Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
1C 504/2020
Arrêt du 4 mars 2022
Ire Cour de droit public
Composition
MM. les Juges fédéraux Kneubühler, Président,
Haag et Merz.
Greffière : Mme Arn.
Participants à la procédure
A.A.________ et B.A.________,
représentés par Me Jean-Paul Salamin, avocat,
recourants,
contre
C.________,
représentée par Me Philippe Pralong, avocat,
intimée,
Commune de Chalais,
Administration communale, place des Ecoles 2, 3966 Chalais,
Conseil d'Etat du canton du Valais,
place de la Planta, Palais du Gouvernement, 1950 Sion.
Objet
Autorisation de construire,
recours contre l'arrêt de la Cour de droit public du Tribunal cantonal du canton du Valais, du 20 juillet 2020
(A1 19 239).
Faits :
A.
C.________ est propriétaire du bien-fonds n° 3'337, situé au lieu dit "Vouarda", à proximité du village de Vercorin, sur le territoire de la commune de Chalais. D'aspect pentu, ce terrain, d'une surface de 1'033 m², est classé en "Zone résidentielle petits chalets 0,25", selon le plan d'affectation et des zones (PAZ) et l'art. 48 du règlement communal des constructions et des zones de la commune de Chalais (ci-après: RCCZ ou règlement communal), adoptés par l'assemblée primaire le 15 juin 1998 et homologués par le Conseil d'Etat le 18 août 1999. Ce bien-fonds jouxte, au nord, le terrain n° 3'346, copropriété de B.A.________ et A.A.________.
Le 8 avril 2015, C.________ et D.________ ont requis l'autorisation de construire un chalet d'habitation comprenant deux logements, avec installation d'une pompe à chaleur air/eau (ci-après: PAC) de marque et modèle "Walter Meier LIN 24TES" sur la parcelle n° 3337. Par décision du 25 août 2015, le conseil communal de Chalais a délivré le permis de bâtir requis (dossier n° 20/2015) et, par lettre du 15 septembre 2015, il a informé les époux A.________ du rejet de leur l'opposition à ce projet. Par décision du 19 octobre 2016, le Conseil d'Etat valaisan a admis le recours des époux A.________ et a annulé l'autorisation de construire. Le 6 juillet 2017, la Cour de droit public du Tribunal cantonal du Valais a déclaré irrecevable le recours formé par les époux A.________ contre cette décision du 19 octobre 2016 dès lors qu'ils avaient obtenu pleine satisfaction devant le Conseil d'Etat.
B.
Le 21 décembre 2016, C.________ et D.________ ont déposé une nouvelle demande d'autorisation de construire, laquelle a été publiée au Bulletin officiel du canton du Valais du 6 janvier 2017 et à laquelle les époux A.________ ont fait opposition. Le projet était identique à celui déposé le 8 mai 2015, sauf en ce qui concernait la façade ouest, où un mur et une porte de garage avaient été ajoutés à l'emplacement du couvert à voitures, côté façade ouest.
Le 18 avril 2017, le Conseil communal de Chalais a délivré le permis de construire requis pour le chalet de deux logements et a levé l'opposition des époux A.________ (dossier n° 108/2016). Ces derniers ont recouru en vain contre cette autorisation auprès du Conseil d'Etat qui a statué le 11 octobre 2017. Par arrêt du 12 octobre 2018, la Cour de droit public du Tribunal cantonal du Valais a partiellement admis le recours des époux A.________, annulé la décision du Conseil d'Etat du 11 octobre 2017 et lui a renvoyé la cause pour nouvelle décision. Le Conseil d'Etat devait notamment veiller à ce que le dossier soit complété en lien avec la PAC; il convenait de se fonder sur un nouveau préavis du Service de l'environnement du Département cantonal de la mobilité, du territoire et de l'environnement (ci-après: SEN) quant à la conformité de cet appareil aux dispositions légales applicables en matière de protection contre le bruit. Ce renvoi devait en outre permettre de s'assurer que la pente des toitures respectait le règlement communal.
Par arrêt du 19 décembre 2018 (1C 634/2018), le Tribunal fédéral a déclaré irrecevable le recours formé par les époux A.________ contre cet arrêt cantonal de renvoi du 12 octobre 2018, en application de l'art. 93

