Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

{T 0/2}
5A 390/2012

Urteil vom 21. Januar 2013
II. zivilrechtliche Abteilung

Besetzung
Bundesrichter von Werdt, Präsident,
Bundesrichter Marazzi, Schöbi,
Gerichtsschreiber V. Monn.

Verfahrensbeteiligte
X.________,
vertreten durch Rechtsanwalt Dr. Marco Ettisberger,
Beschwerdeführerin,

gegen

Y.________,
vertreten durch Rechtsanwalt Stefan Metzger,
Beschwerdegegner.

Gegenstand
Nebenfolgen der Ehescheidung,

Beschwerde gegen den Entscheid des Kantonsgerichts von Graubünden, I. Zivilkammer, vom 4. Mai 2011.

Sachverhalt:

A.
X.________ (1965) und Y.________ (1962) heirateten am 30. September 1994. Sie sind die Eltern der Söhne A.________ (geb. 1995) und B.________ (geb. 1997). An Weihnachten 2004 trennten sich die Eheleute.

B.
Am 7. Dezember 2006 machte Y.________ beim Vermittleramt des Kreises C.________ die Scheidungsklage anhängig. Mit Urteil vom 11. März 2009 schied das Bezirksgericht Maloja die Ehe. Soweit vor Bundesgericht noch relevant, übertrug es die elterliche Sorge über die gemeinsamen Kinder der Mutter, regelte das Besuchsrecht und verpflichtete Y.________ im Wesentlichen zur Zahlung von Kinderunterhaltsbeiträgen von monatlich je Fr. 1'200.--, verzichtete indes auf die Zusprache eines Ehegattenunterhaltsbeitrages an X.________. In güterrechtlicher Hinsicht verpflichtete das Bezirksgericht Y.________ zu einer Ausgleichszahlung von Fr. 419'095.-- sowie zur Übernahme eines Darlehens von den Eltern von X.________ in der Höhe von Fr. 170'000.--; weiter sprach es Y.________ das Alleineigentum an der ehelichen Liegenschaft zu und räumte X.________ darin ein bis zum 30. Juni 2015 befristetes unentgeltliches Wohnrecht ein.

C.
C.a Gegen diesen Entscheid erhob Y.________ am 7. September 2009 Berufung an das Kantonsgericht von Graubünden. Am 21. September 2009 erklärte X.________ Anschlussberufung.
C.b Mit Urteil vom 2./4. Mai 2011 (mitgeteilt am 20. April 2012) hiess das Kantonsgericht die Berufung sowie die Anschlussberufung teilweise gut. Im Wesentlichen verurteilte es Y.________ zur Zahlung von monatlichen Kinderalimenten von je Fr. 1'600.-- (Kindergeld eingeschlossen) sowie von monatlichen Frauenalimenten von Fr. 1'900.-- (ab Rechtskraft des Urteils bis zum 30. Juni 2013) bzw. von Fr. 850.-- (vom 1. Juli 2013 bis zum 30. Juni 2015). Das bis zum 30. Juni 2015 befristete Wohnrecht zu Gunsten von X.________ gestaltete es neu entgeltlich aus; das Entgelt bestimmte es auf monatlich Fr. 2'700.-- und erklärte diesen Betrag - während der Dauer der tatsächlichen Ausübung des Wohnrechts - im Umfang von Fr. 1'500.-- mit dem nachehelichen Unterhaltsbeitrag für verrechenbar. Sodann verpflichtete es Y.________, X.________ eine güterrechtliche Ausgleichszahlung von Fr. 206'119.-- zu entrichten (zahlbar binnen 60 Tagen ab Rechtskraft des Berufungsurteils).

D.
D.a Mit Beschwerde in Zivilsachen vom 23. Mai 2012 gelangt X.________ (nachfolgend: Beschwerdeführerin) an das Bundesgericht. Sie stellt zahlreiche Rechtsbegehren, auf die im Sachzusammenhang zurückzukommen sein wird.
D.b Am 3. Juli 2012 erkannte die Präsidentin der II. zivilrechtlichen Abteilung der Beschwerde die aufschiebende Wirkung zu, soweit die Beschwerdeführerin die Übertragung der Liegenschaft ins Alleineigentum des Beschwerdegegners anficht.
D.c In seiner Beschwerdeantwort vom 28. November 2012 beantragt Y.________ (nachfolgend: Beschwerdegegner), die Beschwerde abzuweisen, soweit darauf eingetreten werden kann. In gleicher Weise äussert sich das Kantonsgericht von Graubünden (Schreiben vom 22. Oktober 2012). Die Eingaben wurden der Beschwerdeführerin zur Wahrung des rechtlichen Gehörs zugestellt. In einer weiteren Eingabe vom 10. Dezember 2012 erläutert die Beschwerdeführerin ihre gegenwärtige Situation.

Erwägungen:

1.
1.1 Angefochten sind die Fr. 30'000.-- übersteigenden vermögensrechtlichen Folgen eines kantonal letztinstanzlichen Ehescheidungsurteils; die Beschwerde in Zivilsachen ist somit grundsätzlich zulässig (Art. 72 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 72 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
1    Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
2    Sont également sujettes au recours en matière civile:
a  les décisions en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions prises en application de normes de droit public dans des matières connexes au droit civil, notamment les décisions:
b1  sur la reconnaissance et l'exécution de décisions ainsi que sur l'entraide en matière civile,
b2  sur la tenue des registres foncier, d'état civil et du commerce, ainsi que des registres en matière de protection des marques, des dessins et modèles, des brevets d'invention, des obtentions végétales et des topographies,
b3  sur le changement de nom,
b4  en matière de surveillance des fondations, à l'exclusion des institutions de prévoyance et de libre passage,
b5  en matière de surveillance des exécuteurs testamentaires et autres représentants successoraux,
b6  les décisions prises dans le domaine de la protection de l'enfant et de l'adulte,
b7  ...
, Art. 74 Abs. 1 lit. b
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 74 Valeur litigieuse minimale - 1 Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à:
1    Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à:
a  15 000 francs en matière de droit du travail et de droit du bail à loyer;
b  30 000 francs dans les autres cas.
2    Même lorsque la valeur litigieuse minimale n'est pas atteinte, le recours est recevable:
a  si la contestation soulève une question juridique de principe;
b  si une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
c  s'il porte sur une décision prise par une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
d  s'il porte sur une décision prise par le juge de la faillite ou du concordat;
e  s'il porte sur une décision du Tribunal fédéral des brevets.
, Art. 75 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 75 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
1    Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours, sauf si:
a  une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
b  un tribunal spécialisé dans les litiges de droit commercial statue en instance cantonale unique;
c  une action ayant une valeur litigieuse d'au moins 100 000 francs est déposée directement devant le tribunal supérieur avec l'accord de toutes les parties.
und Art. 90
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 90 Décisions finales - Le recours est recevable contre les décisions qui mettent fin à la procédure.
BGG).

1.2 Wohl wendet das Bundesgericht im ordentlichen Beschwerdeverfahren das Recht von Amtes wegen an (Art. 106 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG; vgl. BGE 132 II 257 E. 2.5 S. 262; 130 III 136 E. 1.4 S. 140). Allerdings ist in der Beschwerdeschrift in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletzt (Art. 42 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
BGG). Mithin prüft das Bundesgericht nur die geltend gemachten Rügen, sofern die rechtlichen Mängel nicht geradezu offensichtlich sind. Es ist nicht gehalten, wie eine erstinstanzliche Behörde alle sich stellenden rechtlichen Fragen von sich aus zu untersuchen, wenn die rechtssuchende Partei diese nicht mehr thematisiert (BGE 133 II 249 E. 1.4.1 S. 254). Soweit die Festsetzung von Unterhalt in Frage steht, ist überdies zu beachten, dass der Sachrichter in verschiedener Hinsicht auf sein Ermessen verwiesen ist (Art. 4
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 4 - Le juge applique les règles du droit et de l'équité, lorsque la loi réserve son pouvoir d'appréciation ou qu'elle le charge de prononcer en tenant compte soit des circonstances, soit de justes motifs.
ZGB; BGE 127 III 136 E. 3a S. 141; Botschaft, BBl 1996 I S. 115 f.). Bei der Überprüfung solcher Entscheide übt das Bundesgericht eine gewisse Zurückhaltung. Es greift nur ein, wenn die kantonale Instanz von dem ihr zustehenden Ermessen falschen Gebrauch gemacht hat. Das ist namentlich dann der Fall, wenn sie grundlos von in Lehre und Rechtsprechung anerkannten Grundsätzen abgewichen ist, wenn sie
Gesichtspunkte berücksichtigt hat, die keine Rolle hätten spielen dürfen, oder wenn sie umgekehrt rechtserhebliche Umstände ausser Acht gelassen hat. Aufzuheben und zu korrigieren sind ausserdem Ermessensentscheide, die sich als im Ergebnis offensichtlich unbillig, als in stossender Weise ungerecht erweisen (BGE 128 III 161 E. 2c/aa S. 162; 131 III 12 E. 4.2 S. 15; 132 III 97 E. 1 S. 99).

