reproche au SEM une tenue inadéquate du dossier (cf. art. 3 à 9 du recours), certaines pièces (dont le rapport des douanes) étant mal référencées (cf. art. 3 du recours) et le bordereau du SEM manquant de précision ; le document du (...) août 2015 serait par exemple qualifié de manière imprécise (cf. art. 23 du recours). Il argue en outre que plusieurs preuves n'auraient pas été décrites ou traduites suffisamment clairement (cf. art. 13 à 16 du recours). L'intéressé se plaint d'avoir été privé dans ces conditions de l'accès au dossier, partie de son droit d'être entendu. De même, il fait valoir que l'audition au CEP a été sommaire et qu'il y aurait été entendu en arabe et non en kurde kurmanci, sa langue maternelle. Il s'agirait donc, selon lui, d'une autre violation du droit d'être entendu.
L'intéressé fait ensuite grief, en substance, au SEM de n'avoir pas non plus procédé à une instruction complète, ni incorrecte (cf. art. 13 à 22 du recours). Ainsi, lors de la seconde audition, il n'aurait pu donner d'explications exhaustives sur le document du (...) août 2015 et les autres preuves déposées à l'appui de sa demande d'asile (cf. art. 20 du recours) et n'aurait pas non plus été interrogé au sujet des photographies qu'il avait produites. Le SEM aurait écarté le document en question sans motifs suffisants et, partant, en aurait faussement déduit l'invraisemblance des motifs d'asile soulevés.
Sur le fond, le recourant fait valoir en substance que ni son accomplissement du service militaire (attesté par la production du livret de service) ni la réalité de la mobilisation de classes de réservistes ne sont contestés par le SEM ; en outre, les contradictions et incohérences relevées par celui-ci dans sa décision seraient secondaires. Il réitère qu'il serait menacé de persécution pour s'être soustrait à sa convocation comme réserviste ; il courrait également un risque en raison des activités de certains de ses proches pour la cause kurde en Irak.
E.
Par ordonnance du 12 juin 2018, le Tribunal administratif fédéral (ci-après : le Tribunal) a admis la requête d'assistance judiciaire partielle. Il a transmis au recourant une copie du rapport des douanes du 30 octobre 2015 ainsi que de la traduction effectuée par le SEM du document daté du (...) août 2015 et l'a invité, conformément à sa demande, à déposer un complément au recours.
F.
Par courrier du 15 juin 2018, le recourant a fait valoir que la traduction en cause était malaisément lisible et que la copie transmise du document était en partie tronquée ; il en a requis une nouvelle transmission.
G.
En date du 20 juin 2018, le Tribunal a adressé au recourant une transcription de la partie difficilement déchiffrable de la traduction et l'a invité à déposer son mémoire complémentaire dans les trois jours dès réception.
H.
Dans son mémoire du 20 juin 2018 - lequel s'est croisé avec l'ordonnance du Tribunal du 20 juin 2018 -, le recourant maintient son grief quant à une transmission défectueuse de la traduction requise, réitérant par ailleurs que le SEM a violé son droit d'être entendu.
Sur le fond, il souligne qu'en raison des circonstances de guerre prévalant en Syrie, un réserviste pourrait se voir notifier directement un mandat d'arrêt, sans autre convocation préalable, à charge pour lui de se présenter aussitôt. Il soutient en outre qu'il risque une arrestation comme réfractaire, courant un risque de persécution pour s'être soustrait au service militaire. Par ailleurs, il a déposé une nouvelle traduction, effectuée par ses soins, du document en cause, sur les détails de laquelle il sera revenu dans la partie en droit.
I.
Dans sa lettre du 21 juin 2018, le recourant maintient que le SEM a violé son droit d'être entendu du fait de la tenue inadéquate du dossier ; il réaffirme par ailleurs l'existence d'un danger de persécution, le document du (...) août 2015 (tel que traduit par le SEM) relevant qu'un rapport devrait être adressé à l'autorité militaire, dans le cas où l'arrestation n'aurait pu avoir lieu.
J.
Dans sa réponse du 23 janvier 2019, le SEM a proposé le rejet du recours ; une copie de celle-ci a été transmise au recourant pour information.
K.
Les autres faits et arguments de la cause seront examinés, pour autant que de besoin, dans les considérants en droit.
Droit :
1.
1.1 Le Tribunal, en vertu de l'art. 31

SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 31 Grundsatz - Das Bundesverwaltungsgericht beurteilt Beschwerden gegen Verfügungen nach Artikel 5 des Bundesgesetzes vom 20. Dezember 196819 über das Verwaltungsverfahren (VwVG). |

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 5 - 1 Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben: |
|
1 | Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben: |
a | Begründung, Änderung oder Aufhebung von Rechten oder Pflichten; |
b | Feststellung des Bestehens, Nichtbestehens oder Umfanges von Rechten oder Pflichten; |
c | Abweisung von Begehren auf Begründung, Änderung, Aufhebung oder Feststellung von Rechten oder Pflichten oder Nichteintreten auf solche Begehren. |
2 | Als Verfügungen gelten auch Vollstreckungsverfügungen (Art. 41 Abs. 1 Bst. a und b), Zwischenverfügungen (Art. 45 und 46), Einspracheentscheide (Art. 30 Abs. 2 Bst. b und 74), Beschwerdeentscheide (Art. 61), Entscheide im Rahmen einer Revision (Art. 68) und die Erläuterung (Art. 69).25 |
3 | Erklärungen von Behörden über Ablehnung oder Erhebung von Ansprüchen, die auf dem Klageweg zu verfolgen sind, gelten nicht als Verfügungen. |

SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 33 Vorinstanzen - Die Beschwerde ist zulässig gegen Verfügungen: |
|
a | des Bundesrates und der Organe der Bundesversammlung auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses des Bundespersonals einschliesslich der Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung; |
b | des Bundesrates betreffend: |
b1 | die Amtsenthebung eines Mitgliedes des Bankrats, des Direktoriums oder eines Stellvertreters oder einer Stellvertreterin nach dem Nationalbankgesetz vom 3. Oktober 200325, |
b2 | die Abberufung eines Verwaltungsratsmitgliedes der Eidgenössischen Finanzmarktaufsicht oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Finanzmarktaufsichtsgesetz vom 22. Juni 200726, |
b3 | die Sperrung von Vermögenswerten gestützt auf das Bundesgesetz vom 18. Dezember 201528 über die Sperrung und die Rückerstattung unrechtmässig erworbener Vermögenswerte ausländischer politisch exponierter Personen, |
b4 | das Verbot von Tätigkeiten nach dem NDG30, |
c | des Bundesstrafgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals; |
cbis | des Bundespatentgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals; |
cquater | des Bundesanwaltes oder der Bundesanwältin auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von ihm oder ihr gewählten Staatsanwälte und Staatsanwältinnen sowie des Personals der Bundesanwaltschaft; |
cquinquies | der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses ihres Sekretariats; |
cter | der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von der Vereinigten Bundesversammlung gewählten Mitglieder der Bundesanwaltschaft; |
d | der Bundeskanzlei, der Departemente und der ihnen unterstellten oder administrativ zugeordneten Dienststellen der Bundesverwaltung; |
e | der Anstalten und Betriebe des Bundes; |
f | der eidgenössischen Kommissionen; |
g | der Schiedsgerichte auf Grund öffentlich-rechtlicher Verträge des Bundes, seiner Anstalten und Betriebe; |
h | der Instanzen oder Organisationen ausserhalb der Bundesverwaltung, die in Erfüllung ihnen übertragener öffentlich-rechtlicher Aufgaben des Bundes verfügen; |
i | kantonaler Instanzen, soweit ein Bundesgesetz gegen ihre Verfügungen die Beschwerde an das Bundesverwaltungsgericht vorsieht. |
En particulier, les décisions rendues par le SEM concernant l'asile peuvent être contestées devant le Tribunal (art. 33 let. d

SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 33 Vorinstanzen - Die Beschwerde ist zulässig gegen Verfügungen: |
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a | des Bundesrates und der Organe der Bundesversammlung auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses des Bundespersonals einschliesslich der Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung; |
b | des Bundesrates betreffend: |
b1 | die Amtsenthebung eines Mitgliedes des Bankrats, des Direktoriums oder eines Stellvertreters oder einer Stellvertreterin nach dem Nationalbankgesetz vom 3. Oktober 200325, |
b2 | die Abberufung eines Verwaltungsratsmitgliedes der Eidgenössischen Finanzmarktaufsicht oder die Genehmigung der Auflösung des Arbeitsverhältnisses der Direktorin oder des Direktors durch den Verwaltungsrat nach dem Finanzmarktaufsichtsgesetz vom 22. Juni 200726, |
b3 | die Sperrung von Vermögenswerten gestützt auf das Bundesgesetz vom 18. Dezember 201528 über die Sperrung und die Rückerstattung unrechtmässig erworbener Vermögenswerte ausländischer politisch exponierter Personen, |
b4 | das Verbot von Tätigkeiten nach dem NDG30, |
c | des Bundesstrafgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals; |
cbis | des Bundespatentgerichts auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses seiner Richter und Richterinnen und seines Personals; |
cquater | des Bundesanwaltes oder der Bundesanwältin auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von ihm oder ihr gewählten Staatsanwälte und Staatsanwältinnen sowie des Personals der Bundesanwaltschaft; |
cquinquies | der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses ihres Sekretariats; |
cter | der Aufsichtsbehörde über die Bundesanwaltschaft auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses der von der Vereinigten Bundesversammlung gewählten Mitglieder der Bundesanwaltschaft; |
d | der Bundeskanzlei, der Departemente und der ihnen unterstellten oder administrativ zugeordneten Dienststellen der Bundesverwaltung; |
e | der Anstalten und Betriebe des Bundes; |
f | der eidgenössischen Kommissionen; |
g | der Schiedsgerichte auf Grund öffentlich-rechtlicher Verträge des Bundes, seiner Anstalten und Betriebe; |
h | der Instanzen oder Organisationen ausserhalb der Bundesverwaltung, die in Erfüllung ihnen übertragener öffentlich-rechtlicher Aufgaben des Bundes verfügen; |
i | kantonaler Instanzen, soweit ein Bundesgesetz gegen ihre Verfügungen die Beschwerde an das Bundesverwaltungsgericht vorsieht. |

SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 105 Beschwerde gegen Verfügungen des SEM - Gegen Verfügungen des SEM kann nach Massgabe des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005367 Beschwerde geführt werden. |

