S. 161 / Nr. 31 Obligationenrecht (f)

BGE 65 II 161

31. Arrêt de la Ire Section civile du 1 juin 1939 dans la cause Lathion c.
Martignoni.


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Regeste:
Le mandat par lequel tune personne s'engage envers une autre à acheter
l'immeuble d'un tiers pour le rétrocéder au mandant n'est en principe pas
soumis à la forme authentique.
Réserve est faite du cas où le mandant pourrait renoncer à son droit de
révoquer le mandat ou la procuration, et du cas où le mandat tendrait à rendre
possible la conclusion d'un contrat de vente qui, sans cela, échouerait devant
l'exigence de la forme authentique.
Der Auftrag, die Liegenschaft eines Dritten zu erwerben, um sie dem
Auftraggeber zu übertragen, bedarf grundsätzlich nicht der öffentlichen
Beurkundung.
Vorbehalten bleiben der Fall der vertraglich vereinbarten Unwiderruflichkeit
des Auftrages oder der Vollmacht, sowie der Fall, dass mit dem Auftrag der
Abschluss eines Kaufvertrages angestrebt wird, der sonst am Erfordernis der
öffentlichen Beurkundung scheitern müsste.
Il mandato, in virtù del quale il mandatario si obbliga a comperare un
immobile di un terzo per retrocederlo al mandante non è soggetto, in massima,
alla forma autentica.
E' riservato il caso, in cui il mandante rinuncia al suo diritto di revoca del
mandato o della procura, come pure è riservato il caso, in cui il mandato mira
a rendere possibile la conclusione di un contratto di vendita, che,
altrimenti, non sarebbe possibile per l'esigenza della forma autentica.

Jean Martignoni était propriétaire, à Thovex, d'une maison d'habitation avec
jardin et deux petits prés, estimés au cadastre 4500 francs. Comme il était
dans une situation obérée et que ses immeubles allaient être vendus par
l'office des poursuites au plus offrant, il conçut le projet, pour les garder,
de les faire reprendre par sa femme. Or il fallait d'abord assurer celle-ci
contre une intervention de Maurice Lathion, qui apparaissait comme un
acquéreur possible du fait qu'il avait à se couvrir d'une perte de 723 fr.,
éprouvée en qualité de caution de Jean Martignoni. C'est le but de la
convention conclue le 17 décembre 1937

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entre dame Martignoni et Lathion, par laquelle la première reconnaît devoir au
second ladite somme de 723 fr., moyennant qu'il la laisse acheter aux enchères
les immeubles de son mari. Mais dame Martignoni se rendit compte que, sans
fortune et mariée sous le régime de l'union des biens, elle éprouverait des
difficultés à se porter acquéreur des immeubles mis en vente. Le 3 janvier
1938, jour des enchères, Lathion accepta d'agir pour son compte selon acte
conçu en ces termes:
«Thovey, le 3 janvier 1938.
»Martignoni Agnès donne l'autorisation au soussigné de faire l'achat de
l'immeuble de son mari pour elle. Le soussigné doit lui revendre pour son prix
d'achat plus 723 fr.»
(sig.) Mce Lathion.
C'est effectivement Lathion qui se présenta aux enchères et fit l'acquisition
pour le prix de 3550 francs.
Les époux Martignoni se mirent alors en devoir de se procurer les fonds
nécessaires à la reprise du marché. Mais, avant qu'ils pussent les réunir,
Lathion vendit les immeubles à un nommé Glassey.
Dame Martignoni a intenté à Lathion une action en dommages-intérêts qui a été
admise en principe par la Cour cantonale et le Tribunal fédéral.
Sur la validité du mandat conféré à Lathion par dame Martignoni, le Tribunal
fédéral a considéré ce qui suit:
Le Tribunal cantonal a vu dans l'acte du 3 janvier 1938 par lequel le
défendeur était chargé d'acquérir aux enchères les immeubles Martignoni, avec
obligation de les revendre à la demanderesse, un contrat de mandat. Le
défendeur soutenait au contraire et soutient encore devant le Tribunal fédéral
qu'il s'agissait en réalité d'une promesse de vente, laquelle serait nulle
faute d'observation de la forme authentique (art. 216 al. 2
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto
CO Art. 216 - 1 I contratti di vendita che hanno per oggetto un fondo, richiedono per la loro validità un atto pubblico.
1    I contratti di vendita che hanno per oggetto un fondo, richiedono per la loro validità un atto pubblico.
2    I contratti preliminari, nonché i patti di prelazione, le promesse di vendita e quelle di ricupera richiedono per la loro validità l'atto pubblico.78
3    I patti di prelazione che non fissano il prezzo sono validi nella forma scritta.79
CO). Cette thèse
est en contradiction avec la commune intention des parties lors de la
conclusion de leur accord. Dame Martignoni voulait devenir propriétaire des
immeubles de son mari;

