Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

{T 0/2}

5A 513/2014

Urteil vom 1. Oktober 2015

II. zivilrechtliche Abteilung

Besetzung
Bundesrichter von Werdt, Präsident,
Bundesrichter Marazzi, Herrmann, Schöbi, Bovey,
Gerichtsschreiber V. Monn.

Verfahrensbeteiligte
A.A.________,
gesetzlich vertreten durch seine Mutter B.A.________,
vertreten durch Rechtsanwältin Claudia Rohrer,
Beschwerdeführer,

gegen

C.________,
Beschwerdegegner.

Gegenstand
Kindesunterhalt,

Beschwerde gegen den Entscheid des Obergerichts des Kantons Aargau, Zivilgericht, 1. Kammer, vom 22. April 2014.

Sachverhalt:

A.
A.A.________ (geb. 26. November 2009) ist der Sohn von C.________ und B.A.________. Am 7. Juni 2010 genehmigte die Vormundschaftsbehörde eine am 25. Mai 2010 geschlossene Unterhaltsvereinbarung. Darin hatte sich der Vater verpflichtet, A.A.________ vorschüssig monatliche Unterhaltsbeiträge von Fr. 380.-- ab Geburt bis zum vollendeten 6. Altersjahr, Fr. 520.-- bis zum vollendeten 12. Altersjahr und Fr. 670.-- bis zur Mündigkeit bzw. bis zum ordentlichen Abschluss einer längerdauernden Ausbildung zu bezahlen, zuzüglich bezogene Kinderzulagen.

B.

B.a. Am 14. September 2012 gelangte A.A.________ an das Bezirksgericht Zofingen und stellte, soweit vor Bundesgericht noch streitig, das Rechtsbegehren, den ihm geschuldeten Unterhalt rückwirkend auf die Änderung der Einkommensverhältnisse des Vaters (per Dezember 2011) neu zu regeln.

B.b. Mit Entscheid vom 15. November 2012 sprach der Gerichtspräsident von Zofingen A.A.________ vorschüssig die folgenden monatlichen Unterhaltsbeiträge zuzüglich allfälliger Kinderzulagen zu: Fr. 700.-- ab Januar 2012 bis zur Vollendung des 10. Altersjahres und Fr. 1'000.-- ab dem 11. Altersjahr bis zur vollen Erwerbsfähigkeit, mindestens aber bis zur Volljährigkeit des Kindes.

C.

C.a. Gegen dieses Urteil legten A.A.________ am 27. Mai 2013 Berufung und C.________ am 15. August 2013 Anschlussberufung beim Obergericht des Kantons Aargau ein. A.A.________ forderte die folgenden Unterhaltsbeiträge: Fr. 1'400.-- rückwirkend ab Januar 2012 bis zur Vollendung des 5. Altersjahres, Fr. 1'100.-- bis zur Vollendung des 12. Altersjahres und Fr. 1'200.-- bis zur Mündigkeit, jeweils zuzüglich Kinderzulagen. C.________ seinerseits beantragte, die Alimente wie folgt festzusetzen: Fr. 500.-- bis zur Vollendung des 12. Altersjahres und Fr. 800.-- bis zur Mündigkeit des Kindes.

C.b. Mit Entscheid vom 22. April 2014 wies das Obergericht die Berufung ab. Die Anschlussberufung hiess es demgegenüber teilweise gut. C.________ wurde verpflichtet, seinem Sohn die folgenden monatlichen Unterhaltsbeiträge zu leisten (zzgl. allfälliger Kinderzulagen) : Fr. 700.-- ab Januar 2012 bis zur Vollendung des 10. Altersjahres und Fr. 800.-- ab dem 11. Altersjahr bis zur vollen Erwerbsfähigkeit, mindestens aber bis zur Volljährigkeit. Die Gerichtsgebühr von Fr. 2'500.-- wurde zu 65 Prozent (Fr. 1'625.--) A.A.________ und zu 35 Prozent (Fr. 875.--) C.________ auferlegt. Parteientschädigungen wurden keine zugesprochen.

D.
Mit Beschwerde vom 23. Juni 2014 (Datum der Postaufgabe) wendet sich A.A.________ (Beschwerdeführer) an das Bundesgericht. Er verlangt, das vorinstanzliche Urteil aufzuheben und C.________ (Beschwerdegegner) zu folgenden monatlichen vorauszahlbaren Unterhaltsbeiträgen nebst Kinderzulagen zu verurteilen: Fr. 1'400.-- rückwirkend ab Januar 2012 bis zur Vollendung des 5. Altersjahres, Fr. 1'100.-- bis zur Vollendung des 12. Altersjahres und Fr. 1'200.-- bis zur Mündigkeit. Eventualiter sei das Verfahren zur Vervollständigung des Sachverhalts und Neubeurteilung des Unterhalts an die Vorinstanz zurückzuweisen. Zudem beantragt der Beschwerdeführer, den Beschwerdegegner zu verpflichten, die Gerichts- und Parteikosten für das vorinstanzliche Verfahren zu übernehmen und ihm eine Parteientschädigung von mindestens Fr. 3'000.-- auszurichten.
Das Bundesgericht hat den Beschwerdegegner und die Vorinstanz zur Vernehmlassung eingeladen. Die Vorinstanz erklärte am 10. Februar 2015, auf eine Vernehmlassung zu verzichten. In gleicher Weise äusserte sich der Beschwerdegegner mit Eingabe vom 27. Februar 2015 (Datum der Postaufgabe). Zur Wahrung des rechtlichen Gehörs wurden die beiden Eingaben dem Beschwerdeführer zur Kenntnis gebracht.

