Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
5A 873/2021
Arrêt du 4 mars 2022
IIe Cour de droit civil
Composition
MM. et Mme les Juges fédéraux
Herrmann, Président, Escher et Bovey.
Greffière : Mme Feinberg.
Participants à la procédure
A.________,
représenté par Me Vincent Mignon, avocat,
recourant,
contre
B.________ SA,
représentée par Me Christophe Wilhelm, avocat,
intimée.
Objet
mainlevée provisoire de l'opposition,
recours contre l'arrêt de l'Autorité de recours en matière civile du Tribunal cantonal du canton de Neuchâtel, du 16 septembre 2021 (ARMC.2021.35).
Faits:
A.
A.a. B.________ SA et A.________, administrateur avec signature individuelle et principal actionnaire des sociétés C.________ SA et D.________ SA, ont entretenu plusieurs relations d'affaires.
En 2016, B.________ SA a remis un stock d'or d'une valeur de 210'335 fr. à la société C.________ SA. Cette société a fait faillite le 30 avril 2018.
A.b. Le 18 juin 2018, B.________ SA et A.________ ont signé une convention. Celui-ci intervenait à titre personnel et en qualité d'administrateur de D.________ SA, qui était également débitrice de B.________ SA d'un montant de 700'000 fr. au titre d'un prêt que B.________ SA lui avait consenti.
Aux termes de la convention, A.________ s'engageait " à titre personnel " à " rembourser le stock d'or " à B.________ SA, soit sous forme d'or physique, soit par le paiement de 210'335 fr., " cela en fonction de l'évolution de ses possibi lités f in a nciè res " (art. I de la convention). Le même article stipulait également ceci: " A.________ renseignera en tout temps B.________ SA sur l ' éta t de sa situation f in a nciè re et sur celle de D.________ SAet s'engage à fournir toutes pièces y relative (sic) (comme par exemp le: extrait des poursuites, taxation fiscale, éta t de ses dettes, liste de ses comptes bancaires, bi l ans et comptes de PP, comptabilité personnelle et cel le de D.________ SA, etc.) ".
L'art. II de la convention mentionnait que A.________ avait déjà remis à B.________ SA, " à titre de remboursement du stock d'or ", deux garde-temps, l'un de la marque E.________ avec complications et l'autre tout or de la marque F.________. Selon la même disposition, " B.________ SA s'engage[ait] à vendre ces deux garde-temps au moment le plus opportun de faç on àen réaliser le meilleur prix de vente possible et d'en imputer le mo ntant sur sa cr éa nce à l ' égard de A.________. Ce dernier sera[it] consult é pr éa l a blement à la vente eu égard à ses connaissances du ma rch é ".
A son art. IV, la convention prévoyait que B.________ SA était autorisée à la résilier, moyennant un préavis de six semaines, "en cas de non-respect d'une ou de plusieurs dispositions de la pr é sente Convention, soit par A.________, soit par D.________ SA. Dans un tel cas, le so l de du montant de CHF 210'335.- d û par A.________ à la date de la résiliation, sera reconnu par ce dernier comme une dette de sa part à l' é gard de B.________ SA au sens de l 'article 82
SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG) SchKG Art. 82 - 1 Beruht die Forderung auf einer durch öffentliche Urkunde festgestellten oder durch Unterschrift bekräftigten Schuldanerkennung, so kann der Gläubiger die provisorische Rechtsöffnung verlangen. |
|
1 | Beruht die Forderung auf einer durch öffentliche Urkunde festgestellten oder durch Unterschrift bekräftigten Schuldanerkennung, so kann der Gläubiger die provisorische Rechtsöffnung verlangen. |
2 | Der Richter spricht dieselbe aus, sofern der Betriebene nicht Einwendungen, welche die Schuldanerkennung entkräften, sofort glaubhaft macht. |
A.c. Le 11 septembre 2018, B.________ SA a résilié la convention en invoquant le fait que A.________, en dépit de son obligation de fournir les renseignements pertinents sur sa situation financière, n'avait pas produit les informations demandées. La lettre de résiliation précisait que le délai de six semaines prévu par la convention venait à échéance le mercredi 23 octobre 2018, après quoi B.________ SA procéderait au recouvrement de sa créance auprès de A.________ personnellement et de D.________ SA.
B.
B.a. Le 3 décembre 2018 [recte: 29 octobre 2018], à la réquisition de B.________ SA, l'Office des poursuites du canton de Neuchâtel a notifié à A.________ un commandement de payer portant sur le montant de 192'499 fr. 88, plus intérêts à 5 % l'an dès le 18 juin 2018, indiquant comme titre de la créance ou cause de l'obligation: " Convention si g n ée entre les parties le 18 juin 2018 (cf. article 4 de la convention), r ésiliée le 11 septembre 2018". Le commandement de payer a été frappé d'opposition totale.
B.b. Suite au rejet d'une première requête datée du 3 décembre 2018 par arrêt du 28 mai 2020 de l'Autorité de recours en matière civile du Tribunal cantonal du canton de Neuchâtel (ci-après: Autorité de recours en matière civile), B.________ SA a déposé, le 7 septembre 2020, une nouvelle requête de mainlevée provisoire, à hauteur de 190'999 fr. 80 plus intérêts à 5 % dès le 18 juin 2018.
B.c. Par décision du 10 février 2021, le Tribunal civil des Montagnes et du Val-de-Ruz a rejeté ladite requête.
Par arrêt du 16 septembre 2021, l'Autorité de recours en matière civile a réformé cette décision en ce sens que la mainlevée provisoire de l'opposition est prononcée à hauteur de 190'999 fr. 80 avec intérêts à 5 % l'an dès le 18 juin 2018.
C.
Par acte posté le 19 octobre 2021, A.________ exerce un recours en matière civile au Tribunal fédéral contre l'arrêt du 16 septembre 2021. Il conclut principalement à sa réforme en ce sens que la mainlevée provisoire de l'opposition est refusée et, partant, l'opposition totale au commandement de payer maintenue. Subsidiairement, il sollicite le renvoi de la cause à l'autorité précédente pour nouvelle décision au sens des considérants.
Des déterminations sur le fond n'ont pas été requises.
D.
Par ordonnance présidentielle du 10 novembre 2021, la requête d'effet suspensif assortissant le recours a été rejetée. Il n'a par ailleurs pas été donné suite à la requête tendant à l'" annulation de la saisie provisoire ", le recourant n'étant pas exposé en l'état à une atteinte imminente portant sur ses droits patrimoniaux.
Considérant en droit :
1.
