Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

{T 0/2}
6B 294/2012

Urteil vom 20. September 2012
Strafrechtliche Abteilung

Besetzung
Bundesrichter Schneider, präsidierendes Mitglied,
Bundesrichter Denys,
nebenamtlicher Bundesrichter Rüedi,
Gerichtsschreiberin Unseld.

Verfahrensbeteiligte
X.________,
vertreten durch Rechtsanwalt Herbert Heeb,
Beschwerdeführerin,

gegen

Schweizerische Bundesanwaltschaft, 3003 Bern,
Beschwerdegegnerin.

Gegenstand
Brandstiftung,

Beschwerde gegen das Urteil des Bundesstrafgerichts, Strafkammer, vom 8. November 2011.

Sachverhalt:

A.
Eine Überwachungskamera zeichnete am 28. Juni 2004 von 00.59 bis 01.01 Uhr auf, wie zwei Personen in Zürich am Schörliweg 83 ein dort abgestelltes Fahrzeug in Brand steckten.

B.
Das Bundesstrafgericht verurteilte X.________ am 8. November 2011 wegen Brandstiftung im Sinne von Art. 221 Abs. 1
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 221 - 1 Quiconque, intentionnellement, cause un incendie et porte ainsi préjudice à autrui ou fait naître un danger collectif est puni d'une peine privative de liberté d'un an au moins.
1    Quiconque, intentionnellement, cause un incendie et porte ainsi préjudice à autrui ou fait naître un danger collectif est puni d'une peine privative de liberté d'un an au moins.
2    L'auteur est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au moins s'il met sciemment en danger la vie ou l'intégrité corporelle des personnes.
3    Le juge peut prononcer une peine privative de liberté de trois ans au plus ou une peine pécuniaire si le dommage est de peu d'importance.
StGB zu einer Freiheitsstrafe von 14 Monaten, bedingt vollziehbar bei einer Probezeit von zwei Jahren.

C.
X.________ erhebt Beschwerde in Strafsachen und beantragt, das Urteil des Bundesstrafgerichts sei aufzuheben, und sie sei freizusprechen.

Erwägungen:

1.
Die Beschwerdeführerin wehrt sich gegen die vorinstanzliche Feststellung, dass sie eine der beiden Personen auf dem Überwachungsfilm sei, die den Brandanschlag verübten.
Die Feststellung des Sachverhalts kann nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Art. 95
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
BGG beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann (Art. 97 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
BGG). Offensichtlich unrichtig ist die Sachverhaltsfeststellung, wenn sie als willkürlich im Sinne von Art. 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
BV erscheint (BGE 136 II 304 E. 2.4 mit Hinweisen). Die Rüge der Willkür muss in der Beschwerde anhand des angefochtenen Entscheids präzise vorgebracht und begründet werden, ansonsten darauf nicht eingetreten wird (Art. 106 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG; BGE 136 I 49 E. 1.4.1 mit Hinweisen). Der Unschuldsvermutung kommt in ihrer Funktion als Beweiswürdigungsregel im Verfahren vor Bundesgericht keine über das Willkürverbot hinausgehende Bedeutung zu (BGE 127 I 38 E. 2a mit Hinweisen).

2.
2.1 Die Beschwerdeführerin rügt, die Vorinstanz würdige den Überwachungsfilm, der das einzige Beweismittel sei, nicht selber, sondern delegiere diese Aufgabe an Drittpersonen (Beschwerde S. 4-9 Rz. 3.1-3.2).
2.2
2.2.1 Das Gericht würdigt die Beweise frei nach seiner aus dem gesamten Verfahren gewonnenen Überzeugung (Art. 10 Abs. 2
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 10 Présomption d'innocence et appréciation des preuves - 1 Toute personne est présumée innocente tant qu'elle n'est pas condamnée par un jugement entré en force.
1    Toute personne est présumée innocente tant qu'elle n'est pas condamnée par un jugement entré en force.
2    Le tribunal apprécie librement les preuves recueillies selon l'intime conviction qu'il retire de l'ensemble de la procédure.
3    Lorsque subsistent des doutes insurmontables quant aux éléments factuels justifiant une condamnation, le tribunal se fonde sur l'état de fait le plus favorable au prévenu.
StPO). Die Beweiswürdigung ist Sache des Gerichts und darf nicht delegiert werden (vgl. BGE 107 IV 7 E. 5; 102 IV 225 E. 7).
2.2.2 Der Überwachungsfilm stellt nicht das einzige Beweismittel dar. Die Vorinstanz würdigt ebenfalls die Aussagen der Beschwerdeführerin (Entscheid S. 13), das fotogrammetrische Gutachten (Entscheid S. 13-16), den Amtsbericht der Bundeskriminalpolizei (Entscheid S. 16-17) samt Observationsakten (Entscheid S. 22-25), das Ergebnis der Befragungen von Polizeibeamten und eines Arztes (Entscheid S. 17-22) sowie die sichergestellten Gegenstände (Entscheid S. 25-27). Zudem setzt sie sich mit der Möglichkeit eines Alibis auseinander (Entscheid S. 27-29).
2.2.3 Die Vorinstanz würdigt den Überwachungsfilm selber. Sie kommt zum Schluss, sie könne die Beschwerdeführerin "mangels hinreichender persönlicher Kontakte" zwar nicht erkennen. Es sei aber möglich, die Personen zu identifizieren, wenn man mit ihrem Erscheinungsbild, ihrer Physiognomie und ihrer Motorik besser vertraut sei. Aus diesem Grund stellt die Vorinstanz auf die Befragung von Personen ab, welche diese Voraussetzung erfüllen (Entscheid S. 19-20). Mit den Aussagen dieser Personen setzt sich die Vorinstanz ausführlich auseinander (Entscheid S. 20-25).