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 93 Andere Vor- und Zwischenentscheide - 1 Gegen andere selbständig eröffnete Vor- und Zwischenentscheide ist die Beschwerde zulässig: |
|
1 | Gegen andere selbständig eröffnete Vor- und Zwischenentscheide ist die Beschwerde zulässig: |
a | wenn sie einen nicht wieder gutzumachenden Nachteil bewirken können; oder |
b | wenn die Gutheissung der Beschwerde sofort einen Endentscheid herbeiführen und damit einen bedeutenden Aufwand an Zeit oder Kosten für ein weitläufiges Beweisverfahren ersparen würde. |
2 | Auf dem Gebiet der internationalen Rechtshilfe in Strafsachen und dem Gebiet des Asyls sind Vor- und Zwischenentscheide nicht anfechtbar.86 Vorbehalten bleiben Beschwerden gegen Entscheide über die Auslieferungshaft sowie über die Beschlagnahme von Vermögenswerten und Wertgegenständen, sofern die Voraussetzungen von Absatz 1 erfüllt sind. |
3 | Ist die Beschwerde nach den Absätzen 1 und 2 nicht zulässig oder wurde von ihr kein Gebrauch gemacht, so sind die betreffenden Vor- und Zwischenentscheide durch Beschwerde gegen den Endentscheid anfechtbar, soweit sie sich auf dessen Inhalt auswirken. |
C.
Le 19 mars 2019, le Service des affaires intérieures et communales du Département cantonal de la sécurité, des institutions et du sport (ci-après: SAIC) a invité la constructrice à compléter le dossier, requérant notamment les indications relatives aux caractéristiques de la PAC ainsi qu'à l'emplacement et aux dimensions des sauts-de-loup prévus par les prises et rejet d'air et quant aux mesures préventives. Le SAIC a aussi demandé le dépôt de plans corrigés permettant de constater la compatibilité entre la pente maximale du toit et la hauteur des pannes faîtières et sablières.
Le 7 mai 2019, C.________ a transmis au SAIC un formulaire d'attestation du respect des exigences de protection contre le bruit pour la PAC du 7 novembre 2018, ainsi qu'un nouvel exemplaire du plan intitulé "niveau route-accès", lequel illustrait le futur emplacement de cet appareil. C.________ a également produit un plan intitulé "Coupe AA" du 6 novembre 2018 ainsi que deux plans de situation.
Le 21 août 2019, le SEN a préavisé positivement la PAC prévue, à diverses conditions.
Le 6 novembre 2019, le Conseil d'Etat a rejeté le recours des époux A.________. Par arrêt du 20 juillet 2020, le Tribunal cantonal a lui aussi rejeté le recours formé par lesdits époux.
D.
B.A.________ et A.A.________ ont formé un recours en matière de droit public auprès du Tribunal fédé ral par lequel ils demandent, sous suite de frais et dépens, l'annulation de l'arrêt du Tribunal cantonal du 20 juillet 2020 et de l'autorisation de construire délivré le 18 avril 2017. Ils ont également requis l'octroi de l'effet suspensif.
Invités à se déterminer, l'intimée et le Conseil d'Etat concluent au rejet du recours. Le Tribunal cantonal renonce à se déterminer. Les recourants répliquent et l'intimée duplique.
Par ordonnance présidentielle du 6 octobre 2020, l'effet suspensif a été admis.
Considérant en droit :
1.
Dirigé contre une décision finale (art. 90

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 90 Endentscheide - Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide, die das Verfahren abschliessen. |

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 86 Vorinstanzen im Allgemeinen - 1 Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide: |
|
1 | Die Beschwerde ist zulässig gegen Entscheide: |
a | des Bundesverwaltungsgerichts; |
b | des Bundesstrafgerichts; |
c | der unabhängigen Beschwerdeinstanz für Radio und Fernsehen; |
d | letzter kantonaler Instanzen, sofern nicht die Beschwerde an das Bundesverwaltungsgericht zulässig ist. |
2 | Die Kantone setzen als unmittelbare Vorinstanzen des Bundesgerichts obere Gerichte ein, soweit nicht nach einem anderen Bundesgesetz Entscheide anderer richterlicher Behörden der Beschwerde an das Bundesgericht unterliegen. |
3 | Für Entscheide mit vorwiegend politischem Charakter können die Kantone anstelle eines Gerichts eine andere Behörde als unmittelbare Vorinstanz des Bundesgerichts einsetzen. |

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 82 Grundsatz - Das Bundesgericht beurteilt Beschwerden: |
|
a | gegen Entscheide in Angelegenheiten des öffentlichen Rechts; |
b | gegen kantonale Erlasse; |
c | betreffend die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen sowie betreffend Volkswahlen und -abstimmungen. |

