Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

4A 538/2017

Urteil vom 21. Dezember 2017

I. zivilrechtliche Abteilung

Besetzung
Bundesrichterin Kiss, Präsidentin,
Bundesrichterinnen Klett, May Canellas,
Gerichtsschreiber Brugger.

Verfahrensbeteiligte
A.________,
vertreten durch Rechtsanwalt Timm Zahl,
Beschwerdeführerin,

gegen

B.________ AG,
vertreten durch Rechtsanwalt Dr. Elias Hofstetter,
Beschwerdegegnerin.

Gegenstand
Haftpflicht,

Beschwerde gegen den Entscheid des Obergerichts des Kantons Bern, 2. Zivilkammer, vom 6. September 2017 (ZK 16 595).

Sachverhalt:

A.
Die B.________ AG (Beklagte, Beschwerdegegnerin) betreibt in U.________ das sogenannte C.________ mit verschiedenen Abfahrtsrouten für Trottinette im Gebiet V.________. Im August 2013 war A.________ (Klägerin, Beschwerdeführerin) mit ihrer Lebenspartnerin in U.________ in den Ferien. Sie mieteten am 16. August 2013 bei der Beklagten zwei Trottinette. Beim Befahren der Route 2 des C.________s stürzte die Klägerin auf der Strasse X.________ in U.________, wobei sie sich schwere Verletzungen, u.a. eine instabile doppelte vordere und hintere Beckenringfraktur sowie eine Fraktur der 4. bis 6. Rippe, zuzog. Aufgrund ihrer Verletzungen musste sie sich einer stationären Behandlung in W.________ und später auch in X.________ unterziehen.

B.
Am 7. Oktober 2014 erhob die Klägerin beim Regionalgericht Oberland Klage gegen die Beklagte. Sie verlangte mit dem in der Replik angepassten Begehren, die Beklagte sei zu verpflichten, ihr EUR 80'000.-- (bzw. Fr. 81'701.50) nebst Zins zu 5 % seit dem 17. August 2013 sowie ein angemessenes Schmerzensgeld in der Grössenordnung von EUR 70'000.-- (bzw. Fr. 70'000.--) nebst Zins zu 5 % seit dem 17. August 2013 zu bezahlen. Weiter sei in der Betreibung Nr. xxxx des Betreibungsamtes Oberland, Dienststelle Oberland Ost, der Rechtsvorschlag vollumfänglich aufzuheben. Mit Entscheid vom 10. Juni 2016 wies das Regionalgericht die Klage ab. Es auferlegte die Gerichtskosten von Fr. 15'200.-- der Klägerin und verurteilte diese zur Zahlung einer Parteientschädigung von Fr. 43'151.90 an die Beklagte.
Die dagegen von der Klägerin erhobene Berufung wies das Obergericht des Kantons Bern mit Urteil vom 6. September 2017 ab und bestätigte die erstinstanzliche Kostenregelung.

C.
Gegen den Entscheid des Obergerichts erhob die Beschwerdeführerin Beschwerde in Zivilsachen an das Bundesgericht. Sie beantragt, der Entscheid des Obergerichts sei vollumfänglich inkl. des Kostenentscheids aufzuheben. Die Beschwerdegegnerin sei zu verpflichten, ihr EUR 80'000.-- (bzw. Fr. 81'701.50) nebst Zins zu 5 % seit dem 17. August 2013 und ein angemessenes Schmerzensgeld in der Grössenordnung von EUR 70'000.-- (bzw. Fr. 70'000. --) nebst Zins zu 5 % seit dem 17. August 2013 zu bezahlen. Sodann sei der Rechtsvorschlag in der Betreibung Nr. xxxx des Betreibungsamtes Oberland, Dienststelle Oberland Ost, vollumfänglich aufzuheben. Eventualiter sei die Sache zur Neubeurteilung an die Vorinstanz zurückzuweisen. Dies alles unter Kosten- und Entschädigungsfolgen für alle Instanzen zu Lasten der Beschwerdegegnerin.
Auf das Einholen von Vernehmlassungen wurde verzichtet.

Erwägungen:

1.
Die Sachurteilsvoraussetzungen sind erfüllt und geben zu keinen Bemerkungen Anlass. Unter Vorbehalt einer rechtsgenüglichen Begründung (Art. 42 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
und Art. 106 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG; vgl. Erwägung 2) ist daher auf die Beschwerde einzutreten.

2.