Erwägungen:

1.
Die Beschwerde richtet sich gegen einen letztinstanzlichen kantonalen Endentscheid (Art. 75 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 75 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
1    Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours, sauf si:
a  une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
b  un tribunal spécialisé dans les litiges de droit commercial statue en instance cantonale unique;
c  une action ayant une valeur litigieuse d'au moins 100 000 francs est déposée directement devant le tribunal supérieur avec l'accord de toutes les parties.
und 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 75 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
1    Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours, sauf si:
a  une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
b  un tribunal spécialisé dans les litiges de droit commercial statue en instance cantonale unique;
c  une action ayant une valeur litigieuse d'au moins 100 000 francs est déposée directement devant le tribunal supérieur avec l'accord de toutes les parties.
sowie Art. 90
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 90 Décisions finales - Le recours est recevable contre les décisions qui mettent fin à la procédure.
BGG) betreffend die Abänderung von Kindesunterhalt. Es handelt sich somit um eine Zivilsache (Art. 72 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 72 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
1    Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
2    Sont également sujettes au recours en matière civile:
a  les décisions en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions prises en application de normes de droit public dans des matières connexes au droit civil, notamment les décisions:
b1  sur la reconnaissance et l'exécution de décisions ainsi que sur l'entraide en matière civile,
b2  sur la tenue des registres foncier, d'état civil et du commerce, ainsi que des registres en matière de protection des marques, des dessins et modèles, des brevets d'invention, des obtentions végétales et des topographies,
b3  sur le changement de nom,
b4  en matière de surveillance des fondations, à l'exclusion des institutions de prévoyance et de libre passage,
b5  en matière de surveillance des exécuteurs testamentaires et autres représentants successoraux,
b6  les décisions prises dans le domaine de la protection de l'enfant et de l'adulte,
b7  ...
BGG) vermögensrechtlicher Natur (BGE 116 II 493 E. 2a S. 494 f.). Der Streitwert übersteigt den Betrag von Fr. 30'000.-- (Art. 74 Abs. 1 Bst. b
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 74 Valeur litigieuse minimale - 1 Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à:
1    Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à:
a  15 000 francs en matière de droit du travail et de droit du bail à loyer;
b  30 000 francs dans les autres cas.
2    Même lorsque la valeur litigieuse minimale n'est pas atteinte, le recours est recevable:
a  si la contestation soulève une question juridique de principe;
b  si une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
c  s'il porte sur une décision prise par une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
d  s'il porte sur une décision prise par le juge de la faillite ou du concordat;
e  s'il porte sur une décision du Tribunal fédéral des brevets.
BGG). Die Voraussetzungen von Art. 76 Abs. 1 Bst. a
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 76 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière civile quiconque:
1    A qualité pour former un recours en matière civile quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire, et
b  est particulièrement touché par la décision attaquée et a un intérêt digne de protection à son annulation ou sa modification.
2    Ont également qualité pour recourir contre les décisions visées à l'art. 72, al. 2, la Chancellerie fédérale, les départements fédéraux et, pour autant que le droit fédéral le prévoie, les unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions.41
und b BGG sind erfüllt. Auf die fristgerecht (Art. 100 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
1    Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
2    Le délai de recours est de dix jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale;
c  les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants92 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants93.
d  les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets95.
3    Le délai de recours est de cinq jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change;
b  les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales.
4    Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national.
5    En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral.
6    ...96
7    Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps.
BGG) eingereichte Beschwerde in Zivilsachen ist einzutreten.

2.

2.1. Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat (Art. 105 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
BGG). Der Beschwerdeführer kann die Feststellung des Sachverhalts rügen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Art. 95
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
BGG beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann (Art. 97 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
BGG). "Offensichtlich unrichtig" bedeutet dabei "willkürlich" (BGE 133 II 249 E. 1.2.2 S. 252). Auf eine Kritik an den tatsächlichen Feststellungen der Vorinstanz, die diesen Anforderungen nicht genügt, ist nicht einzutreten (vgl. BGE 133 III 462 E. 2.4.5 S. 466 f.).

2.2. Für Vorbringen betreffend die Verletzung verfassungsmässiger Rechte gilt das strenge Rügeprinzip (Art. 106 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG; BGE 133 II 249 E. 1.4.2 S. 254). Die Beschwerdeschrift muss die wesentlichen Tatsachen und eine kurz gefasste Darlegung darüber enthalten, welche verfassungsmässigen Rechte bzw. welche Rechtssätze inwiefern durch den angefochtenen Erlass oder Entscheid verletzt worden sind. Das Bundesgericht prüft demnach nur klar und detailliert erhobene und soweit möglich belegte Rügen; auf ungenügend begründete Rügen und rein appellatorische Kritik am angefochtenen Entscheid tritt es nicht ein (BGE 134 II 244 E. 2.2 S. 246).

3.
Zumindest sinngemäss legt der Beschwerdeführer der Vorinstanz zur Last, ihr Urteil in verschiedener Hinsicht nicht hinreichend begründet und damit seinen Anspruch auf rechtliches Gehör verletzt zu haben. Angesichts ihrer formellen Natur (s. BGE 135 I 187 E. 2.2 S. 190) sind diese Vorwürfe vorab zu prüfen.