1.3 Bei alledem ist das Bundesgericht an den festgestellten Sachverhalt grundsätzlich gebunden (Art. 105 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
BGG). Diesbezüglich kann einzig vorgebracht werden, er sei offensichtlich unrichtig festgestellt worden (Art. 97 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
BGG), wobei "offensichtlich unrichtig" mit "willkürlich" gleichzusetzen ist (Botschaft, BBl 2001 IV 4338; BGE 133 II 249 E. 1.2.2 S. 252; 133 III 393 E. 7.1 S. 398), oder er beruhe auf einer anderen Rechtsverletzung im Sinn von Art. 95
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
BGG (z.B. Art. 29 Abs. 2
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
BV oder Art. 8
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 8 - Chaque partie doit, si la loi ne prescrit le contraire, prouver les faits qu'elle allègue pour en déduire son droit.
ZGB). Ausserdem muss in der Beschwerde aufgezeigt werden, inwiefern die Behebung der vorerwähnten Mängel für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann (Art. 97 Abs. 1
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 97 - 1 Le mariage est célébré par l'officier de l'état civil au terme de la procédure préparatoire.
1    Le mariage est célébré par l'officier de l'état civil au terme de la procédure préparatoire.
2    Les fiancés peuvent se marier dans l'arrondissement de l'état civil de leur choix.
3    Le mariage religieux ne peut précéder le mariage civil.
ZGB; BGE 135 I 19 E. 2.2.2 S. 22). Für all diese Elemente gilt das strenge Rügeprinzip (Art. 106 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG; BGE 133 II 249 E. 1.4.2 S. 255). Das bedeutet, dass das Bundesgericht nur klar und detailliert erhobene und soweit möglich belegte Rügen prüft, während es auf ungenügend begründete Rügen und rein appellatorische Kritik am angefochtenen Entscheid nicht eintritt. Wird die Verletzung des Willkürverbots gerügt, reicht es sodann nicht aus, wenn die Beschwerdeführerin die Lage aus ihrer eigenen Sicht darlegt und den davon abweichenden angefochtenen Entscheid
als willkürlich bezeichnet. Vielmehr ist im Einzelnen darzulegen, inwiefern das kantonale Gericht willkürlich entschieden haben soll und der angefochtene Entscheid deshalb an einem qualifizierten und offensichtlichen Mangel leidet (BGE 134 II 244 E. 2.2 S. 246).

1.4 Gemäss Art. 99 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 99 - 1 Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
1    Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
2    Toute conclusion nouvelle est irrecevable.
BGG dürfen neue Tatsachen und Beweismittel nur so weit vorgebracht werden, als erst der Entscheid der Vorinstanz dazu Anlass gibt. Soweit Tatsachen oder Beweismittel sich zwar auf das vorinstanzliche Prozessthema beziehen, jedoch erst nach dem angefochtenen Entscheid zutage getreten oder entstanden sind, kann das weitergezogene Urteil von vornherein nicht Anlass gegeben haben, diese vor Bundesgericht vorzutragen; solche "echten Noven" sind im bundesgerichtlichen Verfahren unzulässig (BGE 133 IV 342 E. 2.1 S. 343 f.).

2.
Die Beschwerdeführerin wirft der Vorinstanz zunächst vor, Art. 209 Abs. 1
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 209 - 1 Il y a lieu à récompense, lors de la liquidation, entre les acquêts et les biens propres d'un même époux lorsqu'une dette grevant l'une des masses a été payée de deniers provenant de l'autre.
1    Il y a lieu à récompense, lors de la liquidation, entre les acquêts et les biens propres d'un même époux lorsqu'une dette grevant l'une des masses a été payée de deniers provenant de l'autre.
2    Une dette grève la masse avec laquelle elle est en rapport de connexité ou, dans le doute, les acquêts.
3    Lorsqu'une masse a contribué à l'acquisition, à l'amélioration ou à la conservation de biens appartenant à l'autre masse, la récompense, en cas de plus-value ou de moins-value, est proportionnelle à la contribution fournie et elle se calcule sur la valeur de ces biens à la liquidation ou à l'époque de leur aliénation.
und 2
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 209 - 1 Il y a lieu à récompense, lors de la liquidation, entre les acquêts et les biens propres d'un même époux lorsqu'une dette grevant l'une des masses a été payée de deniers provenant de l'autre.
1    Il y a lieu à récompense, lors de la liquidation, entre les acquêts et les biens propres d'un même époux lorsqu'une dette grevant l'une des masses a été payée de deniers provenant de l'autre.
2    Une dette grève la masse avec laquelle elle est en rapport de connexité ou, dans le doute, les acquêts.
3    Lorsqu'une masse a contribué à l'acquisition, à l'amélioration ou à la conservation de biens appartenant à l'autre masse, la récompense, en cas de plus-value ou de moins-value, est proportionnelle à la contribution fournie et elle se calcule sur la valeur de ces biens à la liquidation ou à l'époque de leur aliénation.
ZGB verletzt zu haben.

2.1 Am 16. Oktober 2000 verkaufte der Beschwerdegegner seine mit Eigengut finanzierte Beteiligung an der D.________ AG an die zur Errungenschaft gehörende G.________ GmbH, deren einzige Gesellschafter bzw. Geschäftsführer er und die Beschwerdeführerin waren bzw. sind (je mit Einzelunterschrift). Der Kaufpreis betrug Fr. 75'000.--. In der Folge verkaufte die G.________ GmbH das Aktienpaket zum Preis von Fr. 45'300.-- an Aktionär E.________ weiter.

2.2 Die Vorinstanz führt aus, es sei an sich unbestritten, dass der G.________ GmbH aufgrund dieser Transaktion ein Verlust entstanden sei, der bei direkter Übertragung der Beteiligung an E.________ zulasten des Eigengutes des Beschwerdegegners gegangen wäre. Art. 209
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 209 - 1 Il y a lieu à récompense, lors de la liquidation, entre les acquêts et les biens propres d'un même époux lorsqu'une dette grevant l'une des masses a été payée de deniers provenant de l'autre.
1    Il y a lieu à récompense, lors de la liquidation, entre les acquêts et les biens propres d'un même époux lorsqu'une dette grevant l'une des masses a été payée de deniers provenant de l'autre.
2    Une dette grève la masse avec laquelle elle est en rapport de connexité ou, dans le doute, les acquêts.
3    Lorsqu'une masse a contribué à l'acquisition, à l'amélioration ou à la conservation de biens appartenant à l'autre masse, la récompense, en cas de plus-value ou de moins-value, est proportionnelle à la contribution fournie et elle se calcule sur la valeur de ces biens à la liquidation ou à l'époque de leur aliénation.
ZGB finde auf die vorliegende Konstellation jedoch keine Anwendung. Weder könne nämlich der bei der G.________ GmbH eingetretene Verlust einfach einer Schuld des Ehemannes gleichgesetzt werden, die gemäss Art. 209 Abs. 2
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 209 - 1 Il y a lieu à récompense, lors de la liquidation, entre les acquêts et les biens propres d'un même époux lorsqu'une dette grevant l'une des masses a été payée de deniers provenant de l'autre.
1    Il y a lieu à récompense, lors de la liquidation, entre les acquêts et les biens propres d'un même époux lorsqu'une dette grevant l'une des masses a été payée de deniers provenant de l'autre.
2    Une dette grève la masse avec laquelle elle est en rapport de connexité ou, dans le doute, les acquêts.
3    Lorsqu'une masse a contribué à l'acquisition, à l'amélioration ou à la conservation de biens appartenant à l'autre masse, la récompense, en cas de plus-value ou de moins-value, est proportionnelle à la contribution fournie et elle se calcule sur la valeur de ces biens à la liquidation ou à l'époque de leur aliénation.
ZGB einer seiner Gütermassen zuzuordnen wäre, noch könne davon die Rede sein, dass die Errungenschaft eine Schuld des Eigengutes getilgt habe. Eine Ersatzforderung bzw. eine Reduktion des Eigengutes zugunsten der Errungenschaft liesse sich - so die Vorinstanz weiter - einzig mit dem Argument der Simulation bzw. des Rechtsmissbrauchs begründen. Das Vorliegen der entsprechenden Voraussetzungen verwirft die Vorinstanz in der Folge aber mit einer doppelten Begründung: Zunächst stellt sie unter Hinweis auf die Aussagen von Y.________ fest, die Übertragung der Aktien an die G.________ GmbH sei aus steuerlichen Gründen erfolgt, weil dadurch ein Verlust im Geschäftsvermögen habe ausgewiesen werden können. Sodann gelte es die Transaktion in ihrem
Gesamtkontext zu betrachten. Der Beschwerdegegner habe nämlich schlüssig dargelegt und die Beschwerdeführerin auch nicht bestritten, dass die G.________ GmbH aufgrund der Beteiligung an der D.________ AG im Jahr 2000 ein Auftragsvolumen von Fr. 200'000.-- generiert und im selben Jahr auch noch einen Gewinn erwirtschaftet habe. Gesamthaft betrachtet habe die G.________ GmbH vom Einkauf in die D.________ AG somit profitiert.

