Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

1B 292/2022

Urteil vom 28. Juli 2022

I. öffentlich-rechtliche Abteilung

Besetzung
Bundesrichter Kneubühler, Präsident,
Bundesrichter Chaix, Haag,
Gerichtsschreiberin Dambeck.

Verfahrensbeteiligte
A.________,
Beschwerdeführer,
vertreten durch Rechtsanwalt Davide Loss,

gegen

Jugendanwaltschaft Limmattal/Albis, Neumattstrasse 7, Postfach, 8953 Dietikon.

Gegenstand
Strafverfahren; Anordnung einer vorsorglichen Unterbringung,

Beschwerde gegen den Beschluss des Obergerichts des Kantons Zürich, III. Strafkammer, vom 3. Mai 2022 (UH220100-O/U/MUL).

Sachverhalt:

A.
Die Jugendanwaltschaft Limmattal/Albis führt seit Dezember 2020 eine Strafuntersuchung gegen A.________ - geboren am xxx. 2005 - wegen Raufhandels etc.
Mit Verfügung vom 9. November 2021 ordnete sie eine geschlossene stationäre Beobachtung an und wies A.________ per 10. November 2021 in eine Einrichtung für Krisenintervention ein. Dessen dagegen erhobene Beschwerde wies das Obergericht des Kantons Zürich, III. Strafkammer, mit Beschluss vom 16. Dezember 2021 ab.
Gestützt auf ein forensisch-jugendpsychiatrisches Gutachten vom 1. März 2022 ordnete die Jugendanwaltschaft mit Verfügung vom 23. März 2022 die Aufhebung der geschlossenen stationären Beobachtung sowie die vorsorgliche Unterbringung und eine vorsorgliche ambulante Behandlung von A.________ an. Gleichzeitig verfügte sie die Einweisung in ein Massnahmezentrum. Die dagegen von A.________ erhobene Beschwerde wies das Obergericht des Kantons Zürich, III. Strafkammer, mit Beschluss vom 3. Mai 2022 ab.

B.
Mit Beschwerde in Strafsachen vom 8. Juni 2022 gelangt A.________ an das Bundesgericht und beantragt, der Beschluss des Obergerichts des Kantons Zürich vom 3. Mai 2022 sei aufzuheben. Die Sache sei zur Neubeurteilung an die Vorinstanz zurückzuweisen. Eventualiter sei die vorsorgliche Unterbringung ersatzlos aufzuheben. Ausserdem ersucht er um Gewährung der unentgeltlichen Rechtspflege.
Das Obergericht verzichtet auf eine Vernehmlassung. Die Jugendanwaltschaft verweist in ihrer Vernehmlassung auf die eingereichten Akten, ihre Stellungnahmen in früheren Rechtsmittelverfahren sowie den angefochtenen Beschluss und beantragt die Abweisung der Beschwerde. Der Beschwerdeführer hält im Rahmen seiner Stellungnahme an den gestellten Anträgen fest.

Erwägungen:

1.

1.1. Gegen den angefochtenen kantonal letztinstanzlichen Entscheid steht grundsätzlich die Beschwerde in Strafsachen an das Bundesgericht gemäss Art. 78 ff
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 78 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière pénale.
1    Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière pénale.
2    Sont également sujettes au recours en matière pénale:
a  les décisions sur les prétentions civiles qui doivent être jugées en même temps que la cause pénale;
b  les décisions sur l'exécution de peines et de mesures.
. BGG offen. Es handelt sich um einen Zwischenentscheid, der einen nicht wieder gutzumachenden Nachteil im Sinne von Art. 93 Abs. 1 lit. a
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 93 Autres décisions préjudicielles et incidentes - 1 Les autres décisions préjudicielles et incidentes notifiées séparément peuvent faire l'objet d'un recours:
1    Les autres décisions préjudicielles et incidentes notifiées séparément peuvent faire l'objet d'un recours:
a  si elles peuvent causer un préjudice irréparable, ou
b  si l'admission du recours peut conduire immédiatement à une décision finale qui permet d'éviter une procédure probatoire longue et coûteuse.
2    En matière d'entraide pénale internationale et en matière d'asile, les décisions préjudicielles et incidentes ne peuvent pas faire l'objet d'un recours.88 Le recours contre les décisions relatives à la détention extraditionnelle ou à la saisie d'objets et de valeurs est réservé si les conditions de l'al. 1 sont remplies.
3    Si le recours n'est pas recevable en vertu des al. 1 et 2 ou qu'il n'a pas été utilisé, les décisions préjudicielles et incidentes peuvent être attaquées par un recours contre la décision finale dans la mesure où elles influent sur le contenu de celle-ci.
BGG bewirken kann (vgl. Urteil 1B 231/2012 vom 14. Mai 2012 E. 1.2). Der Beschwerdeführer hat am vorinstanzlichen Verfahren teilgenommen und ein rechtlich geschütztes Interesse an der Aufhebung des angefochtenen Entscheids. Er ist somit gemäss Art. 81 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 81 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière pénale quiconque:
1    A qualité pour former un recours en matière pénale quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire, et
b  a un intérêt juridique à l'annulation ou à la modification de la décision attaquée, soit en particulier:
b1  l'accusé,
b2  le représentant légal de l'accusé,
b3  le ministère public, sauf pour les décisions relatives à la mise en détention provisoire ou pour des motifs de sûreté, à la prolongation de la détention ou à sa levée,
b4  ...
b5  la partie plaignante, si la décision attaquée peut avoir des effets sur le jugement de ses prétentions civiles,
b6  le plaignant, pour autant que la contestation porte sur le droit de porter plainte,
b7  le Ministère public de la Confédération et les autorités administratives participant à la poursuite et au jugement des affaires pénales administratives selon la loi fédérale du 22 mars 1974 sur le droit pénal administratif56.
2    Une autorité fédérale a qualité pour recourir si le droit fédéral prévoit que la décision doit lui être communiquée.57
3    La qualité pour recourir contre les décisions visées à l'art. 78, al. 2, let. b, appartient également à la Chancellerie fédérale, aux départements fédéraux ou, pour autant que le droit fédéral le prévoie, aux unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions.
BGG zur Beschwerde berechtigt.

1.2. Der Beschwerdeschrift ist zu entnehmen, dass der unterzeichnende Rechtsanwalt von der Jugendanwaltschaft Limmattal/Albis am 29. Oktober 2021 als amtlicher Verteidiger des Beschwerdeführers bestellt worden sei. Die Oberjugendanwaltschaft des Kantons Zürich habe diese Bestellung am 2. November 2021 genehmigt. Eine zusätzliche Vollmacht für das vorliegende Verfahren sei vom noch minderjährigen Beschwerdeführer nicht eingeholt worden.
Da sich aus den Akten ergibt, dass sich der Beschwerdeführer offenbar zuletzt auf der Flucht befand und der amtliche Verteidiger gemäss der dem Bundesgericht eingereichten Honorarnote mehrmals mit dem Beschwerdeführer gesprochen hat, wird auf das Einholen einer Vollmacht für das bundesgerichtliche Verfahren ausnahmsweise verzichtet.

1.3. Die übrigen Sachurteilsvoraussetzungen sind erfüllt. Auf die Beschwerde ist einzutreten.

2.