3.1. Die Begründungspflicht, wie sie sich aus dem verfassungsmässigen Gehörsanspruch (Art. 29 Abs. 2
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
BV) ergibt, bedeutet nicht, dass sich die Behörde zu allen Punkten einlässlich äussern und jedes einzelne Vorbringen widerlegen muss (vgl. zum Ganzen BGE 134 I 83 E. 4.1 S. 88; 133 III 439 E. 3.3 S. 445). Zu begründen ist das Ergebnis des Entscheides, das im Urteilsdispositiv zum Ausdruck kommt und das allein die Rechtsstellung der betroffenen Person berührt. Über dessen Tragweite - und nicht über ihm zugrunde liegende Erwägungen - soll sich die betroffene Person Rechenschaft geben können. Eingedenk dessen erweist sich der Tadel des Beschwerdeführers als unbegründet:

3.2. So stört sich der Beschwerdeführer daran, dass die Vorinstanz in seinem Unterhaltsbedarf die Positionen "Pflege und Erziehung" und "Ernährung" um zwanzig Prozent kürze, ohne zu erklären, wie sie zu dieser Kürzung komme. In diesem Punkt sei das Urteil nicht nachvollziehbar, insbesondere im Hinblick auf allfällige weitere Abänderungsverfahren, falls sich der Anteil der Fremdbetreuung verändern sollte. Der Beschwerdeführer übersieht Erwägung 2.3.2.1.2 des angefochtenen Entscheids. Dort hält das Obergericht fest, dass in den Fällen, da der obhutsberechtigte Elternteil ganz oder teilweise einer Erwerbstätigkeit nachgeht, allenfalls anfallende Fremdbetreuungskosten zum Bedarf des Kindes hinzuzurechnen und anderseits die Beiträge für "Pflege und Erziehung" sowie für "Ernährung" entsprechend zu kürzen sind. Das Obergericht führt aus, dass diesen Grundsätzen auch im vorliegenden Fall Rechnung zu tragen ist. Angesichts dessen kann nicht gesagt werden, dass es an einer Erklärung dafür fehle, weshalb das Obergericht die erwähnte Reduktion (überhaupt) vorgenommen hat. Zumindest sinngemäss lässt der angefochtene Entscheid auch erkennen, was es mit den zwanzig Prozent auf sich hat, um die das Obergericht die fraglichen Positionen kürzt.
Unbestrittenermassen ist die Mutter des Beschwerdeführers zu sechzig Prozent erwerbstätig. Dies lässt auf eine Fremdbetreuung an drei von sieben Wochentagen schliessen, was ungefähr vierzig Prozent entspricht. Dass er an den fraglichen drei Tagen länger von Dritten betreut wird, als seine Mutter arbeitet, macht der Beschwerdeführer nicht geltend und ist auch nicht ersichtlich. Mithin ist davon auszugehen, dass sich an diesen Tagen während ungefähr der Hälfte der (Wach-) Zeit, das heisst im Umfang von zwanzig Prozent Dritte um ihn kümmern.

3.3. Weiter hält der Beschwerdeführer dem Obergericht vor, sich primär auf Pauschalbeträge zu stützen, lediglich pauschale Kürzungen vorzunehmen und auch die Entwicklung der Fremdbetreuungskosten nur pauschal zu berücksichtigen. Weil die pauschalen Kürzungen nicht nachvollziehbar seien, verunmögliche der angefochtene Entscheid eine spätere Abänderung der Unterhaltsbeiträge infolge höherer Fremdbetreuungskosten. Der Vorwurf geht an der Sache vorbei. Die vorinstanzlichen Erwägungen lassen hinreichend erkennen, wie das Kantonsgericht zum Ergebnis seines Entscheids, das heisst zu den zugesprochenen Kinderalimenten gelangt. Ob und gegebenenfalls unter welchen Voraussetzungen das Obergericht seinem Entscheid Pauschalbeträge zugrunde legen durfte, ist nicht eine Frage der Begründungspflicht, sondern eine solche der Rechtsanwendung.

4.
In tatsächlicher Hinsicht beklagt sich der Beschwerdeführer darüber, dass das Obergericht den Sachverhalt nicht von Amtes wegen erforscht.

4.1. In Kinderbelangen gilt unabhängig von der Art des Verfahrens die Untersuchungsmaxime (Art. 296 Abs. 1
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 296 Maxime inquisitoire et maxime d'office - 1 Le tribunal établit les faits d'office.
1    Le tribunal établit les faits d'office.
2    Les parties et les tiers doivent se prêter aux examens nécessaires à l'établissement de la filiation et y collaborer, dans la mesure où leur santé n'est pas mise en danger. Les dispositions concernant le droit des parties et des tiers de ne pas collaborer ne sont pas applicables.
3    Le tribunal n'est pas lié par les conclusions des parties.
ZPO). Diese schreibt dem Gericht vor, den Sachverhalt von Amtes wegen zu erforschen. Die Untersuchungspflicht des Gerichts reicht so weit und dauert so lange, bis über die Tatsachen, die für die Beurteilung des streitigen Anspruchserforderlich sind, hinreichende Klarheit besteht. Art. 296 Abs. 1
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 296 Maxime inquisitoire et maxime d'office - 1 Le tribunal établit les faits d'office.
1    Le tribunal établit les faits d'office.
2    Les parties et les tiers doivent se prêter aux examens nécessaires à l'établissement de la filiation et y collaborer, dans la mesure où leur santé n'est pas mise en danger. Les dispositions concernant le droit des parties et des tiers de ne pas collaborer ne sont pas applicables.
3    Le tribunal n'est pas lié par les conclusions des parties.
ZPO schreibt dem Sachgericht indessen nicht vor, mit welchen Mitteln der Sachverhalt abzuklären ist. Ebenso wenig erfasst diese Bestimmung die Art der Erhebung von Beweismitteln. Die Untersuchungsmaxime schliesst auch eine vorweggenommene Würdigung von Beweisanerbieten nicht aus. Verfügt das Gericht über genügende Grundlagen für eine sachgerechte Entscheidung, kann es auf weitere Beweiserhebungen verzichten (BGE 130 III 734 E. 2.2.3 S. 735). Wer sich auf die Untersuchungsmaxime beruft bzw. eine Verletzung derselben geltend macht, muss daher zunächst aufzeigen, dass das Gericht den Sachverhalt unvollständig und damit willkürlich festgestellt hat. Ausserdem muss der Beschwerdeführer diejenigen Tatsachen behaupten, die das Gericht festzustellen bzw. abzuklären unterlassen hat. Schliesslich obliegt es ihm darzutun, inwiefern die
behaupteten Tatsachen für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sind (s. Urteil 5A 574/2012 vom 17. Dezember 2012 E. 2.2.1). Dies alles gelingt ihm aber nicht:

4.2. Eine unvollständige Sachverhaltsfeststellung erblickt der Beschwer deführer zunächst darin, dass zwei Gerichtsinstanzen seinen Bedarf "einzig anhand von Pauschalen" ermittelt hätten. Bei korrekter Vorgehensweise hätte seine Beiständin bzw. seine Mutter zu allen seinen effektiven Kosten befragt werden müssen. Die Rüge geht fehl. Das Gesetz schreibt nicht vor, wie die Kinderalimente zu bemessen sind. Dem Richter ist es nicht verwehrt, bei der konkreten Bedarfsermittlung auf pauschalierte Werte und vorgegebene Bedarfszahlen zurückzugreifen. Entsprechend lässt die Rechtsprechung auch Faustregeln, Prozentsätze und Tabellenwerke als Hilfsmittel zu, soweit die erforderlichen Anpassungen an die konkreten Bedürfnisse des Kindes sowie an die Lebenshaltung und Leistungsfähigkeit der Eltern vorgenommen werden (Urteil 5A 462/2010 vom 24. Oktober 2011 E. 4.2, nicht publ. in: BGE 137 III 586, aber in: FamPra.ch 2012 S. 227). Der Sachverhalt ist also nicht allein deshalb unvollständig festgestellt, weil die kantonalen Instanzen Pauschalwerte zu Hilfe genommen haben.

4.3. Weiter reklamiert der Beschwerdeführer, es hätten im konkreten Fall noch andere Ausgabenpositionen berücksichtigt werden müssen. Die Vorinstanz lasse bei der Berechnung seines Lebensbedarfs einige Positionen wie Freizeitaktivitäten (Muki-Turnen u.a.), kleine Ausflüge (Zirkus, Zoo u.a.), Ferien (Grosseltern), Transportkosten sowie zusätzliche Fremdbetreuungskosten ausser Acht. Der Beschwerdeführer beteuert, die Beurteilung dieser zusätzlichen Kosten sei "erheblich" und führe "zu einer anderen Berechnung des Unterhaltsbedarfs". Er versäumt es jedoch, die erwähnten Positionen zu beziffern, und legt dem Bundesgericht auch keine Rechnung vor, die Aufschluss darüber gibt, wie sich die geltend gemachten Kosten konkret auf die Unterhaltsberechnung auswirken. Mithin erschöpfen sich seine Vorbringen in blossen Behauptungen. Allein damit genügt er den strengen Begründungsanforderungen nicht. Das Bundesgericht kann nicht auf die Rüge eintreten.
Dasselbe gilt für den im gleichen Zusammenhang erhobenen Vorwurf, das Obergericht habe die Krankenkassenprämien (Fr. 87.40), die Kosten für den Transport in die Kindertagesstätte (Fr. 117.--) und weitere Fremdbetreuungskosten (Fr. 56.20) zu Unrecht als neue Vorbringen qualifiziert, die im Rechtsmittelverfahren nicht mehr gehört werden könnten. Der Beschwerdeführer argumentiert im Wesentlichen damit, dass schon die erste Instanz ihrer Fragepflicht nicht nachgekommen sei und den Untersuchungsgrundsatz verletzt habe. Die Vorinstanz lasse es nicht zu, dass er den Sachverhalt aufgrund der aufgelegten Dokumente beweise, dies obwohl sie die Versäumnisse der ersten Instanz "im konkreten Verfahren" erkannt und angesichts ihrer vollen Kognition auch eine Heilung dieser "Verletzung des Verfahrens" für möglich gehalten habe. Allein damit vermag der Beschwerdeführer nichts auszurichten. Das Obergericht hält lediglich fest, dass die Untersuchungsmaxime die Parteien nicht davon entbinde, ihre Rechtsbegehren zu beziffern, die erste Instanz den Beschwerdeführer bzw. dessen Beiständin angesichts ihrer Fragepflicht aber zur Bezifferung der Rechtsbegehren hätte anhalten müssen. Dass sich das Obergericht auch hinsichtlich der streitigen Betreffnisse
im Bedarf des Beschwerdeführers in ähnlicher Weise geäussert hätte, lässt sich dem angefochtenen Entscheid nicht entnehmen.

