Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

8C 561/2022

Urteil vom 4. August 2023

IV. öffentlich-rechtliche Abteilung

Besetzung
Bundesrichter Wirthlin, Präsident,
Bundesrichter Maillard, Bundesrichterin Viscione,
Gerichtsschreiber Grunder.

Verfahrensbeteiligte
A.________,
vertreten durch Rechtsanwalt Stefan Rolli,
Beschwerdeführerin,

gegen

IV-Stelle Bern, Scheibenstrasse 70, 3014 Bern,
Beschwerdegegnerin.

Gegenstand
Invalidenversicherung (Invalidenrente; Arbeitsunfähigkeit; Valideneinkommen),

Beschwerde gegen das Urteil des Verwaltungsgerichts des Kantons Bern vom 19. August 2022 (200 22 272 IV).

Sachverhalt:

A.
Die 1965 geborene A.________ meldete sich am 5. September 2017 wegen verschiedener psychischer Leiden zur Früherfassung und am 26. Oktober 2017 zum Leistungsbezug bei der Invalidenversicherung an. Die IV-Stelle Bern klärte den Sachverhalt in erwerblicher und medizinischer Hinsicht ab. Sie gewährte im Rahmen einer Frühinterventionsmassnahme ein Belastbarkeitstraining (vgl. Mitteilung vom 9. Mai 2018), das wegen der gesundheitlichen Situation abgebrochen wurde (vgl. Mitteilung vom 5. Juni 2018). Weiter holte sie unter anderem das auf rheumatologischen und psychiatrischen Untersuchungen beruhende bidisziplinäre Gutachten der ABI, Aerztliches Begutachtungsinstitut GmbH, Basel, vom 23. September 2020 ein. Danach leidet A.________ mit Auswirkung auf die Arbeitsfähigkeit an einer emotional-instabilen Persönlichkeitsstörung (ICD-10 F60.31) sowie einer rezidivierenden depressiven Störung, gegenwärtig leichte bis mittelgradige Episode (ICD-10 F33.0, F33.1). Sie sei in der zuletzt langjährig ausgeübten Tätigkeit im IT-Bereich zu 60 % arbeitsfähig. In einer angepassten einfachen Tätigkeit, beispielsweise Sachbearbeitung, vermöge sie ab Mai 2017 eine höhere Leistung zu erzielen (80 % bezogen auf ein Vollzeitpensum). Nach durchgeführtem
Vorbescheidverfahren verneinte die IV-Stelle einen Anspruch auf Invalidenrente mangels leistungsbegründenden Invaliditätsgrades (Verfügung vom 18. März 2022).

B.
Die hiegegen eingereichte Beschwerde wies das Verwaltungsgericht des Kantons Bern mit Urteil vom 19. August 2022 ab.

C.
Mit Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten lässt A.________ beantragen, das vorinstanzliche Urteil sei aufzuheben und die Beschwerdegegnerin sei anzuweisen, im Sinne der nachstehenden Erwägungen neu über den Leistungsanspruch der Beschwerdeführerin zu verfügen.
Die IV-Stelle schliesst auf Abweisung der Beschwerde. Das Bundesamt für Sozialversicherungen verzichtet auf eine Vernehmlassung. A.________ lässt sich mit einer weiteren Eingabe im Sinne der Beschwerdevorbringen vernehmen.

Erwägungen:

1.

1.1. Mit der Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten kann eine Rechtsverletzung nach Art. 95 f
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
. BGG gerügt werden. Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an (Art. 106 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG). Dennoch prüft es - offensichtliche Fehler vorbehalten - nur die in seinem Verfahren gerügten Rechtsmängel (Art. 42 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
und 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
BGG; BGE 145 V 57 E. 4.2 mit Hinweis). Es legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat (Art. 105 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
BGG). Es kann ihre Sachverhaltsfeststellung von Amtes wegen berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Art. 95
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
BGG beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Verfahrensausgang entscheidend sein kann (Art. 97 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
, Art. 105 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
BGG).

1.2. Die Sachverhaltsfeststellung und Beweiswürdigung der Vorinstanz ist nicht schon dann offensichtlich unrichtig (willkürlich), wenn sich Zweifel anmelden, sondern erst, wenn sie eindeutig und augenfällig unzutreffend ist. Es genügt somit nicht, dass eine andere Lösung ebenfalls in Betracht fällt, selbst wenn diese als die plausiblere erscheint. Willkür liegt insbesondere vor, wenn die Vorinstanz offensichtlich unhaltbare Schlüsse gezogen, erhebliche Beweise übersehen oder solche grundlos ausser Acht gelassen hat (BGE 144 V 50 E. 4.2 mit Hinweisen).