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 83 Ausnahmen - Die Beschwerde ist unzulässig gegen: |
|
a | Entscheide auf dem Gebiet der inneren oder äusseren Sicherheit des Landes, der Neutralität, des diplomatischen Schutzes und der übrigen auswärtigen Angelegenheiten, soweit das Völkerrecht nicht einen Anspruch auf gerichtliche Beurteilung einräumt; |
b | Entscheide über die ordentliche Einbürgerung; |
c | Entscheide auf dem Gebiet des Ausländerrechts betreffend: |
c1 | die Einreise, |
c2 | Bewilligungen, auf die weder das Bundesrecht noch das Völkerrecht einen Anspruch einräumt, |
c3 | die vorläufige Aufnahme, |
c4 | die Ausweisung gestützt auf Artikel 121 Absatz 2 der Bundesverfassung und die Wegweisung, |
c5 | Abweichungen von den Zulassungsvoraussetzungen, |
c6 | die Verlängerung der Grenzgängerbewilligung, den Kantonswechsel, den Stellenwechsel von Personen mit Grenzgängerbewilligung sowie die Erteilung von Reisepapieren an schriftenlose Ausländerinnen und Ausländer; |
d | Entscheide auf dem Gebiet des Asyls, die: |
d1 | vom Bundesverwaltungsgericht getroffen worden sind, ausser sie betreffen Personen, gegen die ein Auslieferungsersuchen des Staates vorliegt, vor welchem sie Schutz suchen, |
d2 | von einer kantonalen Vorinstanz getroffen worden sind und eine Bewilligung betreffen, auf die weder das Bundesrecht noch das Völkerrecht einen Anspruch einräumt; |
e | Entscheide über die Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung von Behördenmitgliedern oder von Bundespersonal; |
f | Entscheide auf dem Gebiet der öffentlichen Beschaffungen, wenn: |
fbis | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts über Verfügungen nach Artikel 32i des Personenbeförderungsgesetzes vom 20. März 200964; |
f1 | sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt; vorbehalten bleiben Beschwerden gegen Beschaffungen des Bundesverwaltungsgerichts, des Bundesstrafgerichts, des Bundespatentgerichts, der Bundesanwaltschaft sowie der oberen kantonalen Gerichtsinstanzen, oder |
f2 | der geschätzte Wert des zu vergebenden Auftrags den massgebenden Schwellenwert nach Artikel 52 Absatz 1 in Verbindung mit Anhang 4 Ziffer 2 des Bundesgesetzes vom 21. Juni 201962 über das öffentliche Beschaffungswesen nicht erreicht; |
g | Entscheide auf dem Gebiet der öffentlich-rechtlichen Arbeitsverhältnisse, wenn sie eine nicht vermögensrechtliche Angelegenheit, nicht aber die Gleichstellung der Geschlechter betreffen; |
h | Entscheide auf dem Gebiet der internationalen Amtshilfe, mit Ausnahme der Amtshilfe in Steuersachen; |
i | Entscheide auf dem Gebiet des Militär-, Zivil- und Zivilschutzdienstes; |
j | Entscheide auf dem Gebiet der wirtschaftlichen Landesversorgung, die bei schweren Mangellagen getroffen worden sind; |
k | Entscheide betreffend Subventionen, auf die kein Anspruch besteht; |
l | Entscheide über die Zollveranlagung, wenn diese auf Grund der Tarifierung oder des Gewichts der Ware erfolgt; |
m | Entscheide über die Stundung oder den Erlass von Abgaben; in Abweichung davon ist die Beschwerde zulässig gegen Entscheide über den Erlass der direkten Bundessteuer oder der kantonalen oder kommunalen Einkommens- und Gewinnsteuer, wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder es sich aus anderen Gründen um einen besonders bedeutenden Fall handelt; |
n | Entscheide auf dem Gebiet der Kernenergie betreffend: |
n1 | das Erfordernis einer Freigabe oder der Änderung einer Bewilligung oder Verfügung, |
n2 | die Genehmigung eines Plans für Rückstellungen für die vor Ausserbetriebnahme einer Kernanlage anfallenden Entsorgungskosten, |
n3 | Freigaben; |
o | Entscheide über die Typengenehmigung von Fahrzeugen auf dem Gebiet des Strassenverkehrs; |
p | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts auf dem Gebiet des Fernmeldeverkehrs, des Radios und des Fernsehens sowie der Post betreffend:69 |
p1 | Konzessionen, die Gegenstand einer öffentlichen Ausschreibung waren, |
p2 | Streitigkeiten nach Artikel 11a des Fernmeldegesetzes vom 30. April 199770, |
p3 | Streitigkeiten nach Artikel 8 des Postgesetzes vom 17. Dezember 201072; |
q | Entscheide auf dem Gebiet der Transplantationsmedizin betreffend: |
q1 | die Aufnahme in die Warteliste, |
q2 | die Zuteilung von Organen; |
r | Entscheide auf dem Gebiet der Krankenversicherung, die das Bundesverwaltungsgericht gestützt auf Artikel 3473 des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 200574 (VGG) getroffen hat; |
s | Entscheide auf dem Gebiet der Landwirtschaft betreffend: |
s1 | ... |
s2 | die Abgrenzung der Zonen im Rahmen des Produktionskatasters; |
t | Entscheide über das Ergebnis von Prüfungen und anderen Fähigkeitsbewertungen, namentlich auf den Gebieten der Schule, der Weiterbildung und der Berufsausübung; |
u | Entscheide auf dem Gebiet der öffentlichen Kaufangebote (Art. 125-141 des Finanzmarktinfrastrukturgesetzes vom 19. Juni 201577); |
v | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts über Meinungsverschiedenheiten zwischen Behörden in der innerstaatlichen Amts- und Rechtshilfe; |
w | Entscheide auf dem Gebiet des Elektrizitätsrechts betreffend die Plangenehmigung von Starkstromanlagen und Schwachstromanlagen und die Entscheide auf diesem Gebiet betreffend Enteignung der für den Bau oder Betrieb solcher Anlagen notwendigen Rechte, wenn sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt; |
x | Entscheide betreffend die Gewährung von Solidaritätsbeiträgen nach dem Bundesgesetz vom 30. September 201681 über die Aufarbeitung der fürsorgerischen Zwangsmassnahmen und Fremdplatzierungen vor 1981, ausser wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt; |
y | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts in Verständigungsverfahren zur Vermeidung einer den anwendbaren internationalen Abkommen im Steuerbereich nicht entsprechenden Besteuerung; |
z | Entscheide betreffend die in Artikel 71c Absatz 1 Buchstabe b des Energiegesetzes vom 30. September 201684 genannten Baubewilligungen und notwendigerweise damit zusammenhängenden in der Kompetenz der Kantone liegenden Bewilligungen für Windenergieanlagen von nationalem Interesse, wenn sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt. |

