Bundesverwaltungsgericht
Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal


Cour V

E-4215/2015

Arrêt du 9 janvier 2019

William Waeber (président du collège),

Composition Contessina Theis, Sylvie Cossy, juges,

Jean-Claude Barras, greffier.

A._______, né le (...),

Sri Lanka,

Parties représenté par Me Gabriel Püntener, avocat,

(...),

recourant,

contre

Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM),

Quellenweg 6, 3003 Berne,

autorité inférieure.

Objet Asile et renvoi ;
décision du SEM du 29 mai 2015 / N (...).

Faits :

A.
A._______, de nationalité sri-lankaise, a demandé l'asile à la Suisse le 19 octobre 2009, alléguant être persécuté par les autorités de son pays qui l'auraient fait arrêter une première fois, en 2001, parce que les membres de l'association d'étudiants dont il faisait partie étaient considérés comme des sympathisants des Liberation Tigers of Tamil Eelam (LTTE, [Tigres de libération de l'Eelam Tamoul]), et une seconde fois en 2008, pour des raisons inconnues. Lors de ses auditions, il a aussi déclaré qu'en décembre 2007, puis en février et en avril 2008, sur demande de membres des LTTE, il avait remis des colis à son cousin, qui aurait été des LTTE et qui vivait dans une petite maison située sur une propriété de son père.

B.
Par décision du 24 février 2012, l'Office fédéral des migrations (actuellement et ci-après : le SEM) a rejeté la demande d'asile de A._______ au motif que ses déclarations ne réalisaient pas les exigences de vraisemblance de l'art. 7
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi)
LAsi Art. 7 Prova della qualità di rifugiato - 1 Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato.
1    Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato.
2    La qualità di rifugiato è resa verosimile se l'autorità la ritiene data con una probabilità preponderante.
3    Sono inverosimili in particolare le allegazioni che su punti importanti sono troppo poco fondate o contraddittorie, non corrispondono ai fatti o si basano in modo determinante su mezzi di prova falsi o falsificati.
LAsi ; il a aussi prononcé le renvoi de Suisse de l'intéressé.

C.
Le 4 décembre 2012, le Tribunal administratif fédéral (ci-après : le Tribunal) a rejeté le recours formé contre cette décision le 29 mars 2012.

D.
Le 11 octobre 2013, le SEM a suspendu l'exécution du renvoi du précité.

E.
Par lettres des 17 et 24 juin 2014, le SEM a invité le recourant à énoncer les éventuels motifs de nature à faire obstacle à son renvoi. Dans sa réponse du 23 juin 2014 à la première lettre du SEM, A._______ a indiqué être toujours recherché par la police militaire dans son pays, laquelle était passée plusieurs fois à son domicile pour savoir où il était. Il a aussi dit redouter d'y être à nouveau violé à son retour. Dans un second écrit au SEM du 8 juillet 2014, son mandataire a insisté sur les risques que courait son mandant dans son pays, notamment pour avoir remis des armes et des explosifs à un membre des LTTE.

F.
Par lettre du 5 août 2014, le SEM a fait savoir au recourant qu'au vu de sa prise de position du 8 juillet précédent, il enregistrait une nouvelle demande d'asile à son nom.

G.
Le 21 novembre 2014, le SEM a convié le recourant à une nouvelle audition.

H.
Entendu le 12 décembre 2014 en présence de l'assistante de son mandataire pour une partie de l'audition (cf. pièces B6 p. 2 et B8 p. 2, 3 et 11), l'intéressé a redit avoir été arrêté dans son pays, en 2001, pour avoir participé à des manifestations organisées par l'association d'étudiants dont il était membre. Par rapport à ses précédentes auditions, il a ajouté qu'il lui avait été reproché d'avoir été actif « dans les maisons de quartiers », un mouvement de soutien aux déplacés du sud de la presqu'île de Jaffna venus s'installer après les combats qui avaient opposé à cet endroit l'armée régulière aux LTTE. Selon lui, le « Criminal Investigation Department » (CID) aurait perçu cet engagement comme un soutien aux LTTE. Il a déclaré qu'il avait encore été arrêté deux fois en 2008 ; d'abord en mai, pour les mêmes motifs qu'en 2001, puis en septembre suivant, également pour avoir aidé un cousin, qui aurait été membre des LTTE.

Il a ainsi expliqué qu'après le mois de mai 2008, deux inconnus venus chez lui à motocyclette l'avaient sommé de remettre à son cousin un colis avec des victuailles et des vêtements. Soucieux d'épargner des ennuis à sa famille, il n'aurait pas remis ce colis à son cousin au domicile familial mais il le lui aurait livré dans un champ à l'écart, sans rien dire à son père. A une ou deux reprises, il aurait encore déposé, dans les alentours de ce champ, de l'argent et diverses autres choses, dont un téléphone portable, une carte d'identité authentique et une fausse carte d'identité que son cousin devait ensuite récupérer. Après cet épisode, il aurait été arrêté, à une date dont il ne se souvient plus, à B._______, où il dispensait des cours d'appui à des étudiants. Transféré au camp militaire de C._______, il aurait été accusé d'être lié aux LTTE par ses geôliers qui l'auraient torturé. Ceux-ci auraient abusé sexuellement de lui, allant jusqu'à le violer. Ils auraient aussi cherché à en obtenir d'autres informations. Notamment, ils lui auraient demandé s'il avait eu des contacts avec des journalistes. Au bout de cinq ou six jours de détention, il aurait fini par être libéré car le bruit aurait couru que les centres de détention allaient être désormais ouverts aux délégués du CICR. Il aurait alors été soigné à l'hôpital de D._______ pendant une semaine, taisant à ses médecins ce qui lui était arrivé. A sa sortie d'hôpital, il serait resté à D._______ sept ou huit mois avant de quitter le pays. Pendant ce laps de temps, il aurait à nouveau été recherché chez lui à E._______. Enfin, après la décision négative du SEM, il aurait appris que des inconnus accompagnés de soldats étaient passés deux fois, en 2012, demander à sa famille, au Sri Lanka, où il se trouvait. Ils seraient à nouveau repassés deux fois en avril 2014. Après cela, un de ses amis proches, qui était recherché par le CID, aurait disparu. Un autre de ses amis, qui aurait été détenu pendant une semaine, se serait suicidé après sa relaxe.

I.
Dans un écrit du 22 avril 2015 au SEM, le recourant a brièvement rappelé les événements qui l'avaient amené à fuir son pays, imputant à ses troubles psychiques d'éventuelles inexactitudes dans la chronologie des faits rapportés à son audition précitée et ses difficultés à se souvenir précisément de certains d'entre eux. Il a aussi abondamment illustré les raisons pour lesquelles il estimait réaliser les conditions mises à l'admission d'un profil à risques dans son pays, se prévalant également des motifs spécifiques ayant entraîné la reconnaissance de la qualité de réfugié à certains de ses compatriotes initialement déboutés de leur demande d'asile. Enfin, il a renvoyé le SEM à une douzaine d'affaires, analogues selon lui à la sienne, dans lesquelles cette autorité n'avait pas estimé raisonnablement exigible l'exécution du renvoi des personnes concernées.

J.
Par décision du 29 mai 2015, le SEM a rejeté la demande d'asile de A._______ après avoir préalablement souligné que, contrairement à ce que soutenait celui-ci, il n'était pas habilité à apprécier des motifs déjà examinés dans l'arrêt du 4 décembre 2012, étant entendu que seul le Tribunal, pour autant qu'il fût saisi d'une demande de révision, était habilité à revoir ces motifs. Le SEM a aussi écarté l'argument tiré par le recourant de l'octroi de l'asile à des compatriotes, au terme de procédures similaires à la sienne, pour conclure à l'acceptation de sa demande.

Le SEM a également relevé que les allégations de l'intéressé, dans ses récits successifs, présentaient des divergences qui les rendaient invraisemblables. Le SEM a ainsi relevé qu'à son audition du 12 décembre 2014, l'intéressé avait été hésitant sur le nombre de ses missions en faveur de son cousin, parlant tantôt d'une mission après le mois de mai, tantôt de deux ou trois autres missions, après avoir été confronté à ses précédentes déclarations. En outre, ses déclarations sur le contenu des colis remis par ses soins à ce cousin ne correspondaient pas du tout à ce qu'en avait dit son mandataire dans sa lettre du 8 juillet 2014. Il en allait de même de ce qu'il était advenu de ce cousin. Par ailleurs, il ne s'était montré constant ni sur le nombre de ses arrestations en 2008 ni sur leurs causes ni sur les circonstances de sa détention cette année-là, modifiant radicalement d'une procédure à l'autre ses versions sur ce dernier point, ce qui ôtait toute crédibilité à ses déclarations concernant le viol qu'il disait avoir subi pendant cette détention, ce d'autant plus qu'il n'en avait fait état qu'en 2012, au stade du recours. Par ailleurs, avant son audition de décembre 2014, il n'avait pas mentionné son soutien, en 2001, aux déplacés du sud de la péninsule de Jaffna à la suite des combats qui avaient opposé l'armée régulière aux LTTE. En outre, son arrestation, sept ans après ces événements, apparaissait plutôt improbable. Le SEM n'a pas non plus estimé crédible son arrestation, en 2008, parce qu'en tant que membre d'une organisation d'étudiants, il aurait été suspecté de collaboration avec les LTTE pour avoir participé, en 2001, à une manifestation qui aurait regroupé 600 étudiants.

Le SEM a aussi considéré que, si la provenance du recourant, dans le nord du Sri Lanka, son âge, entre 20 et 45 ans, son départ illégal et la durée de son séjour à l'étranger, de même que son retour au pays muni de documents temporaires étaient de nature à attirer l'attention des autorités à son arrivée, ces motifs ne permettaient toutefois pas de penser qu'il ait à redouter d'autres mesures qu'un « backgroundcheck ».

Par la même décision, le SEM a prononcé le renvoi du recourant ainsi que l'exécution de cette mesure, qu'il a estimée licite en l'absence d'indices laissant penser qu'en cas de retour dans son pays il pourrait y être exposé à une peine ou à des traitements prohibés par l'art. 3
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU)
CEDU Art. 3 Divieto di tortura - Nessuno può essere sottoposto a tortura né a pene o trattamento inumani o degradanti.
CEDH. Enfin, le SEM a retenu que l'intéressé venait de Jaffna. Les renvois, à cet endroit, étant exigibles, on pouvait raisonnablement attendre de lui qu'il y retourne, cela d'autant plus qu'il y avait sa famille, laquelle vivait dans la maison familiale. Il y avait aussi un vaste réseau social. Par ailleurs, doté d'une bonne formation, il pouvait subvenir à ses besoins par son travail. Enfin, il avait aussi la possibilité d'y poursuivre les traitements médicaux débutés en Suisse.

K.
Dans son recours interjeté le 6 juillet 2015, A._______ conteste le point de vue du SEM selon lequel des allégués de fait déjà examinés dans une décision entrée en force ne peuvent être réévalués que consécutivement à une demande de révision, pour le traitement de laquelle il n'est pas compétent. Il estime ainsi que, du moment qu'il a été admis, après les expertises commandées par le SEM en 2013, que les risques encourus, à ce moment, dans leur pays, par les ressortissants sri-lankais d'ethnie tamoule n'avaient pas été correctement évalués en raison de plusieurs défaillances dans le processus de contrôle, l'examen de sa demande de décembre 2014 doit englober les faits allégués dans sa précédente demande car, pour lui, il s'agit de la même affaire. Selon lui encore, cette pratique a d'ailleurs été défendue par le Tribunal, du moins par l'une des juges en office (cf. procédure D-3563/2015). Elle a aussi été adoptée par le SEM dans une douzaine de décisions positives prises après l'exercice de leur droit d'être entendu par les personnes concernées, au moment de la levée de la suspension de leur renvoi, ou consécutivement à une seconde demande d'asile déposée après la levée de ces suspensions et dans laquelle aucun fait nouveau n'avait été avancé. Selon lui, seuls quelques collaborateurs du SEM, dont ceux ayant statué sur sa demande, se seraient écartés de cette pratique, dans, au moins, onze affaires auxquelles il renvoie le Tribunal (cf. mémoire de recours : annexe 16). Ce faisant, ces collaborateurs auraient violé le principe de l'égalité de traitement.

L'intéressé relève aussi qu'à son audition du 12 décembre 2014, il a dit avoir été victime, lors de son ultime détention, de graves sévices dont il a résulté de sérieux troubles pour lesquels il a encore besoin de soins aujourd'hui. Aussi, il considère que, pour pouvoir statuer en toute connaissance de cause sur sa demande, le SEM se devait d'éclaircir ce point, notamment en lui donnant la possibilité de documenter médicalement ses affections. En s'en dispensant, le SEM a violé son droit d'être entendu.