2.1. Gemäss Art. 5
SR 311.1 Loi fédérale du 20 juin 2003 régissant la condition pénale des mineurs (Droit pénal des mineurs, DPMin) - Droit pénal des mineurs
DPMin Art. 5 Mesures de protection ordonnées à titre provisionnel - Pendant l'instruction, l'autorité compétente peut ordonner, à titre provisionnel, les mesures de protection visées aux art. 12 à 15.
des Bundesgesetzes vom 20. Juni 2003 über das Jugendstrafrecht (Jugendstrafgesetz, JStG; SR 311.1) kann die zuständige Behörde während der Untersuchung vorsorglich die jugendstrafrechtlichen Schutzmassnahmen nach Art. 12
SR 311.1 Loi fédérale du 20 juin 2003 régissant la condition pénale des mineurs (Droit pénal des mineurs, DPMin) - Droit pénal des mineurs
DPMin Art. 12 Surveillance - 1 S'il y a lieu de supposer que les détenteurs de l'autorité parentale ou les parents nourriciers prendront les mesures nécessaires pour assurer au mineur une prise en charge éducative ou thérapeutique appropriée, l'autorité de jugement désigne une personne ou un service doté des compétences requises qui aura un droit de regard et d'information. L'autorité de jugement peut adresser des instructions aux parents.
1    S'il y a lieu de supposer que les détenteurs de l'autorité parentale ou les parents nourriciers prendront les mesures nécessaires pour assurer au mineur une prise en charge éducative ou thérapeutique appropriée, l'autorité de jugement désigne une personne ou un service doté des compétences requises qui aura un droit de regard et d'information. L'autorité de jugement peut adresser des instructions aux parents.
2    Aucune surveillance ne peut être ordonnée à l'égard du mineur sous tutelle.
3    Aucune surveillance ne peut être ordonnée après la majorité de l'intéressé sans son consentement.
-15
SR 311.1 Loi fédérale du 20 juin 2003 régissant la condition pénale des mineurs (Droit pénal des mineurs, DPMin) - Droit pénal des mineurs
DPMin Art. 15 - 1 Si l'éducation ou le traitement exigés par l'état du mineur ne peuvent être assurés autrement, l'autorité de jugement ordonne son placement. Ce placement s'effectue chez des particuliers ou dans un établissement d'éducation ou de traitement en mesure de fournir la prise en charge éducative ou thérapeutique requise.
1    Si l'éducation ou le traitement exigés par l'état du mineur ne peuvent être assurés autrement, l'autorité de jugement ordonne son placement. Ce placement s'effectue chez des particuliers ou dans un établissement d'éducation ou de traitement en mesure de fournir la prise en charge éducative ou thérapeutique requise.
2    L'autorité de jugement ne peut ordonner le placement en établissement fermé que:
a  si la protection personnelle ou le traitement du trouble psychique du mineur l'exigent impérativement, ou
b  si l'état du mineur représente une grave menace pour des tiers et que cette mesure est nécessaire pour les protéger.
3    Avant d'ordonner le placement en établissement ouvert en vue du traitement d'un trouble psychique ou le placement en établissement fermé, l'autorité de jugement requiert une expertise médicale ou psychologique si celle-ci n'a pas été effectuée en vertu de l'art. 9, al. 3.
4    Si le mineur est sous tutelle, l'autorité de jugement communique la décision de placement à l'autorité tutélaire14.
JStG anordnen. Dazu gehören die persönliche Betreuung (Art. 13
SR 311.1 Loi fédérale du 20 juin 2003 régissant la condition pénale des mineurs (Droit pénal des mineurs, DPMin) - Droit pénal des mineurs
DPMin Art. 13 Assistance personnelle - 1 Si la surveillance prévue à l'art. 12 ne suffit pas, l'autorité de jugement désigne une personne à même de seconder les parents dans leur tâche éducative et d'apporter une assistance personnelle au mineur.
1    Si la surveillance prévue à l'art. 12 ne suffit pas, l'autorité de jugement désigne une personne à même de seconder les parents dans leur tâche éducative et d'apporter une assistance personnelle au mineur.
2    L'autorité de jugement peut conférer à la personne chargée de cette assistance certains pouvoirs en rapport avec l'éducation, le traitement et la formation du mineur et limiter l'autorité parentale en conséquence. Elle peut confier à cette personne la gestion du revenu provenant du travail du mineur, en dérogation à l'art. 323, al. 1, du code civil (CC)13.
3    Aucune assistance personnelle ne peut être ordonnée à l'égard du mineur sous tutelle.
4    Aucune assistance personnelle ne peut être ordonnée après la majorité de l'intéressé sans son consentement.
JStG), die ambulante Behandlung (Art. 14
SR 311.1 Loi fédérale du 20 juin 2003 régissant la condition pénale des mineurs (Droit pénal des mineurs, DPMin) - Droit pénal des mineurs
DPMin Art. 14 Traitement ambulatoire - 1 Si le mineur souffre de troubles psychiques, de troubles du développement de sa personnalité, de toxicodépendance ou d'une autre addiction, l'autorité de jugement peut ordonner un traitement ambulatoire.
1    Si le mineur souffre de troubles psychiques, de troubles du développement de sa personnalité, de toxicodépendance ou d'une autre addiction, l'autorité de jugement peut ordonner un traitement ambulatoire.
2    Le traitement ambulatoire peut être cumulé avec la surveillance (art. 12), l'assistance personnelle (art. 13) ou le placement dans un établissement d'éducation (art. 15, al. 1).
JStG) sowie die offene und geschlossene Unterbringung (Art. 15
SR 311.1 Loi fédérale du 20 juin 2003 régissant la condition pénale des mineurs (Droit pénal des mineurs, DPMin) - Droit pénal des mineurs
DPMin Art. 15 - 1 Si l'éducation ou le traitement exigés par l'état du mineur ne peuvent être assurés autrement, l'autorité de jugement ordonne son placement. Ce placement s'effectue chez des particuliers ou dans un établissement d'éducation ou de traitement en mesure de fournir la prise en charge éducative ou thérapeutique requise.
1    Si l'éducation ou le traitement exigés par l'état du mineur ne peuvent être assurés autrement, l'autorité de jugement ordonne son placement. Ce placement s'effectue chez des particuliers ou dans un établissement d'éducation ou de traitement en mesure de fournir la prise en charge éducative ou thérapeutique requise.
2    L'autorité de jugement ne peut ordonner le placement en établissement fermé que:
a  si la protection personnelle ou le traitement du trouble psychique du mineur l'exigent impérativement, ou
b  si l'état du mineur représente une grave menace pour des tiers et que cette mesure est nécessaire pour les protéger.
3    Avant d'ordonner le placement en établissement ouvert en vue du traitement d'un trouble psychique ou le placement en établissement fermé, l'autorité de jugement requiert une expertise médicale ou psychologique si celle-ci n'a pas été effectuée en vertu de l'art. 9, al. 3.
4    Si le mineur est sous tutelle, l'autorité de jugement communique la décision de placement à l'autorité tutélaire14.
JStG). Gemäss Art. 15 Abs. 1
SR 311.1 Loi fédérale du 20 juin 2003 régissant la condition pénale des mineurs (Droit pénal des mineurs, DPMin) - Droit pénal des mineurs
DPMin Art. 15 - 1 Si l'éducation ou le traitement exigés par l'état du mineur ne peuvent être assurés autrement, l'autorité de jugement ordonne son placement. Ce placement s'effectue chez des particuliers ou dans un établissement d'éducation ou de traitement en mesure de fournir la prise en charge éducative ou thérapeutique requise.
1    Si l'éducation ou le traitement exigés par l'état du mineur ne peuvent être assurés autrement, l'autorité de jugement ordonne son placement. Ce placement s'effectue chez des particuliers ou dans un établissement d'éducation ou de traitement en mesure de fournir la prise en charge éducative ou thérapeutique requise.
2    L'autorité de jugement ne peut ordonner le placement en établissement fermé que:
a  si la protection personnelle ou le traitement du trouble psychique du mineur l'exigent impérativement, ou
b  si l'état du mineur représente une grave menace pour des tiers et que cette mesure est nécessaire pour les protéger.
3    Avant d'ordonner le placement en établissement ouvert en vue du traitement d'un trouble psychique ou le placement en établissement fermé, l'autorité de jugement requiert une expertise médicale ou psychologique si celle-ci n'a pas été effectuée en vertu de l'art. 9, al. 3.
4    Si le mineur est sous tutelle, l'autorité de jugement communique la décision de placement à l'autorité tutélaire14.
JStG ordnet die urteilende Behörde die Unterbringung des Jugendlichen an, wenn dessen notwendige Erziehung und Behandlung nicht anders sichergestellt werden kann. Die Unterbringung erfolgt namentlich bei Privatpersonen oder in Erziehungs- oder Behandlungseinrichtungen, die in der Lage sind, die erforderliche erzieherische oder therapeutische Hilfe zu leisten. Die Unterbringung in einer geschlossenen Einrichtung darf gemäss Art. 15 Abs. 2
SR 311.1 Loi fédérale du 20 juin 2003 régissant la condition pénale des mineurs (Droit pénal des mineurs, DPMin) - Droit pénal des mineurs
DPMin Art. 15 - 1 Si l'éducation ou le traitement exigés par l'état du mineur ne peuvent être assurés autrement, l'autorité de jugement ordonne son placement. Ce placement s'effectue chez des particuliers ou dans un établissement d'éducation ou de traitement en mesure de fournir la prise en charge éducative ou thérapeutique requise.
1    Si l'éducation ou le traitement exigés par l'état du mineur ne peuvent être assurés autrement, l'autorité de jugement ordonne son placement. Ce placement s'effectue chez des particuliers ou dans un établissement d'éducation ou de traitement en mesure de fournir la prise en charge éducative ou thérapeutique requise.
2    L'autorité de jugement ne peut ordonner le placement en établissement fermé que:
a  si la protection personnelle ou le traitement du trouble psychique du mineur l'exigent impérativement, ou
b  si l'état du mineur représente une grave menace pour des tiers et que cette mesure est nécessaire pour les protéger.
3    Avant d'ordonner le placement en établissement ouvert en vue du traitement d'un trouble psychique ou le placement en établissement fermé, l'autorité de jugement requiert une expertise médicale ou psychologique si celle-ci n'a pas été effectuée en vertu de l'art. 9, al. 3.
4    Si le mineur est sous tutelle, l'autorité de jugement communique la décision de placement à l'autorité tutélaire14.
JStG nur angeordnet werden, wenn sie für den persönlichen Schutz oder für die Behandlung der psychischen Störung des Jugendlichen unumgänglich ist (lit. a) oder für den Schutz Dritter vor schwer wiegender Gefährdung durch den Jugendlichen notwendig ist (lit. b). Zur Anordnung der vorsorglichen Schutzmassnahmen nach Art. 12
SR 311.1 Loi fédérale du 20 juin 2003 régissant la condition pénale des mineurs (Droit pénal des mineurs, DPMin) - Droit pénal des mineurs
DPMin Art. 12 Surveillance - 1 S'il y a lieu de supposer que les détenteurs de l'autorité parentale ou les parents nourriciers prendront les mesures nécessaires pour assurer au mineur une prise en charge éducative ou thérapeutique appropriée, l'autorité de jugement désigne une personne ou un service doté des compétences requises qui aura un droit de regard et d'information. L'autorité de jugement peut adresser des instructions aux parents.
1    S'il y a lieu de supposer que les détenteurs de l'autorité parentale ou les parents nourriciers prendront les mesures nécessaires pour assurer au mineur une prise en charge éducative ou thérapeutique appropriée, l'autorité de jugement désigne une personne ou un service doté des compétences requises qui aura un droit de regard et d'information. L'autorité de jugement peut adresser des instructions aux parents.
2    Aucune surveillance ne peut être ordonnée à l'égard du mineur sous tutelle.
3    Aucune surveillance ne peut être ordonnée après la majorité de l'intéressé sans son consentement.
-15
SR 311.1 Loi fédérale du 20 juin 2003 régissant la condition pénale des mineurs (Droit pénal des mineurs, DPMin) - Droit pénal des mineurs
DPMin Art. 15 - 1 Si l'éducation ou le traitement exigés par l'état du mineur ne peuvent être assurés autrement, l'autorité de jugement ordonne son placement. Ce placement s'effectue chez des particuliers ou dans un établissement d'éducation ou de traitement en mesure de fournir la prise en charge éducative ou thérapeutique requise.
1    Si l'éducation ou le traitement exigés par l'état du mineur ne peuvent être assurés autrement, l'autorité de jugement ordonne son placement. Ce placement s'effectue chez des particuliers ou dans un établissement d'éducation ou de traitement en mesure de fournir la prise en charge éducative ou thérapeutique requise.
2    L'autorité de jugement ne peut ordonner le placement en établissement fermé que:
a  si la protection personnelle ou le traitement du trouble psychique du mineur l'exigent impérativement, ou
b  si l'état du mineur représente une grave menace pour des tiers et que cette mesure est nécessaire pour les protéger.
3    Avant d'ordonner le placement en établissement ouvert en vue du traitement d'un trouble psychique ou le placement en établissement fermé, l'autorité de jugement requiert une expertise médicale ou psychologique si celle-ci n'a pas été effectuée en vertu de l'art. 9, al. 3.
4    Si le mineur est sous tutelle, l'autorité de jugement communique la décision de placement à l'autorité tutélaire14.
JStG ist die Untersuchungsbehörde
zuständig (Art. 26 Abs. 1 lit. c
SR 312.1 Loi fédérale du 20 mars 2009 sur la procédure pénale applicable aux mineurs (Procédure pénale applicable aux mineurs, PPMin) - Procédure pénale applicable aux mineurs
PPMin Art. 26 Compétence - 1 L'autorité d'instruction est compétente pour ordonner:
1    L'autorité d'instruction est compétente pour ordonner:
a  les mesures de contraintes qui peuvent être ordonnées par le ministère public aux termes du CPP17;
b  la détention provisoire;
c  à titre provisionnel, les mesures de protection prévues aux art. 12 à 15 et 16a DPMin19;
d  l'observation au sens de l'art. 9 DPMin.
2    Le tribunal des mesures de contrainte est compétent pour ordonner ou autoriser les autres mesures de contrainte.
3    Lorsqu'une autorité judiciaire est saisie, elle est compétente pour ordonner les mesures de contrainte prévues par la loi.
der Schweizerischen Jugendstrafprozessordnung vom 20. März 2009 [Jugendstrafprozessordnung, JStPO; SR 312.1]).
Als für den Schutz des Jugendlichen unumgänglich im Sinne von Art. 15 Abs. 2 lit. a
SR 311.1 Loi fédérale du 20 juin 2003 régissant la condition pénale des mineurs (Droit pénal des mineurs, DPMin) - Droit pénal des mineurs
DPMin Art. 15 - 1 Si l'éducation ou le traitement exigés par l'état du mineur ne peuvent être assurés autrement, l'autorité de jugement ordonne son placement. Ce placement s'effectue chez des particuliers ou dans un établissement d'éducation ou de traitement en mesure de fournir la prise en charge éducative ou thérapeutique requise.
1    Si l'éducation ou le traitement exigés par l'état du mineur ne peuvent être assurés autrement, l'autorité de jugement ordonne son placement. Ce placement s'effectue chez des particuliers ou dans un établissement d'éducation ou de traitement en mesure de fournir la prise en charge éducative ou thérapeutique requise.
2    L'autorité de jugement ne peut ordonner le placement en établissement fermé que:
a  si la protection personnelle ou le traitement du trouble psychique du mineur l'exigent impérativement, ou
b  si l'état du mineur représente une grave menace pour des tiers et que cette mesure est nécessaire pour les protéger.
3    Avant d'ordonner le placement en établissement ouvert en vue du traitement d'un trouble psychique ou le placement en établissement fermé, l'autorité de jugement requiert une expertise médicale ou psychologique si celle-ci n'a pas été effectuée en vertu de l'art. 9, al. 3.
4    Si le mineur est sous tutelle, l'autorité de jugement communique la décision de placement à l'autorité tutélaire14.
JStG kann sich eine geschlossene Unterbringung etwa erweisen, wenn er während einer laufenden Schutzmassnahme immer wieder entweicht, da insoweit nur mittels Unterbringung in einer geschlossenen Einrichtung sichergestellt werden kann, dass der Jugendliche die erforderliche psychotherapeutische Behandlung erhält (Urteile 6B 326/2020 vom 17. April 2020 E. 3.3.2; 1B 32/2011 vom 15. Februar 2011 E. 2.7; je mit Hinweisen). Eine geschlossene Unterbringung kann sich besonders bei Drittgefährdung im Sinne von Art. 15 Abs. 2 lit. b
SR 311.1 Loi fédérale du 20 juin 2003 régissant la condition pénale des mineurs (Droit pénal des mineurs, DPMin) - Droit pénal des mineurs
DPMin Art. 15 - 1 Si l'éducation ou le traitement exigés par l'état du mineur ne peuvent être assurés autrement, l'autorité de jugement ordonne son placement. Ce placement s'effectue chez des particuliers ou dans un établissement d'éducation ou de traitement en mesure de fournir la prise en charge éducative ou thérapeutique requise.
1    Si l'éducation ou le traitement exigés par l'état du mineur ne peuvent être assurés autrement, l'autorité de jugement ordonne son placement. Ce placement s'effectue chez des particuliers ou dans un établissement d'éducation ou de traitement en mesure de fournir la prise en charge éducative ou thérapeutique requise.
2    L'autorité de jugement ne peut ordonner le placement en établissement fermé que:
a  si la protection personnelle ou le traitement du trouble psychique du mineur l'exigent impérativement, ou
b  si l'état du mineur représente une grave menace pour des tiers et que cette mesure est nécessaire pour les protéger.
3    Avant d'ordonner le placement en établissement ouvert en vue du traitement d'un trouble psychique ou le placement en établissement fermé, l'autorité de jugement requiert une expertise médicale ou psychologique si celle-ci n'a pas été effectuée en vertu de l'art. 9, al. 3.
4    Si le mineur est sous tutelle, l'autorité de jugement communique la décision de placement à l'autorité tutélaire14.
JStG auch aufdrängen, wenn ein Jugendlicher jegliche Zusammenarbeit verweigert, therapeutisch-erzieherisch unerreichbar ist und zudem weitere schwere Delikte begeht bzw. sich in immer grössere Schwierigkeiten verstrickt (Urteile 6B 661/2018 vom 24. August 2018 E. 1.4; 6B 85/2014 vom 18. Februar 2014 E. 4; je mit Hinweisen). Die Möglichkeit einer kurzfristigen vorläufigen Unterbringung in Krisensituationen in einer geschlossenen Einrichtung wird in Art. 15 Abs. 2
SR 311.1 Loi fédérale du 20 juin 2003 régissant la condition pénale des mineurs (Droit pénal des mineurs, DPMin) - Droit pénal des mineurs
DPMin Art. 15 - 1 Si l'éducation ou le traitement exigés par l'état du mineur ne peuvent être assurés autrement, l'autorité de jugement ordonne son placement. Ce placement s'effectue chez des particuliers ou dans un établissement d'éducation ou de traitement en mesure de fournir la prise en charge éducative ou thérapeutique requise.
1    Si l'éducation ou le traitement exigés par l'état du mineur ne peuvent être assurés autrement, l'autorité de jugement ordonne son placement. Ce placement s'effectue chez des particuliers ou dans un établissement d'éducation ou de traitement en mesure de fournir la prise en charge éducative ou thérapeutique requise.
2    L'autorité de jugement ne peut ordonner le placement en établissement fermé que:
a  si la protection personnelle ou le traitement du trouble psychique du mineur l'exigent impérativement, ou
b  si l'état du mineur représente une grave menace pour des tiers et que cette mesure est nécessaire pour les protéger.
3    Avant d'ordonner le placement en établissement ouvert en vue du traitement d'un trouble psychique ou le placement en établissement fermé, l'autorité de jugement requiert une expertise médicale ou psychologique si celle-ci n'a pas été effectuée en vertu de l'art. 9, al. 3.
4    Si le mineur est sous tutelle, l'autorité de jugement communique la décision de placement à l'autorité tutélaire14.
JStG zwar nicht ausdrücklich erwähnt. Aus den Materialien ergibt sich jedoch eine entsprechende Kompetenz der zuständigen Behörde (etwa bis zum Vorliegen einer
psychiatrischen Begutachtung oder zur Bewältigung einer akuten Krise bzw. zur Planung und Einleitung der geeigneten Schutzmassnahmen). Kurzfristig bzw. vorübergehend bedeutet nach der bisherigen Praxis ca. 3-6 Monate (Urteile 6B 326/2020 vom 17. April 2020 E. 4.3.2; 6B 85/2014 vom 18. Februar 2014 E. 4; 1B 437/2011 vom 14. September 2011 E. 4.2 mit Hinweisen, in: Plädoyer 2012/1, S. 66; Botschaft vom 21. September 1998 zur Änderung des Schweizerischen Strafgesetzbuches [Allgemeine Bestimmungen, Einführung und Anwendung des Gesetzes] und des Militärstrafgesetzes sowie zu einem Bundesgesetz über das Jugendstrafrecht, BBl 1999 1979 ff., S. 2236; vgl. auch Urteil des EGMR Reist gegen Schweiz vom 27. Oktober 2020).