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mais, comme elle avait des raisons de ne pas se porter elle-même acquéreur aux
enchères, elle est convenue avec Lathion qu'il acquerrait en son nom à lui,
mais pour son compte à elle («pour elle» dit la pièce; malgré les termes
«donne autorisation», il n'y avait pas procuration). Dans la forme en tout
cas, le défendeur recevait un mandat qui impliquait l'obligation de faire tout
le nécessaire afin que la demanderesse devînt, par son intermédiaire,
propriétaire des immeubles de son mari. Dans la mesure toutefois où, pour
exécuter son mandat, Lathion devait acheter les immeubles de l'office des
poursuites et les rétrocéder ensuite à dame Martignoni, on pourrait être tenté
de voir dans ce double engagement l'obligation de passer des conventions
futures au sens de l'art. 22
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto
CO Art. 22 - 1 Mediante contratto si può assumere la obbligazione di stipulare un contratto futuro.
1    Mediante contratto si può assumere la obbligazione di stipulare un contratto futuro.
2    Se nell'interesse delle parti contraenti la legge sottopone la validità del futuro contratto a una data forma, questa è richiesta anche per la promessa.
CO. Mais, d'abord, il est pour le moins douteux,
en ce qui concerne la première opération, que l'engagement de participer à une
vente aux enchères soit soumis à une forme particulière à laquelle ne sont
subordonnées ni les offres formulées, ni l'adjudication (HAAB, Comment. note 4
à l'art. 657, P. 237; ROTH, Der Vorvertrag, p. 360). D'autre part et quoi
qu'il en soit du point précédent, il a été jugé que le mandat par lequel une
personne s'engage envers une autre à conclure un contrat avec un tiers n'est
en principe soumis à l'observation d'aucune forme, même si le contrat à
conclure est subordonné à l'observation d'une forme particulière, comme c'est
le cas pour la vente immobilière; il en est ainsi soit que le mandataire doive
conclure le contrat au nom du mandant (cf. art. 459 al. 2
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto
CO Art. 459 - 1 Di fronte ai terzi di buona fede il procuratore è a ritenersi autorizzato ad obbligare il principale mediante cambiali e a compiere in suo nome tutti gli atti consentanei allo scopo dello stabilimento o dell'azienda del principale.
1    Di fronte ai terzi di buona fede il procuratore è a ritenersi autorizzato ad obbligare il principale mediante cambiali e a compiere in suo nome tutti gli atti consentanei allo scopo dello stabilimento o dell'azienda del principale.
2    Il procuratore non può alienare o vincolare proprietà fondiaria, se non gli sia stata espressamente conferita questa facoltà.
CO), soit qu'il
doive le faire en son nom mais pour le compte du mandant (RO 64 II 228 /229;
cf. aussi RO 57 II 502). La conclusion de la vente avec un tiers n'apparaît
pas comme l'objet du mandat mais comme l'exécution du service promis. S'il ne
passe pas l'acte, le mandataire est tenu en vertu des art. 397
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto
CO Art. 397 - 1 Se il mandante ha dato istruzioni per la trattazione dell'affare, il mandatario non può dipartirsene, se non quando le circostanze non gli permettano di domandare il permesso e debba eziandio ritenersi che il mandante, conosciuto lo stato delle cose, l'avrebbe dato.
1    Se il mandante ha dato istruzioni per la trattazione dell'affare, il mandatario non può dipartirsene, se non quando le circostanze non gli permettano di domandare il permesso e debba eziandio ritenersi che il mandante, conosciuto lo stato delle cose, l'avrebbe dato.
2    Qualora il mandatario, da detti casi in fuori, siasi in pregiudizio del mandante allontanato dalle di lui istruzioni, il mandato si reputa eseguito allora soltanto che il mandatario assuma il pregiudizio che ne deriva.
et ss CO, non
pas en qualité de promettant-acheteur (sauf stipulation pour autrui en faveur
du tiers, art. 112
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto
CO Art. 112 - 1 Chi, agendo in proprio nome, stipulò una prestazione a vantaggio di un terzo, ha diritto di chiedere che la prestazione al terzo sia fatta.
1    Chi, agendo in proprio nome, stipulò una prestazione a vantaggio di un terzo, ha diritto di chiedere che la prestazione al terzo sia fatta.
2    Il terzo o il suo avente causa può chiedere direttamente l'adempimento, se tale fu l'intenzione degli altri due o se tale è la consuetudine.
3    In questo caso il creditore non può più liberare il debitore, tostochè il terzo abbia dichiarato a quest'ultimo di voler far valere il suo diritto.
CO: cf. RO 57 II 506). De même, si le mandataire est tenu
de rétrocéder l'immeuble à son mandant par

