Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

{T 0/2}
5A 406/2009

Arrêt du 22 juin 2011
IIe Cour de droit civil

Composition
Mmes et MM. les Juges Hohl, Présidente, Escher,
L. Meyer, Marazzi et Herrmann.
Greffière: Mme Rey-Mermet.

Participants à la procédure
A.________,
représenté par Mes Séverines Berger et Laurent Moreillon, avocats,
recourant,

contre

Etat de Vaud,
représenté par Me Jean-Luc Subilia, avocat,
intimé.

Objet
responsabilité de l'État (art. 5
SR 281.1 Legge federale dell'11 aprile 1889 sulla esecuzione e sul fallimento (LEF)
LEF Art. 5 - 1 Il Cantone è responsabile del danno cagionato illecitamente dai funzionari, dagli impiegati, dai loro ausiliari, dalle amministrazioni speciali del fallimento, dai commissari, dai liquidatori, dalle autorità di vigilanza e giudiziarie, come pure dalla polizia, nell'adempimento dei compiti loro assegnati dalla presente legge.
1    Il Cantone è responsabile del danno cagionato illecitamente dai funzionari, dagli impiegati, dai loro ausiliari, dalle amministrazioni speciali del fallimento, dai commissari, dai liquidatori, dalle autorità di vigilanza e giudiziarie, come pure dalla polizia, nell'adempimento dei compiti loro assegnati dalla presente legge.
2    Il danneggiato non ha azione contro il colpevole.
3    Il diritto cantonale disciplina l'esercizio del regresso dei Cantoni contro le persone che hanno cagionato il danno.
4    Se la gravità del pregiudizio lo giustifica, può essere chiesto il pagamento di una somma a titolo di riparazione morale.
LP),

recours contre le jugement de la Cour civile du Tribunal cantonal du canton de Vaud du 12 février 2009 et l'arrêt de la Chambre des recours du Tribunal cantonal vaudois du 20 août 2009.

Faits:

A.
Le 25 octobre 2001, le Président du Tribunal d'arrondissement de l'Est vaudois a prononcé la faillite de la société "X.________ SA". Le but de cette société était la fabrication et la commercialisation de biscuits, produits de confiserie et spécialités régionales. L'Office des faillites de l'arrondissement de Moudon-Oron (ci-après : l'Office) a traité cette faillite en la forme sommaire.

B.
B.a Par courrier du 22 janvier 2002 adressé à l'Office, A.________, par le biais de la fiduciaire C.________ SA, a proposé de reprendre les actifs mobiliers de la société faillie. Son idée était de poursuivre la production dans les locaux loués par la faillie pour commercialiser, aux niveaux national et international, des biscuits haut de gamme. Il a, quelques jours plus tard, fixé son offre de reprise à 200'000 fr.
B.b Par circulaire du 8 février 2002, l'Office a soumis l'offre de A.________ à l'ensemble des créanciers. Cette circulaire mentionnait que, conformément à l'art. 256 al. 2
SR 281.1 Legge federale dell'11 aprile 1889 sulla esecuzione e sul fallimento (LEF)
LEF Art. 256 - 1 I beni appartenenti alla massa sono realizzati per cura dell'amministrazione ai pubblici incanti o, se i creditori lo deliberano, a trattative private.
1    I beni appartenenti alla massa sono realizzati per cura dell'amministrazione ai pubblici incanti o, se i creditori lo deliberano, a trattative private.
2    I beni costituiti in pegno non possono essere realizzati in modo diverso dai pubblici incanti se non col consenso dei creditori pignoratizi.
3    I beni di cospicuo valore e i fondi possono essere realizzati a trattative private soltanto se è stata data la possibilità ai creditori di formulare offerte superiori.458
4    Le pretese fondate sugli articoli 286 a 288 non possono essere realizzate ai pubblici incanti né altrimenti alienate.459
et 3
SR 281.1 Legge federale dell'11 aprile 1889 sulla esecuzione e sul fallimento (LEF)
LEF Art. 256 - 1 I beni appartenenti alla massa sono realizzati per cura dell'amministrazione ai pubblici incanti o, se i creditori lo deliberano, a trattative private.
1    I beni appartenenti alla massa sono realizzati per cura dell'amministrazione ai pubblici incanti o, se i creditori lo deliberano, a trattative private.
2    I beni costituiti in pegno non possono essere realizzati in modo diverso dai pubblici incanti se non col consenso dei creditori pignoratizi.
3    I beni di cospicuo valore e i fondi possono essere realizzati a trattative private soltanto se è stata data la possibilità ai creditori di formulare offerte superiori.458
4    Le pretese fondate sugli articoli 286 a 288 non possono essere realizzate ai pubblici incanti né altrimenti alienate.459
LP, la vente ne pouvait avoir lieu qu'avec l'accord des créanciers gagistes et qu'il était loisible aux créanciers chirographaires d'adresser à l'Office une offre supérieure.
Tous les créanciers gagistes ont donné par écrit leur consentement à la réalisation qui était proposée. En revanche, un des créanciers chirographaires, B.________, s'est opposé, par courrier du 15 février 2002 adressé à l'Office, à la vente des actifs mobiliers à A.________ en faisant valoir que les objets inventoriés valaient plus de 1'500'000 fr.
B.c Le préposé de l'Office a, le 25 février 2002, confirmé par téléphone à A.________ que les créanciers gagistes avaient donné leur accord et qu'aucune surenchère n'avait été déposée. Il n'a pas informé son interlocuteur de l'opposition de B.________.
Le même jour, A.________ a donné son congé à son employeur afin de se consacrer à l'entreprise qu'il allait mettre sur pied.

C.
C.a Le 28 février 2002, l'Office a avisé B.________ que son opposition à la vente de gré à gré était rejetée.
C.b Quelques jours plus tard, par courrier du 5 mars 2002, il a informé A.________ qu'aucune surenchère n'avait été formulée mais qu'une opposition avait été enregistrée.
C.c Le 11 mars 2002, B.________ a déposé une plainte à l'autorité de surveillance contre la décision du 28 février 2002. Il demandait qu'il soit ordonné à l'Office de réestimer les objets appartenant à la faillie et de réaliser ces biens par le biais d'enchères publiques.
C.d Parallèlement, l'Office a poursuivi les démarches en vue de la vente des biens de la faillie à A.________, sans l'informer de la procédure de plainte. Sur invitation du préposé, A.________ a versé à l'Office, le 23 avril 2002, le prix convenu de 200'000 fr.

Le 6 mai 2002, l'Office a établi le procès-verbal de vente, sur lequel était inscrit le 26 avril 2002 comme date de la vente.

D.
A la même époque, A.________ a mené des discussions avec les propriétaires des locaux pour la reprise du bail commercial. Les négociations n'ont pu aboutir et A.________ s'est vu contraint de chercher un nouveau local. Face aux difficultés rencontrées, il s'est adressé à l'Office pour lui demander sa collaboration en expliquant que sa proposition d'achat était liée à la possibilité de reprendre le bail des locaux exploités par la faillie. Dans un courrier du 24 mai 2002, il interdisait à l'Office de disposer du montant de 200'000 fr. et le menaçait de se départir du contrat de vente pour erreur essentielle.
Par courrier du même jour, l'Office lui a opposé une fin de non-recevoir et lui a indiqué que la vente du 26 avril 2002 était définitive.