2.2. Sämtliche Schutzmassnahmen im Sinne von Art. 12 ff
SR 311.1 Loi fédérale du 20 juin 2003 régissant la condition pénale des mineurs (Droit pénal des mineurs, DPMin) - Droit pénal des mineurs
DPMin Art. 12 Surveillance - 1 S'il y a lieu de supposer que les détenteurs de l'autorité parentale ou les parents nourriciers prendront les mesures nécessaires pour assurer au mineur une prise en charge éducative ou thérapeutique appropriée, l'autorité de jugement désigne une personne ou un service doté des compétences requises qui aura un droit de regard et d'information. L'autorité de jugement peut adresser des instructions aux parents.
1    S'il y a lieu de supposer que les détenteurs de l'autorité parentale ou les parents nourriciers prendront les mesures nécessaires pour assurer au mineur une prise en charge éducative ou thérapeutique appropriée, l'autorité de jugement désigne une personne ou un service doté des compétences requises qui aura un droit de regard et d'information. L'autorité de jugement peut adresser des instructions aux parents.
2    Aucune surveillance ne peut être ordonnée à l'égard du mineur sous tutelle.
3    Aucune surveillance ne peut être ordonnée après la majorité de l'intéressé sans son consentement.
. JStG müssen den Verfassungsgrundsatz der Verhältnismässigkeit gemäss Art. 36 Abs. 3
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 36 Restriction des droits fondamentaux - 1 Toute restriction d'un droit fondamental doit être fondée sur une base légale. Les restrictions graves doivent être prévues par une loi. Les cas de danger sérieux, direct et imminent sont réservés.
1    Toute restriction d'un droit fondamental doit être fondée sur une base légale. Les restrictions graves doivent être prévues par une loi. Les cas de danger sérieux, direct et imminent sont réservés.
2    Toute restriction d'un droit fondamental doit être justifiée par un intérêt public ou par la protection d'un droit fondamental d'autrui.
3    Toute restriction d'un droit fondamental doit être proportionnée au but visé.
4    L'essence des droits fondamentaux est inviolable.
BV wahren, das heisst, die Massnahme muss zur Zielerreichung geeignet und erforderlich sein, und es muss eine vernünftige Relation bestehen zwischen dem Eingriff und dem angestrebten Ziel (Urteil 1B 32/2011 vom 15. Februar 2011 E. 2.6).