1.3. Die gerichtlichen Feststellungen zum Gesundheitszustand und zur Arbeitsfähigkeit sowie die konkrete Beweiswürdigung sind für das Bundesgericht, da sie Tatfragen betreffen, grundsätzlich verbindlich (vgl. E. 1.2 sowie BGE 132 V 393 E. 3.2). Um frei überprüfbare Rechtsfragen geht es hingegen, soweit die unvollständige Feststellung rechtserheblicher Tatsachen, die Missachtung des Untersuchungsgrundsatzes (Art. 43 Abs. 1
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 43 Instruction de la demande - 1 L'assureur examine les demandes, prend d'office les mesures d'instruction nécessaires et recueille les renseignements dont il a besoin. Les renseignements donnés oralement doivent être consignés par écrit.
1    L'assureur examine les demandes, prend d'office les mesures d'instruction nécessaires et recueille les renseignements dont il a besoin. Les renseignements donnés oralement doivent être consignés par écrit.
1bis    L'assureur détermine la nature et l'étendue de l'instruction nécessaire.35
2    L'assuré doit se soumettre à des examens médicaux ou techniques si ceux-ci sont nécessaires à l'appréciation du cas et qu'ils peuvent être raisonnablement exigés.
3    Si l'assuré ou d'autres requérants refusent de manière inexcusable de se conformer à leur obligation de renseigner ou de collaborer à l'instruction, l'assureur peut se prononcer en l'état du dossier ou clore l'instruction et36 décider de ne pas entrer en matière. Il doit leur avoir adressé une mise en demeure écrite les avertissant des conséquences juridiques et leur impartissant un délai de réflexion convenable.
und Art. 61 lit. c
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 61 Procédure - Sous réserve de l'art. 1, al. 3, de la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative48, la procédure devant le tribunal cantonal des assurances est réglée par le droit cantonal. Elle doit satisfaire aux exigences suivantes:
a  elle doit être simple, rapide et en règle générale publique;
b  l'acte de recours doit contenir un exposé succinct des faits et des motifs invoqués, ainsi que les conclusions; si l'acte n'est pas conforme à ces règles, le tribunal impartit un délai convenable au recourant pour combler les lacunes, en l'avertissant qu'en cas d'inobservation le recours sera écarté;
c  le tribunal établit avec la collaboration des parties les faits déterminants pour la solution du litige; il administre les preuves nécessaires et les apprécie librement;
d  le tribunal n'est pas lié par les conclusions des parties; il peut réformer, au détriment du recourant, la décision attaquée ou accorder plus que le recourant n'avait demandé; il doit cependant donner aux parties l'occasion de se prononcer ou de retirer le recours;
e  si les circonstances le justifient, les parties peuvent être convoquées aux débats;
f  le droit de se faire assister par un conseil doit être garanti; lorsque les circonstances le justifient, l'assistance judiciaire gratuite est accordée au recourant;
fbis  pour les litiges en matière de prestations, la procédure est soumise à des frais judiciaires si la loi spéciale le prévoit; si la loi spéciale ne prévoit pas de frais judiciaires pour de tels litiges, le tribunal peut en mettre à la charge de la partie qui agit de manière téméraire ou fait preuve de légèreté;
g  le recourant qui obtient gain de cause a droit au remboursement de ses frais et dépens dans la mesure fixée par le tribunal; leur montant est déterminé sans égard à la valeur litigieuse d'après l'importance et la complexité du litige;
h  les jugements contiennent les motifs retenus, l'indication des voies de recours ainsi que les noms des membres du tribunal et sont notifiés par écrit;
i  les jugements sont soumis à révision si des faits ou des moyens de preuve nouveaux sont découverts ou si un crime ou un délit a influencé le jugement.
ATSG) und die Anforderungen an den Beweiswert ärztlicher Berichte und Gutachten beanstandet werden (BGE 134 V 231 E. 5.1; 125 V 351 E. 3a; Urteil 8C 225/2021 vom 10. Juni 2021 E. 1.2).

2.
Streitig ist, ob das kantonale Gericht Bundesgericht verletzt hat, indem es in Bestätigung der Verfügung der Beschwerdegegnerin vom 18. März 2022 einen Anspruch auf Invalidenrente verneint hat.

3.

3.1. Am 1. Januar 2022 trat das revidierte Bundesgesetz über die Invalidenversicherung (IVG; SR 831.20) in Kraft (Weiterentwicklung der IV [WEIV]; Änderung vom 19. Juni 2020, AS 2021 705, BBl 2017 2535).
Entsprechend den allgemeinen intertemporalrechtlichen Grundsätzen (vgl. BGE 144 V 210 E. 4.3.1) ist nach der bis zum 31. Dezember 2021 geltenden Rechtslage zu beurteilen, ob bis zu diesem Zeitpunkt ein Rentenanspruch entstanden ist. Trifft dies zu, so erfolgt ein allfälliger Wechsel zum neuen stufenlosen Rentensystem je nach Alter der Rentenbezügerin oder des Rentenbezügers gemäss lit. b und c der Übergangsbestimmungen des IVG zur Änderung vom 19. Juni 2020. Gemäss lit. c gilt für Rentenbezügerinnen und -bezüger das bisherige Recht, sofern der Rentenanspruch vor Inkrafttreten dieser Änderung entstanden ist und sie bei Inkrafttreten dieser Änderung das 55. Altersjahr vollendet haben (Weiterentwicklung der IV; vgl. auch Rz. 9100 ff. des Kreisschreibens des Bundesamtes für Sozialversicherungen [BSV] über Invalidität und Rente in der Invalidenversicherung [KSIR]).
Zwar erging die dem hier angefochtenen Urteil zugrunde liegende Verfügung erst nach dem 1. Januar 2022. Vorliegend steht indessen ein vorher entstehender Rentenanspruch (Ablauf Wartefrist: 1. Juni 2018) zur Diskussion. Überdies war die Beschwerdeführerin am 1. Januar 2022 bereits 56 Jahre alt. Damit beurteilt sich die vorliegende Streitigkeit allein nach der bis zum 31. Dezember 2021 geltenden Rechtslage.

