Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
2C 778/2019
Urteil vom 28. August 2020
II. öffentlich-rechtliche Abteilung
Besetzung
Bundesrichter Seiler, Präsident,
Bundesrichter Zünd, Donzallaz,
Bundesrichterin Hänni, Bundesrichter Beusch,
Gerichtsschreiber Zollinger.
Verfahrensbeteiligte
Schweizerische Radio- und Fernsehgesellschaft, Bern,
Zweigniederlassung SRF Schweizer Radio und Fernsehen,
Beschwerdeführerin,
vertreten durch Rechtsanwalt Rudolf Mayr von Baldegg,
gegen
Pierre Maudet,
Beschwerdegegner,
vertreten durch Rechtsanwalt Nicolas Capt.
Gegenstand
Sendung Rundschau vom 3. Oktober 2018,
Beschwerde gegen den Entscheid der Unabhängigen Beschwerdeinstanz für Radio und Fernsehen UBI
vom 7. Juni 2019 (b. 803).
Sachverhalt:
A.
Die Schweizerische Radio- und Fernsehgesellschaft strahlte im Rahmen ihres wöchentlichen Politmagazins "Rundschau" am 3. Oktober 2018 einen 12 Minuten und 50 Sekunden dauernden Beitrag mit dem Titel "Fall Maudet: Die Spur des Goldes" aus. Dabei wurden der Aufenthalt des Genfer Staatsrats Pierre Maudet in Abu Dhabi, die Vergabe eines Auftrags für die Bodenabfertigung am Flughafen Genf (Aéroport International de Genève) an die Dubai National Air Transport Association (Dnata) sowie die Goldimporte der Schweiz aus den Vereinigten Arabischen Emirate (VAE) thematisiert.
Mit Eingabe vom 10. Dezember 2018 erhob Pierre Maudet gegen den erwähnten Beitrag Beschwerde bei der Unabhängigen Beschwerdeinstanz für Radio und Fernsehen UBI. Er machte eine Verletzung des Sachgerechtigkeitsgebots geltend.
B.
Mit Entscheid vom 7. Juni 2019 hiess die Unabhängige Beschwerdeinstanz für Radio und Fernsehen UBI die Beschwerde mit fünf zu drei Stimmen gut. Der Entscheid wurde im Wesentlichen damit begründet, dass sich das Publikum keine eigene Meinung zu den im Beitrag thematisierten Verbindungen zwischen dem Aufenthalt von Pierre Maudet in Abu Dhabi, der Auftragsvergabe an die Dnata sowie den Goldimporten der Schweiz aus den VAE habe bilden können. Insbesondere die Zusammenhänge zur Reise nach Abu Dhabi und die Darstellung von Pierre Maudet seien einseitig, tendenziös und unvollständig gewesen. Die für die Meinungsbildung des Publikums relevanten Gegenargumente seien vernachlässigt worden, was eine Missachtung von zentralen journalistischen Sorgfaltspflichten darstelle und angesichts des gleichzeitig laufenden Strafverfahrens und der geltenden Unschuldsvermutung besonders ins Gewicht falle.
C.
Mit Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten vom 13. September 2019 gelangt die Schweizerische Radio- und Fernsehgesellschaft an das Bundesgericht. Sie beantragt die Aufhebung des Entscheids vom 7. Juni 2019. Es sei festzustellen, dass der Beitrag das Sachgerechtigkeitsgebot nicht verletzt habe.
Die Vorinstanz und Pierre Maudet (nachfolgend: Beschwerdegegner) lassen sich vernehmen und beantragen die Abweisung der Beschwerde. Die Beschwerdeführerin repliziert mit Eingabe vom 13. Dezember 2019. In den darauffolgenden Stellungnahmen wird jeweils an den gestellten Anträgen festgehalten.
Erwägungen:
1.