3.
Der Beschwerdeführer rügt eine Verletzung des Rechts auf Freiheit und Sicherheit (Art. 5 Ziff. 1 lit. c
IR 0.101 Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH)
CEDH Art. 5 Droit à la liberté et à la sûreté - 1. Toute personne a droit à la liberté et à la sûreté. Nul ne peut être privé de sa liberté, sauf dans les cas suivants et selon les voies légales:
1    Toute personne a droit à la liberté et à la sûreté. Nul ne peut être privé de sa liberté, sauf dans les cas suivants et selon les voies légales:
a  s'il est détenu régulièrement après condamnation par un tribunal compétent;
b  s'il a fait l'objet d'une arrestation ou d'une détention régulières pour insoumission à une ordonnance rendue, conformément à la loi, par un tribunal ou en vue de garantir l'exécution d'une obligation prescrite par la loi;
c  s'il a été arrêté et détenu en vue d'être conduit devant l'autorité judiciaire compétente, lorsqu'il y a des raisons plausibles de soupçonner qu'il a commis une infraction ou qu'il y a des motifs raisonnables de croire à la nécessité de l'empêcher de commettre une infraction ou de s'enfuir après l'accomplissement de celle-ci;
d  s'il s'agit de la détention régulière d'un mineur, décidée pour son éducation surveillée ou de sa détention régulière, afin de le traduire devant l'autorité compétente;
e  s'il s'agit de la détention régulière d'une personne susceptible de propager une maladie contagieuse, d'un aliéné, d'un alcoolique, d'un toxicomane ou d'un vagabond;
f  s'il s'agit de l'arrestation ou de la détention régulières d'une personne pour l'empêcher de pénétrer irrégulièrement dans le territoire, ou contre laquelle une procédure d'expulsion ou d'extradition est en cours.
2    Toute personne arrêtée doit être informée, dans le plus court délai et dans une langue qu'elle comprend, des raisons de son arrestation et de toute accusation portée contre elle.
3    Toute personne arrêtée ou détenue, dans les conditions prévues au par. 1.c du présent article, doit être aussitôt traduite devant un juge ou un autre magistrat habilité par la loi à exercer des fonctions judiciaires et a le droit d'être jugée dans un délai raisonnable, ou libérée pendant la procédure. La mise en liberté peut être subordonnée à une garantie assurant la comparution de l'intéressé à l'audience.
4    Toute personne privée de sa liberté par arrestation ou détention a le droit d'introduire un recours devant un tribunal, afin qu'il statue à bref délai sur la légalité de sa détention et ordonne sa libération si la détention est illégale.
5    Toute personne victime d'une arrestation ou d'une détention dans des conditions contraires aux dispositions de cet article a droit à réparation.
EMRK) und des Anspruchs auf Bewegungsfreiheit (Art. 10 Abs. 2
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 10 Droit à la vie et liberté personnelle - 1 Tout être humain a droit à la vie. La peine de mort est interdite.
1    Tout être humain a droit à la vie. La peine de mort est interdite.
2    Tout être humain a droit à la liberté personnelle, notamment à l'intégrité physique et psychique et à la liberté de mouvement.
3    La torture et tout autre traitement ou peine cruels, inhumains ou dégradants sont interdits.
BV). Die vorsorglich angeordnete Unterbringung sei unverhältnismässig.

3.1. Zunächst bringt er vor, nur teilweise - hinsichtlich der Entwendung von Fahrzeugen zum Gebrauch und des sporadischen Konsums von Cannabis - geständig zu sein. Hingegen bestreite er mit Vehemenz, Gewalt gegen Dritte angewendet zu haben. In diesem Sinne liege einzig hinsichtlich dieser Delikte ein dringender Tatverdacht vor, was bei der Prüfung der Verhältnismässigkeit der vorsorglichen Unterbringung massgeblich zu berücksichtigen sei.
Dieser Argumentation des Beschwerdeführers kann nicht gefolgt werden, zumal er in der Beschwerde gleichzeitig festhält, er werde "dringend verdächtigt", in einen Raufhandel verwickelt gewesen zu sein bzw. eine einfache Körperverletzung begangen zu haben, eine Person angerempelt, ein Messer gezogen und dieses gegen die Person gerichtet zu haben, eine Person im Zusammenhang mit einem Spiel-Account jeweils genötigt, bedroht, beleidigt und tätlich angegriffen zu haben, ein Springmesser und eine Softair-Pistole besessen zu haben etc. Dass entgegen den vorinstanzlichen Erwägungen ein dringender Tatverdacht zu verneinen wäre, vermag er mit seinem Vorbringen sodann nicht darzutun.

3.2.

3.2.1. Weiter macht der Beschwerdeführer geltend, im Rahmen der geschlossenen Beobachtung gelernt zu haben, seine Impulsivität zu kontrollieren. Auch habe er gelernt, sich zu konzentrieren und durchwegs sehr gute schulische Leistungen gezeigt. Er wolle auf jeden Fall eine Berufslehre als Coiffeur oder Kleiderverkäufer antreten. Von der Vorinstanz seien seine Fortschritte zwar als "lobenswert" bezeichnet worden. Jedoch seien seine positiven Verhaltens- und Einstellungsänderungen bei der Beurteilung der Massnahmebedürftigkeit und der Erforderlichkeit einer vorsorglichen Unterbringung mit einer geschlossenen Anfangsphase nicht massgeblich zu seinen Gunsten ins Gewicht gefallen. Es sei durchaus ein Problembewusstsein bei ihm vorhanden und er sei auch bereit, entsprechende Hilfe anzunehmen. Jedoch sei vor einer vorsorglichen Unterbringung ein weiterer Versuch mit einer ambulanten Therapie zu unternehmen. Er sei motiviert, an einer Lösung im ambulanten Bereich mitzuwirken. Mit einem Jugendcoach oder einer sozialpädagogischen Familienbegleitung könnte eine genügende Tagesstruktur geboten werden. Die Umstände, dass er bei seinen zwei Ausbrüchen aus der Einrichtung für Krisenintervention - abgesehen vom Cannabis-Konsum - nicht straffällig
geworden und freiwillig wieder in die Einrichtung zurückgekehrt sei, zeigten, dass er auch ausserhalb eines geschlossenen Settings fähig sei, sich an die Regeln zu halten und eine neue Einsicht gewonnen habe. So sehe er auch ein, dass er Medikamente benötige, und sei er mit einer Medikation ausdrücklich einverstanden. Diese "radikale und nachhaltige Verhaltens- und Einstellungsänderung" lasse die vorsorgliche Unterbringung als nicht erforderlich und daher unverhältnismässig erscheinen. Dass diese Verhaltensänderung im geschützten, eng strukturierten Umfeld stattgefunden habe, vermöge daran nichts zu ändern. Anders zu entscheiden hiesse, dass eine Verhaltensänderung nie zu einer Aufhebung der Unterbringung führte, da während dieser stets ein geschütztes und eng strukturiertes Umfeld gegeben sei.

3.2.2. Die Vorinstanz bezog sich insbesondere auf das forensisch-jugendpsychiatrische Gutachten vom 1. März 2022 und hielt fest, dass beim Beschwerdeführer eine hyperkinetische Störung des Sozialverhaltens, ein Nikotin-Abhängigkeitssyndrom und ein Cannabis-Abhängigkeitssyndrom (aktuell in geschützter Umgebung abstinent) festgestellt worden sei. Zudem sei eine Akzentuierung von emotional-instabil-impulsiven Persönlichkeitszügen zu beobachten. Überdies werde dem Beschwerdeführer ein deutliches Rückfallrisiko für Eigentumsdelikte, Hausfriedensbruch, Strassenverkehrsdelikte und Vergehen gegen das Waffengesetz sowie ein moderates bis deutliches Rückfallrisiko für Gewaltdelikte, Nötigungen und Drohungen attestiert. Es sei ein multimodales Massnahmesetting mit Unterbringung in einem hochstrukturierten Rahmen, internen Ausbildungsmöglichkeiten sowie eine therapeutische (und medikamentöse) Behandlung angezeigt. Diese gutachterlichen Einschätzungen deckten sich mit den weiteren in den Akten liegenden, den Beschwerdeführer betreffenden Berichten. Die mit Verfügung vom 9. Juli 2021 vorsorglich angeordnete ambulante Behandlung gemäss Art. 14
SR 311.1 Loi fédérale du 20 juin 2003 régissant la condition pénale des mineurs (Droit pénal des mineurs, DPMin) - Droit pénal des mineurs
DPMin Art. 14 Traitement ambulatoire - 1 Si le mineur souffre de troubles psychiques, de troubles du développement de sa personnalité, de toxicodépendance ou d'une autre addiction, l'autorité de jugement peut ordonner un traitement ambulatoire.
1    Si le mineur souffre de troubles psychiques, de troubles du développement de sa personnalité, de toxicodépendance ou d'une autre addiction, l'autorité de jugement peut ordonner un traitement ambulatoire.
2    Le traitement ambulatoire peut être cumulé avec la surveillance (art. 12), l'assistance personnelle (art. 13) ou le placement dans un établissement d'éducation (art. 15, al. 1).
JStG habe im Oktober 2021 aufgrund deren schwierigen Verlaufs abgebrochen werden müssen. Auch die mit
Verfügung vom 30. September 2021 vorsorglich angeordnete persönliche Betreuung im Sinne von Art. 13
SR 311.1 Loi fédérale du 20 juin 2003 régissant la condition pénale des mineurs (Droit pénal des mineurs, DPMin) - Droit pénal des mineurs
DPMin Art. 13 Assistance personnelle - 1 Si la surveillance prévue à l'art. 12 ne suffit pas, l'autorité de jugement désigne une personne à même de seconder les parents dans leur tâche éducative et d'apporter une assistance personnelle au mineur.
1    Si la surveillance prévue à l'art. 12 ne suffit pas, l'autorité de jugement désigne une personne à même de seconder les parents dans leur tâche éducative et d'apporter une assistance personnelle au mineur.
2    L'autorité de jugement peut conférer à la personne chargée de cette assistance certains pouvoirs en rapport avec l'éducation, le traitement et la formation du mineur et limiter l'autorité parentale en conséquence. Elle peut confier à cette personne la gestion du revenu provenant du travail du mineur, en dérogation à l'art. 323, al. 1, du code civil (CC)13.
3    Aucune assistance personnelle ne peut être ordonnée à l'égard du mineur sous tutelle.
4    Aucune assistance personnelle ne peut être ordonnée après la majorité de l'intéressé sans son consentement.
JStG sei gescheitert. Ein weiterer Verzug könne nicht mehr in Kauf genommen werden. Die Mutter des Beschwerdeführers habe anlässlich des Standortgesprächs vom 11. März 2022 bestätigt, diesen zu Hause nicht betreuen zu können. Aufgrund der anhaltenden Konflikte mit der Mutter habe der Beschwerdeführer bereits gegen Ende Oktober 2021 für mehrere Wochen in einer Notschlafstelle untergebracht werden müssen. Somit falle die Möglichkeit, dass der Beschwerdeführer zu Hause wohnen könnte, ausser Betracht. Die vorsorgliche Unterbringung erweise sich unter den gegebenen Umständen durchaus als notwendig. Das vom Beschwerdeführer als mildere mögliche Massnahme vorgeschlagene Jugendcoaching samt ambulanter Therapie, kombiniert mit dem Versprechen, er würde eine weitere Lehre nunmehr zielstrebig und unaufhaltsam verfolgen, ohne sich in alten Verhaltensmustern zu verstricken, erscheine verfrüht.