2.3 Die Beschwerdeführerin erneuert vor Bundesgericht ihren bereits erstinstanzlich erhobenen Vorwurf, die erwähnte Transaktion sei simuliert bzw. rechtsmissbräuchlich und der Verkauf an die G.________ GmbH damit nichtig. Das vorinstanzliche Argument, die Transaktion sei steuerrechtlich motiviert gewesen, vermöge daran nichts zu ändern.
Mit dem zweiten vorinstanzlichen Argument, wonach die G.________ GmbH vom Einkauf in die D.________ AG im Jahr 2000 - insgesamt betrachtet - bezüglich Umsatz und Gewinn profitiert und die Beschwerdeführerin diesen Befund vor der Vorinstanz im Übrigen auch nicht bestritten habe, setzt sich die Beschwerdeführerin jedoch überhaupt nicht auseinander. Damit kommt sie ihrer Begründungspflicht nicht nach (s. oben E. 1.2). Darauf ist nicht einzutreten.

3.
Des Weiteren kritisiert die Beschwerdeführerin die Höhe der ihr angerechneten Bankguthaben.

3.1 Die Vorinstanz kommt zum Schluss, die Beschwerdeführerin habe in ihrer Stellungnahme vom 27. Oktober 2010 einen Betrag von Fr. 16'997.-- anerkannt. Dass sie sich anlässlich der Berufungsverhandlung diesbezüglich auf einen Irrtum berief, vermöge daran nichts zu ändern, denn inwiefern ihre Anerkennung auf einem Irrtum beruhe, habe sie gar nicht dargelegt.

3.2 Vor Bundesgericht will sich die Beschwerdeführerin mit dem Einwand behelfen, es habe sich um einen Rechenfehler gehandelt; darauf habe sie in ihrem Plädoyer vor der Vorinstanz hingewiesen. Im erwähnten Plädoyer begnügt sich die Beschwerdeführerin indes mit der Behauptung, der Betrag von Fr. 24'997.-- sei "nicht korrekt"; im Übrigen ist lediglich pauschal von einem nicht näher spezifizierten "Irrtum" die Rede. Worin der behauptete Fehler genau lag bzw. mit Bezug auf welche Positionen sie sich geirrt haben will, vermag die Beschwerdeführerin aber an keiner Stelle darzutun, was umso mehr erstaunt, als sie sich selbst darauf beruft, der streitige Wert sei "offensichtlich irrtümlich errechnet" worden. Angesichts dessen durfte die Vorinstanz dieses Vorbringen willkürfrei als unzureichende Behauptung taxieren und ausser Acht lassen. Soweit die Beschwerdeführerin ihre Rüge der fehlerhaften Beweiswürdigung auf Art. 157
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 157 Libre appréciation des preuves - Le tribunal établit sa conviction par une libre appréciation des preuves administrées.
der Schweizerischen Zivilprozessordnung vom 19. Dezember 2008 (Zivilprozessordnung, ZPO; SR 272) stützt, übersieht sie, dass dieses Gesetz für das Rechtsmittelverfahren vor dem Kantonsgericht Graubünden gar nicht anwendbar war (Art. 405 Abs. 1
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 405 Recours - 1 Les recours sont régis par le droit en vigueur au moment de la communication de la décision aux parties.
1    Les recours sont régis par le droit en vigueur au moment de la communication de la décision aux parties.
2    La révision de décisions communiquées en application de l'ancien droit est régie par le nouveau droit.
ZPO).

4.
Streitig ist alsdann die Zuweisung der ehelichen Liegenschaft "F.________".

4.1 Die Beschwerdeführerin rügt sinngemäss, die Vorinstanz habe Art. 205 Abs. 2
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 205 - 1 Chaque époux reprend ceux de ses biens qui sont en possession de son conjoint.
1    Chaque époux reprend ceux de ses biens qui sont en possession de son conjoint.
2    Lorsqu'un bien est en copropriété, un époux peut demander, en sus des autres mesures prévues par la loi, que ce bien lui soit attribué entièrement s'il justifie d'un intérêt prépondérant, à charge de désintéresser son conjoint.
3    Les époux règlent leurs dettes réciproques.
i.V.m. Art. 218 Abs. 1
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 218 - 1 Lorsque le règlement immédiat de la créance de participation et de la part à la plus-value expose l'époux débiteur à des difficultés graves, celui-ci peut solliciter des délais de paiement.
1    Lorsque le règlement immédiat de la créance de participation et de la part à la plus-value expose l'époux débiteur à des difficultés graves, celui-ci peut solliciter des délais de paiement.
2    Sauf convention contraire, il doit des intérêts dès la clôture de la liquidation et peut être tenu de fournir des sûretés si les circonstances le justifient.
ZGB bundesrechtswidrig angewendet, da der Beschwerdegegner die für die ungeteilte Zuweisung geschuldete Entschädigung bzw. die güterrechtliche Ausgleichszahlung von Fr. 206'119.-- nicht zu leisten vermöge und die Voraussetzungen zur Gewährung einer Zahlungsfrist nicht gegeben seien.
4.1.1 Die Vorinstanz räumt dem Beschwerdegegner auf sein Ersuchen hin zur Leistung der Entschädigung gestützt auf Art. 218 Abs. 1
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 218 - 1 Lorsque le règlement immédiat de la créance de participation et de la part à la plus-value expose l'époux débiteur à des difficultés graves, celui-ci peut solliciter des délais de paiement.
1    Lorsque le règlement immédiat de la créance de participation et de la part à la plus-value expose l'époux débiteur à des difficultés graves, celui-ci peut solliciter des délais de paiement.
2    Sauf convention contraire, il doit des intérêts dès la clôture de la liquidation et peut être tenu de fournir des sûretés si les circonstances le justifient.
ZGB eine Zahlungsfrist von 60 Tagen ab Rechtskraft des Urteils ein, damit er zwecks Überwindung des von ihm geltend gemachten Liquiditätsengpasses eine Hypothek aufnehmen könne. In diesem Zusammenhang hält die Vorinstanz namentlich fest, bei einer Zuweisung der Liegenschaft zu Alleineigentum an den Ehemann betrage sein Eigenkapital an der Liegenschaft immer noch über 50 Prozent. Damit dürften die üblichen Kriterien für einen Bankkredit erfüllt sein, weshalb die Übernahme der Liegenschaft durchaus finanzierbar erscheine. Diese von der Vorinstanz festgestellte Finanzierbarkeit der Übernahme ist eine Tatfrage. Die Beschwerdeführerin setzt sich damit nicht substanziiert auseinander. Stattdessen behauptet sie pauschal, der Beschwerdegegner vermöge die Entschädigung nicht zu leisten. Ist die Übernahme gemäss unbestrittener vorinstanzlicher Einschätzung aber, wie dargelegt, finanzierbar, ist nicht ersichtlich, inwiefern die Gewährung einer Zahlungsfrist Bundesrecht verletzen soll.
4.1.2 Die Beschwerdeführerin fordert auch, die Ausgleichszahlung habe Zug um Zug mit der Überschreibung der Liegenschaft an den Beschwerdegegner zu erfolgen. Sinngemäss bringt sie vor, bei der Anwendung von Art. 205 Abs. 2
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 205 - 1 Chaque époux reprend ceux de ses biens qui sont en possession de son conjoint.
1    Chaque époux reprend ceux de ses biens qui sont en possession de son conjoint.
2    Lorsqu'un bien est en copropriété, un époux peut demander, en sus des autres mesures prévues par la loi, que ce bien lui soit attribué entièrement s'il justifie d'un intérêt prépondérant, à charge de désintéresser son conjoint.
3    Les époux règlent leurs dettes réciproques.
ZGB verbiete es sich vorliegend, dem Beschwerdegegner im Sinne von Art. 218 Abs. 1
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 218 - 1 Lorsque le règlement immédiat de la créance de participation et de la part à la plus-value expose l'époux débiteur à des difficultés graves, celui-ci peut solliciter des délais de paiement.
1    Lorsque le règlement immédiat de la créance de participation et de la part à la plus-value expose l'époux débiteur à des difficultés graves, celui-ci peut solliciter des délais de paiement.
2    Sauf convention contraire, il doit des intérêts dès la clôture de la liquidation et peut être tenu de fournir des sûretés si les circonstances le justifient.
ZGB eine Zahlungsfrist zu gewähren.
Zwar wäre es an sich zulässig gewesen, den Eigentumsübergang Zug um Zug an die Bedingung der Zahlung der Ausgleichsforderung zu knüpfen; eine eigentliche Pflicht so zu verfahren, besteht indessen grundsätzlich nicht (vgl. HAUSHEER/REUSSER/GEISER, Berner Kommentar, 1992, N 63 zu Art. 205
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 205 - 1 Chaque époux reprend ceux de ses biens qui sont en possession de son conjoint.
1    Chaque époux reprend ceux de ses biens qui sont en possession de son conjoint.
2    Lorsqu'un bien est en copropriété, un époux peut demander, en sus des autres mesures prévues par la loi, que ce bien lui soit attribué entièrement s'il justifie d'un intérêt prépondérant, à charge de désintéresser son conjoint.
3    Les époux règlent leurs dettes réciproques.
ZGB; s. auch DANIEL STECK, in: Ingeborg Schwenzer [Hrsg.], FamKOMM Scheidung, 2. Aufl., 2011, N 11 zu Art 205
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 205 - 1 Chaque époux reprend ceux de ses biens qui sont en possession de son conjoint.
1    Chaque époux reprend ceux de ses biens qui sont en possession de son conjoint.
2    Lorsqu'un bien est en copropriété, un époux peut demander, en sus des autres mesures prévues par la loi, que ce bien lui soit attribué entièrement s'il justifie d'un intérêt prépondérant, à charge de désintéresser son conjoint.
3    Les époux règlent leurs dettes réciproques.
ZGB, der die Möglichkeit der Stundung gemäss Art. 218
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 218 - 1 Lorsque le règlement immédiat de la créance de participation et de la part à la plus-value expose l'époux débiteur à des difficultés graves, celui-ci peut solliciter des délais de paiement.
1    Lorsque le règlement immédiat de la créance de participation et de la part à la plus-value expose l'époux débiteur à des difficultés graves, celui-ci peut solliciter des délais de paiement.
2    Sauf convention contraire, il doit des intérêts dès la clôture de la liquidation et peut être tenu de fournir des sûretés si les circonstances le justifient.
ZGB explizit erwähnt). Ob eine Anordnung Zug um Zug vorzusehen ist, bleibt dem pflichtgemässen Ermessen der Vorinstanz überlassen. Ein entsprechender Anspruch lässt sich weder aus dem von der Beschwerdeführerin ins Feld geführten Urteil 5C.325/2001 vom 4. März 2002 E. 4 oder aus BGE 119 II 197 E. 3c S. 200 noch aus der sonstigen Rechtsprechung herleiten. Ausschlaggebend ist, dass die Vorinstanz vorliegend zum Schluss kommt, der Beschwerdegegner könne die Ausgleichszahlung binnen Frist finanzieren. Daraus erwächst der Beschwerdeführerin kein Nachteil. Wenn die Beschwerdeführerin geltend macht, es bestehe die Gefahr, dass sich der Beschwerdegegner seiner Zahlungsverpflichtung durch Wohnsitzwechsel in das Heimatland seiner neuen Ehefrau (Philippinen) entziehe, stellt sie eine vor
Bundesgericht unzulässige neue Tatsachenbehauptung auf (s. oben E. 1.4). Im Übrigen hat die Beschwerdeführerin immerhin die Möglichkeit, das Grundstück zur Sicherstellung ihrer Ausgleichsforderung nach Fristablauf verarrestieren zu lassen.

