Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

{T 0/2}
1B 264/2009

Sentenza del 18 novembre 2009
I Corte di diritto pubblico

Composizione
Giudici federali Féraud, Presidente,
Raselli, Eusebio,
Cancelliere Gadoni.

Parti
A.________,
patrocinato dall'avv. Marco Broggini,
ricorrente,

contro

Presidente della Corte delle assise correzionali
Giudice B.________, Palazzo di giustizia,
opponente.

Oggetto
procedimento penale (ricusa),

ricorso in materia penale contro la sentenza emanata l'11 agosto 2009 dalla Camera dei ricorsi penali
del Tribunale d'appello del Cantone Ticino.
Fatti:

A.
Con sentenza del 5 giugno 2008, la Corte delle assise criminali di Locarno, presieduta dal Giudice C.________, ha ritenuto A.________ colpevole di ripetuta appropriazione indebita e falsità in documenti. Lo ha quindi condannato alla pena detentiva di tre anni, sospesa condizionalmente in ragione di diciotto mesi, per un periodo di prova di tre anni. L'accusato è stato contestualmente prosciolto dalle imputazioni di truffa, amministrazione infedele, riciclaggio semplice, rispettivamente aggravato, e falsità in atti formati da pubblici ufficiali o funzionari.

B.
Adita dall'accusato, la Corte di cassazione e di revisione penale del Tribunale d'appello (CCRP) ne ha parzialmente accolto il gravame con giudizio del 29 dicembre 2008. Ha in particolare annullato, limitatamente alla condanna per appropriazione indebita riferita all'operazione di addebito di due determinati conti bancari, il dispositivo 1.1 della sentenza di primo grado ed ha rinviato la causa a una nuova Corte di assise, affinché procedesse alla prospettazione di nuove imputazioni e, in caso di opposizione dell'interessato, alla sospensione del dibattimento per la presentazione di un nuovo atto di accusa che contempli le nuove imputazioni.

C.
Il 31 marzo 2009 la Presidente della Corte delle assise criminali Giudice B.________ ha trasmesso alle parti una "bozza di rinvio a giudizio che tiene luogo di atto d'accusa", allestita in esecuzione del giudizio della CCRP. Ha nel contempo assegnato alle parti un termine per pronunciarsi al riguardo, rilevando in particolare che in caso di dissenso gli atti sarebbero stati ritornati al Procuratore pubblico (PP) per la presentazione di un nuovo atto d'accusa. Siccome le parti non hanno aderito al rinvio a giudizio dinanzi alla nuova Corte, gli atti sono stati trasmessi al PP, che il 23 giugno 2009 ha messo A.________ in stato di accusa dinanzi alla Corte delle assise correzionali di Locarno per i reati di truffa, alternativamente appropriazione indebita, tentata e consumata estorsione.

D.
L'accusato ha presentato il 30 giugno 2009 dinanzi alla Camera dei ricorsi penali del Tribunale d'appello (CRP) un'istanza di ricusa nei confronti della Giudice B.________, che avrebbe presieduto la nuova Corte. Statuendo l'11 agosto 2009, la CRP ha ritenuto tardiva l'istanza, siccome l'accusato avrebbe dovuto avvedersi già all'atto della trasmissione della "bozza di rinvio a giudizio" che la nuova Corte sarebbe stata presieduta dalla giudice ricusata. Ha nondimeno negato che gli atti svolti dalla stessa in vista del nuovo dibattimento, segnatamente l'allestimento della "bozza", potessero giustificare un suo sospetto di prevenzione.

E.
A.________ impugna questa sentenza dinanzi al Tribunale federale con un ricorso in materia penale del 15 settembre 2009. Chiede di annullarla e di riformarla nel senso di accogliere l'istanza di ricusa. Fa valere la violazione della garanzia di un giudice indipendente e imparziale e del divieto dell'arbitrio. Il ricorrente postula inoltre di essere ammesso al beneficio dell'assistenza giudiziaria e del gratuito patrocinio.

F.
La Corte cantonale si rimette al giudizio del Tribunale federale, mentre la Presidente della Corte delle assise correzionali contesta l'esistenza di motivi per dubitare della sua imparzialità.