2.3 Die Vorinstanz hat die Beweiswürdigung nicht an Drittpersonen delegiert und somit Art. 10 Abs. 2
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 10 Présomption d'innocence et appréciation des preuves - 1 Toute personne est présumée innocente tant qu'elle n'est pas condamnée par un jugement entré en force.
1    Toute personne est présumée innocente tant qu'elle n'est pas condamnée par un jugement entré en force.
2    Le tribunal apprécie librement les preuves recueillies selon l'intime conviction qu'il retire de l'ensemble de la procédure.
3    Lorsque subsistent des doutes insurmontables quant aux éléments factuels justifiant une condamnation, le tribunal se fonde sur l'état de fait le plus favorable au prévenu.
StPO nicht verletzt. Die Sachverhaltsfeststellung beruht nicht auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Art. 95
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
BGG.

3.
3.1 Die Beschwerdeführerin hält dafür, die Polizeibeamten, welche von der Vorinstanz als Zeugen vernommen wurden, hätten "materiell die Funktion von Sachverständigen" übernommen. Sie hätten als Hilfspersonen der Bundesanwaltschaft in den Ausstand treten müssen, weshalb ihre Aussagen nicht verwertbar seien (Beschwerde S. 9-14 Rz. 4.1-4.7).

3.2
3.2.1 Zeugin oder Zeuge ist eine an der Begehung einer Straftat nicht beteiligte Person, die der Aufklärung dienende Aussagen machen kann und nicht Auskunftsperson ist (Art. 162
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 162 Définition - On entend par témoin toute personne qui n'a pas participé à l'infraction, qui est susceptible de faire des déclarations utiles à l'élucidation des faits et qui n'est pas entendue en qualité de personne appelée à donner des renseignements.
StPO). Als Sachverständige können natürliche Personen ernannt werden, die auf dem betreffenden Fachgebiet die erforderlichen besonderen Kenntnisse und Fähigkeiten besitzen (Art. 183 Abs. 1
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 183 Qualités requises de l'expert - 1 Seule peut être désignée comme expert une personne physique qui, dans le domaine concerné, possède les connaissances et les compétences nécessaires.
1    Seule peut être désignée comme expert une personne physique qui, dans le domaine concerné, possède les connaissances et les compétences nécessaires.
2    La Confédération et les cantons peuvent avoir recours à des experts permanents ou à des experts officiels dans certains domaines.
3    Les motifs de récusation énoncés à l'art. 56 sont applicables aux experts.
StPO). Für Sachverständige gelten dieselben Ausstandsgründe wie für Personen, die in einer Strafbehörde tätig sind (Art. 183 Abs. 3
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 183 Qualités requises de l'expert - 1 Seule peut être désignée comme expert une personne physique qui, dans le domaine concerné, possède les connaissances et les compétences nécessaires.
1    Seule peut être désignée comme expert une personne physique qui, dans le domaine concerné, possède les connaissances et les compétences nécessaires.
2    La Confédération et les cantons peuvent avoir recours à des experts permanents ou à des experts officiels dans certains domaines.
3    Les motifs de récusation énoncés à l'art. 56 sont applicables aux experts.
StPO).
3.2.2 Zeuge kann nicht sein, wer als Sachverständiger wirkt. Der Sachverständige vermittelt sein besonderes Fachwissen, das in der Regel auch seinen Fachkollegen bekannt ist. Er sagt hingegen nicht über selbst wahrgenommene Tatsachen aus, höchstens über solche, welche er bei seiner Sachverständigentätigkeit beobachtet hat (ANDREAS DONATSCH, in: Kommentar zur Schweizerischen Strafprozessordnung, Donatsch/Hansjakob/Lieber [Hrsg.], 2010, N. 5 zu Art. 162
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 162 Définition - On entend par témoin toute personne qui n'a pas participé à l'infraction, qui est susceptible de faire des déclarations utiles à l'élucidation des faits et qui n'est pas entendue en qualité de personne appelée à donner des renseignements.
StPO). Als Zeuge werden Personen befragt, von deren Aussagen man Hinweise zur Aufklärung des Sachverhalts vermutet. Die Aussagen müssen sich auf Tatsachen beziehen. Zu den Tatsachen gehören unter Umständen auch Schlussfolgerungen, sofern sich diese nicht von den Tatsachen trennen lassen, grundsätzlich nicht aber persönliche Werturteile sowie Interpretationen dieser Tatsachen (DONATSCH, a.a.O., N. 6 zu Art. 162
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 162 Définition - On entend par témoin toute personne qui n'a pas participé à l'infraction, qui est susceptible de faire des déclarations utiles à l'élucidation des faits et qui n'est pas entendue en qualité de personne appelée à donner des renseignements.
StPO).
3.2.3 Die Polizeibeamten konnten die Beschwerdeführerin auf dem Überwachungsfilm erkennen. Denn nach wiederholten Observationen waren sie mit ihrem äusseren Erscheinungsbild, ihrer Physiognomie und ihrer Motorik vertraut. Diese Vertrautheit ist kein besonderes Fachwissen. So gibt es zum Beispiel keine Fachkollegen, die aufgrund ihrer Zugehörigkeit zu einem Fachgebiet ebenfalls mit den Merkmalen der Beschwerdeführerin vertraut wären. Die Beschwerdeführerin selber weist darauf hin, es gebe keine Expertise im Erkennen von Personen (Beschwerde S. 10 Rz. 4.3). Wie die Vorinstanz treffend ausführt (Entscheid S. 20), käme niemand auf die Idee, ein Familienmitglied als sachverständig zu bezeichnen, nur weil es Angehörige noch erkennt, wo andere bereits scheitern. Bei der Identifikation der Beschwerdeführerin auf dem Überwachungsfilm mussten die Polizeibeamten weder persönliche Werturteile fällen noch den Sachverhalt interpretieren.