4.2 Ausserdem bestreitet die Beschwerdeführerin, dass der Beschwerdegegner ein überwiegendes Interesse daran habe, dass ihm die eheliche Liegenschaft zu Alleineigentum zugewiesen werde. Stattdessen verlangt sie, die Liegenschaft im Miteigentum beider Parteien zu belassen.
Die Vorinstanz erinnert namentlich daran, dass ein Verbleib der Liegenschaft im Miteigentum der Parteien ein gewisses Mass an Einigkeit und Zusammenarbeit zwischen den Parteien voraussetze, was vorliegend, wie bereits die erste Instanz festgestellt habe, nicht praktikabel sei. Mit dieser Feststellung, die bereits für sich allein einer Beibehaltung des Miteigentums entgegensteht, setzt sich die Beschwerdeführerin nicht auseinander; eine Zuweisung der Liegenschaft zu ihrem eigenen Alleineigentum oder eine Versteigerung derselben verlangt sie nicht.
Die Vorinstanz weist ausserdem darauf hin, obwohl der Beschwerdegegner heute in Deutschland wohne, sei ihm eine "besonders enge Beziehung zur ehelichen Liegenschaft" zuzuerkennen. Er habe seinerzeit auch erheblich mehr Eigenmittel in den Erwerb der Liegenschaft investiert. Hiergegen erhebt die Beschwerdeführerin keine qualifizierte Sachverhaltsrügen. In rechtlicher Hinsicht verkennt sie ausserdem, dass die Vorinstanz bei der Zuweisung der ehelichen Liegenschaft nach Massgabe von Art. 4
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 4 - Le juge applique les règles du droit et de l'équité, lorsque la loi réserve son pouvoir d'appréciation ou qu'elle le charge de prononcer en tenant compte soit des circonstances, soit de justes motifs.
ZGB über einen erheblichen Ermessenspielraum verfügt (BGE 119 II 197 E. 2 S. 199), diesen vorliegend nicht überschritten hat und überdies dem Bezug der Beschwerdeführerin zur Liegenschaft durch die Einräumung des Wohnrechts Rechnung getragen hat. Insgesamt erweist sich die Rüge als unbegründet.

5.
Soweit die Beschwerdeführerin dem Beschwerdegegner pauschal vorwirft, mittels Stellenwechsel seine Leistungsfähigkeit vorsätzlich geschmälert zu haben, stellt sie vor Bundesgericht unzulässige neue Behauptungen auf, ohne gleichzeitig eine qualifizierte Sachverhaltsrüge zu erheben (s. E. 1.4). Darauf ist nicht einzutreten.

6.
Streitig ist mit Blick auf die Festsetzung der Kinder- und Frauenalimente weiter die Berechnung des Bedarfs des Beschwerdegegners.

6.1 Der Beschwerdegegner wohnt in Deutschland und hat erneut geheiratet. Das Kantonsgericht hält es für angezeigt, den Bedarf der neuen Ehegattin "im vorliegenden Fall, wo auch Kinderalimente zur Diskussion stehen, nicht anzurechnen". Im Gegenzug sieht sie "mit Rücksicht auf die noch ausstehende Integration der neuen Ehefrau auf dem deutschen Arbeitsmarkt" aber immerhin davon ab, dem Beschwerdegegner "bei der Bedarfsberechnung nur noch die Hälfte des Ehepaargrundbetrags und der Wohnkosten zuzugestehen". Unter Berücksichtigung der in Deutschland tieferen Lebenshaltungskosten setzt das Kantonsgericht im Bedarf des Beschwerdegegners einen "angemessen reduzierten Grundbetrag von rund EUR 750.--" ein und rechnet ihm die "im Mietvertrag ausgewiesenen Wohnkosten von EUR 725.--" an.
Die Beschwerdeführerin beruft sich darauf, dass die neue Ehefrau des Beschwerdegegners aufgrund der ehelichen Beistandspflicht (Art. 159 Abs. 3
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 159 - 1 La célébration du mariage crée l'union conjugale.
1    La célébration du mariage crée l'union conjugale.
2    Les époux s'obligent mutuellement à en assurer la prospérité d'un commun accord et à pourvoir ensemble à l'entretien et à l'éducation des enfants.
3    Ils se doivent l'un à l'autre fidélité et assistance.
ZGB) erwerbstätig sein müsse, da sie den Beschwerdegegner in Kenntnis seiner Unterhaltsverpflichtung geheiratet habe.
Die ehelichen Rechte und Pflichten unterstehen dem Recht des Staates, in dem die Ehegatten ihren Wohnsitz haben (Art. 48 Abs. 1
SR 291 Loi fédérale du 18 décembre 1987 sur le droit international privé (LDIP)
LDIP Art. 48 - 1 Les effets du mariage sont régis par le droit de l'État dans lequel les époux sont domiciliés.
1    Les effets du mariage sont régis par le droit de l'État dans lequel les époux sont domiciliés.
2    Lorsque les époux ne sont pas domiciliés dans le même État, les effets du mariage sont régis par le droit de l'État du domicile avec lequel la cause présente le lien le plus étroit.
3    Lorsque les autorités judiciaires ou administratives suisses du lieu d'origine sont compétentes en vertu de l'art. 47, elles appliquent le droit suisse.
IPRG). Der Beschwerdegegner und seine neue Ehefrau haben ihren Wohnsitz in Deutschland, so dass vorliegend deutsches Recht zur Anwendung gelangt. Dass das Kantonsgericht das nach dem schweizerischen internationalen Privatrecht massgebende ausländische Recht in geradezu verfassungswidriger Weise, insbesondere in Verletzung des Willkürverbots (Art. 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
BV) angewendet hätte (Art. 96 lit. b
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 96 Droit étranger - Le recours peut être formé pour:
a  inapplication du droit étranger désigné par le droit international privé suisse;
b  application erronée du droit étranger désigné par le droit international privé suisse, pour autant qu'il s'agisse d'une affaire non pécuniaire.
BGG e contrario; vgl. BGE 136 II 304 E. 5.3 S. 318; 133 III 446 E. 3.1 S. 447 f.), macht die Beschwerdeführerin indes nicht geltend. Soweit sie sich lediglich zur analogen Rechtslage in der Schweiz äussert, sind ihre Vorbringen von vornherein unbehelflich.