Diritto:

1.
Il ricorso in materia penale è ammissibile contro decisioni pregiudiziali o incidentali notificate separatamente e concernenti domande di ricusazione (art. 78 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 78 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière pénale.
1    Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière pénale.
2    Sont également sujettes au recours en matière pénale:
a  les décisions sur les prétentions civiles qui doivent être jugées en même temps que la cause pénale;
b  les décisions sur l'exécution de peines et de mesures.
in relazione con l'art. 92 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 92 Décisions préjudicielles et incidentes concernant la compétence et les demandes de récusation - 1 Les décisions préjudicielles et incidentes qui sont notifiées séparément et qui portent sur la compétence ou sur une demande de récusation peuvent faire l'objet d'un recours.
1    Les décisions préjudicielles et incidentes qui sont notifiées séparément et qui portent sur la compétence ou sur une demande de récusation peuvent faire l'objet d'un recours.
2    Ces décisions ne peuvent plus être attaquées ultérieurement.
LTF). La nozione di decisioni pronunciate in materia penale giusta l'art. 78 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 78 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière pénale.
1    Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière pénale.
2    Sont également sujettes au recours en matière pénale:
a  les décisions sur les prétentions civiles qui doivent être jugées en même temps que la cause pénale;
b  les décisions sur l'exécution de peines et de mesures.
LTF comprende infatti anche quelle fondate sul diritto di procedura penale (DTF 133 IV 335 consid. 2). La legittimazione del ricorrente è pacifica (art. 81 cpv. 1 lett. b n. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 81 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière pénale quiconque:
1    A qualité pour former un recours en matière pénale quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire, et
b  a un intérêt juridique à l'annulation ou à la modification de la décision attaquée, soit en particulier:
b1  l'accusé,
b2  le représentant légal de l'accusé,
b3  le ministère public, sauf pour les décisions relatives à la mise en détention provisoire ou pour des motifs de sûreté, à la prolongation de la détention ou à sa levée,
b4  ...
b5  la partie plaignante, si la décision attaquée peut avoir des effets sur le jugement de ses prétentions civiles,
b6  le plaignant, pour autant que la contestation porte sur le droit de porter plainte,
b7  le Ministère public de la Confédération et les autorités administratives participant à la poursuite et au jugement des affaires pénales administratives selon la loi fédérale du 22 mars 1974 sur le droit pénal administratif57.
2    Une autorité fédérale a qualité pour recourir si le droit fédéral prévoit que la décision doit lui être communiquée.58
3    La qualité pour recourir contre les décisions visées à l'art. 78, al. 2, let. b, appartient également à la Chancellerie fédérale, aux départements fédéraux ou, pour autant que le droit fédéral le prévoie, aux unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions.
LTF). Diretto contro la decisione dell'autorità cantonale di ultima istanza (art. 80 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 80 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance ou par la Cour des plaintes et la Cour d'appel du Tribunal pénal fédéral.50
1    Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance ou par la Cour des plaintes et la Cour d'appel du Tribunal pénal fédéral.50
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours. Sont exceptés les cas dans lesquels le code de procédure pénale (CPP)51 prévoit un tribunal supérieur ou un tribunal des mesures de contrainte comme instance unique.52
LTF) e presentato tempestivamente (art. 100 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
1    Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
2    Le délai de recours est de dix jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale;
c  les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants93 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants94.
d  les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets96.
3    Le délai de recours est de cinq jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change;
b  les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales.
4    Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national.
5    En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral.
6    ...97
7    Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps.
LTF), il gravame è quindi di massima ammissibile.

2.
2.1 Il ricorrente critica l'agire della Presidente della Corte delle assise correzionali nella preparazione del nuovo dibattimento a seguito del rinvio della CCRP. Le rimprovera di avere redatto la "bozza di rinvio a giudizio" del 31 marzo 2009 cercando di limitare in modo inammissibile il tema del processo, ritenendo in particolare come cresciuti in giudicato taluni dispositivi della prima sentenza di condanna. Al dire del ricorrente, il magistrato in questione avrebbe già considerato come fondate le nuove imputazioni prospettate dalla CCRP, disponendo nei suoi confronti un vero e proprio atto di accusa e dando l'impressione di avere anticipato il giudizio in merito alle stesse.