3.3 Die Vorinstanz durfte die Polizeibeamten als Zeugen befragen, ohne gegen Art. 162
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 162 Définition - On entend par témoin toute personne qui n'a pas participé à l'infraction, qui est susceptible de faire des déclarations utiles à l'élucidation des faits et qui n'est pas entendue en qualité de personne appelée à donner des renseignements.
StPO oder Art. 183
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 183 Qualités requises de l'expert - 1 Seule peut être désignée comme expert une personne physique qui, dans le domaine concerné, possède les connaissances et les compétences nécessaires.
1    Seule peut être désignée comme expert une personne physique qui, dans le domaine concerné, possède les connaissances et les compétences nécessaires.
2    La Confédération et les cantons peuvent avoir recours à des experts permanents ou à des experts officiels dans certains domaines.
3    Les motifs de récusation énoncés à l'art. 56 sont applicables aux experts.
StPO zu verstossen. Die Feststellung des Sachverhalts beruht nicht auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Art. 95
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
BGG.

4.
4.1 Die Beschwerdeführerin rügt, die Vorinstanz verletze die Unschuldsvermutung, indem sie nicht in Betracht ziehe, dass sich die Polizeibeamten irren könnten (Beschwerde S. 14-19 Rz. 5.1-5.5).
4.2
4.2.1 Die Vorinstanz würdigt zuerst einen Amtsbericht der Bundeskriminalpolizei vom 22. Oktober 2008. Dieser Bericht halte fest, dass der Überwachungsfilm am 28. April 2008 denjenigen Polizeibeamten vorgeführt worden sei, welche die Beschwerdeführerin und die Mitbeschuldigte am häufigsten observiert hätten. Im Anschluss hätten die Polizeibeamten je einen Fragebogen ausfüllen müssen, wobei es ihnen verboten gewesen sei, Hilfsmittel zu benutzen oder mit Dritten Kontakt aufzunehmen. Ein Polizeibeamter habe eine gewisse Ähnlichkeit mit der Beschwerdeführerin ausgemacht. Die übrigen Polizeibeamten hätten die Beschwerdeführerin identifiziert (Entscheid S. 16-17).
4.2.2 Die Vorinstanz veranlasste die Edition der Fragebögen, welche im Amtsbericht erwähnt werden. Dazu führt sie aus, die Bögen bestätigten den Inhalt des Berichts, wonach sechs Polizeibeamte die Beschwerdeführerin identifizierten, derweil ein siebter eine gewisse Ähnlichkeit mit ihr erkannte (Entscheid S. 17). Der Vorsitzende der Vorinstanz habe unter Ausschluss der Parteiöffentlichkeit Einsicht in die kompletten Observationsakten genommen. Er habe den Parteien an der Hauptverhandlung mitgeteilt, die Sichtung habe ergeben, dass die erstellten Amtsberichte vollständig seien (Entscheid S. 23-24).
4.2.3 Die Vorinstanz befragte die sieben Polizeibeamten und den Arzt der Pflegetochter der Beschwerdeführerin als Zeugen. Dabei wurde der Überwachungsfilm vorgespielt und eine Fotowahlkonfrontation vorgelegt, auf der die Beschwerdeführerin neben fünf weiteren weiblichen Personen abgebildet war (vgl. Entscheid S. 17).
4.2.4 Was die Polizeibeamten betrifft, so stellt die Vorinstanz fest, alle hätten die Angaben auf den Fragebögen bestätigt. Das erneute Vorspielen des Überwachungsfilms habe weder zu Ergänzungen noch zu Korrekturen geführt. Auf die Frage, woran sie die Beschwerdeführerin erkannten, hätten die Polizeibeamten ausgesagt, sie hätten sie im Rahmen eines Observationsauftrags während eines längeren Zeitraums überwacht. Es gehöre zu ihren Aufgaben, Personen aufgrund von Bilddokumentationen, Signalementen, Verhaltensweisen, Bekleidung und motorischen Merkmalen zu erkennen. Die Beschwerdeführerin hätten sie wegen ihrer Kopfform, Brille, Körperhaltung, Gangart und Frisur erkannt (Entscheid S. 17-18).