2.1. Mit Beschwerde in Zivilsachen können Rechtsverletzungen nach Art. 95
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
und 96
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 96 Droit étranger - Le recours peut être formé pour:
a  inapplication du droit étranger désigné par le droit international privé suisse;
b  application erronée du droit étranger désigné par le droit international privé suisse, pour autant qu'il s'agisse d'une affaire non pécuniaire.
BGG gerügt werden. Die Beschwerde ist hinreichend zu begründen, andernfalls wird darauf nicht eingetreten (BGE 134 II 244 E. 2.1). In der Beschwerdeschrift ist in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletzt (Art. 42 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
BGG). Unerlässlich ist, dass die Beschwerde auf die Begründung des angefochtenen Entscheids eingeht und im Einzelnen aufzeigt, worin eine Verletzung von Bundesrecht liegt. Die beschwerdeführende Partei soll in der Beschwerdeschrift nicht bloss die Rechtsstandpunkte, die sie im kantonalen Verfahren eingenommen hat, erneut bekräftigen, sondern mit ihrer Kritik an den als rechtsfehlerhaft erachteten Erwägungen der Vorinstanz ansetzen (BGE 140 III 86 E. 2 S. 89, 115 E. 2 S. 116).
Eine qualifizierte Rügepflicht gilt hinsichtlich der Verletzung von Grundrechten und von kantonalem und interkantonalem Recht. Das Bundesgericht prüft eine solche Rüge nur insofern, als sie in der Beschwerde präzise vorgebracht und begründet worden ist (Art. 106 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG; BGE 138 I 171 E. 1.4; 136 I 65 E. 1.3.1). Soweit die Beschwerdeschrift diesen Begründungsanforderungen nicht genügt, so ist darauf nicht einzutreten (BGE 136 I 65 E. 1.3.1). Macht die beschwerdeführende Partei eine Verletzung des Willkürverbots von Art. 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
BV geltend, genügt es nicht, wenn sie einfach behauptet, der angefochtene Entscheid sei willkürlich (BGE 134 II 349 E. 3 S. 352; 133 I 1 E. 5.5). Willkür liegt nicht schon dann vor, wenn eine andere Lösung ebenfalls in Betracht zu ziehen oder gar vorzuziehen wäre, sondern nur, wenn der angefochtene Entscheid offensichtlich unhaltbar ist, mit der tatsächlichen Situation in klarem Widerspruch steht, eine Norm oder einen unumstrittenen Rechtsgrundsatz krass verletzt oder in stossender Weise dem Gerechtigkeitsgedanken zuwiderläuft (BGE 140 III 16 E. 2.1; 139 III 334 E. 3.2.5 S. 339). Dass die von Sachgerichten gezogenen Schlüsse nicht mit der eigenen Darstellung der beschwerdeführenden Partei übereinstimmen,
belegt keine Willkür (BGE 140 III 264 E. 2.3 S. 266 mit Hinweisen). Erforderlich ist zudem, dass der Entscheid nicht nur in der Begründung, sondern auch im Ergebnis willkürlich ist (BGE 140 III 16 E. 2.1 S. 19 mit Hinweisen).
Die Beschwerdeführerin wirft der Vorinstanz mehrfach eine Verletzung von Art. 29 Abs. 1
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
BV und Art. 6
IR 0.101 Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH)
CEDH Art. 6 Droit à un procès équitable - 1. Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. Le jugement doit être rendu publiquement, mais l'accès de la salle d'audience peut être interdit à la presse et au public pendant la totalité ou une partie du procès dans l'intérêt de la moralité, de l'ordre public ou de la sécurité nationale dans une société démocratique, lorsque les intérêts des mineurs ou la protection de la vie privée des parties au procès l'exigent, ou dans la mesure jugée strictement nécessaire par le tribunal, lorsque dans des circonstances spéciales la publicité serait de nature à porter atteinte aux intérêts de la justice.
1    Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. Le jugement doit être rendu publiquement, mais l'accès de la salle d'audience peut être interdit à la presse et au public pendant la totalité ou une partie du procès dans l'intérêt de la moralité, de l'ordre public ou de la sécurité nationale dans une société démocratique, lorsque les intérêts des mineurs ou la protection de la vie privée des parties au procès l'exigent, ou dans la mesure jugée strictement nécessaire par le tribunal, lorsque dans des circonstances spéciales la publicité serait de nature à porter atteinte aux intérêts de la justice.
2    Toute personne accusée d'une infraction est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie.
3    Tout accusé a droit notamment à:
a  être informé, dans le plus court délai, dans une langue qu'il comprend et d'une manière détaillée, de la nature et de la cause de l'accusation portée contre lui;
b  disposer du temps et des facilités nécessaires à la préparation de sa défense;
c  se défendre lui-même ou avoir l'assistance d'un défenseur de son choix et, s'il n'a pas les moyens de rémunérer un défenseur, pouvoir être assisté gratuitement par un avocat d'office, lorsque les intérêts de la justice l'exigent;
d  interroger ou faire interroger les témoins à charge et obtenir la convocation et l'interrogation des témoins à décharge dans les mêmes conditions que les témoins à charge;
e  se faire assister gratuitement d'un interprète, s'il ne comprend pas ou ne parle pas la langue employée à l'audience.
EMRK vor und beanstandet, dass die Vorinstanz ihr Recht auf eine wirksame Beschwerde nach Art. 13
IR 0.101 Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH)
CEDH Art. 13 Droit à un recours effectif - Toute personne dont les droits et libertés reconnus dans la présente Convention ont été violés, a droit à l'octroi d'un recours effectif devant une instance nationale, alors même que la violation aurait été commise par des personnes agissant dans l'exercice de leurs fonctions officielles.
EMRK verletzt habe. Dabei legt sie nicht rechtsgenüglich dar, inwiefern die Vorinstanz diese verfassungsmässigen bzw. konventionsrechtlichen Rechte verletzt haben soll, weshalb darauf nicht einzutreten ist.
Soweit die Beschwerdeführerin bezüglich des angeblich "normwidrigen Angebots" der Beschwerdegegnerin eine Verletzung von Art. 41
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat
CO Art. 41 - 1 Celui qui cause, d'une manière illicite, un dommage à autrui, soit intentionnellement, soit par négligence ou imprudence, est tenu de le réparer.
1    Celui qui cause, d'une manière illicite, un dommage à autrui, soit intentionnellement, soit par négligence ou imprudence, est tenu de le réparer.
2    Celui qui cause intentionnellement un dommage à autrui par des faits contraires aux moeurs est également tenu de le réparer.
und 55
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat
CO Art. 55 - 1 L'employeur est responsable du dommage causé par ses travailleurs ou ses autres auxiliaires dans l'accomplissement de leur travail, s'il ne prouve qu'il a pris tous les soins commandés par les circonstances pour détourner un dommage de ce genre ou que sa diligence n'eût pas empêché le dommage de se produire.30
1    L'employeur est responsable du dommage causé par ses travailleurs ou ses autres auxiliaires dans l'accomplissement de leur travail, s'il ne prouve qu'il a pris tous les soins commandés par les circonstances pour détourner un dommage de ce genre ou que sa diligence n'eût pas empêché le dommage de se produire.30
2    L'employeur a son recours contre la personne qui a causé le préjudice, en tant qu'elle est responsable du dommage.
OR, Art. 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
BV und des Produktehaftpflichtgesetzes rügt, setzt sie sich nicht hinreichend mit den vorinstanzlichen Erwägungen auseinander. Damit ist sie nicht zu hören.

2.2. Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat (Art. 105 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
BGG). Dazu gehören sowohl die Feststellungen über den streitgegenständlichen Lebenssachverhalt als auch jene über den Ablauf des vor- und erstinstanzlichen Verfahrens, also die Feststellungen über den Prozesssachverhalt (BGE 140 III 16 E. 1.3.1 mit Hinweisen). Es kann die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz nur berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Art. 95
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
BGG beruht (Art. 105 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
BGG). "Offensichtlich unrichtig" bedeutet dabei "willkürlich" (BGE 140 III 115 E. 2 S. 117; 135 III 397 E. 1.5). Überdies muss die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein können (Art. 97 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
BGG).
Für eine Kritik am festgestellten Sachverhalt gilt das strenge Rügeprinzip von Art. 106 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG (BGE 140 III 264 E. 2.3 S. 266 mit Hinweisen). Die Partei, welche die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz anfechten will, muss klar und substanziiert aufzeigen, inwiefern diese Voraussetzungen erfüllt sein sollen (BGE 140 III 16 E. 1.3.1 S. 18 mit Hinweisen). Wenn sie den Sachverhalt ergänzen will, hat sie zudem mit präzisen Aktenhinweisen darzulegen, dass sie entsprechende rechtsrelevante Tatsachen und taugliche Beweismittel bereits bei den Vorinstanzen prozesskonform eingebracht hat (BGE 140 III 86 E. 2 S. 90). Genügt die Kritik diesen Anforderungen nicht, können Vorbringen mit Bezug auf einen Sachverhalt, der vom angefochtenen Entscheid abweicht, nicht berücksichtigt werden (BGE 140 III 16 E. 1.3.1 S. 18).
Diese Grundsätze verkennt die Beschwerdeführerin, wenn sie sich auf den im vorinstanzlichen Sachverhalt nicht festgestellten Inhalt der vom Verband D.________ herausgegebenen Checkliste für Sommeraktivitäten und den Inhalt einer Broschüre E.________ beruft, ohne dabei eine rechtsgenügliche Sachverhaltsrüge nach den gerade genannten Anforderungen zu erheben. Darauf kann sie sich im Folgenden nicht stützen.
Gleiches gilt, wenn sie sich auf den Inhalt ihrer Stellungnahme an die Schlichtungsbehörde, ihrer erst bzw. vorinstanzlichen Rechtsschriften samt Beilagen, auf die Protokolle der Hauptverhandlung und auf die Erwägungen der Erstinstanz stützt und dabei über den vorinstanzlich festgestellten Sachverhalt hinausgeht, ohne eine hinreichende Sachverhaltsrüge zu erheben. Darauf kann nicht abgestellt werden.