6.2 Die Beschwerdeführerin beanstandet weiter, dass dem Beschwerdegegner der volle Ehegattengrundbetrag und die gesamten Wohnkosten angerechnet werden. Sie begnügt sich jedoch damit, die Anrechnung dieser Positionen als "willkürlich" zu bezeichnen. Inwiefern das Kantonsgericht damit sein Ermessen (s. E. 1.2) zu Lasten der Beschwerdeführerin nicht richtig ausgeübt hätte, ist umso weniger ersichtlich, als der eingesetzte Ehegattengrundbetrag von EUR 750.-- selbst bei Berücksichtigung der tieferen Lebenshaltungskosten in Deutschland keineswegs als grosszügig bezeichnet werden kann. Der weitere Vorwurf, das Kantonsgericht verletze die in Art. 157
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 157 Libre appréciation des preuves - Le tribunal établit sa conviction par une libre appréciation des preuves administrées.
ZPO enthaltene Vorschrift, scheitert schon daran, dass diese Vorschrift in diesem Prozess gar keine Anwendung findet (Art. 405 Abs. 1
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 405 Recours - 1 Les recours sont régis par le droit en vigueur au moment de la communication de la décision aux parties.
1    Les recours sont régis par le droit en vigueur au moment de la communication de la décision aux parties.
2    La révision de décisions communiquées en application de l'ancien droit est régie par le nouveau droit.
ZPO; vgl. E. 3.2).

6.3 Die Beschwerdeführerin bemängelt auch, dass das Kantonsgericht im Bedarf des Beschwerdegegners Hypothekar- und Kreditzinsen berücksichtigt.
Die Vorinstanz geht von einem zusätzlichen Hypothekarbedarf des Beschwerdegegners von rund Fr. 440'000.-- aus (Ausgleichszahlung an die Beschwerdeführerin von Fr. 206'119.--; Tilgung des Darlehens der Eltern der Beschwerdeführerin von Fr. 170'000; Kosten des Scheidungsverfahren und weitere Schulden Fr. 50'000.--). Daraus errechnet sie - ausgehend von einem mittleren Hypothekarzinses von 3 Prozent - Schuldzinsen von Fr. 1'100.-- pro Monat und berücksichtigt diese in der Bedarfsberechnung des Ehemannes.
Die Beschwerdeführerin beanstandet diese Vorgehensweise als unzulässig. Es könne nicht sein, dass die Finanzierung der Ausgleichszahlung über einen zusätzlichen Kredit eine Minderung des nachehelichen Unterhalts zur Folge habe. Damit würde indirekt auch Art. 205 Abs. 2
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 205 - 1 Chaque époux reprend ceux de ses biens qui sont en possession de son conjoint.
1    Chaque époux reprend ceux de ses biens qui sont en possession de son conjoint.
2    Lorsqu'un bien est en copropriété, un époux peut demander, en sus des autres mesures prévues par la loi, que ce bien lui soit attribué entièrement s'il justifie d'un intérêt prépondérant, à charge de désintéresser son conjoint.
3    Les époux règlent leurs dettes réciproques.
ZGB unterlaufen, wonach die Übernahme eines bisher im Miteigentum der Ehegatten stehenden Vermögenswertes in das Alleineigentum nur durch volle Entschädigung des anderen Ehegatten erfolgen dürfe. Müsse sie die Finanzierung des Kredits indirekt mittragen, so schmälere dies zugleich den ihr gestützt auf Art. 125 Abs. 1
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 125 - 1 Si l'on ne peut raisonnablement attendre d'un époux qu'il pourvoie lui-même à son entretien convenable, y compris à la constitution d'une prévoyance vieillesse appropriée, son conjoint lui doit une contribution équitable.
1    Si l'on ne peut raisonnablement attendre d'un époux qu'il pourvoie lui-même à son entretien convenable, y compris à la constitution d'une prévoyance vieillesse appropriée, son conjoint lui doit une contribution équitable.
2    Pour décider si une contribution d'entretien est allouée et pour en fixer, le cas échéant, le montant et la durée, le juge retient en particulier les éléments suivants:
1  la répartition des tâches pendant le mariage;
2  la durée du mariage;
3  le niveau de vie des époux pendant le mariage;
4  l'âge et l'état de santé des époux;
5  les revenus et la fortune des époux;
6  l'ampleur et la durée de la prise en charge des enfants qui doit encore être assurée;
7  la formation professionnelle et les perspectives de gain des époux, ainsi que le coût probable de l'insertion professionnelle du bénéficiaire de l'entretien;
8  les expectatives de l'assurance-vieillesse et survivants et de la prévoyance professionnelle ou d'autres formes de prévoyance privée ou publique, y compris le résultat prévisible du partage des prestations de sortie.
3    L'allocation d'une contribution peut exceptionnellement être refusée en tout ou en partie lorsqu'elle s'avère manifestement inéquitable, en particulier parce que le créancier:
1  a gravement violé son obligation d'entretien de la famille;
2  a délibérément provoqué la situation de nécessité dans laquelle il se trouve;
3  a commis une infraction pénale grave contre le débiteur ou un de ses proches.
ZGB zustehenden angemessenen Unterhaltsbeitrag, was gemäss BGE 127 III 289 E. 2b S. 293 unzulässig sei.
Der Vorwurf ist begründet, soweit der zusätzliche Kredit und damit die darauf entfallenden Zinsen dazu dienen, die Schulden zu tilgen, die zu Lasten des Beschwerdegegners aus der güterrechtlichen Auseinandersetzung resultieren. Das vorinstanzliche Vorgehen führt dazu, dass die Beschwerdeführerin sich an der Bezahlung dieser Schulden - der ihr zustehenden Entschädigungsforderung und der Rückzahlung des Darlehens ihrer Eltern - selbst beteiligen müsste, wodurch ihr Unterhaltsbeitrag entsprechend geringer ausfällt. In dieser Hinsicht widerspricht der angefochtene Entscheid in der Tat der von der Beschwerdeführerin erwähnten Rechtsprechung (s. auch Urteil 5C.70/2004 vom 13. Mai 2004 E. 3.3.6). Als blosse Gegenbehauptung zurückzuweisen ist der Einwand des Beschwerdegegners, die Hypothekarzinsen würden "keineswegs von neuen Schulden" resultieren, sondern hingen mit den angerechneten Einkünften aus dem Wohnrecht zusammen bzw. hätten schon immer auf dem Haus gelastet und würden nun einfach von ihm übernommen. Dieses Vorbringen findet weder im angefochtenen Entscheid noch in den Akten eine Stütze. Vielmehr geht daraus hervor, dass auch der Beschwerdegegner den zusätzlichen Hypothekarbedarf schon im Berufungsverfahren zum Zweck der
Finanzierung der oben erwähnten Positionen beanspruchte.

