Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
2C 344/2022
Urteil 29. März 2023
II. öffentlich-rechtliche Abteilung
Besetzung
Bundesrichterin Aubry Girardin, Präsidentin,
Bundesrichterin Hänni,
Bundesrichterin Ryter,
Gerichtsschreiber Zollinger.
Verfahrensbeteiligte
A.________,
Beschwerdeführerin,
vertreten durch Rechtsanwältin Dr. Silja Meyer,
gegen
Amt für Gesundheit des Kantons Thurgau, Promenadenstrasse 16, 8510 Frauenfeld,
Departement für Finanzen und Soziales des Kantons Thurgau, Generalsekretariat, 8510 Frauenfeld Kant. Verwaltung.
Gegenstand
Ausstellung Covid-Zertifikat,
Beschwerde gegen den Entscheid des Verwaltungsgerichts des Kantons Thurgau
vom 9. März 2022 (VG.2021.190/E).
Sachverhalt:
A.
Mit E-Mail vom 28. Juni 2021 ersuchte A.________ um Ausstellung eines Covid-19-Genesungszertifikats gestützt auf eine Sars-CoV-2 Lymphozyten-Analyse. Mit E-Mail des gleichen Tags informierte das Amt für Gesundheit des Kantons Thurgau A.________ darüber, unter welchen Bedingungen ein Covid-19-Genesungszertifikat ausgestellt werde. Am 12. Juli 2021 beantragte A.________ einen anfechtbaren Entscheid.
Am 19. Juli 2021 wies das Amt für Gesundheit A.________ darauf hin, dass die Sars-CoV-2 Lymphozyten-Analyse die Voraussetzungen für ein Covid-19-Genesungszertifikat nicht erfüllen würde. Die Verordnung vom 4. Juni 2021 über Zertifikate zum Nachweis einer Covid-19-Impfung, einer Covid-19-Genesung oder eines Covid-19-Testergebnisses (Covid-19-Verordnung Zertifikate; SR 818.102.2; Stand der massgebenden Fassung: 12. Juli 2021) verlange das positive Ergebnis einer molekularbiologischen Analyse (PCR-Test). Damit lasse sich das Datum der Erkrankung und somit auch die Dauer der daraus resultierenden Immunität bestimmen. Dies sei bei einer Lymphozyten-Analyse nicht möglich, da sich damit das Datum der Erkrankung nicht feststellen lasse. Sie werde darauf aufmerksam gemacht, dass der Erlass eines anfechtbaren Entscheids mit Kosten verbunden sei. Am selben Tag ersuchte A.________ erneut um einen anfechtbaren Entscheid.
B.
Mit Entscheid vom 22. Juli 2021 wies das Amt für Gesundheit das Gesuch von A.________ um Ausstellung eines Covid-19-Genesungszertifikats ab und auferlegte ihr eine Verfahrensgebühr in Höhe von Fr. 500.--.
B.a. Den von A.________ gegen den Entscheid vom 22. Juli 2021 erhobenen Rekurs wies das Departement für Finanzen und Soziales des Kantons Thurgau mit Rekursentscheid vom 29. Oktober 2021 ab, wobei es auf die Erhebung einer Rekursgebühr verzichtete.
B.b. Gegen den Rekursentscheid vom 29. Oktober 2021 erhob A.________ am 19. November 2021 Beschwerde beim Verwaltungsgericht des Kantons Thurgau. Das Verwaltungsgericht wies die Beschwerde mit Entscheid vom 9. März 2022 ab und setzte die Gebühr für das Verwaltungsgerichtsverfahren auf Fr. 2'000.-- fest.
C.
Mit Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten vom 3. Mai 2022 gelangt A.________ an das Bundesgericht. Sie beantragt die Aufhebung des Entscheids vom 9. März 2022. Das Amt für Gesundheit sei zu verpflichten, der Beschwerdeführerin innert zehn Tagen nach Zustellung des Bundesgerichtsurteils ein bundesrechtlich anerkanntes Covid-19-Genesungszertifikat mit Geltungsdauer bis mindestens zum 6. Juli 2022 auszustellen. Für den Fall, dass das Bundesgerichtsurteil erst nach dem 6. Juli 2022 ergehe, sei eventualiter festzustellen, dass der Beschwerdeführerin die Ausstellung eines Covid-19-Genesungszertifikats zu Unrecht verweigert worden sei. Subeventualiter sei die Angelegenheit an die Vorinstanz zurückzuweisen.
Während die Vorinstanz und das Departement für Finanzen und Soziales die Abweisung der Beschwerde beantragen, verzichtet das Bundesamt für Gesundheit auf eine Vernehmlassung. Das kantonale Amt für Gesundheit lässt sich nicht vernehmen.
Erwägungen:
1.
Das Bundesgericht prüft seine Zuständigkeit und die weiteren Eintretensvoraussetzungen von Amtes wegen (Art. 29 Abs. 1