E.
Par prononcé du 3 juin 2002, l'autorité de surveillance a admis la plainte de B.________, a ordonné à l'Office de réestimer l'inventaire des objets appartenant à la faillie et de rechercher des amateurs par un appel d'offres.
Le 5 juin 2002, l'Office a donné connaissance à A.________ de ce prononcé. Il l'informait que la procédure de réalisation en cours était annulée, que le montant de 200'000 fr. lui serait restitué et qu'il lui serait loisible de formuler une nouvelle offre.

F.
A la suite du nouvel appel d'offres, une vente aux enchères privées a eu lieu le 10 octobre 2002; A.________ y a finalement obtenu l'adjudication des biens de la faillie pour le prix de 300'000 fr.
Il a pu commencer son activité de production quelques semaines après la vente aux enchères.

G.
Par demande du 30 novembre 2005, A.________ a ouvert action en paiement contre l'Etat de Vaud pour le montant de 1'159'311 fr. 40, avec intérêt à 5 % l'an dès le 5 mars 2002. L'Etat de Vaud a conclu à sa libération.
A.________ reprochait aux autorités de poursuite de ne pas l'avoir informé de la contestation du créancier et ne pas avoir attribué l'effet suspensif à la plainte. Il réclamait en raison de ces manquements le paiement d'un montant de 250'000 fr. à titre de perte de salaire et de 650'000 fr. à titre de manque à gagner. Comme dommage supplémentaire découlant des manquements précités, il faisait valoir qu'il s'était trouvé acculé par les engagements pris en vue de l'exploitation de l'entreprise et contraint d'acquérir finalement le mobilier à un prix excessif de 300'000 fr. au lieu des 200'000 fr. qu'il comptait investir; il demandait le paiement de la différence de 100'000 fr. . Par ailleurs, il reprochait au préposé de l'Office de ne pas lui avoir restitué entre les mois de mai et octobre 2002 le prix payé de 200'000 fr. et réclamait les intérêts dont il avait été privé sur ce montant. Enfin, il alléguait avoir été victime d'une atteinte illicite à sa personnalité dont il serait résulté un tort moral qu'il estimait à 100'000 fr.
Par jugement du 12 février 2009, la Cour civile du Tribunal cantonal vaudois a jugé que les conditions permettant d'engager la responsabilité de l'Etat de Vaud n'étaient pas réalisées et a rejeté l'action. Les motifs sur lesquels elle a fondé le rejet intégral de la demande seront exposés plus loin dans la mesure utile.
Le 20 août 2009, la Chambre des recours du Tribunal cantonal vaudois a rejeté le recours en nullité déposé par le demandeur pour appréciation arbitraire des preuves.

H.
Agissant le 14 décembre 2009 par la voie du recours en matière civile, A.________ demande au Tribunal fédéral de réformer les décisions de la Cour civile et de la Chambre des recours en ce sens que les conclusions en paiement prises dans sa demande du 30 novembre 2005 soient admises.
Le Tribunal cantonal vaudois a renoncé à se déterminer et l'Etat de Vaud a conclu au rejet du recours.

Considérant en droit:

1.
1.1 Les décisions rendues dans le domaine de la responsabilité du canton selon l'art. 5
SR 281.1 Legge federale dell'11 aprile 1889 sulla esecuzione e sul fallimento (LEF)
LEF Art. 5 - 1 Il Cantone è responsabile del danno cagionato illecitamente dai funzionari, dagli impiegati, dai loro ausiliari, dalle amministrazioni speciali del fallimento, dai commissari, dai liquidatori, dalle autorità di vigilanza e giudiziarie, come pure dalla polizia, nell'adempimento dei compiti loro assegnati dalla presente legge.
1    Il Cantone è responsabile del danno cagionato illecitamente dai funzionari, dagli impiegati, dai loro ausiliari, dalle amministrazioni speciali del fallimento, dai commissari, dai liquidatori, dalle autorità di vigilanza e giudiziarie, come pure dalla polizia, nell'adempimento dei compiti loro assegnati dalla presente legge.
2    Il danneggiato non ha azione contro il colpevole.
3    Il diritto cantonale disciplina l'esercizio del regresso dei Cantoni contro le persone che hanno cagionato il danno.
4    Se la gravità del pregiudizio lo giustifica, può essere chiesto il pagamento di una somma a titolo di riparazione morale.
LP sont des décisions en matière de poursuite pour dettes et de faillite au sens de l'art. 72 al. 2 let. a
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 72 Principio - 1 Il Tribunale federale giudica i ricorsi contro le decisioni pronunciate in materia civile.
1    Il Tribunale federale giudica i ricorsi contro le decisioni pronunciate in materia civile.
2    Al ricorso in materia civile soggiacciono anche:
a  le decisioni in materia di esecuzione e fallimento;
b  le decisioni in rapporto diretto con il diritto civile pronunciate in applicazione di norme di diritto pubblico, segnatamente le decisioni:
b1  sul riconoscimento e l'esecuzione di decisioni e sull'assistenza giudiziaria in materia civile,
b2  sulla tenuta del registro fondiario, dei registri dello stato civile, del registro di commercio e dei registri in materia di marchi, disegni e modelli, brevetti d'invenzione, varietà vegetali e topografie,
b3  sull'autorizzazione al cambiamento del nome,
b4  in materia di vigilanza sulle fondazioni, eccettuati gli istituti di previdenza e di libero passaggio,
b5  in materia di vigilanza sugli esecutori testamentari e altri rappresentanti previsti dal diritto successorio,
b6  in materia di protezione dei minori e degli adulti,
b7  ...
LTF (cf. arrêts 5A 359/2010 du 23 août 2010 consid. 1; 5A 54/2008 du 30 avril 2008 consid. 1 et 5A 306/2007 du 19 septembre 2007 consid. 1.1). Le Tribunal fédéral est saisi en temps utile, car le jugement de la Cour civile peut être attaqué en même temps que l'arrêt de la Chambre des recours (art. 100 al. 6
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 100 Ricorso contro decisioni - 1 Il ricorso contro una decisione deve essere depositato presso il Tribunale federale entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della decisione.
1    Il ricorso contro una decisione deve essere depositato presso il Tribunale federale entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della decisione.
2    Il termine è di dieci giorni per i ricorsi contro le decisioni:
a  delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento;
b  nel campo dell'assistenza giudiziaria internazionale in materia penale e dell'assistenza amministrativa internazionale in materia fiscale;
c  in materia di ritorno di un minore secondo la Convenzione europea del 20 maggio 198090 sul riconoscimento e l'esecuzione delle decisioni in materia di affidamento di minori e sul ristabilimento dell'affidamento oppure secondo la Convenzione del 25 ottobre 198091 sugli aspetti civili del rapimento internazionale di minori;
d  del Tribunale federale dei brevetti in materia di rilascio di una licenza secondo l'articolo 40d della legge del 25 giugno 195493 sui brevetti.
3    Il termine è di cinque giorni per i ricorsi contro le decisioni:
a  delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento pronunciate nell'ambito dell'esecuzione cambiaria;
b  dei Governi cantonali su ricorsi concernenti votazioni federali.
4    Il termine è di tre giorni per i ricorsi contro le decisioni dei Governi cantonali su ricorsi concernenti le elezioni al Consiglio nazionale.
5    Per i ricorsi concernenti conflitti di competenza tra due Cantoni, il termine decorre al più tardi dal giorno in cui in ciascun Cantone sono state pronunciate decisioni impugnabili mediante ricorso al Tribunale federale.
6    ...94
7    Il ricorso per denegata o ritardata giustizia può essere interposto in ogni tempo.
LTF). Introduit pour le surplus dans les formes requises (art. 42
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
1    Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
2    Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.14 15
3    Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata.
4    In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201616 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento:
a  il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati;
b  le modalità di trasmissione;
c  le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.17
5    Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione.
6    Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi.
7    Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili.
LTF), le recours est en principe recevable.