3.2. Die Vorinstanz hat die rechtlichen Grundlagen und die Rechtsprechung betreffend die Erwerbsunfähigkeit (Art. 7
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 7 Incapacité de gain - 1 Est réputée incapacité de gain toute diminution de l'ensemble ou d'une partie des possibilités de gain de l'assuré sur le marché du travail équilibré qui entre en considération, si cette diminution résulte d'une atteinte à sa santé physique, mentale ou psychique et qu'elle persiste après les traitements et les mesures de réadaptation exigibles.11
1    Est réputée incapacité de gain toute diminution de l'ensemble ou d'une partie des possibilités de gain de l'assuré sur le marché du travail équilibré qui entre en considération, si cette diminution résulte d'une atteinte à sa santé physique, mentale ou psychique et qu'elle persiste après les traitements et les mesures de réadaptation exigibles.11
2    Seules les conséquences de l'atteinte à la santé sont prises en compte pour juger de la présence d'une incapacité de gain. De plus, il n'y a incapacité de gain que si celle-ci n'est pas objectivement surmontable.12
ATSG), die Invalidität (Art. 8 Abs. 1
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 8 Invalidité - 1 Est réputée invalidité l'incapacité de gain totale ou partielle qui est présumée permanente ou de longue durée.
1    Est réputée invalidité l'incapacité de gain totale ou partielle qui est présumée permanente ou de longue durée.
2    Les assurés mineurs sans activité lucrative sont réputés invalides s'ils présentent une atteinte à leur santé physique, mentale ou psychique qui provoquera probablement une incapacité de gain totale ou partielle.13
3    Les assurés majeurs qui n'exerçaient pas d'activité lucrative avant d'être atteints dans leur santé physique, mentale ou psychique et dont il ne peut être exigé qu'ils en exercent une sont réputés invalides si l'atteinte les empêche d'accomplir leurs travaux habituels. L'art. 7, al. 2, est applicable par analogie.14 15
ATSG), die Voraussetzungen des Rentenanspruchs (Art. 28
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI)
LAI Art. 28 Principe - 1 L'assuré a droit à une rente aux conditions suivantes:
1    L'assuré a droit à une rente aux conditions suivantes:
a  sa capacité de gain ou sa capacité d'accomplir ses travaux habituels ne peut pas être rétablie, maintenue ou améliorée par des mesures de réadaptation raisonnablement exigibles;
b  il a présenté une incapacité de travail (art. 6 LPGA204) d'au moins 40 % en moyenne durant une année sans interruption notable;
c  au terme de cette année, il est invalide (art. 8 LPGA) à 40 % au moins.
1bis    Une rente au sens de l'al. 1 n'est pas octroyée tant que toutes les possibilités de réadaptation au sens de l'art. 8, al. 1bis et 1ter, n'ont pas été épuisées.205
2    ...206
IVG) und die Invaliditätsbemessung bei im Gesundheitsfall voll Erwerbstätigen nach der Methode des Einkommensvergleichs (Art. 16
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 16 Taux d'invalidité - Pour évaluer le taux d'invalidité, le revenu que l'assuré aurait pu obtenir s'il n'était pas invalide est comparé avec celui qu'il pourrait obtenir en exerçant l'activité qui peut raisonnablement être exigée de lui après les traitements et les mesures de réadaptation, sur un marché du travail équilibré.
ATSG) richtig dargelegt. Gleiches gilt bezüglich der Beurteilung der Arbeitsfähigkeit bei psychischen Erkrankungen (BGE 145 V 215 E. 5.1, 143 V 409 und 418, 141 V 281; vgl. auch BGE 145 V 361 E. 3.1), des massgebenden Beweisgrads der überwiegenden Wahrscheinlichkeit (BGE 146 V 51 E. 5.1) und des Beweiswerts ärztlicher Berichte (BGE 125 V 351 E. 3a). Darauf wird verwiesen.

4.

4.1.

4.1.1. Das kantonale Gericht hat erwogen, zur Beurteilung des Gesundheitszustands und der Arbeitsfähigkeit sei auf das in allen Teilen beweiskräftige bidisziplinäre Gutachten der ABI vom 23. September 2020 abzustellen. Der orthopädische Teilgutachter lege dar, die Beschwerdeführerin leide seit Jahren an wechselhaft ausgeprägten Beschwerden des Bewegungsapparates. Auf radiologischer Ebene bestünde eine deutliche tiefzervikale Osteochondrose bei regelrechten Verhältnissen an der lumbalen Wirbelsäule. An der rechten Hüfte lägen beginnende arthrotische Veränderungen vor, desgleichen am linken Knie samt Komplexläsion des Innenmeniskus. Die angegebenen Beschwerden liessen sich durch die klinischen und radiologischen Befunde nur zum Teil begründen. Für körperlich leicht belastende, in Wechselhaltung verrichtbare Tätigkeiten sei die Beschwerdeführerin uneingeschränkt arbeitsfähig. Nach der Rechtsprechung müssten bei der sozialversicherungsrechtlichen Leistungsprüfung die subjektiven Schmerzangaben durch damit korrelierende, fachärztlich schlüssig feststellbare Befunde hinreichend erklärbar sein (mit Hinweis auf BGE 143 V 124 E. 2.2.2, 136 V 279 E. 3.2.1). Daran fehle es nach den schlüssigen Auskünften des orthopädischen Experten
teilweise. Dessen Einschätzung der Arbeitsfähigkeit stimme im Übrigen mit der Beurteilung des behandelnden Orthopäden vom 8. Oktober 2021 überein.

4.1.2. Weiter hat die Vorinstanz ausgeführt, der psychiatrische Sachverständige habe eine emotional-instabile Persönlichkeitsstörung (ICD-10 F60.31) sowie eine rezidivierende depressive Störung, gegenwärtig leichte bis mittelgradige Episode (ICD-10 F33.0, F33.1), diagnostiziert. Die Beschwerdeführerin leide an vermindertem Antrieb und sei wenig motiviert, sich um den Haushalt zu kümmern. Sie sei freudlos, resigniert und ziehe sich sozial zurück. Sie habe vermehrt Mühe, ihre Emotionen und Impulse zu kontrollieren beziehungsweise zu steuern, und sei durch die Gereiztheit, die finanziellen Probleme und die fehlenden Perspektiven belastet. Während Jahren habe sie mit guter Leistung gearbeitet. Sie sei stationär behandelt worden, was sie als wenig hilfreich erlebt habe. Zwar befinde sie sich in ambulanter psychiatrischer Therapie, indessen nehme sie das verordnete Antidepressivum nicht ein. Im Rahmen der beruflichen Massnahmen hätten sich wegen der Persönlichkeitsstörung Schwierigkeiten mit geringer Leistung gezeigt. Dieses verminderte Leistungsvermögen sei durch die Depression und die Persönlichkeitsstörung verursacht, wobei die Depression aufgrund der fehlenden Compliance nicht adäquat behandelt sei. Bezogen auf ein Vollzeitpensum
vermöge die Beschwerdeführerin in einer angepassten einfachen Tätigkeit, beispielsweise Sachbearbeitung, ab Mai 2017 eine Leistung von 80 % zu erzielen. Die Arbeitsfähigkeit könne innert sechs bis acht Wochen verbessert werden.

4.1.3. Zusammenfassend hat das kantonale Gericht festgehalten, es sei erstellt, dass die Beschwerdeführerin seit Mai 2017 in einer Tätigkeit im IT-Bereich zu 60 % und in einer angepassten Beschäftigung zu 80 % arbeits- und leistungsfähig sei. Ob der aus psychiatrischer Sicht eingeschätzten Arbeitsunfähigkeit von 20 % auch aus rechtlicher Sicht zu folgen sei, müsse nicht geprüft werden, könne doch eine darüber liegende Verminderung aus der Indikatorenprüfung nicht resultieren (mit Hinweis auf das Urteil 8C 153/2021 vom 10. August 2021 E. 5.4.2).

4.2.

4.2.1.