4.4. Was die Sachverhaltsfeststellung angeht, beklagt sich der Beschwerdeführer im Weiteren darüber, dass das Obergericht hinsichtlich der Leistungsfähigkeit seiner Mutter "ausschliesslich Annahmen" treffe. Nachdem die Vorinstanz selbst feststelle, dass gewisse Unterlagen fehlen, sei "völlig unklar", weshalb sie seine Mutter nicht aufgefordert habe, ihren konkreten Bedarf mit Dokumenten zu beweisen oder anlässlich einer Verhandlung zu erläutern. In der Tat spielte die Leistungsfähigkeit der Mutter im erstinstanzlichen Verfahren keine Rolle. Das Obergericht macht eine andere Rechnung, vermag jedoch nicht zu erklären, warum es nicht erforderlich ist, den Bedarf der Mutter konkret festzustellen. Diese Vorgehensweise erweckt Bedenken. Allerdings behauptet der Beschwerdeführer nicht, dass der tatsächliche Bedarf seiner Mutter den Betrag übersteigt, den die Vorinstanz ihren Berechnungen zugrunde legt. Das Bundesgericht kann deshalb nicht prüfen, ob die Beanstandung einen Einfluss auf das Ergebnis hat. Nur unter dieser Voraussetzung könnte das Bundesgericht auf die vorinstanzlichen Feststellungen zurückkommen (E. 2.1).

4.5. Schliesslich sieht der Beschwerdeführer die Untersuchungsmaxime dadurch verletzt, dass die Vorinstanz das Einkommen des Beschwerdegegners allein gestützt auf drei einzelne Lohnbelege auf monatlich Fr. 6'415.-- festgesetzt hat, wobei beispielsweise der Monat März 2013 fehle. Der Beschwerdeführer hegt den Verdacht, dass der Beschwerdegegner auf diese Weise zusätzliche Zahlungen zu unterschlagen suche. Im Zeitpunkt der Berufung hätte er sein Einkommen ohne Weiteres mittels eines Jahreslohnausweises dartun können. Der Vorinstanz wirft er vor, dies nicht vom Beschwerdegegner verlangt zu haben. Auch diese Vorwürfe sind unbehelflich. Der Beschwerdeführer argumentiert mit reinen Mutmassungen. Das Obergericht erklärt in Erwägung 2.3.2.2.1 des angefochtenen Entscheids ausführlich, weshalb es auf weitere Erhebungen über das aktuelle Einkommen des Beschwerdegegners verzichte. Der Beschwerdeführer setzt sich damit nicht auseinander. Damit verkennt er die Voraussetzungen, unter denen sich eine (antizipierte) Beweiswürdigung umstossen lässt (vgl. E. 4.1).

5.
In rechtlicher Hinsicht beklagt sich der Beschwerdeführer über die vorinstanzliche Berechnung des Unterhaltsbeitrages.

5.1. Vorab gilt es in Erinnerung zu rufen, dass sich der Streit um die Abänderung der Kinderalimente dreht, auf die sich die Parteien im behördlich genehmigten Unterhaltsvertrag geeinigt hatten (s. Sachverhalt Bst. A). Soweit dies nicht mit Genehmigung der Kindesschutzbehörde ausgeschlossen worden ist (Art. 287 Abs. 2
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 287 - 1 Les conventions relatives aux contributions d'entretien n'obligent l'enfant qu'après avoir été approuvées par l'autorité de protection de l'enfant.
1    Les conventions relatives aux contributions d'entretien n'obligent l'enfant qu'après avoir été approuvées par l'autorité de protection de l'enfant.
2    Les contributions d'entretien fixées par convention peuvent être modifiées, à moins qu'une telle modification n'ait été exclue avec l'approbation de l'autorité de protection de l'enfant.
3    Si la convention est conclue dans une procédure judiciaire, le juge est compétent pour l'approbation.
ZGB), kann der auf diese Weise festgelegte Kindesunterhalt unter denselben Voraussetzungen wie gerichtlich festgesetzte Unterhaltsbeiträge nach Massgabe von Art. 286 Abs. 2
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 286 - 1 Le juge peut ordonner que la contribution d'entretien soit augmentée ou réduite dès que des changements déterminés interviennent dans les besoins de l'enfant, les ressources des père et mère ou le coût de la vie.
1    Le juge peut ordonner que la contribution d'entretien soit augmentée ou réduite dès que des changements déterminés interviennent dans les besoins de l'enfant, les ressources des père et mère ou le coût de la vie.
2    Si la situation change notablement, le juge modifie ou supprime la contribution d'entretien à la demande du père, de la mère ou de l'enfant.
3    Le juge peut contraindre les parents à verser une contribution spéciale lorsque des besoins extraordinaires imprévus de l'enfant le requièrent.338
ZGB abgeändert werden. Demnach setzt eine Abänderung der Kinderalimente voraus, dass sich der relevante Sachverhalt nachträglich erheblich und dauerhaft verändert hat. Die Abänderungsklage dient nicht dazu, eine fehlerhafte rechtskräftige Unterhaltsregelung zu korrigieren. Vielmehr kann es nur darum gehen, die rechtskräftige Unterhaltsregelung an veränderte Verhältnisse anzupassen. Bei der Neufestsetzung der Kinderalimente sind die einzelnen Parameter der Unterhaltsbemessung zu aktualisieren, wobei unter Umständen sogar unverändert gebliebene Parameter angepasst werden dürfen. Insbesondere darf der Richter auch Elemente korrigieren, die infolge unrichtiger Sachverhaltsfeststellung von Beginn weg falsch waren (BGE 137 III 604 E. 4.1.1 und 4.1.2 S.
606; Urteil 5A 29/2013 vom 4. April 2013 E. 3.4.2). Dass gegenüber der erstmaligen Festsetzung des Unterhaltsbeitrags veränderte Verhältnisse vorliegen, ist vor Bundesgericht unbestritten. Anlass zur Beschwerde gibt hingegen die Art und Weise, wie das Obergericht diesen veränderten Verhältnissen bei der Unterhaltsbemessung Rechnung trägt. Der Beschwerdeführer wirft der Vorinstanz vor, von ihrem Ermessen falschen Gebrauch zu machen und grundlos von Rechtsprechung und Lehre abzuweichen, indem sie der obhutsberechtigten Mutter einen erheblichen Anteil des Barunterhalts des Kindes auferlege.