3.
Die Vorinstanz verwarf wie bereits die Erstinstanz eine Haftung der Beschwerdegegnerin. Sie verneinte zunächst eine vertragliche Haftung der Beschwerdegegnerin mit der Begründung, die Beschwerdeführerin könne nicht beweisen, dass das gemietete Trottinett einen Mangel aufgewiesen habe oder dass die Verletzung vertraglicher Nebenpflichten kausal für den Unfall gewesen sei. Ebensowenig seien die Voraussetzungen einer ausservertraglichen Haftung nach Art. 41
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat
CO Art. 41 - 1 Celui qui cause, d'une manière illicite, un dommage à autrui, soit intentionnellement, soit par négligence ou imprudence, est tenu de le réparer.
1    Celui qui cause, d'une manière illicite, un dommage à autrui, soit intentionnellement, soit par négligence ou imprudence, est tenu de le réparer.
2    Celui qui cause intentionnellement un dommage à autrui par des faits contraires aux moeurs est également tenu de le réparer.
OR erfüllt. Die Beschwerdeführerin weise weder einen Rahmenbruch als Unfallursache noch den kausalen Zusammenhang einer Verkehrssicherungspflichtverletzung zum Unfall nach.
Die Beschwerdegegnerin hafte auch nicht gestützt auf das Bundesgesetz über die Produktehaftpflicht (Produktehaftpflichtgesetz; PrHG, SR 221.112.944), da nicht bewiesen sei, dass die Beschwerdegegnerin die fraglichen Trottinette in die Schweiz eingeführt habe. Eine Haftung sei deshalb mangels Herstellereigenschaft der Beschwerdegegnerin nicht möglich. Bezüglich einer Haftung der Beschwerdegegnerin gestützt auf das Bundesgesetz über die Produktesicherheit (PrSG; SR 930.11) habe die Beschwerdeführerin den Nachweis nicht erbracht, dass die Beschwerdegegnerin eine Verletzung des PrSG begangen habe, die unfallkausal gewesen sei. Weil es der Beschwerdeführerin damit nicht gelinge, die Haftungsvoraussetzungen zu beweisen, könne offen bleiben, ob im Mietvertrag ein gültiger Haftungausschluss stipuliert worden sei.

4.
Was die Beschwerdeführerin gegen die Beurteilung der Vorinstanz vorbringt, erweist sich über weite Strecken als unzulässige pauschale Kritik, mit der sie nicht gehört werden kann. Im Einzelnen ist dazu was folgt auszuführen.

4.1. Die Beschwerdeführerin wirft der Vorinstanz mehrfach vor, willkürlich im Sinne von Art. 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
BV entschieden zu haben, so namentlich betreffend der angeblichen Beweisvereitelung durch die Beschwerdegegnerin, der fehlenden Nummerierung der Trottinette, der "verharmlosenden" Werbung durch die Beschwerdegegnerin, der Befangenheit des Zeugen F.________, der Sorgfaltspflichtverletzung durch die Beschwerdegegnerin, dem fehlenden Sicherheitshinweis, der Anwendung der technischen Norm "SN EN 14619:2005" und der vorprozessualen Anwaltskosten und der Kosten für Fristerstreckungsgesuche.
Diesbezüglich genügt die Beschwerdeführerin den Anforderungen nicht, die an eine Willkürrüge gestellt werden (vgl. Erwägung 2.1). Sie bekräftigt lediglich ihre bereits vor der Vorinstanz vorgebrachte Argumentation, bezeichnet die gegenteilige Auffassung der Vorinstanz als "willkürlich", ohne sich aber mit den jeweiligen Erwägungen der Vorinstanz hinreichend auseinanderzusetzen bzw. rechtsgenüglich darzutun, inwiefern der Entscheid der Vorinstanz im oben genannten Sinne offensichtlich unrichtig wäre. Darauf ist nicht einzutreten.

4.2. Die Beschwerdeführerin beanstandet sodann in mehrfacher Hinsicht die Beweiswürdigung. Soweit sie die Beweiswürdigung der Erstinstanz rügt, kann sie von vornherein nicht gehört werden, denn beim Entscheid der Erstinstanz handelt es sich nicht um einen kantonal letztinstanzlichen Entscheid (Art. 75 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 75 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
1    Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours, sauf si:
a  une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
b  un tribunal spécialisé dans les litiges de droit commercial statue en instance cantonale unique;
c  une action ayant une valeur litigieuse d'au moins 100 000 francs est déposée directement devant le tribunal supérieur avec l'accord de toutes les parties.
BGG). Bezüglich der Beweiswürdigung der Vorinstanz unterbreitet sie dem Bundesgericht ihre eigene Würdigung der Aussagen von G.________, H.________, des Direktors der Beschwerdegegnerin, der Aussagen der Zeugen F.________, I.________ und J.________ sowie ihrer eigenen Aussagen und bezeichnet die davon abweichende Würdigung der Vorinstanz als willkürlich. Auch diesbezüglich zeigt sie nicht rechtsgenüglich auf, inwiefern die jeweilige Beweiswürdigung durch die Vorinstanz offensichtlich unrichtig wäre (vgl. Erwägung 2.1).
Gleiches gilt, wenn sie die Beweiswürdigung der Vorinstanz bezüglich der Geschwindigkeit der Beschwerdeführerin vor dem Unfall, ihrer Aussagen für ein mögliches Verhalten bei einer "korrekten" Einweisung durch die Beschwerdegegnerin, dem Beweiswert des K.________-Testes, dem angeblich technischen Defekt am Trottinett und der Herstellereigenschaft der Beschwerdegegnerin nach PrHG kritisiert, ohne dabei hinreichend darzulegen, inwiefern die vorinstanzliche Würdigung geradezu unhaltbar wäre.
Soweit die Beschwerdeführerin im Weiteren ihrer Argumentation entgegen der Auffassung der Vorinstanz die Herstellereigenschaft der Beschwerdegegnerin zu Grunde legt und der Vorinstanz eine Verletzung des PrHG vorwirft, kann sie nicht gehört werden.

4.3.

4.3.1. Die Beschwerdeführerin beanstandet, dass die Vorinstanzen auf die Einholung eines Sachverständigengutachtens zur allgemeinen Geeignetheit der silbernen Trottinette trotz ihres Beweisantrags verzichteten. Dies obschon sie dargelegt habe, dass die Aussage des Zeugen F.________ und der K.________-Test die Geeignetheit des Typs des Unfalltrottinettes nicht beweisen könnten. Dies sei willkürlich und verletzte ihren Anspruch auf rechtliches Gehör nach Art. 29 Abs. 2
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
BV.

4.3.2. Der Beweisführungsanspruch - der sich als Teilgehalt des Anspruchs auf rechtliches Gehör allgemein aus Art. 29 Abs. 2
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
BV und für das Bundesprivatrecht besonders aus Art. 8
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 8 - Chaque partie doit, si la loi ne prescrit le contraire, prouver les faits qu'elle allègue pour en déduire son droit.
ZGB ergibt, sowie seit Inkrafttreten der ZPO auch in Art. 152
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 152 Droit à la preuve - 1 Toute partie a droit à ce que le tribunal administre les moyens de preuve adéquats proposés régulièrement et en temps utile.
1    Toute partie a droit à ce que le tribunal administre les moyens de preuve adéquats proposés régulièrement et en temps utile.
2    Le tribunal ne prend en considération les moyens de preuve obtenus de manière illicite que si l'intérêt à la manifestation de la vérité est prépondérant.
ZPO verankert ist - verschafft der beweispflichtigen Partei in allen bundesrechtlichen Zivilrechtsstreitigkeiten einen Anspruch darauf, für rechtserhebliche Vorbringen zum Beweis zugelassen zu werden, soweit entsprechende Anträge im kantonalen Verfahren form- und fristgerecht gestellt worden sind (BGE 133 III 295 E. 7.1; Urteil 4A 370/2016 vom 13. Dezember 2016 E. 3.3 mit Hinweisen). Diese Bestimmungen schreiben jedoch dem Gericht nicht vor, mit welchen Mitteln es den Sachverhalt abzuklären hat (vgl. BGE 114 II 289 E. 2a S. 291) und sie schliessen namentlich die antizipierte Beweiswürdigung nicht aus. Wenn ein Gericht darauf verzichtet, beantragte Beweise abzunehmen, weil es aufgrund bereits abgenommener Beweise seine Überzeugung gebildet hat und ohne Willkür in vorweggenommener Beweiswürdigung annehmen kann, dass seine Überzeugung durch weitere Beweiserhebungen nicht geändert würde, ist der Beweisführungsanspruch nicht verletzt (BGE 136 I 229 E. 5.3; 134 I 140 E. 5.3; 130 II 425 E. 2.1 mit
Hinweisen).