Die Entscheide der Unabhängigen Beschwerdeinstanz für Radio und Fernsehen UBI über den Inhalt redaktioneller Sendungen können unmittelbar mit Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten beim Bundesgericht angefochten werden (Art. 86 Abs. 1 lit. c
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 86 Autorités précédentes en général - 1 Le recours est recevable contre les décisions: |
|
1 | Le recours est recevable contre les décisions: |
a | du Tribunal administratif fédéral; |
b | du Tribunal pénal fédéral; |
c | de l'Autorité indépendante d'examen des plaintes en matière de radio-télévision; |
d | des autorités cantonales de dernière instance, pour autant que le recours devant le Tribunal administratif fédéral ne soit pas ouvert. |
2 | Les cantons instituent des tribunaux supérieurs qui statuent comme autorités précédant immédiatement le Tribunal fédéral, sauf dans les cas où une autre loi fédérale prévoit qu'une décision d'une autre autorité judiciaire peut faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral. |
3 | Pour les décisions revêtant un caractère politique prépondérant, les cantons peuvent instituer une autorité autre qu'un tribunal. |
SR 784.40 Loi fédérale du 24 mars 2006 sur la radio et la télévision (LRTV) LRTV Art. 99 - 1 Les voies de droit sont régies par les dispositions générales de la procédure fédérale. |
|
1 | Les voies de droit sont régies par les dispositions générales de la procédure fédérale. |
2 | Les décisions de l'organe de perception de la redevance peuvent faire l'objet d'un recours à l'OFCOM. |
3 | Les décisions de l'autorité de plainte peuvent faire l'objet d'un recours au Tribunal fédéral. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 89 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière de droit public quiconque: |
|
1 | A qualité pour former un recours en matière de droit public quiconque: |
a | a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire; |
b | est particulièrement atteint par la décision ou l'acte normatif attaqué, et |
c | a un intérêt digne de protection à son annulation ou à sa modification. |
2 | Ont aussi qualité pour recourir: |
a | la Chancellerie fédérale, les départements fédéraux ou, pour autant que le droit fédéral le prévoie, les unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions; |
b | l'organe compétent de l'Assemblée fédérale en matière de rapports de travail du personnel de la Confédération; |
c | les communes et les autres collectivités de droit public qui invoquent la violation de garanties qui leur sont reconnues par la constitution cantonale ou la Constitution fédérale; |
d | les personnes, organisations et autorités auxquelles une autre loi fédérale accorde un droit de recours. |
3 | En matière de droits politiques (art. 82, let. c), quiconque a le droit de vote dans l'affaire en cause a qualité pour recourir. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète. |
|
1 | Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète. |
2 | Le délai de recours est de dix jours contre: |
a | les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite; |
b | les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale; |
c | les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants92 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants93. |
d | les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets95. |
3 | Le délai de recours est de cinq jours contre: |
a | les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change; |
b | les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales. |
4 | Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national. |
5 | En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral. |
6 | ...96 |
7 | Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
|
1 | Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
2 | Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16 |
3 | Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision. |
4 | En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement: |
a | le format du mémoire et des pièces jointes; |
b | les modalités de la transmission; |
c | les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18 |
5 | Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
6 | Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
7 | Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable. |
2.
Mit der Beschwerde kann namentlich die Verletzung von Bundes- und Völkerrecht gerügt werden (Art. 95 lit. a
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation: |
|
a | du droit fédéral; |
b | du droit international; |
c | de droits constitutionnels cantonaux; |
d | de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires; |
e | du droit intercantonal. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
|
1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
|
1 | Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
2 | Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16 |
3 | Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision. |
4 | En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement: |
a | le format du mémoire et des pièces jointes; |
b | les modalités de la transmission; |
c | les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18 |
5 | Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
6 | Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
7 | Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
|
1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
|
1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
3.
Art. 17 Abs. 1
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 17 Liberté des médias - 1 La liberté de la presse, de la radio et de la télévision, ainsi que des autres formes de diffusion de productions et d'informations ressortissant aux télécommunications publiques est garantie. |
|
1 | La liberté de la presse, de la radio et de la télévision, ainsi que des autres formes de diffusion de productions et d'informations ressortissant aux télécommunications publiques est garantie. |
2 | La censure est interdite. |
3 | Le secret de rédaction est garanti. |
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 93 Radio et télévision - 1 La législation sur la radio et la télévision ainsi que sur les autres formes de diffusion de productions et d'informations ressortissant aux télécommunications publiques relève de la compétence de la Confédération. |
|
1 | La législation sur la radio et la télévision ainsi que sur les autres formes de diffusion de productions et d'informations ressortissant aux télécommunications publiques relève de la compétence de la Confédération. |
2 | La radio et la télévision contribuent à la formation et au développement culturel, à la libre formation de l'opinion et au divertissement. Elles prennent en considération les particularités du pays et les besoins des cantons. Elles présentent les événements de manière fidèle et reflètent équitablement la diversité des opinions. |
3 | L'indépendance de la radio et de la télévision ainsi que l'autonomie dans la conception des programmes sont garanties. |