4.2.1.1. Die Beschwerdeführerin macht zunächst geltend, aus den im Verwaltungsverfahren eingereichten Berichten des Dr. med. B.________, Facharzt für Radiologie, vom 2. März 2021 und des PD Dr. med. C.________, Facharzt für Orthopädie und Traumatologie, vom 4. März 2021 ergebe sich im Vergleich zu den Voruntersuchungen eine progrediente Gonarthrose mit stetig zunehmender Minderbelastbarkeit und Schmerzen, sodass therapeutisch nur noch ein Gelenksersatz am linken Knie in Frage komme. Die aktuellen fachmedizinischen Abklärungen hätten dem orthopädischen Gutachter der ABI, der davon keine Kenntnis gehabt habe, zur Würdigung vorgelegt werden müssen. Jedenfalls bestreite sie, dass die aktenkundige Minderbelastbarkeit der Wirbelsäule, der Hüfte und des Kniegelenks verbunden mit den Dauerschmerzen sich nicht auf die Arbeitsfähigkeit auswirken soll.

4.2.1.2. Aus diesen Vorbringen geht nicht hervor, inwieweit das kantonale Gericht den medizinischen Sachverhalt in somatischer Hinsicht offensichtlich unrichtig oder unvollständig gewürdigt haben soll. Das Bundesgericht verweist auf die hievor zitierten Erwägungen im angefochtenen Entscheid. Beizufügen ist einzig, dass sich Dr. med. D.________, Facharzt für Orthopädische Chirurgie und Traumatologie des Bewegungsapparates, Regionaler Ärztlicher Dienst (RAD), am 23. August 2021 insbesondere zu der aufgeworfenen Frage der progredienten symptomatischen Gonarthorse geäussert hat. Er hat in Kenntnis des radiologischen Befundes vom 2. März 2021 festgehalten, die zu konstatierende Minderbelastbarkeit sei im orthopädischen Teilgutachten der ABI bereits vollumfänglich berücksichtigt worden, weshalb dem Zumutbarkeitsprofil (wechselbelastende, körperlich leichte Tätigkeiten) weiterhin zu folgen sei. Daher hat die Beschwerdegegnerin und mit ihr das kantonale Gericht zu Recht davon abgesehen, die Frage auch noch dem rheumatologischen Gutachter zu unterbreiten. Im Übrigen handelt es sich entgegen der Auffassung der Beschwerdegegnerin bei den von der Beschwerdeführerin zitierten ärztlichen Berichte offensichtlich nicht um unzulässige Noven.

4.2.2.

4.2.2.1. Sodann macht die Beschwerdeführerin geltend, der sie behandelnde Dr. med. E.________, Psychiatrie und Psychotherapie FMH, Forensische Psychiatrie und Psychotherapie FMH, habe in seiner Stellungnahme vom 8. April 2022 erneut dargelegt, dass erhebliche (teilweise mittlere, teilweise schwere und teilweise extreme) Beeinträchtigungen in den verschiedenen Funktionsniveaus der Persönlichkeit zu erkennen seien (Selbstidentität; Selbststeuerung; interpersonelle Beziehungen, Empathie und Nähe). Dies ergebe sich schon aus den Ergebnissen des vom 14. Mai bis 3. Juni 2018 im Institut F.________ der Universität G.________ absolvierten Belastbarkeitstrainings, das trotz Wille und Motivation habe abgebrochen werden müssen. Dem Bericht der H.________ vom 6. Juni 2018 sei zu entnehmen, dass die Beschwerdeführerin aus Sicht der Durchführungsstelle im ersten Arbeitsmarkt weder arbeits- noch vermittlungsfähig gewesen sei. Dr. med. E.________ habe klar darauf hingewiesen, dass das Zustandsbild durch psychotherapeutische (verhaltenstherapeutische) Interventionen schwer zu beeinflussen sei, wobei auch die antidepressive Medikation kaum Einfluss gehabt habe. Dazu äussere sich der psychiatrische Sachverständige der ABI nicht. Mit seiner nicht
näher substanziierten Annahme, die Depression und die Persönlichkeitsstörung verursachten ein geringeres Leistungsvermögen, hätte er auch eine Arbeitsfähigkeit von 40 % im IT-Bereich beziehungsweise von 60 % in einer angepassten Tätigkeit begründen können. Hinzu komme, dass sich dem psychiatrischen Teilgutachten keine Angaben zur effektiven Untersuchungsdauer entnehmen liessen. Es liege daher der Verdacht auf der Hand, dass der psychiatrische Experte die Arbeitsfähigkeit bereits aufgrund der Akten eingeschätzt und die persönliche Untersuchung als überflüssig erachtet habe.

4.2.2.2. Die bundesgerichtliche Überprüfung der vorinstanzlichen Beweiswürdigung hat sich darauf zu beschränken, ob mit Blick auf die vorgebrachten Rügen die Sachverhaltsfeststellung im angefochtenen Urteil offensichtlich unrichtig ist oder eine Rechtsverletzung, namentlich hinsichtlich der Regeln über den Beweiswert von ärztlichen Berichten, vorliegt (vgl. E. 1.2 f. hievor).
Bei der Beweiswürdigung ist sodann zu beachten, dass die psychiatrische Exploration von der Natur der Sache her nicht ermessensfrei erfolgen kann. Sie eröffnet dem begutachtenden Psychiater beziehungsweise der begutachtenden Psychiaterin daher praktisch immer einen gewissen Spielraum, innerhalb dessen verschiedene medizinisch-psychiatrische Interpretationen möglich, zulässig und zu respektieren sind, sofern der Experte lege artis vorgegangen ist (Urteile 8C 28/2021 vom 9. April 2021 E. 4.2; 8C 720/2020 vom 8. Januar 2021 E. 4.2; 8C 107/2020 vom 17. April 2020 E. 4.1.3; je mit Hinweisen). Dem kantonalen Versicherungsgericht steht zudem als Sachgericht im Bereich der Beweiswürdigung ein erheblicher Ermessensspielraum zu (vgl. BGE 120 Ia 31 E. 4b; Urteil 8C 28/2021 vom 9. April 2021 E. 4.2 mit Hinweis). Das Bundesgericht greift auf Beschwerde hin nur ein, wenn das Sachgericht diesen missbraucht, insbesondere offensichtlich unhaltbare Schlüsse zieht, erhebliche Beweise übersieht oder solche willkürlich ausser Acht lässt (BGE 132 III 209 E. 2.1; zum Begriff der Willkür BGE 144 II 281 E. 3.6.2 mit Hinweisen). Inwiefern das kantonale Gericht sein Ermessen missbraucht haben soll, ist in der Beschwerde klar und detailliert aufzuzeigen (BGE
130 I 258 E. 1.3).