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 29 Examen - 1 Le Tribunal fédéral examine d'office sa compétence. |
|
1 | Le Tribunal fédéral examine d'office sa compétence. |
2 | En cas de doute quant à sa propre compétence, il procède à un échange de vues avec l'autorité dont la compétence lui paraît entrer en ligne de compte. |
1.1. Die frist- (Art. 100 Abs. 1

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète. |
|
1 | Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète. |
2 | Le délai de recours est de dix jours contre: |
a | les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite; |
b | les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale; |
c | les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants93 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants94. |
d | les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets96. |
3 | Le délai de recours est de cinq jours contre: |
a | les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change; |
b | les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales. |
4 | Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national. |
5 | En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral. |
6 | ...97 |
7 | Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
|
1 | Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
1bis | Lorsqu'une procédure en matière civile a été menée en anglais devant l'autorité précédente, les mémoires peuvent être rédigés en anglais.15 |
2 | Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.16 17 |
3 | Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision. |
4 | En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique18. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement: |
a | le format du mémoire et des pièces jointes; |
b | les modalités de la transmission; |
c | les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.19 |
5 | Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
6 | Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
7 | Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 82 Principe - Le Tribunal fédéral connaît des recours: |
|
a | contre les décisions rendues dans des causes de droit public; |
b | contre les actes normatifs cantonaux; |
c | qui concernent le droit de vote des citoyens ainsi que les élections et votations populaires. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 86 Autorités précédentes en général - 1 Le recours est recevable contre les décisions: |
|
1 | Le recours est recevable contre les décisions: |
a | du Tribunal administratif fédéral; |
b | du Tribunal pénal fédéral; |
c | de l'Autorité indépendante d'examen des plaintes en matière de radio-télévision; |
d | des autorités cantonales de dernière instance, pour autant que le recours devant le Tribunal administratif fédéral ne soit pas ouvert. |
2 | Les cantons instituent des tribunaux supérieurs qui statuent comme autorités précédant immédiatement le Tribunal fédéral, sauf dans les cas où une autre loi fédérale prévoit qu'une décision d'une autre autorité judiciaire peut faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral. |
3 | Pour les décisions revêtant un caractère politique prépondérant, les cantons peuvent instituer une autorité autre qu'un tribunal. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 90 Décisions finales - Le recours est recevable contre les décisions qui mettent fin à la procédure. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 86 Autorités précédentes en général - 1 Le recours est recevable contre les décisions: |
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1 | Le recours est recevable contre les décisions: |
a | du Tribunal administratif fédéral; |
b | du Tribunal pénal fédéral; |
c | de l'Autorité indépendante d'examen des plaintes en matière de radio-télévision; |
d | des autorités cantonales de dernière instance, pour autant que le recours devant le Tribunal administratif fédéral ne soit pas ouvert. |
2 | Les cantons instituent des tribunaux supérieurs qui statuent comme autorités précédant immédiatement le Tribunal fédéral, sauf dans les cas où une autre loi fédérale prévoit qu'une décision d'une autre autorité judiciaire peut faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral. |
3 | Pour les décisions revêtant un caractère politique prépondérant, les cantons peuvent instituer une autorité autre qu'un tribunal. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 83 Exceptions - Le recours est irrecevable contre: |
|
a | les décisions concernant la sûreté intérieure ou extérieure du pays, la neutralité, la protection diplomatique et les autres affaires relevant des relations extérieures, à moins que le droit international ne confère un droit à ce que la cause soit59 jugée par un tribunal; |
b | les décisions relatives à la naturalisation ordinaire; |
c | les décisions en matière de droit des étrangers qui concernent: |
c1 | l'entrée en Suisse, |
c2 | une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit, |
c3 | l'admission provisoire, |
c4 | l'expulsion fondée sur l'art. 121, al. 2, de la Constitution ou le renvoi, |
c5 | les dérogations aux conditions d'admission, |
c6 | la prolongation d'une autorisation frontalière, le déplacement de la résidence dans un autre canton, le changement d'emploi du titulaire d'une autorisation frontalière et la délivrance de documents de voyage aux étrangers sans pièces de légitimation; |
d | les décisions en matière d'asile qui ont été rendues: |
d1 | par le Tribunal administratif fédéral, sauf celles qui concernent des personnes visées par une demande d'extradition déposée par l'État dont ces personnes cherchent à se protéger, |
d2 | par une autorité cantonale précédente et dont l'objet porte sur une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit; |
e | les décisions relatives au refus d'autoriser la poursuite pénale de membres d'autorités ou du personnel de la Confédération; |
f | les décisions en matière de marchés publics: |
fbis | les décisions du Tribunal administratif fédéral concernant les décisions visées à l'art. 32i de la loi fédérale du 20 mars 2009 sur le transport de voyageurs66; |
f1 | si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe; sont réservés les recours concernant des marchés du Tribunal administratif fédéral, du Tribunal pénal fédéral, du Tribunal fédéral des brevets, du Ministère public de la Confédération et des autorités judiciaires supérieures des cantons, ou |