4 | La situation et le rôle des autres médias, en particulier de la presse, doivent être pris en considération. |
5 | Les plaintes relatives aux programmes peuvent être soumises à une autorité indépendante. |
3.1. Die Programmveranstalter sind in der Gestaltung - namentlich in der Wahl der Themen, der inhaltlichen Bearbeitung und der Darstellung ihrer Programme - frei und tragen dafür die Verantwortung (vgl. Art. 6 Abs. 2
SR 784.40 Loi fédérale du 24 mars 2006 sur la radio et la télévision (LRTV) LRTV Art. 6 - 1 Les diffuseurs ne sont soumis à aucune directive des autorités fédérales, cantonales ou communales si le droit fédéral n'en dispose pas autrement. |
|
1 | Les diffuseurs ne sont soumis à aucune directive des autorités fédérales, cantonales ou communales si le droit fédéral n'en dispose pas autrement. |
2 | Ils conçoivent librement leurs publications rédactionnelles et la publicité et en choisissent notamment les thèmes, le contenu ainsi que la présentation; ils en sont responsables.13 |
3 | Nul ne peut exiger d'un diffuseur la diffusion de productions ou d'informations déterminées. |
SR 784.40 Loi fédérale du 24 mars 2006 sur la radio et la télévision (LRTV) LRTV Art. 4 Exigences minimales quant au contenu des programmes - 1 Toute émission doit respecter les droits fondamentaux. Elle doit en particulier respecter la dignité humaine, ne pas être discriminatoire, ne pas contribuer à la haine raciale, ne pas porter atteinte à la moralité publique et ne pas faire l'apologie de la violence ni la banaliser. |
|
1 | Toute émission doit respecter les droits fondamentaux. Elle doit en particulier respecter la dignité humaine, ne pas être discriminatoire, ne pas contribuer à la haine raciale, ne pas porter atteinte à la moralité publique et ne pas faire l'apologie de la violence ni la banaliser. |
2 | Les émissions rédactionnelles ayant un contenu informatif doivent présenter les événements de manière fidèle et permettre au public de se faire sa propre opinion. Les vues personnelles et les commentaires doivent être identifiables comme tels. |
3 | Les émissions ne doivent pas nuire à la sûreté intérieure ou extérieure de la Confédération ou des cantons ni à leur ordre constitutionnel, ni violer les obligations contractées par la Suisse en vertu du droit international. |
4 | Les programmes des concessionnaires doivent refléter équitablement, dans l'en-semble de leurs émissions rédactionnelles, la diversité des événements et des opinions. Si une zone de desserte est couverte par un nombre suffisant de diffuseurs, l'autorité concédante peut exempter un ou plusieurs concessionnaires de l'obligation de diversité. |
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 93 Radio et télévision - 1 La législation sur la radio et la télévision ainsi que sur les autres formes de diffusion de productions et d'informations ressortissant aux télécommunications publiques relève de la compétence de la Confédération. |
|
1 | La législation sur la radio et la télévision ainsi que sur les autres formes de diffusion de productions et d'informations ressortissant aux télécommunications publiques relève de la compétence de la Confédération. |
2 | La radio et la télévision contribuent à la formation et au développement culturel, à la libre formation de l'opinion et au divertissement. Elles prennent en considération les particularités du pays et les besoins des cantons. Elles présentent les événements de manière fidèle et reflètent équitablement la diversité des opinions. |
3 | L'indépendance de la radio et de la télévision ainsi que l'autonomie dans la conception des programmes sont garanties. |
4 | La situation et le rôle des autres médias, en particulier de la presse, doivent être pris en considération. |
5 | Les plaintes relatives aux programmes peuvent être soumises à une autorité indépendante. |
Die Gewährleistung der freien Meinungsbildung des Publikums erfordert demnach die Einhaltung von zentralen journalistischen Sorgfaltspflichten. Der Umfang der bei der Aufarbeitung des Beitrags erforderlichen Sorgfalt hängt dabei von den Umständen, insbesondere vom Charakter des Beitrags, von den Eigenheiten des Sendegefässes sowie vom jeweiligen Vorwissen des Publikums ab (vgl. BGE 139 II 519 E. 4.2 S. 524; 134 I 2 E. 3.3.1 S. 6 f.; 132 II 290 E. 2.1 S. 292).
3.2. Bei der Prüfung der Programmrechtskonformität geht es nicht darum, ob die erhobenen Vorwürfe, die gemachten Darstellungen oder die vertretenen Ansichten objektiv tatsächlich gerechtfertigt sind oder nicht, sondern um die Frage, ob in einer Art und Weise berichtet wird, welche es den Zuschauern und Zuschauerinnen erlaubt, sich ein eigenes Bild zu machen. Die in Art. 17 Abs. 1
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 17 Liberté des médias - 1 La liberté de la presse, de la radio et de la télévision, ainsi que des autres formes de diffusion de productions et d'informations ressortissant aux télécommunications publiques est garantie. |
|
1 | La liberté de la presse, de la radio et de la télévision, ainsi que des autres formes de diffusion de productions et d'informations ressortissant aux télécommunications publiques est garantie. |
2 | La censure est interdite. |
3 | Le secret de rédaction est garanti. |
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 93 Radio et télévision - 1 La législation sur la radio et la télévision ainsi que sur les autres formes de diffusion de productions et d'informations ressortissant aux télécommunications publiques relève de la compétence de la Confédération. |
|
1 | La législation sur la radio et la télévision ainsi que sur les autres formes de diffusion de productions et d'informations ressortissant aux télécommunications publiques relève de la compétence de la Confédération. |
2 | La radio et la télévision contribuent à la formation et au développement culturel, à la libre formation de l'opinion et au divertissement. Elles prennent en considération les particularités du pays et les besoins des cantons. Elles présentent les événements de manière fidèle et reflètent équitablement la diversité des opinions. |
3 | L'indépendance de la radio et de la télévision ainsi que l'autonomie dans la conception des programmes sont garanties. |
4 | La situation et le rôle des autres médias, en particulier de la presse, doivent être pris en considération. |
5 | Les plaintes relatives aux programmes peuvent être soumises à une autorité indépendante. |
3.3. Das Sachgerechtigkeitsgebot ist verletzt, wenn dem Zuschauer und der Zuschauerin durch angeblich objektive, tatsächlich aber unvollständige Fakten die Meinung oder Ansicht des Journalisten als (absolute) Wahrheit suggeriert wird. Ein sachgerechtes Bild kann namentlich auch dadurch verunmöglicht sein, dass wesentliche Umstände verschwiegen werden (vgl. BGE 137 I 340 E. 3.1 S. 344 f.; Urteile 2C 255/2015 vom 1. März 2016 E. 4.2; 2C 494/2015 vom 22. Dezember 2015 E. 4; 2C 321/2013 vom 11. Oktober 2013 E. 2.2, nicht publ. in: BGE 139 II 519).