4.2.5 Bezüglich des Arztes erwägt die Vorinstanz, dieser habe keine Person auf dem Überwachungsfilm erkannt. Er habe ausgesagt, er sehe die Beschwerdeführerin ungefähr einmal pro Jahr, wenn sie ihre Pflegetochter begleite. Er habe mit ihr bisher fünf bis sechs Mal persönlichen Kontakt gehabt (Entscheid S. 17-18).
4.2.6 Die Vorinstanz stellt fest, sämtliche Polizeibeamten hätten ihre früheren Angaben bestätigt. Widersprüche und Unstimmigkeiten gebe es nicht. Zwar hätten sich die Polizeibeamten vornehmlich auf die damaligen Berichte abgestützt. Sie hätten jedoch plausibel darlegen können, aufgrund welcher Merkmale sie die Beschwerdeführerin identifizierten. Zweifel an der wahrheitsgetreuen Auskunft der Polizeibeamten bestünden nicht. Auch gebe es keine Anhaltspunkte, dass sie die Beschwerdeführerin falsch belasteten. Dass der Arzt die Beschwerdeführerin nicht habe identifizieren können, erkläre sich aus dem Umstand, dass er aufgrund des eher seltenen persönlichen Kontakts nicht mit ihren Merkmalen vertraut sei und diese im Gegensatz zu den Polizeibeamten nicht studiert habe (Entscheid S. 18).
4.2.7 Die Vorinstanz prüft die Unvoreingenommenheit und Glaubwürdigkeit der Polizeibeamten. Ein Polizeibeamter habe ausgesagt, der Überwachungsfilm sei bereits vor dem 28. April 2008 bei einer internen Informationsveranstaltung gezeigt worden, an der es nicht um die Identifikation der Täterschaft gegangen sei, sondern um die Vorgehensweise bei Brandanschlägen. Trotzdem sei eine der beiden Personen spontan erkannt worden. Auch die übrigen befragten Polizeibeamten seien bei der ersten Vorführung zugegen gewesen. Dazu erwägt die Vorinstanz, diese Polizeibeamten hätten ausgesagt, den Film zum ersten und einzigen Mal am 28. April 2008 gesehen zu haben. Der Verdacht der Beschwerdeführerin, dass alle befragten Polizeibeamten an der Informationsveranstaltung teilgenommen hätten, lasse sich nicht erhärten. Zudem habe bis zur Vorführung keiner dieser Polizeibeamten den Halter des Fahrzeugs gekannt oder vom Autobrand gewusst. Alle Polizeibeamten hätten angegeben, die Beschwerdeführerin und die Mitbeschuldigte nicht im Rahmen von Ermittlungen wegen eines Brandanschlags observiert zu haben, sondern wegen diverser Sprengstoffdelikte. Die Vorinstanz vergleicht die Aussagen verschiedener Vorgesetzter und gelangt zum Schluss, diese erschienen
glaubhaft und ergäben keine Hinweise auf eine selektive Auswahl der Polizeibeamten als Belastungszeugen (Entscheid S. 20-21).

4.3 Die Vorinstanz stellt den Sachverhalt sorgfältig fest. Sie würdigt den Amtsbericht der Bundeskriminalpolizei vom 22. Oktober 2008 und vergleicht ihn mit den zugehörigen Fragebögen. Sie nahm eine Zeugenbefragung vor und würdigt die Aussagen der Polizeibeamten sowie des Arztes der Pflegetochter der Beschwerdeführerin. Besonders ausführlich prüft sie, ob die Aussagen der Polizeibeamten glaubhaft sind. Die Beschwerdeführerin legt nicht dar, inwiefern die Beweiswürdigung der Vorinstanz willkürlich sein soll. Insbesondere ist nicht ersichtlich, weshalb die Vorinstanz eigens hätte prüfen sollen, ob sich die Polizeibeamten geirrt haben.