1.2 Le recours en matière civile peut être formé pour violation du droit fédéral (art. 95 let. a
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 95 Diritto svizzero - Il ricorrente può far valere la violazione:
a  del diritto federale;
b  del diritto internazionale;
c  dei diritti costituzionali cantonali;
d  delle disposizioni cantonali in materia di diritto di voto dei cittadini e di elezioni e votazioni popolari;
e  del diritto intercantonale.
LTF), qui englobe les droits constitutionnels (ATF 133 III 446 consid. 3.1 p. 447, 462 consid. 2.3 p. 466). Le Tribunal fédéral applique le droit d'office (art. 106 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto.
1    Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto.
2    Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura.
LTF), sans être lié ni par les motifs de l'autorité précédente, ni par les moyens des parties; il peut ainsi admettre le recours pour d'autres motifs que ceux invoqués par le recourant, comme il peut le rejeter en opérant une substitution de motifs (ATF 133 III 545 consid. 2.2 p. 550).
Par ailleurs, le Tribunal fédéral conduit son raisonnement juridique sur la base des faits établis par l'autorité précédente (art. 105 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore.
1    Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore.
2    Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95.
3    Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.96
LTF). Il ne peut s'en écarter que si les constatations de l'autorité précédente ont été établies de façon manifestement inexacte - notion qui correspond à celle d'arbitraire au sens de l'art. 9
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 9 Protezione dall'arbitrio e tutela della buona fede - Ognuno ha diritto d'essere trattato senza arbitrio e secondo il principio della buona fede da parte degli organi dello Stato.
Cst. (ATF 135 III 127 consid. 1.5 p. 130, 397 consid. 1.5 p. 401; 135 II 145 consid. 8.1 p. 153) - ou en violation du droit au sens de l'art. 95
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 95 Diritto svizzero - Il ricorrente può far valere la violazione:
a  del diritto federale;
b  del diritto internazionale;
c  dei diritti costituzionali cantonali;
d  delle disposizioni cantonali in materia di diritto di voto dei cittadini e di elezioni e votazioni popolari;
e  del diritto intercantonale.
LTF (art. 105 al. 2
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore.
1    Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore.
2    Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95.
3    Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.96
LTF), et pour autant que la correction du vice soit susceptible d'influer sur le sort de la cause (art. 97 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 97 Accertamento inesatto dei fatti - 1 Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento.
1    Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento.
2    Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, può essere censurato qualsiasi accertamento inesatto o incompleto dei fatti giuridicamente rilevanti.87
LTF). Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente (art. 99 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 99 - 1 Possono essere addotti nuovi fatti e nuovi mezzi di prova soltanto se ne dà motivo la decisione dell'autorità inferiore.
1    Possono essere addotti nuovi fatti e nuovi mezzi di prova soltanto se ne dà motivo la decisione dell'autorità inferiore.
2    Non sono ammissibili nuove conclusioni.
LTF).

1.3 Le recours en matière civile est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance (art. 75 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 75 Autorità inferiori - 1 Il ricorso è ammissibile contro le decisioni pronunciate dalle autorità cantonali di ultima istanza, dal Tribunale amministrativo federale e dal Tribunale federale dei brevetti.36
1    Il ricorso è ammissibile contro le decisioni pronunciate dalle autorità cantonali di ultima istanza, dal Tribunale amministrativo federale e dal Tribunale federale dei brevetti.36
2    I Cantoni istituiscono tribunali superiori quali autorità cantonali di ultima istanza. Tali tribunali giudicano su ricorso, salvo nei casi in cui:
a  una legge federale prevede un'istanza cantonale unica;
b  un tribunale specializzato nelle controversie di diritto commerciale giudica in istanza cantonale unica;
c  è proposta loro direttamente, con il consenso di tutte le parti, un'azione con un valore litigioso di almeno 100 000 franchi.
LTF). Si, pour certains griefs, la décision d'un tribunal cantonal supérieur peut être déférée à une autre autorité judiciaire cantonale, cette décision n'est pas de dernière instance pour ce qui concerne les questions susceptibles de ce recours cantonal; faute d'épuisement des voies de recours cantonales, ces questions ne peuvent pas être soulevées dans le cadre du recours en matière civile interjeté contre la décision du tribunal cantonal supérieur. Elles doivent d'abord faire l'objet du recours cantonal avant de pouvoir être soumises, le cas échéant, au Tribunal fédéral (cf. art. 100 al. 6
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 100 Ricorso contro decisioni - 1 Il ricorso contro una decisione deve essere depositato presso il Tribunale federale entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della decisione.
1    Il ricorso contro una decisione deve essere depositato presso il Tribunale federale entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della decisione.
2    Il termine è di dieci giorni per i ricorsi contro le decisioni:
a  delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento;
b  nel campo dell'assistenza giudiziaria internazionale in materia penale e dell'assistenza amministrativa internazionale in materia fiscale;
c  in materia di ritorno di un minore secondo la Convenzione europea del 20 maggio 198090 sul riconoscimento e l'esecuzione delle decisioni in materia di affidamento di minori e sul ristabilimento dell'affidamento oppure secondo la Convenzione del 25 ottobre 198091 sugli aspetti civili del rapimento internazionale di minori;
d  del Tribunale federale dei brevetti in materia di rilascio di una licenza secondo l'articolo 40d della legge del 25 giugno 195493 sui brevetti.
3    Il termine è di cinque giorni per i ricorsi contro le decisioni:
a  delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento pronunciate nell'ambito dell'esecuzione cambiaria;
b  dei Governi cantonali su ricorsi concernenti votazioni federali.
4    Il termine è di tre giorni per i ricorsi contro le decisioni dei Governi cantonali su ricorsi concernenti le elezioni al Consiglio nazionale.
5    Per i ricorsi concernenti conflitti di competenza tra due Cantoni, il termine decorre al più tardi dal giorno in cui in ciascun Cantone sono state pronunciate decisioni impugnabili mediante ricorso al Tribunale federale.
6    ...94
7    Il ricorso per denegata o ritardata giustizia può essere interposto in ogni tempo.
LTF).
Il en va ainsi en procédure civile vaudoise. Le jugement rendu par la Cour civile du Tribunal cantonal peut faire l'objet d'un recours en nullité auprès de la Chambre des recours, en particulier pour violation des règles essentielles de la procédure et appréciation arbitraire des preuves (cf. arrêt 4A 495/2007 du 12 janvier 2009 consid. 2.1 et les références). Il s'ensuit que, dans la mesure où il entendait reprocher à la Cour civile d'avoir établi les faits de manière arbitraire dans son jugement du 12 février 2009, le recourant devait formuler ce grief dans le cadre de son recours en nullité cantonal. Il y aura lieu d'examiner, le cas échéant, s'il l'a fait. A défaut, le recours en matière civile serait irrecevable, faute d'épuisement des instances cantonales (art. 75 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 75 Autorità inferiori - 1 Il ricorso è ammissibile contro le decisioni pronunciate dalle autorità cantonali di ultima istanza, dal Tribunale amministrativo federale e dal Tribunale federale dei brevetti.36
1    Il ricorso è ammissibile contro le decisioni pronunciate dalle autorità cantonali di ultima istanza, dal Tribunale amministrativo federale e dal Tribunale federale dei brevetti.36
2    I Cantoni istituiscono tribunali superiori quali autorità cantonali di ultima istanza. Tali tribunali giudicano su ricorso, salvo nei casi in cui:
a  una legge federale prevede un'istanza cantonale unica;
b  un tribunale specializzato nelle controversie di diritto commerciale giudica in istanza cantonale unica;
c  è proposta loro direttamente, con il consenso di tutte le parti, un'azione con un valore litigioso di almeno 100 000 franchi.
LTF).