2.2 La garanzia del diritto a un giudice imparziale vieta l'influsso sulla decisione di circostanze estranee al processo, che potrebbero privarla della necessaria oggettività a favore o a pregiudizio di una parte (DTF 134 I 238 consid. 2.1; 126 I 68 consid. 3a; 125 I 209 consid. 8a). Questa garanzia è concretata in primo luogo dalle regole cantonali sulla ricusa e l'esclusione o astensione obbligatoria (DTF 116 Ia 14 consid. 4), che devono, unitamente a quelle concernenti l'organizzazione dei tribunali, essere concepite in modo tale da garantire l'indipendenza e l'imparzialità dei giudici conformemente alle esigenze degli art. 6 n
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
1    Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
2    Le délai de recours est de dix jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale;
c  les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants93 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants94.
d  les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets96.
3    Le délai de recours est de cinq jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change;
b  les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales.
4    Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national.
5    En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral.
6    ...97
7    Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps.
. 1 CEDU e 30 cpv. 1 Cost. (DTF 125 I 209 consid. 8a; 119 consid. 3a).

Indipendentemente dai precetti del diritto cantonale, la Costituzione federale e la CEDU assicurano comunque a ciascuno il diritto di sottoporre la propria causa a giudici non prevenuti, ossia in grado di garantire un apprezzamento libero e imparziale. Sebbene la semplice affermazione della parzialità basata sui sentimenti soggettivi di una parte non sia sufficiente per fondare un dubbio legittimo, non occorre che il giudice sia effettivamente prevenuto: bastano circostanze concrete idonee a suscitare l'apparenza di una prevenzione e a far sorgere un rischio di parzialità, per giustificare la sua ricusazione (DTF 134 IV 289 consid. 6.2.1; 133 I 1 consid. 6.2; 126 I 168 consid. 2a).

2.3 La ricusa riveste un carattere eccezionale (DTF 131 I 24 consid. 1.1; 116 Ia 14 consid. 4). Sotto il profilo oggettivo occorre ricercare se il magistrato ricusato offra le necessarie garanzie per escludere ogni legittimo dubbio di parzialità; sono considerati, in tale ambito, anche aspetti di carattere funzionale e organizzativo e viene posto l'accento sull'importanza che possono rivestire le apparenze stesse (DTF 126 I 168 consid. 2a e rinvii). Il giudicabile può invero personalmente risentire certi atteggiamenti del magistrato come determinati da parzialità, ma è decisivo sapere se le apprensioni soggettive dell'interessato possano considerarsi oggettivamente giustificate (DTF 134 I 238 consid. 2.1; 128 V 82 consid. 2a; 116 Ia 135 consid. 2a e b).

La prassi costante del Tribunale federale nega ai provvedimenti procedurali, pur con effetti contrari agli interessi dell'istante, l'idoneità a fondare il dubbio oggettivo della prevenzione e della parzialità del magistrato nei suoi confronti (DTF 117 Ia 324 consid. 2). Rientra nelle funzioni del magistrato decidere questioni controverse e delicate e i provvedimenti presi nell'ambito del normale svolgimento del suo ufficio non permettono da soli di concludere per una sua parzialità, nemmeno quand'essi dovessero poi rivelarsi errati. Eventuali sbagli possono e devono essere contestati seguendo il normale corso d'impugnazione. Unicamente errori particolarmente grossolani o ripetuti, tali da essere considerati come violazioni gravi dei doveri del magistrato, possono se del caso giustificare un sospetto oggettivo di prevenzione (DTF 116 Ia 14 consid. 5b pag. 20, 135 consid. 3a).