5.
5.1 Die Beschwerdeführerin rügt, die Vorinstanz verfalle in Willkür, wenn sie den fotogrammetrischen Bericht als Indiz für die Täterschaft würdige, nachdem sie selber feststelle, das Gutachten könne nur die Bedeutung haben, dass die Beschwerdeführerin als Täterin nicht ausgeschlossen werden könne (Beschwerde S. 20).
5.2
5.2.1 Die Vorinstanz führt aus, dem fotogrammetrischen Bericht des Instituts für Rechtsmedizin der Universität Bern vom 27. Oktober 2008 sei zu entnehmen, dass die Beschwerdeführerin und die Mitbeschuldigte hinsichtlich Körpergrösse, Körperabmessungen und Körperproportionen "in den aller engsten Betracht zu ziehen" (sic!) seien (Entscheid S. 13). Laut Gutachten stimmten die Körperproportionen der Beschwerdeführerin und der Mitbeschuldigten mit den Personen auf dem Überwachungsfilm "gut überein". Allerdings bestehe eine Messunsicherheit. Die Vorinstanz erklärt, vor diesem Hintergrund könne das Ergebnis des Gutachtens "nur dahingehend verstanden werden, dass die Beschuldigten als Täterinnen nicht positiv ausgeschlossen werden können". Die Messungen seien nicht präzise genug, um verlässliche Rückschlüsse auf die tatsächliche Grösse der Täterschaft zu ziehen. Das Gutachten vermöge die Beschwerdeführerin und die Mitbeschuldigte nicht zu entlasten, jedoch erbringe es keinen Beweis für deren Täterschaft. Dem fotogrammetrischen Bericht komme "demnach nur ein beschränkter Beweiswert hinsichtlich der Täterschaft der beiden Beschuldigten zu". Er könne "allenfalls - neben weiteren Beweisen - ein Indiz hierfür sein" (Entscheid S. 15-16).
5.2.2 Bei der Gesamtwürdigung aller Beweismittel erklärt die Vorinstanz, gegen die Beschwerdeführerin und die Mitbeschuldigte lägen "das fotogrammetrische Gutachten von beschränkter Aussagekraft" vor. Bei der Beschwerdeführerin bestünden überdies "Zeugenbeweise von erheblicher Aussagekraft, die durch die Akten gestützt werden, und eine Entlastung durch Alibi von geringer Wahrscheinlichkeit". Demgegenüber sei das Ergebnis der Hausdurchsuchung ungeeignet als Indiz für die Täterschaft. Aufgrund dieser Beweislage bestünden an der Täterschaft der Beschwerdeführerin keine Zweifel. Hingegen genügten die Beweismittel nicht für eine Verurteilung der Mitbeschuldigten (Entscheid S. 29).

5.3 Das Institut für Rechtsmedizin der Universität Bern kam bei der Beschwerdeführerin und der Mitbeschuldigten zu den gleichen Schlüssen. Einzig die Messunsicherheit wird bei der Mitbeschuldigten um 1 cm höher veranschlagt (Entscheid S. 16). Die Mitbeschuldigte, die nicht von anderen Beweisen belastet wurde, erhielt einen Freispruch. Nur schon daraus erhellt, dass die Vorinstanz den beschränkten Beweiswert des Gutachtens berücksichtigt hat. Auch im Übrigen ist nicht ersichtlich, dass die Vorinstanz in Willkür verfallen ist.

6.
6.1 Die Beschwerdeführerin rügt, ihr Informationsrecht gemäss Art. 6 Ziff. 3 lit. a
IR 0.101 Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH)
CEDH Art. 6 Droit à un procès équitable - 1. Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. Le jugement doit être rendu publiquement, mais l'accès de la salle d'audience peut être interdit à la presse et au public pendant la totalité ou une partie du procès dans l'intérêt de la moralité, de l'ordre public ou de la sécurité nationale dans une société démocratique, lorsque les intérêts des mineurs ou la protection de la vie privée des parties au procès l'exigent, ou dans la mesure jugée strictement nécessaire par le tribunal, lorsque dans des circonstances spéciales la publicité serait de nature à porter atteinte aux intérêts de la justice.
1    Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. Le jugement doit être rendu publiquement, mais l'accès de la salle d'audience peut être interdit à la presse et au public pendant la totalité ou une partie du procès dans l'intérêt de la moralité, de l'ordre public ou de la sécurité nationale dans une société démocratique, lorsque les intérêts des mineurs ou la protection de la vie privée des parties au procès l'exigent, ou dans la mesure jugée strictement nécessaire par le tribunal, lorsque dans des circonstances spéciales la publicité serait de nature à porter atteinte aux intérêts de la justice.
2    Toute personne accusée d'une infraction est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie.
3    Tout accusé a droit notamment à:
a  être informé, dans le plus court délai, dans une langue qu'il comprend et d'une manière détaillée, de la nature et de la cause de l'accusation portée contre lui;
b  disposer du temps et des facilités nécessaires à la préparation de sa défense;
c  se défendre lui-même ou avoir l'assistance d'un défenseur de son choix et, s'il n'a pas les moyens de rémunérer un défenseur, pouvoir être assisté gratuitement par un avocat d'office, lorsque les intérêts de la justice l'exigent;
d  interroger ou faire interroger les témoins à charge et obtenir la convocation et l'interrogation des témoins à décharge dans les mêmes conditions que les témoins à charge;
e  se faire assister gratuitement d'un interprète, s'il ne comprend pas ou ne parle pas la langue employée à l'audience.
EMRK sei in mehrfacher Hinsicht verletzt worden. Damit sei ihr der Alibibeweis verunmöglicht worden (Beschwerde S. 21-26 Rz. 7.1-7.6). Ihr sei im November 2008 nur mitgeteilt worden, sie stehe im Verdacht, am 28. Juni 2004 an einer Brandstiftung beteiligt gewesen zu sein. Sie habe aber nicht erfahren, zu welcher genauen Stunde das Fahrzeug in Brand gesteckt worden sei. Auch seien keine Angaben über die Gründe des Verdachts gemacht worden. Akteneinsicht habe sie erst am 2. Juli 2009 erhalten (Beschwerde S. 22-23 Rz. 7.2.1). Sie sei verspätet über die gegen sie gerichteten Vorwürfe informiert worden. Die Polizei habe sie schon wenige Tage nach der Tat verdächtigt (Beschwerde S. 23-25 Rz. 7.2.2-7.2.3).