2.
Le canton répond du dommage causé d'une manière illicite, par les préposés, les employés, leurs auxiliaires, les membres des administrations spéciales de la faillite, les commissaires, les liquidateurs, les autorités de surveillance, les autorités judiciaires ainsi que par la force publique dans l'exécution des tâches que leur attribue la LP (art. 5 al. 1
SR 281.1 Legge federale dell'11 aprile 1889 sulla esecuzione e sul fallimento (LEF)
LEF Art. 5 - 1 Il Cantone è responsabile del danno cagionato illecitamente dai funzionari, dagli impiegati, dai loro ausiliari, dalle amministrazioni speciali del fallimento, dai commissari, dai liquidatori, dalle autorità di vigilanza e giudiziarie, come pure dalla polizia, nell'adempimento dei compiti loro assegnati dalla presente legge.
1    Il Cantone è responsabile del danno cagionato illecitamente dai funzionari, dagli impiegati, dai loro ausiliari, dalle amministrazioni speciali del fallimento, dai commissari, dai liquidatori, dalle autorità di vigilanza e giudiziarie, come pure dalla polizia, nell'adempimento dei compiti loro assegnati dalla presente legge.
2    Il danneggiato non ha azione contro il colpevole.
3    Il diritto cantonale disciplina l'esercizio del regresso dei Cantoni contro le persone che hanno cagionato il danno.
4    Se la gravità del pregiudizio lo giustifica, può essere chiesto il pagamento di una somma a titolo di riparazione morale.
LP). Le tiers lésé peut rechercher le canton s'il établit l'existence d'un acte illicite, qui peut consister en une action positive ou une omission, d'un dommage ainsi que d'un rapport de causalité entre ces deux éléments (PIERRE-ROBERT GILLIÉRON, Commentaire de la loi fédérale sur la poursuite pour dettes et la faillite, n. 37 ad art. 5
SR 281.1 Legge federale dell'11 aprile 1889 sulla esecuzione e sul fallimento (LEF)
LEF Art. 5 - 1 Il Cantone è responsabile del danno cagionato illecitamente dai funzionari, dagli impiegati, dai loro ausiliari, dalle amministrazioni speciali del fallimento, dai commissari, dai liquidatori, dalle autorità di vigilanza e giudiziarie, come pure dalla polizia, nell'adempimento dei compiti loro assegnati dalla presente legge.
1    Il Cantone è responsabile del danno cagionato illecitamente dai funzionari, dagli impiegati, dai loro ausiliari, dalle amministrazioni speciali del fallimento, dai commissari, dai liquidatori, dalle autorità di vigilanza e giudiziarie, come pure dalla polizia, nell'adempimento dei compiti loro assegnati dalla presente legge.
2    Il danneggiato non ha azione contro il colpevole.
3    Il diritto cantonale disciplina l'esercizio del regresso dei Cantoni contro le persone che hanno cagionato il danno.
4    Se la gravità del pregiudizio lo giustifica, può essere chiesto il pagamento di una somma a titolo di riparazione morale.
LP). Comme les trois conditions sont cumulatives, il suffit que l'une d'entre elles ne soit pas réalisée pour que la demande doive être rejetée, sans qu'il y ait lieu d'examiner les autres.
La Cour civile a jugé que les autorités de faillite n'avaient commis aucun acte illicite. En ce qui concerne le préposé, elle a estimé qu'aucun manquement ne pouvait lui être reproché au motif qu'il n'avait pas immédiatement informé le recourant de la contestation d'un des créanciers (consid. 4 infra), voire qu'il lui avait communiqué que la vente était définitive (consid. 6 infra). Selon la cour cantonale, le préposé n'avait pas non plus agi de manière illicite en s'abstenant de restituer le prix de 200'000 fr. dès le mois de mai 2002 (consid. 8 infra) et il n'avait pas porté atteinte à la personnalité du recourant (consid. 8 infra). En ce qui concerne les manquements reprochés à l'autorité de surveillance, la Cour civile a considéré qu'elle n'avait pas violé le droit d'être entendu du recourant (consid. 5 infra) ni excédé son pouvoir d'appréciation lors de l'examen relatif à l'effet suspensif de la plainte LP (consid. 7 infra).

3.
Le recourant prétend que les constatations de fait procèdent d'une appréciation arbitraire des preuves.
Comme le pouvoir d'examen de la Chambre des recours était limité à l'arbitraire, le Tribunal fédéral examinera librement la manière dont celle-ci a fait usage de sa cognition restreinte, en recherchant, dans le cadre des griefs articulés, si c'est à tort que cette autorité a nié l'arbitraire de l'appréciation critiquée (interdiction de l'arbitraire au carré; cf. ATF 116 III 70 consid. 2b; 112 Ia 350 consid 1; plus récemment, cf. arrêts 4A 495/2007 du 12 janvier 2009, consid. 2.1; 4D 2/2008 du 28 mars 2002, consid. 2.2).

3.1 Le recourant reproche en premier lieu à la Chambre des recours d'avoir constaté de manière arbitraire les faits relatifs aux informations données par le préposé.
Il estime que la cour cantonale aurait dû retenir que le préposé avait donné un renseignement inexact en indiquant, par courrier du 24 mai 2002, que la vente de gré à gré conclue le 26 avril 2002 était définitive. Il est vrai qu'à cette date, la plainte du créancier B.________ était pendante; elle a conduit à l'annulation de cette vente, de sorte que l'indication donnée par le préposé, qui connaissait l'existence de la procédure de plainte, était effectivement inexacte. Toutefois, ce fait, comme on le verra (cf. consid. 6 infra) n'a pas d'influence sur l'issue du litige car cette information n'a entraîné aucun dommage pour le recourant.
Le recourant reproche encore à la cour cantonale de n'avoir pas constaté que l'information était lacunaire car le préposé ne l'avait pas informé de l'opposition déposée par le créancier B.________. La critique est dénuée de fondement dès lors que l'autorité cantonale a effectivement constaté que l'office n'avait pas renseigné le recourant au sujet de l'opposition du créancier lors du téléphone du 25 février 2002. Les juges précédents ont également retenu que le préposé avait attendu jusqu'au 5 juin 2002 pour informer le recourant de la procédure de plainte. Savoir si l'absence d'information jusqu'à cette date constitue une omission illicite susceptible d'entraîner la responsabilité de l'intimé est une question de droit qui sera examinée ci-dessous (cf. consid. 4).