2.4 II fatto che un giudice abbia già partecipato alla medesima fattispecie in un altro stadio della procedura, può risvegliare il sospetto di parzialità (DTF 134 IV 289 consid. 6.2.1). Da un punto di vista generale, il problema posto da simili situazioni è quello di sapere se il giudice, partecipando a stadi precedenti della procedura, ha avuto modo di intervenire in maniera tale da non poter più essere considerato imparziale perché suscettibile di proiettare nel procedimento successivo le sue riflessioni, le sue domande, rispettivamente le sue interpretazioni, venendo ad interagire con la fattispecie in maniera diversa da quello che farebbe un giudice che non si fosse ancora mai occupato del caso (cosiddetta prevenzione). La giurisprudenza ha ritenuto a più riprese compatibile con la garanzia costituzionale dell'indipendenza e dell'imparzialità dei giudici la partecipazione di un magistrato ad altre decisioni precedenti. Di massima, né l'art. 30 cpv. 1
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 30 Garanties de procédure judiciaire - 1 Toute personne dont la cause doit être jugée dans une procédure judiciaire a droit à ce que sa cause soit portée devant un tribunal établi par la loi, compétent, indépendant et impartial. Les tribunaux d'exception sont interdits.
1    Toute personne dont la cause doit être jugée dans une procédure judiciaire a droit à ce que sa cause soit portée devant un tribunal établi par la loi, compétent, indépendant et impartial. Les tribunaux d'exception sont interdits.
2    La personne qui fait l'objet d'une action civile a droit à ce que sa cause soit portée devant le tribunal de son domicile. La loi peut prévoir un autre for.
3    L'audience et le prononcé du jugement sont publics. La loi peut prévoir des exceptions.
Cost. né l'art. 6 n
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
1    Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
2    Le délai de recours est de dix jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale;
c  les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants93 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants94.
d  les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets96.
3    Le délai de recours est de cinq jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change;
b  les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales.
4    Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national.
5    En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral.
6    ...97
7    Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps.
. 1 CEDU esigono infatti che un giudice debba ricusarsi a motivo che in un precedente stadio del processo abbia reso una decisione sfavorevole all'interessato (DTF 116 la 135 consid. 3a e b).

La giurisprudenza non stabilisce in maniera generale l'esistenza della prevenzione: essa dev'essere infatti esaminata in ogni caso concreto (DTF 126 I 68 consid. 3c pag. 73). Quando il giudice ha già partecipato alla causa in uno stadio anteriore, è infatti determinante il quesito di sapere se l'esito della vertenza sugli argomenti rimasti aperti non sia già predeterminato, ma sia ancora effettivamente indeciso riguardo all'accertamento dei fatti e alla risoluzione delle questioni giuridiche, tenuto conto in particolare del potere d'esame spettante al giudice (DTF 134 IV 289 consid. 6.2.1; 131 I 24 consid. 1.2 e rinvii, 113 consid. 3.4; sentenza 1B 222/2007 del 29 novembre 2007 consid. 3.3, in: RtiD II-2008 pag. 23 segg.).
2.5
2.5.1 Secondo l'art. 296 CPP/TI, in caso di accoglimento del ricorso per cassazione, la CCRP riforma la sentenza quando ha sufficienti elementi per un nuovo giudizio (cpv. 1). In caso contrario, rinvia la causa alla competente Corte del merito; questa sarà composta da altri giudici e giurati, a meno che la cassazione sia stata pronunciata unicamente per insufficiente motivazione della sentenza o che il primo giudice debba unicamente ricommisurare la pena (cpv. 2).
2.5.2 Con la sentenza del 29 dicembre 2008, la CCRP ha parzialmente accolto il ricorso per cassazione del ricorrente e ha rinviato gli atti a una nuova Corte di merito perché gli prospettasse le imputazioni di coazione e di estorsione nonché, in relazione all'addebito di un conto bancario, di truffa, rispettivamente appropriazione indebita. A seguito del rinvio, la giudice ricusata ha allestito la citata "bozza di rinvio a giudizio che tiene luogo di atto d'accusa", prospettando le nuove imputazioni da giudicare. L'ha quindi sottoposta alle parti perché si esprimessero al proposito: se l'avessero condivisa, sarebbe stata indetta un'udienza per incombenti allo scopo di fissare la data del dibattimento e discutere le questioni organizzative. In caso contrario, gli atti sarebbero stati rinviati al PP per la presentazione di un nuovo atto d'accusa, come si è verificato nella fattispecie.
Nella risposta al gravame, la Giudice B.________ precisa che la bozza sarebbe stata destinata a circoscrivere l'oggetto del nuovo processo, contenendo (in forma interrogativa indiretta) i quesiti che la CCRP ha rinviato per un nuovo giudizio. La bozza non costituiva un atto di accusa e non rappresentava quindi l'opinione della giudice, ma si limitava a tradurre in forma esplicita i dispositivi della sentenza della CCRP. Finalizzata a garantire i diritti della difesa, la bozza poteva del resto ancora essere emendata e corretta qualora contenesse errori o sviste.