1.1. Le recours a été déposé en temps utile (art. 100 al. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 100 Beschwerde gegen Entscheide - 1 Die Beschwerde gegen einen Entscheid ist innert 30 Tagen nach der Eröffnung der vollständigen Ausfertigung beim Bundesgericht einzureichen. |
|
1 | Die Beschwerde gegen einen Entscheid ist innert 30 Tagen nach der Eröffnung der vollständigen Ausfertigung beim Bundesgericht einzureichen. |
2 | Die Beschwerdefrist beträgt zehn Tage: |
a | bei Entscheiden der kantonalen Aufsichtsbehörden in Schuldbetreibungs- und Konkurssachen; |
b | bei Entscheiden auf den Gebieten der internationalen Rechtshilfe in Strafsachen und der internationalen Amtshilfe in Steuersachen; |
c | bei Entscheiden über die Rückgabe eines Kindes nach dem Europäischen Übereinkommen vom 20. Mai 198089 über die Anerkennung und Vollstreckung von Entscheidungen über das Sorgerecht für Kinder und die Wiederherstellung des Sorgerechts oder nach dem Übereinkommen vom 25. Oktober 198090 über die zivilrechtlichen Aspekte internationaler Kindesentführung; |
d | bei Entscheiden des Bundespatentgerichts über die Erteilung einer Lizenz nach Artikel 40d des Patentgesetzes vom 25. Juni 195492. |
3 | Die Beschwerdefrist beträgt fünf Tage: |
a | bei Entscheiden der kantonalen Aufsichtsbehörden in Schuldbetreibungs- und Konkurssachen im Rahmen der Wechselbetreibung; |
b | bei Entscheiden der Kantonsregierungen über Beschwerden gegen eidgenössische Abstimmungen. |
4 | Bei Entscheiden der Kantonsregierungen über Beschwerden gegen die Nationalratswahlen beträgt die Beschwerdefrist drei Tage. |
5 | Bei Beschwerden wegen interkantonaler Kompetenzkonflikte beginnt die Beschwerdefrist spätestens dann zu laufen, wenn in beiden Kantonen Entscheide getroffen worden sind, gegen welche beim Bundesgericht Beschwerde geführt werden kann. |
6 | ...93 |
7 | Gegen das unrechtmässige Verweigern oder Verzögern eines Entscheids kann jederzeit Beschwerde geführt werden. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 90 Endentscheide - Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide, die das Verfahren abschliessen. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 72 Grundsatz - 1 Das Bundesgericht beurteilt Beschwerden gegen Entscheide in Zivilsachen. |
|
1 | Das Bundesgericht beurteilt Beschwerden gegen Entscheide in Zivilsachen. |
2 | Der Beschwerde in Zivilsachen unterliegen auch: |
a | Entscheide in Schuldbetreibungs- und Konkurssachen; |
b | öffentlich-rechtliche Entscheide, die in unmittelbarem Zusammenhang mit Zivilrecht stehen, insbesondere Entscheide: |
b1 | über die Anerkennung und Vollstreckung von Entscheiden und über die Rechtshilfe in Zivilsachen, |
b2 | über die Führung des Grundbuchs, des Zivilstands- und des Handelsregisters sowie der Register für Marken, Muster und Modelle, Erfindungspatente, Pflanzensorten und Topografien, |
b3 | über die Bewilligung zur Namensänderung, |
b4 | auf dem Gebiet der Aufsicht über die Stiftungen mit Ausnahme der Vorsorge- und Freizügigkeitseinrichtungen, |
b5 | auf dem Gebiet der Aufsicht über die Willensvollstrecker und -vollstreckerinnen und andere erbrechtliche Vertreter und Vertreterinnen, |
b6 | auf dem Gebiet des Kindes- und Erwachsenenschutzes, |
b7 | ... |
SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG) SchKG Art. 82 - 1 Beruht die Forderung auf einer durch öffentliche Urkunde festgestellten oder durch Unterschrift bekräftigten Schuldanerkennung, so kann der Gläubiger die provisorische Rechtsöffnung verlangen. |
|
1 | Beruht die Forderung auf einer durch öffentliche Urkunde festgestellten oder durch Unterschrift bekräftigten Schuldanerkennung, so kann der Gläubiger die provisorische Rechtsöffnung verlangen. |
2 | Der Richter spricht dieselbe aus, sofern der Betriebene nicht Einwendungen, welche die Schuldanerkennung entkräften, sofort glaubhaft macht. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 75 Vorinstanzen - 1 Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide letzter kantonaler Instanzen, des Bundesverwaltungsgerichts und des Bundespatentgerichts.36 |
|
1 | Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide letzter kantonaler Instanzen, des Bundesverwaltungsgerichts und des Bundespatentgerichts.36 |
2 | Die Kantone setzen als letzte kantonale Instanzen obere Gerichte ein. Diese entscheiden als Rechtsmittelinstanzen; ausgenommen sind die Fälle, in denen: |
a | ein Bundesgesetz eine einzige kantonale Instanz vorsieht; |
b | ein Fachgericht für handelsrechtliche Streitigkeiten als einzige kantonale Instanz entscheidet; |
c | eine Klage mit einem Streitwert von mindestens 100 000 Franken mit Zustimmung aller Parteien direkt beim oberen Gericht eingereicht wurde. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 75 Vorinstanzen - 1 Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide letzter kantonaler Instanzen, des Bundesverwaltungsgerichts und des Bundespatentgerichts.36 |
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1 | Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide letzter kantonaler Instanzen, des Bundesverwaltungsgerichts und des Bundespatentgerichts.36 |
2 | Die Kantone setzen als letzte kantonale Instanzen obere Gerichte ein. Diese entscheiden als Rechtsmittelinstanzen; ausgenommen sind die Fälle, in denen: |
a | ein Bundesgesetz eine einzige kantonale Instanz vorsieht; |
b | ein Fachgericht für handelsrechtliche Streitigkeiten als einzige kantonale Instanz entscheidet; |
c | eine Klage mit einem Streitwert von mindestens 100 000 Franken mit Zustimmung aller Parteien direkt beim oberen Gericht eingereicht wurde. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 74 Streitwertgrenze - 1 In vermögensrechtlichen Angelegenheiten ist die Beschwerde nur zulässig, wenn der Streitwert mindestens beträgt: |
|
1 | In vermögensrechtlichen Angelegenheiten ist die Beschwerde nur zulässig, wenn der Streitwert mindestens beträgt: |
a | 15 000 Franken in arbeits- und mietrechtlichen Fällen; |
b | 30 000 Franken in allen übrigen Fällen. |
2 | Erreicht der Streitwert den massgebenden Betrag nach Absatz 1 nicht, so ist die Beschwerde dennoch zulässig: |
a | wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt; |
b | wenn ein Bundesgesetz eine einzige kantonale Instanz vorsieht; |
c | gegen Entscheide der kantonalen Aufsichtsbehörden in Schuldbetreibungs- und Konkurssachen; |
d | gegen Entscheide des Konkurs- und Nachlassrichters oder der Konkurs- und Nachlassrichterin; |
e | gegen Entscheide des Bundespatentgerichts. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 76 Beschwerderecht - 1 Zur Beschwerde in Zivilsachen ist berechtigt, wer: |
|
1 | Zur Beschwerde in Zivilsachen ist berechtigt, wer: |
a | vor der Vorinstanz am Verfahren teilgenommen hat oder keine Möglichkeit zur Teilnahme erhalten hat; und |
b | durch den angefochtenen Entscheid besonders berührt ist und ein schutzwürdiges Interesse an dessen Aufhebung oder Änderung hat. |
2 | Gegen Entscheide nach Artikel 72 Absatz 2 steht das Beschwerderecht auch der Bundeskanzlei, den Departementen des Bundes oder, soweit das Bundesrecht es vorsieht, den ihnen unterstellten Dienststellen zu, wenn der angefochtene Entscheid die Bundesgesetzgebung in ihrem Aufgabenbereich verletzen kann.40 |
1.2. Invoquant la violation des art. 29 al. 2
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
|
1 | Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
2 | Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör. |
3 | Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 76 Beschwerderecht - 1 Zur Beschwerde in Zivilsachen ist berechtigt, wer: |
|
1 | Zur Beschwerde in Zivilsachen ist berechtigt, wer: |
a | vor der Vorinstanz am Verfahren teilgenommen hat oder keine Möglichkeit zur Teilnahme erhalten hat; und |
b | durch den angefochtenen Entscheid besonders berührt ist und ein schutzwürdiges Interesse an dessen Aufhebung oder Änderung hat. |
2 | Gegen Entscheide nach Artikel 72 Absatz 2 steht das Beschwerderecht auch der Bundeskanzlei, den Departementen des Bundes oder, soweit das Bundesrecht es vorsieht, den ihnen unterstellten Dienststellen zu, wenn der angefochtene Entscheid die Bundesgesetzgebung in ihrem Aufgabenbereich verletzen kann.40 |
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 320 Beschwerdegründe - Mit der Beschwerde kann geltend gemacht werden: |
|
a | unrichtige Rechtsanwendung; |
b | offensichtlich unrichtige Feststellung des Sachverhaltes. |
2.