Die Erfordernisse der Sachgerechtigkeit und Ausgewogenheit als Kriterien der Objektivität dürfen dabei nicht derart streng gehandhabt werden, dass die journalistische Freiheit und Spontaneität verloren gehen. Das Gebot der Sachgerechtigkeit verlangt entsprechend nicht, dass alle Standpunkte qualitativ und quantitativ genau gleichwertig dargestellt werden. Massgebend ist vielmehr, dass der Zuschauer und die Zuschauerinerkennen können, dass und inwiefern eine Aussage umstritten ist. Fehler in Nebenpunkten sowie redaktionelle Unvollkommenheiten, welche nicht geeignet sind, den Gesamteindruck der Ausstrahlung wesentlich zu beeinflussen, fallen in die redaktionelle Verantwortung der Veranstalterin und sind durch deren Programmautonomie gedeckt (vgl. BGE 134 I 2 E. 3.2.2 S. 6; 131 II 253 E. 2.1 ff. S. 257 ff.; Urteile 2C 386/2015 vom 9. Mai 2016 E. 2.2; 2C 139/2011 vom 19. Dezember 2011 E. 2.3).
4.
Beim vorliegend zu beurteilenden Fernsehbeitrag handelt es sich um eine redaktionelle Sendung mit Informationsgehalt. Das Sachgerechtigkeitsgebot nach Art. 4 Abs. 2
SR 784.40 Loi fédérale du 24 mars 2006 sur la radio et la télévision (LRTV) LRTV Art. 4 Exigences minimales quant au contenu des programmes - 1 Toute émission doit respecter les droits fondamentaux. Elle doit en particulier respecter la dignité humaine, ne pas être discriminatoire, ne pas contribuer à la haine raciale, ne pas porter atteinte à la moralité publique et ne pas faire l'apologie de la violence ni la banaliser. |
|
1 | Toute émission doit respecter les droits fondamentaux. Elle doit en particulier respecter la dignité humaine, ne pas être discriminatoire, ne pas contribuer à la haine raciale, ne pas porter atteinte à la moralité publique et ne pas faire l'apologie de la violence ni la banaliser. |
2 | Les émissions rédactionnelles ayant un contenu informatif doivent présenter les événements de manière fidèle et permettre au public de se faire sa propre opinion. Les vues personnelles et les commentaires doivent être identifiables comme tels. |
3 | Les émissions ne doivent pas nuire à la sûreté intérieure ou extérieure de la Confédération ou des cantons ni à leur ordre constitutionnel, ni violer les obligations contractées par la Suisse en vertu du droit international. |
4 | Les programmes des concessionnaires doivent refléter équitablement, dans l'en-semble de leurs émissions rédactionnelles, la diversité des événements et des opinions. Si une zone de desserte est couverte par un nombre suffisant de diffuseurs, l'autorité concédante peut exempter un ou plusieurs concessionnaires de l'obligation de diversité. |
4.1. Zunächst ist in tatsächlicher Hinsicht der Inhalt des Fernsehbeitrags darzulegen. Der Moderator der Fernsehsendung kündigt den Beitrag wie folgt an: "Wir erinnern uns: Der Genfer Regierungspräsident Pierre Maudet liess sich eine Luxusreise nach Abu Dhabi schenken - die Staatsanwaltschaft ermittelt, es gilt die Unschuldsvermutung. Wir aber sind der Spur des Geldes weiter gefolgt und auf Gold gestossen - viel Gold. Damit handeln Maudets Freunde und Gastgeber, die Scheichs aus den Emiraten. Genau diese Scheichs haben den Zuschlag für einen wichtigen Auftrag am Genfer Flughafen bekommen. Die Akte Maudet und was das mit der Schweizer Drehscheibe für dreckiges Gold zu tun hat" (Ziff. A des angefochtenen Entscheids).