3.2 Selon le recourant, la cour cantonale aurait dû encore retenir d'une part qu'il avait informé le préposé de son intention d'envoyer sa lettre de démission pour le 31 mai 2002 et, d'autre part, que le préposé connaissait les difficultés liées à la reprise du bail. Or, la Chambre des recours, devant laquelle ces griefs ont été soulevés, les a tous deux écartés au motif que ces constatations n'avaient aucune incidence sur l'issue du litige. Dès lors que le recourant s'abstient de s'en prendre à ces motifs, sa critique est irrecevable (art. 42 al. 2
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
1    Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
2    Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.14 15
3    Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata.
4    In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201616 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento:
a  il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati;
b  le modalità di trasmissione;
c  le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.17
5    Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione.
6    Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi.
7    Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili.
LTF; ATF 134 II 244 consid. 2.1).

3.3 Le recourant prétend que les juges précédents se sont écartés de l'expertise de manière arbitraire en retenant que, même s'il avait pu prendre possession des biens mobiliers de la faillie après le procès-verbal de vente du 26 avril 2002, il n'aurait pas pu débuter son entreprise à temps pour honorer les commandes de fin d'année parce qu'il ne disposait pas de locaux. Cette critique, qui relève de l'appréciation arbitraire des preuves, est dirigée contre le jugement rendu par la Cour civile. Or, il appartenait au recourant de la formuler dans son recours en nullité cantonal (consid. 1.3 supra). Faute d'avoir épuisé les instances cantonales, son recours est irrecevable sur ce point.

4.
Le recourant fait grief à la Cour civile d'avoir nié que le préposé avait agi de manière illicite en ne l'informant pas, lors du téléphone du 25 février 2002, de la contestation du créancier. Dans le cas particulier, la question de l'illicéité peut rester ouverte puisque, comme on va le voir ci-après, à supposer qu'il faille considérer que ce défaut d'information constitue un acte illicite, celui-ci ne serait pas en lien de causalité avec les dommages que le recourant fait valoir (perte de salaire à la suite de la démission, manque à gagner en raison du démarrage tardif de la nouvelle société, acquisition du mobilier à un prix supérieur de 100'000 fr.).

4.1 Selon la jurisprudence du Tribunal fédéral, il y a lieu de distinguer entre la causalité naturelle et la causalité adéquate même si la violation d'une obligation est imputable à une omission (arrêt 4A 464/2008 du 22 décembre 2008 consid. 3.3.1). Pour retenir une causalité naturelle en cas d'omission, il faut admettre par hypothèse que le dommage ne serait pas survenu si l'intéressé avait accompli l'acte omis (ATF 129 III 129 consid. 8; arrêt 4C. 381/2004 du 28 juin 2005 consid. 2.1). Il n'y a un lien de causalité entre le défaut d'information et le dommage que si la partie, en cas d'information correcte, avait pris une décision lui évitant le dommage. Si elle s'était conduite de la même manière, le lien de causalité doit être exclu (STEPHAN HARTMANN, Die vorvertraglichen Informationspflichten und ihre Verletzung, 2001, n° 270). En règle générale, lorsque le lien de causalité hypothétique entre l'omission et le dommage est établi, il ne se justifie pas de soumettre cette constatation à un nouvel examen sur la nature adéquate de la causalité (arrêt 4A 464/2008 du 22 décembre 2008 consid. 3.3.1).
La preuve du lien de causalité naturelle appartient au lésé qui fait valoir son droit à la réparation du dommage (art. 8
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907
CC Art. 8 - Ove la legge non disponga altrimenti, chi vuol dedurre il suo diritto da una circostanza di fatto da lui asserita, deve fornirne la prova.
CC; ATF 130 III 321 consid. 3.1 p. 323; FRANZ WERRO, La responsabilité civile, 2005, n. 209). En cas d'omission, la jurisprudence n'exige pas une preuve stricte. Il suffit que le juge parvienne à la conviction qu'une vraisemblance prépondérante plaide pour un certain cours des événements (ATF 132 III 311 consid. 3.5; 115 II 449 consid. 6a).
4.2
4.2.1 En l'espèce, il convient d'examiner en premier lieu si un lien de causalité naturelle peut être retenu entre le défaut d'information et la perte de salaire de 250'000 fr. Le recourant prétend que s'il avait eu connaissance de la contestation du créancier, il n'aurait pas démissionné et aurait ainsi évité ce dommage. Le montant réclamé correspond à ce qu'il aurait gagné entre les mois de juin 2002 et novembre 2002 s'il n'avait pas donné prématurément son congé à son employeur.
Il faut se demander s'il apparaît plus vraisemblable que le recourant, s'il avait été averti par le préposé de l'opposition du créancier lors du téléphone du 25 février 2002, se serait abstenu de démissionner. Selon les faits constatés par l'autorité cantonale (art. 105 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore.
1    Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore.
2    Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95.
3    Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.96
LTF), quelques jours après le téléphone, le recourant a effectivement été informé par courrier du 5 mars 2002 de l'existence d'une opposition formée par un créancier. Il ne ressort pas des faits que le recourant, pourtant assisté d'une fiduciaire, s'en soit inquiété. Il n'a pas non plus protesté auprès de l'Office au motif que cette contestation ne lui avait pas été communiquée plus tôt. Le père et le frère du recourant, le directeur de la fiduciaire ainsi qu'un des employés de la faillie ont tous déclaré que le recourant s'était persuadé, dès le courrier du 5 mars 2002, qu'aucun obstacle ne s'opposait à l'acquisition des biens de la faillie et qu'il allait les obtenir rapidement. A la fin du mois de mars 2002, il a entrepris les démarches en vue d'obtenir un stand d'exposition à D.________. A la même époque, il a engagé des frais en vue du rachat de la marque "Y.________" et de la création d'un site internet et a fait inscrire la société "X.________ SA" au
registre du commerce. On voit ainsi que le recourant, informé d'une contestation qui constituait un risque pour l'acquisition du mobilier, a choisi de l'ignorer. Dans ces conditions, il apparaît, selon une vraisemblance prépondérante, qu'il aurait quand même démissionné si, le 25 février 2002, il avait été tenu au courant de la démarche du créancier. Par conséquent, à supposer qu'il y ait eu manquement dans l'absence de communication, il n'y a pas de lien de causalité avec la perte de salaire.
Par surabondance de moyens, on peut encore relever que la perte de salaire résulte du retard pris dans le démarrage de l'entreprise. Or, sur la base des faits retenus, même si la perte de salaire avait pu être causée par le défaut d'information, elle a été provoquée en l'espèce par une autre cause, à savoir l'impossibilité d'obtenir un nouveau bail du propriétaire des locaux (cause dépassante). La première cause (défaut d'information) a été, dans ce sens, « dépassée » par la seconde. Il n'y a donc plus de causalité naturelle entre le dommage allégué et le manquement reproché à l'Office (sur les notions de causalité dépassée et dépassante : ATF 135 V 269 consid. 5.3 et les réf. citées; arrêt 5C.125/2003 du 31 octobre 2003 consid. 3.3). Lorsque le recourant prétend qu'il a ralenti ses efforts pour obtenir des nouveaux locaux dès qu'il a eu connaissance de la plainte et qu'il aurait facilement pu en trouver, il se fonde sur des faits qui ne ressortent pas de l'arrêt attaqué, sans pour autant démontrer que les constatations cantonales aient été entachées d'arbitraire (cf. consid. 3.3).
4.2.2 Il y a lieu d'examiner en second lieu si un lien de causalité naturelle peut être retenu entre le défaut d'information et le manque à gagner de 618'000 fr. Selon le recourant, ce dommage résulte de l'incapacité de l'entreprise à pouvoir honorer les commandes de fin d'année en raison du retard pris dans le démarrage de l'entreprise.
La question est de savoir si le retard et le manque à gagner auraient été évités si le préposé avait informé le recourant de l'existence d'une contestation. Il appartenait au recourant de rendre vraisemblable que s'il avait reçu cette information le 25 février 2002, il aurait pu trouver un moyen pour éviter le retard et commencer la production des biscuits à temps afin d'être prêt pour les commandes de fin d'année, par ex. en se procurant ailleurs un parc de machines similaire. S'agissant de machines spécifiques destinées à la production de biscuits, on peut raisonnablement douter qu'une solution de rechange, rapide et acceptable au niveau économique, eût été possible. En tout état de cause, faute pour le recourant d'avoir rendu vraisemblable qu'il aurait pu éviter le retard et le manque à gagner, il faut admettre qu'il n'y a pas de lien de causalité entre l'acte illicite reproché et le manque à gagner.
En tout état de cause, comme pour la perte de salaire (cf. consid. 4.2.1 supra), il faut relever que ce retard serait survenu en raison d'une autre cause (cause dépassante), en l'occurrence l'absence de locaux disponibles. Le recourant prétend certes qu'il ne s'agissait pas d'un problème de locaux mais de marketing. Il expose qu'il aurait renoncé à entreprendre le marketing en raison de l'incertitude liée à la possibilité d'acquérir les biens mobiliers, ce qui aurait entraîné le manque à gagner. Ces faits ne ressortent toutefois pas du jugement de la Cour civile et le recourant ne démontre pas les avoir introduits régulièrement et en temps utile dans la procédure cantonale. Son argumentation est par conséquent irrecevable (arrêt 5A 338/2010 du 4 octobre 2010 consid. 3.2; arrêt 5A 249/2007 du 12 mars 2008 consid. 4.3; arrêt 4A 290/2007 du 10 décembre 2007 consid. 5.1; cf. à propos de l'art. 55 al. 1 let. c
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore.
1    Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore.
2    Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95.
3    Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.96
OJ: ATF 115 II 484 consid. 2a et la jurisprudence citée). C'est dire qu'il n'y a pas lieu de s'écarter des constatations de l'autorité cantonale qui a retenu que la causalité naturelle entre le dommage allégué et le défaut d'information avait cessé en raison de l'absence de locaux disponibles.
4.2.3 Le recourant a également réclamé à titre de dommage la différence de prix (100'000 fr.) qu'il a finalement dû débourser pour l'acquisition du mobilier de la faillie par rapport à ce qui avait été convenu lors de la vente du 26 avril 2002.
La cour cantonale a écarté ce poste du dommage au motif, d'une part que le recourant n'avait pas établi avoir été contraint par les circonstances d'acquérir ce mobilier et, d'autre part, que ce dommage était la conséquence directe de la procédure de plainte et des offres supérieures formées par les autres acheteurs intéressés; il ne pouvait être relié à aucun des actes reprochés aux autorités de poursuite. Or, le recourant ne s'en prend pas à cette motivation, de sorte que son recours est irrecevable sur ce point (art. 42 al. 2
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
1    Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
2    Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.14 15
3    Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata.
4    In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201616 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento:
a  il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati;
b  le modalità di trasmissione;
c  le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.17
5    Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione.
6    Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi.
7    Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili.
LTF; sur les exigences de motivation déduites de cette disposition : ATF 134 II 244 consid. 2.1).