Il fait aussi grief au SEM d'une constatation inexacte et incomplète des faits pertinents pour s'être avant tout fondé sur les déclarations qu'il avait faites lors de sa précédente procédure dans son appréciation de la vraisemblance des motifs d'asile allégués lors de son audition du 12 décembre 2014. Le SEM n'aurait ainsi pas suffisamment pris en compte les sévices décrits à son audition du 12 décembre 2014 et leur gravité, une omission d'autant plus blâmable, selon lui, que cette audition avait précisément eu pour but de préciser ces sévices et leurs éventuelles incidences sur sa santé mentale et donc sur sa crédibilité. De même, pour lui, l'appréciation du SEM sur les conséquences de son engagement dans une association d'étudiants ainsi que sur celles de la durée de son séjour à l'étranger et des activités qu'il y a eues laisse penser qu'il est ignorant de la situation actuelle au Sri Lanka. Celle-ci serait bien différente de ce qu'en dit le SEM si l'on se réfère aux nombreux rapports et articles sur la question auxquels il renvoie (cf. mémoire de recours : annexe 6).

Il fait également grief au SEM d'une violation de son obligation de motivation pour n'avoir pas considéré comme vraisemblables les sévices précités, au seul motif qu'il n'aurait fait état de la détention pendant laquelle ceux-ci lui auraient été infligés qu'à son audition du 12 décembre 2014.

Par ailleurs, il impute les contradictions relevées dans ses déclarations à son trouble psychique, ce que le SEM aurait pu aisément constater s'il avait correctement instruit ce point. Il n'estime pas non plus significatives ces contradictions, dans lesquelles il ne voit que des broutilles. Il conteste également s'être contredit, d'une procédure à l'autre, au sujet de l'endroit où il aurait remis des colis à son cousin, ayant à chaque fois situé cet endroit à sept kilomètres du domicile familial. En outre, au regard des critères mis à la reconnaissance de la qualité de réfugié par la jurisprudence dans les cas de requérants sri lankais d'ethnie tamoule, il estime revêtir un profil à risques dans son pays. Au nombre de ces critères, il retient, entre autres, la présence d'un cousin dans les rangs des LTTE, des soupçons, à son endroit, de soutien (de peu d'importance, certes, mais contraint) aux LTTE, des poursuites officielles contre lui ou encore son engagement en faveur des LTTE, à l'étranger. Il relève aussi qu'après avoir été préalablement nié, ce profil a, dans un deuxième temps, été reconnu à 12 compatriotes (dont il a communiqué la référence de leur dossier respectif au SEM) qui présentaient les mêmes caractéristiques que lui en terme de provenance, de classe d'âge, de connexions avec les LTTE et de soutien en leur faveur, de persécutions subies ou encore de poursuites menées contre eux. Aussi, si sa situation n'était pas comparable à celle de ces personnes, le SEM aurait alors dû en dire précisément les raisons plutôt que de s'en tenir à la considération générale selon laquelle aucune affaire n'est similaire à une autre affaire.

Enfin, il s'oppose à l'exécution de son renvoi qu'il n'estime pas raisonnablement exigible dans les conditions actuelles et fait grief au SEM qui, selon lui, méconnaîtrait les rapports les plus récents sur la situation dans son pays, d'un examen superficiel de sa situation. Il dit ainsi redouter d'être, à l'instar d'autres compatriotes renvoyés dans leur pays, arrêté et torturé à son retour à cause de ses antécédents ou encore d'être victime de groupes paramilitaires. Il en veut pour preuve les propos, tenus le 8 mars 2015, par le porte-parole de l' « Alliance nationale tamoule » qui recommandait à ses compatriotes à l'étranger de ne pas retourner au pays. D'une manière générale, la situation dans son pays ne serait ainsi pas propice à un renvoi. Il renvoie aussi le Tribunal à une liste de onze affaires référencées - préalablement communiquées au SEM - très comparables à la sienne dans lesquelles cette autorité, après avoir dénié aux intéressés la qualité de réfugié, a considéré que l'exécution de leur renvoi était illicite. Il relève aussi que son état nécessite des soins psychiatriques qui ne sont pas disponibles en suffisance dans le nord du Sri Lanka, comme en attesterait le rapport de l'OSAR joint à son recours (annexe 21). Sa famille n'a pas non plus les moyens de l'assister.

Il conclut à l'annulation de la décision entreprise et à son renvoi au SEM pour violation du principe de l'égalité de traitement, pour violation, aussi, de son droit d'être entendu, en particulier de l'obligation de motiver, enfin pour constatation inexacte et incomplète des faits pertinents. Subsidiairement, il conclut à la reconnaissance de la qualité de réfugié et à l'octroi de l'asile, très subsidiairement, à l'octroi d'une admission provisoire après constatation du caractère illicite et inexigible de l'exécution de son renvoi.

L.
Par décision incidente du 17 juillet 2015, le juge en charge de l'instruction du dossier a communiqué à A._______ la composition de la cour appelée à statuer sur son recours.

M.
Le 3 août 2015, le recourant s'est acquitté, dans le délai imparti, de l'avance de frais de procédure qui avait été requise par le juge instructeur.

N.
Le 23 septembre 2015, le recourant a produit un rapport médical du 18 septembre précédent, établi par un médecin adjoint et un médecin chef de clinique adjoint du réseau (...) de santé mentale. Ceux-ci y font état des diagnostics suivants : Etat de stress post-traumatique ; trouble dépressif récurrent, épisode actuel moyen à sévère, avec symptômes psychotiques ; probable trouble de la personnalité mixte, avec traits évitant, schizoïdes et schizotypiques nécessitant un traitement médicamenteux et un suivi psychiatrique intégré (entretiens psychothérapeutiques) qui devrait durer au moins quelques mois, voire quelques années, en fonction de l'évolution du patient. Les praticiens relèvent aussi qu'un retour du patient dans son pays rendrait plus intense son trouble psychique et donc plus difficile le traitement prescrit.

O.
Dans sa détermination du 14 août 2017, le SEM a proposé le rejet du recours, faute d'élément ou de moyen de preuve de nature à l'amener à modifier son point de vue. Le SEM a fait remarquer que sa pratique actuelle consistait à apprécier des faits avérés et non la crédibilité d'allégués de fait. Dans ces conditions, des faits, que lui-même et le Tribunal avaient déjà estimés invraisemblables ne pouvaient plus être considérés comme vraisemblables du seul fait de l'introduction de sa nouvelle pratique. Il a aussi nié l'existence de cas absolument identiques à celui du recourant ayant abouti à des décisions positives de sa part. Il n'a pas non plus trouvé convaincant le point de vue du mandataire du recourant, selon lequel l'état de stress post-traumatique de ce dernier expliquait leurs déclarations divergentes quant au contenu des colis remis par le recourant à son cousin (cf. Faits, let. I)

P.
Dans une lettre du 24 août 2017, le recourant a informé le SEM du décès de son père, son seul soutien au Sri Lanka. Très affecté par ce décès, il a demandé au SEM, qui a fait suivre sa lettre au Tribunal, de l'autoriser à vivre en Suisse.

Q.
Le 30 août 2017, le recourant a répliqué, au préavis du SEM, qu'en fait, il n'avait pu révéler qu'à son mandataire, hors contexte officiel, le contenu exact des colis remis à son cousin (membre des LTTE). Il n'aurait pas pu en parler au cours de la procédure précédente parce qu'au moment de ses auditions, il aurait encore été traumatisé par les persécutions subies dans son pays. Il a requis l'octroi d'un délai pour faire établir, via la production d'un rapport médical, que ses troubles psychiques étaient la cause de son omission.

Il souligne aussi que la réalité sri-lankaise est très éloignée de ce que laisse entendre le SEM dans sa détermination. En attestent ses prises de positions et les sources sur lesquelles il s'est fondé pour critiquer le point de vue du SEM (annexes 23 et 24). Ainsi, selon de nombreuses organisations de défense des Droits de l'Homme, dont la renommée « International Truth and Justice Project », auxquelles il renvoie, les changements promis par les nouvelles autorités n'ont pas eu lieu (annexes 37 & 39). Le « Prevention Act of terrorism » (PTA) est encore en vigueur (annexes 31 à 36). Les délais de prescription pour la poursuite des actions terroristes sont extrêmement longs et il n'y a toujours pas de loi d'amnistie pour les LTTE. Pire, selon un jugement rendu par la « Haute Cour » de Vavuniya, les internements en centres de réhabilitation ne se confondent pas avec d'éventuelles peines prononcées lors de condamnations pénales ultérieures. A l'heure actuelle, non seulement la répression n'a pas cessé au Sri Lanka mais elle s'est encore étendue. Au début de l'année 2017, une commission des « Nations Unies » recensait, dans un rapport, toute une série d'actes de tortures à l'endroit d'individus d'ethnie tamoule (annexe 38). Les individus ayant un profil à risque sont exposés à de plus grands dangers que pendant la guerre. A leur retour, les requérants d'ethnie tamoule déboutés de leurs demande d'asile à l'étranger sont soumis à une étroite surveillance et à d'autres mesures qui relèvent de l'asile tant elles sont assimilables à des persécutions. Enfin, le recourant fait remarquer qu'après reconsidération de sa décision initiale, le SEM avait fait bénéficier l'un de ses compatriotes, dont la demande d'asile avait été pendante pendant huit ans et demi, d'une admission provisoire à cause de la durée de son séjour en Suisse. Le principe de l'égalité de traitement commanderait dès lors de le faire aussi bénéficier d'une admission provisoire puisque sa demande est pendante depuis près de huit ans.

R.
Le 3 avril 2018, le recourant a fait savoir au Tribunal qui l'avait préalablement invité à produire un rapport médical actualisé, que son traitement avait pris fin en janvier précédent et qu'il n'en suivait pas d'autre. A nouveau, il a souligné que, dans son pays, la prescription des crimes et délits ne s'applique pas.Sept ans après leur ouverture, des procédures sont toujours en cours pour des faits remontant à 11 ans. Cette imprescriptibilité légitime le maintien d'un important dispositif de sécurité (annexes 48 à 51). Ainsi, quiconque est présumé avoir été des LTTE ou, simplement, les avoir soutenus, même modestement, risque d'être poursuivi, même s'il n'a pas été inquiété jusqu'ici. Par ailleurs, comme déjà dit dans sa réplique du 30 août 2017, même s'il remonte à loin et même si son auteur a déjà purgé une peine ou passé par un camp de réhabilitation, un soutien aux LTTE ne préserve pas d'une nouvelle incrimination, comme en atteste un jugement de la Haute Cour de Vavuniya, sur lequel il s'est déjà exprimé (cf. Faits let. P) et dont il dénonce par ailleurs avec vigueur l'interprétation qu'en ont fait le SEM et le Tribunal dans de précédentes affaires (annexes 56 à 61). Le recourant dénonce aussi la collusion du SEM avec les autorités de son pays. Il en veut pour preuve une photographie parue sur le site internet des forces armées sri-lankaises, où l'on peut voir le représentant du SEM au Sri Lanka et l'agente de « F._______ » (...) auprès de l'Ambassade de Suisse dans ce pays en compagnie d'officiels exprimant leur satisfaction de pouvoir instruire leurs hôtes au sujet des camps de réhabilitation mis en place dans le pays (annexe 63). Enfin, le recourant dit redouter, une fois renvoyé dans son pays, d'être exposé à bref délai à un risque réel de mauvais traitement au sens de l'art. 3
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU)
CEDU Art. 3 Divieto di tortura - Nessuno può essere sottoposto a tortura né a pene o trattamento inumani o degradanti.
CEDH. Il craint en effet que le résultat des dernières élections locales, remportées par le parti de l'ancien président Rajapaske et ses faucons, n'incite l'actuel gouvernement à revenir sur sa politique d'ouverture à l'endroit de la communauté tamoule et sur sa volonté de faire toute la lumière sur les crimes commis pendant la guerre. Il en veut pour preuve la récente attitude menaçante de l'attaché militaire sri-lankais à Londres à l'endroit de manifestants tamouls qui présagerait d'une résurgence des persécutions contre les Tamouls engagés dans la défense des droits de l'homme et d'une reprise des exécutions extra-légales (annexe 67).

Droit :

1.