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 89 Beschwerderecht - 1 Zur Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten ist berechtigt, wer: |
|
1 | Zur Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten ist berechtigt, wer: |
a | vor der Vorinstanz am Verfahren teilgenommen hat oder keine Möglichkeit zur Teilnahme erhalten hat; |
b | durch den angefochtenen Entscheid oder Erlass besonders berührt ist; und |
c | ein schutzwürdiges Interesse an dessen Aufhebung oder Änderung hat. |
2 | Zur Beschwerde sind ferner berechtigt: |
a | die Bundeskanzlei, die Departemente des Bundes oder, soweit das Bundesrecht es vorsieht, die ihnen unterstellten Dienststellen, wenn der angefochtene Akt die Bundesgesetzgebung in ihrem Aufgabenbereich verletzen kann; |
b | das zuständige Organ der Bundesversammlung auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses des Bundespersonals; |
c | Gemeinden und andere öffentlich-rechtliche Körperschaften, wenn sie die Verletzung von Garantien rügen, die ihnen die Kantons- oder Bundesverfassung gewährt; |
d | Personen, Organisationen und Behörden, denen ein anderes Bundesgesetz dieses Recht einräumt. |
3 | In Stimmrechtssachen (Art. 82 Bst. c) steht das Beschwerderecht ausserdem jeder Person zu, die in der betreffenden Angelegenheit stimmberechtigt ist. |
2.
Dans la partie de leur écriture consacrée aux motifs du recours, les recourants se réfèrent aux "Principes relatifs à l'arbitraire dans l'établissement des faits" et développent toute une série de critiques. En réalité, ces critiques - qui seront examinées ci-dessous - relèvent essentiellement de l'application du droit communal ou cantonal par les instances précédentes, et non pas de l'établissement des faits.
2.1.
2.1.1. Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente (art. 105 al. 1

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 105 Massgebender Sachverhalt - 1 Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
|
1 | Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
2 | Es kann die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz von Amtes wegen berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht. |
3 | Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so ist das Bundesgericht nicht an die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz gebunden.96 |

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 105 Massgebender Sachverhalt - 1 Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
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1 | Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
2 | Es kann die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz von Amtes wegen berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht. |
3 | Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so ist das Bundesgericht nicht an die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz gebunden.96 |

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 95 Schweizerisches Recht - Mit der Beschwerde kann die Verletzung gerügt werden von: |
|
a | Bundesrecht; |
b | Völkerrecht; |
c | kantonalen verfassungsmässigen Rechten; |
d | kantonalen Bestimmungen über die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen und über Volkswahlen und -abstimmungen; |
e | interkantonalem Recht. |

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 97 Unrichtige Feststellung des Sachverhalts - 1 Die Feststellung des Sachverhalts kann nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann. |
|
1 | Die Feststellung des Sachverhalts kann nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann. |
2 | Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so kann jede unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhalts gerügt werden.87 |

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 106 Rechtsanwendung - 1 Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
|
1 | Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
2 | Es prüft die Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht nur insofern, als eine solche Rüge in der Beschwerde vorgebracht und begründet worden ist. |
2.1.2. Le Tribunal fédéral revoit librement l'interprétation et l'application du droit fédéral et du droit constitutionnel cantonal (art. 95

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 95 Schweizerisches Recht - Mit der Beschwerde kann die Verletzung gerügt werden von: |
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a | Bundesrecht; |
b | Völkerrecht; |
c | kantonalen verfassungsmässigen Rechten; |
d | kantonalen Bestimmungen über die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen und über Volkswahlen und -abstimmungen; |
e | interkantonalem Recht. |
manifestement contraire au sens et au but de la disposition ou de la législation en cause, cette interprétation sera confirmée, même si une autre solution paraît également concevable, voire préférable (ATF 145 I 108 consid. 4.4.1; 144 IV 136 consid. 5.8; 144 I 170 consid. 7.3). Dans ce contexte, le recours est soumis aux exigences accrues de motivation de l'art. 106 al. 2