3.2.3. Hinsichtlich der Vorgeschichte des Beschwerdeführers ergibt sich aus der Verfügung der Jugendanwaltschaft vom 23. März 2022 und dem angefochtenen Beschluss, dass bereits aufgrund einer eingehenden sozialarbeiterischen Abklärung (Indikationsbericht vom 7. Juni 2021) eine stationäre Platzierung indiziert gewesen wäre. Um den diesbezüglichen Bedenken bzw. der ambivalenten Haltung sowohl des Beschwerdeführers als auch dessen Mutter Rechnung zu tragen, habe die Jugendanwaltschaft ab Sommer 2021 indessen versucht, auf ambulantem Weg mit dem Beschwerdeführer zu arbeiten. So habe sie am 9. Juli 2021 eine vorsorgliche ambulante Behandlung und am 30. September 2021 eine vorsorgliche persönliche Betreuung angeordnet. Die persönliche Situation des Beschwerdeführers habe sich ab den Sommerferien 2021 jedoch massiv verschlechtert. Die im Rahmen der ambulanten Behandlung vereinbarten Therapiesitzungen habe er in dieser Zeit nur sehr unregelmässig wahrgenommen (9 von 23 Therapiesitzungen sei er unentschuldigt fern geblieben). Es habe eine anhaltende Negativentwicklung und ein zunehmend bedrohliches Verhalten des Beschwerdeführers festgestellt werden müssen. Gemäss den Angaben des Therapeuten habe im Rahmen der ambulanten Therapie weder an
den relevanten Inhalten gearbeitet noch hätten die festgelegten Ziele erreicht werden können. Die Zivilbehörde habe ihn im Sinne einer Krisenintervention vorübergehend in einer Notschlafstelle platzieren müssen. Auch diese Massnahme habe die Situation aber nicht nachhaltig beruhigen können. Die angeordnete persönliche Betreuung sei sodann zumindest teilweise aufgrund von äusseren Belastungsfaktoren erfolglos geblieben.
Daraus erhellt, dass entgegen des Indikationsberichts vom 7. Juni 2021 zunächst eine ambulante Behandlung und eine persönliche Betreuung angeordnet wurden, diese aber erfolglos blieben. Wie bereits die Vorinstanz erwogen hat, ist beim Beschwerdeführer gemäss forensisch-jugendpsychiatrischem Gutachten vom 1. März 2022 ein multimodales Massnahmesetting mit Unterbringung in einem hochstrukturierten Rahmen mit internen Ausbildungsmöglichkeiten sowie eine therapeutische (und medikamentöse) Behandlung angezeigt. Er sei auf eine Unterbringung angewiesen und benötige eine enge Begleitung, die sowohl Aufsicht und Kontrolle als auch Wertschätzung, Unterstützung und Förderung gewährleiste. Für eine Korrektur seines Verhaltens sei er auf prompte und nachvollziehbare Reaktionen auf sein Verhalten angewiesen. Ebenso wichtig seien eine klare Kommunikation und Durchsetzung von Regeln, so dass für ihn kein Spielraum bleibe, er Sicherheit und Orientierung und eine gewisse Nacherziehung erfahren könne. Ohne adäquate fachliche Behandlung und wenn der Beschwerdeführer weiterhin starken psychosozialen Belastungsfaktoren ausgesetzt sei, bestehe die reelle Gefahr, dass die Symptomatik in einem weiten Bereich persönlicher und sozialer Situationen
unflexibel, langandauernd und stabil bleibe und sich in Zukunft im Rahmen einer voll ausgeprägten emotional instabilen Persönlichkeitsstörung des impulsiven Typs manifestieren könnte. Das psychosoziale Funktionsniveau des Beschwerdeführers sei vor allem in den Bereichen berufliche und gesellschaftliche Integration und Tagesstruktur und soziale Beziehungen ernsthaft beeinträchtigt, weshalb er in Kombination mit dem erhöhten Rückfallrisiko für einschlägige Delikte und der gefährdeten Persönlichkeitsentwicklung auf eine multimodale Massnahme angewiesen sei. Ohne geeignete Schutzmassnahmen bestehe beim Beschwerdeführer ein deutlich erhöhtes Risiko für das Scheitern der beruflichen und gesellschaftlichen Integration. Die Frage, ob die notwendige erzieherische Betreuung des Beschwerdeführers ambulant sichergestellt werden könne, wurde im Gutachten mit "Nein." beantwortet. Auch gemäss Beobachtungsbericht der Einrichtung für Krisenintervention vom 1. April 2022 benötige der Beschwerdeführer eine Bezugsperson, die viel Zeit für ihn aufbringe, da er ohne enge Begleitung entweder überborde oder die Orientierung verliere. Nach diesen Ausführungen vermag der Beschwerdeführer mit seinen Vorbringen nicht darzutun, dass seinen Schwierigkeiten
alleine mit einer ambulanten (und medikamentösen) Behandlung begegnet werden könnte - auch wenn er gemäss eigenen Angaben damit einverstanden und diesbezüglich auch motiviert ist. Entgegen seiner Auffassung und wie sich aus den obigen Darlegungen ergibt, verhält es sich auch nicht so, dass allein aufgrund eines Vorfalls mit seinem Therapeuten im Rahmen der ambulanten Behandlung vom 25. Oktober 2021 die vorsorgliche Anordnung der Unterbringung des Beschwerdeführers erfolgte.

3.2.4. Wie der Beschwerdeführer zu Recht festhält, erkannte die Vorinstanz bei ihm zwar eine "erfreuliche Verhaltens- und Einstellungsänderung". Dies, weil er hinsichtlich seines stationären Aufenthalts im Massnahmezentrum "erfreulicherweise vom Erleben einer positiven Entwicklung berichtet[...]" und sich gemäss Standortprotokoll der Einrichtung für Krisenintervention vom 11. März 2022 "in letzter Zeit viel Mühe gegeben habe". Wenn sie daraus aber noch nicht auf eine nachhaltige Verhaltensänderung geschlossen und festgehalten hat, die Verhaltens- und Einstellungsänderung habe in einem geschützten, eng strukturierten Umfeld stattgefunden ohne Hinzutreten äusserer Belastungsfaktoren, ist dies gerade mit Blick auf die obigen Darlegungen nicht zu beanstanden und stellt entgegen der Auffassung des Beschwerdeführers weder eine einseitige oder bundesrechtswidrige Interessenabwägung noch eine Delegation des Entscheids an die zuständigen Fachpersonen dar. Soweit der Beschwerdeführer geltend macht, eine "radikale Verhaltensänderung" durchgemacht zu haben, findet dies weder im Gutachten noch in den Berichten der Einrichtung für Krisenintervention und des Massnahmezentrums eine Stütze: Dem Beobachtungsbericht der Einrichtung für
Krisenintervention vom 1. April 2022 ist zu entnehmen, dass es dem Beschwerdeführer nach der freiwilligen Rückkehr am 25. Januar 2022 gelungen sei, sich etwas besser zu steuern. Die Sorge, in einem Massnahmezentrum platziert zu werden, habe ihn stark beschäftigt. Er habe fortan beweisen wollen, dass er sich an die Regeln im Alltag der Einrichtung halten könne und habe versucht zu kooperieren. Dies sei ihm zu einem gewissen Teil gelungen, so dass er auch im Stufenprogramm vorangekommen sei. Er habe eine Anpassungsleistung gezeigt, in der er sich gerade so viel Mühe gegeben habe, um die benötigten Punkte im Sozialverhalten zu erreichen, was er auch mehrfach bestätigt habe. Dennoch könne man sagen, dass er die Regeln und Normen verstanden habe und sich habe daran halten können, wenn er gewollt habe. Aus der Verlaufsrückmeldung des Massnahmezentrums vom 11. April 2022 ergibt sich, dass sich der Beschwerdeführer aktiv am Erstgepräch beteiligt und Fragen gestellt habe und dass er sich an die Tagesstruktur und die Regeln halte. Würden seine Bedürfnisse aber nicht sofort erfüllt, zeige sich seine fehlende Impulskontrolle. Er externalisiere, spanne seinen Körper an, rede sehr laut und aggressiv und drohe verbal mit Gewalt. Zudem zeige er
Verhaltensweisen, die nicht altersadäquat seien (unreife Persönlichkeit).
Daraus, dass der Beschwerdeführer nach seinen zwei Ausbrüchen aus der Einrichtung für Krisenintervention gemäss eigenen Angaben freiwillig wieder zurückgekehrt ist, vermag er nichts zu seinen Gunsten abzuleiten, blieb er der Einrichtung doch beide Male während längerer Zeit fern. Das eine Mal war er vom 3. Dezember 2021 bis zum 8. Dezember 2021 entwichen, um sich von seinen Kollegen zu verabschieden, und das andere Mal vom 6. Januar 2022 bis zum 25. Januar 2022, nachdem ihm im Rahmen einer Disziplinarmassnahme aufgrund einer von ihm erteilten Ohrfeige verwehrt worden war, Weihnachten mit seiner Familie zu verbringen.