4.2.2.3. Mit ihren Vorbringen begründet die Beschwerdeführerin nicht, inwieweit die Vorinstanz den Sachverhalt in psychiatrischer Hinsicht bundesrechtswidrig festgestellt haben soll. Das Bundesgericht verweist auch in diesem Zusammenhang auf die nicht zu beanstandenden Erwägungen im angefochtenen Entscheid. Diesen ist zur Verdeutlichung das Folgende beizufügen: Der Frage, ob die Auffassung des psychiatrischen Sachverständigen, mit der zu beginnenden medikamentösen antidepressiven Therapie sei nach vier bis sechs Wochen mit einer Verbesserung der Arbeitsfähigkeit zu rechnen, muss nicht weiter nachgegangen werden. Die Vorinstanz ist von einer seit dem frühestmöglichen Rentenbeginn (Mai 2018) bestehenden, dauernden Beeinträchtigung der Arbeitsfähigkeit von 20 % ausgegangen. Sie hat mithin die einzig sich stellende Frage, ob für den Zeitraum vor Erlass der Verfügung eine Verbesserung des Gesundheitszustands und der Arbeitsfähigkeit hätte erreicht werden können, wenn die Beschwerdeführerin die verordneten Antidepressiva eingenommen hätte, offen gelassen.

5.

5.1. Zu prüfen bleibt die Bestimmung des Invaliditätsgrades gemäss Art. 16
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 16 Taux d'invalidité - Pour évaluer le taux d'invalidité, le revenu que l'assuré aurait pu obtenir s'il n'était pas invalide est comparé avec celui qu'il pourrait obtenir en exerçant l'activité qui peut raisonnablement être exigée de lui après les traitements et les mesures de réadaptation, sur un marché du travail équilibré.
ATSG. Dabei ist unbestritten, dass das hypothetische Invalideneinkommen anhand der standardisierten Bruttolöhne der Schweizerischen Lohnstrukturerhebung (LSE) des Bundesamtes für Statistik (BfS), Totalwert, Kompetenzniveau 1 (Einfache Tätigkeiten körperlicher oder handwerklicher Art), Frauen, bezogen auf den frühestmöglichen Rentenbeginn (Mai 2018) zu ermitteln ist. Streitig ist hingegen, wie das hypothetische Valideneinkommen festzustellen ist.

5.2.

5.2.1. Das kantonale Gericht hat erwogen, die Beschwerdeführerin sei von 1991 bis Ende 1995 bei der I.________ im IT-Bereich angestellt gewesen. Ab Februar 1997 habe sie während vieler Jahre bei der J.________ AG mit einem von dieser entwickelten Informatikprogramm gearbeitet und dabei, auch durch interne Schulungen, spezifische Fachkenntnisse erworben. Das Programm habe jedoch auf dem Markt zusehends an Bedeutung verloren. Der Arbeitgeberin sei es nicht gelungen, ihre Software so weiterzuentwickeln, dass diese am Markt habe weiterbestehen können. Mit dem nahenden Ende des Programms seien die erworbenen produktspezifischen Kenntnisse der Beschwerdeführerin nicht mehr nachgefragt und das Arbeitsverhältnis sei per Ende 2009 aufgelöst worden. Danach sei die Beschwerdeführerin arbeitslos gewesen. Im Oktober 2011 habe sie eine Ausbildung zur dipl. Informatikerin HF (Höhere Fachschule) in Wirtschaftsinformatik begonnen, die sie 2013 erfolgreich abgeschlossen habe. Dennoch habe sie im IT-Bereich weiterhin keine Anstellung finden können. Von Januar 2015 bis Januar 2016 sei sie bei der K.________ GmbH teilzeitlich als Sachbearbeiterin in der Administration beschäftigt gewesen. Sie habe ansonsten bis April 2017 Arbeitslosenentschädigung
bezogen.

Angesichts dieser Umstände, so die Vorinstanz weiter, sei anzunehmen, dass die Beschwerdeführerin es nicht vermocht habe, die Defizite im IT-Bereich auszugleichen. Daher hätte sie mit Blick auf die ihr obliegende Schadenminderungspflicht bereits lange vor dem Eintritt des Gesundheitsschadens auch ausserhalb des IT-Bereichs eine Arbeit suchen müssen. Mangels anderweitig in der Schweiz verwertbarer Ausbildung kämen sämtliche Wirtschaftszweige des Totals der LSE, Kompetenzniveau 1, in Frage, die dementsprechend auch das hypothetische Valideneinkommen abbildeten. Daher sei zu dessen Bestimmung auf den Totalwert der LSE, Kompetenzniveau 1, Frauen, abzustellen.

5.2.2. Die Beschwerdeführerin bringt vor, zwar habe sie trotz des seit Jahren bestehenden Mangels an Fachkräften im IT-Bereich keine neue Anstellung gefunden. Indessen sei sie schon vor der Anmeldung zum Leistungsbezug bei der Invalidenversicherung gesundheitlich deutlich beeinträchtigt gewesen, wie sich aus dem von Dr. med. E.________ nachvollziehbar beschriebenen Krankheitsverlauf ergebe. Ohne dessen Berücksichtigung sei davon auszugehen, dass sie im Zeitpunkt des Erlasses der Verfügung vom 18. März 2022 als diplomierte Informatikerin arbeiten würde. Daher sei ein deutlich über Fr. 100'000.- liegendes Valideneinkommen zu ermitteln.

5.3.