2.1. Le recours en matière civile peut être formé pour violation du droit, tel qu'il est délimité par les art. 95 s
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 95 Schweizerisches Recht - Mit der Beschwerde kann die Verletzung gerügt werden von: |
|
a | Bundesrecht; |
b | Völkerrecht; |
c | kantonalen verfassungsmässigen Rechten; |
d | kantonalen Bestimmungen über die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen und über Volkswahlen und -abstimmungen; |
e | interkantonalem Recht. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 106 Rechtsanwendung - 1 Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
|
1 | Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
2 | Es prüft die Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht nur insofern, als eine solche Rüge in der Beschwerde vorgebracht und begründet worden ist. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 42 Rechtsschriften - 1 Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten. |
|
1 | Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten. |
2 | In der Begründung ist in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletzt. Ist eine Beschwerde nur unter der Voraussetzung zulässig, dass sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt, so ist auszuführen, warum die jeweilige Voraussetzung erfüllt ist. 14 15 |
3 | Die Urkunden, auf die sich die Partei als Beweismittel beruft, sind beizulegen, soweit die Partei sie in Händen hat; richtet sich die Rechtsschrift gegen einen Entscheid, so ist auch dieser beizulegen. |
4 | Bei elektronischer Einreichung muss die Rechtsschrift von der Partei oder ihrem Vertreter beziehungsweise ihrer Vertreterin mit einer qualifizierten elektronischen Signatur gemäss Bundesgesetz vom 18. März 201616 über die elektronische Signatur versehen werden. Das Bundesgericht bestimmt in einem Reglement: |
a | das Format der Rechtsschrift und ihrer Beilagen; |
b | die Art und Weise der Übermittlung; |
c | die Voraussetzungen, unter denen bei technischen Problemen die Nachreichung von Dokumenten auf Papier verlangt werden kann.17 |
5 | Fehlen die Unterschrift der Partei oder ihrer Vertretung, deren Vollmacht oder die vorgeschriebenen Beilagen oder ist die Vertretung nicht zugelassen, so wird eine angemessene Frist zur Behebung des Mangels angesetzt mit der Androhung, dass die Rechtsschrift sonst unbeachtet bleibt. |
6 | Unleserliche, ungebührliche, unverständliche, übermässig weitschweifige oder nicht in einer Amtssprache verfasste Rechtsschriften können in gleicher Weise zur Änderung zurückgewiesen werden. |
7 | Rechtsschriften, die auf querulatorischer oder rechtsmissbräuchlicher Prozessführung beruhen, sind unzulässig. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 42 Rechtsschriften - 1 Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten. |
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1 | Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten. |
2 | In der Begründung ist in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletzt. Ist eine Beschwerde nur unter der Voraussetzung zulässig, dass sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt, so ist auszuführen, warum die jeweilige Voraussetzung erfüllt ist. 14 15 |
3 | Die Urkunden, auf die sich die Partei als Beweismittel beruft, sind beizulegen, soweit die Partei sie in Händen hat; richtet sich die Rechtsschrift gegen einen Entscheid, so ist auch dieser beizulegen. |
4 | Bei elektronischer Einreichung muss die Rechtsschrift von der Partei oder ihrem Vertreter beziehungsweise ihrer Vertreterin mit einer qualifizierten elektronischen Signatur gemäss Bundesgesetz vom 18. März 201616 über die elektronische Signatur versehen werden. Das Bundesgericht bestimmt in einem Reglement: |
a | das Format der Rechtsschrift und ihrer Beilagen; |
b | die Art und Weise der Übermittlung; |
c | die Voraussetzungen, unter denen bei technischen Problemen die Nachreichung von Dokumenten auf Papier verlangt werden kann.17 |
5 | Fehlen die Unterschrift der Partei oder ihrer Vertretung, deren Vollmacht oder die vorgeschriebenen Beilagen oder ist die Vertretung nicht zugelassen, so wird eine angemessene Frist zur Behebung des Mangels angesetzt mit der Androhung, dass die Rechtsschrift sonst unbeachtet bleibt. |
6 | Unleserliche, ungebührliche, unverständliche, übermässig weitschweifige oder nicht in einer Amtssprache verfasste Rechtsschriften können in gleicher Weise zur Änderung zurückgewiesen werden. |
7 | Rechtsschriften, die auf querulatorischer oder rechtsmissbräuchlicher Prozessführung beruhen, sind unzulässig. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 106 Rechtsanwendung - 1 Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
|
1 | Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
2 | Es prüft die Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht nur insofern, als eine solche Rüge in der Beschwerde vorgebracht und begründet worden ist. |
2.2. Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente (art. 105 al. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 105 Massgebender Sachverhalt - 1 Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
|
1 | Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
2 | Es kann die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz von Amtes wegen berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht. |
3 | Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so ist das Bundesgericht nicht an die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz gebunden.95 |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 95 Schweizerisches Recht - Mit der Beschwerde kann die Verletzung gerügt werden von: |
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a | Bundesrecht; |
b | Völkerrecht; |
c | kantonalen verfassungsmässigen Rechten; |
d | kantonalen Bestimmungen über die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen und über Volkswahlen und -abstimmungen; |
e | interkantonalem Recht. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 97 Unrichtige Feststellung des Sachverhalts - 1 Die Feststellung des Sachverhalts kann nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann. |
|
1 | Die Feststellung des Sachverhalts kann nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann. |
2 | Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so kann jede unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhalts gerügt werden.86 |
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 9 Schutz vor Willkür und Wahrung von Treu und Glauben - Jede Person hat Anspruch darauf, von den staatlichen Organen ohne Willkür und nach Treu und Glauben behandelt zu werden. |
3.