6.4 Die Beschwerdeführerin hält auch die bedarfsweise Berücksichtigung der Besuchsrechtskosten im Umfang von Fr. 300.-- für unzulässig. Unter Hinweis auf das bundesgerichtliche Urteil 7B.145/2005 vom 11. Oktober 2005 E. 3.3 bringt sie vor, die Besuchsrechtskosten seien in der Regel von demjenigen Elternteil zu tragen, der das Besuchsrecht ausübe. Gemäss Urteil 5P.17/2006 vom 3. Mai 2006 E. 4.3 seien die Besuchsrechtskosten zudem nur dann im Bedarf zu berücksichtigen, wenn die finanziellen Verhältnisse des Berechtigten schlechter seien als jene des Inhabers der elterlichen Sorge. Dies sei vorliegend nicht der Fall.
Was die Beschwerdeführerin in diesem Zusammenhang vorträgt, ist jedoch unbehelflich. Die Beschwerdeführerin übersieht, dass das von ihr angerufene Urteil 7B.145/2005 vom 11. Oktober 2005 nicht die richterliche Festsetzung von Unterhaltsbeiträgen, sondern eine Lohnpfändung betrifft, und dass es bei der Zwangsvollstreckung gerade darum geht, dem Betriebenen die Ausübung des Besuchsrechts nicht zu verunmöglichen, weshalb den damit zusammenhängenden Auslagen bei der Bemessung betreibungsrechtlichen Existenzminimums Rechnung zu tragen ist (Urteil a.a.O., E. 3.3). Ob der Sachrichter dem Besuchsberechtigten im familienrechtlichen Streit um die Festsetzung der Kinderalimente für die Ausübung des Besuchsrechts einen gewissen Betrag zugestehen will, ist demgegenüber eine Frage der Ausübung des ihm in Unterhaltsbelangen zukommenden weiten Ermessens (Art. 4
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 4 - Le juge applique les règles du droit et de l'équité, lorsque la loi réserve son pouvoir d'appréciation ou qu'elle le charge de prononcer en tenant compte soit des circonstances, soit de justes motifs.
ZGB; s. Urteil 5P.280/2006 vom 5. Dezember 2006 E. 4.4; vgl. auch Urteil 5A 226/2010 vom 14. Juli 2010 E. 6.1.2). An dieser Erkenntnis ändert sich auch nichts durch das Urteil 5P.17/2006 vom 3. Mai 2006, auf das sich die Beschwerdeführerin weiter stützt. Denn darin hält das Bundesgericht unter dem - eingeschränkten - Blickwinkel der Verletzung verfassungsmässiger Rechte lediglich fest, der
dortige Beschwerdeführer unterlasse es, die vorinstanzliche Begründung zu widerlegen, wonach die Besuchsrechtskosten nur dann im Bedarf des Besuchsberechtigten zu berücksichtigen seien, wenn dieser in schlechteren finanziellen Verhältnissen lebe als der Inhaber der elterlichen Sorge (Urteil a.a.O., E. 4.3). Daraus folgt jedoch keineswegs, dass im gegenteiligen Fall eine Berücksichtigung der Besuchsrechtskosten ausgeschlossen wäre. Vielmehr erscheint die Berücksichtigung dieser Auslagen im vorliegenden Fall unter den gegebenen finanziellen Verhältnissen und angesichts der grossen Distanz zwischen dem Wohnort des Beschwerdegegners und demjenigen seiner Kinder nicht unangemessen.

7.
Die Beschwerdeführerin wehrt sich auch gegen die vorinstanzliche Regelung der Kinderunterhaltsbeiträge.

7.1 Der Streit dreht sich zunächst um die Dauer, während der die Kinderalimente geschuldet sind. Dem erstinstanzlichen Entscheid zufolge dauert die Zahlungspflicht "bis zur Mündigkeit der Kinder, längstens jedoch bis zum Eintritt eines jeden Kindes in die volle Erwerbstätigkeit". Demgegenüber heisst es im vorinstanzlichen Urteil: "Dieser Unterhaltsbeitrag wird bis zur wirtschaftlichen Selbstständigkeit eines jeden Kindes, längstens jedoch bis zu dessen Mündigkeit, geschuldet. Vorbehalten bleiben Ansprüche nach Art. 277 Abs. 2
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 277 - 1 L'obligation d'entretien des père et mère dure jusqu'à la majorité de l'enfant.
1    L'obligation d'entretien des père et mère dure jusqu'à la majorité de l'enfant.
2    Si, à sa majorité, l'enfant n'a pas encore de formation appropriée, les père et mère doivent, dans la mesure où les circonstances permettent de l'exiger d'eux, subvenir à son entretien jusqu'à ce qu'il ait acquis une telle formation, pour autant qu'elle soit achevée dans les délais normaux.328
und Art. 286 Abs. 3
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 286 - 1 Le juge peut ordonner que la contribution d'entretien soit augmentée ou réduite dès que des changements déterminés interviennent dans les besoins de l'enfant, les ressources des père et mère ou le coût de la vie.
1    Le juge peut ordonner que la contribution d'entretien soit augmentée ou réduite dès que des changements déterminés interviennent dans les besoins de l'enfant, les ressources des père et mère ou le coût de la vie.
2    Si la situation change notablement, le juge modifie ou supprime la contribution d'entretien à la demande du père, de la mère ou de l'enfant.
3    Le juge peut contraindre les parents à verser une contribution spéciale lorsque des besoins extraordinaires imprévus de l'enfant le requièrent.338
ZGB."
Die Beschwerdeführerin wirft dem Kantonsgericht vor, es habe - anders als das Bezirksgericht - ohne Angabe von Gründen eine Beschränkung bis zur Mündigkeit als notwendig erachtet. Dadurch verletze es die Begründungspflicht, den Anspruch auf rechtliches Gehör, das Willkürverbot sowie das Verbot der "reformatio in peius". Keine Partei habe im Berufungsverfahren einen Antrag auf diesbezügliche Abänderung der erstinstanzlichen Dispositivziffer gestellt. Da sich die Berufung des Beschwerdegegners nur gegen die Höhe der Kinderunterhaltsbeiträge richtete, habe er die Unterhaltspflicht über die Mündigkeit hinaus sogar anerkannt. Ausserdem diene die in Kinderbelangen anwendbare Offizialmaxime ausschliesslich dem Schutz der Kindesinteressen und nicht dem Unterhaltspflichtigen. Schliesslich widerspreche die Beschränkung der Dauer des Kindesunterhalts dem Grundgedanken von Art. 285 Abs. 1
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 285 - 1 La contribution d'entretien doit correspondre aux besoins de l'enfant ainsi qu'à la situation et aux ressources de ses père et mère; il est tenu compte de la fortune et des revenus de l'enfant.
1    La contribution d'entretien doit correspondre aux besoins de l'enfant ainsi qu'à la situation et aux ressources de ses père et mère; il est tenu compte de la fortune et des revenus de l'enfant.
2    La contribution d'entretien sert aussi à garantir la prise en charge de l'enfant par les parents et les tiers.
3    Elle doit être versée d'avance. Le juge fixe les échéances de paiement.
ZGB, denn heutzutage könne die berufliche Ausbildung nur noch selten vor Erreichen der Volljährigkeit abgeschlossen werden.
Entgegen der Meinung der Beschwerdeführerin befristet die erstinstanzliche Formulierung den Unterhalt nicht einfach pauschal "bis zum Eintritt eines jeden Kindes in die volle Erwerbstätigkeit", sondern "bis zur Mündigkeit, längstens jedoch bis zum Eintritt eines jeden Kindes in die volle Erwerbstätigkeit". Diese Formulierung sieht somit vor, dass die Unterhaltspflicht erlischt, wenn ein Kind bereits vor Erreichen der Mündigkeit voll erwerbstätig wird. Folglich besteht, wie auch der Beschwerdegegner zu Recht bemerkt, zur vorinstanzlichen Formulierung gar keine inhaltliche Differenz. Die erwähnten Rügen beruhen auf falschen Prämissen und gehen an der Sache vorbei. Am Rande sei auch noch darauf hingewiesen, dass das Verbot der "reformatio in peius" im Anwendungsbereich der Offizialmaxime nicht gilt (BGE 129 III 417 E. 2.1.1 S. 420; Urteil 5A 652/2009 vom 18. Januar 2010 E. 3.1; Urteil 5A 169/2012 vom 18. Juli 2012 E. 3.3).