5.3.1. Wie die Vorinstanz richtig festgehalten hat, ist für das hypothetische Einkommen ohne Invalidität (Valideneinkommen) in der Regel vom zuletzt erzielten, nötigenfalls der Teuerung und der realen Einkommensentwicklung angepassten Verdienst auszugehen, da erfahrungsgemäss die bisherige Tätigkeit ohne Gesundheitsschaden fortgesetzt worden wäre. Ausnahmen von diesem Erfahrungssatz müssen mit überwiegender Wahrscheinlichkeit erstellt sein (BGE 135 V 58 E. 3.1; vgl. auch BGE 135 V 297 E. 5.1, 134 V 322 E. 4.1). Ein zuletzt bezogener (hoher) Verdienst ist nur dann als Valideneinkommen heranzuzuziehen, wenn mit überwiegender Wahrscheinlichkeit feststeht, dass er weiterhin erzielt worden wäre (SVR 2009 IV Nr. 58 S. 181 E. 2.3, 9C 5/2009). Erfolgte der Stellenverlust aus invaliditätsfremden Gründen, ist der Validenlohn anhand von Durchschnittswerten zu bestimmen (SVR 2007 IV Nr. 38 S. 130, I 943/06 E. 5.1.3 und 6.2). Auf sie darf jedoch im Rahmen der Invaliditätsbemessung nur unter Mitberücksichtigung der für die Entlöhnung im Einzelfall gegebenenfalls relevanten persönlichen und beruflichen Faktoren abgestellt werden (BGE 144 I 103 E. 5.3 mit Hinweisen).

5.3.2. Der von Dr. med. E.________ beschriebene Krankheitsverlauf betrifft im Wesentlichen den Zeitraum vor Beginn seiner Behandlung am 16. Mai 2017 (vgl. Bericht vom 16. Januar 2018), in dem die Beschwerdeführerin unbestritten keine nennenswerte psychiatrische Therapie in Anspruch genommen hatte. Dr. med. L.________, FMH Psychiatrie und Psychiatrie, RAD, hat in seiner Stellungnahme vom 19. Januar 2022 dazu angemerkt, dass Persönlichkeitsstörungen in der Kindheit oder Jugend beginnen und sich auf Dauer im Erwachsenenalter manifestieren und gleichförmig verlaufen. Jedoch habe die Beschwerdeführerin mehrere berufliche Ausbildungen absolvieren und eine erfolgreiche berufliche Karriere durchlaufen können. Auch die depressive Störung scheine schon früh begonnen zu haben, sie habe sich aber lange Zeit nicht auf die Arbeits- und Leistungsfähigkeit ausgewirkt. Gesamthaft betrachtet bestehen keine konkreten Anhaltspunkte, dass die Beschwerdeführerin schon lange Zeit vor Beginn der Wartefrist gemäss Art. 28 Abs. 1 lit. b
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI)
LAI Art. 28 Principe - 1 L'assuré a droit à une rente aux conditions suivantes:
1    L'assuré a droit à une rente aux conditions suivantes:
a  sa capacité de gain ou sa capacité d'accomplir ses travaux habituels ne peut pas être rétablie, maintenue ou améliorée par des mesures de réadaptation raisonnablement exigibles;
b  il a présenté une incapacité de travail (art. 6 LPGA204) d'au moins 40 % en moyenne durant une année sans interruption notable;
c  au terme de cette année, il est invalide (art. 8 LPGA) à 40 % au moins.
1bis    Une rente au sens de l'al. 1 n'est pas octroyée tant que toutes les possibilités de réadaptation au sens de l'art. 8, al. 1bis et 1ter, n'ont pas été épuisées.205
2    ...206
IVG im Mai 2017 infolge fortschreitender Verschlechterung ihres Gesundheitszustands berufliche Rückschläge hat hinnehmen müssen (vgl. Urteil I 476/84 des Eidgenössischen Versicherungsgerichts vom 19. April 1984 E. 3b; publ.
in: ZAK 1985 632). Jedenfalls ist nicht ersichtlich, dass sie deswegen im IT-Bereich keine Anstellung gefunden hat.

5.3.3. Zu prüfen bleibt der massgebliche statistische Lohnansatz, der gestützt auf die Tabelle TA1 triage skill level, Privater Sektor der LSE 2018 (abrufbar unter: https://www.koordination.ch/de/online-hand buch/ atsg/ invaliditaetsgrad/tabellenloehne-lse/#c66464), zu bestimmen ist. Die Wahl des massgeblichen Wirtschaftssektors und des zu berücksichtigenden Kompetenzniveaus sind Rechtsfragen, die das Bundesgericht frei überprüft (vgl. SVR 2008 IV Nr. 4, I 732/06). Dabei ist vorab festzuhalten, dass die vorinstanzliche Berufung auf die Schadenminderungspflicht an der Sache vorbeigeht und im Kontext unverständlich ist. Diese ist allenfalls im Zusammenhang mit der Bestimmung des hypothetischen Invalideneinkommens von Belang. Es steht aufgrund der Akten fest, dass die Beschwerdeführerin im IT-Bereich fast zwanzig Jahre lang gearbeitet und zudem eine dreijährige Ausbildung zur Wirtschaftsinformatikerin erfolgreich abgeschlossen hat. Sie hat danach, was ebenfalls unbestritten ist, während mehrerer Jahre in diesem Wirtschaftszweig eine Anstellung gesucht. Angesichts dieser Umstände rechtfertigt es sich, für die Ermittlung des Valideneinkommens die standardisierten Bruttolöhne im Sektor 3 "Dienstleistungen", Rz. 58-63 "Information und
Kommunikation", der LSE 2018 heranzuziehen.
Auf die über der Umschreibung des Kompetenzniveaus 1 ("Einfache Tätigkeiten körperlicher und handwerklicher Natur") liegenden Fähigkeiten weisen nicht nur der festgehaltene berufliche Werdegang hin, sondern auch der Umstand, dass die Beschwerdeführerin in ihrer Heimat ein technisches Gymnasium abgeschlossen hat und dass sie bei der K.________ GmbH als Sachbearbeiterin in der Administration angestellt gewesen ist. Daher ist anzunehmen, dass sie im Gesundheitsfall weiterhin in einer anspruchsvolleren, dem Kompetenzniveau 2 ("Praktische Tätigkeiten wie Verkauf/ Pflege/ Datenverarbeitung und Administration/ Bedienen von Maschinen und elektronischen Geräten/ Sicherheitsdienst/ Fahrdienst") entsprechenden Beschäftigung arbeiten würde. Unter Berücksichtigung dieser Aspekte ist der LSE 2018, Spalte "Frauen", ein Wert von Fr. 5946.- zu entnehmen.
Insgesamt ist festzuhalten, dass die Vorinstanz den Grundsatz, wonach das hypothetische Valideneinkommen so konkret wie möglich zu ermitteln ist, verletzt hat. Namentlich hat sie die relevanten persönlichen und beruflichen Faktoren ungenügend berücksichtigt (BGE 144 I 103 E. 5.3 mit Hinweisen).