La cour cantonale a considéré que le but de la convention du 18 juin 2018 était de régler les modalités d'extinction de la dette du poursuivi envers la créancière. En l'occurrence, le débiteur s'était engagé à rembourser à la créancière le stock d'or (remis à C.________ SA, qui a fait faillite le 30 avril 2018) soit par la remise d'or physique soit par le paiement de la somme en espèces correspondant à 210'335 fr. (art. I de la convention). Le débiteur reconnaissait donc expressément devoir une somme d'argent déterminée à la créancière qu'il remboursait " en fonction de l'évolution de ses possibilités financières ". Le débiteur s'engageait, en parallèle, à renseigner celle-ci en tout temps sur l'état de sa situation financière. A défaut, l'art. IV de la convention autorisait la créancière à résilier la convention et à exiger le solde du montant de 210'335 fr. S'en tenant au texte littéral de la reconnaissance de dette, l'autorité cantonale a par ailleurs retenu de la lecture de l'art. II de la convention que le débiteur envisageait de s'acquitter partiellement de la somme due en remettant à la créancière deux objets de valeur, à charge pour celle-ci de les vendre et d'imputer la contre-valeur de ce qu'elle recevait sur la dette
initiale (dation en vue du paiement). L'engagement pris par la créancière (de vendre les montres en temps opportun au meilleur prix) n'avait pas pour effet de subordonner le paiement de la somme de 210'335 fr. à une quelconque condition, mais décrivait seulement l'une des modalités possibles d'exécution de l'obligation de remboursement du débiteur. En effet, la convention n'excluait ni que la poursuivante puisse exiger le paiement de sa créance à défaut d'accord sur la vente, respectivement sur le prix de vente, des garde-temps remis par le débiteur, ni que la poursuivante vende les montres après consultation du poursuivi dans l'hypothèse où celui-ci s'y serait opposé. Si la créancière s'était engagée à vendre au moment le plus opportun et au meilleur prix possible dans l'intérêt bien compris des deux parties, elle avait seulement le devoir accessoire (dont la violation - par exemple si elle vendait au pire moment sans consulter le débiteur - pouvait donner naissance à des dommages et intérêts) de consulter le débiteur qui connaissait le marché pour que la transaction envisagée puisse intervenir dans de bonnes conditions après que le débiteur avait donné son avis. La cour cantonale en a conclu que, telle qu'était rédigée la
convention, le débiteur restait tenu au remboursement de sa dette dans tous les cas.
Les juges précédents ont en définitive retenu qu'au sens de la convention litigieuse, le débiteur avait reconnu devoir la somme de 210'335 fr. à la créancière à la condition - suspensive - que celle-ci l'ait préalablement résiliée, en respectant un préavis de six semaines et à condition que le débiteur n'ait pas respecté ses obligations. En produisant sa lettre de résiliation du 11 septembre 2018 et un extrait du courriel du 13 septembre 2018 émanant du mandataire du poursuivi, la créancière avait établi par titre, d'une part, qu'elle avait procédé à la résiliation de la convention en respectant le préavis de six semaines et, d'autre part, que le débiteur l'avait reçue. En outre, par son courriel daté du 3 septembre 2018, la créancière avait attesté qu'elle avait mis en demeure le débiteur de respecter la convention, soit de lui fournir les renseignements utiles lui permettant d'apprécier en toute transparence sa situation économique. Partant, la poursuivante avait également rendu suffisamment vraisemblable qu'elle avait valablement résilié la convention - soit après que le débiteur n'avait pas respecté ses engagements (art. IV). Toujours selon l'accord des parties, dès que cette condition était réalisée - soit dès que la
créancière avait valablement résilié la convention -, le débiteur s'était engagé à rembourser " le solde du montant de 210'335 francs dû [...] à la date de résiliation ". La créance était ainsi déterminable au moment de la signature de la reconnaissance de dette. II s'agissait de la somme précitée dont à déduire les acomptes éventuels que verserait le débiteur (art. I) et ce que le créancier obtiendrait éventuellement de la réalisation de deux montres que le débiteur lui avait remises en vue du paiement (art. II § 3). II suffisait ainsi à la poursuivante de produire, en sus de la convention, du courriel daté du 3 septembre 2018, de la lettre de résiliation du 11 septembre 2018 et de l'accusé de réception par courriel du 13 septembre 2018, le produit des ventes des deux montres et, le cas échéant, les avis de crédit des acomptes versés par le débiteur. La somme réclamée en poursuite était en outre exigible dès le 23 octobre 2018, soit bien avant le moment critique de la notification du commandement de payer, en juillet 2020. La poursuivante avait dès lors établi par titre qu'elle disposait d'une reconnaissance de dette portant sur une créance déterminée et exigible, résultant du rapprochement d'un ensemble de pièces, la principale,
soit la convention du 18 juin 2018, étant signée de la main du débiteur.
4.
Le recourant fait grief à l'autorité cantonale d'avoir établi les faits en violation du droit, singulièrement de l'art. 320
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 320 Beschwerdegründe - Mit der Beschwerde kann geltend gemacht werden: |
|
a | unrichtige Rechtsanwendung; |
b | offensichtlich unrichtige Feststellung des Sachverhaltes. |
4.1. Il considère ainsi que la décision de première instance ne permettait pas à l'autorité cantonale de retenir l'existence d'une reconnaissance de dette, à savoir qu'il aurait reconnu expressément être débiteur d'une somme d'argent déterminée à l'égard de l'intimée. Il affirme que ce " postulat retenu à tort dans l'arrêt attaqué " était fondé sur une décision judiciaire intervenue " dans le cadre d'une procédure distincte ". Cela était expressément indiqué dans l'arrêt attaqué, celui-ci se référant à la procédure sous référence " xxx xxxx ". Selon le recourant, l'autorité de recours ne pouvait donc pas en tenir compte, dans la mesure où cet " état de fait " n'avait pas été repris par l'autorité de première instance et que l'intimée, alors recourante, n'avait pas motivé dans son acte de recours un établissement incomplet des faits portant sur l'absence d'indication d'une éventuelle reconnaissance de dette dans la décision de première instance. L'autorité cantonale n'aurait donc pas dû constater l'existence d'une reconnaissance de dette et aurait dû rejeter le recours. Sous couvert d'une violation de l'art. 82
SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG) SchKG Art. 82 - 1 Beruht die Forderung auf einer durch öffentliche Urkunde festgestellten oder durch Unterschrift bekräftigten Schuldanerkennung, so kann der Gläubiger die provisorische Rechtsöffnung verlangen. |
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1 | Beruht die Forderung auf einer durch öffentliche Urkunde festgestellten oder durch Unterschrift bekräftigten Schuldanerkennung, so kann der Gläubiger die provisorische Rechtsöffnung verlangen. |
2 | Der Richter spricht dieselbe aus, sofern der Betriebene nicht Einwendungen, welche die Schuldanerkennung entkräften, sofort glaubhaft macht. |
d'une reconnaissance de dette de sa part à l'égard de l'intimée. Il soutient qu'il ne s'agissait pas là " d'une petite erreur pouvant être corrigée d'office sur recours ", de sorte que " ni l'instance de recours ni le Tribunal de céans ne saurait palier (sic) à (sic) cette absence ".