4.1.1. Zu Beginn des Beitrags stellt die Redaktion die Frage in den Raum, welche Interessen die "Freunde" von Pierre Maudet - die Scheichs aus den VAE - verfolgen. Der Beitrag gibt sogleich auch die Antwort - nämlich "Gold". Danach thematisiert die Redaktion die Vergabe von zwei Aufträgen des Flughafens für die Bodenabfertigung. Zu Wort kommt der Gewerkschafter Jamshid Pouranpir (Gewerkschaft VPOD), der sich kritisch zum Zuschlag eines Auftrags an die Dnata äussert. Die Kritik des ebenfalls angehörten Patrick Lussi (SVP-Grossrat und Mitglied des Verwaltungsrats des Flughafens Genf) bezieht sich auf das Verfahren dieser Auftragsvergabe. Der Verwaltungsrat habe in den Sitzungen nur die Anträge der Direktion absegnen können. Im Kommentar wird daraufhin erwähnt, dass mehrere Verwaltungsräte eine neue Ausschreibung verlangten. Sie kritisieren, dass Pierre Maudet seine Reise geheim gehalten und vor dem Vergabeentscheid interveniert habe. Die Redaktion verweist auf ein Schreiben von Pierre Maudet an einen der Verwaltungsräte, in welchem er diesen aufgefordert habe, in den Ausstand zu treten, da dieser mit einem anderen Unternehmen, das sich ebenfalls beworben hat, gesprochen habe. Dabei wird ebenfalls die schriftlich erfolgte
Stellungnahme von Pierre Maudet erwähnt, wonach er kein Unternehmen bevorzugt und nur für ein sauberes Verfahren gesorgt habe (vgl. E. 5.2 des angefochtenen Entscheids).
4.1.2. Nach diesen Sequenzen zur Auftragsvergabe macht die Redaktion noch einmal auf das gegen Pierre Maudet laufende Strafverfahren wegen der Reise aufmerksam und fragt den als international renommierten Korruptionsexperten vorgestellten Mark Pieth (Professor für Strafrecht), was er davon halte. Dieser führt aus, dass bereits die "Variante Geschenke annehmen", ein schlechtes Licht auf die betroffenen Magistraten werfe. Wenn dann noch eine Gegenleistung dafür erbracht werde, sei man effektiv "ein Gangster". Diese Reise sei für ihn "eine schwer erklärbare Dummheit" gewesen. Diese letzte Aussage des Korruptions- und Strafrechtsexperten hat die Redaktion schon ganz zu Beginn des Fernsehbeitrags gezeigt. Der erste Teil des Berichts endet mit einem eingespielten Ausschnitt aus einem anderen Beitrag des Fernsehsenders Léman Bleu vom 5. September 2018. Darin werden Aussagen von Pierre Maudet zu den Motiven seiner Reise ausgestrahlt. Die Redaktion zieht diese Motive aufgrund einer Agenturmeldung und der Schweizer Aussenhandelsstatistik umgehend in Zweifel (vgl. E. 5.2 des angefochtenen Entscheids).
4.1.3. Im zweiten Teil des Beitrags beleuchtet die Redaktion die Gold-importe aus den VAE. Die Schweizer Aussenhandelsstatistik zeige, dass die Handelsbeziehungen zwischen der Schweiz und den VAE im Wesentlichen aus Gold im Wert von Fr. 15 Mrd. bestünden. Dieses werde meist über die beiden staatlichen Fluggesellschaften Emirates und Etihad Airways an den Flughafen in Genf transportiert. Der Genfer Grossrat Jean Batou (Ensemble à Gauche) verweist auf einen enormen Anstieg der entsprechenden Flugbewegungen. Die Redaktion fügt in einem Kommentar hinzu, dass sich nach der Landung die ebenfalls staatliche Dnata um die Fracht und die Zollabwicklung kümmere. Problematisch am Gold aus den VAE sei, dass dessen Herkunft oft unklar sei. Ein als Whistleblower vorgestellter, inzwischen in London lebender, früher in Dubai tätiger Wirtschaftsprüfer berichtet anschliessend über "dreckiges" Gold, welches einfachen Zugang in die VAE erhalte und dort weiter gehandelt und international vertrieben werde. Die Redaktion weist anschliessend auf einen vertraulichen Expertenbericht des Bundesrats hin, in welchem stehe, dass in der Schweiz weniger als ein Prozent der Goldimporte untersucht würden. Die Herkunft des Goldes werde nicht kontrolliert. Die Dnata
werbe damit, dass sie die ganze Formulararbeit am Zoll übernehme. Strafrechtsprofessor Mark Pieth merkt an, dass der Zoll gar keine Möglichkeiten habe, die Angaben auf ihre Richtigkeit zu kontrollieren. Er weist darauf hin, dass die Goldimporte dazu dienten, das Gold mit problematischer Herkunft zu waschen. Die Redaktion erwähnt, dass die Schweizer Raffinerien angäben, kein Gold zweifelhafter Herkunft zu kaufen (vgl. E. 5.3 des angefochtenen Entscheids).