5.
Invoquant une violation de l'art. 5
SR 281.1 Legge federale dell'11 aprile 1889 sulla esecuzione e sul fallimento (LEF)
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1    Il Cantone è responsabile del danno cagionato illecitamente dai funzionari, dagli impiegati, dai loro ausiliari, dalle amministrazioni speciali del fallimento, dai commissari, dai liquidatori, dalle autorità di vigilanza e giudiziarie, come pure dalla polizia, nell'adempimento dei compiti loro assegnati dalla presente legge.
2    Il danneggiato non ha azione contro il colpevole.
3    Il diritto cantonale disciplina l'esercizio del regresso dei Cantoni contro le persone che hanno cagionato il danno.
4    Se la gravità del pregiudizio lo giustifica, può essere chiesto il pagamento di una somma a titolo di riparazione morale.
LP, le recourant reproche à la Cour civile de n'avoir pas admis que l'autorité de surveillance avait violé son droit d'être entendu en ne lui communiquant pas la plainte LP déposée le 11 mars 2002 [recours p. 11]. Selon lui, ce manquement a engagé la responsabilité de l'Etat de Vaud.
Pour les motifs exposés au considérant 4.2, cet acte ne saurait entraîner la responsabilité de l'Etat de Vaud faute d'un lien de causalité avec les dommages invoqués. En d'autres termes, à supposer que l'office, à ce stade, ait informé le recourant de l'ouverture de la procédure de plainte, cette information, selon une vraisemblance prépondérante, n'aurait pu éviter les préjudices allégués. Au 11 mars 2002, le recourant était déjà informé de l'opposition déposée par un créancier; malgré cette information, il ne s'est pas préoccupé de cet obstacle. Il est donc très vraisemblable que, s'il avait eu connaissance de cette plainte, il n'aurait pas modifié son comportement, ce d'autant plus qu'il avait déjà démissionné.

6.
Le recourant voit encore une violation de l'art. 5
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1    Il Cantone è responsabile del danno cagionato illecitamente dai funzionari, dagli impiegati, dai loro ausiliari, dalle amministrazioni speciali del fallimento, dai commissari, dai liquidatori, dalle autorità di vigilanza e giudiziarie, come pure dalla polizia, nell'adempimento dei compiti loro assegnati dalla presente legge.
2    Il danneggiato non ha azione contro il colpevole.
3    Il diritto cantonale disciplina l'esercizio del regresso dei Cantoni contro le persone che hanno cagionato il danno.
4    Se la gravità del pregiudizio lo giustifica, può essere chiesto il pagamento di una somma a titolo di riparazione morale.
LP au motif que la Cour civile n'a pas considéré comme un acte illicite la réponse faite par le préposé dans son courrier du 24 mai 2002. Il y affirmait que la vente était définitive, ce qui était inexact.
Pour les mêmes motifs que ceux évoqués au considérant 4.2 et 5, l'acte reproché ne peut être mis en lien de causalité avec les dommages allégués, ce qui exclut une responsabilité de l'intimé.

7.
Dénonçant toujours une violation de l'art. 5
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1    Il Cantone è responsabile del danno cagionato illecitamente dai funzionari, dagli impiegati, dai loro ausiliari, dalle amministrazioni speciali del fallimento, dai commissari, dai liquidatori, dalle autorità di vigilanza e giudiziarie, come pure dalla polizia, nell'adempimento dei compiti loro assegnati dalla presente legge.
2    Il danneggiato non ha azione contro il colpevole.
3    Il diritto cantonale disciplina l'esercizio del regresso dei Cantoni contro le persone che hanno cagionato il danno.
4    Se la gravità del pregiudizio lo giustifica, può essere chiesto il pagamento di una somma a titolo di riparazione morale.
LP, le recourant estime que l'autorité de surveillance a agi de manière illicite en refusant de prononcer d'office l'effet suspensif à la plainte (recours p. 11-12 ch. 11 et 13) déposée par le créancier.