6.2 Gemäss Art. 32 Abs. 2
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 32 Procédure pénale - 1 Toute personne est présumée innocente jusqu'à ce qu'elle fasse l'objet d'une condamnation entrée en force.
1    Toute personne est présumée innocente jusqu'à ce qu'elle fasse l'objet d'une condamnation entrée en force.
2    Toute personne accusée a le droit d'être informée, dans les plus brefs délais et de manière détaillée, des accusations portées contre elle. Elle doit être mise en état de faire valoir les droits de la défense.
3    Toute personne condamnée a le droit de faire examiner le jugement par une juridiction supérieure. Les cas où le Tribunal fédéral statue en instance unique sont réservés.
BV hat jede angeklagte Person Anspruch darauf, möglichst rasch und umfassend über die gegen sie erhobenen Beschuldigungen unterrichtet zu werden. Sie muss die Möglichkeit haben, die ihr zustehenden Verteidigungsrechte geltend zu machen. Das gleiche Informationsrecht gewährt Art. 6 Ziff. 3 lit. a
IR 0.101 Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH)
CEDH Art. 6 Droit à un procès équitable - 1. Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. Le jugement doit être rendu publiquement, mais l'accès de la salle d'audience peut être interdit à la presse et au public pendant la totalité ou une partie du procès dans l'intérêt de la moralité, de l'ordre public ou de la sécurité nationale dans une société démocratique, lorsque les intérêts des mineurs ou la protection de la vie privée des parties au procès l'exigent, ou dans la mesure jugée strictement nécessaire par le tribunal, lorsque dans des circonstances spéciales la publicité serait de nature à porter atteinte aux intérêts de la justice.
1    Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. Le jugement doit être rendu publiquement, mais l'accès de la salle d'audience peut être interdit à la presse et au public pendant la totalité ou une partie du procès dans l'intérêt de la moralité, de l'ordre public ou de la sécurité nationale dans une société démocratique, lorsque les intérêts des mineurs ou la protection de la vie privée des parties au procès l'exigent, ou dans la mesure jugée strictement nécessaire par le tribunal, lorsque dans des circonstances spéciales la publicité serait de nature à porter atteinte aux intérêts de la justice.
2    Toute personne accusée d'une infraction est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie.
3    Tout accusé a droit notamment à:
a  être informé, dans le plus court délai, dans une langue qu'il comprend et d'une manière détaillée, de la nature et de la cause de l'accusation portée contre lui;
b  disposer du temps et des facilités nécessaires à la préparation de sa défense;
c  se défendre lui-même ou avoir l'assistance d'un défenseur de son choix et, s'il n'a pas les moyens de rémunérer un défenseur, pouvoir être assisté gratuitement par un avocat d'office, lorsque les intérêts de la justice l'exigent;
d  interroger ou faire interroger les témoins à charge et obtenir la convocation et l'interrogation des témoins à décharge dans les mêmes conditions que les témoins à charge;
e  se faire assister gratuitement d'un interprète, s'il ne comprend pas ou ne parle pas la langue employée à l'audience.
EMRK. Dieses Recht bezweckt den Schutz vor Überraschung und Überrumpelung und soll es der beschuldigten Person erlauben, ihre Verteidigung wirksam vorzubereiten (vgl. BGE 120 IV 348 E. 3g; 119 Ib 12 E. 5c; je mit Hinweisen; Urteil 1P.587/2003 vom 29. Januar 2004 E. 2.2.1). Die Mitteilungspflicht entsteht, sobald gegen eine Person ermittelt wird, auch wenn ein Verfahren gegen sie formell noch nicht eröffnet wurde. Denn es gilt zu verhindern, dass sie zu ihrem Nachteil in einen unaufholbaren Informationsrückstand gerät (WALTER GOLLWITZER, Menschenrechte im Strafverfahren, MRK und IPBPR, 2005, N. 165 zu Art. 6 MRK). Können Entlastungsbeweise wegen Verzögerungen, die nicht bei der beschuldigten Person liegen, nicht mehr erhoben werden, muss in Anwendung der Unschuldsvermutung vom Nachweis der entsprechenden Tatsache zugunsten der beschuldigten Person ausgegangen werden (vgl. WOLFGANG WOHLERS, in: Kommentar zur
Schweizerischen Strafprozessordnung, Donatsch/Hansjakob/Lieber [Hrsg.], 2010, N. 10 Art. 10
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 10 Présomption d'innocence et appréciation des preuves - 1 Toute personne est présumée innocente tant qu'elle n'est pas condamnée par un jugement entré en force.
1    Toute personne est présumée innocente tant qu'elle n'est pas condamnée par un jugement entré en force.
2    Le tribunal apprécie librement les preuves recueillies selon l'intime conviction qu'il retire de l'ensemble de la procédure.
3    Lorsque subsistent des doutes insurmontables quant aux éléments factuels justifiant une condamnation, le tribunal se fonde sur l'état de fait le plus favorable au prévenu.
StPO; NIKLAUS OBERHOLZER, Grundzüge des Strafprozessrechts, 2. Aufl. 2005, Rz. 796).