4.1.4. Zum Schluss thematisierte die Redaktion die Verbindungen des Imports von "dreckigem" Gold zu Pierre Maudet: "Und Pierre Maudet? Und sein Flughafen? Der Flughafen bestreitet jede Einflussnahme, die Dnata schweigt. Maudet lässt ausrichten, dass während seiner Reise nie von Gold die Rede war. Allerdings sagt er nicht, worüber denn sonst gesprochen wurde" (E. 5.3 des angefochtenen Entscheids).
4.2. Nach Auffassung der Vorinstanz verletzt der Fernsehbeitrag das Sachgerechtigkeitsgebot.
4.2.1. Mit Blick auf die Vergabe des Auftrags für die Bodenabfertigung am Flughafen Genf, so die Vorinstanz, vermittle der Beitrag für das mit den Verhältnissen in Genf nicht vertraute Publikum ein problematisches Bild vom Vergabeprozess und der Rolle des Beschwerdegegners. Relevante Aspekte wie der Umstand, dass der Beschwerdegegner sein Vorgehen mit der Verwaltungsratspräsidentin des Flughafens Genf abgesprochen habe, erwähne die Redaktion nicht. Ebenso wenig werde auf den klaren Entscheid des Verwaltungsrats - 14 Ja-Stimmen bei drei Enthaltungen - hingewiesen. Weshalb das weltweit für zahlreiche Fluggesellschaften und schon seit 2011 auf dem Flughafen Genf tätige Unternehmen Dnata aufgrund der pauschalen Aussage des angehörten Flughafengewerkschafters ("nirgends gern gesehen") als "umstritten" gelte, werde nicht erläutert (E. 5.4 des angefochtenen Entscheids). Im Hinblick auf die Goldimporte aus den VAE bestätigt die Vorinstanz, dass es aufgrund der Programmautonomie zulässig und legitim gewesen sei, auf die negativen Seiten des Goldhandels hinzuweisen und diese anzuprangern. Im Lichte des Sachgerechtigkeitsgebots sei denn auch nicht problematisch, die Importe von Gold aus den VAE in der vorgetragenen Form zu thematisieren,
sondern dass die Redaktion diese in den Kontext der Einladung des Beschwerdegegners nach Abu Dhabi gestellt habe. Der Beitrag vermittle auf diese Weise ein einseitiges, unvollständiges und irreführendes Bild über die Rahmenbedingungen und die Verantwortlichkeiten mit Bezug auf den Goldhandel (vgl. E. 5.5 f. des angefochtenen Entscheids).
4.2.2. Insgesamt gelangt die Vorinstanz zum Schluss, dass sich das Publikum keine eigene Meinung zu den im Beitrag thematisierten Verbindungen zwischen dem Aufenthalt des Beschwerdegegners in Abu Dhabi, der Vergabe des Auftrags für die Bodenabfertigung an die Dnata sowie den Goldimporten aus den VAE habe bilden können. Die für die Meinungsbildung des Publikums relevanten Gegenargumente seien vernachlässigt und die ausgestrahlten Stellungnahmen des Beschwerdegegners teilweise umgehend in Frage gestellt worden. Ausserdem kämen ausschliesslich Personen zu Wort, welche die kritische Haltung der Redaktion teilten. Angesichts des laufenden Strafverfahrens und der geltenden Unschuldsvermutung falle die Missachtung von zentralen journalistischen Sorgfaltspflichten wie dem Fairnessprinzip und der Transparenz besonders ins Gewicht. Daran ändere auch der Umstand nichts, dass in der Anmoderation explizit auf die Unschuldsvermutung hingewiesen worden sei (vgl. E. 5.8 f. des angefochtenen Entscheids).
5.
Die Beschwerdeführerin rügt einen offensichtlich unrichtig festgestellten Sachverhalt.
5.1. Seinem Urteil legt das Bundesgericht den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat (Art. 105 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
|
1 | Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
2 | Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95. |
3 | Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99 |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation: |
|
a | du droit fédéral; |
b | du droit international; |
c | de droits constitutionnels cantonaux; |
d | de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires; |
e | du droit intercantonal. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause. |
|
1 | Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause. |
2 | Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89 |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
|
1 | Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
2 | Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95. |
3 | Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99 |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
|
1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
5.2. Nach Auffassung der Beschwerdeführerin stellt die Vorinstanz den Sachverhalt offensichtlich unrichtig fest, wenn sie davon ausgeht, dass der Beitrag ausschliesslich im Kontext der Einladung des Beschwerdegegners nach Abu Dhabi stehe.