7.1 Un acte est illicite au sens de l'art. 5
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1    Il Cantone è responsabile del danno cagionato illecitamente dai funzionari, dagli impiegati, dai loro ausiliari, dalle amministrazioni speciali del fallimento, dai commissari, dai liquidatori, dalle autorità di vigilanza e giudiziarie, come pure dalla polizia, nell'adempimento dei compiti loro assegnati dalla presente legge.
2    Il danneggiato non ha azione contro il colpevole.
3    Il diritto cantonale disciplina l'esercizio del regresso dei Cantoni contro le persone che hanno cagionato il danno.
4    Se la gravità del pregiudizio lo giustifica, può essere chiesto il pagamento di una somma a titolo di riparazione morale.
LP s'il porte atteinte à un droit absolu du lésé (Erfolgsunrecht) ou si, en cas d'atteinte au patrimoine, l'auteur viole une norme de comportement ou un devoir de fonction qui a pour finalité de protéger le lésé (cf.NICOLAS JEANDINLes actions en responsabilité de la LP, 2009, p. 9;PIERRE-ROBERTGILLIÉRONop. cit., n. 42 ad art. 5
SR 281.1 Legge federale dell'11 aprile 1889 sulla esecuzione e sul fallimento (LEF)
LEF Art. 5 - 1 Il Cantone è responsabile del danno cagionato illecitamente dai funzionari, dagli impiegati, dai loro ausiliari, dalle amministrazioni speciali del fallimento, dai commissari, dai liquidatori, dalle autorità di vigilanza e giudiziarie, come pure dalla polizia, nell'adempimento dei compiti loro assegnati dalla presente legge.
1    Il Cantone è responsabile del danno cagionato illecitamente dai funzionari, dagli impiegati, dai loro ausiliari, dalle amministrazioni speciali del fallimento, dai commissari, dai liquidatori, dalle autorità di vigilanza e giudiziarie, come pure dalla polizia, nell'adempimento dei compiti loro assegnati dalla presente legge.
2    Il danneggiato non ha azione contro il colpevole.
3    Il diritto cantonale disciplina l'esercizio del regresso dei Cantoni contro le persone che hanno cagionato il danno.
4    Se la gravità del pregiudizio lo giustifica, può essere chiesto il pagamento di una somma a titolo di riparazione morale.
LP). L'acte illicite peut résulter non seulement de l'inobservation de la loi, des circulaires ou autres prescriptions du droit de l'exécution forcée, mais aussi d'un abus du pouvoir d'appréciation (LOUIS DALLÈVES Commentaire romand, n. 5 ad art. 5
SR 281.1 Legge federale dell'11 aprile 1889 sulla esecuzione e sul fallimento (LEF)
LEF Art. 5 - 1 Il Cantone è responsabile del danno cagionato illecitamente dai funzionari, dagli impiegati, dai loro ausiliari, dalle amministrazioni speciali del fallimento, dai commissari, dai liquidatori, dalle autorità di vigilanza e giudiziarie, come pure dalla polizia, nell'adempimento dei compiti loro assegnati dalla presente legge.
1    Il Cantone è responsabile del danno cagionato illecitamente dai funzionari, dagli impiegati, dai loro ausiliari, dalle amministrazioni speciali del fallimento, dai commissari, dai liquidatori, dalle autorità di vigilanza e giudiziarie, come pure dalla polizia, nell'adempimento dei compiti loro assegnati dalla presente legge.
2    Il danneggiato non ha azione contro il colpevole.
3    Il diritto cantonale disciplina l'esercizio del regresso dei Cantoni contro le persone che hanno cagionato il danno.
4    Se la gravità del pregiudizio lo giustifica, può essere chiesto il pagamento di una somma a titolo di riparazione morale.
LP;NICOLASJEANDINp. 9-10; PIERRE-ROBERT GILLIÉRON, n. 43 ad art. 5
SR 281.1 Legge federale dell'11 aprile 1889 sulla esecuzione e sul fallimento (LEF)
LEF Art. 5 - 1 Il Cantone è responsabile del danno cagionato illecitamente dai funzionari, dagli impiegati, dai loro ausiliari, dalle amministrazioni speciali del fallimento, dai commissari, dai liquidatori, dalle autorità di vigilanza e giudiziarie, come pure dalla polizia, nell'adempimento dei compiti loro assegnati dalla presente legge.
1    Il Cantone è responsabile del danno cagionato illecitamente dai funzionari, dagli impiegati, dai loro ausiliari, dalle amministrazioni speciali del fallimento, dai commissari, dai liquidatori, dalle autorità di vigilanza e giudiziarie, come pure dalla polizia, nell'adempimento dei compiti loro assegnati dalla presente legge.
2    Il danneggiato non ha azione contro il colpevole.
3    Il diritto cantonale disciplina l'esercizio del regresso dei Cantoni contro le persone che hanno cagionato il danno.
4    Se la gravità del pregiudizio lo giustifica, può essere chiesto il pagamento di una somma a titolo di riparazione morale.
LP et n. 28 ad art. 36
SR 281.1 Legge federale dell'11 aprile 1889 sulla esecuzione e sul fallimento (LEF)
LEF Art. 36 - Le appellazioni e i ricorsi hanno effetto sospensivo soltanto per decreto speciale dell'autorità adita o del suo presidente. Tale decreto deve essere immediatamente comunicato alle parti.
LP; MARCO LEVANTE Kurzkommentar SchKG, 2009, n. 5 ad art. 5
SR 281.1 Legge federale dell'11 aprile 1889 sulla esecuzione e sul fallimento (LEF)
LEF Art. 5 - 1 Il Cantone è responsabile del danno cagionato illecitamente dai funzionari, dagli impiegati, dai loro ausiliari, dalle amministrazioni speciali del fallimento, dai commissari, dai liquidatori, dalle autorità di vigilanza e giudiziarie, come pure dalla polizia, nell'adempimento dei compiti loro assegnati dalla presente legge.
1    Il Cantone è responsabile del danno cagionato illecitamente dai funzionari, dagli impiegati, dai loro ausiliari, dalle amministrazioni speciali del fallimento, dai commissari, dai liquidatori, dalle autorità di vigilanza e giudiziarie, come pure dalla polizia, nell'adempimento dei compiti loro assegnati dalla presente legge.
2    Il danneggiato non ha azione contro il colpevole.
3    Il diritto cantonale disciplina l'esercizio del regresso dei Cantoni contro le persone che hanno cagionato il danno.
4    Se la gravità del pregiudizio lo giustifica, può essere chiesto il pagamento di una somma a titolo di riparazione morale.
LP).