6.3 Die Anforderungen an den Umfang der Information dürfen nicht überspannt werden. Die Bundesanwaltschaft informierte die Beschwerdeführerin mit Verfügung vom 7. November 2008, dass sich im gerichtspolizeilichen Ermittlungsverfahren Hinweise ergeben hätten, wonach sie und eine Mittäterin am 28. Juni 2004 einen Brandanschlag auf ein Fahrzeug verübt hätten. Die Beschwerdeführerin erfuhr, dass ein Amtsbericht der Bundeskriminalpolizei vom 22. Oktober 2008 und ein geometrischer Bericht des Instituts für Rechtsmedizin der Universität Bern vom 27. Oktober 2008 vorlagen. Neben dem Namen der mutmasslichen Mittäterin erhielt sie Angaben zu Typ, Kontrollschild, Farbe, Stammnummer und Halter des Fahrzeugs. Überdies war für sie ersichtlich, wo genau der Brandanschlag stattgefunden hatte (vgl. Ausdehnungs- und Vereinigungsverfügung der Bundesanwaltschaft vom 7. November 2008, act. BA-01-02-00-0004 ff.). Damit enthielt die Orientierung die wesentlichen Angaben, die es der Beschwerdeführerin erlaubten, den gegen sie erhobenen Vorwurf zu verstehen und ihre Verteidigung vorzubereiten.
6.4
6.4.1 Die Vorinstanz stellt fest, aus den Akten ergebe sich Folgendes: In einem Rapport vom 5. Juli 2004 habe die Kantonspolizei Zürich die Beschwerdeführerin als dringend tatverdächtig erklärt und die Bezirksanwaltschaft Zürich um Zuteilung der Untersuchung gebeten. Einer Aktennotiz der Stadtpolizei Zürich vom 7. Juni 2004 (recte: 7. Juli 2004) sei zu entnehmen, die Wahrscheinlichkeit einer Täterschaft der Beschwerdeführerin sei "mit 90 % beziffert" worden. Es sei eine Hausdurchsuchung sowie die Verwertung des Überwachungsfilms angeregt worden. Ein Rapport der Stadtpolizei Zürich vom 27. September 2004 schliesse mit der Feststellung, die Täterschaft habe nicht ermittelt werden können und weitere Ermittlungen würden der Kantonspolizei überlassen. Welche Aktivitäten sich daran anschlossen, lasse sich dem Dossier nicht entnehmen. Jedenfalls habe sich die Bezirksanwaltschaft Zürich im Dezember 2004 mit der Sache befasst. Der Sistierungsverfügung der Staatsanwaltschaft I des Kantons Zürich vom 17. Mai 2005 sei letztlich zu entnehmen, dass die Kantonspolizei weitere Ermittlungsmassnahmen durchgeführt habe. Der zuständige Staatsanwalt halte fest, der Überwachungsfilm bilde keine Grundlage zur Ergreifung von Zwangsmassnahmen und das
Verfahren sei zu sistieren, bis neue Erkenntnisse eine Fortführung ermöglichten. Die Bundesanwaltschaft habe die Akten des kantonalen Strafverfahrens am 5. Dezember 2007 eingefordert. Zu diesem Zeitpunkt sei die Beschwerdeführerin bereits seit knapp drei Wochen von der Bundeskriminalpolizei observiert worden. Die formelle Verfahrenseröffnung sei am 7. November 2008 erfolgt (Entscheid S. 28).
6.4.2 Die Vorinstanz erklärt, die zürcherischen Strafverfolgungsbehörden hätten gegen die Beschwerdeführerin wegen des Brandanschlags kein Strafverfahren geführt. Das Informationsgebot könne bei diesem Vorgehen nicht als verletzt gelten. Hingegen sei mit Art. 6 Abs. 3 lit. a
IR 0.101 Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH)
CEDH Art. 6 Droit à un procès équitable - 1. Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. Le jugement doit être rendu publiquement, mais l'accès de la salle d'audience peut être interdit à la presse et au public pendant la totalité ou une partie du procès dans l'intérêt de la moralité, de l'ordre public ou de la sécurité nationale dans une société démocratique, lorsque les intérêts des mineurs ou la protection de la vie privée des parties au procès l'exigent, ou dans la mesure jugée strictement nécessaire par le tribunal, lorsque dans des circonstances spéciales la publicité serait de nature à porter atteinte aux intérêts de la justice.
1    Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. Le jugement doit être rendu publiquement, mais l'accès de la salle d'audience peut être interdit à la presse et au public pendant la totalité ou une partie du procès dans l'intérêt de la moralité, de l'ordre public ou de la sécurité nationale dans une société démocratique, lorsque les intérêts des mineurs ou la protection de la vie privée des parties au procès l'exigent, ou dans la mesure jugée strictement nécessaire par le tribunal, lorsque dans des circonstances spéciales la publicité serait de nature à porter atteinte aux intérêts de la justice.
2    Toute personne accusée d'une infraction est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie.
3    Tout accusé a droit notamment à:
a  être informé, dans le plus court délai, dans une langue qu'il comprend et d'une manière détaillée, de la nature et de la cause de l'accusation portée contre lui;
b  disposer du temps et des facilités nécessaires à la préparation de sa défense;
c  se défendre lui-même ou avoir l'assistance d'un défenseur de son choix et, s'il n'a pas les moyens de rémunérer un défenseur, pouvoir être assisté gratuitement par un avocat d'office, lorsque les intérêts de la justice l'exigent;
d  interroger ou faire interroger les témoins à charge et obtenir la convocation et l'interrogation des témoins à décharge dans les mêmes conditions que les témoins à charge;
e  se faire assister gratuitement d'un interprète, s'il ne comprend pas ou ne parle pas la langue employée à l'audience.
EMRK nicht zu vereinbaren, dass der formellen Eröffnung des Strafverfahrens durch die Bundesanwaltschaft rund einjährige Ermittlungsarbeiten vorausgingen. Diese Verzögerung habe die Beschwerdeführerin nicht zu vertreten. Es stelle sich damit die Frage, ob ihr ein Alibibeweis verunmöglicht worden sei (Entscheid S. 28-29). Dies verneint die Vorinstanz, weil die Beschwerdeführerin bloss die theoretische Möglichkeit eines Alibis geltend mache, ohne konkrete Indizien dafür zu nennen. Zudem habe sie die Vereitelung eines Alibibeweises erstmals an der Hauptverhandlung gerügt. Es wäre nahegelegen, bereits bei der Befragung durch den eidgenössischen Untersuchungsrichter ein Alibi anzugeben und diesbezügliche Beweisanträge zu stellen (Entscheid S. 29).