5.2.1. Bereits aus der Anmoderation, so die Beschwerdeführerin, aber auch aus dem ganzen Beitrag gehe hervor, dass das Motiv der Gastgeber für die Einladung im Zentrum der Recherche stehe. Die Reise des Beschwerdegegners nach Abu Dhabi sei nicht zentral. Es sei um die möglichen Motive für eine allfällige Vorteilsgewährung der VAE und nicht um die Frage nach den Motiven einer allfälligen Vorteilsannahme durch den Beschwerdegegner gegangen. Vor diesem Hintergrund gehe die Feststellung der Vorinstanz fehl, die Beschwerdeführerin habe nur auf den Kontext des Beschwerdegegners und dessen Reise fokussiert. Der Beschwerdegegner komme im zweiten Teil des Beitrags zum Goldhandel weder in Wort noch in Bild vor.
5.2.2. Entgegen der Auffassung der Beschwerdeführerin wirft die Vorinstanz ihr nicht vor, im Fernsehbeitrag nur auf den Kontext des Beschwerdegegners und dessen Reise zu fokussieren. Die Vorinstanz stellt in tatsächlicher Hinsicht lediglich fest, dass die Beschwerdeführerin die Thematik der Goldimporte aus den VAE in Verbindung mit dem Aufenthalt des Beschwerdegegners in Abu Dhabi und der Vergabe des Auftrags für die Bodenabfertigung am Flughafen Genf bringe (vgl. E. 5.9 des angefochtenen Entscheids). Damit trifft sie aber nicht die sachverhaltliche Annahme, der Beitrag stehe ausschliesslich im Kontext der Einladung des Beschwerdegegners nach Abu Dhabi. Die Sachverhaltsrüge ist folglich unbegründet.
5.3. Soweit die Beschwerdeführerin bemängelt, die Vorinstanz werfe ihr zu Unrecht vor, sie habe nicht auf den Umstand hingewiesen, dass die Dnata bereits zuvor im Besitz einer Lizenz für die Abfertigung gewesen sei, ist ihr ebenfalls nicht zu folgen. Solches ergibt sich weder implizit noch explizit aus dem vorinstanzlichen Entscheid. Die Vorinstanz stellt lediglich fest, dass die Dnata, die weltweit für zahlreiche Fluggesellschaften und bereits seit 2011 auf dem Flughafen Genf tätig sei, im Beitrag als "umstritten" dargestellt werde (E. 5.4 des angefochtenen Entscheids). In diesem Zusammenhang stösst auch die Sachverhaltsrüge ins Leere, die Vorinstanz lasse in Bezug auf die Einschätzung, wonach die Dnata ungern gesehen sei, ausser Acht, dass die Aussage klar als subjektives Empfinden des Gewerkschafters deklariert worden sei. Aus dem vorinstanzlichen Entscheid ergibt sich, dass die Erklärung des Flughafengewerkschafters als "pauschale Aussage" bezeichnet wird (E. 5.4 des angefochtenen Entscheids). Entgegen der Auffassung der Beschwerdeführerin wird hieran ersichtlich, dass die Vorinstanz die Meinung des Gewerkschafters als subjektive Äusserung würdigt.
5.4. Die Beschwerdeführerin beanstandet sodann, die Vorinstanz lasse in tatsächlicher Hinsicht ausser Acht, dass der Beschwerdegegner zu den Vorwürfen der Bestechung um eine Stellungnahme gebeten worden sei und dass dieser kategorisch jegliche Stellungnahme zum Strafverfahren ausgeschlossen habe. Die Vorinstanz könne der Beschwerdeführerin daher nicht vorwerfen, den Beschwerdegegner vorgängig nicht mit den Vorwürfen von Marc Pieth konfrontiert zu haben (vgl. E. 5.7 des angefochtenen Entscheids).
5.4.1. Die Beschwerdeführerin bringt zu Recht vor, dass der Beschwerdegegner jegliche Stellungnahme kategorisch ausgeschlossen hat, und belegt dies mit der erfolgten E-Mail-Korrespondenz. Aus dieser Korrespondenz ergibt sich indes nicht, dass der Beschwerdegegner auch mit den konkreten Vorwürfen von Mark Pieth konfrontiert worden wäre. Zwar erscheint es als naheliegend, dass sich der Beschwerdegegner auch zu diesen Vorwürfen nicht geäussert hätte. Dennoch erweist sich die vorinstanzliche Feststellung, der Beschwerdegegner sei nicht mit den Vorwürfen von Mark Pieth zur Reise des Beschwerdegegners nach Abu Dhabi konfrontiert worden, in diesem Lichte nicht als offensichtlich unrichtig.