5.2. Als erstes beanstandet der Beschwerdeführer, dass die Vorinstanz die Bedarfspauschalen, die sie ihren eigenen "Empfehlungen für die Bemessung von Unterhaltsbeiträgen für Kinder" (Kreisschreiben des Obergerichts des Kantons Aargau vom 1. November 2005, zuletzt revidiert am 16. September 2009) entnimmt, nicht "massgeblich erhöht, wenn sie ... die einzeln geltend gemachten Positionen nicht aufnimmt". Der Beschwerdeführer legt indessen nicht dar, um welche Positionen es ihm in diesem Zusammenhang im Einzelnen geht. Angesichts einer solch lückenhaften Begründung kann das Bundesgericht keine Prüfung vornehmen. Immerhin fällt auf, dass das Obergericht im Bedarf des Beschwerdeführers auch unter dem Titel "Pflege und Erziehung" einen konkreten Geldbetrag berücksichtigt, obwohl es zunächst (zutreffend) erklärt, diese Position sei lediglich "zum Zwecke der Aufteilung des Unterhaltsbedarfs auf beide Elternteile" einzusetzen, vom geldleistungspflichtigen Elternteil aber nicht zu vergüten. Inwiefern dieser offensichtliche Fehler in der vorinstanzlichen Unterhaltsbemessung die vermissten "zusätzlichen Positionen" nicht wettmacht, tut der Beschwerdeführer nicht dar und ist auch nicht ersichtlich. Mithin vermöchte die Rüge, wäre sie
begründet, nichts am Ergebnis zu ändern.

5.3. Alsdann beklagt sich der Beschwerdeführer über die aargauischen "Empfehlungen für die Bemessung von Unterhaltsbeiträgen für Kinder". Er erinnert daran, dass dieses Kreisschreiben von einem monatlichen Familieneinkommen von insgesamt Fr. 7'650.-- ausgehe, das auf zwei Erwachsene und ein Kind aufgeteilt sei. Der Kanton Aargau habe zudem die Grundlagen der "Zürcher Tabellen" in erheblichem Mass gekürzt, insbesondere die Positionen "Pflege und Erziehung" und "weitere Kosten". Nach der Meinung des Beschwerdeführers ist diese "pauschale Reduktion ... nicht nachvollziehbar". Wenn im Kanton Zürich, dessen Tabellen auf einem gesamtschweizerischen Durchschnitt bestehen, bei eher tiefen finanziellen Verhältnissen für ein Kind ein Barbedarf von Fr. 1'225.-- ausgeschieden wird, könnten im Kanton Aargau nicht einfach die einzelnen Positionen gekürzt und zugleich die Einkommensgrundlage "höher angesiedelt werden" als bei den Zürcher Tabellen. Im konkreten Fall übersteige das von beiden Eltern erzielte Einkommen den Betrag von Fr. 7'650.-- deutlich. Sofern die Vorinstanz den Bedarf ausschliesslich anhand von Tabellen ermittle, hätte sie diesen Bedarf nach oben korrigieren oder den konkreten Bedarf feststellen müssen.
Was die Anwendung des kantonalen Kreisschreibens angeht, ist dem Beschwerdeführer entgegenzuhalten, dass er in seiner Berufung an das Obergericht selbst von den indexierten Zahlen gemäss dem aargauischen Kreisschreiben ausgegangen ist. Hat er im vorinstanzlichen Verfahren aber selbst auf der Basis der "tieferen" aargauischen Ansätze gerechnet, so kann er der Vorinstanz in dieser Beziehung keine Vorwürfe machen und sich (sinngemäss) darauf berufen, die Anwendung des aargauischen Unterhaltskreisschreibens vertrage sich nicht mit dem Bundesrecht. Daran ändern auch die Untersuchungs- und Offizialmaxime nichts. Hinsichtlich der Frage, welches Einkommen der Unterhaltsberechnung zugrunde zu legen ist, hält das Obergericht fest, der Bedarf eines Einzelkindes gemäss dem Zahlenwerk des Kantons Aargau basiere "auf durchschnittlichen Einkommensverhältnissen des zahlungspflichtigen Elternteils in der Höhe von aufindexiert Fr. 7'970.--". Das monatliche Einkommen von Fr. 6'415.--, das dem Beschwerdegegner zur Verfügung stehe, liege "um rund 20 % darunter". Der Beschwerdeführer behauptet einfach, die "Gleichsetzung des Familieneinkommens mit dem Einkommen des zahlungspflichtigen Elternteils [sei] willkürlich". Soweit er damit sagen will, dass zur
Bestimmung der "durchschnittlichen Einkommensverhältnisse" die Einkünfte beider Eltern zusammenzuzählen sind, ist er damit vor Bundesgericht mangels materieller Ausschöpfung des Instanzenzugs (vgl. dazu Urteil 5A 458/2010 vom 9. September 2010 E. 3.2 mit Hinweisen) nicht zu hören. Denn weder aus dem angefochtenen Entscheid noch aus der Beschwerde an das Bundesgericht ergibt sich, dass der Beschwerdeführer bereits vor Obergericht mit der Begründung, es sei das Einkommen beider Eltern zu berücksichtigen, einen höheren Unter haltsbeitrag gefordert hätte. Im Übrigen macht der Beschwerdeführer nicht geltend noch ergibt sich aus dem angefochtenen Entscheid, dass die Eltern zusammen mit dem Beschwerdeführer je eine Hausgemeinschaft gebildet hätten. Vielmehr erschliesst sich aus den Akten, dass die Eltern Ende 2009 - zur Zeit der Geburt des Beschwerdeführers - ihr stabiles Konkubinat auflösten. Unter diesen Umständen könnte ohnehin nicht von einem gemeinsamen "Familieneinkommen" ausgegangen werden, wie sich der Beschwerdeführer dies vorzustellen scheint (vgl. Urteil 5A 775/2011 vom 8. März 2012 E. 3.2.2). An der Sache vorbei geht auch die Befürchtung, das Obergericht sei seitens des Beschwerdegegners von bescheidenen
Einkommensverhältnissen ausgegangen. Auch das Obergericht stellt fest, dass der Beschwerdegegner offensichtlich nicht in angespannten finanziellen Verhältnissen lebt, sondern nach den erstinstanzlichen Berechnungen über einen beträchtlichen Überschuss von Fr. 3'400.-- verfügt.