Le recourant estime également que l'autorité cantonale n'était pas autorisée à procéder à l'interprétation de l'art. II de la convention du 18 juin 2018 en tentant de déterminer ce qu'il voulait au moment de sa conclusion. Il s'agissait en effet d'une question de fait, qui ne pouvait pas être réexaminée sur recours, ce d'autant que l'intimée, alors recourante, avait uniquement invité l'autorité cantonale à constater que l'art. II § 3 de la convention contenait une unique condition. En procédant toutefois de la sorte, l'autorité cantonale avait à tort retenu que la remise des montres consistait en une dation en vue du paiement et que le montant de la créance poursuivie était suffisamment déterminé.
Enfin, le recourant reproche à la cour cantonale d'avoir constaté que l'art. II de la convention mentionnait qu'il avait déjà remis à l'intimée deux garde-temps à titre de remboursement du stock d'or. Il estime que dès lors que ce fait ne résultait pas de la décision de première instance, l'autorité de recours n'était pas en droit de le constater sur le vu de la convention, ce d'autant que l'intimée, alors recourante, ne l'avait jamais invitée à constater que l'existence de ce fait n'avait pas été prise en compte par le premier juge. Sans cette constatation, l'autorité cantonale n'aurait pas pu retenir que les montres avaient été remises à titre de dation en vue du paiement, de sorte qu'elle aurait été forcée d'admettre que le montant de la dette invoquée par l'intimée était insuffisamment déterminé.
4.2. Dans un arrêt récent (arrêt 5A 434/2020 du 17 novembre 2020, publié aux ATF 147 III 176), le Tribunal de céans s'est prononcé sur le pouvoir d'examen de l'autorité de recours dans la procédure de mainlevée provisoire. Il a relevé qu'une partie de la doctrine était d'avis que la question de l'existence ou non d'un titre de mainlevée devait être examinée d'office dans la procédure de recours, cela même lorsqu'aucune objection à ce sujet n'avait été soulevée en première instance. Cette thèse reposait sur la jurisprudence selon laquelle le juge vérifie d'office l'existence d'une reconnaissance de dette et que la question de savoir s'il existe ou non un titre à la mainlevée ressortit au droit et non au fait (cf. art. 57
SR 272 Schweizerische Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO) - Gerichtsstandsgesetz ZPO Art. 57 Rechtsanwendung von Amtes wegen - Das Gericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
instance; l'acte de recours fixe en principe le cadre des griefs auxquels l'autorité de recours doit répondre eu égard au principe d'application du droit d'office. A la lumière de ces principes, il a jugé que c'était à tort qu'une autorité de recours cantonale avait examiné d'office si les documents produits valaient titre à la mainlevée au vu de leur contenu (ATF 147 III 176 consid. 4.2.1 et 4.2.2).
4.3. Les critiques du recourant reviennent en définitive à considérer que la cour cantonale n'était pas en droit de vérifier in casu l'existence matérielle d'une reconnaissance de dette. Quoi qu'en dise le recourant, il ne s'agit pas là d'une question de fait mais de droit. Cela étant, selon la jurisprudence susrappelée, l'autorité de recours n'examine d'office cette question que dans le cadre fixé par les griefs soulevés dans le recours. Les critiques du recourant ne portent donc qu'en tant qu'il apparaîtrait que la motivation du recours cantonal est insuffisante sur ce point. Or tel n'est pas le cas. A la lecture de l'acte de recours cantonal, on constate que l'intimée a reproché au juge de première instance de ne pas avoir arrêté un état de fait clairement établi et qu'elle a énoncé les faits qu'elle juge pertinents, notamment ceux relatifs à la genèse et au contenu de la convention du 18 juin 2018, dont elle a reproduit le texte, notamment celui de l'art. II. On constate également que l'intimée a soutenu que ladite convention était claire, et que le montant de la dette du recourant à son égard ainsi que les modalités de paiement convenues l'étaient également et étaient établies par pièces. Ce faisant, l'autorité cantonale
pouvait partir du principe que l'intimée critiquait le raisonnement du premier juge selon lequel la convention du 18 juin 2018, rapprochée des pièces produites à l'appui de la requête, ne constituait pas un titre à la mainlevée provisoire à concurrence de la créance mise en poursuite. La recevabilité du recours n'apparaissait ainsi nullement douteuse sous l'angle du devoir de motivation et la cour cantonale était en droit d'examiner la question de l'existence matérielle d'une reconnaissance de dette et, partant, d'interpréter, dans les limites admises par la jurisprudence (cf. infra consid. 5.3.3), la convention produite par l'intimée.
Infondé, le grief doit être rejeté.
5.
Pour le cas où ses précédents griefs seraient rejetés, le recourant invoque une violation de l'art. 82
SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG) SchKG Art. 82 - 1 Beruht die Forderung auf einer durch öffentliche Urkunde festgestellten oder durch Unterschrift bekräftigten Schuldanerkennung, so kann der Gläubiger die provisorische Rechtsöffnung verlangen. |
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1 | Beruht die Forderung auf einer durch öffentliche Urkunde festgestellten oder durch Unterschrift bekräftigten Schuldanerkennung, so kann der Gläubiger die provisorische Rechtsöffnung verlangen. |
2 | Der Richter spricht dieselbe aus, sofern der Betriebene nicht Einwendungen, welche die Schuldanerkennung entkräften, sofort glaubhaft macht. |
5.1. Selon l'art. 82
SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG) SchKG Art. 82 - 1 Beruht die Forderung auf einer durch öffentliche Urkunde festgestellten oder durch Unterschrift bekräftigten Schuldanerkennung, so kann der Gläubiger die provisorische Rechtsöffnung verlangen. |
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1 | Beruht die Forderung auf einer durch öffentliche Urkunde festgestellten oder durch Unterschrift bekräftigten Schuldanerkennung, so kann der Gläubiger die provisorische Rechtsöffnung verlangen. |
2 | Der Richter spricht dieselbe aus, sofern der Betriebene nicht Einwendungen, welche die Schuldanerkennung entkräften, sofort glaubhaft macht. |
5.2. La procédure de mainlevée provisoire est une procédure sur pièces ( Urkundenprozess), dont le but n'est pas de constater la réalité de la créance en poursuite, mais l'existence d'un titre exécutoire. Le juge de la mainlevée provisoire examine seulement la force probante du titre produit par le créancier, sa nature formelle - et non la validité de la créance - et lui attribue force exécutoire si le débiteur ne rend pas immédiatement vraisemblables ses moyens libératoires (ATF 145 III 160 consid. 5.1 et la référence; arrêt 5A 595/2021 du 14 janvier 2022 consid. 6.1).