f2 | si la valeur estimée du marché à adjuger est inférieure à la valeur seuil déterminante visée à l'art. 52, al. 1, et fixée à l'annexe 4, ch. 2, de la loi fédérale du 21 juin 2019 sur les marchés publics64; |
g | les décisions en matière de rapports de travail de droit public qui concernent une contestation non pécuniaire, sauf si elles touchent à la question de l'égalité des sexes; |
h | les décisions en matière d'entraide administrative internationale, à l'exception de l'assistance administrative en matière fiscale; |
i | les décisions en matière de service militaire, de service civil ou de service de protection civile; |
j | les décisions en matière d'approvisionnement économique du pays qui sont prises en cas de pénurie grave; |
k | les décisions en matière de subventions auxquelles la législation ne donne pas droit; |
l | les décisions en matière de perception de droits de douane fondée sur le classement tarifaire ou le poids des marchandises; |
m | les décisions sur l'octroi d'un sursis de paiement ou sur la remise de contributions; en dérogation à ce principe, le recours contre les décisions sur la remise de l'impôt fédéral direct ou de l'impôt cantonal ou communal sur le revenu et sur le bénéfice est recevable, lorsqu'une question juridique de principe se pose ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs; |
n | les décisions en matière d'énergie nucléaire qui concernent: |
n1 | l'exigence d'un permis d'exécution ou la modification d'une autorisation ou d'une décision, |
n2 | l'approbation d'un plan de provision pour les coûts d'évacuation encourus avant la désaffection d'une installation nucléaire, |
n3 | les permis d'exécution; |
o | les décisions en matière de circulation routière qui concernent la réception par type de véhicules; |
p | les décisions du Tribunal administratif fédéral en matière de télécommunications, de radio et de télévision et en matière postale qui concernent:71 |
p1 | une concession ayant fait l'objet d'un appel d'offres public, |
p2 | un litige découlant de l'art. 11a de la loi du 30 avril 1997 sur les télécommunications72; |
p3 | un litige au sens de l'art. 8 de la loi du 17 décembre 2010 sur la poste74; |
q | les décisions en matière de médecine de transplantation qui concernent: |
q1 | l'inscription sur la liste d'attente, |
q2 | l'attribution d'organes; |
r | les décisions en matière d'assurance-maladie qui ont été rendues par le Tribunal administratif fédéral sur la base de l'art. 3475 de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)76; |
s | les décisions en matière d'agriculture qui concernent: |
s1 | ... |
s2 | la délimitation de zones dans le cadre du cadastre de production; |
t | les décisions sur le résultat d'examens ou d'autres évaluations des capacités, notamment en matière de scolarité obligatoire, de formation ultérieure ou d'exercice d'une profession; |
u | les décisions relatives aux offres publiques d'acquisition (art. 125 à 141 de la loi du 19 juin 2015 sur l'infrastructure des marchés financiers80); |
v | les décisions du Tribunal administratif fédéral en cas de divergences d'opinion entre des autorités en matière d'entraide judiciaire ou d'assistance administrative au niveau national; |
w | les décisions en matière de droit de l'électricité qui concernent l'approbation des plans des installations électriques à courant fort et à courant faible et l'expropriation de droits nécessaires à la construction ou à l'exploitation de telles installations, si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe. |
x | les décisions en matière d'octroi de contributions de solidarité au sens de la loi fédérale du 30 septembre 2016 sur les mesures de coercition à des fins d'assistance et les placements extrafamiliaux antérieurs à 198184, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs; |
y | les décisions prises par le Tribunal administratif fédéral dans des procédures amiables visant à éviter une imposition non conforme à une convention internationale applicable dans le domaine fiscal; |
z | les décisions citées à l'art. 71c, al. 1, let. b, de la loi du 30 septembre 2016 sur l'énergie87 concernant les autorisations de construire et les autorisations relevant de la compétence des cantons destinées aux installations éoliennes d'intérêt national qui y sont nécessairement liées, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 89 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière de droit public quiconque: |
|
1 | A qualité pour former un recours en matière de droit public quiconque: |
a | a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire; |
b | est particulièrement atteint par la décision ou l'acte normatif attaqué, et |
c | a un intérêt digne de protection à son annulation ou à sa modification. |
2 | Ont aussi qualité pour recourir: |
a | la Chancellerie fédérale, les départements fédéraux ou, pour autant que le droit fédéral le prévoie, les unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions; |
b | l'organe compétent de l'Assemblée fédérale en matière de rapports de travail du personnel de la Confédération; |
c | les communes et les autres collectivités de droit public qui invoquent la violation de garanties qui leur sont reconnues par la constitution cantonale ou la Constitution fédérale; |
d | les personnes, organisations et autorités auxquelles une autre loi fédérale accorde un droit de recours. |
3 | En matière de droits politiques (art. 82, let. c), quiconque a le droit de vote dans l'affaire en cause a qualité pour recourir. |
1.2. Die Beschwerdeführerin beantragt für den Fall, dass das Bundesgerichtsurteil nach dem 6. Juli 2022 ergeht, die Feststellung, dass ihr die Ausstellung eines Covid-19-Genesungszertifikats zu Unrecht verweigert worden sei. Feststellungsbegehren sind im bundesgerichtlichen Verfahren zulässig, sofern an der Feststellung ein schutzwürdiges Interesse besteht und dieses nicht ebenso gut mit einem Leistungsbegehren gewahrt werden kann (vgl. BGE 126 II 300 E. 2c). Die Beschwerdeführerin hat bereits im vorinstanzlichen Verfahren die Ausstellung eines Zertifikats mit Geltungsdauer bis zum 6. Juli 2022 sowie eventualiter die genannte Feststellung beantragt. Da im bundesgerichtlichen Verfahren laut Art. 99 Abs. 2