2.6 Il ricorrente non sostiene che la giudice ricusata avrebbe commesso gravi scorrettezze procedurali per avere elaborato la criticata "bozza di rinvio a giudizio". Egli non adduce in particolare che tale modo di procedere sarebbe stato di per sé vietato, ma ribadisce essenzialmente l'opinione secondo cui la giudice avrebbe agito come un Procuratore pubblico, emanando un vero e proprio atto d'accusa, lasciando intendere che le nuove imputazioni sarebbero fondate, circoscrivendo illegittimamente il tema del nuovo processo e considerando come già cresciuti in giudicato segnatamente i dispositivi relativi alla confisca dei beni sequestrati e alle pretese della parte civile. Il ricorrente, che non censura un accertamento arbitrario dei fatti, non si confronta tuttavia con i considerandi della sentenza impugnata in modo conforme agli art. 42 cpv. 2 e
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1bis    Lorsqu'une procédure en matière civile a été menée en anglais devant l'autorité précédente, les mémoires peuvent être rédigés en anglais.15
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.16 17
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique18. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.19
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
106 cpv. 2 LTF, limitandosi in sostanza a ribadire quanto esposto dinanzi alla CRP, lamentando il fatto che, in quella sede, i rimproveri mossi alla giudice ricusata non sarebbero stati considerati nel loro insieme (cfr., sulle esigenze di motivazione, DTF 134 II 244 consid. 2.1-2.3 e rinvii).
Ora, non risulta che delimitando l'oggetto del nuovo dibattimento la giudice ricusata si sia scostata dalle indicazioni dell'istanza superiore. Le nuove imputazioni e le relative fattispecie esposte nella criticata "bozza di rinvio a giudizio" riprendono infatti sostanzialmente il contenuto della sentenza del 29 dicembre 2008 della CCRP. Contrariamente all'opinione del ricorrente, la giudice non si è espressa sulla fondatezza delle accuse, ma si è limitata a prospettargliele al fine di circoscrivere l'oggetto del processo, consentendogli nel contempo di organizzare efficacemente la sua difesa. L'accennata censura di violazione del diritto di essere sentito è inconsistente, ritenuto che nell'ambito del nuovo dibattimento il ricorrente potrà pronunciarsi compiutamente sulle imputazioni rimproverategli e, se del caso, avrà pure la facoltà di addurre ulteriori mezzi di prova a suo discarico (cfr. sentenza 1B 222/2007 citata, consid. 4.6 e 5.3 e rinvii). L'esito del processo non è quindi manifestamente già predefinito, né la giudice ricusata ha espresso alcuna opinione in merito. In particolare, non ha manifestato alcun convincimento al riguardo rinviando per finire gli atti al PP perché presentasse un nuovo atto di accusa. Visto il
dissenso delle parti alla citata bozza, la Presidente della Corte delle assise ha infatti semplicemente proceduto secondo le indicazioni della CCRP e conformemente all'art. 250 CPP/TI, senza addurre una qualsiasi dichiarazione da cui risulta che si sia già formata un'opinione definitiva sulla sorte della causa. D'altra parte, il fatto ch'essa abbia erroneamente ritenuto che i dispositivi della sentenza 5 giugno 2008 relativi alla confisca dei beni sequestrati e alle pretese della parte civile fossero cresciuti in giudicato, non può essere letto alla stregua di un'anticipazione del giudizio di merito, né costituisce uno sbaglio particolarmente grave, tale da essere considerato come una violazione dei doveri di magistrato. La questione poteva del resto anche non apparire d'acchito evidente, ritenuto che il giudizio della CCRP non ha statuito esplicitamente su tali aspetti. Nel loro complesso, i motivi addotti dal ricorrente non giustificano quindi un sospetto oggettivo di prevenzione e di parzialità della giudice ricusata nei suoi confronti.