1.1 Le Tribunal, en vertu de l'art. 31
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 31 Principio - Il Tribunale amministrativo federale giudica i ricorsi contro le decisioni ai sensi dell'articolo 5 della legge federale del 20 dicembre 196819 sulla procedura amministrativa (PA).
LTAF, connaît des recours contre les décisions au sens de l'art. 5
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 5 - 1 Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti:
1    Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti:
a  la costituzione, la modificazione o l'annullamento di diritti o di obblighi;
b  l'accertamento dell'esistenza, dell'inesistenza o dell'estensione di diritti o di obblighi;
c  il rigetto o la dichiarazione d'inammissibilità d'istanze dirette alla costituzione, alla modificazione, all'annullamento o all'accertamento di diritti o di obblighi.
2    Sono decisioni anche quelle in materia d'esecuzione (art. 41 cpv. 1 lett. a e b), le decisioni incidentali (art. 45 e 46), le decisioni su opposizione (art. 30 cpv. 2 lett. b e 74), le decisioni su ricorso (art. 61), le decisioni in sede di revisione (art. 68) e l'interpretazione (art. 69).24
3    Le dichiarazioni di un'autorità che rifiuta o solleva pretese da far valere mediante azione non sono considerate decisioni.
PA prises par les autorités mentionnées à l'art. 33
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 33 Autorità inferiori - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni:
a  del Consiglio federale e degli organi dell'Assemblea federale in materia di rapporti di lavoro del personale federale, compreso il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente;
b  del Consiglio federale concernenti:
b1  la destituzione di un membro del Consiglio della banca o della direzione generale o di un loro supplente secondo la legge del 3 ottobre 200325 sulla Banca nazionale,
b10  la revoca di un membro del consiglio d'amministrazione del Servizio svizzero di assegnazione delle tracce o l'approvazione della risoluzione del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio d'amministrazione secondo la legge federale del 20 dicembre 195743 sulle ferrovie;
b2  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di vigilanza sui mercati finanziari o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 22 giugno 200726 sulla vigilanza dei mercati finanziari,
b3  il blocco di valori patrimoniali secondo la legge del 18 dicembre 201528 sui valori patrimoniali di provenienza illecita,
b4  il divieto di determinate attività secondo la LAIn30,
b4bis  il divieto di organizzazioni secondo la LAIn,
b5  la revoca di un membro del Consiglio d'istituto dell'Istituto federale di metrologia secondo la legge federale del 17 giugno 201133 sull'Istituto federale di metrologia,
b6  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di sorveglianza dei revisori o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 16 dicembre 200535 sui revisori,
b7  la revoca di un membro del Consiglio dell'Istituto svizzero per gli agenti terapeutici secondo la legge del 15 dicembre 200037 sugli agenti terapeutici,
b8  la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'istituto secondo la legge del 16 giugno 201739 sui fondi di compensazione,
b9  la revoca di un membro del consiglio d'Istituto dell'Istituto svizzero di diritto comparato secondo la legge federale del 28 settembre 201841 sull'Istituto svizzero di diritto comparato,
c  del Tribunale penale federale in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale;
cbis  del Tribunale federale dei brevetti in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale;
cquater  del procuratore generale della Confederazione in materia di rapporti di lavoro dei procuratori pubblici federali da lui nominati e del personale del Ministero pubblico della Confederazione;
cquinquies  dell'autorità di vigilanza sul Ministero pubblico della Confederazione in materia di rapporti di lavoro del personale della sua segreteria;
cter  dell'autorità di vigilanza sul Ministero pubblico della Confederazione in materia di rapporti di lavoro dei membri del Ministero pubblico della Confederazione eletti dall'Assemblea federale plenaria;
d  della Cancelleria federale, dei dipartimenti e dei servizi dell'Amministrazione federale loro subordinati o aggregati amministrativamente;
e  degli stabilimenti e delle aziende della Confederazione;
f  delle commissioni federali;
g  dei tribunali arbitrali costituiti in virtù di contratti di diritto pubblico sottoscritti dalla Confederazione, dai suoi stabilimenti o dalle sue aziende;
h  delle autorità o organizzazioni indipendenti dall'Amministrazione federale che decidono nell'adempimento di compiti di diritto pubblico loro affidati dalla Confederazione;
i  delle autorità cantonali, in quanto una legge federale preveda che le loro decisioni sono impugnabili mediante ricorso dinanzi al Tribunale amministrativo federale.
LTAF.

En particulier, les décisions rendues par le SEM concernant l'asile peuvent être contestées, par renvoi de l'art. 105
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi)
LAsi Art. 105 Ricorsi contro le decisioni della SEM - Contro le decisioni della SEM può essere interposto ricorso secondo la legge federale del 17 giugno 2005357 sul Tribunale amministrativo federale.
LAsi (RS 142.31), devant le Tribunal, lequel, sauf l'exception visée à l'art. 83 let. d ch. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria
LTF Art. 83 Eccezioni - Il ricorso è inammissibile contro:
a  le decisioni in materia di sicurezza interna o esterna del Paese, neutralità, protezione diplomatica e altri affari esteri, in quanto il diritto internazionale non conferisca un diritto al giudizio da parte di un tribunale;
b  le decisioni in materia di naturalizzazione ordinaria;
c  le decisioni in materia di diritto degli stranieri concernenti:
c1  l'entrata in Svizzera,
c2  i permessi o autorizzazioni al cui ottenimento né il diritto federale né il diritto internazionale conferiscono un diritto,
c3  l'ammissione provvisoria,
c4  l'espulsione fondata sull'articolo 121 capoverso 2 della Costituzione federale e l'allontanamento,
c5  le deroghe alle condizioni d'ammissione,
c6  la proroga del permesso per frontalieri, il cambiamento di Cantone, il cambiamento d'impiego del titolare di un permesso per frontalieri, nonché il rilascio di documenti di viaggio a stranieri privi di documenti;
d  le decisioni in materia d'asilo pronunciate:
d1  dal Tribunale amministrativo federale, salvo quelle che concernono persone contro le quali è pendente una domanda d'estradizione presentata dallo Stato che hanno abbandonato in cerca di protezione,
d2  da un'autorità cantonale inferiore e concernenti un permesso o un'autorizzazione al cui ottenimento né il diritto federale né il diritto internazionale conferiscono un diritto;
e  le decisioni concernenti il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente contro membri di autorità o contro agenti della Confederazione;
f  le decisioni in materia di appalti pubblici se:
fbis  le decisioni del Tribunale amministrativo federale concernenti decisioni secondo l'articolo 32i della legge del 20 marzo 200963 sul trasporto di viaggiatori;
f1  non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale; sono fatti salvi i ricorsi contro gli appalti del Tribunale amministrativo federale, del Tribunale penale federale, del Tribunale federale dei brevetti, del Ministero pubblico della Confederazione e delle autorità giudiziarie cantonali superiori, o
f2  il valore stimato della commessa non raggiunge il valore soglia determinante secondo l'articolo 52 capoverso 1 in combinato disposto con l'allegato 4 numero 2 della legge federale del 21 giugno 201961 sugli appalti pubblici;
g  le decisioni in materia di rapporti di lavoro di diritto pubblico, in quanto concernano una controversia non patrimoniale, ma non la parità dei sessi;
h  le decisioni concernenti l'assistenza amministrativa internazionale, eccettuata l'assistenza amministrativa in materia fiscale;
i  le decisioni in materia di servizio militare, civile o di protezione civile;
j  le decisioni in materia di approvvigionamento economico del Paese adottate in situazioni di grave penuria;
k  le decisioni concernenti i sussidi al cui ottenimento la legislazione non conferisce un diritto;
l  le decisioni concernenti l'imposizione di dazi operata in base alla classificazione tariffaria o al peso delle merci;
m  le decisioni concernenti il condono o la dilazione del pagamento di tributi; in deroga alla presente disposizione, il ricorso è ammissibile contro le decisioni concernenti il condono dell'imposta federale diretta o dell'imposta cantonale o comunale sul reddito e sull'utile se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o se si tratta per altri motivi di un caso particolarmente importante;
n  le decisioni in materia di energia nucleare concernenti:
n1  l'esigenza di un nulla osta o la modifica di un'autorizzazione o di una decisione,
n2  l'approvazione di un piano d'accantonamenti per le spese di smaltimento antecedenti lo spegnimento di un impianto nucleare,
n3  i nulla osta;
o  le decisioni in materia di circolazione stradale concernenti l'omologazione del tipo di veicoli;
p  le decisioni del Tribunale amministrativo federale in materia di traffico delle telecomunicazioni, radiotelevisione e poste concernenti:68
p1  concessioni oggetto di una pubblica gara,
p2  controversie secondo l'articolo 11a della legge del 30 aprile 199769 sulle telecomunicazioni;
p3  controversie secondo l'articolo 8 della legge del 17 dicembre 201071 sulle poste;
q  le decisioni in materia di medicina dei trapianti concernenti:
q1  l'iscrizione nella lista d'attesa,
q2  l'attribuzione di organi;
r  le decisioni in materia di assicurazione malattie pronunciate dal Tribunale amministrativo federale in virtù dell'articolo 3472 della legge del 17 giugno 200573 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF);
s  le decisioni in materia di agricoltura concernenti:
s1  ...
s2  la delimitazione delle zone nell'ambito del catasto della produzione;
t  le decisioni concernenti l'esito di esami e di altre valutazioni della capacità, segnatamente nei settori della scuola, della formazione continua e dell'esercizio della professione;
u  le decisioni in materia di offerte pubbliche di acquisto (art. 125-141 della L del 19 giu. 201577 sull'infrastruttura finanziaria);
v  le decisioni del Tribunale amministrativo federale concernenti divergenze d'opinione tra autorità in materia di assistenza amministrativa o giudiziaria a livello nazionale;
w  le decisioni in materia di diritto dell'elettricità concernenti l'approvazione dei piani di impianti elettrici a corrente forte e di impianti elettrici a corrente debole e l'espropriazione dei diritti necessari per la costruzione o l'esercizio di siffatti impianti, se non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale;
x  le decisioni concernenti la concessione di contributi di solidarietà ai sensi della legge federale del 30 settembre 201681 sulle misure coercitive a scopo assistenziale e i collocamenti extrafamiliari prima del 1981, tranne se si pone una questione di diritto di importanza fondamentale o si tratta di un caso particolarmente importante per altri motivi;
y  le decisioni pronunciate dal Tribunale amministrativo federale nelle procedure amichevoli per evitare un'imposizione non conforme alla convenzione internazionale applicabile in ambito fiscale;
z  le decisioni concernenti le autorizzazioni edilizie di impianti eolici d'interesse nazionale secondo l'articolo 71c capoverso 1 lettera b della legge federale del 30 settembre 201684 sull'energia e le autorizzazioni di competenza cantonale a esse necessariamente connesse, se non si pone alcuna questione di diritto d'importanza fondamentale.
de la loi sur le Tribunal fédéral (LTF, RS 173.110), non réalisée en l'espèce, statue définitivement.

1.2 Le recourant a qualité pour recourir (cf. art. 48
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 48 - 1 Ha diritto di ricorrere chi:
1    Ha diritto di ricorrere chi:
a  ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo;
b  è particolarmente toccato dalla decisione impugnata; e
c  ha un interesse degno di protezione all'annullamento o alla modificazione della stessa.
2    Ha inoltre diritto di ricorrere ogni persona, organizzazione o autorità cui un'altra legge federale riconosce tale diritto.
PA, applicable par renvoi de l'art. 37
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF)
LTAF Art. 37 Principio - La procedura dinanzi al Tribunale amministrativo federale è retta dalla PA56, in quanto la presente legge non disponga altrimenti.
LTAF). Présenté dans la forme (cf. art. 52
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 52 - 1 L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente.
1    L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente.
2    Se il ricorso non soddisfa a questi requisiti o se le conclusioni o i motivi del ricorrente non sono sufficientemente chiari, e il ricorso non sembra manifestamente inammissibile, l'autorità di ricorso assegna al ricorrente un breve termine suppletorio per rimediarvi.
3    Essa gli assegna questo termine con la comminatoria che, decorrendo infruttuoso, deciderà secondo l'inserto o, qualora manchino le conclusioni, i motivi oppure la firma, non entrerà nel merito del ricorso.
PA par renvoi de l'art. 6 LAsi) et dans les délais prescrits par la loi (cf. art. 108 al. 1
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi)
LAsi Art. 108 Termini di ricorso - 1 Nella procedura celere, il ricorso contro una decisione secondo l'articolo 31a capoverso 4 deve essere interposto entro sette giorni lavorativi o, se si tratta di decisioni incidentali, entro cinque giorni dalla notificazione della decisione.
1    Nella procedura celere, il ricorso contro una decisione secondo l'articolo 31a capoverso 4 deve essere interposto entro sette giorni lavorativi o, se si tratta di decisioni incidentali, entro cinque giorni dalla notificazione della decisione.
2    Nella procedura ampliata, il ricorso contro una decisione secondo l'articolo 31a capoverso 4 deve essere interposto entro 30 giorni o, se si tratta di una decisione incidentale, entro dieci giorni dalla notificazione della decisione.
3    Il ricorso contro le decisioni di non entrata nel merito e contro le decisioni di cui agli articoli 23 capoverso 1 e 40 in combinato disposto con l'articolo 6a capoverso 2 lettera a deve essere interposto entro cinque giorni lavorativi dalla notificazione della decisione.
4    Il ricorso contro il rifiuto dell'entrata in Svizzera secondo l'articolo 22 capoverso 2 può essere interposto fino al momento della notificazione di una decisione secondo l'articolo 23 capoverso 1.
5    La verifica della legalità e dell'adeguatezza dell'assegnazione di un luogo di soggiorno all'aeroporto o in un altro luogo appropriato conformemente all'articolo 22 capoversi 3 e 4 può essere chiesta in qualsiasi momento mediante ricorso.
6    Negli altri casi il termine di ricorso è di 30 giorni dalla notificazione della decisione.
7    Gli atti scritti trasmessi per telefax sono considerati consegnati validamente se pervengono tempestivamente al Tribunale amministrativo federale e sono regolarizzati mediante l'invio ulteriore dell'originale firmato, conformemente alle norme dell'articolo 52 capoversi 2 e 3 PA365.
LAsi), le recours est recevable.