De jurisprudence constante, la procédure de mainlevée, qu'elle soit provisoire ou définitive, est un incident de la poursuite. La décision qui accorde ou refuse la mainlevée est une pure décision d'exécution forcée dont le seul objet est de dire si la poursuite peut continuer ou si le créancier est renvoyé à agir par la voie d'un procès ordinaire. En d'autres termes, le prononcé de mainlevée ne sortit que des effets de droit des poursuites et ne fonde pas l'exception de chose jugée ( res iudicata) quant à l'existence de la créance (ATF 143 III 564 consid. 4.1; 136 III 583 consid. 2.3 et les références; arrêts 5A 595/2021 précité loc. cit.; 5A 1015/2020 du 30 août 2021 consid. 3.1). La décision du juge de la mainlevée provisoire ne prive pas les parties du droit de soumettre à nouveau la question litigieuse au juge ordinaire (art. 79
SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG) SchKG Art. 79 - Ein Gläubiger, gegen dessen Betreibung Rechtsvorschlag erhoben worden ist, hat seinen Anspruch im Zivilprozess oder im Verwaltungsverfahren geltend zu machen. Er kann die Fortsetzung der Betreibung nur aufgrund eines vollstreckbaren Entscheids erwirken, der den Rechtsvorschlag ausdrücklich beseitigt. |
SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG) SchKG Art. 83 - 1 Der Gläubiger, welchem die provisorische Rechtsöffnung erteilt ist, kann nach Ablauf der Zahlungsfrist, je nach der Person des Schuldners, die provisorische Pfändung verlangen oder nach Massgabe des Artikels 162 die Aufnahme des Güterverzeichnisses beantragen. |
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1 | Der Gläubiger, welchem die provisorische Rechtsöffnung erteilt ist, kann nach Ablauf der Zahlungsfrist, je nach der Person des Schuldners, die provisorische Pfändung verlangen oder nach Massgabe des Artikels 162 die Aufnahme des Güterverzeichnisses beantragen. |
2 | Der Betriebene kann indessen innert 20 Tagen nach der Rechtsöffnung auf dem Weg des ordentlichen Prozesses beim Gericht des Betreibungsortes auf Aberkennung der Forderung klagen.161 |
3 | Unterlässt er dies oder wird die Aberkennungsklage abgewiesen, so werden die Rechtsöffnung sowie gegebenenfalls die provisorische Pfändung definitiv.162 |
4 | Zwischen der Erhebung und der gerichtlichen Erledigung der Aberkennungsklage steht die Frist nach Artikel 165 Absatz 2 still. Das Konkursgericht hebt indessen die Wirkungen des Güterverzeichnisses auf, wenn die Voraussetzungen zu dessen Anordnung nicht mehr gegeben sind.163 |
5.3.
5.3.1. Constitue une reconnaissance de dette au sens de l'art. 82 al. 1
SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG) SchKG Art. 82 - 1 Beruht die Forderung auf einer durch öffentliche Urkunde festgestellten oder durch Unterschrift bekräftigten Schuldanerkennung, so kann der Gläubiger die provisorische Rechtsöffnung verlangen. |
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1 | Beruht die Forderung auf einer durch öffentliche Urkunde festgestellten oder durch Unterschrift bekräftigten Schuldanerkennung, so kann der Gläubiger die provisorische Rechtsöffnung verlangen. |
2 | Der Richter spricht dieselbe aus, sofern der Betriebene nicht Einwendungen, welche die Schuldanerkennung entkräften, sofort glaubhaft macht. |
5.3.2. Selon la jurisprudence, il y a lieu de distinguer entre la reconnaissance de dette conditionnelle, qui ne permet au créancier d'obtenir la mainlevée de l'opposition que s'il prouve par titre que la condition est réalisée ou est devenue sans objet, et la reconnaissance de dette avec modalité de paiement, par laquelle le débiteur indique comment il envisage de rembourser la dette et qui vaut reconnaissance de dette pure et simple au sens de l'art. 82
SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG) SchKG Art. 82 - 1 Beruht die Forderung auf einer durch öffentliche Urkunde festgestellten oder durch Unterschrift bekräftigten Schuldanerkennung, so kann der Gläubiger die provisorische Rechtsöffnung verlangen. |
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1 | Beruht die Forderung auf einer durch öffentliche Urkunde festgestellten oder durch Unterschrift bekräftigten Schuldanerkennung, so kann der Gläubiger die provisorische Rechtsöffnung verlangen. |
2 | Der Richter spricht dieselbe aus, sofern der Betriebene nicht Einwendungen, welche die Schuldanerkennung entkräften, sofort glaubhaft macht. |
SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG) SchKG Art. 82 - 1 Beruht die Forderung auf einer durch öffentliche Urkunde festgestellten oder durch Unterschrift bekräftigten Schuldanerkennung, so kann der Gläubiger die provisorische Rechtsöffnung verlangen. |
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1 | Beruht die Forderung auf einer durch öffentliche Urkunde festgestellten oder durch Unterschrift bekräftigten Schuldanerkennung, so kann der Gläubiger die provisorische Rechtsöffnung verlangen. |
2 | Der Richter spricht dieselbe aus, sofern der Betriebene nicht Einwendungen, welche die Schuldanerkennung entkräften, sofort glaubhaft macht. |
Il appartient en principe au poursuivant d'établir l'exigibilité de la créance (ATF 140 III 456 consid. 2.4; VEUILLET, op. cit., n° 96 ad art. 82
SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG) SchKG Art. 82 - 1 Beruht die Forderung auf einer durch öffentliche Urkunde festgestellten oder durch Unterschrift bekräftigten Schuldanerkennung, so kann der Gläubiger die provisorische Rechtsöffnung verlangen. |
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1 | Beruht die Forderung auf einer durch öffentliche Urkunde festgestellten oder durch Unterschrift bekräftigten Schuldanerkennung, so kann der Gläubiger die provisorische Rechtsöffnung verlangen. |
2 | Der Richter spricht dieselbe aus, sofern der Betriebene nicht Einwendungen, welche die Schuldanerkennung entkräften, sofort glaubhaft macht. |
SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG) SchKG Art. 82 - 1 Beruht die Forderung auf einer durch öffentliche Urkunde festgestellten oder durch Unterschrift bekräftigten Schuldanerkennung, so kann der Gläubiger die provisorische Rechtsöffnung verlangen. |
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1 | Beruht die Forderung auf einer durch öffentliche Urkunde festgestellten oder durch Unterschrift bekräftigten Schuldanerkennung, so kann der Gläubiger die provisorische Rechtsöffnung verlangen. |
2 | Der Richter spricht dieselbe aus, sofern der Betriebene nicht Einwendungen, welche die Schuldanerkennung entkräften, sofort glaubhaft macht. |
5.3.3. Le juge de la mainlevée provisoire ne peut procéder qu'à l'interprétation objective du titre fondée sur le principe de la confiance (arrêts 5A 595/2021 précité consid. 6.2.1; 5A 1015/2020 précité consid. 3.2.3 et les références); il s'agit d'une question de droit (arrêt 5A 741/2013 du 3 avril 2014 consid. 3.1.1 et la référence) qui, en elle-même, ne nécessite aucune administration de preuve (VEUILLET, op. cit., n° 35 ad art. 82
SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG) SchKG Art. 82 - 1 Beruht die Forderung auf einer durch öffentliche Urkunde festgestellten oder durch Unterschrift bekräftigten Schuldanerkennung, so kann der Gläubiger die provisorische Rechtsöffnung verlangen. |
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1 | Beruht die Forderung auf einer durch öffentliche Urkunde festgestellten oder durch Unterschrift bekräftigten Schuldanerkennung, so kann der Gläubiger die provisorische Rechtsöffnung verlangen. |
2 | Der Richter spricht dieselbe aus, sofern der Betriebene nicht Einwendungen, welche die Schuldanerkennung entkräften, sofort glaubhaft macht. |
5.4. Le recourant considère que le Tribunal de céans peut " aisément considérer que la remise [des] deux garde-temps réalis[e] un nantissement, au sens des art. 890 ss
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 890 - 1 Der Gläubiger haftet für den aus der Wertverminderung oder aus dem Untergang der verpfändeten Sache entstandenen Schaden, sofern er nicht nachweist, dass dieser ohne sein Verschulden eingetreten ist. |
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1 | Der Gläubiger haftet für den aus der Wertverminderung oder aus dem Untergang der verpfändeten Sache entstandenen Schaden, sofern er nicht nachweist, dass dieser ohne sein Verschulden eingetreten ist. |
2 | Hat der Gläubiger das Pfand eigenmächtig veräussert oder weiter verpfändet, so haftet er für allen hieraus entstandenen Schaden. |
SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG) SchKG Art. 82 - 1 Beruht die Forderung auf einer durch öffentliche Urkunde festgestellten oder durch Unterschrift bekräftigten Schuldanerkennung, so kann der Gläubiger die provisorische Rechtsöffnung verlangen. |
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1 | Beruht die Forderung auf einer durch öffentliche Urkunde festgestellten oder durch Unterschrift bekräftigten Schuldanerkennung, so kann der Gläubiger die provisorische Rechtsöffnung verlangen. |
2 | Der Richter spricht dieselbe aus, sofern der Betriebene nicht Einwendungen, welche die Schuldanerkennung entkräften, sofort glaubhaft macht. |
Le recourant soutient par ailleurs que l' " hypothétique reconnaissance de dette " doit être considérée comme étant émise sous réserve du montant équivalant à la valeur des deux montres ayant été remises et éventuellement réalisées par l'intimée. En effet, à la lecture des art. II et IV de la convention, il ne pourrait qu'être retenu qu'en cas de résiliation de la convention, le recourant acceptait de reconnaître devoir un montant de 210'335 fr., sous réserve de la déduction des éventuels montants déjà perçus à raison de la réalisation des deux montres, au meilleur prix et après qu'il eut été consulté.
Le recourant considère enfin que l'étendue de son obligation de remboursement est insuffisamment déterminée pour pouvoir ordonner la mainlevée. En effet, le montant de la dette prétendument due dépendait encore du montant du prix de vente effectif que l'intimée aurait pu réaliser en vendant, au meilleur moment et au meilleur prix, les deux garde-temps qu'il lui avait remis. Or, celle-ci n'avait pas respecté ces conditions, puisqu'elle semblait avoir vendu ces garde-temps à vil prix afin d'en tirer un avantage et ainsi exiger le paiement d'une somme la plus importante possible. Le recourant en déduit qu'actuellement, le montant prétendument dû restait indéterminé et ne permettait pas d'ordonner la mainlevée.
5.5. En affirmant péremptoirement que les deux garde-temps avaient été remis à titre de nantissement, le recourant ne discute pas les motifs pour lesquels la cour cantonale est arrivée à la conclusion qu'il s'agissait d'une dation en vue du paiement (sur cette notion: ATF 131 III 217 consid. 4.2; arrêt 4A 407/2010 du 17 novembre 2010 consid. 2.2). Quoi qu'il en soit, le texte clair de la convention permettait sans autre à la cour cantonale d'admettre que l'intimée avait accepté les deux garde-temps pour les réaliser et en imputer la contre-valeur sur la dette de 210'335 fr. du recourant. Autant qu'il est suffisamment motivé (art. 42 al. 2
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 42 Rechtsschriften - 1 Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten. |
|
1 | Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten. |
2 | In der Begründung ist in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletzt. Ist eine Beschwerde nur unter der Voraussetzung zulässig, dass sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt, so ist auszuführen, warum die jeweilige Voraussetzung erfüllt ist. 14 15 |
3 | Die Urkunden, auf die sich die Partei als Beweismittel beruft, sind beizulegen, soweit die Partei sie in Händen hat; richtet sich die Rechtsschrift gegen einen Entscheid, so ist auch dieser beizulegen. |
4 | Bei elektronischer Einreichung muss die Rechtsschrift von der Partei oder ihrem Vertreter beziehungsweise ihrer Vertreterin mit einer qualifizierten elektronischen Signatur gemäss Bundesgesetz vom 18. März 201616 über die elektronische Signatur versehen werden. Das Bundesgericht bestimmt in einem Reglement: |
a | das Format der Rechtsschrift und ihrer Beilagen; |
b | die Art und Weise der Übermittlung; |
c | die Voraussetzungen, unter denen bei technischen Problemen die Nachreichung von Dokumenten auf Papier verlangt werden kann.17 |
5 | Fehlen die Unterschrift der Partei oder ihrer Vertretung, deren Vollmacht oder die vorgeschriebenen Beilagen oder ist die Vertretung nicht zugelassen, so wird eine angemessene Frist zur Behebung des Mangels angesetzt mit der Androhung, dass die Rechtsschrift sonst unbeachtet bleibt. |
6 | Unleserliche, ungebührliche, unverständliche, übermässig weitschweifige oder nicht in einer Amtssprache verfasste Rechtsschriften können in gleicher Weise zur Änderung zurückgewiesen werden. |
7 | Rechtsschriften, die auf querulatorischer oder rechtsmissbräuchlicher Prozessführung beruhen, sind unzulässig. |
On ne voit par ailleurs pas que la reconnaissance de dette ait été émise sous une réserve qui la priverait de sa qualité de titre de mainlevée, étant au demeurant relevé que la réalisation de la condition suspensive qu'elle contient en lien avec la résiliation de la convention n'est pas discutée (cf. supra consid. 2.1). La clause par laquelle l'intimée s'est engagée à vendre les deux garde-temps remis par le recourant n'a pas le caractère d'une réserve ou d'une condition à laquelle le débiteur aurait subordonné son engagement de rembourser la dette: comme la cour cantonale l'a en définitive retenu, il s'agit avant tout d'une modalité de paiement indiquant comment la créance de l'intimée sera (partiellement) remboursée. La remise des deux garde-temps prévue à l'art. II de la convention devait ainsi assurer à l'intimée la faculté d'être en tous les cas désintéressée lors de leur vente au moyen des liquidités qui en découleraient. Également infondé, le deuxième pan de la critique ne porte pas.