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 83 Ausnahmen - Die Beschwerde ist unzulässig gegen: |
|
a | Entscheide auf dem Gebiet der inneren oder äusseren Sicherheit des Landes, der Neutralität, des diplomatischen Schutzes und der übrigen auswärtigen Angelegenheiten, soweit das Völkerrecht nicht einen Anspruch auf gerichtliche Beurteilung einräumt; |
b | Entscheide über die ordentliche Einbürgerung; |
c | Entscheide auf dem Gebiet des Ausländerrechts betreffend: |
c1 | die Einreise, |
c2 | Bewilligungen, auf die weder das Bundesrecht noch das Völkerrecht einen Anspruch einräumt, |
c3 | die vorläufige Aufnahme, |
c4 | die Ausweisung gestützt auf Artikel 121 Absatz 2 der Bundesverfassung und die Wegweisung, |
c5 | Abweichungen von den Zulassungsvoraussetzungen, |
c6 | die Verlängerung der Grenzgängerbewilligung, den Kantonswechsel, den Stellenwechsel von Personen mit Grenzgängerbewilligung sowie die Erteilung von Reisepapieren an schriftenlose Ausländerinnen und Ausländer; |
d | Entscheide auf dem Gebiet des Asyls, die: |
d1 | vom Bundesverwaltungsgericht getroffen worden sind, ausser sie betreffen Personen, gegen die ein Auslieferungsersuchen des Staates vorliegt, vor welchem sie Schutz suchen, |
d2 | von einer kantonalen Vorinstanz getroffen worden sind und eine Bewilligung betreffen, auf die weder das Bundesrecht noch das Völkerrecht einen Anspruch einräumt; |
e | Entscheide über die Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung von Behördenmitgliedern oder von Bundespersonal; |
f | Entscheide auf dem Gebiet der öffentlichen Beschaffungen, wenn: |
fbis | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts über Verfügungen nach Artikel 32i des Personenbeförderungsgesetzes vom 20. März 200964; |
f1 | sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt; vorbehalten bleiben Beschwerden gegen Beschaffungen des Bundesverwaltungsgerichts, des Bundesstrafgerichts, des Bundespatentgerichts, der Bundesanwaltschaft sowie der oberen kantonalen Gerichtsinstanzen, oder |
f2 | der geschätzte Wert des zu vergebenden Auftrags den massgebenden Schwellenwert nach Artikel 52 Absatz 1 in Verbindung mit Anhang 4 Ziffer 2 des Bundesgesetzes vom 21. Juni 201962 über das öffentliche Beschaffungswesen nicht erreicht; |
g | Entscheide auf dem Gebiet der öffentlich-rechtlichen Arbeitsverhältnisse, wenn sie eine nicht vermögensrechtliche Angelegenheit, nicht aber die Gleichstellung der Geschlechter betreffen; |
h | Entscheide auf dem Gebiet der internationalen Amtshilfe, mit Ausnahme der Amtshilfe in Steuersachen; |
i | Entscheide auf dem Gebiet des Militär-, Zivil- und Zivilschutzdienstes; |
j | Entscheide auf dem Gebiet der wirtschaftlichen Landesversorgung, die bei schweren Mangellagen getroffen worden sind; |
k | Entscheide betreffend Subventionen, auf die kein Anspruch besteht; |
l | Entscheide über die Zollveranlagung, wenn diese auf Grund der Tarifierung oder des Gewichts der Ware erfolgt; |
m | Entscheide über die Stundung oder den Erlass von Abgaben; in Abweichung davon ist die Beschwerde zulässig gegen Entscheide über den Erlass der direkten Bundessteuer oder der kantonalen oder kommunalen Einkommens- und Gewinnsteuer, wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder es sich aus anderen Gründen um einen besonders bedeutenden Fall handelt; |
n | Entscheide auf dem Gebiet der Kernenergie betreffend: |
n1 | das Erfordernis einer Freigabe oder der Änderung einer Bewilligung oder Verfügung, |
n2 | die Genehmigung eines Plans für Rückstellungen für die vor Ausserbetriebnahme einer Kernanlage anfallenden Entsorgungskosten, |
n3 | Freigaben; |
o | Entscheide über die Typengenehmigung von Fahrzeugen auf dem Gebiet des Strassenverkehrs; |
p | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts auf dem Gebiet des Fernmeldeverkehrs, des Radios und des Fernsehens sowie der Post betreffend:69 |
p1 | Konzessionen, die Gegenstand einer öffentlichen Ausschreibung waren, |
p2 | Streitigkeiten nach Artikel 11a des Fernmeldegesetzes vom 30. April 199770, |
p3 | Streitigkeiten nach Artikel 8 des Postgesetzes vom 17. Dezember 201072; |
q | Entscheide auf dem Gebiet der Transplantationsmedizin betreffend: |
q1 | die Aufnahme in die Warteliste, |
q2 | die Zuteilung von Organen; |
r | Entscheide auf dem Gebiet der Krankenversicherung, die das Bundesverwaltungsgericht gestützt auf Artikel 3473 des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 200574 (VGG) getroffen hat; |
s | Entscheide auf dem Gebiet der Landwirtschaft betreffend: |
s1 | ... |
s2 | die Abgrenzung der Zonen im Rahmen des Produktionskatasters; |
t | Entscheide über das Ergebnis von Prüfungen und anderen Fähigkeitsbewertungen, namentlich auf den Gebieten der Schule, der Weiterbildung und der Berufsausübung; |
u | Entscheide auf dem Gebiet der öffentlichen Kaufangebote (Art. 125-141 des Finanzmarktinfrastrukturgesetzes vom 19. Juni 201577); |
v | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts über Meinungsverschiedenheiten zwischen Behörden in der innerstaatlichen Amts- und Rechtshilfe; |
w | Entscheide auf dem Gebiet des Elektrizitätsrechts betreffend die Plangenehmigung von Starkstromanlagen und Schwachstromanlagen und die Entscheide auf diesem Gebiet betreffend Enteignung der für den Bau oder Betrieb solcher Anlagen notwendigen Rechte, wenn sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt; |
x | Entscheide betreffend die Gewährung von Solidaritätsbeiträgen nach dem Bundesgesetz vom 30. September 201681 über die Aufarbeitung der fürsorgerischen Zwangsmassnahmen und Fremdplatzierungen vor 1981, ausser wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt; |
y | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts in Verständigungsverfahren zur Vermeidung einer den anwendbaren internationalen Abkommen im Steuerbereich nicht entsprechenden Besteuerung; |
z | Entscheide betreffend die in Artikel 71c Absatz 1 Buchstabe b des Energiegesetzes vom 30. September 201684 genannten Baubewilligungen und notwendigerweise damit zusammenhängenden in der Kompetenz der Kantone liegenden Bewilligungen für Windenergieanlagen von nationalem Interesse, wenn sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt. |
1.2 La présente procédure est soumise à l'ancien droit (dispositions transitoires de la modification du 25 septembre 2015 de la LAsi, al. 1 ).
1.3 Le recourant a qualité pour recourir ; présenté dans la forme et le délai prescrits par la loi, le recours est recevable (art. 48