4.3.3. Die Vorinstanz erwog, die Erstinstanz habe auf die Einholung eines Sachverständigengutachtens zur allgemeinen Geeignetheit der silbernen Trottinette der Marke Y.________ verzichtet, weil es keine stichhaltigen Hinweise für deren Ungeeignetheit gebe. Dabei habe sich die Erstinstanz auf nachvollziehbare und überzeugende Überlegungen gestützt. So habe der Zeuge F.________ nach erneutem Augenschein anlässlich der Hauptverhandlung bestätigt, dass die silbernen Trottinette der Beschwerdegegnerin auch für Naturstrassen geeignet seien und dass ihm kein Schwachpunkt ins Auge steche. Ausserdem habe die Erstinstanz auf den K.________-Test verwiesen. Was die geltend gemachte Verletzung des PrSG betreffe, habe die Erstinstanz ebenfalls in antizipierter Beweiswürdigung von einem Sachverständigengutachten absehen dürfen. Es liegt damit keine Verletzung des rechtlichen Gehörs oder des Anspruchs auf ein faires Verfahren vor.

4.3.4. Dem ist beizupflichten. Zunächst ist es entgegen der Auffassung der Beschwerdeführerin nicht zutreffend, dass der Zeuge F.________ an "keiner Stelle" bestätigt habe, dass die Trottinette für Naturstrassen geeignet seien. Im Gegenteil: Gemäss der von der Vorinstanz zitierten Protokollstelle erklärte er an der erstinstanzlichen Hauptverhandlung auf die Frage, ob das silberne Trottinett für Naturstrassen geeignet sei, dass dieses den Trottinettes entspreche, wie sie fast überall in der Schweiz vermietet würden. Es steche ihm kein Schwachpunkt ins Auge. Er bestätigte damit, wie die Vorinstanz zu Recht erwog, die Geeignetheit der genannten Trottinette für Naturstrassen. Der Verzicht auf ein Sachverständigengutachten basiert damit auf einer nicht willkürlichen antizipierten Beweiswürdigung.

4.4.

4.4.1. Die Beschwerdeführerin bemängelt, dass die Vorinstanz die mit ihren Eingaben vom 9. und 22. Juni 2017 eingereichten Berufungsbeilagen BB 5 - 10 nicht als Beweismittel zugelassen habe. Die Vorinstanz habe sie erst mit Verfügung vom 26. Juni 2017 darauf aufmerksam gemacht, dass das Gericht in die Phase der Urteilsberatung übergegangen sei. Die genannten Beilagen seien damit nicht zu spät eingereicht worden. Abgesehen davon handle es sich um echte Noven, welche die Beschwerdeführerin nicht hätte früher einreichen können, weil sie erst zu Saisonbeginn entstanden seien. Die Vorinstanz handle damit willkürlich und verstosse gegen ihren Anspruch auf rechtliches Gehör nach Art. 29 Abs. 2
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
BV.

4.4.2. Für das Berufungsverfahren regelt Art. 317 Abs. 1
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 317 Faits et moyens de preuve nouveaux; modification de la demande - 1 Les faits et moyens de preuve nouveaux ne sont pris en compte qu'aux conditions suivantes:
1    Les faits et moyens de preuve nouveaux ne sont pris en compte qu'aux conditions suivantes:
a  ils sont invoqués ou produits sans retard;
b  ils ne pouvaient être invoqués ou produits devant la première instance bien que la partie qui s'en prévaut ait fait preuve de la diligence requise.
2    La demande ne peut être modifiée que si:
a  les conditions fixées à l'art. 227, al. 1, sont remplies;
b  la modification repose sur des faits ou des moyens de preuve nouveaux.
ZPO, unter welchen Voraussetzungen neue Tatsachen und Beweismittel berücksichtigt werden können. Wenn aber der Berufungsprozess aufgrund der Spruchreife der Berufungssache in die Phase der Urteilsberatung übergeht, ist es den Parteien verwehrt, echte wie unechte Noven vorzubringen. Denn in der Phase der Urteilsberatung muss der Prozessstoff abschliessend so fixiert sein, dass das Gericht die Berufungssache gestützt darauf sorgfältig beraten und zügig ein Urteil ausfällen kann. In dieser Phase soll es nicht möglich sein, mit weiteren Noveneingaben eine Wiederaufnahme des Beweisverfahrens und damit den Unterbruch der Urteilsberatung zu erzwingen.
Die Phase der Urteilsberatung beginnt mit dem Abschluss einer allfälligen Berufungsverhandlung oder aber mit der förmlichen Mitteilung des Berufungsgerichts, dass es die Berufungssache für spruchreif halte und nunmehr zur Urteilsberatung übergehe. Diese Mitteilung kann das Berufungsgericht mit der Verfügung verbinden, mit der es den Verzicht auf einen weiteren Schriftwechsel und auf die Durchführung einer Berufungsverhandlung anordnet. Sie kann aber auch später erfolgen, denn das Berufungsgericht ist gehalten, den Übergang in die Beratungsphase erst in dem Zeitpunkt mittels Verfügung festzulegen, in dem es sich auch tatsächlich mit dem spruchreifen Dossier befasst, so dass die Berufungssache zügig durchberaten und innert dem Fall angemessener Frist durch Berufungsentscheid zum Abschluss gebracht wird (BGE 143 III 272 E. 2.3.2; 142 III 413 E. 2.2.5).

4.4.3. Aus dem vorinstanzlichen Sachverhalt ergibt sich, dass die Instruktionsrichterin der Vorinstanz mit Verfügung vom 7. März 2017 den Parteien mitteilte, dass die Kammer ohne Verhandlung aufgrund der Akten entscheiden und dass angesichts der eingereichten umfangreichen und einlässlichen Schriftsätze im obergerichtlichen Verfahren kein zweiter Schriftenwechsel angeordnet werde. Allfällige Einwände dagegen seien innert zehn Tagen geltend zu machen.
Die Beschwerdeführerin beantragte mit Eingabe vom 13. März 2017 die Anordnung eines zweiten Schriftenwechsels, was die Instruktionsrichterin mit Verfügung vom 23. März 2017 angesichts der bereits eingereichten einlässlichen Schriftsätze und des wahrgenommenen Replikrechts abwies. Nach dieser Verfügung reichte die Beschwerdeführerin am 9. und 22. Juni 2017 neue Beweismittel zu den Akten, woraufhin die Instruktionsrichterin die Parteien mit Verfügung vom 26. Juni 2017 darauf aufmerksam machte, dass das Gericht mit dem Verzicht auf die Durchführung des zweiten Schriftenwechsels (Verfügungen vom 7. und 23. März 2017) in die Phase der Urteilsberatung übergegangen sei und Noven seit diesem Zeitpunkt nicht mehr zulässig seien.