1.3 Le Tribunal examine d'office l'application du droit fédéral et les constatations de fait, sans être lié par les motifs invoqués dans le recours (cf. art. 62 al. 4
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 62 - 1 L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte.
1    L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte.
2    Essa può modificare a pregiudizio di una parte la decisione impugnata quando questa violi il diritto federale o poggi su un accertamento inesatto o incompleto dei fatti; per inadeguatezza, la decisione impugnata non può essere modificata a pregiudizio di una parte, a meno che la modificazione giovi ad una controparte.
3    L'autorità di ricorso che intenda modificare la decisione impugnata a pregiudizio di una parte deve informarla della sua intenzione e darle la possibilità di esprimersi.
4    L'autorità di ricorso non è vincolata in nessun caso dai motivi del ricorso.
PA) ni par l'argumentation juridique de la décision entreprise ; il peut admettre un recours pour un autre motif que ceux invoqués devant lui ou le rejeter en adoptant une argumentation différente de celle de l'autorité intimée (cf. Pierre Moor/Etienne Poltier, Droit administratif, vol. II, 3e éd. Berne 2011, p. 820 s.). Il tient compte de la situation et des éléments tels qu'ils se présentent au moment où il se prononce (ATAF 2010/57 consid. 2.6, ATAF 2009/29consid. 5.1 i. i., ATAF 2008/12 consid. 5.2, ATAF 2008/4 consid. 5.4). Ce faisant, il prend en compte l'évolution intervenue depuis le dépôt de la demande d'asile.

2. Le recourant soulève différents griefs, au nombre desquels plusieurs violations du droit d'être entendu.

2.1

2.1.1 Il voit d'abord une violation du principe de l'égalité de traitement dans le refus du SEM d'étendre l'examen de sa nouvelle demande d'asile à sa précédente demande, comme il l'avait pourtant fait dans d'autres affaires similaires à la sienne, rapportées dans son recours.

2.1.2 L'examen des faits pertinents à entreprendre lors d'une nouvelle demande d'asile (cf. art. 111c
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi)
LAsi Art. 111c Domande multiple - 1 Le domande d'asilo presentate entro cinque anni dal passaggio in giudicato della decisione in materia d'asilo e di allontanamento devono essere motivate e presentate per scritto. Non si svolge alcuna fase preparatoria. Si applicano i motivi di non entrata nel merito di cui all'articolo 31a capoversi 1-3.390
1    Le domande d'asilo presentate entro cinque anni dal passaggio in giudicato della decisione in materia d'asilo e di allontanamento devono essere motivate e presentate per scritto. Non si svolge alcuna fase preparatoria. Si applicano i motivi di non entrata nel merito di cui all'articolo 31a capoversi 1-3.390
2    Le domande multiple infondate o presentate ripetutamente con gli stessi motivi sono stralciate senza formalità.
LAsi) n'est pas supposé s'étendre aux allégués d'une précédente cause. Il n'est certes pas interdit à l'autorité de se référer à ces allégués pour pouvoir statuer en toute connaissance de cause sur une nouvelle demande d'asile. L'autorité ne reverra cependant en principe pas son appréciation initiale desdits allégués. C'est ce qu'a fait à bon escient, dans le présent cas, le SEM, qui a en définitive pris en compte dans son examen les allégations faites par l'intéressé à l'occasion de sa première demande d'asile. Dans ces conditions, le grief du recourant doit être rejeté.

2.1.3 Le recourant considère également que le SEM aurait dû transmettre au Tribunal sa lettre du 8 juillet 2014, si, dans ses objections à la levée de la suspension de l'exécution de son renvoi, il y en avait qui devaient être comprises comme des motifs de révision de l'arrêt du 4 décembre 2012. Après l'entrée en force de cet arrêt, le recourant n'en a jamais formellement demandé la révision. De fait, aux invitations du SEM des 17 et 24 juin 2014, il a répondu par lettre des 23 juin et 8 juillet suivants, dont le SEM a tiré qu'elles constituaient une nouvelle demande d'asile. A aucun moment, le recourant n'a contesté cette qualification en soutenant qu'il fallait voir dans ses objections à la levée de la suspension provisoire de son renvoi une demande de révision de l'arrêt du 4 décembre 2012. Quoi qu'il en soit, le SEM a examiné le cas dans son ensemble et le recourant a pu contester la décision nouvellement prise, amenant ainsi le Tribunal à examiner, de son côté, la cause, sur le fond également, dans son entier.

2.2

2.2.1 Le recourant reproche aussi au SEM d'avoir statué sur sa demande sans lui réclamer un certificat médical, après l'avoir pourtant spécifiquement entendu sur les graves abus dont il dit avoir été victime. Ce faisant le SEM aurait violé son droit d'être entendu. Selon l'intéressé, la production d'un certificat médical aurait en effet pu expliquer les divergences relevées dans ses allégations et influer favorablement sur l'issue de la procédure.

2.2.2 Tout requérant d'asile est tenu de collaborer à la constatation des faits. C'est à lui qu'il incombe de prouver ou, du moins, de rendre vraisemblables ses allégués (cf. art. 7 al. 1
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi)
LAsi Art. 7 Prova della qualità di rifugiato - 1 Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato.
1    Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato.
2    La qualità di rifugiato è resa verosimile se l'autorità la ritiene data con una probabilità preponderante.
3    Sono inverosimili in particolare le allegazioni che su punti importanti sono troppo poco fondate o contraddittorie, non corrispondono ai fatti o si basano in modo determinante su mezzi di prova falsi o falsificati.
LAsi ; art. 12
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 12 - L'autorità accerta d'ufficio i fatti e si serve, se necessario, dei seguenti mezzi di prova:
a  documenti;
b  informazioni delle parti;
c  informazioni o testimonianze di terzi;
d  sopralluoghi;
e  perizie.
et 13
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 13 - 1 Le parti sono tenute a cooperare all'accertamento dei fatti:
1    Le parti sono tenute a cooperare all'accertamento dei fatti:
a  in un procedimento da esse proposto;
b  in un altro procedimento, se propongono domande indipendenti;
c  in quanto un'altra legge federale imponga loro obblighi più estesi d'informazione o di rivelazione.
1bis    L'obbligo di cooperazione non comprende la consegna di oggetti e documenti inerenti ai contatti tra una parte e il suo avvocato autorizzato a esercitare la rappresentanza in giudizio in Svizzera secondo la legge del 23 giugno 200033 sugli avvocati.34
2    L'autorità può dichiarare inammissibili le domande formulate nei procedimenti menzionati alle lettere a e b, qualora le parti neghino la cooperazione necessaria e ragionevolmente esigibile.
PA). Aussi, si le recourant n'avait pas été dans son état normal à son audition du 12 décembre 2014 parce qu'il aurait été traumatisé par la détention qu'il allègue, il lui revenait, en vertu de l'art. 8 al. 1 let. d
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi)
LAsi Art. 8 Obbligo di collaborare - 1 Il richiedente l'asilo è tenuto a collaborare all'accertamento dei fatti. Deve in particolare:
1    Il richiedente l'asilo è tenuto a collaborare all'accertamento dei fatti. Deve in particolare:
a  dichiarare le sue generalità;
b  consegnare i documenti di viaggio e d'identità;
c  indicare, in occasione dell'audizione, le ragioni della sua domanda d'asilo;
d  designare in modo completo eventuali mezzi di prova e fornirli immediatamente oppure adoperarsi per procurarseli entro un termine adeguato, sempre che sia ragionevole esigerlo;
e  collaborare al rilevamento dei dati biometrici;
f  sottoporsi a un esame medico ordinato dalla SEM (art. 26a).
2    Si può esigere dal richiedente che faccia tradurre in una lingua ufficiale svizzera i documenti redatti in una lingua straniera.
3    Nel corso del procedimento, il richiedente che soggiorna in Svizzera deve tenersi a disposizione delle autorità federali e cantonali. Deve comunicare immediatamente alle autorità del Cantone o del Comune (autorità cantonale) competenti secondo il diritto cantonale il suo indirizzo e ogni mutamento dello stesso.
3bis    Il richiedente che senza un valido motivo viola il suo obbligo di collaborare o non si tiene a disposizione delle autorità preposte all'asilo per più di 20 giorni rinuncia di fatto alla continuazione del procedimento. Lo stesso vale per il richiedente che senza un valido motivo non si tiene a disposizione delle autorità preposte all'asilo in un centro della Confederazione per più di cinque giorni. La domanda è stralciata in entrambi i casi senza formalità. Una nuova domanda può essere presentata al più presto dopo tre anni. È fatto salvo il rispetto della Convenzione del 28 luglio 195121 sullo statuto dei rifugiati.22
4    In caso di decisione esecutiva d'allontanamento, il richiedente è tenuto a collaborare all'ottenimento di documenti di viaggio validi.
LAsi, non seulement de le signaler à ses interlocuteurs mais aussi de le rendre vraisemblable. Il est à noter qu'au moins pendant la première partie de l'audition, l'intéressé était en outre assisté de l'assistante de son mandataire, laquelle aurait également pu relever ce problème de santé. Le principe de l'instruction d'office, selon lequel l'autorité doit établir les faits pertinents, ne supprime pas ce devoir des parties (cf. W. Kälin, Grundriss des Asylverfahrens, Bâle/Francfort-sur-le-Main 1990, p. 291ss, sur ces questions, cf. aussi ATF 117 V 261).

2.2.3 Par ailleurs, la jurisprudence admet que l'autorité puisse mettre un terme à l'instruction lorsque les preuves administrées lui ont permis de forger sa conviction (cf. ATF 136 I 229 consid. 5.3 et les réf. cit.). En l'occurrence, au moment de l'audition du 12 décembre 2014, le SEM disposait déjà d'informations sur l'état du recourant, dont il avait été question dans l'arrêt du 4 décembre 2012. En outre, si, dans sa lettre au SEM du 23 juin 2014, l'intéressé disait être suivi par un médecin, il n'a en rien manifesté son intention de produire un certificat attestant d'une éventuelle aggravation de son état. Surtout, après sa lettre précitée au SEM et celle de son mandataire du 8 juillet 2014, le recourant a encore disposé de six mois, jusqu'à son audition du 12 décembre 2014, pour lui adresser un certificat médical. Dans ces conditions, il ne revenait pas au SEM, comme le recourant le lui reproche à tort, de prendre des mesures d'instruction supplémentaires en lien avec des éléments considérés par lui, postérieurement à la décision entreprise ici, comme pouvant lui étant favorables.

2.2.4 Enfin, la violation du droit d'être entendu est guérie lorsque, dans le cadre de la procédure de recours, l'autorité de première instance a l'occasion de préciser les motifs sur lesquels elle a fondé sa décision et qu'il est offert à l'administré de se déterminer à cet égard. En l'occurrence, le recourant a produit, en instance de recours, un rapport médical sur lequel le SEM a pu se prononcer dans sa détermination du 14 août 2017 sur le recours. Le 30 août suivant le recourant a répondu aux observations du SEM. Le Tribunal en conclut donc qu'une éventuelle violation du droit d'être entendu peut être considérée comme guérie.

2.3

2.3.1 Le recourant estime aussi insuffisante la motivation par laquelle le SEM n'a pas jugé vraisemblables les graves sévices qu'il a allégués à son audition du 14 décembre 2014.

2.3.2 La jurisprudence a déduit du droit d'être entendu l'obligation pour l'autorité de motiver sa décision, afin que le destinataire puisse la comprendre, l'attaquer utilement s'il y a lieu et que l'instance de recours puisse exercer son contrôle. Pour répondre à ces exigences, il suffit que l'autorité mentionne, au moins brièvement, ses réflexions sur les éléments de fait et de droit essentiels, autrement dit les motifs qui l'ont guidée et sur lesquels elle a fondé sa décision, de manière à ce que le justiciable puisse se rendre compte de la portée de celle-ci et l'attaquer en connaissance de cause (cf. ATF 129 I 232 consid. 3.2 p. 236, ATF 126 I 97 consid. 2a p. 102 et jurisp. cit.). En l'occurrence, dans sa décision querellée, le SEM a considéré que les sévices allégués, lors de l'audition du 12 décembre 2014, n'apparaissaient pas vraisemblables aux motifs qu'au cours de la précédente procédure, le recourant n'en avait fait état qu'au stade du recours et qu'il avait en outre déclaré ne pas avoir été battu au cours de sa détention tandis qu'à son audition précitée, il avait dit avoir été abusé sexuellement, passé à tabac et violé. Enfin, le SEM a souligné que ce motif avait déjà été examiné dans l'arrêt du 4 décembre 2012 et que le Tribunal ne l'avait pas estimé crédible. Relativement brève, cette motivation était néanmoins suffisante dans la mesure où le recourant pouvait en saisir les fondements et savoir ainsi comment l'attaquer.