3.2.5. In Bezug auf die Eignung des vorgesehenen Massnahmezentrums führte die Vorinstanz aus, dass dieses dem Beschwerdeführer die benötigten Therapien und Strukturen sowie die Möglichkeit zur Absolvierung einer begleiteten Berufslehre biete. Es erscheine auch geeignet, um der gefährdeten Entwicklung des Beschwerdeführers beizukommen. Durch die Unterbringung in einem anderen Kanton könne sodann auch die notwendige Distanz zu seinen dissozialen, problematischen Peers sichergestellt werden, auch wenn dadurch bedauerlicherweise eine gewisse geographische Distanz zur Mutter des Beschwerdeführers in Kauf zu nehmen sei.
Wenn der Beschwerdeführer dagegen vorbringt, er könne im vorgesehenen Massnahmezentrum die von ihm gewünschte Lehre als Coiffeur oder Kleiderverkäufer nicht absolvieren und er fühle sich dort nicht wohl, vermag er damit noch keine fehlende Eignung darzutun. Aus der Vernehmlassung der Jugendanwaltschaft an die Vorinstanz geht sodann hervor, dass der Beschwerdeführer noch im Sommer 2021 eine Lehre als Koch habe absolvieren wollen, was im vorgesehenen Massnahmezentrum möglich wäre. Dieses biete eine Vielzahl von Berufen an. Anlässlich des Vorstellungsgesprächs seien dem Beschwerdeführer auch Alternativen zu einer rein internen Lehre, insbesondere auch Arbeitsexternate etc. aufgezeigt worden. Sogar die Möglichkeit einer externen Ausbildung sei bei positivem Verlauf zu einem späteren Zeitpunkt nicht grundsätzlich ausgeschlossen.

3.2.6. Schliesslich hält der Beschwerdeführer zwar fest, dass ihm eine Unterbringung im vorgesehenen Massnahmezentrum nicht zumutbar sei, begründet dieses Vorbringen jedoch nicht. Eine diesbezügliche Auseinandersetzung erübrigt sich daher.

3.2.7. Nach diesen Ausführungen ist nicht zu beanstanden und insbesondere mit dem Verhältnismässigkeitsgrundsatz vereinbar, dass die Vorinstanz die vorsorgliche Anordnung der Unterbringung des Beschwerdeführers im Sinne von Art. 5
SR 311.1 Loi fédérale du 20 juin 2003 régissant la condition pénale des mineurs (Droit pénal des mineurs, DPMin) - Droit pénal des mineurs
DPMin Art. 5 Mesures de protection ordonnées à titre provisionnel - Pendant l'instruction, l'autorité compétente peut ordonner, à titre provisionnel, les mesures de protection visées aux art. 12 à 15.
i.V.m. Art. 15 Abs. 1
SR 311.1 Loi fédérale du 20 juin 2003 régissant la condition pénale des mineurs (Droit pénal des mineurs, DPMin) - Droit pénal des mineurs
DPMin Art. 15 - 1 Si l'éducation ou le traitement exigés par l'état du mineur ne peuvent être assurés autrement, l'autorité de jugement ordonne son placement. Ce placement s'effectue chez des particuliers ou dans un établissement d'éducation ou de traitement en mesure de fournir la prise en charge éducative ou thérapeutique requise.
1    Si l'éducation ou le traitement exigés par l'état du mineur ne peuvent être assurés autrement, l'autorité de jugement ordonne son placement. Ce placement s'effectue chez des particuliers ou dans un établissement d'éducation ou de traitement en mesure de fournir la prise en charge éducative ou thérapeutique requise.
2    L'autorité de jugement ne peut ordonner le placement en établissement fermé que:
a  si la protection personnelle ou le traitement du trouble psychique du mineur l'exigent impérativement, ou
b  si l'état du mineur représente une grave menace pour des tiers et que cette mesure est nécessaire pour les protéger.
3    Avant d'ordonner le placement en établissement ouvert en vue du traitement d'un trouble psychique ou le placement en établissement fermé, l'autorité de jugement requiert une expertise médicale ou psychologique si celle-ci n'a pas été effectuée en vertu de l'art. 9, al. 3.
4    Si le mineur est sous tutelle, l'autorité de jugement communique la décision de placement à l'autorité tutélaire14.
JStG bestätigt hat. Dass kein zweiter Versuch mit einer ambulanten Behandlung unternommen wurde, vermag daran nichts zu ändern.

3.3.

3.3.1. Was die vorübergehende geschlossene Unterbringung betrifft, erwog die Vorinstanz, dass der Beschwerdeführer mit seinen Ausbrüchen aus der Einrichtung für Krisenintervention eine Fluchtgefahr offenbart habe, aufgrund der er bis zuletzt nicht von der geschlossenen in die offene Abteilung habe wechseln können, wie dies ursprünglich geplant gewesen sei. Angesichts seiner derzeit massiv gefährdeten Entwicklung erscheine es zu seinem Besten, ihn für eine kurze Dauer geschlossen unterzubringen, um eine erfolgreiche und effiziente Eingewöhnungsphase im vorgesehenen Massnahmezentrum zu gewährleisten. Auch wenn die Frustration und Überforderung des Beschwerdeführers mit der ungewohnten Situation sowie die Beweggründe für seine Ausbrüche durchaus nachvollziehbar seien, sei aufgrund seines Verhaltens dennoch auch von einer ausgewiesenen Fluchtneigung auszugehen, weshalb ein Aufenthalt in der geschlossenen Abteilung in der Eingewöhnungsphase derzeit auch und gerade unter diesem Aspekt nicht zu beanstanden sei. Angesichts der bevorstehenden Volljährigkeit und der damit sich ermöglichenden Sanktionierung des Beschwerdeführers mit einer Landesverweisung bei neuerlicher Delinquenz sei es zu seinem Besten, nunmehr vorsorglich und zielstrebig
auf die von ihm benötigte Nacherziehung hinzuwirken.

3.3.2. Indem der Beschwerdeführer geltend macht, von seinen Ausbrüchen jeweils freiwillig wieder zurückgekehrt zu sein und das Vorliegen einer Fluchtneigung bestreitet, vermag er nicht darzutun, dass die vorübergehend geschlossene Unterbringung rechtswidrig sein soll. Wie sich aus den obigen Ausführungen ergibt, blieb der Beschwerdeführer im Rahmen seiner Ausbrüche jeweils während mehrerer Tage bzw. Wochen der Einrichtung fern (vgl. oben E. 3.2.4). Der Vernehmlassung der Jugendanwaltschaft an die Vorinstanz ist sodann zu entnehmen, dass der Verbleib des Beschwerdeführers in der geschlossenen Unterbringung nur während eines Monats geplant sei.

4.
Der Beschwerdeführer rügt weiter eine Verletzung des Anspruchs auf rechtliches Gehör (Art. 29 Abs. 2
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
BV) sowie des Anspruchs auf ein faires Verfahren (Art. 6 Ziff. 1
IR 0.101 Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH)
CEDH Art. 6 Droit à un procès équitable - 1. Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. Le jugement doit être rendu publiquement, mais l'accès de la salle d'audience peut être interdit à la presse et au public pendant la totalité ou une partie du procès dans l'intérêt de la moralité, de l'ordre public ou de la sécurité nationale dans une société démocratique, lorsque les intérêts des mineurs ou la protection de la vie privée des parties au procès l'exigent, ou dans la mesure jugée strictement nécessaire par le tribunal, lorsque dans des circonstances spéciales la publicité serait de nature à porter atteinte aux intérêts de la justice.
1    Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. Le jugement doit être rendu publiquement, mais l'accès de la salle d'audience peut être interdit à la presse et au public pendant la totalité ou une partie du procès dans l'intérêt de la moralité, de l'ordre public ou de la sécurité nationale dans une société démocratique, lorsque les intérêts des mineurs ou la protection de la vie privée des parties au procès l'exigent, ou dans la mesure jugée strictement nécessaire par le tribunal, lorsque dans des circonstances spéciales la publicité serait de nature à porter atteinte aux intérêts de la justice.
2    Toute personne accusée d'une infraction est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie.
3    Tout accusé a droit notamment à:
a  être informé, dans le plus court délai, dans une langue qu'il comprend et d'une manière détaillée, de la nature et de la cause de l'accusation portée contre lui;
b  disposer du temps et des facilités nécessaires à la préparation de sa défense;
c  se défendre lui-même ou avoir l'assistance d'un défenseur de son choix et, s'il n'a pas les moyens de rémunérer un défenseur, pouvoir être assisté gratuitement par un avocat d'office, lorsque les intérêts de la justice l'exigent;
d  interroger ou faire interroger les témoins à charge et obtenir la convocation et l'interrogation des témoins à décharge dans les mêmes conditions que les témoins à charge;
e  se faire assister gratuitement d'un interprète, s'il ne comprend pas ou ne parle pas la langue employée à l'audience.
EMRK).