7.2 Streitig sind weiter die Kinderzulagen. Erstinstanzlich wurden die Kinderunterhaltsbeiträge auf je Fr. 1'200.-- festgesetzt, "zuzüglich allfällige gesetzliche und/oder vertragliche Kinder- oder Ausbildungszulagen". Demgegenüber fügte die Vorinstanz den auf je Fr. 1'600.-- bestimmten Kinderunterhaltsbeiträgen in Klammern den präzisierenden Zusatz "Kindergeld eingeschlossen" hinzu.
Die Beschwerdeführerin erblickt auch hierin einen Verstoss gegen das Verbot der reformatio in peius. Die Kinderzulagen seien zusätzlich zum Kindesunterhalt zu zahlen. Der Beschwerdegegner habe dies erstinstanzlich sogar ausdrücklich anerkannt. Da die Vorinstanz die entsprechende Modifikation nicht begründet habe, liege zudem eine Verletzung des rechtlichen Gehörs sowie der Begründungspflicht vor. Gestützt auf diese Ausführungen verlangt die Beschwerdeführerin für ihre beiden Kinder einen monatlichen Unterhaltsbeitrag von je Fr. 1'600.-- zuzüglich allfälliger gesetzlicher oder vertraglicher Kinder- oder Ausbildungszulagen. Dieses Begehren ist schon deshalb zum Scheitern verurteilt, weil die Beschwerdeführerin damit für ihre Kinder im Ergebnis mehr Geld fordert, als zu deren Unterhalt tatsächlich erforderlich ist. Dem angefochtenen Entscheid zufolge beläuft sich der monatliche Bedarf der Kinder auf je Fr. 1'600.--. Diese vorinstanzliche Feststellung stellt die Beschwerdeführerin nicht in Frage. Entgegen dem, was sie glauben machen will, folgt aus Art. 285 Abs. 2
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 285 - 1 La contribution d'entretien doit correspondre aux besoins de l'enfant ainsi qu'à la situation et aux ressources de ses père et mère; il est tenu compte de la fortune et des revenus de l'enfant.
1    La contribution d'entretien doit correspondre aux besoins de l'enfant ainsi qu'à la situation et aux ressources de ses père et mère; il est tenu compte de la fortune et des revenus de l'enfant.
2    La contribution d'entretien sert aussi à garantir la prise en charge de l'enfant par les parents et les tiers.
3    Elle doit être versée d'avance. Le juge fixe les échéances de paiement.
ZGB nicht, dass die in dieser Vorschrift erwähnten Leistungen über den tatsächlichen Bedarf des Kindes hinaus zu bezahlen sind (vgl. BGE 137 III 59 E. 4.2.3 S. 64 mit
Hinweisen). Decken die vorinstanzlich zugesprochenen Unterhaltsbeiträge - wie hier - die festgestellten "Bedürfnisse des Kindes" (Art. 285 Abs. 1
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 285 - 1 La contribution d'entretien doit correspondre aux besoins de l'enfant ainsi qu'à la situation et aux ressources de ses père et mère; il est tenu compte de la fortune et des revenus de l'enfant.
1    La contribution d'entretien doit correspondre aux besoins de l'enfant ainsi qu'à la situation et aux ressources de ses père et mère; il est tenu compte de la fortune et des revenus de l'enfant.
2    La contribution d'entretien sert aussi à garantir la prise en charge de l'enfant par les parents et les tiers.
3    Elle doit être versée d'avance. Le juge fixe les échéances de paiement.
ZGB) in vollem Umfang, so gebricht es der Beschwerdeführerin mit Bezug auf das erwähnte Begehren schon am Rechtsschutzinteresse. Damit kann offenbleiben, ob das deutsche "Kindergeld", wie der Beschwerdegegner geltend macht, gar keine für den Unterhalt der Kinder bestimmte Leistung im Sinne von Art. 285 Abs. 2
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 285 - 1 La contribution d'entretien doit correspondre aux besoins de l'enfant ainsi qu'à la situation et aux ressources de ses père et mère; il est tenu compte de la fortune et des revenus de l'enfant.
1    La contribution d'entretien doit correspondre aux besoins de l'enfant ainsi qu'à la situation et aux ressources de ses père et mère; il est tenu compte de la fortune et des revenus de l'enfant.
2    La contribution d'entretien sert aussi à garantir la prise en charge de l'enfant par les parents et les tiers.
3    Elle doit être versée d'avance. Le juge fixe les échéances de paiement.
ZGB darstellt, sondern eine staatliche Akonto-Steuerrückvergütung, die bei der Steuerveranlagung an die Steuerfreibeträge für Kinder angerechnet wird.

8.
Die Beschwerdeführerin wendet sich ferner gegen die vorinstanzliche Festsetzung des Ehegattenunterhaltsbeitrags.

8.1 Mit Blick auf die Eigenversorgungskapazität der Ehefrau kam die Vorinstanz zum Schluss, ihr sei die sofortige Aufnahme einer Erwerbstätigkeit zu 50 Prozent zumutbar. Per Ende 2013 sei diese dann auf 100 Prozent auszudehnen.
Entgegen der Behauptung der Beschwerdeführerin begründet das Obergericht dies nicht allein mit dem Umstand, dass diese während des Zusammenlebens für die G.________ GmbH tätig gewesen sei, sondern führt zur Begründung auch das Alter ihrer Kinder, ihr eigenes Alter sowie ihre Ausbildung an. Überdies stützt sich die Vorinstanz auf Zeugenaussagen, wonach die Beschwerdeführerin u.a. die Buchhaltung der G.________ GmbH besorgt habe.
Mit all diesen vorinstanzlichen Erwägungen setzt sich die Beschwerdeführerin nicht auseinander. Sie verweist einzig auf ein erstinstanzlich eingereichtes E-Mail-Schreiben des Beschwerdegegners vom 9. Mai 2006, worin dieser "mit aller nur wünschbaren Deutlichkeit" bestreite, dass sie für die G.________ GmbH tätig gewesen sei. Allein damit vermag die Beschwerdeführerin indes nichts auszurichten. Wer eine Sachverhaltsrüge erheben will, muss sämtliche Elemente der von ihm beanstandeten vorinstanzlichen Sachverhaltsfeststellung kritisieren und darf sich nicht darauf beschränken, ein einzelnes, angeblich zu seinen Gunsten lautendes einzelnes Aktenstück ins Feld zu führen. Darauf ist nicht einzutreten.

8.2 Ferner macht die Beschwerdeführerin geltend, die Vorinstanz habe ihr zu Unrecht keine Übergangsfrist gewährt. Sie habe bis zum vorinstanzlichen Urteil nicht mit der Aufnahme einer Erwerbstätigkeit rechnen müssen, zumal im erstinstanzlichen Urteil die Aufnahme einer Erwerbstätigkeit noch nicht thematisiert worden sei.
Unter Berücksichtigung der vorstehend erwähnten Umstände kommt die Vorinstanz zum Schluss, spätestens nachdem die G.________ GmbH Ende 2007 die Lohnzahlungen eingestellt habe, sei von der Beschwerdeführerin die Aufnahme einer teilzeitlichen Erwerbstätigkeit zu erwarten gewesen. Zum damaligen Zeitpunkt war die Beschwerdeführerin 42 und das jüngste Kind 10 Jahre alt. Die Nichtgewährung einer Übergangsfrist ist nicht zu beanstanden, zumal die Beschwerdeführerin, wie vorstehend dargelegt, schon während der Dauer des Zusammenlebens teilweise erwerbstätig war. Dass die erste Instanz noch von einer anderen Erwerbstätigkeit ausgegangen war (Vermietung von Zimmern im Haus, an dem ihr erstinstanzlich ein unentgeltliches Wohnrecht eingeräumt worden war), ändert daran nichts.

8.3 Sodann macht die Beschwerdeführerin geltend, sie habe vor der Vorinstanz mittels ärztlicher Zeugnisse gesundheitliche Probleme nachgewiesen, die es ihr verunmöglichen oder zumindest erheblich erschweren würden, in nächster Zukunft erwerbstätig zu sein. Hierzu hielt die Vorinstanz im Wesentlichen fest, die in den Arztzeugnissen enthaltenen Prognosen seien zu wenig aussagekräftig.
Die Beschwerdeführerin rügt, das Kantonsgericht wäre aufgrund der "offenbar unvollständigen" ärztlichen Zeugnisse verpflichtet gewesen, seine richterliche Fragepflicht gemäss Art. 56
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 56 Interpellation par le tribunal - Le tribunal interpelle les parties lorsque leurs actes ou déclarations sont peu clairs, contradictoires, imprécis ou manifestement incomplets et leur donne l'occasion de les clarifier et de les compléter.
ZPO auszuüben und von ihr nach Massgabe von Art. 277 Abs. 2
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 277 Établissement des faits - 1 La maxime des débats s'applique à la procédure concernant le régime matrimonial et les contributions d'entretien après le divorce.
1    La maxime des débats s'applique à la procédure concernant le régime matrimonial et les contributions d'entretien après le divorce.
2    Si nécessaire, le tribunal requiert des parties la production des documents manquants pour statuer sur les conséquences patrimoniales du divorce.
3    Dans le reste de la procédure, le tribunal établit les faits d'office.
ZPO diesbezügliche Urkunden zu verlangen. Diese Rügen gehen an der Sache vorbei, denn die Schweizerische Zivilprozessordnung ist in diesem Prozess, wie bereits erwähnt (E. 3.2), nicht anwendbar. In ihrer letzten Eingabe vom 10. Dezember 2012 verweist die Beschwerdeführerin "zur Feststellung der Leistungsfähigkeit und der Anrechnung eines hypothetischen Einkommens" auf einen Arztbericht aus dem Universitätsspital Basel, den sie dem Bundesgericht neu einreicht. Der Bericht stammt vom 23. November 2011. Er wurde also erstellt, nachdem der vorinstanzliche Entscheid bereits ergangen war. Mithin ist das Beweismittel neu und daher unzulässig (Art. 99 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 99 - 1 Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
1    Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
2    Toute conclusion nouvelle est irrecevable.
BGG; s. E. 1.4).