4.4.4. Nach dem Ausgeführten ist es entgegen der Auffassung der Beschwerdeführerin nicht zutreffend, dass die Vorinstanz sie erst mit Verfügung vom 26. Juni 2017, und damit nach ihren Noveneingaben vom 9. und 22. Juni 2017, darauf aufmerksam gemacht habe, dass das Gericht in die Phase der Urteilsberatung übergegangen sei. Mit Verfügung vom 26. Juni 2017 erinnerte die Instruktionsrichterin die Parteien einzig nochmals daran, dass das Gericht sich bereits in der Phase der Urteilsberatung befinde. Vielmehr teilte die Vorinstanz den Parteien bereits mit Verfügung vom 23. März 2017 und damit rund drei Monate vor den Noveneingaben der Beschwerdeführerin mit, dass sie auf die Durchführung des zweiten Schriftenwechsels verzichte. Sie hat damit bereits zu diesem Zeitpunkt klar zu erkennen gegeben, dass aufgrund der Spruchreife der Berufungssache nunmehr die Phase der Urteilsberatung beginne. Dass die Vorinstanz die Beratungsphase zu früh eingeleitet und die Sache nicht innert angemessener Frist beraten hätte, ist nicht ersichtlich, nachdem der Berufungsentscheid am 6. September 2017, also rund sechs Monate nach der Verfügung vom 23. März 2017 ergangen ist.
Die Noveneingaben der Beschwerdeführerin vom 9. und 22. Juni 2017 fielen somit in die gehörig eingeleitete Phase der Urteilsberatung und waren - wie von der Vorinstanz zu Recht entschieden - nicht mehr zu berücksichtigen. Ob es sich dabei um echte oder unechte Noven handelt, ist entgegen der Auffassung der Beschwerdeführerin nicht entscheidend, ist es doch in der Phase der Urteilsberatung den Parteien verwehrt, echte wie unechte Noven vorzubringen.

4.5.

4.5.1. Die Beschwerdeführerin rügt, die Vorinstanz verstosse gegen Art. 317 Abs. 1
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 317 Faits et moyens de preuve nouveaux; modification de la demande - 1 Les faits et moyens de preuve nouveaux ne sont pris en compte qu'aux conditions suivantes:
1    Les faits et moyens de preuve nouveaux ne sont pris en compte qu'aux conditions suivantes:
a  ils sont invoqués ou produits sans retard;
b  ils ne pouvaient être invoqués ou produits devant la première instance bien que la partie qui s'en prévaut ait fait preuve de la diligence requise.
2    La demande ne peut être modifiée que si:
a  les conditions fixées à l'art. 227, al. 1, sont remplies;
b  la modification repose sur des faits ou des moyens de preuve nouveaux.
ZPO und Art. 152 Abs. 1
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 152 Droit à la preuve - 1 Toute partie a droit à ce que le tribunal administre les moyens de preuve adéquats proposés régulièrement et en temps utile.
1    Toute partie a droit à ce que le tribunal administre les moyens de preuve adéquats proposés régulièrement et en temps utile.
2    Le tribunal ne prend en considération les moyens de preuve obtenus de manière illicite que si l'intérêt à la manifestation de la vérité est prépondérant.
ZPO, weil sie den als Berufungsbeilage 2 eingereichten Screenshot des Films zum K.________-Test als verspätet eingereichtes Beweismittel taxierte.

4.5.2. Neue Tatsachen werden vor der Berufungsinstanz nur noch berücksichtigt, wenn sie unter anderem trotz zumutbarer Sorgfalt nicht schon vor erster Instanz vorgebracht werden konnten (Art. 317 Abs. 1 lit. b
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 317 Faits et moyens de preuve nouveaux; modification de la demande - 1 Les faits et moyens de preuve nouveaux ne sont pris en compte qu'aux conditions suivantes:
1    Les faits et moyens de preuve nouveaux ne sont pris en compte qu'aux conditions suivantes:
a  ils sont invoqués ou produits sans retard;
b  ils ne pouvaient être invoqués ou produits devant la première instance bien que la partie qui s'en prévaut ait fait preuve de la diligence requise.
2    La demande ne peut être modifiée que si:
a  les conditions fixées à l'art. 227, al. 1, sont remplies;
b  la modification repose sur des faits ou des moyens de preuve nouveaux.
ZPO). Praxisgemäss ist zwischen echten und unechten neuen Vorbringen (sog. Noven) zu unterscheiden. Echte Noven sind Tatsachen und Beweismittel, die (erst) nach dem Ende der Hauptverhandlung des erstinstanzlichen Verfahrens entstanden sind. Sie sind im Berufungsverfahren grundsätzlich bis zur Phase der Urteilsberatung immer zulässig (vgl. Erwägung 4.4.2), wenn sie ohne Verzug nach ihrer Entdeckung vorgebracht werden. Unechte Noven sind Tatsachen und Beweismittel, die bereits bei Ende der erstinstanzlichen Hauptverhandlung entstanden waren. Ihre Zulassung wird im Berufungsverfahren weitergehend insofern eingeschränkt, als sie ausgeschlossen sind, wenn sie bei Beachtung zumutbarer Sorgfalt bereits im erstinstanzlichen Verfahren hätten vorgebracht werden können. Im Falle unechter Noven - wie vorliegend - hat die beschwerdeführende Partei namentlich die Gründe detailliert darzulegen, weshalb sie die Tatsache oder das Beweismittel nicht schon vor erster Instanz hat vorbringen können (BGE 143 III 42 E. 4.1).

4.5.3. Inwiefern letzteres bezüglich dem Screenshot zum Film des K.________ vom 3. September 2013 der Fall sein sollte, und die Beschwerdeführerin dieses Beweismittel nicht schon vor der Erstinstanz hätte vorbringen können, legt sie nicht dar und ist auch nicht ersichtlich. Im Gegenteil hätte die Beschwerdeführerin den Screenshot zum genannten Fernsehbeitrag ohne weiteres vor der Erstinstanz vorbringen können. Es handelt sich damit für das Berufungsverfahren um ein verspätet eingereichtes Beweismittel, das von der Vorinstanz zu Recht nicht berücksichtigt wurde. Eine Verletzung von Art. 317
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 317 Faits et moyens de preuve nouveaux; modification de la demande - 1 Les faits et moyens de preuve nouveaux ne sont pris en compte qu'aux conditions suivantes:
1    Les faits et moyens de preuve nouveaux ne sont pris en compte qu'aux conditions suivantes:
a  ils sont invoqués ou produits sans retard;
b  ils ne pouvaient être invoqués ou produits devant la première instance bien que la partie qui s'en prévaut ait fait preuve de la diligence requise.
2    La demande ne peut être modifiée que si:
a  les conditions fixées à l'art. 227, al. 1, sont remplies;
b  la modification repose sur des faits ou des moyens de preuve nouveaux.
und Art. 152
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 152 Droit à la preuve - 1 Toute partie a droit à ce que le tribunal administre les moyens de preuve adéquats proposés régulièrement et en temps utile.
1    Toute partie a droit à ce que le tribunal administre les moyens de preuve adéquats proposés régulièrement et en temps utile.
2    Le tribunal ne prend en considération les moyens de preuve obtenus de manière illicite que si l'intérêt à la manifestation de la vérité est prépondérant.
ZPO liegt nicht vor. Damit erübrigt es sich auch auf die Vorbringen der Beschwerdeführerin einzugehen, wonach der Screenshot der Filmsequenz geeignet gewesen wäre, die Unfallkausalität zu beweisen.

4.6.

4.6.1. Die Beschwerdeführerin kritisiert die Auffassung der Vorinstanz, dass sie gegen die Fragen des erstinstanzlichen Gerichts an den Zeugen F.________ zur Eignung der Trottinette sofort hätte opponieren müssen. Die Vorinstanz verletze damit Art. 229
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 229 Faits et moyens de preuve nouveaux - 1 Les faits et moyens de preuve nouveaux ne sont admis aux débats principaux que s'ils sont invoqués sans retard et qu'ils remplissent l'une des conditions suivantes:
1    Les faits et moyens de preuve nouveaux ne sont admis aux débats principaux que s'ils sont invoqués sans retard et qu'ils remplissent l'une des conditions suivantes:
a  ils sont postérieurs à l'échange d'écritures ou à la dernière audience d'instruction (novas proprement dits);
b  ils existaient avant la clôture de l'échange d'écritures ou la dernière audience d'instruction mais ne pouvaient être invoqués antérieurement bien que la partie qui s'en prévaut ait fait preuve de la diligence requise (novas improprement dits).
2    S'il n'y a pas eu de second échange d'écritures ni de débats d'instruction, les faits et moyens de preuves nouveaux sont admis à l'ouverture des débats principaux.
3    Lorsqu'il doit établir les faits d'office, le tribunal admet des faits et moyens de preuve nouveaux jusqu'aux délibérations.
ZPO und Art. 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
BV. Ebenso sei die Ausführung der Vorinstanz willkürlich, wonach die Beschwerdeführerin durch eine Frage zur Eignung der Trottinette an den Zeugen F.________ das Vorgehen der ersten Instanz genehmigt habe.