2.3.3 Il apparaît aussi au Tribunal que l'intéressé reproche avant tout au SEM de ne pas s'être suffisamment arrêté sur l'un des aspects prépondérants de son récit. Ce faisant, il s'en prend à l'appréciation juridique des éléments en possession du SEM et soulève ainsi une question de droit que le Tribunal a le pouvoir d'examiner dans le cadre du présent arrêt.

2.4

2.4.1 Enfin, le recourant requiert du Tribunal un délai pour pouvoir se déterminer et apporter des moyens de preuve supplémentaires si, à son tour, il devait tenir son récit pour invraisemblable.

2.4.2 En règle générale, les autorités chargées de l'examen des demandes d'asile doivent veiller à confronter le demandeur d'asile à ses propres déclarations et à lui donner l'occasion de s'expliquer à leur sujet. Ce principe découle de l'obligation faite à l'autorité de constater de manière exacte et complète les faits pertinents. Il ne constitue pas en revanche un droit de procédure découlant du droit d'être entendu (cf. Jurisprudence et information de la Commission suisse de recours en matière d'asile [JICRA] 1994 no 13 p. 111 ss consid. 3b).

2.4.3 En l'espèce, le Tribunal n'a pas à donner suite à la requête du recourant car, à l'instar du droit d'être entendu, ce qui vient d'être dit ne vaut que pour la constatation de l'état de fait pertinent et non pour l'appréciation à porter par le Tribunal sur ces faits.

3.

3.1 Sont des réfugiés les personnes qui, dans leur Etat d'origine ou dans le pays de leur dernière résidence, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions politiques. Sont notamment considérées comme de sérieux préjudices la mise en danger de la vie, de l'intégrité corporelle ou de la liberté, de même que les mesures qui entraînent une pression psychique insupportable. Il y a lieu de tenir compte des motifs de fuite spécifiques aux femmes (art. 3 al. 1
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi)
LAsi Art. 3 Definizione del termine «rifugiato» - 1 Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi.
1    Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi.
2    Sono pregiudizi seri segnatamente l'esposizione a pericolo della vita, dell'integrità fisica o della libertà, nonché le misure che comportano una pressione psichica insopportabile. Occorre tenere conto dei motivi di fuga specifici della condizione femminile.
3    Non sono rifugiati le persone che sono esposte a seri pregiudizi o hanno fondato timore di esservi esposte per aver rifiutato di prestare servizio militare o per aver disertato. È fatto salvo il rispetto della Convenzione del 28 luglio 19514 sullo statuto dei rifugiati.5
4    Non sono rifugiati le persone che fanno valere motivi sorti a causa del loro comportamento dopo la partenza dal loro Paese d'origine o di provenienza e che non sono l'espressione o la continuazione di una convinzione o di un orientamento già ivi esistente. Rimangono salve le disposizioni della Convenzione del 28 luglio 19516 sullo statuto dei rifugiati.7
et 2
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi)
LAsi Art. 3 Definizione del termine «rifugiato» - 1 Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi.
1    Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi.
2    Sono pregiudizi seri segnatamente l'esposizione a pericolo della vita, dell'integrità fisica o della libertà, nonché le misure che comportano una pressione psichica insopportabile. Occorre tenere conto dei motivi di fuga specifici della condizione femminile.
3    Non sono rifugiati le persone che sono esposte a seri pregiudizi o hanno fondato timore di esservi esposte per aver rifiutato di prestare servizio militare o per aver disertato. È fatto salvo il rispetto della Convenzione del 28 luglio 19514 sullo statuto dei rifugiati.5
4    Non sono rifugiati le persone che fanno valere motivi sorti a causa del loro comportamento dopo la partenza dal loro Paese d'origine o di provenienza e che non sono l'espressione o la continuazione di una convinzione o di un orientamento già ivi esistente. Rimangono salve le disposizioni della Convenzione del 28 luglio 19516 sullo statuto dei rifugiati.7
LAsi; cf. également ATAF 2007/31 consid. 5.2 5.6).

3.2 Quiconque demande l'asile (requérant) doit prouver ou du moins rendre vraisemblable qu'il est un réfugié. La qualité de réfugié est vraisemblable lorsque l'autorité estime que celle-ci est hautement probable. Ne sont pas vraisemblables notamment les allégations qui, sur des points essentiels, ne sont pas suffisamment fondées, qui sont contradictoires, qui ne correspondent pas aux faits ou qui reposent de manière déterminante sur des moyens de preuve faux ou falsifiés (art. 7
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi)
LAsi Art. 7 Prova della qualità di rifugiato - 1 Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato.
1    Chiunque domanda asilo deve provare o per lo meno rendere verosimile la sua qualità di rifugiato.
2    La qualità di rifugiato è resa verosimile se l'autorità la ritiene data con una probabilità preponderante.
3    Sono inverosimili in particolare le allegazioni che su punti importanti sono troppo poco fondate o contraddittorie, non corrispondono ai fatti o si basano in modo determinante su mezzi di prova falsi o falsificati.
LAsi).

4.
Dans sa nouvelle demande d'asile, hormis le fait qu'il aurait encore été recherché après l'arrêt du Tribunal du 4 décembre 2012, le recourant a apporté à son précédent récit des événements à l'origine de sa fuite des modifications qui en ont alourdi la gravité. Dans ses objections écrites du 8 juillet à la levée de la suspension de son renvoi, il a ainsi prétendu que les colis livrés à son cousin ne contenaient pas des victuailles ou des vêtements, comme dit dans sa précédente procédure, mais des armes et des explosifs et que les autorités l'avaient découvert. Il n'aurait pas pu en parler jusque-là parce qu'il aurait été traumatisé par la détention subie en 2001. De même, alors qu'il avait précédemment affirmé avoir été brièvement arrêté une fois en 2008, à son audition du 12 décembre 2014, il a dit l'avoir été à deux reprises : la première fois au mois de mai, la seconde en septembre suivant, notamment à cause de ses agissements en faveur de son cousin, et c'est lors de la détention qui s'en est suive qu'il aurait été battu et violé. Pour le SEM, ces contradictions ne permettent pas de considérer comme vraisemblables les déclarations de l'intéressé. Dans son recours, celui-ci oppose à ce constat ses difficultés à se souvenir précisément de ce qu'il a vécu jusqu'ici. Il y voit une conséquence des mauvais traitements subis dans son pays qui auraient altéré sa mémoire comme en attesterait le rapport médical du 18 septembre 2015 produit en procédure de recours.

4.1 Dans certaines circonstances particulières, des allégués tardifs peuvent être excusables. L'évocation d'un viol peut ainsi être retardée en raison des séquelles du traumatisme subi et d'inhibitions d'ordre culturel (cf. ATAF 2009/51consid. 4.2.3 p. 743 ; JICRA 2003 n° 17 consid. 4a-c p. 105-107).

4.2 Dans leur rapport précité, ses médecins disaient du recourant qu'à ce moment, son état psychique était nettement diminué, en particulier aux plans de sa sociabilité et de son aptitude à travailler. En ce qui concernait son statut, les praticiens relevaient que le recourant présentaient, entre autres, « des failles mnésiques ponctuelles qui semblaient défensives, dans un contexte traumatique ». Ces failles pouvaient ainsi affecter sa capacité à se remémorer les dates de ses traumatismes. Ces constatations des médecins ne permettent toutefois pas de penser que l'altération des facultés mnésiques du recourant aurait été grave au point de lui faire omettre l'un des événements déterminants dans sa décision de fuir son pays, en l'occurrence sa seconde détention en 2008. L'intéressé a d'ailleurs donné à ses médecins une autre version des circonstances dans lesquelles il aurait été violé. Il leur a en effet expliqué qu'il avait été agressé à l'armée (« De plus, il a subi lui-même des abus sexuels dans l'armée,... »). Pour autant, le Tribunal estime que, si l'intéressé avait effectivement été arrêté une seconde fois en 2008, puis violé lors de sa détention, il en aurait parlé à son mandataire en même temps qu'il lui révélait avoir livré à son cousin des armes et des explosifs et son mandataire n'aurait pas manqué de signaler ce viol dans ses objections du 8 juillet 2014 à la levée de la suspension du renvoi du recourant. Cette omission, à ce moment de la procédure, empêche ainsi de considérer comme vraisemblable le viol du recourant et, partant, d'admettre ses justifications à ses nombreuses autres contradictions et divergences.

5.

5.1 Le recourant se plaint aussi d'une violation du principe de l'égalité de traitement, en se référant à une douzaine de dossiers dans lesquels l'asile a été accordé à des compatriotes qui présentaient des caractéristiques identique aux siennes. Le recourant souligne qu'il s'agit là d'individus dans sa tranche d'âge, ayant ou ayant eu un parent chez les LTTE, comme lui en aurait eu un. Tout comme lui, ils ont prétendu être recherchés au moment de leur départ pour avoir apporté un soutien aux LTTE. Enfin, tous ont aussi dit avoir eu des activités politiques en Suisse comme lui-même en a eues.

5.2 En l'occurrence, les analogies qui existeraient entre son affaire et celles de ses compatriotes reconnus réfugiés en Suisse (dont il recense les dossiers dans son recours) ne sont pas suffisamment spécifiées. De fait, des caractéristiques communes ne supposent pas forcément un vécu identique. En outre, les motifs de chaque requérant sont soumis à un examen individuel. Il peut donc arriver que des faits analogues ou partiellement analogues puissent aboutir à des décisions différentes. Le Tribunal ne saurait ainsi retenir qu'en ayant dénié à l'intéressé la qualité de réfugié alors que sa situation aurait été en tout point comparable à celle de compatriotes auxquels cette qualité a été reconnue, le SEM a établi des distinctions juridiques qui ne se justifiaient pas au regard de la situation de fait à réglementer.

