Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal
Cour VI
F-6579/2018
Arrêt du 6 mars 2020
Yannick Antoniazza-Hafner (président du collège),
Composition Gregor Chatton, Fulvio Haefeli, juges,
Victoria Popescu, greffière.
A._______,
représentée par B._______,
Parties
(...),
recourante,
contre
Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM),
Quellenweg 6, 3003 Berne,
autorité inférieure.
Objet Refus d'approbation à la prolongation d'une autorisation de séjour et renvoi de Suisse.
Faits :
A.
A._______, ressortissante indienne née le [...] 1991, a suivi toute sa scolarité et ses études à M._______. Ayant fréquenté l'Université de M._______, elle a obtenu un Bachelor of commerce en [...] 2012.
Dans le cadre de sa demande pour un visa de long séjour en Suisse, elle a produit une déclaration signée le 11 décembre 2013, de laquelle il ressort qu'elle s'engageait à se consacrer exclusivement à ses études durant son séjour en Suisse et à aucune autre activité, qu'en cas d'exercice d'une activité lucrative durant ses études, elle devrait immédiatement quitter le pays et qu'elle retournerait sans délai dans son pays d'origine à la fin de sa formation en Suisse (cf. dossier SEM p. 6).
Le 20 avril 2014, elle est entrée en Suisse et a été mise au bénéfice d'une autorisation de séjour (cf. dossier SEM p. 23 ss) dans le but de suivre une formation de français auprès de l'Ecole de langues L._______ et par la suite un Master en économie à l'Université de Lausanne (ci-après : l'UNIL).
B.
Le 16 février 2015, la prénommée a obtenu le diplôme d'Etudes en langue française DELF A1 (cf. pce TAF 1 annexe 3). Au vu du fait que la recourante n'avait pas le niveau requis en français pour entrer à la Faculté des Hautes études commerciales de l'Université de Lausanne (ci-après : HEC ; cf. pce TAF 1 annexes 6 et 7), elle a suivi les cours de l'Année préparatoire (niveau B1) à l'Ecole de français X._______ (ci-après : X._______), où elle a obtenu 60 crédits à la session de juin 2016 (cf. pce TAF 1 annexes 4, 6 et 15).
Par courrier de la HEC du 2 septembre 2016, elle a été informée que sa candidature à la Maîtrise universitaire ès Sciences en comptabilité, contrôle et finance (ci-après : MScCCF) était acceptée, sous réserve de la réussite de la mise à niveau préalable, pendant l'année académique 2016-2017 (cf. pce TAF 1 annexe 5). En septembre 2016, elle a suivi les cours dispensés dans le cadre de cette mise à nouveau. Toutefois, en juin 2017, elle a échoué aux examens lui permettant d'accéder au Master susmentionné (cf. notamment pce TAF 1 annexes 7 s. et 13).
Après un entretien au Service d'orientation et carrières UNIL sur les raisons de son échec et ses perspectives futures, celui-ci a attiré l'attention de la recourante sur les connaissances préalables à avoir pour entrer à la HEC (cf. pce TAF 1 p. 3 et annexe 6 duquel il ressort que, selon l'expérience, il est primordial de maîtriser le français à un niveau C1). Elle a dès lors entamé, en septembre 2017, une formation certifiée à plein temps en français, soit le Diplôme de français X._______ (ci-après : Diplôme X._______).
C.
Par courrier du 27 janvier 2018 adressé au Service de la population à Lausanne (ci-après : SPOP), la requérante a notamment donné des explications sur son changement de filière à l'UNIL (cf. pce TAF 1 annexe 7).
D.
Le 21 février 2018, le SPOP a fait savoir à l'intéressée qu'il envisageait de refuser la prolongation de son autorisation de séjour pour formation, car elle ne respectait pas le plan d'études initialement prévu et qu'elle n'avait pas le niveau requis pour suivre la formation souhaitée (cf. pce TAF 1 annexe 8).
E.
Par correspondance du 28 février 2018, A._______ s'est expliquée sur son parcours académique en Suisse, son niveau de formation et ses qualifications personnelles, ainsi que sur les raisons l'ayant amenée à modifier son plan d'études initial (cf. pce TAF 1 annexe 9).
En juin 2018, la recourante a réussi les examens de fin de première année du Diplôme X._______, obtenant ainsi 60 nouveaux crédits ECTS (cf. pce TAF 1 annexe 10).
F.
Le 27 juin 2018, le SPOP a fait savoir à la prénommée qu'il était disposé à lui prolonger son autorisation de séjour pour formation, sous réserve de l'approbation du Secrétariat d'Etat aux migrations (ci-après : le SEM ; [cf. pce TAF 1 annexe 11]).
Par écrit daté du 4 juillet 2018, le SEM a informé la requérante qu'il envisageait de refuser d'approuver l'octroi de l'autorisation de séjour sollicitée et l'a invitée à lui transmettre ses observations (cf. pce TAF 1 annexe 12).
G.
Par correspondances des 6 et 31 août 2018, l'intéressée a allégué, en substance, que le Bachelor of Commerce de l'Université de M._______ dont elle était titulaire n'était pas suffisant, dès lors qu'après divers contacts en Inde avec des entreprises susceptibles de l'engager, il lui avait été demandé une formation plus poussée (Master), ainsi que la connaissance d'une langue étrangère telle que le français. Ce serait la raison pour laquelle elle aurait décidé de poursuivre ses études en Suisse. Elle a également ajouté qu'elle avait terminé avec succès les deux premiers semestres du Diplôme X._______ qu'elle avait débuté en septembre 2017. Enfin, elle a souligné qu'il était prévu qu'elle termine cette formation en juin 2019, de sorte qu'elle pourrait ensuite entreprendre le Master souhaité (cf. pce TAF 1 annexe 13 et dossier SEM p. 129 ss).
H.
En septembre 2018, l'intéressée a débuté la deuxième année en vue de l'obtention du Diplôme X._______ et s'est inscrite aux examens pour la session de janvier 2019 (cf. pce TAF 1 annexe 14).
I.
Par décision du 18 octobre 2018, le SEM a refusé l'approbation à la prolongation d'une autorisation de séjour pour formation en faveur de l'intéressée et lui a imparti un délai au 15 janvier 2019 pour quitter le territoire Suisse. Le SEM a en outre retiré l'effet suspensif à un éventuel recours. Il a notamment émis de sérieux doutes quant à l'aptitude de l'intéressée à mener à bien la formation envisagée, qui plus est dans des délais raisonnables.
J.
En réaction à la décision du SEM, la directrice de X._______ a envoyé, le 8 novembre 2018, une lettre d'explication et de soutien, soulignant que si l'intéressée obtenait le Diplôme X._______, elle aurait prouvé qu'elle était capable de réussir des études de haut niveau en Suisse (cf. pce TAF 1 annexe 15).
K.
Par acte du 20 novembre 2018, l'intéressée a interjeté recours à l'encontre de la décision précitée concluant, préalablement, à la restitution de l'effet suspensif et à la dispense du paiement de tout frais de procédure, principalement, à l'admission du recourant et à la réformation de la décision querellée - en ce sens que les chiffres 1 et 2 sont annulés et que la prolongation de son autorisation de séjour est admise -, et subsidiairement à l'admission du recourant et au renvoi de la cause au SEM pour nouvelle décision au sens des considérants. Dans le cadre de son recours, elle a notamment déclaré que les changements d'orientation dans son parcours académique en Suisse se justifiaient par les exigences nouvelles des autorités universitaires, qui n'étaient pas prévues dans son plan d'études initial (cf. pce TAF 1 p. 3 ch. 4 ss). Elle a également signalé qu'elle avait déjà obtenu 120 crédits ECTS en Suisse et qu'elle devrait pouvoir obtenir le Diplôme X._______ en juin 2019. Par ailleurs, elle a expliqué qu'elle envisageait d'effectuer un Master of Science en Business Administration (ci-après : MSc-BA) de septembre 2019 jusqu'en 2021 - voire jusqu'en 2022 si elle devait être astreinte à un programme supplémentaire (cf. pce TAF 1 p. 7 et annexe 16) - dès lors que ce module correspondait mieux à son projet initial (cf. pce TAF 1 p. 4 s.). Elle s'est finalement prévalue du fait qu'elle s'était très bien intégrée en Suisse et qu'elle occupait à temps partiel un poste de serveuse-vendeuse dans une boulangerie-tearoom.
L.
Par préavis du 14 février 2019, le SEM a maintenu intégralement ses considérants et proposé le rejet du recours.
M.
Par réplique du 20 mars 2019, la recourante a mis en avant le fait qu'elle avait réussi ses travaux de validation du 3ème semestre du Diplôme X._______ en janvier 2019 (cf. pce TAF 7 annexe 17) et qu'elle devait passer ses examens finals dudit diplôme en juin 2019. Elle a également rappelé qu'elle allait suivre un MSc-BA dès septembre 2019 pour 4 semestres et qu'elle l'achèverait au plus tard durant l'année 2022 (cf. pce TAF 7 p. 4). En outre, elle a mentionné qu'elle gardait toujours l'objectif de pouvoir justifier d'une formation étendue qui lui permettrait de disposer d'excellentes perspectives professionnelles dans son pays d'origine.
N.
Par duplique du 29 avril 2019 transmise à la recourante pour connaissance, le SEM a maintenu sa décision datée du 18 octobre 2018.
O.
Par ordonnance du 20 février 2020, le Tribunal de céans a transmis à l'intéressée un double de la note téléphonique du 13 février 2020, de laquelle il ressort que la maîtrise du niveau C1 en français pour les admissions au MScCCF n'est qu'une recommandation et que l'exigence de la mise à niveau à ce Master n'est pas une nouvelle condition. Il a également invité cette dernière à lui remettre une copie de son Diplôme X._______ et des résultats d'examens y relatifs, ainsi qu'à lui faire part de l'état d'avancement actuel de ses études.
P.
Par courrier du 2 mars 2020, la recourante a donné suite à ladite ordonnance. Ledit document a été porté à la connaissance de l'autorité inférieure.
Droit :
1.
1.1 Sous réserve des exceptions prévues à l'art. 32

SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 32 Eccezioni - 1 Il ricorso è inammissibile contro: |

SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 31 Principio - Il Tribunale amministrativo federale giudica i ricorsi contro le decisioni ai sensi dell'articolo 5 della legge federale del 20 dicembre 196819 sulla procedura amministrativa (PA). |

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 5 - 1 Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti: |
|
1 | Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti: |
a | la costituzione, la modificazione o l'annullamento di diritti o di obblighi; |
b | l'accertamento dell'esistenza, dell'inesistenza o dell'estensione di diritti o di obblighi; |
c | il rigetto o la dichiarazione d'inammissibilità d'istanze dirette alla costituzione, alla modificazione, all'annullamento o all'accertamento di diritti o di obblighi. |
2 | Sono decisioni anche quelle in materia d'esecuzione (art. 41 cpv. 1 lett. a e b), le decisioni incidentali (art. 45 e 46), le decisioni su opposizione (art. 30 cpv. 2 lett. b e 74), le decisioni su ricorso (art. 61), le decisioni in sede di revisione (art. 68) e l'interpretazione (art. 69).24 |
3 | Le dichiarazioni di un'autorità che rifiuta o solleva pretese da far valere mediante azione non sono considerate decisioni. |

SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 33 Autorità inferiori - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni: |

SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 27 - 1 Lo straniero può essere ammesso in Svizzera per seguire una formazione o una formazione continua se:36 |

SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 33 Autorità inferiori - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni: |

SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 1 Principio - 1 Il Tribunale amministrativo federale è il tribunale amministrativo generale della Confederazione. |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 83 Eccezioni - Il ricorso è inammissibile contro: |
|
a | le decisioni in materia di sicurezza interna o esterna del Paese, neutralità, protezione diplomatica e altri affari esteri, in quanto il diritto internazionale non conferisca un diritto al giudizio da parte di un tribunale; |
b | le decisioni in materia di naturalizzazione ordinaria; |
c | le decisioni in materia di diritto degli stranieri concernenti: |
c1 | l'entrata in Svizzera, |
c2 | i permessi o autorizzazioni al cui ottenimento né il diritto federale né il diritto internazionale conferiscono un diritto, |
c3 | l'ammissione provvisoria, |
c4 | l'espulsione fondata sull'articolo 121 capoverso 2 della Costituzione federale e l'allontanamento, |
c5 | le deroghe alle condizioni d'ammissione, |
c6 | la proroga del permesso per frontalieri, il cambiamento di Cantone, il cambiamento d'impiego del titolare di un permesso per frontalieri, nonché il rilascio di documenti di viaggio a stranieri privi di documenti; |
d | le decisioni in materia d'asilo pronunciate: |
d1 | dal Tribunale amministrativo federale, salvo quelle che concernono persone contro le quali è pendente una domanda d'estradizione presentata dallo Stato che hanno abbandonato in cerca di protezione, |
d2 | da un'autorità cantonale inferiore e concernenti un permesso o un'autorizzazione al cui ottenimento né il diritto federale né il diritto internazionale conferiscono un diritto; |
e | le decisioni concernenti il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente contro membri di autorità o contro agenti della Confederazione; |
f | le decisioni in materia di appalti pubblici se: |
fbis | le decisioni del Tribunale amministrativo federale concernenti decisioni secondo l'articolo 32i della legge del 20 marzo 200964 sul trasporto di viaggiatori; |
f1 | non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale; sono fatti salvi i ricorsi contro gli appalti del Tribunale amministrativo federale, del Tribunale penale federale, del Tribunale federale dei brevetti, del Ministero pubblico della Confederazione e delle autorità giudiziarie cantonali superiori, o |
f2 | il valore stimato della commessa non raggiunge il valore soglia determinante secondo l'articolo 52 capoverso 1 in combinato disposto con l'allegato 4 numero 2 della legge federale del 21 giugno 201962 sugli appalti pubblici; |
g | le decisioni in materia di rapporti di lavoro di diritto pubblico, in quanto concernano una controversia non patrimoniale, ma non la parità dei sessi; |
h | le decisioni concernenti l'assistenza amministrativa internazionale, eccettuata l'assistenza amministrativa in materia fiscale; |
i | le decisioni in materia di servizio militare, civile o di protezione civile; |
j | le decisioni in materia di approvvigionamento economico del Paese adottate in situazioni di grave penuria; |
k | le decisioni concernenti i sussidi al cui ottenimento la legislazione non conferisce un diritto; |
l | le decisioni concernenti l'imposizione di dazi operata in base alla classificazione tariffaria o al peso delle merci; |
m | le decisioni concernenti il condono o la dilazione del pagamento di tributi; in deroga alla presente disposizione, il ricorso è ammissibile contro le decisioni concernenti il condono dell'imposta federale diretta o dell'imposta cantonale o comunale sul reddito e sull'utile se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o se si tratta per altri motivi di un caso particolarmente importante; |
n | le decisioni in materia di energia nucleare concernenti: |
n1 | l'esigenza di un nulla osta o la modifica di un'autorizzazione o di una decisione, |
n2 | l'approvazione di un piano d'accantonamenti per le spese di smaltimento antecedenti lo spegnimento di un impianto nucleare, |
n3 | i nulla osta; |
o | le decisioni in materia di circolazione stradale concernenti l'omologazione del tipo di veicoli; |
p | le decisioni del Tribunale amministrativo federale in materia di traffico delle telecomunicazioni, radiotelevisione e poste concernenti:69 |
p1 | concessioni oggetto di una pubblica gara, |
p2 | controversie secondo l'articolo 11a della legge del 30 aprile 199770 sulle telecomunicazioni; |
p3 | controversie secondo l'articolo 8 della legge del 17 dicembre 201072 sulle poste; |
q | le decisioni in materia di medicina dei trapianti concernenti: |
q1 | l'iscrizione nella lista d'attesa, |
q2 | l'attribuzione di organi; |
r | le decisioni in materia di assicurazione malattie pronunciate dal Tribunale amministrativo federale in virtù dell'articolo 3473 della legge del 17 giugno 200574 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF); |
s | le decisioni in materia di agricoltura concernenti: |
s1 | ... |
s2 | la delimitazione delle zone nell'ambito del catasto della produzione; |
t | le decisioni concernenti l'esito di esami e di altre valutazioni della capacità, segnatamente nei settori della scuola, della formazione continua e dell'esercizio della professione; |
u | le decisioni in materia di offerte pubbliche di acquisto (art. 125-141 della L del 19 giu. 201578 sull'infrastruttura finanziaria); |
v | le decisioni del Tribunale amministrativo federale concernenti divergenze d'opinione tra autorità in materia di assistenza amministrativa o giudiziaria a livello nazionale; |
w | le decisioni in materia di diritto dell'elettricità concernenti l'approvazione dei piani di impianti elettrici a corrente forte e di impianti elettrici a corrente debole e l'espropriazione dei diritti necessari per la costruzione o l'esercizio di siffatti impianti, se non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale; |
x | le decisioni concernenti la concessione di contributi di solidarietà ai sensi della legge federale del 30 settembre 201682 sulle misure coercitive a scopo assistenziale e i collocamenti extrafamiliari prima del 1981, tranne se si pone una questione di diritto di importanza fondamentale o si tratta di un caso particolarmente importante per altri motivi; |
y | le decisioni pronunciate dal Tribunale amministrativo federale nelle procedure amichevoli per evitare un'imposizione non conforme alla convenzione internazionale applicabile in ambito fiscale; |
z | le decisioni concernenti le autorizzazioni edilizie di impianti eolici d'interesse nazionale secondo l'articolo 71c capoverso 1 lettera b della legge federale del 30 settembre 201685 sull'energia e le autorizzazioni di competenza cantonale a esse necessariamente connesse, se non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale. |
1.2 A moins que la LTAF n'en dispose autrement, la procédure devant le Tribunal est régie par la PA (art. 37

SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 37 Principio - La procedura dinanzi al Tribunale amministrativo federale è retta dalla PA58, in quanto la presente legge non disponga altrimenti. |
1.3 La recourante a qualité pour recourir (art. 48 al. 1

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 48 - 1 Ha diritto di ricorrere chi: |
|
1 | Ha diritto di ricorrere chi: |
a | ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo; |
b | è particolarmente toccato dalla decisione impugnata; e |
c | ha un interesse degno di protezione all'annullamento o alla modificazione della stessa. |
2 | Ha inoltre diritto di ricorrere ogni persona, organizzazione o autorità cui un'altra legge federale riconosce tale diritto. |

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 50 - 1 Il ricorso dev'essere depositato entro 30 giorni dalla notificazione della decisione. |
|
1 | Il ricorso dev'essere depositato entro 30 giorni dalla notificazione della decisione. |
2 | Il ricorso per denegata o ritardata giustizia può essere interposto in ogni tempo. |

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 52 - 1 L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente. |
|
1 | L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente. |
2 | Se il ricorso non soddisfa a questi requisiti o se le conclusioni o i motivi del ricorrente non sono sufficientemente chiari, e il ricorso non sembra manifestamente inammissibile, l'autorità di ricorso assegna al ricorrente un breve termine suppletorio per rimediarvi. |
3 | Essa gli assegna questo termine con la comminatoria che, decorrendo infruttuoso, deciderà secondo l'inserto o, qualora manchino le conclusioni, i motivi oppure la firma, non entrerà nel merito del ricorso. |
2.
Le 1er janvier 2019, la loi sur les étrangers du 16 décembre 2005 (LEtr, RS 142.20) a connu une modification partielle comprenant également un changement de sa dénomination (modification de la LEtr du 16 décembre 2016, RO 2018 3171). Ainsi, la LEtr s'intitule nouvellement loi fédérale sur les étrangers et l'intégration du 16 décembre 2005 (LEI). Le Tribunal utilisera donc ci-après cette nouvelle dénomination, étant précisé que les dispositions matérielles traitées dans le présent arrêt n'ont pas connu de modification. Il en va de même, sur ce point, des dispositions de l'ordonnance du 24 octobre 2007 relative à l'admission, au séjour et à l'exercice d'une activité lucrative (OASA, RS 142.201), modifiée le 15 août 2018 (RO 2018 3173).
3.
Le Tribunal examine les décisions qui lui sont soumises avec un plein pouvoir d'examen en fait et en droit. La recourante peut ainsi invoquer devant le Tribunal la violation du droit fédéral, y compris l'excès ou l'abus du pouvoir d'appréciation, la constatation inexacte ou incomplète des faits pertinents ainsi que l'inopportunité de la décision entreprise, sauf lorsqu'une autorité cantonale a statué comme autorité de recours (art. 49

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 49 - Il ricorrente può far valere: |
|
a | la violazione del diritto federale, compreso l'eccesso o l'abuso del potere di apprezzamento; |
b | l'accertamento inesatto o incompleto di fatti giuridicamente rilevanti; |
c | l'inadeguatezza; questa censura non è ammissibile quando un'autorità cantonale ha giudicato come autorità di ricorso. |

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 62 - 1 L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte. |
|
1 | L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte. |
2 | Essa può modificare a pregiudizio di una parte la decisione impugnata quando questa violi il diritto federale o poggi su un accertamento inesatto o incompleto dei fatti; per inadeguatezza, la decisione impugnata non può essere modificata a pregiudizio di una parte, a meno che la modificazione giovi ad una controparte. |
3 | L'autorità di ricorso che intenda modificare la decisione impugnata a pregiudizio di una parte deve informarla della sua intenzione e darle la possibilità di esprimersi. |
4 | L'autorità di ricorso non è vincolata in nessun caso dai motivi del ricorso. |
4.
4.1 Selon l'art. 99

SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 99 Procedura d'approvazione - 1 Il Consiglio federale determina i casi in cui i permessi di soggiorno di breve durata, di dimora e di domicilio nonché le decisioni preliminari delle autorità cantonali preposte al mercato del lavoro sono soggetti all'approvazione della SEM. |

SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 40 Autorità competenti per il rilascio dei permessi e decisione preliminare delle autorità preposte al mercato del lavoro - 1 I permessi di cui agli articoli 32-35 e 37-39 sono rilasciati dai Cantoni. È fatta salva la competenza dell'autorità federale nel contesto di misure limitative (art. 20) e di deroghe alle condizioni d'ammissione (art. 30) e alla procedura d'approvazione (art. 99). |
4.2 En l'occurrence, le SPOP a soumis sa décision à l'approbation du SEM en conformité avec la législation et la jurisprudence (à ce sujet, cf. ATF 141 II 169 consid. 4.3.1, 4.3.2 et 6.1 ; art. 85 al. 1

SR 142.201 Ordinanza del 24 ottobre 2007 sull'ammissione, il soggiorno e l'attività lucrativa (OASA) OASA Art. 85 Permessi e decisioni preliminari soggetti ad approvazione - (art. 30 cpv. 2 e 99 LStrI) |
|
1 | La SEM è competente per l'approvazione del rilascio e del rinnovo dei permessi di soggiorno di breve durata e di dimora, del rilascio dei permessi di domicilio nonché delle decisioni preliminari delle autorità cantonali preposte al mercato del lavoro (art. 83). |
2 | Il DFGP determina in un'ordinanza i casi in cui i permessi di soggiorno di breve durata, di dimora o di domicilio nonché le decisioni preliminari delle autorità preposte al mercato del lavoro devono essere sottoposti alla procedura d'approvazione.222 |
3 | L'autorità cantonale preposta al mercato del lavoro (art. 83) e l'autorità cantonale della migrazione (art. 88 cpv. 1) possono sottoporre alla SEM per approvazione una decisione cantonale affinché verifichi se le condizioni previste dal diritto federale sono adempiute.223 |
5.
Tout étranger peut séjourner en Suisse sans exercer d'activité lucrative pendant trois mois sans autorisation, sauf si la durée fixée dans le visa est plus courte. L'étranger qui prévoit un séjour plus long sans activité lucrative doit être titulaire d'une autorisation (art. 10 al. 1

SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 10 Soggiorno senza attività lucrativa - 1 Per un soggiorno di tre mesi al massimo senza attività lucrativa lo straniero non necessita di un permesso; se nel visto è fissato un soggiorno di durata inferiore, vale questa durata. |

SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 10 Soggiorno senza attività lucrativa - 1 Per un soggiorno di tre mesi al massimo senza attività lucrativa lo straniero non necessita di un permesso; se nel visto è fissato un soggiorno di durata inferiore, vale questa durata. |

SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 5 Condizioni d'entrata - 1 Lo straniero che intende entrare in Svizzera: |

SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 96 Esercizio del potere discrezionale - 1 Nell'esercizio del loro potere discrezionale, le autorità competenti tengono conto degli interessi pubblici e della situazione personale nonché dell'integrazione dello straniero.315 |
6.
6.1 Les art. 27

SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 27 - 1 Lo straniero può essere ammesso in Svizzera per seguire una formazione o una formazione continua se:36 |

SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 29a Ricerca di un impiego - Lo straniero che soggiorna in Svizzera ai soli fini della ricerca di un impiego e i suoi familiari non hanno diritto all'aiuto sociale. |
6.2 En application de l'art. 27 al. 1

SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 27 - 1 Lo straniero può essere ammesso in Svizzera per seguire una formazione o una formazione continua se:36 |
6.3 L'art. 23 al. 1

SR 142.201 Ordinanza del 24 ottobre 2007 sull'ammissione, il soggiorno e l'attività lucrativa (OASA) OASA Art. 23 Condizioni per la formazione e la formazione continua - (art. 27 LStrI)49 |
|
1 | L'esistenza dei mezzi finanziari necessari per una formazione o una formazione continua può in particolare essere comprovata mediante:50 |
a | una dichiarazione d'impegno nonché una prova di reddito o di patrimonio di una persona solvibile con domicilio in Svizzera; gli stranieri devono essere titolari di un permesso di dimora o di domicilio; |
b | la conferma di una banca ammessa in Svizzera concernente l'esistenza di sufficienti valori patrimoniali del richiedente; |
c | l'assicurazione vincolante di una congrua borsa di studio o di un congruo prestito per la formazione. |
2 | Le condizioni personali (art. 27 cpv. 1 lett. d LStrI) sono in particolare adempite se non vi sono precedenti soggiorni e procedure di domanda oppure altre circostanze che lascino presagire che la prevista formazione o formazione continua serva esclusivamente a eludere le disposizioni in materia di ammissione e di soggiorno degli stranieri.51 |
3 | I corsi di formazione o di formazione continua sono autorizzati di regola per una durata massima di otto anni. Sono possibili deroghe per corsi di formazione o di formazione continua mirati.52 |
4 | L'esercizio di un'attività lucrativa è retto dagli articoli 38-40. |
Selon l'art. 23 al. 2

SR 142.201 Ordinanza del 24 ottobre 2007 sull'ammissione, il soggiorno e l'attività lucrativa (OASA) OASA Art. 23 Condizioni per la formazione e la formazione continua - (art. 27 LStrI)49 |
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1 | L'esistenza dei mezzi finanziari necessari per una formazione o una formazione continua può in particolare essere comprovata mediante:50 |
a | una dichiarazione d'impegno nonché una prova di reddito o di patrimonio di una persona solvibile con domicilio in Svizzera; gli stranieri devono essere titolari di un permesso di dimora o di domicilio; |
b | la conferma di una banca ammessa in Svizzera concernente l'esistenza di sufficienti valori patrimoniali del richiedente; |
c | l'assicurazione vincolante di una congrua borsa di studio o di un congruo prestito per la formazione. |
2 | Le condizioni personali (art. 27 cpv. 1 lett. d LStrI) sono in particolare adempite se non vi sono precedenti soggiorni e procedure di domanda oppure altre circostanze che lascino presagire che la prevista formazione o formazione continua serva esclusivamente a eludere le disposizioni in materia di ammissione e di soggiorno degli stranieri.51 |
3 | I corsi di formazione o di formazione continua sono autorizzati di regola per una durata massima di otto anni. Sono possibili deroghe per corsi di formazione o di formazione continua mirati.52 |
4 | L'esercizio di un'attività lucrativa è retto dagli articoli 38-40. |

SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 27 - 1 Lo straniero può essere ammesso in Svizzera per seguire una formazione o una formazione continua se:36 |
L'alinéa 3 de cette disposition spécifie qu'une formation ou une formation continue est en principe admise pour une durée maximale de huit ans. Des dérogations peuvent être accordées en vue d'une formation ou d'une formation continue visant un but précis.
7.
7.1 En l'occurrence, le SEM a refusé de donner son approbation à l'octroi d'une autorisation de séjour pour formation à la recourante, principalement au motif qu'elle n'avait encore obtenu aucun résultat probant alors que, selon son plan d'études initial, elle aurait dû être sur le point de terminer son Master (cf. décision querellée p. 4). Il a ainsi émis de sérieux doutes quant à l'aptitude de celle-ci à mener à bien la formation envisagée, qui plus est dans des délais raisonnables.
Dans son mémoire de recours du 20 novembre 2018, la recourante a en particulier relevé que les changements d'orientation dans son parcours académique étaient le « résultat de sa confrontation à des exigences nouvelles des autorités universitaires, et non le résultat d'un parcours chaotique ». Par ailleurs, elle a expliqué qu'elle envisageait d'effectuer un MSc-BA de septembre 2019 jusqu'en 2021 - voire jusqu'en 2022 si elle devait être astreinte à un programme supplémentaire (cf. pce TAF 1 p. 7 et annexe 16) - dès lors que ce module correspondait mieux à son projet initial (cf. pce TAF 1 p. 4 s.).
7.2 S'agissant des conditions matérielles posées à l'art. 27 al. 1

SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 27 - 1 Lo straniero può essere ammesso in Svizzera per seguire una formazione o una formazione continua se:36 |
De plus, vu que l'intéressée a fait valoir son souhait de venir étudier en Suisse aux fins de trouver ultérieurement un travail dans une société sise en Inde, le Tribunal ne saurait, prima facie, contester que le but du séjour de la recourante en Suisse est principalement la poursuite de sa formation, que ce but, légitime en soi, ne saurait viser uniquement à éluder les prescriptions générales sur l'admission et le séjour des étrangers et qu'il ne saurait en conséquence être question, en l'état et par rapport à la disposition précitée, de reprocher un éventuel comportement abusif à la recourante.
7.3 Il y a donc lieu d'admettre, en tenant compte des pièces du dossier, que la recourante remplit, de prime abord, les conditions pour être admise en vue d'une formation au sens de l'art. 27 al. 1

SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 27 - 1 Lo straniero può essere ammesso in Svizzera per seguire una formazione o una formazione continua se:36 |
8.
8.1 Nonobstant ces éléments favorables à la recourante, il y a lieu de souligner que l'art. 27

SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 27 - 1 Lo straniero può essere ammesso in Svizzera per seguire una formazione o una formazione continua se:36 |

SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 96 Esercizio del potere discrezionale - 1 Nell'esercizio del loro potere discrezionale, le autorità competenti tengono conto degli interessi pubblici e della situazione personale nonché dell'integrazione dello straniero.315 |

SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 27 - 1 Lo straniero può essere ammesso in Svizzera per seguire una formazione o una formazione continua se:36 |
9.
Dans ce cadre-là, procédant à une pondération globale de tous les éléments en présence, le Tribunal retiendra ce qui suit.
9.1 Dans la présente affaire, il est indéniable que la recourante peut faire valoir des éléments positifs à son égard.
9.1.1 Ainsi, plaide en sa faveur le fait qu'elle souhaite améliorer ses connaissances en français et poursuivre en Suisse un Master, dans le but de bénéficier de meilleures chances sur le marché du travail dans son pays d'origine. Son objectif et les moyens planifiés pour y parvenir paraissent cohérents.
9.1.2 Il y a également lieu de relever que la recourante a obtenu le Diplôme X._______ en juin 2019 (cf. pce TAF 14 annexe 23).
9.2 Ces éléments positifs doivent cependant être fortement relativisés compte tenu des circonstances exposées ci-dessous.
9.2.1 Tout d'abord, force est de constater que la recourante a produit une déclaration signée de laquelle il ressort qu'elle s'engageait à ne pas exercer d'activité en dehors de ses études (cf. dossier SEM p. 6) et qu'en cas de violation de cette garantie, elle quitterait la Suisse immédiatement. Or, celle-ci a admis qu'elle avait débuté une activité économique accessoire à temps partiel auprès de la boulangerie pâtisserie « Y._______ » à [...] (cf. dossier SEM p. 62 et 68).
9.2.2 En outre, on rappellera qu'avec l'obtention d'un Bachelor of commerce en [...] 2012 (délivré par l'Université de M._______), l'intéressée a déjà acquis une formation lui permettant d'accomplir une activité lucrative dans le domaine de la comptabilité sur le marché du travail indien (cf. dossier SEM p. 82). Depuis le mois de juin 2019, elle peut également faire valoir le Diplôme de français X._______ qu'elle a obtenu (cf. pce TAF 14), ce qui est un atout supplémentaire sur le marché du travail.
9.2.3 Au demeurant, on observera qu'en raison des échecs aux examens et des programmes supplémentaires auxquels elle a été confrontée, l'intéressée n'a pas été en mesure de suivre son programme initial. En effet, cette dernière prévoyait de suivre des cours de français durant une année, puis d'effectuer un MScCCF durant 3 ans, soit jusqu'en 2018 (cf. pce TAF 1 p. 2 et dossier SEM p. 15). Or, bien que la recourante ait suivi, pendant une année, différents cours en école privée de langue française et réussi l'examen officiel DELF A1 en février 2015 (cf. dossier SEM p. 69), elle a dû faire une année supplémentaire, dès lors qu'elle n'avait pas le niveau requis en français pour entrer directement à la faculté HEC (cf. pce TAF 1 p. 3). Ayant réussi les examens relatifs à cette année préparatoire en juin 2016 (cf. pce TAF 1 annexe 4), elle a entamé les démarches pour entrer à la faculté HEC. Toutefois, il lui a été signalé qu'elle devait suivre l'année de mise à niveau au MScCCF représentant 60 crédits ECTS répartis en 13 branches, dont 12 enseignées en français, et concentrant les 3 années de programme du bachelor HEC (cf. pce TAF 1 p. 3). La recourante a échoué aux examens en juin 2017 (cf. dossier SEM p. 65), de sorte qu'elle a dû renoncer à cette formation. En raison des fortes recommandations faites par la HEC de maîtriser la langue française à un niveau C1 (cf. pce TAF 1 annexe 6), la recourante a commencé, dès septembre 2017, une formation certifiée à plein temps en français en vue de l'obtention du Diplôme X._______ (cf. pce TAF 1 p. 3 et dossier SEM p. 80). En juin 2019, elle a obtenu ledit Diplôme (cf. pce TAF 14). On constatera de ce qui précède que le plan initial de l'intéressée, qui prévoyait de se consacrer durant une année seulement à la langue française, n'a pas été respecté.
Cela étant, son argument selon lequel ses échecs s'expliquent par le fait que les exigences pour le MScCCF - qui était prévu initialement - ont changé entre temps (sur les exigences actuelles, cf., dossier SEM p. 77 qui prévoit une maîtrise de la langue française à un niveau C1) ne lui est d'aucun secours. En effet, s'il est vrai que la HEC exigeait en 2013, pour les étudiants qui désiraient suivre les cours enseignés en français, un niveau linguistique B1 ou B2 selon le DELF (cf. pce TAF 14 annexe 31), il y a toutefois lieu de constater que la maîtrise du niveau C1 indiquée dans le document relatif aux admissions au MScCCF n'est qu'une recommandation faite par la HEC (cf. pce TAF 1 annexe 6). Aussi, après plus de 3 ans passés en Suisse au moment des examens de mise à niveau MScCCF (cf. dossier SEM p. 65), il pouvait être attendu de la recourante qu'elle atteigne le niveau C1 en français. Compte tenu de ces éléments, il y a lieu de retenir que les doutes du SEM au sujet de son aptitude à mener à bien la formation envisagée étaient fondés (cf. décision attaquée, p. 4).
9.2.4 A cela s'ajoute le fait que la recourante souhaite désormais s'orienter vers un Master of Sciences en Business Administration (ci-après : MSc-BA). Sur ce point, la recourante a relevé que ce module correspondait mieux à son projet initial, soulignant toutefois que « les candidates et candidats p[ouvai]ent être astreints à un programme supplémentaire avant le programme MSc-BA, allant jusqu'à 30 crédits », de sorte que l'échéance pourrait être prolongée jusqu'à 2022 (cf. pce TAF 1 p. 7). Sur la base des éléments susmentionnés, le Tribunal de céans constate que l'intéressée ne cesse de prolonger son séjour en Suisse et qu'elle ne se respecte pas le programme prévu initialement.
9.2.5 Il y a également lieu de souligner que l'intéressée séjourne depuis déjà 6 ans en Suisse. On notera par ailleurs que la HES-SO vient de refuser sa candidature au Msc-BA, en raison du fait qu'elle ne pouvait pas se prévaloir d'une « année d'expérience professionnelle à temps plein » (cf. pce TAF 14 annexe 25). Ainsi, si elle entamait cette formation, qui est initialement prévue pour 4 semestres (cf. pce TAF 1 annexe 16), elle n'achèvera pas ce cursus avant la fin de l'année 2022. Il sied également de relever que l'intéressée a débuté, dès le mois de septembre 2019 un stage en comptabilité et finances qui se terminera à la fin du mois de mars 2020. Or, elle n'aura effectué que 7 mois de stage (cf. pce TAF 14), ce qui laisse présager que sa candidature auprès de la HES-SO ne sera à nouveau pas retenue. Il ressort des éléments qui précèdent que l'intéressée planifie désormais de rester au minimum jusqu'en 2022, ce qui correspondrait à une durée de séjour de plus de 8 ans, étant précisé qu'elle aura alors 30 ans. A ce sujet, on ne saurait perdre de vue que les autorités compétentes doivent faire preuve de diligence et ne pas tolérer des séjours pour études manifestement trop longs, compte tenu des problèmes humains qui peuvent en découler (cf., parmi d'autres, ATAF 2007/45 consid. 4.4; arrêt du TAF C-2333/2013 et C-2339/2013 du 28 octobre 2014 consid. 7.2.2, et la jurisprudence citée). C'est donc à juste titre que l'autorité inférieure a évoqué, dans les circonstances décrites, le risque que la recourante ne soit tentée, sous le couvert d'une autorisation de séjour pour études, de vouloir à terme s'installer durablement en Suisse. Le long séjour déjà passé sur le territoire suisse est en tous les cas de nature à jeter le doute sur ce point.
Le fait que des sociétés sises en Inde seraient disposées à engager la recourante à la condition qu'elle accomplisse avec succès « une formation plus poussée (niveau Master) » (cf. pce dossier SEM p. 132) ne permet pas de voir la présente affaire sous un éclairage différent, dès lors que ces promesses d'embauche n'ont aucun caractère contraignant pour les parties.
9.2.6 Par ailleurs, le fait que la recourante mette en avant la situation des femmes en Inde en soulignant que celle-ci fait régulièrement l'objet d'un traitement médiatique en Europe (cf. dossier SEM p. 82) et en produisant un article de Swissmaid intitulé « violence domestique en Inde : le foyer, lieu de tous les dangers » (cf. dossier SEM p. 75) laisse à penser qu'elle n'envisage pas réellement de rentrer dans son pays d'origine à la fin de ses études.
9.2.7 En outre, quoi qu'en dise la recourante, l'autorité n'a pas fait un usage erroné de son pouvoir d'appréciation en analysant également si la formation de la recourante en Suisse était vraiment nécessaire, étant précisé qu'il s'agit uniquement d'un élément parmi d'autres dans l'analyse. Sous cet angle, on relèvera ici que le Bachelor of commerce que l'intéressée a obtenu à l'Université de M._______ lui a permis d'accéder au monde du travail pour le moins d'octobre 2013 à avril 2014. Le fait qu'elle n'aurait perçu mensuellement que 8'000 roupies indiennes (ci-après : INR), soit Fr. 112.- (cf. dossier SEM p. 82), n'y change rien dès lors qu'en Inde le salaire mensuel moyen en 2013 était de 9'132 INR (cf. le site Internet, http://www.journaldunet.com/business/salaire/inde/pays-ind, consulté en février 2020) et que la formation acquise jusqu'ici en Suisse lui donnera la possibilité de percevoir un salaire mieux rémunéré. Au surplus, contrairement aux dires de l'intéressée, elle aurait la possibilité d'entreprendre un Master équivalent ailleurs qu'en Suisse. A titre illustratif, on nommera l'Université de Londres qui propose un Master intitulé « Master of Business Administration - MBA » (cf. le site Internet https://www.londonmet.ac.uk/courses/postgraduate/master-of-business-administration---mba/, consulté en février 2020). Dès lors, des doutes subsistent quant à la nécessité pour la recourante d'entamer un nouveau cursus à la HES-SO.
9.2.8 Enfin, aux intérêts personnels de la recourante s'oppose l'intérêt public tel qu'il résulte de l'art. 3 al. 3

SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI) LStrI Art. 3 Ammissione - 1 L'ammissione in Svizzera dello straniero che esercita un'attività lucrativa è subordinata all'interesse dell'economia svizzera; sono determinanti le opportunità di integrazione duratura nel mercato svizzero del lavoro e nel contesto sociale e sociopolitico. È tenuto conto adeguatamente dei bisogni culturali e scientifici della Svizzera. |
9.3 Au vu des éléments qui précèdent et compte tenu du large pouvoir d'appréciation dont dispose l'autorité intimée en la matière (cf. supra consid. 6), le Tribunal ne saurait reprocher à l'autorité intimée d'avoir jugé inopportun d'autoriser la recourante à entreprendre une formation en Suisse. Ainsi, même si le Tribunal n'entend pas contester l'utilité que pourrait constituer la formation projetée en Suisse et comprend les aspirations légitimes de l'intéressée à vouloir l'acquérir, il se doit néanmoins de constater que, dans le cas particulier, il n'apparaît pas que des raisons spécifiques et suffisantes soient de nature à justifier l'approbation de l'autorisation de séjour sollicitée, au regard aussi de la politique d'admission plutôt restrictive que les autorités helvétiques ont été amenées à adopter en la matière.
10.
Il ressort de ce qui précède que, par sa décision du 18 octobre 2018, le SEM n'a ni violé le droit fédéral, ni constaté des faits pertinents de manière inexacte ou incomplète; en outre, cette décision n'est pas inopportune (art. 49

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 49 - Il ricorrente può far valere: |
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a | la violazione del diritto federale, compreso l'eccesso o l'abuso del potere di apprezzamento; |
b | l'accertamento inesatto o incompleto di fatti giuridicamente rilevanti; |
c | l'inadeguatezza; questa censura non è ammissibile quando un'autorità cantonale ha giudicato come autorità di ricorso. |
En conséquence, le recours est rejeté.
11.
Vu l'issue de la cause, il y a lieu de mettre les frais de procédure à la charge de la recourante, conformément à l'art. 63 al. 1

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 63 - 1 L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
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1 | L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
2 | Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi. |
3 | Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura. |
4 | L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100 |
4bis | La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla: |
a | da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario; |
b | da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101 |
5 | Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105 |

SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 1 Spese processuali - 1 Le spese del procedimento dinanzi al Tribunale amministrativo federale (Tribunale) comprendono la tassa di giustizia e i disborsi. |
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1 | Le spese del procedimento dinanzi al Tribunale amministrativo federale (Tribunale) comprendono la tassa di giustizia e i disborsi. |
2 | La tassa di giustizia copre le spese per la fotocopiatura delle memorie delle parti e gli oneri amministrativi normalmente dovuti per i servizi corrispondenti, quali le spese di personale, di locazione e di materiale, le spese postali, telefoniche e di telefax. |
3 | Sono disborsi, in particolare, le spese di traduzione e di assunzione delle prove. Le spese di traduzione non vengono conteggiate se si tratta di traduzioni tra lingue ufficiali. |

SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 3 Tassa di giustizia nelle cause senza interesse pecuniario - Nelle cause senza interesse pecuniario, la tassa di giustizia varia: |
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a | tra 200 e 3000 franchi se la causa è giudicata da un giudice unico; |
b | tra 200 e 5000 franchi negli altri casi. |
12.
La recourante n'ayant pas eu gain de cause, il ne lui est pas alloué de
dépens (cf. art. 64 al. 1

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 64 - 1 L'autorità di ricorso, se ammette il ricorso in tutto o in parte, può, d'ufficio o a domanda, assegnare al ricorrente una indennità per le spese indispensabili e relativamente elevate che ha sopportato. |
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1 | L'autorità di ricorso, se ammette il ricorso in tutto o in parte, può, d'ufficio o a domanda, assegnare al ricorrente una indennità per le spese indispensabili e relativamente elevate che ha sopportato. |
2 | Il dispositivo indica l'ammontare dell'indennità e l'addossa all'ente o all'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, in quanto non possa essere messa a carico di una controparte soccombente. |
3 | Se una controparte soccombente ha presentato conclusioni indipendenti, l'indennità può essere messa a suo carico, secondo la propria solvenza. |
4 | L'ente o l'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, risponde dell'indennità addossata a una controparte soccombente, in quanto non possa essere riscossa. |
5 | Il Consiglio federale disciplina la determinazione delle spese ripetibili.106 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005107 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010108 sull'organizzazione delle autorità penali.109 |

SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 7 Principio - 1 La parte vincente ha diritto alle ripetibili per le spese necessarie derivanti dalla causa. |
|
1 | La parte vincente ha diritto alle ripetibili per le spese necessarie derivanti dalla causa. |
2 | Se la parte vince solo parzialmente, le spese ripetibili sono ridotte in proporzione. |
3 | Le autorità federali e, di regola, le altre autorità con qualità di parte non hanno diritto a un'indennità a titolo di ripetibili. |
4 | Se le spese sono relativamente modeste, si può rinunciare a concedere alla parte un'indennità a titolo di ripetibili. |
5 | L'articolo 6a è applicabile per analogia.7 |
Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :
1.
Le recours est rejeté
2.
Les frais de procédure de Fr. 800.-sont mis à la charge de la recourante. Ils sont prélevés sur l'avance de frais versée le 14 janvier 2019.
3.
Le présent arrêt est adressé :
- à la recourante, par l'entremise de son représentant (Recommandé)
- à l'autorité inférieure (dossier SEM [...] en retour)
- en copie, au Service de la population et des migrations du canton de Vaud.
Le président du collège : La greffière :
Yannick Antoniazza-Hafner Victoria Popescu
Expédition :