4.6.2. Die Vorinstanz erwog zu dieser bereits vorinstanzlich vorgebrachten Rüge, dass die Beschwerdegegnerin zum Vorwurf der Beschwerdeführerin zu Recht festhalte, es sei nicht nachvollziehbar, warum die Beschwerdeführerin gegen die Fragen der Erstinstanz zur Eignung der Trottinette anlässlich der Verhandlung nicht opponiert habe. Bei einer eigenmächtigen Änderung der Beweisanträge durch die Erstinstanz handle es sich um einen formellen Mangel, der sofort hätte gerügt werden müssen. Da dies die Beschwerdeführerin unterlassen habe, erfolge ihr Einwand im Berufungsverfahren verspätet und sei somit verwirkt. Weiter weise die Beschwerdegegnerin korrekt darauf hin, dass die Beschwerdeführerin dem Zeugen F.________ selbst eine Frage zur Eignung der Trottinette gestellt habe. Dadurch habe die Beschwerdeführerin das Vorgehen der Erstinstanz genehmigt. Wenn sie nun im Berufungsverfahren die Änderung der Beweisanträge durch die Erstinstanz beanstande, handle sie gegen den Grundsatz von Treu und Glauben.

4.6.3. Auch hier vermag die Beschwerdeführerin keine Rechtsverletzung durch die Vorinstanz aufzuzeigen: Wäre die anwaltlich vertretene Beschwerdeführerin der Auffassung gewesen, dass es sich bei den Fragen des erstinstanzlichen Gerichts an den Zeugen F.________ zur Eignung der Trottinette um eine eigenmächtige Änderung der Beweisanträge gehandelt hätte, hätte sie dies nach Treu und Glauben umgehend geltend machen müssen. Dies unterliess sie jedoch und stellte darüberhinaus dem Zeugen F.________ in der erstinstanzlichen Befragung selbst eine Frage zur Eignung der Trottinette. Da es gegen Art. 2
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 2 - 1 Chacun est tenu d'exercer ses droits et d'exécuter ses obligations selon les règles de la bonne foi.
1    Chacun est tenu d'exercer ses droits et d'exécuter ses obligations selon les règles de la bonne foi.
2    L'abus manifeste d'un droit n'est pas protégé par la loi.
ZGB (respektive Art. 52
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 52 Respect des règles de la bonne foi - Quiconque participe à la procédure doit se conformer aux règles de la bonne foi.
ZPO) verstösst, formelle Rügen, die in einem früheren Prozessstadium hätten geltend gemacht werden können, bei ungünstigem Ausgang noch später vorzubringen (BGE 141 III 210 E. 5.2 S. 216 mit Hinweisen), kam die Vorinstanz zu Recht zum Schluss, dass die Beschwerdeführerin ihr Recht verwirkte, diesen angeblichen formellen Mangel im Berufungsverfahren zu rügen.

5.

5.1. Die Beschwerdeführerin wendet sich gegen die Erwägung der Vorinstanz, dass sie die Verletzung der Strassenverkehrsbestimmungen selbst zu verantworten habe. Diese vorinstanzliche Argumentation sei "komplett absurd, völlig lebensfremd, willkürlich, wider Treu und Glauben". Die Vorinstanz wollte damit "allen Ernstes" sagen, dass die Beschwerdeführers sich nach einer ihr unbekannten Verkehrsregel für fahrzeugähnliche Geräte hätte erkundigen müssen. Hätte die Vorinstanz diesbezüglich "willkürfrei und fair" entschieden, wäre sie zwangsweise nicht nur zum Ergebnis gekommen, dass die Routenführung der Beschwerdegegnerin illegal gewesen sei. Sie hätte nämlich zusätzlich festgestellt, dass die Beschwerdegegnerin den systematischen Verstoss gegen die Strassenverkehrsregeln zu vertreten habe. Sie hätte sodann feststellen müssen, dass dieser Verstoss der Beschwerdegegnerin auch unfallkausal gewesen sei, weil die Beschwerdeführerin bei korrekter Routenführung oder Aufklärung das Trottoir genutzt hätte und dort maximal mit Schrittgeschwindigkeit unterwegs gewesen wäre. Der Unfall mit derartig gravierenden Folgen wäre so nie passiert. Die Vorinstanz verletze damit Art. 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
BV.

5.2. Die Vorinstanz erwog dazu, dass nach Art. 1 Abs. 10
SR 741.11 Ordonnance du 13 novembre 1962 sur les règles de la circulation routière (OCR)
OCR Art. 1 - (art. 1 LCR)
1    Sont des routes les voies de communication utilisées par des véhicules automobiles, des véhicules sans moteur ou des piétons.
2    Sont publiques les routes qui ne servent pas exclusivement à l'usage privé.
3    Les autoroutes et semi-autoroutes sont des routes qui sont réservées à la circulation automobile et signalées comme telles (art. 45, al. 1, de l'O du 5 sept. 1979 sur la signalisation routière, OSR5).6 Les autoroutes ont des chaussées séparées pour chacune des deux directions et sont exemptes de croisées à niveau.
4    La chaussée est la partie de la route qui sert à la circulation des véhicules.
5    Les voies sont des subdivisions de la chaussée délimitées par un marquage qui sont assez larges pour permettre la circulation d'une file de véhicules (art. 74 OSR).7
6    Les pistes cyclables sont des pistes qui sont destinées aux cyclistes, séparées de la chaussée par leur construction et signalées comme telles (art. 33, al. 1, OSR).8
7    Les bandes cyclables sont des voies destinées aux cyclistes qui, normalement, sont délimitées par des lignes jaunes discontinues ou, exceptionnellement, continues (art. 74, al. 5, OSR9).10
8    Les intersections sont des croisées, des bifurcations ou des débouchés de chaussées. Ne sont pas des intersections, les endroits où débouchent sur la chaussée des pistes cyclables, des chemins ruraux ou des sorties de garages, de places de stationnement, de fabriques, de cours, etc.11
9    Le trafic est dit «réglé»* lorsque l'arrêt et le passage des véhicules sont ordonnés par la police ou une signalisation lumineuse.
10    Les engins assimilés à des véhicules sont les patins à roulettes, les rollers, les trottinettes ou les moyens de locomotion analogues équipés de roues ou de roulettes et mus par la seule force musculaire des utilisateurs. Les vélos d'enfants sont considérés comme des engins assimilés à des véhicules.12
der Verkehrsregelnverordnung (VRV, SR 741.11) Trottinette fahrzeugähnliche Geräte seien. Bei der Strasse X.________ in U.________ handle es sich um eine Nebenstrasse, was man daran erkenne, dass die Ortstafel kurz vor Beginn der Strasse X.________ einen weissen Grund aufweise. Fahrzeugähnliche Geräte dürften überall dort fahren, wo Fussgänger zugelassen seien. Auf der Fahrbahn von Nebenstrassen dürften sie nur benutzt werden, wenn entlang der Strasse Trottoirs fehlen und das Verkehrsaufkommen im Zeitpunkt der Benutzung gering sei (Art. 50
SR 741.11 Ordonnance du 13 novembre 1962 sur les règles de la circulation routière (OCR)
OCR Art. 50 Usage de la route - 1 Il est permis d'utiliser les engins assimilés à des véhicules comme moyen de locomotion sur:
1    Il est permis d'utiliser les engins assimilés à des véhicules comme moyen de locomotion sur:
a  les aires de circulation destinées aux piétons telles que les trottoirs, chemins ou bandes longitudinales pour piétons et zones piétonnes;
b  les pistes cyclables;
c  la chaussée des zones 30 et des zones de rencontre;
d  la chaussée des routes secondaires lorsqu'elle n'est pas bordée d'un trottoir, d'un chemin pour piétons ou d'une piste cyclable et que la densité du trafic est faible au moment où on l'emprunte.
2    Il est permis d'utiliser les aires de circulation destinées aux piétons et, sur les routes secondaires à faible circulation (p. ex. dans les quartiers d'habitation), toute la surface de la chaussée pour pratiquer des activités, notamment des jeux, qui se déroulent dans un espace limité, ceci pour autant que les autres usagers de la route ne soient ni gênés, ni mis en danger.
3    ...195
VRV). Bei der Unfallstelle sei ein Troittoir vorhanden, weshalb die Ausführungen der Beschwerdeführerin zutreffen würden, wonach ein Befahren der Fahrbahn verboten gewesen wäre. Der Beschwerdeführerin sei jedoch entgegen zu halten, dass die für die Einhaltung der Strassenverkehrsbestimmungen selbst verantwortlich sei. Allfällige Verkehrsregelverletzungen der Beschwerdeführerin müsse sich die Beschwerdegegnerin nicht anrechnen lassen. Die Beschwerdeführerin habe sich im Mietvertrag unterschriftlich dazu verpflichtet, die gesetzlichen Strassenverkehrsbestimmungen einzuhalten. In der Berufung mache sie geltend, dass ihr dies nicht vorgeworfen
werden könne, da sie als ausländische Touristin keine Kenntnis von den entsprechenden Bestimmungen der Schweiz gehabt habe. Von einer erwachsenen Person dürfe jedoch erwartet werden, dass sie sich nach den entsprechenden Regeln erkundige, wenn sie sich vertraglich zu deren Einhaltung verpflichtet habe und ihr diese nicht bekannt seien.