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 106 Rechtsanwendung - 1 Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
|
1 | Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
2 | Es prüft die Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht nur insofern, als eine solche Rüge in der Beschwerde vorgebracht und begründet worden ist. |
3.
Dans une première critique intitulée "Entrée en force de la décision du Tribunal cantonal du 12 octobre 2018", les recourants reprochent à l'instance précédente d'avoir considéré qu'elle était liée par les considérants de son arrêt de renvoi du 12 octobre 2018; ils considèrent que l'instance précédente aurait dû procéder à un nouvel examen de l'ensemble des considérations figurant dans cet arrêt du 12 octobre 2018.
Cette première critique doit être rejetée. En effet, les recourants méconnaissent que lorsqu'un recours est interjeté contre une décision rendue à la suite d'un arrêt de renvoi, l'autorité de recours ne revoit pas les questions de droit qu'elle a elle-même définitivement tranchées dans l'arrêt de renvoi. Ce principe découle de la constatation que la juridiction supérieure n'est pas autorité de recours contre ses propres décisions. Le Tribunal fédér al applique le même principe lorsqu'une cause lui revient alors qu'il a rendu précédemment un arrêt de renvoi (cf. ATF 140 III 466 consid. 4.2.1 et les réf. cit.; arrêt 9C 522/2007 du 17 juin 2008 consid. 3.1). La cour cantonale pouvait ainsi considérer qu'elle était liée par les points qu'elle avait définitivement tranchés dans l'arrêt de renvoi du 12 octobre 2018 et pouvait renvoyer aux considérants y relatifs. Du reste et comme l'a retenu la cour de céans dans son arrêt d'irrecevabilité précité du 19 décembre 2018 (cf. supra let. B), les recourants pouvaient, suite à l'arrêt cantonal du 20 juillet 2020, aussi contester devant le Tribunal fédéral l'arrêt de renvoi du 12 octobre 2018.
4.
Dans les griefs intitulés "orientation de la toiture et du bâtiment: conséquence sur l'ensoleillement de la parcelle des époux A.________", respectivement "pente du toit", les recourants soutiennent que l'orientation et la pente de la toiture principale les priveraient d'ensoleillement. Ils reprochent dans ce contexte à l'instance précédente de ne pas avoir procédé à une pesée des intérêts et invoquent une violation manifeste de l'art. 30 al. 1 de l'ancienne loi cantonale du 8 février 1996 sur les constructions (ci-après: aLC) selon lequel des dérogations peuvent être octroyées par l'autorité compétente lorsque des circonstances exceptionnelles ou des motifs importants le justifient et "qu'aucun intérêt public ou privé prépondérant des voisins ne s'en trouve lésé". Les recourants mentionnent en outre l'art. 25 let. a RCCZ, relatif à l'orientation des toitures, qui indique que "en règle générale, les bâtiments doivent se conformer à l'orientation générale du quartier, le faîte étant en principe parallèle ou perpendiculaire à la pente. Le conseil communal peut déterminer des zones de même orientation des bâtiments, en fonction de l'exposition, de l'ensoleillement, des vents, de la pente naturelle des terrains ou de l'alignement".
Tels qu'ils sont formulés, ces griefs sont irrecevables à plusieurs titres. En effet, tout d'abord, les recourants n'invoquent pas expressément une application arbitraire du droit communal en matière d'orientation et de pente des toitures. S'ils mentionnent certes l'art. 25 RCZZ règlementant l'orientation de la toiture sur le territoire communal, ils ne se plaignent toutefois pas d'une application arbitraire de cette disposition de droit communal. De plus, les recourants se contentent d'affirmer de manière purement appellatoire que si l'art. 25 RCZZ permet d'accorder des dérogations, il ne permet pas de couper à l'exigence d'une pesée des intérêts posée par l'art. 30 aLC. Ce faisant, les recourants ne démontrent pas le caractère arbitraire de l'appréciation de l'instance précédente selon laquelle l'art. 25 let. a RCCZ permettait, compte tenu de l'utilisation des vocables "en règle générale" et "en principe", de déroger à la règle voulant que les toitures des nouvelles constructions soient conformes à celles des constructions voisines et que en l'espèce l'orientation des toitures projetées ne violait pas le RCCZ (cf. arrêt cantonal du 20 juillet 2020 consid. 6.2 et arrêt cantonal du 12 octobre 2018 consid. 7.2). L'instance
précédente se référait également à son arrêt de renvoi du 12 octobre 2018 dans lequel elle soulignait en outre que l'orientation des toitures n'était pas totalement homogène dans le secteur en question; elle mentionnait en particulier le faîte de la construction sise sur la parcelle n° 1'834, à quelque 60 mètres à l'est, qui n'était pas perpendiculaire à la pente, ainsi que d'autres bâtiments sis aux alentours, dont le corps nord du chalet des recourants qui comportait un toit plat, type de toiture interdit dans la zone (cf. arrêt du Tribunal cantonal du 12 octobre 2018 consid. 7.2). Compte tenu de ces constatations de fait - dont il n'y a pas lieu de s'écarter (cf. ci-dessus consid. 2) -, l'appréciation de l'instance précédente n'apparaît pas arbitraire à tout le moins dans son résultat, ce d'autant moins que le droit communal prévoit les orientations du faîte parallèle et perpendiculaire à la pente et que le bâtiment litigieux - constitué de deux corps de bâtiment - comprend un faîte parallèle et un autre perpendiculaire à la pente.