2.7 Poiché, nel merito, la sentenza impugnata regge chiaramente di fronte all'art. 30 cpv. 1
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 30 Garanties de procédure judiciaire - 1 Toute personne dont la cause doit être jugée dans une procédure judiciaire a droit à ce que sa cause soit portée devant un tribunal établi par la loi, compétent, indépendant et impartial. Les tribunaux d'exception sont interdits.
1    Toute personne dont la cause doit être jugée dans une procédure judiciaire a droit à ce que sa cause soit portée devant un tribunal établi par la loi, compétent, indépendant et impartial. Les tribunaux d'exception sont interdits.
2    La personne qui fait l'objet d'une action civile a droit à ce que sa cause soit portée devant le tribunal de son domicile. La loi peut prévoir un autre for.
3    L'audience et le prononcé du jugement sont publics. La loi peut prévoir des exceptions.
Cost., non occorre esaminare se, come ha preliminarmente ritenuto la Corte cantonale, l'istanza di ricusa sarebbe di per sé stata irricevibile siccome tardiva.

3.
Ne segue che, in quanto ammissibile, il ricorso deve essere respinto. La domanda di assistenza giudiziaria con gratuito patrocinio deve essere respinta essendo il gravame sin dall'inizio manifestamente privo di esito favorevole (art. 64 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 64 Assistance judiciaire - 1 Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens.
1    Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens.
2    Il attribue un avocat à cette partie si la sauvegarde de ses droits le requiert. L'avocat a droit à une indemnité appropriée versée par la caisse du tribunal pour autant que les dépens alloués ne couvrent pas ses honoraires.
3    La cour statue à trois juges sur la demande d'assistance judiciaire. Les cas traités selon la procédure simplifiée prévue à l'art. 108 sont réservés. Le juge instructeur peut accorder lui-même l'assistance judiciaire si les conditions en sont indubitablement remplies.
4    Si la partie peut rembourser ultérieurement la caisse, elle est tenue de le faire.
LTF). Tuttavia, vista la situazione finanziaria del ricorrente, si giustifica di prelevare una tassa di giustizia ridotta (art. 65 cpv. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 65 Frais judiciaires - 1 Les frais judiciaires comprennent l'émolument judiciaire, l'émolument pour la copie de mémoires, les frais de traduction, sauf d'une langue officielle à une autre, et les indemnités versées aux experts et aux témoins.
1    Les frais judiciaires comprennent l'émolument judiciaire, l'émolument pour la copie de mémoires, les frais de traduction, sauf d'une langue officielle à une autre, et les indemnités versées aux experts et aux témoins.
2    L'émolument judiciaire est calculé en fonction de la valeur litigieuse, de l'ampleur et de la difficulté de la cause, de la façon de procéder des parties et de leur situation financière.
3    Son montant est fixé en règle générale:
a  entre 200 et 5000 francs dans les contestations non pécuniaires;
b  entre 200 et 100 000 francs dans les autres contestations.
4    Il est fixé entre 200 et 1000 francs, indépendamment de la valeur litigieuse, dans les affaires qui concernent:
a  des prestations d'assurance sociale;
b  des discriminations à raison du sexe;
c  des litiges résultant de rapports de travail, pour autant que la valeur litigieuse ne dépasse pas 30 000 francs;
d  des litiges concernant les art. 7 et 8 de la loi du 13 décembre 2002 sur l'égalité pour les handicapés25.
5    Si des motifs particuliers le justifient, le Tribunal fédéral peut majorer ces montants jusqu'au double dans les cas visés à l'al. 3 et jusqu'à 10 000 francs dans les cas visés à l'al. 4.
LTF).

Per questi motivi, il Tribunale federale pronuncia:

1.
Nella misura in cui è ammissibile, il ricorso è respinto.

2.
La domanda di assistenza giudiziaria è respinta.

3.
Le spese giudiziarie di fr. 500.-- sono poste a carico del ricorrente.

4.
Comunicazione al patrocinatore del ricorrente, alla Presidente della Corte delle assise correzionali e alla Camera dei ricorsi penali del Tribunale d'appello del Cantone Ticino.

Losanna, 18 novembre 2009

In nome della I Corte di diritto pubblico
del Tribunale federale svizzero
Il Presidente: Il Cancelliere:

Féraud Gadoni