9.
Schliesslich kritisiert die Beschwerdeführerin die vorinstanzliche Festsetzung des Vorsorgeunterhalts.
Neben der Deckung des laufenden Bedarfs besteht unter den gesetzlichen Voraussetzungen zusätzlich ein Anspruch auf einen Beitrag an eine angemessene Altersvorsorge (sog. Vorsorgeunterhalt) als Teil des gebührenden Unterhalts im Sinne von Art. 125 Abs. 1
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 125 - 1 Si l'on ne peut raisonnablement attendre d'un époux qu'il pourvoie lui-même à son entretien convenable, y compris à la constitution d'une prévoyance vieillesse appropriée, son conjoint lui doit une contribution équitable.
1    Si l'on ne peut raisonnablement attendre d'un époux qu'il pourvoie lui-même à son entretien convenable, y compris à la constitution d'une prévoyance vieillesse appropriée, son conjoint lui doit une contribution équitable.
2    Pour décider si une contribution d'entretien est allouée et pour en fixer, le cas échéant, le montant et la durée, le juge retient en particulier les éléments suivants:
1  la répartition des tâches pendant le mariage;
2  la durée du mariage;
3  le niveau de vie des époux pendant le mariage;
4  l'âge et l'état de santé des époux;
5  les revenus et la fortune des époux;
6  l'ampleur et la durée de la prise en charge des enfants qui doit encore être assurée;
7  la formation professionnelle et les perspectives de gain des époux, ainsi que le coût probable de l'insertion professionnelle du bénéficiaire de l'entretien;
8  les expectatives de l'assurance-vieillesse et survivants et de la prévoyance professionnelle ou d'autres formes de prévoyance privée ou publique, y compris le résultat prévisible du partage des prestations de sortie.
3    L'allocation d'une contribution peut exceptionnellement être refusée en tout ou en partie lorsqu'elle s'avère manifestement inéquitable, en particulier parce que le créancier:
1  a gravement violé son obligation d'entretien de la famille;
2  a délibérément provoqué la situation de nécessité dans laquelle il se trouve;
3  a commis une infraction pénale grave contre le débiteur ou un de ses proches.
ZGB.
Die Vorinstanz hat der Beschwerdeführerin (unter Hinweis auf BGE 125 III 158 E. 4.4 S. 160) bis zum 30. Juni 2013 (Zeitpunkt des Wechsels von 50 Prozent auf 100 Prozent) einen Vorsorgeunterhalt von monatlich Fr. 400.-- zugesprochen; für die Zeit danach setzte sie den Vorsorgeunterhalt auf monatlich Fr. 200.-- fest.
Die Beschwerdeführerin verlangt demgegenüber einen Vorsorgeunterhalt von monatlich Fr. 1'195.-- (bei einer Erwerbstätigkeit von 50 Prozent) bzw. Fr. 597.-- (bei einer Erwerbstätigkeit von 100 Prozent). Sie zeigt jedoch nicht auf, dass diese Beträge mit Blick auf die vorliegenden finanziellen Verhältnisse tatsächlich finanzierbar sind; dies ist auch nicht ersichtlich. Soweit sie der Vorinstanz eine Verletzung der Begründungspflicht vorwirft, weil diese den Vorsorgeunterhalt nicht im Einzelnen ausgerechnet habe, verkennt sie zunächst, dass derartige Beträge auch auf einer Schätzung beruhen können, zumal dem Sachrichter hierbei ein erhebliches Ermessen zukommt (E. 1.2). Inwiefern die von der Vorinstanz angenommenen Zahlen mit Blick auf die vorliegend effektiv zur Verfügung stehenden Mittel unangemessen sein sollen, legt die Beschwerdeführerin nicht dar. Die Rüge erweist sich unter diesem Gesichtspunkt als unbegründet.

10.

10.1 Zusammenfassend ergibt sich hinsichtlich der Unterhaltsberechnung, was folgt: Die Schuldzinsen von Fr. 1'100.--, die das Kantonsgericht im monatlichen Bedarf des Beschwerdegegners berücksichtigt, sind im beschriebenen Umfang zu streichen (E. 6.3). Im Übrigen sind seitens des Beschwerdegegners die Beträge gemäss dem angefochtenen Entscheid massgeblich. Was die in Fremdwährung ermittelten Positionen angeht, legt das Kantonsgericht seinen Berechnungen einen Wechselkurs von Fr. 1.30 zugrunde. Der Beschwerdegegner lässt dazu ausführen, der gegenwärtige Eurokurs liege bei Fr. 1.20. Damit sei erstellt, dass er "heute 10 Prozent mehr Unterhalt bezahlen muss als im Zeitpunkt des Urteils des Kantonsgerichts verfügt". Im Ergebnis beanstandet er den zugrunde gelegten Kurs von Fr. 1.30 aber nicht. Er macht lediglich geltend, der Beschwerdeführerin dürfe auch vor diesem Hintergrund nicht mehr zugesprochen werden. Auf Seiten der Beschwerdeführerin ergeben sich weder beim Bedarf noch beim Einkommen Änderungen.

10.2 Im Ergebnis ist die Beschwerde teilweise gutzuheissen, soweit darauf einzutreten ist. Die teilweise Streichung der Schuldzinsen führt beim Beschwerdegegner zu einer entsprechenden Erhöhung des Einkommensüberschusses. Ob und gegebenenfalls in welchem Umfang diese zusätzlich verfügbaren Mittel der Beschwerdeführerin als nachehelicher Unterhalt zugutekommen sollen, ist eine Ermessensfrage, die zu beantworten dem kantonalen Sachrichter überlassen bleiben muss (vgl. E. 1.2). Ziffer 3 des vorinstanzlichen Urteilsspruchs ist deshalb aufzuheben, und die Sache ist zu neuem Entscheid an das Kantonsgericht zurückzuweisen. Ebenfalls aufzuheben ist Ziffer 7 des angefochtenen Entscheids betreffend die kantonalen Kosten.

10.3 Nachdem die Beschwerdeführerin lediglich im Streit um die Alimente und auch dort nur teilweise obsiegt, rechtfertigt es sich, ihr drei Viertel und dem Beschwerdegegner ein Viertel der Gerichtskosten aufzuerlegen (Art. 66 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
BGG) und dem Beschwerdegegner eine Entschädigung von Fr. 1'500.-- zuzusprechen (Art. 68 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
BGG). Über die Kosten und Entschädigungen des kantonalen Verfahrens wird das Kantonsgericht neu zu befinden haben (Art. 67
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 67 Frais de la procédure antérieure - Si le Tribunal fédéral modifie la décision attaquée, il peut répartir autrement les frais de la procédure antérieure.
und Art. 68 Abs. 5
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
BGG).

Demnach erkennt das Bundesgericht:

1.
Die Beschwerde wird teilweise gutgeheissen und die Ziffern 3 und 7 des Urteils des Kantonsgerichts Graubünden, I. Zivilkammer, vom 2./4. Mai 2011, werden aufgehoben. Die Sache wird zu neuer Entscheidung, einschliesslich der Neuverlegung der Kosten und der Parteientschädigung des vorangegangenen Verfahrens, an die Vorinstanz zurückgewiesen. Im Übrigen wird die Beschwerde abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist.

2.
Die Gerichtskosten von Fr. 3'000.-- werden zu Fr. 2'250.-- der Beschwerdeführerin und zu Fr. 750.-- dem Beschwerdegegner auferlegt.

3.
Die Beschwerdeführerin hat den Beschwerdegegner für das bundesgerichtliche Verfahren mit Fr. 1'500.-- zu entschädigen.

4.
Dieses Urteil wird den Parteien und dem Kantonsgericht von Graubünden, I. Zivilkammer, schriftlich mitgeteilt.

Lausanne, 21. Januar 2013
Im Namen der II. zivilrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts

Der Präsident: von Werdt

Der Gerichtsschreiber: V. Monn