5.3 Reste enfin à examiner si le recourant est objectivement fondé à craindre d'être exposé, en cas de retour au Sri Lanka, à de sérieux préjudices au sens de l'art. 3
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi)
LAsi Art. 3 Definizione del termine «rifugiato» - 1 Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi.
1    Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi.
2    Sono pregiudizi seri segnatamente l'esposizione a pericolo della vita, dell'integrità fisica o della libertà, nonché le misure che comportano una pressione psichica insopportabile. Occorre tenere conto dei motivi di fuga specifici della condizione femminile.
3    Non sono rifugiati le persone che sono esposte a seri pregiudizi o hanno fondato timore di esservi esposte per aver rifiutato di prestare servizio militare o per aver disertato. È fatto salvo il rispetto della Convenzione del 28 luglio 19514 sullo statuto dei rifugiati.5
4    Non sono rifugiati le persone che fanno valere motivi sorti a causa del loro comportamento dopo la partenza dal loro Paese d'origine o di provenienza e che non sono l'espressione o la continuazione di una convinzione o di un orientamento già ivi esistente. Rimangono salve le disposizioni della Convenzione del 28 luglio 19516 sullo statuto dei rifugiati.7
LAsi, en raison de son appartenance à l'ethnie tamoule combinée à d'autres facteurs de risque (cf. arrêt du Tribunal E-1866/2015 du 15 juillet 2016 consid. 8.4 et 8.5 [publié comme arrêt de référence]), de sorte qu'il se justifierait de lui reconnaître la qualité de réfugié et de lui octroyer l'asile. En l'espèce, pour les motifs déjà retenus ci-avant, l'intéressé n'apparaît pas comme quelqu'un susceptible de passer, aux yeux des autorités sri-lankaises, pour un séditieux animé par la volonté de raviver le conflit ethnique dans le pays en raison de son engagement pour la cause tamoule (cf. arrêt de référence précité, notamment consid. 8.5.3 s. ; cf. aussi arrêt du Tribunal E-2271/2016 du 30 décembre 2016 consid. 5.2). Pour rappel, un tel profil est exigé par la jurisprudence précitée pour retenir une crainte fondée de persécution en cas de retour au Sri Lanka, la seule existence de soupçons de la part des autorités sri-lankaises, avérés ou non, de liens actuels ou passés avec les LTTE n'étant pas suffisante à cet égard (cf. arrêt de référence précité consid. 8.5.3). Le fait d'avoir déposé une demande d'asile en Suisse ne saurait non plus l'exposer à un risque de persécution au sens de l'art. 3
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi)
LAsi Art. 3 Definizione del termine «rifugiato» - 1 Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi.
1    Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi.
2    Sono pregiudizi seri segnatamente l'esposizione a pericolo della vita, dell'integrità fisica o della libertà, nonché le misure che comportano una pressione psichica insopportabile. Occorre tenere conto dei motivi di fuga specifici della condizione femminile.
3    Non sono rifugiati le persone che sono esposte a seri pregiudizi o hanno fondato timore di esservi esposte per aver rifiutato di prestare servizio militare o per aver disertato. È fatto salvo il rispetto della Convenzione del 28 luglio 19514 sullo statuto dei rifugiati.5
4    Non sono rifugiati le persone che fanno valere motivi sorti a causa del loro comportamento dopo la partenza dal loro Paese d'origine o di provenienza e che non sono l'espressione o la continuazione di una convinzione o di un orientamento già ivi esistente. Rimangono salve le disposizioni della Convenzione del 28 luglio 19516 sullo statuto dei rifugiati.7
LAsi, en cas de retour dans son pays (cf. arrêt E-2271/2016 précité consid. 5.2 et réf. cit.). De même, la durée de son séjour à l'étranger représente un facteur de risque léger et insuffisant en soi à fonder une crainte fondée de future persécution (cf. arrêt de référence précité consid. 8.4.6 et 8.5.5), ce d'autant plus que l'intéressé, quoi qu'il en dise, parait avoir quitté légalement le Sri Lanka, muni, en tout cas, de sa carte d'identité nationale. Enfin, pour ce qui a trait aux activités politiques qu'il dit avoir eues en Suisse, à savoir sa participation à des manifestations devant le Palais des Nations Unies à Genève ou encore à la préparation du « Jour des Héros », célébré en novembre par des milliers de Tamouls vivant en Suisse, elles ne permettent pas non plus d'admettre une crainte fondée de persécution fondée sur des motifs subjectifs intervenus après la fuite du pays (cf. art. 54
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi)
LAsi Art. 54 Motivi soggettivi insorti dopo la fuga - Non è concesso asilo al richiedente che è divenuto rifugiato ai sensi dell'articolo 3 soltanto con la partenza dal Paese d'origine o di provenienza oppure in ragione del comportamento dopo la partenza.
LAsi). Vu ce qui précède, le Tribunal considère que le recourant n'a pas à craindre, pour des motifs objectifs ou subjectifs, antérieurs ou postérieurs au départ de son pays, de sérieux préjudices au sens de l'art. 3
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi)
LAsi Art. 3 Definizione del termine «rifugiato» - 1 Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi.
1    Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi.
2    Sono pregiudizi seri segnatamente l'esposizione a pericolo della vita, dell'integrità fisica o della libertà, nonché le misure che comportano una pressione psichica insopportabile. Occorre tenere conto dei motivi di fuga specifici della condizione femminile.
3    Non sono rifugiati le persone che sono esposte a seri pregiudizi o hanno fondato timore di esservi esposte per aver rifiutato di prestare servizio militare o per aver disertato. È fatto salvo il rispetto della Convenzione del 28 luglio 19514 sullo statuto dei rifugiati.5
4    Non sono rifugiati le persone che fanno valere motivi sorti a causa del loro comportamento dopo la partenza dal loro Paese d'origine o di provenienza e che non sono l'espressione o la continuazione di una convinzione o di un orientamento già ivi esistente. Rimangono salve le disposizioni della Convenzione del 28 luglio 19516 sullo statuto dei rifugiati.7
LAsi, en cas de retour au Sri Lanka.

5.4 Il s'ensuit que le recours, en tant qu'il conteste le refus de l'asile, doit être rejeté.

6.

6.1 Lorsqu'il rejette la demande d'asile ou qu'il refuse d'entrer en matière à ce sujet, le SEM prononce, en règle générale, le renvoi de Suisse et en ordonne l'exécution ; il tient compte du principe de l'unité de la famille (art. 44
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi)
LAsi Art. 44 Allontanamento e ammissione provvisoria - Se respinge la domanda d'asilo o non entra nel merito, la SEM pronuncia, di norma, l'allontanamento dalla Svizzera e ne ordina l'esecuzione; tiene però conto del principio dell'unità della famiglia. All'esecuzione dell'allontanamento si applicano inoltre gli articoli 83 e 84 LStrI128.
LAsi). Le renvoi ne peut être prononcé, selon l'art. 32
SR 142.311 Ordinanza 1 dell' 11 agosto 1999 sull'asilo relativa a questioni procedurali (Ordinanza 1 sull'asilo, OAsi 1) - Ordinanza 1 sull'asilo
OAsi-1 Art. 32 Astensione dalla pronuncia dell'allontanamento - (art. 44 LAsi)96
1    L'allontanamento non è deciso se il richiedente l'asilo:97
a  possiede un permesso di soggiorno o di dimora valido;
b  è colpito da una decisione di estradizione;
c  è colpito da una decisione di espulsione secondo l'articolo 121 capoverso 2 della Costituzione federale99 o l'articolo 68 LStrI100; o
d  è colpito da una decisione di espulsione ai sensi dell'articolo 66a o 66abis del Codice penale102 oppure dell'articolo 49a o 49abis del Codice penale militare del 13 giugno 1927103 (espulsione giudiziaria) passata in giudicato.
2    Nei casi di cui al capoverso 1 lettere c e d, l'autorità cantonale può sentire il parere della SEM circa eventuali impedimenti all'esecuzione.104
de l'ordonnance 1 du 11 août 1999 sur l'asile relative à la procédure (OA 1, RS 142.311), lorsque le requérant d'asile dispose d'une autorisation de séjour ou d'établissement valable, ou qu'il fait l'objet d'une décision d'extradition ou d'une décision de renvoi conformément à l'art. 121 al. 2
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999
Cost. Art. 121 - 1 La legislazione sull'entrata, l'uscita, la dimora e il domicilio degli stranieri nonché sulla concessione dell'asilo compete alla Confederazione.
1    La legislazione sull'entrata, l'uscita, la dimora e il domicilio degli stranieri nonché sulla concessione dell'asilo compete alla Confederazione.
2    Gli stranieri che compromettono la sicurezza del Paese possono essere espulsi.
3    A prescindere dallo statuto loro riconosciuto in base alla legislazione sugli stranieri, gli stranieri perdono il diritto di dimora in Svizzera e ogni diritto di soggiorno se:
a  sono stati condannati con sentenza passata in giudicato per omicidio intenzionale, violenza carnale o un altro grave reato sessuale, per un reato violento quale ad esempio la rapina, per tratta di esseri umani, traffico di stupefacenti o effrazione; o
b  hanno percepito abusivamente prestazioni delle assicurazioni sociali o dell'aiuto sociale.85
4    Il legislatore definisce le fattispecie di cui al capoverso 3. Può aggiungervi altre fattispecie.86
5    L'autorità competente espelle gli stranieri che perdono il diritto di dimora e ogni diritto di soggiorno secondo i capoversi 3 e 4 e pronuncia nei loro confronti un divieto d'entrata di durata compresa tra 5 e 15 anni. In caso di recidiva, la durata del divieto d'entrata è di 20 anni.87
6    Chi trasgredisce il divieto d'entrata o entra in Svizzera in modo altrimenti illegale è punibile. Il legislatore emana le relative disposizioni.88
Cst.

6.2 Aucune exception à la règle générale du renvoi n'étant en l'occurrence réalisée, le Tribunal est tenu, de par la loi, de confirmer cette mesure.

7.

7.1 L'exécution du renvoi est ordonnée si elle est licite, raisonnablement exigible et possible. Si ces conditions ne sont pas réunies, l'admission provisoire doit être prononcée. Celle-ci est réglée par l'art. 83
SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI)
LStrI Art. 83 Decisione d'ammissione provvisoria - 1 Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.249
1    Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.249
2    L'esecuzione non è possibile se lo straniero non può partire né alla volta dello Stato d'origine o di provenienza o di uno Stato terzo, né esservi trasportato.
3    L'esecuzione non è ammissibile se la prosecuzione del viaggio dello straniero verso lo Stato d'origine o di provenienza o verso uno Stato terzo è contraria agli impegni di diritto internazionale pubblico della Svizzera.
4    L'esecuzione può non essere ragionevolmente esigibile qualora, nello Stato d'origine o di provenienza, lo straniero venisse a trovarsi concretamente in pericolo in seguito a situazioni quali guerra, guerra civile, violenza generalizzata o emergenza medica.
5    Il Consiglio federale designa gli Stati d'origine o di provenienza o le regioni di tali Stati nei quali il ritorno è ragionevolmente esigibile.250 Se gli stranieri allontanati provengono da uno di tali Stati o da uno Stato membro dell'UE o dell'AELS, si ritiene che l'esecuzione dell'allontanamento sia di norma ragionevolmente esigibile.251
5bis    Il Consiglio federale verifica periodicamente la decisione di cui al capoverso 5.252
6    L'ammissione provvisoria può essere proposta dalle autorità cantonali.
7    L'ammissione provvisoria secondo i capoversi 2 e 4 è esclusa se lo straniero allontanato:253
a  è stato condannato in Svizzera o all'estero a una pena detentiva di lunga durata o nei suoi confronti è stata ordinata una misura penale ai sensi degli articoli 59-61 o 64 CP255;
b  ha violato in modo rilevante o ripetutamente o espone a pericolo la sicurezza e l'ordine pubblici in Svizzera o all'estero o costituisce una minaccia per la sicurezza interna o esterna della Svizzera; o
c  ha causato, con il suo comportamento, l'impossibilità di eseguire l'allontanamento.
8    I rifugiati per i quali esistono motivi di esclusione dall'asilo secondo gli articoli 53 e 54 LAsi257 sono ammessi provvisoriamente.
9    L'ammissione provvisoria non è disposta o si estingue con il passaggio in giudicato dell'espulsione ai sensi dell'articolo 66a o 66abis CP, dell'articolo 49a o 49abis CPM258 o dell'articolo 68 della presente legge.259
10    Le autorità cantonali possono concludere accordi d'integrazione con persone ammesse provvisoriamente se, alla luce dei criteri di cui all'articolo 58a, vi è un bisogno d'integrazione particolare.260
LEI (RS 142.20).