5.4. Schliesslich moniert der Beschwerdeführer, dass das Obergericht seinen Barbedarf entgegen Rechtsprechung und Lehre auf beide Eltern verteile, wobei die Mutter den grösseren Teil zu tragen habe. Nachdem die Mutter schon vollumfänglich für seine Pflege und Erziehung aufkomme, habe der Beschwerdegegner den ganzen Barunterhalt zu übernehmen. Die effektiv anfallenden Kosten der Fremdbetreuung seien anteilsmässig auf beide Eltern zu verteilen. Im konkreten Fall komme die Mutter schon über den Beitrag ihres Arbeitgebers für einen Teil der Betreuungskosten auf. Umso mehr rechtfertige es sich, dass der Beschwerdegegner die ganzen, effektiv anfallenden Kosten trage.
Nach Art. 76 Abs. 1 Bst. b
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 76 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière civile quiconque:
1    A qualité pour former un recours en matière civile quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire, et
b  est particulièrement touché par la décision attaquée et a un intérêt digne de protection à son annulation ou sa modification.
2    Ont également qualité pour recourir contre les décisions visées à l'art. 72, al. 2, la Chancellerie fédérale, les départements fédéraux et, pour autant que le droit fédéral le prévoie, les unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions.41
BGG ist zur Beschwerde in Zivilsachen nur berechtigt, wer durch den angefochtenen Entscheid besonders berührt ist und ein schutzwürdiges Interesse an dessen Aufhebung oder Änderung hat. Nach ständiger Rechtsprechung setzt die Einreichung eines Rechtsmittels im Sinne einer Eintretensvoraussetzung in der Regel ein aktuelles und praktisches Rechtsschutzinteresse voraus. Der Beschwerdeführer muss eine im konkreten Fall eingetretene Verletzung seiner Rechte geltend machen; er kann sich nicht damit begnügen, Rechtsfragen aufzuwerfen, die seine Rechtsstellung gar nicht berühren (Urteil 5A 241/2012 vom 3. Mai 2012 E. 2 mit Hinweis). Wie die resümierten Vorwürfe zeigen, dreht sich der Streit hier ausschliesslich um die Frage, wie sich die Eltern ihre Unterhaltspflicht untereinander aufzuteilen haben. Inwiefern er selbst mit Bezug auf diese Frage vom angefochtenen Entscheid in seiner Rechtsstellung konkret betroffen ist, tut der Beschwerdeführer nicht dar: Dass sein Unterhalt - bestehend aus Pflege, Erziehung und Geldmitteln (Art. 276 Abs. 2
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 276 - 1 L'entretien est assuré par les soins, l'éducation et des prestations pécuniaires.324
1    L'entretien est assuré par les soins, l'éducation et des prestations pécuniaires.324
2    Les père et mère contribuent ensemble, chacun selon ses facultés, à l'entretien convenable de l'enfant et assument en particulier les frais de sa prise en charge, de son éducation, de sa formation et des mesures prises pour le protéger.325
3    Les père et mère sont déliés de leur obligation d'entretien dans la mesure où l'on peut attendre de l'enfant qu'il subvienne à son entretien par le produit de son travail ou par ses autres ressources.
ZGB) - mit der vorinstanzlichen Regelung insgesamt nicht gesichert ist, macht er nicht geltend und ist auch nicht ersichtlich. Zwar beklagt er sich darüber, dass der
Unterhaltsbeitrag des Beschwerdegegners, den ihm das Obergericht zuspricht, zeitweise unter seinem Existenzminimum liege. Indessen behauptet er nicht, dass seine Mutter mit ihren Einkünften das angebliche Manko nicht decken könnte. Unter diesen Umständen hat der Beschwerdeführer kein schutzwürdiges Interesse daran, dass sich das Bundesgericht mit dem Streit um die Aufteilung der Unterhaltspflicht unter seinen Eltern befasst.
Im Übrigen steht fest, dass die Mutter des Beschwerdeführers beieinem Beschäftigungsgrad von sechzig Prozent ein praktisch gleich hohes Einkommen erzielt wie der Beschwerdegegner bei einem Beschäftigungsgrad von hundert Prozent. Nun ist der Sachrichter bei der Festsetzung des Kindesunterhalts in verschiedener Hinsicht auf sein Ermessen verwiesen (Art. 4
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 4 - Le juge applique les règles du droit et de l'équité, lorsque la loi réserve son pouvoir d'appréciation ou qu'elle le charge de prononcer en tenant compte soit des circonstances, soit de justes motifs.
ZGB; Urteil 5A 142/2013 E. 1.2 mit Hinweisen). Angesichts der Zurückhaltung, die sich das Bundesgericht bei der Überprüfung solcher Ermessensentscheide auferlegt (s. dazu BGE 128 III 161 E. 2c/aa S. 162; 131 III 12 E. 4.2 S. 15; 132 III 97 E. 1 S. 99), ist es nicht zu beanstanden, das der Beschwerdegegner in der beschriebenen Situation nicht für den gesamten Barunterhalt des Kindes aufkommen muss (vgl. auch BGE 134 III 337 E. 2.2.2 S. 339 ff.). Nichts anderes ergibt sich aus Erwägung 3.2 des Urteils 5A 775/2011 vom 8. März 2012, das der Beschwerdeführer ins Feld führt. Denn die dort resümierte Rechtsprechung bezieht sich auf die Fälle, in denen derjenige Elternteil, der seine Unterhaltspflicht im Wesentlichen durch Pflege und Erziehung erbringt, über eine geringere finanzielle Leistungskraft verfügt als der nicht obhutsberechtigte Elternteil. Diese Prämissen sind hier gerade nicht
gegeben.