4.1. Gemäss Art. 29 Abs. 2
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
BV haben die Parteien Anspruch auf rechtliches Gehör. Verlangt wird, dass die Behörde die Vorbringen der vom Entscheid in ihrer Rechtsstellung betroffenen Person tatsächlich hört, prüft und in der Entscheidfindung berücksichtigt (BGE 136 I 229 E. 5.2). Die Behörde ist verpflichtet, ihren Entscheid zu begründen. Dabei ist es nicht erforderlich, dass sie sich mit allen Parteistandpunkten einlässlich auseinandersetzt und jedes einzelne Vorbringen ausdrücklich widerlegt. Vielmehr kann sie sich auf die für den Entscheid wesentlichen Punkte beschränken (BGE 146 II 335 E. 5.1 mit Hinweisen). Die Begründung muss so abgefasst sein, dass sich die betroffene Person über die Tragweite des Entscheids Rechenschaft geben und ihn in voller Kenntnis der Sache an die höhere Instanz weiterziehen kann. In diesem Sinne müssen wenigstens kurz die Überlegungen genannt werden, von denen sich die Behörde hat leiten lassen und auf die sich ihr Entscheid stützt (BGE 143 III 65 E. 5.2; 141 V 557 E. 3.2.1; je mit Hinweisen).
Der Anspruch auf rechtliches Gehör ist formeller Natur. Wurde der Anspruch verletzt, ist die Beschwerde ungeachtet ihrer Begründetheit gutzuheissen und der angefochtene Entscheid aufzuheben (BGE 144 I 11 E. 5.3 mit Hinweis). Nach der Rechtsprechung kann eine nicht besonders schwerwiegende Verletzung des rechtlichen Gehörs jedoch ausnahmsweise als geheilt gelten, wenn die betroffene Person die Möglichkeit erhält, sich vor einer Rechtsmittelinstanz zu äussern, die sowohl den Sachverhalt als auch die Rechtslage frei überprüfen kann. Unter dieser Voraussetzung ist darüber hinaus - im Sinne einer Heilung des Mangels - selbst bei einer schwerwiegenden Verletzung des Anspruchs auf rechtliches Gehör von einer Rückweisung der Sache an die Vorinstanz abzusehen, wenn und soweit die Rückweisung zu einem formalistischen Leerlauf und damit zu unnötigen Verzögerungen führen würde, die mit dem (der Anhörung gleichgestellten) Interesse der betroffenen Partei an einer beförderlichen Beurteilung der Sache nicht zu vereinbaren wären (BGE 137 I 195 E. 2.3.2 mit Hinweisen).

4.2.

4.2.1. Der Beschwerdeführer macht geltend, aus der Verfügung der Jugendanwaltschaft vom 23. März 2022 seien die Beweggründe für eine vorübergehend geschlossene Unterbringung weder knapp noch implizit, sondern gar nicht hervorgegangen. Die Jugendanwaltschaft habe die diesbezügliche Begründung erst im vorinstanzlichen Verfahren nachgeschoben, was regelmässig unzulässig sei. Eine Heilung dieser Verletzung seines Anspruchs auf rechtliches Gehör im Rechtsmittelverfahren sei ausgeschlossen. Weiter moniert der Beschwerdeführer, die vorübergehend geschlossene Unterbringung sei nicht formell angeordnet, sondern offenbar formlos verfügt worden, womit sein Anspruch auf rechtliches Gehör verletzt worden sei.

4.2.2. Die Vorinstanz erwog, die Jugendanwaltschaft habe in ihrer Verfügung vom 23. März 2022 einlässlich ausgeführt, weshalb sie die Unterbringung des Beschwerdeführers für dessen persönlichen Schutz nunmehr als unumgänglich erachte. Betreffend die vorübergehende geschlossene Unterbringung zur Krisenintervention habe sie sich korrekterweise auf Art. 15 Abs. 1
SR 311.1 Loi fédérale du 20 juin 2003 régissant la condition pénale des mineurs (Droit pénal des mineurs, DPMin) - Droit pénal des mineurs
DPMin Art. 15 - 1 Si l'éducation ou le traitement exigés par l'état du mineur ne peuvent être assurés autrement, l'autorité de jugement ordonne son placement. Ce placement s'effectue chez des particuliers ou dans un établissement d'éducation ou de traitement en mesure de fournir la prise en charge éducative ou thérapeutique requise.
1    Si l'éducation ou le traitement exigés par l'état du mineur ne peuvent être assurés autrement, l'autorité de jugement ordonne son placement. Ce placement s'effectue chez des particuliers ou dans un établissement d'éducation ou de traitement en mesure de fournir la prise en charge éducative ou thérapeutique requise.
2    L'autorité de jugement ne peut ordonner le placement en établissement fermé que:
a  si la protection personnelle ou le traitement du trouble psychique du mineur l'exigent impérativement, ou
b  si l'état du mineur représente une grave menace pour des tiers et que cette mesure est nécessaire pour les protéger.
3    Avant d'ordonner le placement en établissement ouvert en vue du traitement d'un trouble psychique ou le placement en établissement fermé, l'autorité de jugement requiert une expertise médicale ou psychologique si celle-ci n'a pas été effectuée en vertu de l'art. 9, al. 3.
4    Si le mineur est sous tutelle, l'autorité de jugement communique la décision de placement à l'autorité tutélaire14.
JStG gestützt. Der Umstand, dass die Jugendanwaltschaft die Wahl der angewendeten Rechtsgrundlage erst im Rahmen ihrer Vernehmlassung aufgrund der diesbezüglichen Einwände des amtlichen Verteidigers hin noch einlässlicher erörtert habe, sei nicht zu beanstanden. In den Erwägungen der Jugendanwaltschaft seien die Beweggründe für eine vorübergehend geschlossene Unterbringung zumindest implizit enthalten. Die entsprechende Begründung sei zwar im Vergleich zum übrigen Inhalt der Verfügung etwas knapp ausgefallen, dennoch sei darin noch keine Gehörsverletzung zu erkennen. Im Übrigen sei dem amtlichen Verteidiger bereits anlässlich der Standortbesprechung vom 11. März 2022, bei der sowohl er als auch der Beschwerdeführer und die Jugendanwaltschaft anwesend gewesen seien, die beabsichtigte Platzierung in der geschlossenen Abteilung des Massnahmezentrums zur Kenntnis gebracht
worden.

4.2.3. Die Jugendanwaltschaft hat mit der diesem Verfahren zu Grunde liegenden Verfügung vom 23. März 2022 unter anderem "vorsorglich eine Unterbringung im Sinne von Artikel 15 Absatz 1
SR 311.1 Loi fédérale du 20 juin 2003 régissant la condition pénale des mineurs (Droit pénal des mineurs, DPMin) - Droit pénal des mineurs
DPMin Art. 15 - 1 Si l'éducation ou le traitement exigés par l'état du mineur ne peuvent être assurés autrement, l'autorité de jugement ordonne son placement. Ce placement s'effectue chez des particuliers ou dans un établissement d'éducation ou de traitement en mesure de fournir la prise en charge éducative ou thérapeutique requise.
1    Si l'éducation ou le traitement exigés par l'état du mineur ne peuvent être assurés autrement, l'autorité de jugement ordonne son placement. Ce placement s'effectue chez des particuliers ou dans un établissement d'éducation ou de traitement en mesure de fournir la prise en charge éducative ou thérapeutique requise.
2    L'autorité de jugement ne peut ordonner le placement en établissement fermé que:
a  si la protection personnelle ou le traitement du trouble psychique du mineur l'exigent impérativement, ou
b  si l'état du mineur représente une grave menace pour des tiers et que cette mesure est nécessaire pour les protéger.
3    Avant d'ordonner le placement en établissement ouvert en vue du traitement d'un trouble psychique ou le placement en établissement fermé, l'autorité de jugement requiert une expertise médicale ou psychologique si celle-ci n'a pas été effectuée en vertu de l'art. 9, al. 3.
4    Si le mineur est sous tutelle, l'autorité de jugement communique la décision de placement à l'autorité tutélaire14.
JStG angeordnet". Dass der Beschwerdeführer zunächst vorübergehend geschlossen untergebracht werden soll, ergibt sich aus der Verfügung nicht. Gemäss den Ausführungen der Jugendanwaltschaft in ihrer Vernehmlassung an die Vorinstanz war jedoch sowohl ihr als auch dem Massnahmezentrum klar, dass aufgrund der Vorgeschichte und der Äusserungen des Beschwerdeführers für den Eintritt in das Massnahmezentrum und die Sicherung der ersten Zeit dort eine geschlossene Phase notwendig sein würde. Vor diesem Hintergrund hätte aus der Verfügung der Jugendanwaltschaft eindeutig hervorgehen müssen, dass und weshalb der Beschwerdeführer zunächst vorübergehend geschlossen untergebracht wird. Der Beschwerdeführer rügt somit zu Recht, dass insofern sein Anspruch auf rechtliches Gehör verletzt worden sei.
Die vorinstanzlichen Erwägungen, wonach dem Beschwerdeführer und der amtlichen Verteidigung bereits anlässlich der Standortbesprechung vom 11. März 2022 zur Kenntnis gebracht worden sei, dass eine Platzierung in der geschlossenen Abteilung des Massnahmezentrums beabsichtigt sei, bestreitet der Beschwerdeführer nicht. Vielmehr bestätigt er, dass ihm die Voraussetzungen für eine kurzfristige vorläufige Unterbringung in einer geschlossenen Einrichtung im Rahmen der Standortbesprechung vom 11. März 2022 mündlich dargelegt worden seien (Beschwerde, Rz. 50 f.). Vor diesem Hintergrund liegt keine besonders schwerwiegende Gehörsverletzung vor.
Wie der Beschwerdeführer sodann selber ausführt, hat die Jugendanwaltschaft in ihrer Vernehmlassung an die Vorinstanz ausführlich zur vorübergehenden geschlossenen Unterbringung Stellung genommen, wozu sich der Beschwerdeführer im Rahmen des vorinstanzlichen Schriftenwechsels nochmals äussern konnte. Nachdem die Vorinstanz sowohl den Sachverhalt als auch die Rechtslage frei überprüfen konnte, kann die Verletzung des Anspruchs auf rechtliches Gehör vorliegend als geheilt gelten.

4.3.

4.3.1. In Bezug auf das forensisch-jugendpsychiatrische Gutachten vom 1. März 2022 rügt der Beschwerdeführer, er habe am 7. April 2022 aufforderungsgemäss diverse Ergänzungsfragen gestellt. Jedoch habe die Jugendanwaltschaft die vorsorgliche Unterbringung noch vor Erhalt der diesbezüglichen Antworten angeordnet und die Vorinstanz diese bestätigt, was seinen Anspruch auf rechtliches Gehör verletzt habe.