7.2 L'exécution n'est pas licite lorsque le renvoi de l'étranger dans son Etat d'origine ou de provenance ou dans un Etat tiers est contraire aux engagements de la Suisse relevant du droit international (art. 83 al. 3
SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI)
LStrI Art. 83 Decisione d'ammissione provvisoria - 1 Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.249
1    Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.249
2    L'esecuzione non è possibile se lo straniero non può partire né alla volta dello Stato d'origine o di provenienza o di uno Stato terzo, né esservi trasportato.
3    L'esecuzione non è ammissibile se la prosecuzione del viaggio dello straniero verso lo Stato d'origine o di provenienza o verso uno Stato terzo è contraria agli impegni di diritto internazionale pubblico della Svizzera.
4    L'esecuzione può non essere ragionevolmente esigibile qualora, nello Stato d'origine o di provenienza, lo straniero venisse a trovarsi concretamente in pericolo in seguito a situazioni quali guerra, guerra civile, violenza generalizzata o emergenza medica.
5    Il Consiglio federale designa gli Stati d'origine o di provenienza o le regioni di tali Stati nei quali il ritorno è ragionevolmente esigibile.250 Se gli stranieri allontanati provengono da uno di tali Stati o da uno Stato membro dell'UE o dell'AELS, si ritiene che l'esecuzione dell'allontanamento sia di norma ragionevolmente esigibile.251
5bis    Il Consiglio federale verifica periodicamente la decisione di cui al capoverso 5.252
6    L'ammissione provvisoria può essere proposta dalle autorità cantonali.
7    L'ammissione provvisoria secondo i capoversi 2 e 4 è esclusa se lo straniero allontanato:253
a  è stato condannato in Svizzera o all'estero a una pena detentiva di lunga durata o nei suoi confronti è stata ordinata una misura penale ai sensi degli articoli 59-61 o 64 CP255;
b  ha violato in modo rilevante o ripetutamente o espone a pericolo la sicurezza e l'ordine pubblici in Svizzera o all'estero o costituisce una minaccia per la sicurezza interna o esterna della Svizzera; o
c  ha causato, con il suo comportamento, l'impossibilità di eseguire l'allontanamento.
8    I rifugiati per i quali esistono motivi di esclusione dall'asilo secondo gli articoli 53 e 54 LAsi257 sono ammessi provvisoriamente.
9    L'ammissione provvisoria non è disposta o si estingue con il passaggio in giudicato dell'espulsione ai sensi dell'articolo 66a o 66abis CP, dell'articolo 49a o 49abis CPM258 o dell'articolo 68 della presente legge.259
10    Le autorità cantonali possono concludere accordi d'integrazione con persone ammesse provvisoriamente se, alla luce dei criteri di cui all'articolo 58a, vi è un bisogno d'integrazione particolare.260
LEI). Aucune personne ne peut être contrainte, de quelque manière que ce soit, à se rendre dans un pays où sa vie, son intégrité corporelle ou sa liberté serait menacée pour l'un des motifs mentionnés à l'art. 3 al. 1
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi)
LAsi Art. 3 Definizione del termine «rifugiato» - 1 Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi.
1    Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi.
2    Sono pregiudizi seri segnatamente l'esposizione a pericolo della vita, dell'integrità fisica o della libertà, nonché le misure che comportano una pressione psichica insopportabile. Occorre tenere conto dei motivi di fuga specifici della condizione femminile.
3    Non sono rifugiati le persone che sono esposte a seri pregiudizi o hanno fondato timore di esservi esposte per aver rifiutato di prestare servizio militare o per aver disertato. È fatto salvo il rispetto della Convenzione del 28 luglio 19514 sullo statuto dei rifugiati.5
4    Non sono rifugiati le persone che fanno valere motivi sorti a causa del loro comportamento dopo la partenza dal loro Paese d'origine o di provenienza e che non sono l'espressione o la continuazione di una convinzione o di un orientamento già ivi esistente. Rimangono salve le disposizioni della Convenzione del 28 luglio 19516 sullo statuto dei rifugiati.7
LAsi, ou encore d'où elle risquerait d'être astreinte à se rendre dans un tel pays (art. 5 al. 1
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi)
LAsi Art. 5 Divieto di respingimento - 1 Nessuno può essere costretto in alcun modo a recarsi in un Paese dove la sua vita, la sua integrità fisica o la sua libertà sarebbero minacciate per uno dei motivi menzionati nell'articolo 3 capoverso 1, o dal quale rischierebbe d'essere costretto a recarsi in un Paese di tal genere.
1    Nessuno può essere costretto in alcun modo a recarsi in un Paese dove la sua vita, la sua integrità fisica o la sua libertà sarebbero minacciate per uno dei motivi menzionati nell'articolo 3 capoverso 1, o dal quale rischierebbe d'essere costretto a recarsi in un Paese di tal genere.
2    Il divieto di respingimento non può essere fatto valere quando vi siano seri motivi per presumere che l'interessato comprometta la sicurezza della Svizzera o, essendo stato condannato con sentenza passata in giudicato per un crimine o delitto particolarmente grave, debba essere considerato di pericolo pubblico.
LAsi). Nul ne peut être soumis à la torture ni à des peines ou traitements inhumains ou dégradants (art. 3
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU)
CEDU Art. 3 Divieto di tortura - Nessuno può essere sottoposto a tortura né a pene o trattamento inumani o degradanti.
CEDH).

7.3 En l'espèce, le recourant n'a pas rendu vraisemblable l'existence d'un risque de sérieux préjudices, au sens de l'art. 3
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi)
LAsi Art. 3 Definizione del termine «rifugiato» - 1 Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi.
1    Sono rifugiati le persone che, nel Paese di origine o di ultima residenza, sono esposte a seri pregiudizi a causa della loro razza, religione, nazionalità, appartenenza a un determinato gruppo sociale o per le loro opinioni politiche, ovvero hanno fondato timore di essere esposte a tali pregiudizi.
2    Sono pregiudizi seri segnatamente l'esposizione a pericolo della vita, dell'integrità fisica o della libertà, nonché le misure che comportano una pressione psichica insopportabile. Occorre tenere conto dei motivi di fuga specifici della condizione femminile.
3    Non sono rifugiati le persone che sono esposte a seri pregiudizi o hanno fondato timore di esservi esposte per aver rifiutato di prestare servizio militare o per aver disertato. È fatto salvo il rispetto della Convenzione del 28 luglio 19514 sullo statuto dei rifugiati.5
4    Non sono rifugiati le persone che fanno valere motivi sorti a causa del loro comportamento dopo la partenza dal loro Paese d'origine o di provenienza e che non sono l'espressione o la continuazione di una convinzione o di un orientamento già ivi esistente. Rimangono salve le disposizioni della Convenzione del 28 luglio 19516 sullo statuto dei rifugiati.7
LAsi. Il ne peut donc se prévaloir de l'art. 5 al. 1
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi)
LAsi Art. 5 Divieto di respingimento - 1 Nessuno può essere costretto in alcun modo a recarsi in un Paese dove la sua vita, la sua integrità fisica o la sua libertà sarebbero minacciate per uno dei motivi menzionati nell'articolo 3 capoverso 1, o dal quale rischierebbe d'essere costretto a recarsi in un Paese di tal genere.
1    Nessuno può essere costretto in alcun modo a recarsi in un Paese dove la sua vita, la sua integrità fisica o la sua libertà sarebbero minacciate per uno dei motivi menzionati nell'articolo 3 capoverso 1, o dal quale rischierebbe d'essere costretto a recarsi in un Paese di tal genere.
2    Il divieto di respingimento non può essere fatto valere quando vi siano seri motivi per presumere che l'interessato comprometta la sicurezza della Svizzera o, essendo stato condannato con sentenza passata in giudicato per un crimine o delitto particolarmente grave, debba essere considerato di pericolo pubblico.
LAsi, qui reprend, en droit interne, le principe du non-refoulement énoncé par l'art. 33 par. 1 de la Convention relative au statut des réfugiés du 28 juillet 1951 (Conv. réfugiés, RS 0.142.30).

7.4

7.4.1 S'agissant du risque d'être soumis à la torture, à des peines ou traitements inhumains ou dégradants au sens de l'art. 3
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU)
CEDU Art. 3 Divieto di tortura - Nessuno può essere sottoposto a tortura né a pene o trattamento inumani o degradanti.
CEDH, une simple possibilité d'en subir ne suffit pas. Il faut au contraire que la personne qui invoque cette disposition démontre à satisfaction qu'il existe pour elle un véritable risque concret et sérieux (real risk) d'être victime de traitements prohibés par le droit international public contraignant en cas de renvoi dans son pays (arrêt du Tribunal administratif fédéral E-6697/2016 du 10 avril 2017 consid. 7.3.1).

7.4.2 En l'occurrence, les craintes du recourant d'être exposé, à bref délai, à un risque de mauvais traitement au sens de l'art. 3
IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU)
CEDU Art. 3 Divieto di tortura - Nessuno può essere sottoposto a tortura né a pene o trattamento inumani o degradanti.
CEDH, une fois renvoyé dans son pays, en raison d'une possible évolution défavorable de la situation consécutive à la victoire du parti de l'ancien président Rajapaske et de ses faucons aux dernières élections locales (cf. Faits let. Q), relèvent de la spéculation et ne suffisent pas à rendre illicite l'exécution de son renvoi.

7.4.3 En définitive, pour les mêmes raisons que celles déjà exposées ci-dessus, il n'y a pas lieu d'admettre, dans le présent cas, l'existence de motifs sérieux et avérés de croire que le recourant puisse être soumis à un traitement de cette nature à son retour au pays. Par ailleurs, contrairement à l'argumentation développée dans le recours, le Tribunal maintient qu'il n'existe pas un risque sérieux et généralisé de traitements contraires à la CEDH pour les Tamouls renvoyés au Sri Lanka (cf. arrêt de la Cour européenne des droits de l'homme [CourEDH], R.J. contre France du 19 septembre 2013, requête n° 10466/11, ch. 37 et 39 ; cf. aussi arrêt de référence E-1866/2015 précité, consid. 12. 2).

7.5 Dès lors, l'exécution du renvoi du recourant sous forme de refoulement ne transgresse aucun engagement de la Suisse relevant du droit international, de sorte qu'elle s'avère licite (art. 44
SR 142.31 Legge del 26 giugno 1998 sull'asilo (LAsi)
LAsi Art. 44 Allontanamento e ammissione provvisoria - Se respinge la domanda d'asilo o non entra nel merito, la SEM pronuncia, di norma, l'allontanamento dalla Svizzera e ne ordina l'esecuzione; tiene però conto del principio dell'unità della famiglia. All'esecuzione dell'allontanamento si applicano inoltre gli articoli 83 e 84 LStrI128.
LAsi et art. 83 al. 3
SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI)
LStrI Art. 83 Decisione d'ammissione provvisoria - 1 Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.249
1    Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.249
2    L'esecuzione non è possibile se lo straniero non può partire né alla volta dello Stato d'origine o di provenienza o di uno Stato terzo, né esservi trasportato.
3    L'esecuzione non è ammissibile se la prosecuzione del viaggio dello straniero verso lo Stato d'origine o di provenienza o verso uno Stato terzo è contraria agli impegni di diritto internazionale pubblico della Svizzera.
4    L'esecuzione può non essere ragionevolmente esigibile qualora, nello Stato d'origine o di provenienza, lo straniero venisse a trovarsi concretamente in pericolo in seguito a situazioni quali guerra, guerra civile, violenza generalizzata o emergenza medica.
5    Il Consiglio federale designa gli Stati d'origine o di provenienza o le regioni di tali Stati nei quali il ritorno è ragionevolmente esigibile.250 Se gli stranieri allontanati provengono da uno di tali Stati o da uno Stato membro dell'UE o dell'AELS, si ritiene che l'esecuzione dell'allontanamento sia di norma ragionevolmente esigibile.251
5bis    Il Consiglio federale verifica periodicamente la decisione di cui al capoverso 5.252
6    L'ammissione provvisoria può essere proposta dalle autorità cantonali.
7    L'ammissione provvisoria secondo i capoversi 2 e 4 è esclusa se lo straniero allontanato:253
a  è stato condannato in Svizzera o all'estero a una pena detentiva di lunga durata o nei suoi confronti è stata ordinata una misura penale ai sensi degli articoli 59-61 o 64 CP255;
b  ha violato in modo rilevante o ripetutamente o espone a pericolo la sicurezza e l'ordine pubblici in Svizzera o all'estero o costituisce una minaccia per la sicurezza interna o esterna della Svizzera; o
c  ha causato, con il suo comportamento, l'impossibilità di eseguire l'allontanamento.
8    I rifugiati per i quali esistono motivi di esclusione dall'asilo secondo gli articoli 53 e 54 LAsi257 sono ammessi provvisoriamente.
9    L'ammissione provvisoria non è disposta o si estingue con il passaggio in giudicato dell'espulsione ai sensi dell'articolo 66a o 66abis CP, dell'articolo 49a o 49abis CPM258 o dell'articolo 68 della presente legge.259
10    Le autorità cantonali possono concludere accordi d'integrazione con persone ammesse provvisoriamente se, alla luce dei criteri di cui all'articolo 58a, vi è un bisogno d'integrazione particolare.260
LEI).

8.