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 99 - 1 Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente. |
|
1 | Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente. |
2 | Toute conclusion nouvelle est irrecevable. |
1.3. Auf die Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten ist einzutreten.
2.
Mit der Beschwerde kann namentlich die Verletzung von Bundesrecht gerügt werden (Art. 95 lit. a

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation: |
|
a | du droit fédéral; |
b | du droit international; |
c | de droits constitutionnels cantonaux; |
d | de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires; |
e | du droit intercantonal. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
|
1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
|
1 | Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
1bis | Lorsqu'une procédure en matière civile a été menée en anglais devant l'autorité précédente, les mémoires peuvent être rédigés en anglais.15 |
2 | Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.16 17 |
3 | Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision. |
4 | En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique18. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement: |
a | le format du mémoire et des pièces jointes; |
b | les modalités de la transmission; |
c | les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.19 |
5 | Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
6 | Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
7 | Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
|
1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
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1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat (Art. 105 Abs. 1

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
|
1 | Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
2 | Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95. |
3 | Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.100 |
3.
Die Beschwerdeführerin reicht mit der Beschwerde an das Bundesgericht diverse neue Beweismittel ein.
3.1. Neue Tatsachen und Beweismittel dürfen im bundesgerichtlichen Verfahren nur so weit vorgebracht werden, als erst der Entscheid der Vorinstanz dazu Anlass gibt (Art. 99 Abs. 1

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 99 - 1 Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente. |
|
1 | Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente. |
2 | Toute conclusion nouvelle est irrecevable. |
3.2. Die von der Beschwerdeführerin eingereichten Beilagen 4-9 datieren vom 22. Juli 2021 bis zum 19. Januar 2022. Es handelt sich dabei um Beweismittel, die vor dem angefochtenen Entscheid vom 9. März 2022 entstanden sind. Die Beschwerdeführerin zeigt indes nicht auf, weshalb sie diese unechten Noven nicht bereits im vorinstanzlichen Verfahren hätte einreichen können. Im Übrigen ist weder ersichtlich noch wird schlüssig dargelegt, weshalb der vorinstanzliche Entscheid zur Einreichung dieser Beilagen Anlass gegeben hätte. Die Beweismittel sind daher nicht zu berücksichtigen. Bei der Beilage 10, datierend vom 18. März 2022, handelt es sich ausserdem um ein echtes Novum, das im bundesgerichtlichen Verfahren von vornherein unzulässig ist.
4.
Die Beschwerdeführerin rügt eine Verletzung von Art. 29 Abs. 2

SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
4.1. Die Beschwerdeführerin macht geltend, die Vorinstanz hätte ein Sachverständigengutachten einholen müssen. Gestützt auf dieses Gutachten hätte die Vorinstanz feststellen können, dass die von der Beschwerdeführerin durchgeführte Sars-CoV-2 Lymphozyten-Analyse ebenso die Immunität nachweisen könne wie die vom Verordnungsgeber vorausgesetzte molekularbiologische Analyse. Da die Vorinstanz den Antrag abgewiesen habe, verletze sie den Anspruch auf rechtliches Gehör.
4.2. Der Anspruch auf rechtliches Gehör räumt der Beschwerdeführerin einen Beweisführungsanspruch ein. Jedoch resultiert aus Art. 29 Abs. 2

SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
4.3. Die Vorinstanz lehnt den Antrag auf ein Gutachten mit der Begründung ab, der Verordnungsgeber verlange in Art. 16 Covid-19-Verordnung Zertifikate für die Ausstellung eines Covid-19-Genesungszertifikats das positive Ergebnis einer molekularbiologischen Analyse. Selbst wenn das Gutachten ergäbe, so die Vorinstanz, dass sich gestützt auf eine Sars-CoV-2 Lymphozyten-Analyse der Kontakt mit dem Virus nachweisen liesse, würde sich ihre Auffassung nicht ändern, wonach für die Ausstellung eines Covid-19-Genesungszertifikats das positive Ergebnis einer molekularbiologischen Analyse vorliegen müsse (vgl. E. 5.2 des angefochtenen Entscheids).
4.4. Mit dieser Begründung gibt die Vorinstanz zu erkennen, dass ihre Überzeugung durch weitere Beweiserhebungen - vorliegend das beantragte Gutachten - nicht geändert würde. Die Beschwerdeführerin zeigt nicht auf, inwiefern die Vorinstanz mit ihrer antizipierten Beweiswürdigung in Willkür verfallen sollte. Dass die Vorinstanz in materiell-rechtlicher Hinsicht eine andere Auffassung als die Beschwerdeführerin vertritt, was sich in den vorinstanzlich (nicht) ergriffenen Beweismassnahmen niederschlägt, begründet vorliegend jedenfalls keine Verletzung des Anspruchs auf rechtliches Gehör (zur Prüfung der materiell-rechtlichen Würdigung vgl. E. 5 hiernach; vgl. auch Urteil 2C 89/2019 vom 22. August 2019 E. 3.2 i.f.). Die Vorinstanz hat den Antrag auf Einholung eines Sachverständigengutachtens somit ohne Verletzung des Anspruchs auf rechtliches Gehör abgewiesen. Soweit die Beschwerdeführerin mit Blick auf die Gleichwertigkeit der beiden Analysen eine offensichtlich unrichtige Sachverhaltsfeststellung beanstandet, ist ihr, wie sich noch zeigen wird, nicht zu folgen (vgl. E. 5.4.2 hiernach).
5.
Die Beschwerdeführerin sieht in der Nichtausstellung des Covid-19-Genesungszertifikats eine Verletzung der persönlichen Freiheit gemäss Art. 10 Abs. 2

SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 10 Droit à la vie et liberté personnelle - 1 Tout être humain a droit à la vie. La peine de mort est interdite. |

SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 8 Égalité - 1 Tous les êtres humains sont égaux devant la loi. |

SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi. |
5.1. Die Beschwerdeführerin bringt vor, der Bundesrat habe sich beim Erlass der Covid-19-Verordnung Zertifikate von unsachlichen Motiven leiten lassen. Die Regelung in Art. 16 Covid-19-Verordnung Zertifikate, wonach das Covid-19-Genesungszertifikat nur mit einem positiven Ergebnis einer molekularbiologischen Analyse (PCR-Test) auf Sars-CoV-2 ausgestellt werden dürfe, sei rechtswidrig. Auch das positive Ergebnis einer Sars-CoV-2 Lymphozyten-Analyse müsse als Nachweis zugelassen werden. Indem diese Art von Immunitätsnachweis nicht zur Ausstellung eines Covid-19-Genesungszertifikats berechtige, werde die persönliche Freiheit gemäss Art. 10 Abs. 2

SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 10 Droit à la vie et liberté personnelle - 1 Tout être humain a droit à la vie. La peine de mort est interdite. |

SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 16 Libertés d'opinion et d'information - 1 La liberté d'opinion et la liberté d'information sont garanties. |

SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 8 Égalité - 1 Tous les êtres humains sont égaux devant la loi. |
5.2. Grundlage und Schranke des staatlichen Handelns ist das Recht.
5.2.1. Dieser in Art. 5 Abs. 1

SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 5 Principes de l'activité de l'État régi par le droit - 1 Le droit est la base et la limite de l'activité de l'État. |

SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 164 Législation - 1 Toutes les dispositions importantes qui fixent des règles de droit doivent être édictées sous la forme d'une loi fédérale. Appartiennent en particulier à cette catégorie les dispositions fondamentales relatives: |
|
a | à l'exercice des droits politiques; |
b | à la restriction des droits constitutionnels; |
c | aux droits et aux obligations des personnes; |
d | à la qualité de contribuable, à l'objet des impôts et au calcul du montant des impôts; |
e | aux tâches et aux prestations de la Confédération; |
f | aux obligations des cantons lors de la mise en oeuvre et de l'exécution du droit fédéral; |
g | à l'organisation et à la procédure des autorités fédérales. |

SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 164 Législation - 1 Toutes les dispositions importantes qui fixent des règles de droit doivent être édictées sous la forme d'une loi fédérale. Appartiennent en particulier à cette catégorie les dispositions fondamentales relatives: |
|
a | à l'exercice des droits politiques; |
b | à la restriction des droits constitutionnels; |
c | aux droits et aux obligations des personnes; |
d | à la qualité de contribuable, à l'objet des impôts et au calcul du montant des impôts; |
e | aux tâches et aux prestations de la Confédération; |
f | aux obligations des cantons lors de la mise en oeuvre et de l'exécution du droit fédéral; |
g | à l'organisation et à la procédure des autorités fédérales. |
5.2.2. Räumt die gesetzliche Delegationsnorm dem Bundesrat einen sehr weiten Spielraum für die inhaltliche Ausgestaltung der unselbständigen Rechtsverordnung ein, ist dieser Gestaltungsbereich für das Bundesgericht und die anderen rechtsanwendenden Behörden verbindlich (vgl. Art. 190

SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 190 Droit applicable - Le Tribunal fédéral et les autres autorités sont tenus d'appliquer les lois fédérales et le droit international.135 |
5.3. Gemäss Art. 16 Covid-19-Verordnung Zertifikate in der vorliegend massgebenden Fassung, die am 12. Juli 2021 in Kraft stand, wird ein Covid-19-Genesungszertifikat ausgestellt, wenn eine Person sich mit Sars-CoV-2 angesteckt hat und als genesen gilt. Der Befund, dass die Person sich angesteckt hat, muss sich auf ein positives Ergebnis einer molekularbiologischen Analyse auf Sars-CoV-2 stützen.
5.3.1. In formeller Hinsicht ist die staatsrechtliche Zuständigkeitsordnung beim Erlass von Art. 16 Covid-19-Verordnung Zertifikate eingehalten. Gemäss Art. 6a des Bundesgesetzes vom 25. September 2020 über die gesetzlichen Grundlagen für Verordnungen des Bundesrates zur Bewältigung der Covid-19-Epidemie (Covid-19-Gesetz; SR 818.102; Stand der massgebenden Fassung: 1. Juli 2021) legt der Bundesrat die Anforderungen an den Nachweis einer Covid-19-Impfung, einer Covid-19-Genesung oder eines Covid-19-Testergebnisses fest.
5.3.2. Auch in materieller Hinsicht hat der Bundesrat seine Bindung an die Delegationsnorm mit Rücksicht auf ihren Wortlaut, ihre Tragweite sowie den Sinn und Zweck gewahrt. Art. 16 Covid-19-Verordnung Zertifikate äussert sich nur zur Voraussetzung, die zur Ausstellung eines Covid-19-Genesungszertifikats vorliegen muss. Bei der Voraussetzung des positiven Ergebnisses einer molekularbiologischen Analyse handelt es sich um eine Anforderung im Sinne von Art. 6a Abs. 1 Covid-19-Gesetz.
5.3.3. Nach dem Gesagten hält sich der Bundesrat mit der Regelung in Art. 16 Covid-19-Verordnung Zertifikate an die von Art. 6a Covid-19-Gesetz eingeräumten Befugnisse und führt die gesetzliche Regelung in zulässiger Weise aus. Die Verordnungsbestimmung erweist sich somit als gesetzmässig.
5.4. Zu prüfen bleibt daher, ob sich der Bundesrat mit der Regelung in Art. 16 Covid-19-Verordnung Zertifikate auch an die verfassungsrechtlichen Vorgaben hält (vgl. BGE 144 II 454 E. 3.2; 143 II 87 E. 4.4; 139 II 460 E. 2.3), soweit hinreichend begründete Rügen der Verletzung von verfassungsmässigen Rechten vorliegen (vgl. E. 2 hiervor).
5.4.1. Die Vorinstanz erwägt mit Verweisung auf den Entscheid des kantonalen Amts für Gesundheit vom 22. Juli 2021, dass nur mit einem positiven Ergebnis einer molekularbiologischen Analyse (PCR-Test) das exakte Datum der Erkrankung und somit die Dauer der Immunität bestimmt werden könne. Demgegenüber lasse sich mit einer Lymphozyten-Analyse das Datum der Erkrankung nicht hinreichend präzise feststellen (vgl. E. 5 des angefochtenen Entscheids mit Verweisung auf E. 2.4 des Entscheids des Amts für Gesundheit vom 22. Juli 2021). Das Amt für Gesundheit nahm diesbezüglich am 19. Juli 2021 Rücksprache mit dem Bundesamt für Gesundheit und erhielt von diesem ebenfalls die Auskunft, dass nach heutigem Kenntnisstand nur gestützt auf eine molekularbiologische Analyse ein Schluss bezüglich der vermuteten Dauer einer Immunität gezogen werden könne. Deshalb stellten auch die EU-Mitgliedstaaten diese Anforderung an das Covid-19-Genesungszertifikat (vgl. E. 5.2.1 des angefochtenen Entscheids).
5.4.2. Das positive Ergebnis einer molekularbiologischen Analyse wird folglich vorausgesetzt, um das exakte Datum der Erkrankung und somit die Dauer der Immunität bestimmen zu können. Das Datum der Erkrankung ist massgebend, um die Dauer der Gültigkeit des Covid-19-Genesungszertifikats gemäss Art. 18 Covid-19-Verordnung Zertifikate festzulegen. Entgegen der Auffassung der Beschwerdeführerin stützt sich die Regelung in Art. 16 Covid-19-Verordnung Zertifikate - d.h. die Voraussetzung des positiven Ergebnisses einer molekularbiologischen Analyse - somit auf zweckmässige sowie ernsthafte und sachliche Gründe und ist sowohl mit dem Willkürverbot als auch dem Gleichbehandlungsgebot vereinbar. Die Beschwerdeführerin macht denn auch nicht geltend, dass sich mit der von ihr eingereichten Sars-CoV-2 Lymphozyten-Analyse das exakte Datum der Erkrankung feststellen liesse. Vielmehr legt sie dar, die Sars-CoV-2 Lymphozyten-Analyse könne auch 17 Jahre nach einer Erkrankung noch immer eine virusspezifische T-Zell-Immunität nachweisen. Die Beschwerdeführerin zielt mit dieser Argumentation indes an der (sachlichen) Überlegung des Verordnungsgebers vorbei, wonach sich mit der Analyse das Datum der Erkrankung feststellen lassen müsse.
5.4.3. Im Übrigen müssen die Anforderungen an die Ausstellung des Zertifikats so ausgestaltet sein, dass das Zertifikat möglichst für die Ein- und Ausreise in andere Länder verwendet werden kann (vgl. Art. 6a Abs. 3 Covid-19-Gesetz). Entgegen der Auffassung der Beschwerdeführerin ist der Bundesrat bereits aufgrund der gesetzlichen Vorgabe im Grundsatz gehalten, das Zertifikat und die Anforderungen an dessen Ausstellung verfassungskonform, aber möglichst kompatibel mit den Regelungen in den angrenzenden Staaten auszugestalten. Soweit die Beschwerdeführerin beanstandet, es sei unhaltbar, dass im innerstaatlichen Verordnungsrecht beachtet werde, welche Anforderungen die EU-Mitgliedstaaten an die Ausstellung des Covid-19-Genesungszertifikats stellten, stösst ihr Vorbringen ins Leere, da sie damit noch keine Verfassungswidrigkeit dartut.
5.4.4. Angesichts dieser sachlich begründeten Differenzierung stossen die Rügen der Verletzung von Art. 8 Abs. 1

SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 8 Égalité - 1 Tous les êtres humains sont égaux devant la loi. |

SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi. |
5.5. Demzufolge ist nicht zu beanstanden, dass die Vorinstanz die Nichtausstellung des Covid-19-Genesungszertifikats als rechtmässig erachtete. Der vorinstanzliche Entscheid verletzt weder die persönliche Freiheit noch das Gleichbehandlungsgebot und ist mit dem Willkürverbot vereinbar. Es ist festzustellen, dass der Beschwerdeführerin die Ausstellung eines Covid-19-Genesungszertifikats zu Recht verweigert wurde.
6.
Die Beschwerdeführerin beanstandet die Erhebung der Entscheidgebühr von Fr. 500.-- durch das Amt für Gesundheit und rügt eine Verletzung der Vorgaben des Bundesverordnungsrechts.
6.1. Nach Auffassung der Beschwerdeführerin durfte das Amt für Gesundheit ihr für den Erlass des Entscheids vom 22. Juli 2021 keine Verfahrensgebühr von Fr. 500.-- auferlegen (vgl. auch Bst. B hiervor). Art. 11 Abs. 1 Covid-19-Verordnung Zertifikate sehe vor, dass die Ausstellung und der Widerruf von Covid-19-Zertifikaten für die antragstellende Person kostenlos seien. Diese Verordnungsbestimmung gehe dem entgegenstehenden kantonalen Recht vor und lasse eine Gebührenerhebung im verwaltungsinternen Verfahren nicht zu.
6.2. Gemäss Art. 6a Abs. 4 Covid-19-Gesetz kann der Bundesrat die Übernahme der Kosten des Nachweises regeln. Der Bundesrat hat von dieser Kompetenz Gebrauch gemacht und in Art. 11 Abs. 1 Covid-19-Verordnung Zertifikate bestimmt, dass die Ausstellung und der Widerruf von Covid-19-Zertifikaten für die antragstellende Person kostenlos sind.
6.2.1. Die Beschwerdeführerin lässt im Rahmen ihrer Beanstandung ausser Acht, dass der Bundesrat lediglich für das Verfahren der eigentlichen Ausstellung des Zertifikats sowie für das Verfahren des Widerrufs eines ausgestellten Zertifikats die Kostenlosigkeit vorsieht. Vorliegend ersuchte die Beschwerdeführerin indes um einen anfechtbaren Entscheid, nachdem ihr das Amt für Gesundheit in Aussicht stellte, dass sie (voraussichtlich) keinen Anspruch auf die Ausstellung des ersuchten Zertifikats habe (vgl. Bst. A hiervor). Diese Verwaltungshandlung betrifft, wie die Vorinstanz zutreffend festhält, nicht mehr das Verfahren der eigentlichen Ausstellung des Zertifikats.
6.2.2. Im Übrigen bestimmt selbst die Covid-19-Verordnung Zertifikate, dass die Kantone vorsehen können, dass die Ausstellerinnen und Aussteller bei wiederholter Neuausstellung infolge Verlusts eines Zertifikats eine angemessene Kostenbeteiligung erheben können (vgl. Art. 11 Abs. 2 Covid-19-Verordnung Zertifikate). Auch diese Verordnungsbestimmung spricht dafür, dass die Kantone für den die eigentliche und erstmalige Ausstellung des Zertifikats übersteigenden Aufwand Gebühren erheben dürfen. Vor diesem Hintergrund verletzt die vorinstanzliche Auffassung, wonach der Entscheid des Amts für Gesundheit vom 22. Juli 2021 nicht mehr die eigentliche Zertifikatsausstellung betreffe und zusätzlichen Aufwand verursacht habe, weshalb eine Verfahrensgebühr erhoben werden könne, kein Bundesrecht.
6.3. Dass die Höhe der Verfahrensgebühr von Fr. 500.--, die sich auf kantonales Recht stützt, Bundesrecht - namentlich das Willkürverbot - verletzen würde, macht die Beschwerdeführerin nicht geltend (vgl. E. 2 hiervor; Art. 106 Abs. 2

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
|
1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
7.
Soweit die Beschwerdeführerin ferner vorbringt, die Verfahrensgebühr von Fr. 2'000.--, die ihr die Vorinstanz für das kantonale Verwaltungsgerichtsverfahren auferlegt habe (vgl. Bst. B.b hiervor), verletze Art. 127 Abs. 1

SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 127 Principes régissant l'imposition - 1 Les principes généraux régissant le régime fiscal, notamment la qualité de contribuable, l'objet de l'impôt et son mode de calcul, sont définis par la loi. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
|
1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
8.
Im Ergebnis erweist sich die Beschwerde als unbegründet, weshalb sie abzuweisen ist. Diesem Verfahrensausgang entsprechend hat die Beschwerdeführerin die Gerichtskosten zu tragen (Art. 66 Abs. 1

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
|
1 | En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
2 | Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis. |
3 | Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés. |
4 | En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours. |
5 | Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe. |
|
1 | Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe. |
2 | En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige. |
3 | En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles. |
4 | L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie. |
5 | Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer. |
Demnach erkennt das Bundesgericht:
1.
Die Beschwerde wird abgewiesen.
2.
Die Gerichtskosten von Fr. 2'000.-- werden der Beschwerdeführerin auferlegt.
3.
Dieses Urteil wird den Verfahrensbeteiligten, dem Verwaltungsgericht des Kantons Thurgau und dem Bundesamt für Gesundheit mitgeteilt.
Lausanne, 29. März 2023
Im Namen der II. öffentlich-rechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Die Präsidentin: F. Aubry Girardin
Der Gerichtsschreiber: M. Zollinger