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 48 - 1 Zur Beschwerde ist berechtigt, wer: |
|
1 | Zur Beschwerde ist berechtigt, wer: |
a | vor der Vorinstanz am Verfahren teilgenommen hat oder keine Möglichkeit zur Teilnahme erhalten hat; |
b | durch die angefochtene Verfügung besonders berührt ist; und |
c | ein schutzwürdiges Interesse an deren Aufhebung oder Änderung hat. |
2 | Zur Beschwerde berechtigt sind ferner Personen, Organisationen und Behörden, denen ein anderes Bundesgesetz dieses Recht einräumt. |

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 52 - 1 Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat. |
|
1 | Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat. |
2 | Genügt die Beschwerde diesen Anforderungen nicht oder lassen die Begehren des Beschwerdeführers oder deren Begründung die nötige Klarheit vermissen und stellt sich die Beschwerde nicht als offensichtlich unzulässig heraus, so räumt die Beschwerdeinstanz dem Beschwerdeführer eine kurze Nachfrist zur Verbesserung ein. |
3 | Sie verbindet diese Nachfrist mit der Androhung, nach unbenutztem Fristablauf auf Grund der Akten zu entscheiden oder, wenn Begehren, Begründung oder Unterschrift fehlen, auf die Beschwerde nicht einzutreten. |

SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 108 Beschwerdefristen - 1 Im beschleunigten Verfahren ist die Beschwerde gegen einen Entscheid nach Artikel 31a Absatz 4 innerhalb von sieben Arbeitstagen, gegen Zwischenverfügungen innerhalb von fünf Tagen seit Eröffnung der Verfügung einzureichen. |
|
1 | Im beschleunigten Verfahren ist die Beschwerde gegen einen Entscheid nach Artikel 31a Absatz 4 innerhalb von sieben Arbeitstagen, gegen Zwischenverfügungen innerhalb von fünf Tagen seit Eröffnung der Verfügung einzureichen. |
2 | Im erweiterten Verfahren ist die Beschwerde gegen einen Entscheid nach Artikel 31a Absatz 4 innerhalb von 30 Tagen, bei Zwischenverfügungen innerhalb von zehn Tagen seit Eröffnung der Verfügung einzureichen. |
3 | Die Beschwerde gegen Nichteintretensentscheide sowie gegen Entscheide nach Artikel 23 Absatz 1 und Artikel 40 in Verbindung mit Artikel 6a Absatz 2 Buchstabe a ist innerhalb von fünf Arbeitstagen seit Eröffnung der Verfügung einzureichen. |
4 | Die Verweigerung der Einreise nach Artikel 22 Absatz 2 kann bis zum Zeitpunkt der Eröffnung einer Verfügung nach Artikel 23 Absatz 1 angefochten werden. |
5 | Die Überprüfung der Rechtmässigkeit und der Angemessenheit der Zuweisung eines Aufenthaltsortes am Flughafen oder an einem anderen geeigneten Ort nach Artikel 22 Absätze 3 und 4 kann jederzeit mittels Beschwerde beantragt werden. |
6 | In den übrigen Fällen beträgt die Beschwerdefrist 30 Tage seit Eröffnung der Verfügung. |
7 | Per Telefax übermittelte Rechtsschriften gelten als rechtsgültig eingereicht, wenn sie innert Frist beim Bundesverwaltungsgericht eintreffen und mittels Nachreichung des unterschriebenen Originals nach den Regeln gemäss Artikel 52 Absätze 2 und 3 VwVG375 verbessert werden. |
1.4 A titre préliminaire, le Tribunal constate que la conclusion tendant à ce que la reconnaissance de la qualité de réfugié du recourant soit expressément confirmée porte sur un point qui a déjà été admis par le SEM ; rien ne justifie ainsi d'y revenir, seule demeurant litigieuse, sur le fond, la question de l'octroi de l'asile.
2.
2.1 Le recourant se plaint que le SEM a violé son droit d'être entendu sous plusieurs aspects, à savoir en raison du défaut de communication de deux pièces, d'une tenue inadéquate du dossier et de la conduite de l'audition sur les motifs dans une autre langue que sa langue maternelle. Il soulève également une instruction incomplète - voire incorrecte - sur certains éléments de l'état de fait.
2.2 L'établissement des faits est incomplet au sens de l'art. 106 al. 1 let. b

SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 106 Beschwerdegründe - 1 Mit der Beschwerde kann gerügt werden: |
|
1 | Mit der Beschwerde kann gerügt werden: |
a | Verletzung von Bundesrecht, einschliesslich Missbrauch und Überschreitung des Ermessens; |
b | unrichtige und unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhalts; |
c | ... |
2 | Artikel 27 Absatz 3 und Artikel 68 Absatz 2 bleiben vorbehalten. |
S'agissant du droit d'être entendu, ancré à l'art. 29 al. 2

SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 29 - Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör. |
L'obligation d'une tenue adéquate du dossier est également considérée comme une composante de l'art. 29 al. 2

SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
2.3 En l'espèce, la conclusion du recours tendant à la cassation de la décision attaquée, tant en raison des diverses violations du droit d'être entendu que d'un établissement incomplet - voire incorrect - de l'état de fait pertinent, ne peut être accueillie.
2.4 En effet, les pièces dont l'intéressé réclamait la communication lui ont été transmises ; il a eu tout loisir de s'exprimer à ce sujet en déposant un complément de recours (art. 53

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 53 - Erfordert es der aussergewöhnliche Umfang oder die besondere Schwierigkeit einer Beschwerdesache, so gestattet die Beschwerdeinstanz dem Beschwerdeführer, der darum in seiner sonst ordnungsgemäss eingereichten Beschwerde nachsucht, deren Begründung innert einer angemessenen Nachfrist zu ergänzen; in diesem Falle findet Artikel 32 Absatz 2 keine Anwendung. |
2.5 S'agissant de la bonne tenue du dossier, le Tribunal constate que toutes les pièces et éléments de preuve utiles, sur lesquels le SEM s'est basé pour rendre sa décision, y figurent et y ont été enregistrés dans le bordereau, quand bien même ils n'y sont pas toujours décrits de manière précise. Il en va de même des moyens de preuve déposés (cf. pièce A/8 du dossier SEM), référencés dans l'enveloppe les contenant. Le recourant n'a d'ailleurs pu relever aucune erreur manifeste du SEM à cet égard.
Le Tribunal relève également que la décision attaquée fait état, à titre de motifs, des déclarations du recourant telles que consignées dans les procès-verbaux d'audition ainsi que des preuves pertinentes qu'il a produites, essentiellement en rapport avec son service militaire. Si le document portant la date du (...) août 2015 a pu être désigné de manières différentes, au fil de la procédure, cela résulte du fait que sa nature n'était initialement pas claire ; tel n'est plus le cas à la date du présent arrêt, ainsi qu'il sera vu par la suite (cf. consid. 4.3).
Le SEM a ainsi pu porter une appréciation éclairée sur le document litigieux ; la question de savoir s'il en a correctement apprécié la nature et la portée - ce que conteste l'intéressé - ressortit au fond et sera abordée plus loin (cf. ibidem).
2.6 Le grief portant sur la langue dans laquelle ont été menées les auditions tombe également à faux.
En effet, si l'audition au CEP, effectivement sommaire, a eu lieu en arabe, le recourant a cependant affirmé maîtriser cette langue (cf. procès-verbal [ci-après : p.-v.] de l'audition du 13 novembre 2015, pt. 1.17.02). Lors de la seconde audition, il a été interrogé en kurde kurmanci, d'une manière détaillée, et s'est exprimé au sujet de la "convocation" reçue (cf. p.-v. d'audition du 13 juillet 2017, questions 75 à 83) ; il n'a d'ailleurs pas demandé à compléter ses déclarations (cf. idem, questions 105 et 113) et l'audition ne laisse apparaître aucun problème de compréhension. Il doit également être noté que le représentant de l'oeuvre d'entraide n'a formulé aucune remarque à l'issue de la seconde audition.
2.7 S'agissant des photographies déposées par le recourant, il a lui-même expliqué qu'elles montraient des oncles et cousins engagés dans les rangs des Peshmergas d'Irak (cf. p.-v. de l'audition du 13 juillet 2017, question 1). Il ne figure sur aucune d'entre elles, si bien que ces images sont sans rapport avec ses motifs ; point n'était dès lors besoin de l'interroger plus avant à ce sujet. Il sera revenu sur leur portée au fond par la suite (cf. consid. 4.6).
2.8 Il ressort de ce qui précède que le reproche d'une instruction insuffisante n'est pas fondé.
Lors de l'audition du 13 juillet 2017, l'intéressé a eu tout loisir de s'exprimer de manière exhaustive sur ses motifs ; il a été interrogé de manière précise sur la pièce datée du (...) août 2015 et les circonstances de sa réception (cf. p.-v. d'audition, questions 75 à 83 et 87 à 89), le SEM procédant ensuite lui-même à la traduction de ce document. A la date où le SEM a pris sa décision, tous les faits pertinents avaient été dûment constatés, de sorte que d'autres mesures d'instruction complémentaires n'apparaissaient pas nécessaires en l'état du dossier.
2.9 En conclusion, les griefs tirés d'un établissement incomplet ou inexact de l'état de fait pertinent et d'une violation du droit d'être entendu se révèlent infondés et doivent dès lors être rejetés.
3.
3.1 Sont des réfugiés les personnes qui, dans leur Etat d'origine ou dans le pays de leur dernière résidence, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions politiques. Sont notamment considérées comme de sérieux préjudices la mise en danger de la vie, de l'intégrité corporelle ou de la liberté, de même que les mesures qui entraînent une pression psychique insupportable. Il y a lieu de tenir compte des motifs de fuite spécifiques aux femmes (art. 3 al. 1

SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 3 Flüchtlingsbegriff - 1 Flüchtlinge sind Personen, die in ihrem Heimatstaat oder im Land, in dem sie zuletzt wohnten, wegen ihrer Rasse, Religion, Nationalität, Zugehörigkeit zu einer bestimmten sozialen Gruppe oder wegen ihrer politischen Anschauungen ernsthaften Nachteilen ausgesetzt sind oder begründete Furcht haben, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden. |
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1 | Flüchtlinge sind Personen, die in ihrem Heimatstaat oder im Land, in dem sie zuletzt wohnten, wegen ihrer Rasse, Religion, Nationalität, Zugehörigkeit zu einer bestimmten sozialen Gruppe oder wegen ihrer politischen Anschauungen ernsthaften Nachteilen ausgesetzt sind oder begründete Furcht haben, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden. |
2 | Als ernsthafte Nachteile gelten namentlich die Gefährdung des Leibes, des Lebens oder der Freiheit sowie Massnahmen, die einen unerträglichen psychischen Druck bewirken. Den frauenspezifischen Fluchtgründen ist Rechnung zu tragen. |
3 | Keine Flüchtlinge sind Personen, die wegen Wehrdienstverweigerung oder Desertion ernsthaften Nachteilen ausgesetzt sind oder begründete Furcht haben, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden. Vorbehalten bleibt die Einhaltung des Abkommens vom 28. Juli 19514 über die Rechtsstellung der Flüchtlinge (Flüchtlingskonvention).5 |
4 | Keine Flüchtlinge sind Personen, die Gründe geltend machen, die wegen ihres Verhaltens nach der Ausreise entstanden sind und die weder Ausdruck noch Fortsetzung einer bereits im Heimat- oder Herkunftsstaat bestehenden Überzeugung oder Ausrichtung sind. Vorbehalten bleibt die Flüchtlingskonvention vom 28. Juli 1951.6 |

SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 3 Flüchtlingsbegriff - 1 Flüchtlinge sind Personen, die in ihrem Heimatstaat oder im Land, in dem sie zuletzt wohnten, wegen ihrer Rasse, Religion, Nationalität, Zugehörigkeit zu einer bestimmten sozialen Gruppe oder wegen ihrer politischen Anschauungen ernsthaften Nachteilen ausgesetzt sind oder begründete Furcht haben, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden. |
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1 | Flüchtlinge sind Personen, die in ihrem Heimatstaat oder im Land, in dem sie zuletzt wohnten, wegen ihrer Rasse, Religion, Nationalität, Zugehörigkeit zu einer bestimmten sozialen Gruppe oder wegen ihrer politischen Anschauungen ernsthaften Nachteilen ausgesetzt sind oder begründete Furcht haben, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden. |
2 | Als ernsthafte Nachteile gelten namentlich die Gefährdung des Leibes, des Lebens oder der Freiheit sowie Massnahmen, die einen unerträglichen psychischen Druck bewirken. Den frauenspezifischen Fluchtgründen ist Rechnung zu tragen. |
3 | Keine Flüchtlinge sind Personen, die wegen Wehrdienstverweigerung oder Desertion ernsthaften Nachteilen ausgesetzt sind oder begründete Furcht haben, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden. Vorbehalten bleibt die Einhaltung des Abkommens vom 28. Juli 19514 über die Rechtsstellung der Flüchtlinge (Flüchtlingskonvention).5 |
4 | Keine Flüchtlinge sind Personen, die Gründe geltend machen, die wegen ihres Verhaltens nach der Ausreise entstanden sind und die weder Ausdruck noch Fortsetzung einer bereits im Heimat- oder Herkunftsstaat bestehenden Überzeugung oder Ausrichtung sind. Vorbehalten bleibt die Flüchtlingskonvention vom 28. Juli 1951.6 |
3.2 Quiconque demande l'asile (requérant) doit prouver ou du moins rendre vraisemblable qu'il est un réfugié. La qualité de réfugié est vraisemblable lorsque l'autorité estime que celle-ci est hautement probable. Ne sont pas vraisemblables notamment les allégations qui, sur des points essentiels, ne sont pas suffisamment fondées, qui sont contradictoires, qui ne correspondent pas aux faits ou qui reposent de manière déterminante sur des moyens de preuve faux ou falsifiés (art. 7

SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 7 Nachweis der Flüchtlingseigenschaft - 1 Wer um Asyl nachsucht, muss die Flüchtlingseigenschaft nachweisen oder zumindest glaubhaft machen. |
|
1 | Wer um Asyl nachsucht, muss die Flüchtlingseigenschaft nachweisen oder zumindest glaubhaft machen. |
2 | Glaubhaft gemacht ist die Flüchtlingseigenschaft, wenn die Behörde ihr Vorhandensein mit überwiegender Wahrscheinlichkeit für gegeben hält. |
3 | Unglaubhaft sind insbesondere Vorbringen, die in wesentlichen Punkten zu wenig begründet oder in sich widersprüchlich sind, den Tatsachen nicht entsprechen oder massgeblich auf gefälschte oder verfälschte Beweismittel abgestützt werden. |
4.
4.1 En l'occurrence, il est établi que le recourant a accompli son service militaire dès 2008 et a été libéré du service en 2011. Il a vu sa qualité de réfugié reconnue, du fait qu'il appartenait à une classe d'âge de réservistes mobilisables (nés entre 1985 et 1991) et interdite de sortie du pays, élément qui était susceptible de l'exposer à un risque de persécution (cf. à ce sujet Organisation suisse d'aide aux réfugiés [OSAR], Syrie : recrutement forcé, refus de servir, désertion, mars 2017). Dans la mesure où c'est uniquement son départ illégal de Syrie qui a motivé cette reconnaissance, l'asile ne lui a pas été accordé (art. 54

SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 54 Subjektive Nachfluchtgründe - Flüchtlingen wird kein Asyl gewährt, wenn sie erst durch ihre Ausreise aus dem Heimat- oder Herkunftsstaat oder wegen ihres Verhaltens nach der Ausreise Flüchtlinge im Sinne von Artikel 3 wurden. |
En revanche, les motifs d'asile antérieurs à son départ, tels qu'ils ont été relatés, ne sont pas crédibles.
4.2 En Syrie, le fait de s'être soustrait au service militaire peut entraîner une sanction exorbitante, assimilable à une persécution, dans la mesure où la personne intéressée s'est déjà fait remarquer auparavant des autorités comme un opposant ; dans un tel cas, celles-ci peuvent en effet interpréter son attitude de refus du service militaire comme une manifestation, d'ordre politique, d'hostilité au pouvoir (cf. ATAF 2015/3 consid. 6, spécialement consid. 6.7.3).
Dans le cas d'espèce, l'intéressé ne paraît cependant pas, au regard de ses déclarations, s'être signalé comme tel : il a fait référence, de manière allusive, à sa participation à des manifestations contre le régime, mais sans en indiquer ni le lieu ni la date, ni encore les buts et les circonstances (cf. p.-v. du 13 juillet 2017, question 74).
Ainsi, quand bien même le recourant se serait soustrait à une convocation militaire et pourrait être sanctionné comme réfractaire, l'asile ne pourrait lui être accordé.
4.3 Le Tribunal n'est cependant pas convaincu que tel soit le cas, les déclarations du recourant sur ce point n'étant pas vraisemblables.
Contrairement à ce qu'affirme le SEM dans sa décision, il ne peut certes être exclu que l'armée syrienne envoie toujours des convocations ou procède à des recrutements dans la zone dominée par le Parti de l'Union Démocratique (Partiya Yekîtiya Demokrat, PYD). Cela étant, il a été constaté que les convocations sont remises à domicile aux conscrits ou réservistes (ou en leur absence à leurs proches) par la police civile, agissant sur mandat du bureau de recrutement local (cf. OSAR, Syrie : procédure de recrutement de l'armée, janvier 2018).
Il n'est en outre pas vraisemblable que le document daté du (...) août 2015 - et qui constitue clairement un mandat d'arrêt - ait tenu lieu de convocation, ainsi que le prétend l'intéressé dans son complément au recours ; le Tribunal constate au demeurant qu'il ne conteste plus, ainsi qu'il l'avait fait jusque-là, la nature de cette pièce, celle-ci étant clairement établie par la traduction du SEM et celle à laquelle il a fait procéder lui-même. Le Tribunal relève que cette dernière est d'ailleurs incomplète : la traduction effectuée par les soins du recourant n'indique pas l'autorité destinataire du mandat, ni la mention selon laquelle l'intéressé doit être aussitôt envoyé au service.
De plus, il s'agit d'un document interne, adressé par le responsable du recrutement à la police de E._______, qui ne peut d'aucune façon être communiqué à la personne à interpeller.
Dans ces conditions, le Tribunal ne peut que douter de l'authenticité et de la valeur de cette pièce, dans la mesure où le recourant n'a jamais dit avoir reçu, à une date antérieure, une convocation de l'armée ; procéder comme le décrit le recourant serait du reste illogique, la notification d'un mandat d'arrêt à la personne recherchée ne pouvant que l'inciter à fuir, ce d'autant plus que le document en cause aurait été remis à des proches et non à l'intéressé lui-même.
Enfin, l'intéressé a affirmé (cf. p.-v. du 13 juillet 2017, question 79) que le document avait été notifié par un groupe composé de soldats syriens et de combattants du PYD (Apochis). Une telle assertion doit être tenue pour invraisemblable. En effet, l'armée syrienne et le PYD évitent de se combattre et ne connaissent pas d'affrontements armés, le régime syrien gardant une présence administrative minimale dans la zone autonome kurde (cf. à ce sujet Neue Zürcher Zeitung, Rojava, das kürdische Gebiet [...], 1er novembre 2018, in https://www.nzz.ch/international/frueher-oder-spaeter-wird-das-regime-in-die-kurdischen-gebiete-zurueckkehren-ld.142 8647, consulté le 16 mai 2019) ; cette zone ne lui est cependant d'aucune façon subordonnée. Dans ce contexte, il apparaît exclu que les Apochis collaborent activement avec l'autorité militaire syrienne pour permettre à celle-ci de mobiliser des soldats ou d'arrêter des réfractaires, ce d'autant plus que le PYD, qui ne peut se permettre de perdre des combattants, entendrait bien plutôt les recruter pour son propre compte.
Par conséquent, le Tribunal ne tient pas pour crédible que le recourant ait été convoqué par l'autorité militaire et soit aujourd'hui considéré comme un réfractaire ; le fait qu'il appartienne à une classe d'âge de réservistes mobilisables et ait quitté le pays sans autorisation - ce qui est établi - ne permettant pas au SEM d'aller au-delà de la reconnaissance de la qualité de réfugié, à laquelle il a procédé dans sa décision.
4.4 L'intéressé a certes fait valoir qu'il avait pris part à des manifestations contre le PYD et avait été arrêté en juillet 2015, puis retenu durant une semaine (cf. p.-v. du 13 juillet 2017, questions 90-95) ; il n'a toutefois pas fait état de ces événements lors de l'audition au CEP, expliquant qu'il n'avait rencontré de problèmes qu'avec l'autorité militaire et n'avait jamais été emprisonné (cf. p.-v. de l'audition du 13 novembre 2015, pt. 7.02). La vraisemblance de cet épisode est donc sujette à caution. En outre, l'intéressé aurait été relâché sans que l'affaire ait eu d'autres suites.
S'agissant du risque d'enrôlement forcé par les Apochis, auquel le recourant fait référence, le Tribunal a plusieurs fois considéré que le recrutement par les Unités de protection du peuple (Yekîneyên Parastina Gel, YPG) - la branche armée du PYD - et l'obligation de servir dans leurs rangs ne constituaient pas en soi une persécution, à moins que la personne visée se soit signalée comme opposante active (cf. notamment arrêt E-4476/2016 du 6 mars 2017 consid. 4.2 et réf. citées, dont D-5329/2014 du 23 juin 2015 ; D-7292/2014 du 22 mai 2015 ; D-6842/2015 du 22 août 2016), ce qui n'est pas le cas du recourant.
4.5 Par ailleurs, quand bien même les Kurdes de Syrie sont privés de certains droits, les conditions d'une persécution collective de cette communauté ne sont pas réunies à ce jour, au regard des exigences très élevées posées à cette égard par la jurisprudence (cf. arrêt E-1424/2018 du 7 mars 2019 consid. 4.3.1 et les réf. citées).
4.6 Les photographies déposées par l'intéressé, prises dans des contextes indéterminés et qui montrent, selon lui, des proches - dont l'identité reste inconnue - engagés parmi les Peshmerga d'Irak, ne sont pas de nature à établir l'existence d'un risque de persécution contre lui et sont donc dénuées de pertinence.
Cet engagement ne lui aurait en effet pas posé de problèmes jusqu'à son départ. De plus, le Tribunal discerne mal pourquoi les autorités syriennes se soucieraient de s'en prendre à lui en raison de la participation de parents éloignés aux activités d'un groupe actif en Irak, qui ne présentent pour elles aucun danger. Il n'y a donc pas de motifs pour qu'elles exercent des représailles à l'égard du recourant dans le cadre d'une persécution réfléchie (Sippenhaft), celles-ci touchant avant tout les proches des opposants et des personnes recherchées, afin de les pousser à se rendre (cf. OSAR, Schnellrecherche des SFH-Länderanalyse zu Syrien : Reflexverfolgung et les réf. citées, janvier 2017).
4.7 Il s'ensuit que le recours, en tant qu'il conteste le refus de l'asile, doit être rejeté.
5.
Lorsqu'il rejette la demande d'asile ou qu'il refuse d'entrer en matière à ce sujet, le SEM prononce, en règle générale, le renvoi de Suisse et en ordonne l'exécution ; il tient compte du principe de l'unité de la famille (art. 44

SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 44 Wegweisung und vorläufige Aufnahme - Lehnt das SEM das Asylgesuch ab oder tritt es darauf nicht ein, so verfügt es in der Regel die Wegweisung aus der Schweiz und ordnet den Vollzug an; es berücksichtigt dabei den Grundsatz der Einheit der Familie. Im Übrigen finden für die Anordnung des Vollzugs der Wegweisung die Artikel 83 und 84 des AIG132 Anwendung. |
Aucune exception à la règle générale du renvoi, énoncée à l'art. 32 al. 1

SR 142.311 Asylverordnung 1 vom 11. August 1999 über Verfahrensfragen (Asylverordnung 1, AsylV 1) - Asylverordnung 1 AsylV-1 Art. 32 Nichtverfügen der Wegweisung - (Art. 44 AsylG)96 |
|
1 | Die Wegweisung wird nicht verfügt, wenn die asylsuchende Person:97 |
a | im Besitze einer gültigen Aufenthalts- oder Niederlassungsbewilligung ist; |
b | von einer Auslieferungsverfügung betroffen ist; |
c | von einer Ausweisungsverfügung nach Artikel 121 Absatz 2 der Bundesverfassung99 oder nach Artikel 68 AIG100 betroffen ist; oder |
d | von einer rechtskräftigen Landesverweisung nach Artikel 66a oder 66abis des Strafgesetzbuchs102 oder Artikel 49a oder 49abis des Militärstrafgesetzes vom 13. Juni 1927103 betroffen ist. |
2 | In den Fällen nach Absatz 1 Buchstaben c und d kann die kantonale Behörde beim SEM eine Stellungnahme zu allfälligen Vollzugshindernissen einholen.104 |
S'agissant de l'exécution de cette mesure, le Tribunal constate que le SEM a reconnu la qualité de réfugié du recourant et a prononcé son admission provisoire, l'exécution du renvoi étant de ce fait illicite. Cette question n'a donc plus à être tranchée.
6.
Il résulte de ce qui précède que la décision attaquée, hormis la violation du droit d'être entendu qui a été guérie en procédure de recours (cf. consid. 2.4), ne viole pas le droit fédéral et a établi de manière exacte et complète l'état de fait pertinent (art. 106 al. 1

SR 142.31 Asylgesetz vom 26. Juni 1998 (AsylG) AsylG Art. 106 Beschwerdegründe - 1 Mit der Beschwerde kann gerügt werden: |
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1 | Mit der Beschwerde kann gerügt werden: |
a | Verletzung von Bundesrecht, einschliesslich Missbrauch und Überschreitung des Ermessens; |
b | unrichtige und unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhalts; |
c | ... |
2 | Artikel 27 Absatz 3 und Artikel 68 Absatz 2 bleiben vorbehalten. |
7.
L'assistance judiciaire partielle ayant été accordée (art. 65 al. 1

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 65 - 1 Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter befreit nach Einreichung der Beschwerde eine Partei, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, auf Antrag von der Bezahlung der Verfahrenskosten, sofern ihr Begehren nicht aussichtslos erscheint.112 |
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1 | Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter befreit nach Einreichung der Beschwerde eine Partei, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, auf Antrag von der Bezahlung der Verfahrenskosten, sofern ihr Begehren nicht aussichtslos erscheint.112 |
2 | Wenn es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, bestellt die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter der Partei einen Anwalt.113 |
3 | Die Haftung für Kosten und Honorar des Anwalts bestimmt sich nach Artikel 64 Absätze 2-4. |
4 | Gelangt die bedürftige Partei später zu hinreichenden Mitteln, so ist sie verpflichtet, Honorar und Kosten des Anwalts an die Körperschaft oder autonome Anstalt zu vergüten, die sie bezahlt hat. |
5 | Der Bundesrat regelt die Bemessung von Honorar und Kosten.114 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005115 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010116.117 |
(dispositif : page suivante)
Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :
1.
Le recours est rejeté.
2.
Il n'est pas perçu de frais.
3.
Le présent arrêt est adressé au mandataire du recourant, au SEM et à l'autorité cantonale.
Le président du collège : Le greffier :
Grégory Sauder Antoine Willa
Expédition :