4.3.2. Dem angefochtenen Beschluss ist in diesem Zusammenhang zu entnehmen, dass mit der vorsorglichen Anordnung von Schutzmassnahmen vor allem dem auch im Jugendstrafrecht geltenden Beschleunigungsgebot Rechnung getragen werden solle. Dabei solle zum Schutz des Kindeswohls und/oder zum Schutz von Dritten ohne Verzug mit der erforderlichen Intervention reagiert werden können. In Bezug auf die Unterbringung des Beschwerdeführers habe eine zeitliche Dringlichkeit bestanden. Sollte sich an der gutachterlichen Einschätzung des Beschwerdeführers nach der Beantwortung der Ergänzungsfragen der amtlichen Verteidigung etwas ändern, könnte die Schutzmassnahme bei veränderten Verhältnissen ohnehin durch eine zweckmässigere ersetzt werden (Art. 18
SR 311.1 Loi fédérale du 20 juin 2003 régissant la condition pénale des mineurs (Droit pénal des mineurs, DPMin) - Droit pénal des mineurs
DPMin Art. 18 Changement de mesure - 1 Si les circonstances changent, la mesure ordonnée peut être remplacée par une autre mesure. Si la nouvelle mesure est plus sévère, elle est ordonnée par l'autorité de jugement.
1    Si les circonstances changent, la mesure ordonnée peut être remplacée par une autre mesure. Si la nouvelle mesure est plus sévère, elle est ordonnée par l'autorité de jugement.
2    Le changement de mesure peut être requis par le mineur ou par ses représentants légaux.
JStG).

4.3.3. Diese Erwägungen der Vorinstanz sind nicht zu beanstanden. Es handelt sich vorliegend um eine vorsorgliche Anordnung im Sinne von Art. 5
SR 311.1 Loi fédérale du 20 juin 2003 régissant la condition pénale des mineurs (Droit pénal des mineurs, DPMin) - Droit pénal des mineurs
DPMin Art. 5 Mesures de protection ordonnées à titre provisionnel - Pendant l'instruction, l'autorité compétente peut ordonner, à titre provisionnel, les mesures de protection visées aux art. 12 à 15.
JStG, mithin eine provisorische Schutzmassnahme, mit der ein rasches Eingreifen zum Schutz und zur Erziehung des Jugendlichen ermöglicht werden soll. Es geht um Krisenintervention (vgl. BGE 141 IV 172 E. 3.3 mit Hinweisen).
Aus der Vernehmlassung der Jugendanwaltschaft an die Vorinstanz vom 11. April 2022 geht sodann hervor, dass das forensisch-jugendpsychiatrische Gutachten am 2. März 2022 bei der Jugendanwaltschaft eingegangen und am 7. März 2022 der amtlichen Verteidigung zugestellt worden sei. Am 11. März 2022 habe im Beisein des Beschwerdeführers, dessen Mutter und Schwester, einer Dolmetscherin und der amtlichen Verteidigung eine ungefähr zweistündige mündliche Eröffnung und Erläuterung des Gutachtens sowie der Empfehlungen der Einrichtung für Krisenintervention stattgefunden. Bereits anlässlich dieser Eröffnung sei dem Beschwerdeführer und der amtlichen Verteidigung Gelegenheit eingeräumt worden, ergänzende Fragen zu stellen. Wie der Beschwerdeführer sodann selber ausführt, hat er am 7. April 2022 schriftliche Ergänzungsfragen eingereicht. Dass er damit nicht gehört worden wäre, macht er weder geltend noch ist dies ersichtlich. Vielmehr führt die Jugendanwaltschaft in ihrer Vernehmlassung an die Vorinstanz aus, die vier Ergänzungsfragen an den Gutachter weitergeleitet zu haben und die vorsorgliche Unterbringung nochmals zu überprüfen, sollten dessen Antworten zu einer von den bisherigen Empfehlungen abweichenden Einschätzung führen.
Eine Verletzung des Anspruchs auf rechtliches Gehör ist nach diesen Ausführungen in diesem Zusammenhang zu verneinen. Substanziierte Kritik, weshalb auf das Gutachten nicht abgestellt werden dürfte, macht der Beschwerdeführer im Übrigen nicht geltend. Daran ändert nichts, dass er das Gutachten als unvollständig betrachtet bis seine Ergänzungsfragen beantwortet wurden.

4.3.4. Der Beschwerdeführer bemängelt zudem, dass die Jugendanwaltschaft noch vor Vorliegen des Beobachtungsberichts der Einrichtung für Krisenintervention vom 1. April 2022 die vorsorgliche Unterbringung verfügt habe und rügt in diesem Zusammenhang eine offensichtlich unrichtige Sachverhaltsfeststellung im Sinne von Art. 97 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
bzw. Art. 105 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
BGG. Indem die Jugendanwaltschaft die vorsorgliche Unterbringung am 23. März 2022 angeordnet habe, ohne den Beobachtungsbericht und eine diesbezügliche Stellungnahme abzuwarten, habe sie seinen Anspruch auf rechtliches Gehör verletzt.
Diesen Vorbringen des Beschwerdeführers kann nicht gefolgt werden. Einerseits zeigt er nicht auf, inwiefern die Vorinstanz den Sachverhalt im Sinne von Art. 97 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
BGG offensichtlich unrichtig festgestellt haben soll, und andererseits ist nicht nachvollziehbar, inwiefern dessen Anspruch auf rechtliches Gehör verletzt worden sein soll, indem die Jugendanwaltschaft vor Erhalt des Beobachtungsberichts die Unterbringung vorsorglich angeordnet hat. Im Übrigen kann diesbezüglich auf obige Erwägung 4.3.3 verwiesen werden.

5.
Gemäss bundesgerichtlicher Rechtsprechung muss dem Umstand, dass ein Verfahrensfehler im Rechtsmittelverfahren geheilt worden ist, bei der Kostenregelung Rechnung getragen werden. Dies kann durch eine angemessene Reduktion der Gerichtsgebühr erfolgen, durch den Verzicht auf die Erhebung von Kosten oder indem die Gerichtskosten der für die Gehörsverletzung verantwortlichen Instanz auferlegt werden (vgl. Urteil 1C 41/2014 vom 24. Juli 2014 E. 7.3 mit Hinweisen).
Vorliegend hat die Vorinstanz zu Unrecht eine Gehörsverletzung durch die Jugendanwaltschaft verneint. Die Gerichtsgebühr für das Beschwerdeverfahren hat sie auf Fr. 1'400.-- festgesetzt (Dispositiv-Ziffer 2) und die Regelung der Kostenauflage sowie die Festlegung der Entschädigung der amtlichen Verteidigung für das Beschwerdeverfahren dem Endentscheid vorbehalten (Dispositiv-Ziffer 3). Die Heilung der Gehörsverletzung wird dabei zu berücksichtigen sein.

6.
Nach diesen Erwägungen ist die Beschwerde insoweit teilweise gutzuheissen, als Dispositiv-Ziffer 3 des angefochtenen Beschlusses folgendermassen anzupassen ist: "Die Regelung der Kostenauflage und die Festlegung der Entschädigung der amtlichen Verteidigung für das Beschwerdeverfahren werden dem Endentscheid vorbehalten, wobei die Heilung der Verletzung des Anspruchs auf rechtliches Gehör zu berücksichtigen ist." Im Übrigen ist die Beschwerde abzuweisen.
Bei diesem Verfahrensausgang obsiegt der Beschwerdeführer teilweise. Insoweit sind keine Gerichtskosten zu erheben (Art. 66 Abs. 4
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
BGG), hat der Kanton eine Parteientschädigung zu bezahlen (Art. 68 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
und 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
BGG) und wird das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege gegenstandslos. Im Übrigen kann dem Gesuch entsprochen werden, da die gesetzlichen Voraussetzungen erfüllt sind (Art. 64 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 64 Assistance judiciaire - 1 Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens.
1    Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens.
2    Il attribue un avocat à cette partie si la sauvegarde de ses droits le requiert. L'avocat a droit à une indemnité appropriée versée par la caisse du tribunal pour autant que les dépens alloués ne couvrent pas ses honoraires.
3    La cour statue à trois juges sur la demande d'assistance judiciaire. Les cas traités selon la procédure simplifiée prévue à l'art. 108 sont réservés. Le juge instructeur peut accorder lui-même l'assistance judiciaire si les conditions en sont indubitablement remplies.
4    Si la partie peut rembourser ultérieurement la caisse, elle est tenue de le faire.
BGG).

Demnach erkennt das Bundesgericht:

1.
Die Beschwerde wird teilweise gutgeheissen und Dispositiv-Ziffer 3 des Beschlusses des Obergerichts des Kantons Zürich, III. Strafkammer, vom 3. Mai 2022 folgendermassen geändert:

Die Regelung der Kostenauflage und die Festlegung der Entschädigung der amtlichen Verteidigung für das Beschwerdeverfahren werden dem Endentscheid vorbehalten, wobei die Heilung der Verletzung des Anspruchs auf rechtliches Gehör zu berücksichtigen ist.

Im Übrigen wird die Beschwerde abgewiesen.

2.
Das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege für das bundesgerichtliche Verfahren wird gutgeheissen, soweit es nicht gegenstandslos geworden ist, und Rechtsanwalt Davide Loss wird als unentgeltlicher Rechtsvertreter eingesetzt.

3.
Es werden keine Gerichtskosten erhoben.

4.
Der Kanton Zürich hat dem Vertreter des Beschwerdeführers, Rechtsanwalt Davide Loss, für das bundesgerichtliche Verfahren eine Entschädigung von Fr. 500.-- auszurichten.

5.
Im Übrigen wird Rechtsanwalt Davide Loss mit Fr. 1'500.-- aus der Bundesgerichtskasse entschädigt.

6.
Dieses Urteil wird dem Beschwerdeführer, der Jugendanwaltschaft Limmattal/Albis und dem Obergericht des Kantons Zürich, III. Strafkammer, schriftlich mitgeteilt.

Lausanne, 28. Juli 2022

Im Namen der I. öffentlich-rechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts

Der Präsident: Kneubühler

Die Gerichtsschreiberin: Dambeck