5.4.

5.4.1. Wie oben bereits festgehalten (E. 5.1), ist zur Bestimmung des hypothetischen Invalideneinkommens auf die standardisierten Bruttolöhne des Totals, Kompetenzniveau 1, Frauen, der LSE abzustellen. Dieses beträgt gemäss LSE 2018 Fr. 4371.-, beziehungsweise vermindert um die Arbeitsunfähigkeit von 20 % Fr. 3496.80 (4371 x 0.8). Nach vorinstanzlicher Auffassung ist mit Blick auf das von den medizinischen Sachverständigen der ABI beschriebene Zumutbarkeitsprofil ein Abzug gemäss BGE 126 V 75 nicht gerechtfertigt. Die Beschwerdeführerin beschränkt sich darauf zu wiederholen, das Zumutbarkeitsprofil entspreche nicht den sie erheblich einschränkenden gesundheitlichen Beeinträchtigungen. Weiterungen dazu erübrigen sich, nachdem feststeht, dass das bidisziplinäre Gutachten in allen Teilen beweiskräftig ist. Auf die beantragten ergänzenden Beweisvorkehren ist mit der Vorinstanz in antizipierter Beweiswürdigung zu verzichten.

5.4.2. Zusammenfassend ergibt der Einkommensvergleich einen Invaliditätsgrad von 41.20 % ([5946 - 3496.80] : 5946 x 100; vgl. zur Rundung BGE 130 V 121). Dementsprechend hat die Beschwerdeführerin Anspruch auf eine Viertelsrente der Invalidenversicherung. Auf eine Anpassung der gestützt auf die standardisierten Bruttolöhne ermittelten Vergleichseinkommen an die betriebsübliche wöchentliche Arbeitszeit ist zu verzichten, da sich am Ergebnis nichts ändern würde. Die Beschwerde ist teilweise gutzuheissen. Die Sache ist zur Festsetzung des Beginns des Rentenanspruchs an die Beschwerdegegnerin zurückzuweisen.

6.

6.1. Die Gerichtskosten sind der Beschwerdegegnerin als unterliegender Partei aufzuerlegen (Art. 66 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
Satz 1 BGG). Sie hat der Beschwerdeführerin eine angemessene Parteientschädigung auszurichten (Art. 68 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
und 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
BGG).

6.2. Die Sache wird zur Neuverlegung der Kosten und der Parteientschädigung des vorinstanzlichen Verfahrens an das kantonale Gericht zurückgewiesen.

Demnach erkennt das Bundesgericht:

1.
Die Beschwerde wird teilweise gutgeheissen. In Abänderung des Urteils des Verwaltungsgerichts des Kantons Bern vom 19. August 2022 und der Verfügung der IV-Stelle Bern vom 18. März 2022 wird festgestellt, dass die Beschwerdeführerin Anspruch auf eine Viertelsrente hat. Die Sache wird an die IV-Stelle zurückgewiesen, damit sie den Beginn des Rentenanspruchs festsetze. Im Übrigen wird die Beschwerde abgewiesen.

2.
Die Gerichtskosten von Fr. 800.- werden der Beschwerdegegnerin auferlegt.

3.
Die Beschwerdegegnerin hat die Beschwerdeführerin für das bundesgerichtliche Verfahren mit Fr. 2'800.- zu entschädigen.

4.
Die Sache wird zur Neuverlegung der Kosten und der Parteientschädigung des vorangegangenen Verfahrens an das Verwaltungsgericht des Kantons Bern zurückgewiesen.

5.
Dieses Urteil wird den Parteien, dem Verwaltungsgericht des Kantons Bern und dem Bundesamt für Sozialversicherungen schriftlich mitgeteilt.

Luzern, 4. August 2023

Im Namen der IV. öffentlich-rechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts

Der Präsident: Wirthlin

Der Gerichtsschreiber: Grunder
Information de décision   •   DEFRITEN
Document : 8C_561/2022
Date : 04 août 2023
Publié : 22 août 2023
Source : Tribunal fédéral
Statut : Non publié
Domaine : Assurance-invalidité
Objet : Invalidenversicherung (Invalidenrente; Arbeitsunfähigkeit; Valideneinkommen)