6.5 Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat (Art. 105 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
BGG). Es kann die Sachverhaltsfeststellung von Amtes wegen berichtigen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist (Art. 105 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
BGG). Die Vorinstanz stellt fest, dass die zürcherischen Strafverfolgungsbehörden gegen die Beschwerdeführerin "wegen des Brandanschlags weder formell noch materiell ein Strafverfahren" führten (Entscheid S. 28). Dies ist offensichtlich unrichtig, denn aus den vorinstanzlichen Akten geht hervor, dass die Bezirksanwaltschaft Zürich am 8. Oktober 2004 gegen die Beschwerdeführerin unter der Nr. 2004/18742 formell ein Strafverfahren wegen Brandstiftung eröffnet hat (vgl. Aktenumschlag der Bezirksanwaltschaft Zürich vom 8. Oktober 2004, act. BA-02-00-00-0007).

6.6 Die Vorinstanz hätte davon ausgehen müssen, der Beschwerdeführerin sei noch früher mitzuteilen gewesen, dass gegen sie ermittelt wird. Doch bleibt der Einwand eines Alibis auch so bloss hypothetisch, wie die Beschwerdeführerin selber anerkennt (Beschwerde S. 25-26 Rz. 7.5). Es gibt keine Hinweise, welcher Entlastungsbeweis durch die verspätete Information vereitelt worden sein soll. Daher besteht keine Veranlassung, in Anwendung der Unschuldsvermutung vom Nachweis eines Alibis auszugehen.

6.7 Die Vorinstanz zieht die Möglichkeit eines Alibis bei der Beweiswürdigung in Betracht. Von einem vollen Entlastungsbeweis geht sie nicht aus (Entscheid S. 29). Darin ist keine Willkür zu erblicken.

7.
Die Beschwerde ist abzuweisen, soweit darauf eingetreten werden kann. Die Beschwerdeführerin wird ausgangsgemäss kostenpflichtig (Art. 66 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
Satz 1 BGG).

Demnach erkennt das Bundesgericht:

1.
Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist.

2.
Die Gerichtskosten von Fr. 2'000.-- werden der Beschwerdeführerin auferlegt.

3.
Dieses Urteil wird den Parteien und dem Bundesstrafgericht, Strafkammer, schriftlich mitgeteilt.

Lausanne, 20. September 2012

Im Namen der Strafrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts

Das präsidierende Mitglied: Schneider

Die Gerichtsschreiberin: Unseld