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acte authentique, il ne faut pas voir dans le mandat une promesse de vendre
distincte, mais une obligation découlant de la nature du rapport qui lie les
parties, obligation que celles-ci n'ont même pas besoin de prévoir, car elle
est statuée par la loi (art. 400
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto
CO Art. 400 - 1 Il mandatario, ad ogni richiesta del mandante, è obbligato a render conto del suo operato ed a restituire tutto ciò che per qualsiasi titolo ha ricevuto in forza del mandato.
1    Il mandatario, ad ogni richiesta del mandante, è obbligato a render conto del suo operato ed a restituire tutto ciò che per qualsiasi titolo ha ricevuto in forza del mandato.
2    Deve inoltre gli interessi sulle somme, delle quali abbia ritardato il versamento.
CO). Par ailleurs, le mandataire n'agit pas
dans son propre intérêt, de sorte qu'il n'a pas besoin d'une protection
spéciale. Quant au mandant lui-même, il se propose certes d'acquérir l'objet
qu'il charge le mandataire de se procurer; mais, sauf stipulations
particulières, il ne s'y oblige pas ni envers le mandataire, ni envers le
tiers; il est en mesure, en révoquant le mandat (art. 404
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto
CO Art. 404 - 1 Il mandato può essere sempre revocato o disdetto da entrambe le parti.
1    Il mandato può essere sempre revocato o disdetto da entrambe le parti.
2    Chi però revoca o disdice il mandato intempestivamente, deve risarcire l'altra parte del danno che gliene deriva.
CO), d'empêcher la
passation de la vente. Il faut réserver le cas où le mandant renoncerait -
dans la mesure compatible avec les art. 404
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto
CO Art. 404 - 1 Il mandato può essere sempre revocato o disdetto da entrambe le parti.
1    Il mandato può essere sempre revocato o disdetto da entrambe le parti.
2    Chi però revoca o disdice il mandato intempestivamente, deve risarcire l'altra parte del danno che gliene deriva.
et 34 al. 2
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto
CO Art. 34 - 1 La facoltà conferita per negozio giuridico può sempre essere limitata o revocata dal mandante, senza pregiudizio dei diritti derivanti da un altro rapporto giuridico esistente fra le parti, come contratto individuale di lavoro, contratto di società o mandato.5
1    La facoltà conferita per negozio giuridico può sempre essere limitata o revocata dal mandante, senza pregiudizio dei diritti derivanti da un altro rapporto giuridico esistente fra le parti, come contratto individuale di lavoro, contratto di società o mandato.5
2    La rinuncia preventiva del mandante a questo diritto è nulla.
3    Il mandante che ha fatto conoscere in termini espressi o con fatti concludenti le facoltà da lui conferite, non può opporre ai terzi di buona fede la revoca totale o parziale, ove non l'abbia loro parimente fatta conoscere.
CO - à son droit de
révoquer le mandat ou la procuration et s'obligerait ainsi pratiquement à
reprendre le marché; les parties éluderaient de la sorte, au préjudice du
mandant, la forme authentique destinée à protéger le promettant-acheteur.
D'autre part, le Tribunal fédéral a déjà fait une exception pour le cas où le
mandat tendrait à rendre possible la conclusion d'un contrat de vente qui,
sans cela, échouerait devant l'exigence de la forme authentique (RO 64 II
229
). On n'est pas, en l'espèce, en présence d'hypothèses de ce genre. Le
mandat donné au défendeur le 3 janvier 1938 était par conséquent valable sans
l'observation de la forme authentique.
Informazioni decisione   •   DEFRITEN
Documento : 65 II 161
Data : 01. gennaio 1938
Pubblicato : 01. luglio 1939
Sorgente : Tribunale federale
Stato : 65 II 161
Ramo giuridico : DTF - Diritto civile
Oggetto : Le mandat par lequel tune personne s'engage envers une autre à acheter l'immeuble d'un tiers pour...