6.
Zuletzt will der Beschwerdeführer nicht gelten lassen, wie die Vorinstanz den Unterhaltsbeitrag von Fr. 800.-- "auf die Zeitachse verteilt". Bei der Ermittlung seines Bedarfs habe sich die Vorinstanz auf ihre eigenen "Empfehlungen für die Bemessung von Unterhaltsbeiträgen für Kinder" (vgl. E. 5.2) abgestützt. Diesen Richtlinien zufolge seien die Kinderalimente nach vier Altersgruppen abzustufen (1. bis 6., 7. bis 12., 13. bis 16. und 17. bis 18. Altersjahr), wobei ab dem 12. [recte: 7.] Altersjahr von einem stets steigenden Barbedarf des Kindes ausgegangen wird, während die Betreuungskosten sinken. Das Obergericht halte sich nicht an diese Abstufung; es begnüge sich mit einer geringfügigen Erhöhung des Unterhaltsbeitrags ab dem 11. Altersjahr im Umfang von Fr. 100.--.
In der Tat lässt sich dem angefochtenen Entscheid keine Erklärung dafür entnehmen, weshalb das Obergericht die zeitliche Abstufung der Kinderalimente beim 10. Altersjahr des Beschwerdeführers vornimmt, obwohl die besagten Empfehlungen bereits ab dem 7. Altersjahr einen höheren Barbedarf vorsehen. Mit der Erwerbstätigkeit der Mutter hat die vorinstanzliche Vorgehensweise offensichtlich nichts zu tun, denn die Mutter arbeitet bereits jetzt in einem Pensum von sechzig Prozent. Will das Obergericht aber sein eigenes Kreisschreiben anwenden, so soll es sich auch an dessen Vorgaben halten bzw. nur in begründeten Fällen davon abweichen. Daher ist der Unterhaltsbeitrag von Fr. 800.-- bereits ab dem 7. Altersjahr des Beschwerdeführers geschuldet. Der angefochtene Entscheid kann in diesem Sinn reformiert werden.

7.
Zusammengefasst erweist sich die Beschwerde in einem von mehreren Punkten als begründet. Sie ist teilweise gutzuheissen. Ziffer 2.1 des angefochtenen Entscheids ist aufzuheben und im beschriebenen Sinne abzuändern. Im Übrigen ist die Beschwerde abzuweisen, soweit darauf eingetreten werden kann. Bei diesem Ausgang des Verfahrens rechtfertigt es sich, die Gerichtskosten den Parteien je zur Hälfte aufzuerlegen (Art. 66 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
BGG). Soweit aussergerichtliche Kosten entstanden sind, hat jede Partei ihre eigenen Aufwendungen für das bundesgerichtliche Verfahren selbst zu tragen (Art. 68 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
BGG).

Demnach erkennt das Bundesgericht:

1.
Die Beschwerde wird teilweise gutgeheissen. Ziffer 2.1 des Entscheids des Obergerichts des Kantons Aargau, Zivilgericht, 1. Kammer, vom 22. April 2014 wird aufgehoben und Ziffer 1 des Entscheids des Gerichtspräsidiums Zofingen vom 15. November 2012 durch folgende Bestimmung ersetzt:

1.
Der Beklagte wird verpflichtet, dem Kläger an seinen Unterhalt monatlich vorschüssig folgende Beiträge zuzüglich allfälliger Kinderzulagen (aktuell von der Mutter bezogen) zu leisten:

- mit Wirkung ab Januar 2012 bis zur Vollendung des 6. Altersjahres des Kindes: Fr. 700.00
- ab dem 7. Altersjahr bis zur vollen Erwerbsfähigkeit, mindestens aber bis zur Volljährigkeit des Kindes: Fr. 800.00

4.
[unverändert]

2.
Die Gerichtskosten von Fr. 2'000.-- werden den Parteien je zur Hälfte auferlegt.

3.
Es werden keine Parteientschädigungen zugesprochen.

4.
Die Sache wird zur Neuverlegung der Kosten und der Parteientschädigung des vorangegangenen Verfahrens an die Vorinstanz zurückgewiesen.

5.
Dieses Urteil wird den Parteien und dem Obergericht des Kantons Aargau, Zivilgericht, 1. Kammer, schriftlich mitgeteilt.

Lausanne, 1. Oktober 2015
Im Namen der II. zivilrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts

Der Präsident: von Werdt

Der Gerichtsschreiber: V. Monn