S'agissant enfin du caractère prétendument insuffisamment déterminé de la créance faisant l'objet de la requête de mainlevée, il y a lieu de relever ce qui suit. L'intimée a requis la mainlevée provisoire à concurrence du montant en capital de 190'999 fr. 80. On comprend sur la base de l'état de fait retenu par la cour cantonale, comment elle est parvenue à ce chiffre. Il s'agit du capital de 210'335 fr. (art. I et IV de la convention) déduit du produit de la vente des deux garde-temps, soit 17'835 fr. 12 pour la montre E.________ (arrêt attaqué, let. E.a) et J.a; cf. aussi bordereau de l'intimée du 7 septembre 2020, pièce 10) et 1'500 fr. pour la seconde montre de marque F.________ (arrêt attaqué, let. E.b et J.a; cf. aussi bordereau de l'intimée du 7 septembre 2020, pièces 13 et 14). Il y a dès lors lieu d'admettre que ce montant est suffisamment déterminé. Les allégations, purement appellatoires (cf. supra consid. 2.2), du recourant selon lesquelles les deux garde-temps auraient été vendus à vil prix sont sans pertinence à cet égard. De ce point de vue également, le moyen apparaît dénué de fondement.
6.
En définitive, le recours est rejeté dans la mesure de sa recevabilité, aux frais de son auteur (art. 66 al. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 66 Erhebung und Verteilung der Gerichtskosten - 1 Die Gerichtskosten werden in der Regel der unterliegenden Partei auferlegt. Wenn die Umstände es rechtfertigen, kann das Bundesgericht die Kosten anders verteilen oder darauf verzichten, Kosten zu erheben. |
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1 | Die Gerichtskosten werden in der Regel der unterliegenden Partei auferlegt. Wenn die Umstände es rechtfertigen, kann das Bundesgericht die Kosten anders verteilen oder darauf verzichten, Kosten zu erheben. |
2 | Wird ein Fall durch Abstandserklärung oder Vergleich erledigt, so kann auf die Erhebung von Gerichtskosten ganz oder teilweise verzichtet werden. |
3 | Unnötige Kosten hat zu bezahlen, wer sie verursacht. |
4 | Dem Bund, den Kantonen und den Gemeinden sowie mit öffentlich-rechtlichen Aufgaben betrauten Organisationen dürfen in der Regel keine Gerichtskosten auferlegt werden, wenn sie in ihrem amtlichen Wirkungskreis, ohne dass es sich um ihr Vermögensinteresse handelt, das Bundesgericht in Anspruch nehmen oder wenn gegen ihre Entscheide in solchen Angelegenheiten Beschwerde geführt worden ist. |
5 | Mehrere Personen haben die ihnen gemeinsam auferlegten Gerichtskosten, wenn nichts anderes bestimmt ist, zu gleichen Teilen und unter solidarischer Haftung zu tragen. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 68 Parteientschädigung - 1 Das Bundesgericht bestimmt im Urteil, ob und in welchem Mass die Kosten der obsiegenden Partei von der unterliegenden zu ersetzen sind. |
|
1 | Das Bundesgericht bestimmt im Urteil, ob und in welchem Mass die Kosten der obsiegenden Partei von der unterliegenden zu ersetzen sind. |
2 | Die unterliegende Partei wird in der Regel verpflichtet, der obsiegenden Partei nach Massgabe des Tarifs des Bundesgerichts alle durch den Rechtsstreit verursachten notwendigen Kosten zu ersetzen. |
3 | Bund, Kantonen und Gemeinden sowie mit öffentlich-rechtlichen Aufgaben betrauten Organisationen wird in der Regel keine Parteientschädigung zugesprochen, wenn sie in ihrem amtlichen Wirkungskreis obsiegen. |
4 | Artikel 66 Absätze 3 und 5 ist sinngemäss anwendbar. |
5 | Der Entscheid der Vorinstanz über die Parteientschädigung wird vom Bundesgericht je nach Ausgang des Verfahrens bestätigt, aufgehoben oder geändert. Dabei kann das Gericht die Entschädigung nach Massgabe des anwendbaren eidgenössischen oder kantonalen Tarifs selbst festsetzen oder die Festsetzung der Vorinstanz übertragen. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 68 Parteientschädigung - 1 Das Bundesgericht bestimmt im Urteil, ob und in welchem Mass die Kosten der obsiegenden Partei von der unterliegenden zu ersetzen sind. |
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1 | Das Bundesgericht bestimmt im Urteil, ob und in welchem Mass die Kosten der obsiegenden Partei von der unterliegenden zu ersetzen sind. |
2 | Die unterliegende Partei wird in der Regel verpflichtet, der obsiegenden Partei nach Massgabe des Tarifs des Bundesgerichts alle durch den Rechtsstreit verursachten notwendigen Kosten zu ersetzen. |
3 | Bund, Kantonen und Gemeinden sowie mit öffentlich-rechtlichen Aufgaben betrauten Organisationen wird in der Regel keine Parteientschädigung zugesprochen, wenn sie in ihrem amtlichen Wirkungskreis obsiegen. |
4 | Artikel 66 Absätze 3 und 5 ist sinngemäss anwendbar. |
5 | Der Entscheid der Vorinstanz über die Parteientschädigung wird vom Bundesgericht je nach Ausgang des Verfahrens bestätigt, aufgehoben oder geändert. Dabei kann das Gericht die Entschädigung nach Massgabe des anwendbaren eidgenössischen oder kantonalen Tarifs selbst festsetzen oder die Festsetzung der Vorinstanz übertragen. |
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce:
1.
Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable.
2.
Les frais judiciaires, arrêtés à 6'000 fr., sont mis à la charge du recourant.
3.
Une indemnité de 500 fr., à verser à l'intimée à titre de dépens, est mise à la charge du recourant.
4.
Le présent arrêt est communiqué aux parties et à l'Autorité de recours en matière civile du Tribunal cantonal du canton de Neuchâtel.
Lausanne, le 4 mars 2022
Au nom de la IIe Cour de droit civil
du Tribunal fédéral suisse
Le Président : Herrmann
La Greffière : Feinberg