Registro di legislazione
CO: 22 
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto
CO Art. 22 - 1 Mediante contratto si può assumere la obbligazione di stipulare un contratto futuro.
1    Mediante contratto si può assumere la obbligazione di stipulare un contratto futuro.
2    Se nell'interesse delle parti contraenti la legge sottopone la validità del futuro contratto a una data forma, questa è richiesta anche per la promessa.
34 
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto
CO Art. 34 - 1 La facoltà conferita per negozio giuridico può sempre essere limitata o revocata dal mandante, senza pregiudizio dei diritti derivanti da un altro rapporto giuridico esistente fra le parti, come contratto individuale di lavoro, contratto di società o mandato.5
1    La facoltà conferita per negozio giuridico può sempre essere limitata o revocata dal mandante, senza pregiudizio dei diritti derivanti da un altro rapporto giuridico esistente fra le parti, come contratto individuale di lavoro, contratto di società o mandato.5
2    La rinuncia preventiva del mandante a questo diritto è nulla.
3    Il mandante che ha fatto conoscere in termini espressi o con fatti concludenti le facoltà da lui conferite, non può opporre ai terzi di buona fede la revoca totale o parziale, ove non l'abbia loro parimente fatta conoscere.
112 
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto
CO Art. 112 - 1 Chi, agendo in proprio nome, stipulò una prestazione a vantaggio di un terzo, ha diritto di chiedere che la prestazione al terzo sia fatta.
1    Chi, agendo in proprio nome, stipulò una prestazione a vantaggio di un terzo, ha diritto di chiedere che la prestazione al terzo sia fatta.
2    Il terzo o il suo avente causa può chiedere direttamente l'adempimento, se tale fu l'intenzione degli altri due o se tale è la consuetudine.
3    In questo caso il creditore non può più liberare il debitore, tostochè il terzo abbia dichiarato a quest'ultimo di voler far valere il suo diritto.
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SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto
CO Art. 216 - 1 I contratti di vendita che hanno per oggetto un fondo, richiedono per la loro validità un atto pubblico.
1    I contratti di vendita che hanno per oggetto un fondo, richiedono per la loro validità un atto pubblico.
2    I contratti preliminari, nonché i patti di prelazione, le promesse di vendita e quelle di ricupera richiedono per la loro validità l'atto pubblico.78
3    I patti di prelazione che non fissano il prezzo sono validi nella forma scritta.79
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SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto
CO Art. 397 - 1 Se il mandante ha dato istruzioni per la trattazione dell'affare, il mandatario non può dipartirsene, se non quando le circostanze non gli permettano di domandare il permesso e debba eziandio ritenersi che il mandante, conosciuto lo stato delle cose, l'avrebbe dato.
1    Se il mandante ha dato istruzioni per la trattazione dell'affare, il mandatario non può dipartirsene, se non quando le circostanze non gli permettano di domandare il permesso e debba eziandio ritenersi che il mandante, conosciuto lo stato delle cose, l'avrebbe dato.
2    Qualora il mandatario, da detti casi in fuori, siasi in pregiudizio del mandante allontanato dalle di lui istruzioni, il mandato si reputa eseguito allora soltanto che il mandatario assuma il pregiudizio che ne deriva.
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SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto
CO Art. 400 - 1 Il mandatario, ad ogni richiesta del mandante, è obbligato a render conto del suo operato ed a restituire tutto ciò che per qualsiasi titolo ha ricevuto in forza del mandato.
1    Il mandatario, ad ogni richiesta del mandante, è obbligato a render conto del suo operato ed a restituire tutto ciò che per qualsiasi titolo ha ricevuto in forza del mandato.
2    Deve inoltre gli interessi sulle somme, delle quali abbia ritardato il versamento.
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SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto
CO Art. 404 - 1 Il mandato può essere sempre revocato o disdetto da entrambe le parti.
1    Il mandato può essere sempre revocato o disdetto da entrambe le parti.
2    Chi però revoca o disdice il mandato intempestivamente, deve risarcire l'altra parte del danno che gliene deriva.
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SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto
CO Art. 459 - 1 Di fronte ai terzi di buona fede il procuratore è a ritenersi autorizzato ad obbligare il principale mediante cambiali e a compiere in suo nome tutti gli atti consentanei allo scopo dello stabilimento o dell'azienda del principale.
1    Di fronte ai terzi di buona fede il procuratore è a ritenersi autorizzato ad obbligare il principale mediante cambiali e a compiere in suo nome tutti gli atti consentanei allo scopo dello stabilimento o dell'azienda del principale.
2    Il procuratore non può alienare o vincolare proprietà fondiaria, se non gli sia stata espressamente conferita questa facoltà.
Registro DTF
57-II-502 • 64-II-220 • 65-II-161
Parole chiave
Elenca secondo la frequenza o in ordine alfabetico
mandante • forma autentica • tribunale federale • compratore • ufficio d'esecuzione • compera e vendita • membro di una comunità religiosa • incanto • conclusione del contratto • decisione • autorizzazione o approvazione • azione di risarcimento danni • prezzo d'acquisto • futuro • contratto a favore di terzi • tribunale cantonale • unione dei beni