Par ailleurs, il sied de constater que, dans leur critique relative à la "pente du toit", les recourants ne prétendent pas expressément que le projet ne respecterait pas la pente minimum fixée par la disposition règlementaire communale topique, disposition que les recourants ne citent au demeurant pas. Les recourants se prévalent en revanche de leur intérêt à pouvoir conserver l'ensoleillement sur leur parcelle et reprochent en particulier aux instances précédentes de ne pas avoir effectué une pesée des intérêts (art. 30 aLC). Ce faisant, à nouveau les recourants ne cherchent pas à démontrer le caractère insoutenable des considérants de l'arrêt entrepris relatifs à cette problématique (cf. arrêt cantonal du 20 juillet 2020 consid. 6.3). Quoi qu'il en soit, dans la mesure où le projet litigieux apparaît conforme - à tout le moins sous l'angle de l'arbitraire - aux règles de police des constructions applicables à la zone, les recourants doivent en principe souffrir une diminution d'ensoleillement de leur parcelle (cf. arrêts 1C 334/2020 du 27 juillet 2021 consid. 4.4; 1C 510/2018 du 6 septembre 2019 consid. 4.3.2; 1C 582/2012 du 9 juillet 2013 consid. 4.3).
5.
Dans une critique intitulée "Point de départ de la hauteur des façades", les recourants font grief à la cour cantonale d'avoir procédé à une violation manifeste de l'art. 11 aLC, en considérant que "le plan du 6 novembre 2018 annexé à la correspondance du 7 mai 2019 de l'intimée, qui se fonde sur le terrain naturel et non le terrain aménagé pour le calcul de la hauteur du corps de bâtiment principal, est [...] conforme à l'article 11 alinéa 2 aLC". Les recourants affirment qu'il ressort pourtant très clairement des schémas figurant dans le glossaire annexé à l'ancienne ordonnance sur les constructions du 2 octobre 1996 (ci-après: aOC) que la hauteur du bâtiment, façade visible ou non, se calcule toujours depuis le terrain aménagé s'il est plus bas que le terrain naturel. Selon les recourants, la décision serait en outre arbitraire dans le résultat car elle permettrait un bâtiment aux dimensions excessives les privant de vue et de soleil.
Ce faisant, les recourants n'invoquent à nouveau pas suffisamment le grief d'application arbitraire de la norme de droit communal fixant la hauteur des constructions pour la zone considérée; ils ne prennent même pas la peine d'exposer, à l'appui de leur critique, quelle est la hauteur maximale applicable dans le cas d'espèce, ni quelle est la hauteur du projet selon eux. La critique des recourants ne satisfait ainsi manifestement pas aux exigences accrues de motivation (cf. consid. 2.1.2) et doit donc être déclarée irrecevable. Il n'y a, par conséquent, pas lieu de s'écarter de l'appréciation de l'instance précédente selon laquelle le bâtiment respecte les règles de hauteur fixés par le règlement communal.
6.
Dans un autre moyen intitulé "Décrochement de façade", les recourants font grief à l'instance précédente d'avoir retenu un décrochement de 4.50 m de la façade sud, alors qu'elle aurait dû retenir 7.50 m; ils se réfèrent notamment au document intitulé "prise de position du conseil communal en séance du 18 avril 2017" qui indique que "les décrochements, de 1.5 m au nord et de 7.5 m au sud vont dans l'esprit du RCCZ qui ne préconise un décrochement que pour éviter l'impression d'une façade « monumentale », ce que le projet respecte pleinement et donne un équilibre cohérent à l'ensemble".
A nouveau les recourants méconnaissent les exigences accrues de motivation s'agissant d'une violation du droit communal (cf. consid. 2.1.2). Ils ne donnent pas la teneur de la disposition qui aurait été appliquée arbitrairement, mais se limitent à se référer à un "décrochement dérogatoire de 7.50 m". Les recourants n'exposent en particulier pas quel était le décrochement maximal admissible. Ils affirment ensuite qu'il serait clair que le garage devrait être compris dans le décrochement; selon eux, la terrasse ne serait pas un corps de bâtiment et sa longueur de 3 m devrait être prise en compte. On peine à suivre le raisonnement des recourants. Cela étant, on ne voit pas, au vu des plans, en quoi il serait arbitraire de considérer que le décrochement de façade du corps secondaire du bâtiment se situe à 4.50 m de la façade sud du corps principal du bâtiment. L'instance précédente a à cet égard précisé que le chiffre de 7.50 m évoqué dans la prise de position du conseil communal du 18 avril 2017 était erroné. Les recourants ne cherchent en outre pas à démontrer le caractère insoutenable de l'appréciation de l'autorité communale qui a estimé que le décrochement en question permettait d'éviter l'impression d'une façade monumentale et
donnait un équilibre cohérent à l'ensemble. Le fait d'affirmer sans aucune démonstration, comme le font les recourants, que la décision est arbitraire dans son résultat parce qu'elle permet la construction d'un bâtiment aux dimensions excessives ne respectant pas les dimensions légales n'est pas suffisant pour répondre aux exigences de motivation de l'art. 106 al. 2