Répertoire des lois
LAI: 28
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI)
LAI Art. 28 Principe - 1 L'assuré a droit à une rente aux conditions suivantes:
1    L'assuré a droit à une rente aux conditions suivantes:
a  sa capacité de gain ou sa capacité d'accomplir ses travaux habituels ne peut pas être rétablie, maintenue ou améliorée par des mesures de réadaptation raisonnablement exigibles;
b  il a présenté une incapacité de travail (art. 6 LPGA204) d'au moins 40 % en moyenne durant une année sans interruption notable;
c  au terme de cette année, il est invalide (art. 8 LPGA) à 40 % au moins.
1bis    Une rente au sens de l'al. 1 n'est pas octroyée tant que toutes les possibilités de réadaptation au sens de l'art. 8, al. 1bis et 1ter, n'ont pas été épuisées.205
2    ...206
LPGA: 7 
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 7 Incapacité de gain - 1 Est réputée incapacité de gain toute diminution de l'ensemble ou d'une partie des possibilités de gain de l'assuré sur le marché du travail équilibré qui entre en considération, si cette diminution résulte d'une atteinte à sa santé physique, mentale ou psychique et qu'elle persiste après les traitements et les mesures de réadaptation exigibles.11
1    Est réputée incapacité de gain toute diminution de l'ensemble ou d'une partie des possibilités de gain de l'assuré sur le marché du travail équilibré qui entre en considération, si cette diminution résulte d'une atteinte à sa santé physique, mentale ou psychique et qu'elle persiste après les traitements et les mesures de réadaptation exigibles.11
2    Seules les conséquences de l'atteinte à la santé sont prises en compte pour juger de la présence d'une incapacité de gain. De plus, il n'y a incapacité de gain que si celle-ci n'est pas objectivement surmontable.12
8 
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 8 Invalidité - 1 Est réputée invalidité l'incapacité de gain totale ou partielle qui est présumée permanente ou de longue durée.
1    Est réputée invalidité l'incapacité de gain totale ou partielle qui est présumée permanente ou de longue durée.
2    Les assurés mineurs sans activité lucrative sont réputés invalides s'ils présentent une atteinte à leur santé physique, mentale ou psychique qui provoquera probablement une incapacité de gain totale ou partielle.13
3    Les assurés majeurs qui n'exerçaient pas d'activité lucrative avant d'être atteints dans leur santé physique, mentale ou psychique et dont il ne peut être exigé qu'ils en exercent une sont réputés invalides si l'atteinte les empêche d'accomplir leurs travaux habituels. L'art. 7, al. 2, est applicable par analogie.14 15
16 
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 16 Taux d'invalidité - Pour évaluer le taux d'invalidité, le revenu que l'assuré aurait pu obtenir s'il n'était pas invalide est comparé avec celui qu'il pourrait obtenir en exerçant l'activité qui peut raisonnablement être exigée de lui après les traitements et les mesures de réadaptation, sur un marché du travail équilibré.
43 
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 43 Instruction de la demande - 1 L'assureur examine les demandes, prend d'office les mesures d'instruction nécessaires et recueille les renseignements dont il a besoin. Les renseignements donnés oralement doivent être consignés par écrit.
1    L'assureur examine les demandes, prend d'office les mesures d'instruction nécessaires et recueille les renseignements dont il a besoin. Les renseignements donnés oralement doivent être consignés par écrit.
1bis    L'assureur détermine la nature et l'étendue de l'instruction nécessaire.35
2    L'assuré doit se soumettre à des examens médicaux ou techniques si ceux-ci sont nécessaires à l'appréciation du cas et qu'ils peuvent être raisonnablement exigés.
3    Si l'assuré ou d'autres requérants refusent de manière inexcusable de se conformer à leur obligation de renseigner ou de collaborer à l'instruction, l'assureur peut se prononcer en l'état du dossier ou clore l'instruction et36 décider de ne pas entrer en matière. Il doit leur avoir adressé une mise en demeure écrite les avertissant des conséquences juridiques et leur impartissant un délai de réflexion convenable.
61
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 61 Procédure - Sous réserve de l'art. 1, al. 3, de la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative48, la procédure devant le tribunal cantonal des assurances est réglée par le droit cantonal. Elle doit satisfaire aux exigences suivantes:
a  elle doit être simple, rapide et en règle générale publique;
b  l'acte de recours doit contenir un exposé succinct des faits et des motifs invoqués, ainsi que les conclusions; si l'acte n'est pas conforme à ces règles, le tribunal impartit un délai convenable au recourant pour combler les lacunes, en l'avertissant qu'en cas d'inobservation le recours sera écarté;
c  le tribunal établit avec la collaboration des parties les faits déterminants pour la solution du litige; il administre les preuves nécessaires et les apprécie librement;
d  le tribunal n'est pas lié par les conclusions des parties; il peut réformer, au détriment du recourant, la décision attaquée ou accorder plus que le recourant n'avait demandé; il doit cependant donner aux parties l'occasion de se prononcer ou de retirer le recours;
e  si les circonstances le justifient, les parties peuvent être convoquées aux débats;
f  le droit de se faire assister par un conseil doit être garanti; lorsque les circonstances le justifient, l'assistance judiciaire gratuite est accordée au recourant;
fbis  pour les litiges en matière de prestations, la procédure est soumise à des frais judiciaires si la loi spéciale le prévoit; si la loi spéciale ne prévoit pas de frais judiciaires pour de tels litiges, le tribunal peut en mettre à la charge de la partie qui agit de manière téméraire ou fait preuve de légèreté;
g  le recourant qui obtient gain de cause a droit au remboursement de ses frais et dépens dans la mesure fixée par le tribunal; leur montant est déterminé sans égard à la valeur litigieuse d'après l'importance et la complexité du litige;
h  les jugements contiennent les motifs retenus, l'indication des voies de recours ainsi que les noms des membres du tribunal et sont notifiés par écrit;
i  les jugements sont soumis à révision si des faits ou des moyens de preuve nouveaux sont découverts ou si un crime ou un délit a influencé le jugement.
LTF: 42 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
66 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
68 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
95 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
97 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
105 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
106
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
Répertoire ATF
120-IA-31 • 125-V-351 • 126-V-75 • 130-I-258 • 130-V-121 • 132-III-209 • 132-V-393 • 134-V-231 • 134-V-322 • 135-V-297 • 135-V-58 • 136-V-279 • 141-V-281 • 143-V-124 • 143-V-409 • 144-I-103 • 144-II-281 • 144-V-210 • 144-V-50 • 145-V-215 • 145-V-361 • 145-V-57 • 146-V-51
Weitere Urteile ab 2000
8C_107/2020 • 8C_153/2021 • 8C_225/2021 • 8C_28/2021 • 8C_561/2022 • 8C_720/2020 • 9C_5/2009 • I_476/84 • I_732/06 • I_943/06
Répertoire de mots-clés
Trié par fréquence ou alphabet
1995 • affection psychique • appareil technique • appréciation anticipée des preuves • atteinte à la santé • autorisation ou approbation • autorité inférieure • avocat • branche de l'économie • calcul • chirurgie • communication • comparaison des revenus • condition • connaissance • constatation des faits • constitution d'un droit réel • d'office • douleur • doute • droit à la prestation d'assurance • durée • durée et horaire de travail • début • décision • dépression • effet • enquête pénale • entrée en vigueur • exactitude • examen psychiatrique • examinateur • expert • formation professionnelle • frais judiciaires • gonarthrose • greffier • hors • incapacité de travail • incombance • internet • intéressé • livre • logiciel • loi fédérale sur l'assurance-invalidité • modification • motivation de la décision • médecin spécialiste • ménage • nationalité suisse • obligation de réduire le dommage • office ai • office fédéral de la statistique • office fédéral des assurances sociales • ostéochondrose • perception de prestation • pouvoir d'appréciation • pré • psychiatrie • psychothérapie • quart de rente • question • question de fait • rapport entre • recours en matière de droit public • rejet de la demande • renchérissement • renseignement erroné • rente d'invalidité • revenu d'invalide • revenu hypothétique • revenu sans invalidité • roue • répétition • service médical régional • soupçon • statistique • thérapie • tiré • travailleur • tribunal fédéral • tribunal fédéral des assurances • valeur • violation du droit • volonté • à l'intérieur • état de fait • état de santé
AS
AS 2021/705
FF
2017/2535