7.2 L'octroi ou le refus de l'effet suspensif à la plainte LP relève précisément du pouvoir d'appréciation de l'autorité de surveillance (cf. ATF 100 III 11 et les arrêts cités). Aux termes de l'art. 36
SR 281.1 Legge federale dell'11 aprile 1889 sulla esecuzione e sul fallimento (LEF)
LEF Art. 36 - Le appellazioni e i ricorsi hanno effetto sospensivo soltanto per decreto speciale dell'autorità adita o del suo presidente. Tale decreto deve essere immediatamente comunicato alle parti.
LP, la plainte ne suspend la décision que s'il en est ainsi ordonné par l'autorité appelée à statuer ou par son président. En procédure de poursuite, le législateur a fait de l'octroi de l'effet suspensif une règle exceptionnelle. Elle est fonction d'une balance des intérêts entre l'exécution immédiate de l'acte de poursuite attaqué et le maintien du régime antérieur jusqu'à droit connu (PIERRE-ROBERT GILLIÉRON op. cit., n. 256 ad art. 20a
SR 281.1 Legge federale dell'11 aprile 1889 sulla esecuzione e sul fallimento (LEF)
LEF Art. 20a - 1 ...38
1    ...38
2    Alla procedura davanti alle autorità cantonali di vigilanza si applicano le disposizioni seguenti:39
1  le autorità di vigilanza, ogni volta che agiscono in questa veste, devono designarsi come tali e se del caso come autorità superiore o inferiore di vigilanza;
2  l'autorità di vigilanza constata i fatti d'ufficio. Essa può chiedere la collaborazione delle parti e, se rifiutano di prestare la collaborazione che da esse ci si può ragionevolmente attendere, dichiararne irricevibili le conclusioni;
3  l'autorità di vigilanza apprezza liberamente le prove; fatto salvo l'articolo 22, essa è vincolata dalle conclusioni delle parti;
4  la decisione sul ricorso deve essere motivata e indicare i rimedi di diritto; essa è notificata per scritto alle parti, all'ufficio e agli altri eventuali interessati;
5  le procedure sono gratuite. La parte o il suo rappresentante che agiscono in mala fede o in modo temerario possono essere condannati a una multa sino a 1500 franchi, nonché al pagamento di tasse e spese.
3    Per il resto, i Cantoni stabiliscono la procedura.
LP).

7.3 En l'occurrence, le recourant prétend que l'autorité de surveillance a versé dans l'arbitraire en ne prononçant pas d'office l'effet suspensif de la décision attaquée, ce qui aurait évité qu'il prenne des mesures sur la base d'une vente qui a finalement été révoquée. Il estime cette décision d'autant plus arbitraire que le gel de la procédure de faillite durant le traitement de la plainte n'aurait entraîné aucune conséquence dommageable. Ce faisant, il se méprend sur la portée de l'effet suspensif tel qu'il est prévu à l'art. 36
SR 281.1 Legge federale dell'11 aprile 1889 sulla esecuzione e sul fallimento (LEF)
LEF Art. 36 - Le appellazioni e i ricorsi hanno effetto sospensivo soltanto per decreto speciale dell'autorità adita o del suo presidente. Tale decreto deve essere immediatamente comunicato alle parti.
LP. En effet, l'effet suspensif empêche ou paralyse l'exécution de la décision attaquée. Celle-ci ne déploie donc pas ses effets juridiques, de sorte que la situation qui existait jusqu'à ce qu'elle soit rendue est maintenue. Un effet suspensif attaché à une plainte dirigée contre une décision négative qui rejette l'opposition d'un créancier ne serait d'aucune utilité (ATF 105 Ia 318 consid. 3b; PIERRE-ROBERTGILLIÉRON op. cit., n. 17 ad art. 36
SR 281.1 Legge federale dell'11 aprile 1889 sulla esecuzione e sul fallimento (LEF)
LEF Art. 36 - Le appellazioni e i ricorsi hanno effetto sospensivo soltanto per decreto speciale dell'autorità adita o del suo presidente. Tale decreto deve essere immediatamente comunicato alle parti.
LP). En d'autres termes, il est exclu d'attribuer l'effet suspensif à une décision qui écarte une opposition ou une demande. Cette mesure n'aurait pas été propre à atteindre le résultat souhaité par le recourant, à savoir la suspension de la procédure de la
faillite, qui est une mesure conservatoire positive. L'autorité de surveillance n'a donc nullement enfreint la loi en n'accordant pas l'effet suspensif à la plainte du créancier.

8.
Finalement, le recourant reproche à la Cour civile de n'avoir pas considéré comme un acte illicite l'absence de restitution en mai 2002 du montant de 200'000 fr., ce qui lui a fait perdre les intérêts courus sur ce montant
A ce sujet, la cour cantonale a jugé qu'il n'y avait pas d'acte illicite puisque le recourant n'avait pas manifesté clairement sa volonté d'obtenir le remboursement du prix payé. En effet, alors qu'un de ces conseils demandait le remboursement du prix de vente, l'autre conseil soutenait que la vente était valable et en demandait l'exécution. Le recourant ne s'en prend pas du tout à cette motivation, de sorte que son argumentation, irrecevable, laisse intacts les considérants du jugement attaqué (art. 42 al. 2
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
1    Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati.
2    Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.14 15
3    Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata.
4    In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201616 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento:
a  il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati;
b  le modalità di trasmissione;
c  le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.17
5    Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione.
6    Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi.
7    Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili.
LTF; sur les exigences de motivation déduites de cette disposition : ATF 134 II 244 consid. 2.1).
Pour le même motif, il n'y a pas lieu de revoir la question d'une éventuelle atteinte illicite à la personnalité car le recourant ne développe aucune motivation en relation avec le raisonnement des juges précédents.

9.
En définitive, les conditions de la responsabilité n'étant pas réunies, la cour cantonale n'a pas violé le droit fédéral en rejetant l'action du recourant.

10.
Au vu de ce qui précède, le recours doit être rejeté, aux frais de son auteur (art. 66 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 66 Onere e ripartizione delle spese giudiziarie - 1 Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti.
1    Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti.
2    In caso di desistenza o di transazione, il Tribunale federale può rinunciare in tutto o in parte a riscuotere le spese giudiziarie.
3    Le spese inutili sono pagate da chi le causa.
4    Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non possono di regola essere addossate spese giudiziarie se, senza avere alcun interesse pecuniario, si rivolgono al Tribunale federale nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali o se le loro decisioni in siffatte controversie sono impugnate mediante ricorso.
5    Salvo diversa disposizione, le spese giudiziarie addossate congiuntamente a più persone sono da queste sostenute in parti eguali e con responsabilità solidale.
LTF). Dans la mesure où d'importants intérêts patrimoniaux sont en jeu et au vu de la complexité de la cause, le recours aux services externes d'un avocat se justifiait. Le recourant versera donc à l'intimé une indemnité de dépens (arrêts 2C.3/2005 du 10 janvier 2007 consid. 7.3; 2C 25/2008 du 18 juin 2008 consid. 4.1; 2C 158/2010 du 18 août 2010 consid. 4; 5A 306/2007 du 19 septembre 2007 consid. 6).

Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce:

1.
Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable.

2.
Les frais judiciaires, arrêtés à 12'000 fr., sont mis à la charge du recourant.

3.
Une indemnité de 6'000 fr., à payer à titre de dépens à l'intimé, est mise à la charge du recourant.

4.
Le présent arrêt est communiqué aux parties et à la Cour civile du Tribunal cantonal du canton de Vaud.

Lausanne, le 22 juin 2011
Au nom de la IIe Cour de droit civil
du Tribunal fédéral suisse
La Présidente: La Greffière:

Hohl Rey-Mermet