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 106 Rechtsanwendung - 1 Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
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1 | Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
2 | Es prüft die Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht nur insofern, als eine solche Rüge in der Beschwerde vorgebracht und begründet worden ist. |
7.
Dans une critique appelée "Habitat collectifs", les recourants soutiennent qu'"en l'absence de tout moyen de preuve établissant une pratique claire de la Commune, il était arbitraire de considérer la construction litigieuse comme un habitat individuel". Cette critique ne satisfait pas non plus aux exigences accrues de motivation précitées (cf. consid. 2.1.2). En effet, les recourants n'expliquent pas clairement quelle règle de droit cantonal ou communal est applicable en l'espèce. Ils ne discutent pas non plus la motivation développée par l'instance précédente. Ils se limitent en effet à affirmer sur un mode purement appellatoire que si la notion d'habitat individuel n'est pas définie par l'aLC ou l'aOC, il faudrait se référer à la notion de logement individuel de la loi fédérale sur les résidences secondaires (LRS) ou de la norme SIA/380/1 édition 2009 ou encore de la "directive relative aux programmes de promotion énergiques 2018 dans le canton du Valais". Ils soutiennent enfin que la construction en question comporterait deux cuisines distinctes pour chacun des deux appartements, de sorte qu'elle devrait être qualifiée d'habitat collectif au sens du droit cantonal ou fédéral.
Les recourants méconnaissent que la notion d'habitat individuel ou collectif relève in casu du droit communal. Ils se bornent en l'espèce à opposer leur propre appréciation juridique à celle de l'instance précédente sans chercher à en démontrer le caractère arbitraire. Cela étant, l'appréciation des juges précédents n'apparaît pas insoutenable. En effet, à la lecture des plans, ceux-ci pouvaient, sans verser dans l'arbitraire, considérer que le projet litigieux revêtait bien plus l'aspect d'une habitation individuelle que d'une habitation collective; les juges soulignaient notamment le fait que les deux logements avaient des entrées distinctes. N'apparaît pas non plus déraisonnable, la considération selon laquelle le type d'habitat collectif - par opposition à celui d'habitat individuel - est dévolu à des secteurs soumis à des prescriptions constructibles permettant l'édification de véritables immeubles d'habitation (cf. arrêt cantonal du 20 juillet 2020 consid. 9.3; arrêt cantonal du 12 octobre 2018 consid. 6.4). La critique des recourants doit dès lors être écartée.
8.
Les recourants se plaignent également de la densité et de l'indice de construction. A l'appui de leur grief, ils invoquent l'art. 5 al. 2 aOC qui donne la définition de la "surface brute de plancher utile " (SBPU). Les recourants ne se plaignent toutefois pas d'une application arbitraire du droit communal fixant le coefficient d'utilisation du sol pour la zone en question; ils ne prennent d'ailleurs même pas la peine de mentionner quel est le coefficient applicable dans le cas d'espèce, ni même d'exposer le calcul de la densité relatif au projet litigieux. Ils se contentent d'affirmer que les locaux n° 8, 9 et 10 ne devraient pas être pris en compte dans la SPBU, mais ne prétendent pas, ni a fortiori ne démontrent, que le coefficient de densité autorisé par le règlement communal serait dépassé, en tenant compte de la surface desdits locaux. Dans ces conditions, leur grief est insuffisamment motivé et doit pour ce motif être déclaré irrecevable.
9.
Enfin, dans une ultime critique intitulée "PAC (pompe à chaleur) ", les recourants se plaignent du fait que les incombances et conditions expressément mentionnées par le SEN dans sa recommandation du 21 août 2019 auraient été ignorées par les instances précédentes. Ils soutiennent par ailleurs que la constructrice aurait dû déposer une nouvelle mise à l'enquête complète pour la PAC indiquant les matériaux utilisés; en n'effectuant pas une nouvelle enquête, la commune aurait violé leur droit d'être entendus, ainsi que celui des autres voisins.
La critique des recourants est mal fondée. Il ressort en effet de l'arrêt entrepris que le SEN a attesté, dans son préavis du 21 août 2019, que la PAC litigieuse était conforme aux normes en vigueur, à condition qu'elle soit choisie et implantée conformément aux données transmises, que la puissance acoustique de l'appareil ne dépasse pas 62 dB (A), que l'entrée et la sortie d'air soient réalisées dans des sauts-de-loup d'au minimum 2,7 m de profondeur et que deux faces contiguës des sauts-de-loup soient recouvertes d'un matériau phonoabsorbant, comme par exemple 5 cm de laine de roche avec une densité supérieure à 70 kg/m³. Comme relevé par le Tribunal cantonal, il incombera au Conseil communal, en sa qualité d'autorité compétente en matière de police des constructions, de s'assurer du respect des conditions posées dan s ce document. Les recourants ne démontrent par ailleurs pas que le droit cantonal ou communal imposait une nouvelle mise à l'enquête en lien avec la PAC. Il est en outre douteux que leur critique tirée de la violation du doit d'être entendu (art. 29

SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
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1 | Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
2 | Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör. |
3 | Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand. |

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 106 Rechtsanwendung - 1 Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
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1 | Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an. |
2 | Es prüft die Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht nur insofern, als eine solche Rüge in der Beschwerde vorgebracht und begründet worden ist. |
eu l'occasion de faire valoir leurs critiques au sujet de la PAC devant les instances précédentes. Pour le surplus, les recourants ne sont pas habilités, dans le cadre de ce grief, à se prévaloir des intérêts de tiers. Ils ne démontrent quoi qu'il en soit pas le caractère arbitraire du constat de l'instance précédente selon lequel aucun élément du dossier ne tendait à prouver que la propriétaire de la parcelle voisine n° 1'827 n'aurait pas été à même de faire valoir ses droits à l'encontre du projet de l'intimée.
10.
Les considérants qui précèdent conduisent au rejet du recours, dans la faible mesure de sa recevabilité, aux frais des recourants, qui succombent (art. 66 al. 1

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 66 Erhebung und Verteilung der Gerichtskosten - 1 Die Gerichtskosten werden in der Regel der unterliegenden Partei auferlegt. Wenn die Umstände es rechtfertigen, kann das Bundesgericht die Kosten anders verteilen oder darauf verzichten, Kosten zu erheben. |
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1 | Die Gerichtskosten werden in der Regel der unterliegenden Partei auferlegt. Wenn die Umstände es rechtfertigen, kann das Bundesgericht die Kosten anders verteilen oder darauf verzichten, Kosten zu erheben. |
2 | Wird ein Fall durch Abstandserklärung oder Vergleich erledigt, so kann auf die Erhebung von Gerichtskosten ganz oder teilweise verzichtet werden. |
3 | Unnötige Kosten hat zu bezahlen, wer sie verursacht. |
4 | Dem Bund, den Kantonen und den Gemeinden sowie mit öffentlich-rechtlichen Aufgaben betrauten Organisationen dürfen in der Regel keine Gerichtskosten auferlegt werden, wenn sie in ihrem amtlichen Wirkungskreis, ohne dass es sich um ihr Vermögensinteresse handelt, das Bundesgericht in Anspruch nehmen oder wenn gegen ihre Entscheide in solchen Angelegenheiten Beschwerde geführt worden ist. |
5 | Mehrere Personen haben die ihnen gemeinsam auferlegten Gerichtskosten, wenn nichts anderes bestimmt ist, zu gleichen Teilen und unter solidarischer Haftung zu tragen. |

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 68 Parteientschädigung - 1 Das Bundesgericht bestimmt im Urteil, ob und in welchem Mass die Kosten der obsiegenden Partei von der unterliegenden zu ersetzen sind. |
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1 | Das Bundesgericht bestimmt im Urteil, ob und in welchem Mass die Kosten der obsiegenden Partei von der unterliegenden zu ersetzen sind. |
2 | Die unterliegende Partei wird in der Regel verpflichtet, der obsiegenden Partei nach Massgabe des Tarifs des Bundesgerichts alle durch den Rechtsstreit verursachten notwendigen Kosten zu ersetzen. |
3 | Bund, Kantonen und Gemeinden sowie mit öffentlich-rechtlichen Aufgaben betrauten Organisationen wird in der Regel keine Parteientschädigung zugesprochen, wenn sie in ihrem amtlichen Wirkungskreis obsiegen. |
4 | Artikel 66 Absätze 3 und 5 ist sinngemäss anwendbar. |
5 | Der Entscheid der Vorinstanz über die Parteientschädigung wird vom Bundesgericht je nach Ausgang des Verfahrens bestätigt, aufgehoben oder geändert. Dabei kann das Gericht die Entschädigung nach Massgabe des anwendbaren eidgenössischen oder kantonalen Tarifs selbst festsetzen oder die Festsetzung der Vorinstanz übertragen. |

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 68 Parteientschädigung - 1 Das Bundesgericht bestimmt im Urteil, ob und in welchem Mass die Kosten der obsiegenden Partei von der unterliegenden zu ersetzen sind. |
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1 | Das Bundesgericht bestimmt im Urteil, ob und in welchem Mass die Kosten der obsiegenden Partei von der unterliegenden zu ersetzen sind. |
2 | Die unterliegende Partei wird in der Regel verpflichtet, der obsiegenden Partei nach Massgabe des Tarifs des Bundesgerichts alle durch den Rechtsstreit verursachten notwendigen Kosten zu ersetzen. |
3 | Bund, Kantonen und Gemeinden sowie mit öffentlich-rechtlichen Aufgaben betrauten Organisationen wird in der Regel keine Parteientschädigung zugesprochen, wenn sie in ihrem amtlichen Wirkungskreis obsiegen. |
4 | Artikel 66 Absätze 3 und 5 ist sinngemäss anwendbar. |
5 | Der Entscheid der Vorinstanz über die Parteientschädigung wird vom Bundesgericht je nach Ausgang des Verfahrens bestätigt, aufgehoben oder geändert. Dabei kann das Gericht die Entschädigung nach Massgabe des anwendbaren eidgenössischen oder kantonalen Tarifs selbst festsetzen oder die Festsetzung der Vorinstanz übertragen. |
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce :
1.
Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable.
2.
Les frais de justice, arrêtés à 4'000 fr., sont mis à la charge des recourants, solidairement entre eux.
3.
Une indemnité de 4'000 fr. est allouée à l'intimée, à la charge des recourants, solidairement entre eux.
4.
Le présent arrêt est communiqué aux mandataires des parties, à la Commune de Chalais, au Conseil d'Etat du canton du Valais et à la Cour de droit public du Tribunal cantonal du canton du Valais.
Lausanne, le 4 mars 2022
Au nom de la Ire Cour de droit public
du Tribunal fédéral suisse
Le Président : Kneubühler
La Greffière : Arn