5.3. Diesen überzeugenden Überlegungen ist beizupflichten. Die Beschwerdeführerin bringt nichts vor, was eine andere Beurteilung erheischt.

6.

6.1. Die Beschwerdeführerin beanstandet schliesslich die erstinstanzliche Kostenregelung. Wenn die Vorinstanz in Übereinstimmung mit dem erstinstanzlichen Gericht konstruiere, dass die Beschwerdeführerin die abgebrochene Hauptverhandlung und den beträchtlichen Mehraufwand zu vertreten habe, sei dies eine Verletzung von Art. 107
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 107 Répartition en équité - 1 Le tribunal peut s'écarter des règles générales et répartir les frais selon sa libre appréciation dans les cas suivants:
1    Le tribunal peut s'écarter des règles générales et répartir les frais selon sa libre appréciation dans les cas suivants:
a  le demandeur obtient gain de cause sur le principe de ses conclusions mais non sur leur montant, celui-ci étant tributaire de l'appréciation du tribunal ou difficile à chiffrer;
b  une partie a intenté le procès de bonne foi;
c  le litige relève du droit de la famille;
d  le litige relève d'un partenariat enregistré;
e  la procédure est devenue sans objet et la loi n'en dispose pas autrement;
f  des circonstances particulières rendent la répartition en fonction du sort de la cause inéquitable.
1bis    En cas de rejet d'une action du droit des sociétés en paiement à la société, le tribunal peut répartir les frais entre la société et le demandeur selon son appréciation.41
2    Les frais judiciaires qui ne sont pas imputables aux parties ni aux tiers peuvent être mis à la charge du canton si l'équité l'exige.
und 108
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 108 Frais causés inutilement - Les frais causés inutilement sont mis à la charge de la personne qui les a engendrés.
ZPO, Art. 229 Abs. 2
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 229 Faits et moyens de preuve nouveaux - 1 Les faits et moyens de preuve nouveaux ne sont admis aux débats principaux que s'ils sont invoqués sans retard et qu'ils remplissent l'une des conditions suivantes:
1    Les faits et moyens de preuve nouveaux ne sont admis aux débats principaux que s'ils sont invoqués sans retard et qu'ils remplissent l'une des conditions suivantes:
a  ils sont postérieurs à l'échange d'écritures ou à la dernière audience d'instruction (novas proprement dits);
b  ils existaient avant la clôture de l'échange d'écritures ou la dernière audience d'instruction mais ne pouvaient être invoqués antérieurement bien que la partie qui s'en prévaut ait fait preuve de la diligence requise (novas improprement dits).
2    S'il n'y a pas eu de second échange d'écritures ni de débats d'instruction, les faits et moyens de preuves nouveaux sont admis à l'ouverture des débats principaux.
3    Lorsqu'il doit établir les faits d'office, le tribunal admet des faits et moyens de preuve nouveaux jusqu'aux délibérations.
ZPO und Art. 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
BV, denn es sei anerkannt, dass jede Partei zwei Mal vortragen könne und insbesondere auch ein unbedingtes Replikrecht habe.

6.2. Die Vorinstanz legte diesbezüglich dar, dass die Erstinstanz entgegen der Beschwerdeführerin sehr wohl geprüft habe, ob der vom Rechtsvertreter der Beschwerdegegnerin in Rechnung gestellte Aufwand in der Sache geboten gewesen sei. Die Erstinstanz habe ausgeführt, dass der Aufwand infolge des Abbruchs der ersten Hauptverhandlung, des umfangreichen doppelten Schriftenwechsels, zahlreicher Beilagen sowie zwei Noveneingaben überdurchschnittlich gewesen sei. Deshalb sei die vom Rechtsvertreter der Beschwerdegegnerin eingereichte Kostennote angemessen.
Die Vorinstanz setzte sich sodann mit den verschiedenen Vorbringen der Beschwerdeführerin bezüglich der erstinstanzlichen Parteientschädigung auseinander und erwog unter anderem, dass die Erstinstanz den Rechtsvertreter der Beschwerdeführerin anlässlich der ersten Hauptverhandlung aufgefordert habe, sich zum weiteren Vorgehen zu äussern, nachdem dieser einen über 40-seitigen Parteivortrag und 124 neue Beweismittel zu den Akten geben wollte, während dem die Klage lediglich 18 Seiten und 21 Beilagen umfasst habe. Der Rechtsvertreter der Beschwerdeführerin habe den Vorschlag gemacht, dass sich die Beschwerdegegnerin auch schriftlich zu seinem Parteivortrag äussern könnte. Diesen Vorschlag habe der Rechtsvertreter der Beschwerdegegnerin sinnvoll gefunden, woraufhin die Erstinstanz - mit Einverständnis des Rechtsvertreters der Beschwerdeführerin - einen zweiten Schriftenwechsel angeordnet habe. Demnach stehe fest, dass die Beschwerdeführerin durch ihre ungewöhnliche Prozessführung den Abbruch der Hauptverhandlung und den zweiten Schriftenwechsel verursacht habe. Weder der Beschwerdegegnerin noch der Erstinstanz wäre es möglich gewesen, anlässlich der Hauptverhandlung 124 neue Beweismittel zu studieren und zu verarbeiten.
Nachdem die Vorinstanz weitere Vorbringen der Beschwerdeführerin beurteilte und alle verwarf, kam sie zum Schluss, dass die Erstinstanz die Parteientschädigung der Beschwerdegegnerin korrekt auf Fr. 43'151.90 festgesetzt habe.