8.1 Selon l'art. 83 al. 4
SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI)
LStrI Art. 83 Decisione d'ammissione provvisoria - 1 Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.249
1    Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.249
2    L'esecuzione non è possibile se lo straniero non può partire né alla volta dello Stato d'origine o di provenienza o di uno Stato terzo, né esservi trasportato.
3    L'esecuzione non è ammissibile se la prosecuzione del viaggio dello straniero verso lo Stato d'origine o di provenienza o verso uno Stato terzo è contraria agli impegni di diritto internazionale pubblico della Svizzera.
4    L'esecuzione può non essere ragionevolmente esigibile qualora, nello Stato d'origine o di provenienza, lo straniero venisse a trovarsi concretamente in pericolo in seguito a situazioni quali guerra, guerra civile, violenza generalizzata o emergenza medica.
5    Il Consiglio federale designa gli Stati d'origine o di provenienza o le regioni di tali Stati nei quali il ritorno è ragionevolmente esigibile.250 Se gli stranieri allontanati provengono da uno di tali Stati o da uno Stato membro dell'UE o dell'AELS, si ritiene che l'esecuzione dell'allontanamento sia di norma ragionevolmente esigibile.251
5bis    Il Consiglio federale verifica periodicamente la decisione di cui al capoverso 5.252
6    L'ammissione provvisoria può essere proposta dalle autorità cantonali.
7    L'ammissione provvisoria secondo i capoversi 2 e 4 è esclusa se lo straniero allontanato:253
a  è stato condannato in Svizzera o all'estero a una pena detentiva di lunga durata o nei suoi confronti è stata ordinata una misura penale ai sensi degli articoli 59-61 o 64 CP255;
b  ha violato in modo rilevante o ripetutamente o espone a pericolo la sicurezza e l'ordine pubblici in Svizzera o all'estero o costituisce una minaccia per la sicurezza interna o esterna della Svizzera; o
c  ha causato, con il suo comportamento, l'impossibilità di eseguire l'allontanamento.
8    I rifugiati per i quali esistono motivi di esclusione dall'asilo secondo gli articoli 53 e 54 LAsi257 sono ammessi provvisoriamente.
9    L'ammissione provvisoria non è disposta o si estingue con il passaggio in giudicato dell'espulsione ai sensi dell'articolo 66a o 66abis CP, dell'articolo 49a o 49abis CPM258 o dell'articolo 68 della presente legge.259
10    Le autorità cantonali possono concludere accordi d'integrazione con persone ammesse provvisoriamente se, alla luce dei criteri di cui all'articolo 58a, vi è un bisogno d'integrazione particolare.260
LEI, l'exécution d'un renvoi ne peut pas être raisonnablement exigée si elle fait apparaître une mise en danger concrète de la personne concernée pour cause de guerre, de guerre civile, de violence généralisée dans le pays de renvoi ou de nécessité médicale ou encore parce qu'au regard des circonstances d'espèce, cette personne serait, selon toute probabilité, irrémédiablement conduite à un dénuement complet, exposée à la famine, et ainsi à une dégradation grave de son état de santé, à l'invalidité, voire à la mort (cf. art. 83 al. 4
SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI)
LStrI Art. 83 Decisione d'ammissione provvisoria - 1 Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.249
1    Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.249
2    L'esecuzione non è possibile se lo straniero non può partire né alla volta dello Stato d'origine o di provenienza o di uno Stato terzo, né esservi trasportato.
3    L'esecuzione non è ammissibile se la prosecuzione del viaggio dello straniero verso lo Stato d'origine o di provenienza o verso uno Stato terzo è contraria agli impegni di diritto internazionale pubblico della Svizzera.
4    L'esecuzione può non essere ragionevolmente esigibile qualora, nello Stato d'origine o di provenienza, lo straniero venisse a trovarsi concretamente in pericolo in seguito a situazioni quali guerra, guerra civile, violenza generalizzata o emergenza medica.
5    Il Consiglio federale designa gli Stati d'origine o di provenienza o le regioni di tali Stati nei quali il ritorno è ragionevolmente esigibile.250 Se gli stranieri allontanati provengono da uno di tali Stati o da uno Stato membro dell'UE o dell'AELS, si ritiene che l'esecuzione dell'allontanamento sia di norma ragionevolmente esigibile.251
5bis    Il Consiglio federale verifica periodicamente la decisione di cui al capoverso 5.252
6    L'ammissione provvisoria può essere proposta dalle autorità cantonali.
7    L'ammissione provvisoria secondo i capoversi 2 e 4 è esclusa se lo straniero allontanato:253
a  è stato condannato in Svizzera o all'estero a una pena detentiva di lunga durata o nei suoi confronti è stata ordinata una misura penale ai sensi degli articoli 59-61 o 64 CP255;
b  ha violato in modo rilevante o ripetutamente o espone a pericolo la sicurezza e l'ordine pubblici in Svizzera o all'estero o costituisce una minaccia per la sicurezza interna o esterna della Svizzera; o
c  ha causato, con il suo comportamento, l'impossibilità di eseguire l'allontanamento.
8    I rifugiati per i quali esistono motivi di esclusione dall'asilo secondo gli articoli 53 e 54 LAsi257 sono ammessi provvisoriamente.
9    L'ammissione provvisoria non è disposta o si estingue con il passaggio in giudicato dell'espulsione ai sensi dell'articolo 66a o 66abis CP, dell'articolo 49a o 49abis CPM258 o dell'articolo 68 della presente legge.259
10    Le autorità cantonali possono concludere accordi d'integrazione con persone ammesse provvisoriamente se, alla luce dei criteri di cui all'articolo 58a, vi è un bisogno d'integrazione particolare.260
LEI. [RS 142.20], cf. ATAF 2011/50 consid. 8.2 p. 1002 s. et réf. cit.),

8.2

8.2.1 Il est notoire que depuis la fin, en mai 2009, du conflit ayant opposé l'armée sri-lankaise aux LTTE, le Sri Lanka ne connaît plus une situation de guerre, de guerre civile ou de violence généralisée qui permettrait d'emblée - et indépendamment des circonstances du cas d'espèce - de présumer, à propos de tous les ressortissants du pays, l'existence d'une mise en danger concrète au sens de l'art. 83 al. 4
SR 142.20 Legge federale del 16 dicembre 2005 sugli stranieri e la loro integrazione (LStrI)
LStrI Art. 83 Decisione d'ammissione provvisoria - 1 Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.249
1    Se l'esecuzione dell'allontanamento non è possibile, ammissibile o ragionevolmente esigibile, la SEM dispone l'ammissione provvisoria.249
2    L'esecuzione non è possibile se lo straniero non può partire né alla volta dello Stato d'origine o di provenienza o di uno Stato terzo, né esservi trasportato.
3    L'esecuzione non è ammissibile se la prosecuzione del viaggio dello straniero verso lo Stato d'origine o di provenienza o verso uno Stato terzo è contraria agli impegni di diritto internazionale pubblico della Svizzera.
4    L'esecuzione può non essere ragionevolmente esigibile qualora, nello Stato d'origine o di provenienza, lo straniero venisse a trovarsi concretamente in pericolo in seguito a situazioni quali guerra, guerra civile, violenza generalizzata o emergenza medica.
5    Il Consiglio federale designa gli Stati d'origine o di provenienza o le regioni di tali Stati nei quali il ritorno è ragionevolmente esigibile.250 Se gli stranieri allontanati provengono da uno di tali Stati o da uno Stato membro dell'UE o dell'AELS, si ritiene che l'esecuzione dell'allontanamento sia di norma ragionevolmente esigibile.251
5bis    Il Consiglio federale verifica periodicamente la decisione di cui al capoverso 5.252
6    L'ammissione provvisoria può essere proposta dalle autorità cantonali.
7    L'ammissione provvisoria secondo i capoversi 2 e 4 è esclusa se lo straniero allontanato:253
a  è stato condannato in Svizzera o all'estero a una pena detentiva di lunga durata o nei suoi confronti è stata ordinata una misura penale ai sensi degli articoli 59-61 o 64 CP255;
b  ha violato in modo rilevante o ripetutamente o espone a pericolo la sicurezza e l'ordine pubblici in Svizzera o all'estero o costituisce una minaccia per la sicurezza interna o esterna della Svizzera; o
c  ha causato, con il suo comportamento, l'impossibilità di eseguire l'allontanamento.
8    I rifugiati per i quali esistono motivi di esclusione dall'asilo secondo gli articoli 53 e 54 LAsi257 sono ammessi provvisoriamente.
9    L'ammissione provvisoria non è disposta o si estingue con il passaggio in giudicato dell'espulsione ai sensi dell'articolo 66a o 66abis CP, dell'articolo 49a o 49abis CPM258 o dell'articolo 68 della presente legge.259
10    Le autorità cantonali possono concludere accordi d'integrazione con persone ammesse provvisoriamente se, alla luce dei criteri di cui all'articolo 58a, vi è un bisogno d'integrazione particolare.260
LEI. Contrairement à ce que soutient l'intéressé dans son recours, la situation au Sri Lanka n'a pas évolué de manière déterminante depuis l'arrêt du Tribunal du 4 décembre 2012. L'exécution du renvoi, notamment dans le district de Jaffna, d'où il vient, est ainsi toujours raisonnablement exigible (cf. ATAF 2011/24 consid. 13.2).

8.2.2 Certes, l'intéressé se trouve en Suisse depuis près de dix ans. Il pourra donc avoir quelques difficultés à se réintégrer dans son pays. Celles-ci ne pourraient toutefois être prises en compte que si elles conduisaient à constater une mise en danger réelle et concrète. En l'occurrence, il ne ressort du dossier aucun élément dont on pourrait inférer une telle mise en danger en cas d'exécution du renvoi. Il a ainsi été mis fin au traitement médical de l'intéressé qui est aujourd'hui rétabli. Certes, celui-ci dit avoir perdu, en juillet 2017, son père dont il aurait été dépendant dans son pays. Ce décès ne devrait toutefois pas le priver de moyens de subvenir à ses besoins. L'intéressé a en effet étudié jusqu'au niveau pré-universitaire. Sa formation lui a ainsi permis d'oeuvrer dans des domaines aussi divers que l'enseignement, les affaires ou encore l'agriculture. Il devrait donc être en mesure de trouver un emploi dans son pays. Enfin, comme déjà dit dans l'arrêt du Tribunal du 4 décembre 2012, il a la possibilité de se loger dans la maison familiale à E._______. Il a aussi une soeur, dans son pays, qui pourra l'aider à se réinsérer à son retour.

8.3

8.3.1 Enfin, le recourant relève que dans une douzaine d'affaires recensées par lui dans son mémoire, une admission provisoire en Suisse a été accordée à des Sri lankais d'ethnie tamoule en raison de la durée de leur séjour en Suisse. Ces séjours étant semblables au sien, il voit donc dans la décision du SEM ordonnant l'exécution de son renvoi une inégalité de traitement.

8.3.2 En l'occurrence, l'intéressé ne démontre pas que les circonstances ayant abouti à l'octroi d'admissions provisoires dans les affaires mentionnées par lui étaient identiques ou semblables à la sienne. De fait, une caractéristique commune, en l'occurrence la durée d'un séjour en Suisse, voire deux, si l'on tient compte de la provenance du recourant et de celle de la plupart des individus dont il énumère les dossiers, ne supposent pas forcément des situations identiques. Par ailleurs, une éventuelle violation de l'égalité de traitement doit être examinée par rapport à la pratique du Tribunal, respectivement du SEM, relative à un pays déterminé et pas uniquement sur la base de comparaisons avec d'autres affaires (cf. aussi arrêts du TAF D-6612/2016 du 23 juillet 2018 ; E-565/2017 du 16 juin 2017 ; D-2364/2016 du 29 septembre 2016). En l'occurrence, le recourant ne prétend pas ni n'établit que tous les Tamouls, antérieurement domiciliés dans le district de Jaffna et dans la trentaine comme lui, se seraient vu octroyer une admission provisoire en raison de la durée de leur séjour en Suisse après avoir été déboutés de leur demande d'asile.

8.4 Pour ces motifs, l'exécution du renvoi doit être considérée comme raisonnablement exigible.

9.
Enfin, le recourant est en possession de documents suffisants pour rentrer dans son pays ou, à tout le moins, est en mesure d'entreprendre toute démarche nécessaire auprès de la représentation de son pays d'origine en vue de l'obtention de documents de voyage lui permettant de quitter la Suisse. L'exécution du renvoi ne se heurte donc pas à des obstacles insurmontables d'ordre technique et s'avère également possible (cf. ATAF 2008/34 consid. 12).

10.

10.1 Cela étant, l'exécution du renvoi doit être déclarée conforme aux dispositions légales.

10.2 Il s'ensuit que le recours, en tant qu'il conteste la décision de renvoi et son exécution, doit être également rejeté.

11.
Au vu de l'issue de la cause, il y a lieu de mettre les frais de procédure à la charge du recourant, conformément aux art. 63 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA)
PA Art. 63 - 1 L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali.
1    L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali.
2    Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi.
3    Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura.
4    L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100
4bis    La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla:
a  da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario;
b  da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101
5    Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105
PA et art. 2
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF)
TS-TAF Art. 2 Calcolo della tassa di giustizia - 1 La tassa di giustizia è calcolata in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Sono fatte salve le norme in materia di tasse e spese previste da leggi speciali.
1    La tassa di giustizia è calcolata in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Sono fatte salve le norme in materia di tasse e spese previste da leggi speciali.
2    Il Tribunale può aumentare la tassa di giustizia al di là degli importi massimi previsti dagli articoli 3 e 4 se particolari motivi, segnatamente un procedimento temerario o necessitante un lavoro fuori dall'ordinario, lo giustificano.2
3    In caso di procedimenti che hanno causato un lavoro trascurabile, la tassa di giustizia può essere ridotta se si tratta di decisioni concernenti le misure provvisionali, la ricusazione, la restituzione di un termine, la revisione o l'interpretazione, come pure di ricorsi contro le decisioni incidentali. L'importo minimo previsto dall'articolo 3 o dall'articolo 4 deve essere rispettato.
et 3
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF)
TS-TAF Art. 3 Tassa di giustizia nelle cause senza interesse pecuniario - Nelle cause senza interesse pecuniario, la tassa di giustizia varia:
a  tra 200 e 3000 franchi se la causa è giudicata da un giudice unico;
b  tra 200 e 5000 franchi negli altri casi.
let. b du règlement du 21 février 2008 concernant les frais, dépens et indemnités fixés par le Tribunal administratif fédéral (FITAF, RS 173.320.2).

(dispositif : page suivante)

Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :

1.
Le recours est rejeté.

2.
Les frais de procédure, d'un montant de 600 francs, sont mis à la charge du recourant. Ce montant est entièrement couvert par l'avance de frais versée le 3 août 2015.

3.
Le présent arrêt est adressé au mandataire du recourant, au SEM et à l'autorité cantonale.

Le président du collège : Le greffier :

William Waeber Jean-Claude Barras