6.3. Auch diese Erwägungen der Vorinstanz sind nicht zu beanstanden: Die Beschwerdeführerin unterlag mit ihrem Begehren vor der Erstinstanz vollständig, weshalb ihr nach dem Ausgang des Verfahrens nach Art. 106 Abs. 1
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 106 Règles générales de répartition - 1 Les frais sont mis à la charge de la partie succombante. La partie succombante est le demandeur lorsque le tribunal n'entre pas en matière et en cas de désistement d'action; elle est le défendeur en cas d'acquiescement.
1    Les frais sont mis à la charge de la partie succombante. La partie succombante est le demandeur lorsque le tribunal n'entre pas en matière et en cas de désistement d'action; elle est le défendeur en cas d'acquiescement.
2    Lorsqu'aucune des parties n'obtient entièrement gain de cause, les frais sont répartis selon le sort de la cause.
3    Lorsque plusieurs personnes participent au procès en tant que parties principales ou accessoires, le tribunal détermine la part de chacune aux frais du procès. Il peut les tenir pour solidairement responsables.
ZPO die Gerichtskosten auferlegt und der Beschwerdegegnerin eine Parteientschädigung zugesprochen wurde. Inwiefern die Prozesskosten nach den Bestimmungen von Art. 107 f
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 107 Répartition en équité - 1 Le tribunal peut s'écarter des règles générales et répartir les frais selon sa libre appréciation dans les cas suivants:
1    Le tribunal peut s'écarter des règles générales et répartir les frais selon sa libre appréciation dans les cas suivants:
a  le demandeur obtient gain de cause sur le principe de ses conclusions mais non sur leur montant, celui-ci étant tributaire de l'appréciation du tribunal ou difficile à chiffrer;
b  une partie a intenté le procès de bonne foi;
c  le litige relève du droit de la famille;
d  le litige relève d'un partenariat enregistré;
e  la procédure est devenue sans objet et la loi n'en dispose pas autrement;
f  des circonstances particulières rendent la répartition en fonction du sort de la cause inéquitable.
1bis    En cas de rejet d'une action du droit des sociétés en paiement à la société, le tribunal peut répartir les frais entre la société et le demandeur selon son appréciation.41
2    Les frais judiciaires qui ne sont pas imputables aux parties ni aux tiers peuvent être mis à la charge du canton si l'équité l'exige.
. ZPO hätten verteilt werden sollen, legt die Beschwerdeführerin weder hinreichend dar, noch ist dies ersichtlich. Eine Verletzung von Art. 107 f
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 107 Répartition en équité - 1 Le tribunal peut s'écarter des règles générales et répartir les frais selon sa libre appréciation dans les cas suivants:
1    Le tribunal peut s'écarter des règles générales et répartir les frais selon sa libre appréciation dans les cas suivants:
a  le demandeur obtient gain de cause sur le principe de ses conclusions mais non sur leur montant, celui-ci étant tributaire de l'appréciation du tribunal ou difficile à chiffrer;
b  une partie a intenté le procès de bonne foi;
c  le litige relève du droit de la famille;
d  le litige relève d'un partenariat enregistré;
e  la procédure est devenue sans objet et la loi n'en dispose pas autrement;
f  des circonstances particulières rendent la répartition en fonction du sort de la cause inéquitable.
1bis    En cas de rejet d'une action du droit des sociétés en paiement à la société, le tribunal peut répartir les frais entre la société et le demandeur selon son appréciation.41
2    Les frais judiciaires qui ne sont pas imputables aux parties ni aux tiers peuvent être mis à la charge du canton si l'équité l'exige.
. ZPO liegt nicht vor.
Ob die Beschwerdeführerin den Mehraufwand wegen "ungewöhnlicher Prozessführung" zu vertreten hat, braucht hier nicht beurteilt zu werden, wurden die Kosten doch nicht als "unnötige Prozesskosten" nach Art. 108
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 108 Frais causés inutilement - Les frais causés inutilement sont mis à la charge de la personne qui les a engendrés.
ZPO der Beschwerdeführerin auferlegt.
Zu beurteilen ist vielmehr, ob die Vorinstanz die Höhe der Parteientschädigung der Beschwerdegegnerin bundesrechtswidrig bestimmte, wobei das Bundesgericht in diesen Ermessensentscheid der Vorinstanz nur mit Rückhaltung eingreift (vgl. BGE 139 III 334 E. 3.2.5 S. 339; Urteil 4A 220/2016 vom 27. Juli 2016 E. 3.2). Diesbezüglich bringt die Beschwerdeführerin einzig vor, dass sie gestützt auf Art. 229 Abs. 2
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 229 Faits et moyens de preuve nouveaux - 1 Les faits et moyens de preuve nouveaux ne sont admis aux débats principaux que s'ils sont invoqués sans retard et qu'ils remplissent l'une des conditions suivantes:
1    Les faits et moyens de preuve nouveaux ne sont admis aux débats principaux que s'ils sont invoqués sans retard et qu'ils remplissent l'une des conditions suivantes:
a  ils sont postérieurs à l'échange d'écritures ou à la dernière audience d'instruction (novas proprement dits);
b  ils existaient avant la clôture de l'échange d'écritures ou la dernière audience d'instruction mais ne pouvaient être invoqués antérieurement bien que la partie qui s'en prévaut ait fait preuve de la diligence requise (novas improprement dits).
2    S'il n'y a pas eu de second échange d'écritures ni de débats d'instruction, les faits et moyens de preuves nouveaux sont admis à l'ouverture des débats principaux.
3    Lorsqu'il doit établir les faits d'office, le tribunal admet des faits et moyens de preuve nouveaux jusqu'aux délibérations.
ZPO neue Tatsachen und Beweismittel zu Beginn der Hauptverhandlung vor der Erstinstanz unbeschränkt vorbringen könne. Dies ist zwar zutreffend, da weder ein zweiter Schriftenwechsel noch eine Instruktionsverhandlung stattgefunden hat (vgl. BGE 143 III 297 E. 6.6; Urteil 4A 338/2017 vom 24. November 2017 E. 2.1, zur Publ. vorgesehen). Damit legt sie aber nicht dar, inwiefern die Vorinstanz ihr Ermessen bezüglich der Höhe der Parteientschädigung unrichtig angewandt hätte. Denn inwiefern die vom Rechtsvertreter der Beschwerdegegnerin eingereichte Kostennote unangemessen gewesen wäre, wird damit nicht aufgezeigt.

7.
Nach dem Gesagten ist die Beschwerde abzuweisen, soweit auf sie überhaupt eingetreten werden kann. Bei diesem Ausgang des Verfahrens wird die Beschwerdeführerin kosten- und entschädigungspflichtig (Art. 66 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
und Art. 68 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
BGG). Der Beschwerdegegnerin ist aus dem bundesgerichtlichen Verfahren kein entschädigungspflichtiger Aufwand erwachsen, weshalb ihr keine Parteientschädigung zuzusprechen ist (Art. 68 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
BGG).

Demnach erkennt das Bundesgericht:

1.
Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist.

2.
Die Gerichtskosten von Fr. 5'500.-- werden der Beschwerdeführerin auferlegt.

3.
Es wird keine Parteientschädigung zugesprochen.

4.
Dieses Urteil wird den Parteien und dem Obergericht des Kantons Bern, 2. Zivilkammer, schriftlich mitgeteilt.

Lausanne, 21. Dezember 2017
Im Namen der I. zivilrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts

Die Präsidentin: Kiss

Der Gerichtsschreiber: Brugger