5.4.2. Die Vorinstanz hält der Beschwerdeführerin diesen einzelnen Umstand in der vorinstanzlichen Gesamtwürdigung denn auch nicht entgegen (vgl. E. 5.9 des angefochtenen Entscheids). Vielmehr berücksichtigt sie zugunsten der Beschwerdeführerin, dass der Beschwerdegegner - abgesehen von dieser Ausnahme - mit allen gegen ihn erhobenen Vorwürfen vorgängig konfrontiert worden sei. Sodann habe ihm die Redaktion, so die Vorinstanz weiter, auch die Möglichkeit eingeräumt, sich in einem Studiogespräch zu äussern (vgl. E. 5.8 des angefochtenen Entscheids). Die vorinstanzliche Feststellung der fehlenden Konfrontation ist für den Ausgang des vorliegenden Verfahrens daher nicht massgebend (vgl. Art. 97 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause. |
|
1 | Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause. |
2 | Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89 |
5.5. Die Beschwerdeführerin bringt ausserdem vor, die Redaktion habe die Zollverwaltung, das Eidgenössische Departement für auswärtige Angelegenheiten EDA sowie die Botschaft und die Regierung der VAE kontaktiert, ohne relevante Äusserungen oder brauchbare Stellungnahmen zu erhalten. Es sei deshalb offensichtlich unrichtig, ihr vorzuwerfen, dass keine Stellungnahme der Regierung der VAE ausgestrahlt worden sei. Der Beschwerdeführerin ist nicht zu folgen: Es mag möglicherweise zutreffen, dass die Beschwerdeführerin die von ihr aufgeführten Personen, Behörden und Stellen um eine Stellungnahme gebeten hat. Gegenteiliges stellt die Vorinstanz auch nicht fest. Die Vorinstanz weist sogar darauf hin, dass die Redaktion viel recherchiert habe (vgl. E. 5.9 des angefochtenen Entscheids). Die vorinstanzliche Feststellung, dass keine Stellungnahme ausgestrahlt worden sei (vgl. E. 5.6 des angefochtenen Entscheids), steht denn auch nicht im Widerspruch zum Vorbringen der Beschwerdeführerin, dass sie solche nicht erhältlich habe machen können. Die Vorinstanz stellt den diesbezüglichen Sachverhalt nicht offensichtlich unrichtig fest.
5.6. Zusammenfassend ergibt sich, dass im bundesgerichtlichen Verfahren keine Veranlassung besteht, vom vorinstanzlich festgestellten Sachverhalt abzuweichen.
6.
Zu prüfen ist, ob der vorliegend umstrittene Fernsehbeitrag das Sachgerechtigkeitsgebot verletzt oder durch die Programmautonomie der Beschwerdeführerin gedeckt ist (vgl. E.3 hiervor).
6.1. Die Beschwerdeführerin bringt vor, der Goldhandel bilde den Hauptteil des Beitrags. Daraus gehe hervor, dass die Gastgeber des Beschwerdegegners aus den VAE - und nicht der Beschwerdegegner selbst - die Protagonisten des Goldhandels seien. Der Goldhandel werde als mögliches wirtschaftliches Motiv für die Einladung des Beschwerdegegners und nicht als bestimmender Kontext seiner Reise präsentiert. Nach Auffassung der Beschwerdeführerin hat sie die Aussage des Beschwerdegegners, wonach während der Reise nie von Gold die Rede gewesen sei, in Zweifel ziehen dürfen. Die gegenteilige Ansicht der Vorinstanz sei angesichts des Umfangs der Goldimporte aus den VAE unhaltbar. Zudem habe der Staatsanwalt zuvor per Medienmitteilung publik gemacht, dass der Beschwerdegegner ein regelrechtes Lügengebäude erstellt habe. Auch die Genfer Regierung habe dem Beschwerdegegner Lüge und würdeloses Verhalten vorgeworfen.
Nach Auffassung der Beschwerdeführerin kann ihr nicht entgegengehalten werden, dass nur Kritiker des Beschwerdegegners zu Wort gekommen seien, die eine ablehnende Haltung zur Reise nach Abu Dhabi, zu den Goldimporten sowie zur Vergabe des Auftrags an die Dnata vertreten hätten. Zum Zeitpunkt der Veröffentlichung seien keine unabhängigen Personen für eine Stellungnahme auffindbar gewesen, die ihn in ein positives Licht gestellt oder unterstützt hätten. Um die Position des Beschwerdegegners im Beitrag zu stärken, habe die Redaktion sogar eine Passage seiner Erklärungen beim Privatsender Léman Bleu eingespielt. Sodann habe der Beschwerdegegner selbst mehrmals im Zusammenhang mit seinen Gastgebern von "Freunden" gesprochen. Da der Beschwerdegegner zwischen Februar 2014 und Januar 2015 der Verwaltungsratspräsident des Flughafens Genf gewesen sei, habe die Redaktion auch von "seinem" Flughafen sprechen dürfen. Das von der Vorinstanz beanstandete Bild, wie der Beschwerdegegner dem Kronprinzen der VAE die Hand gebe, habe der Beschwerdegegner auf seiner eigenen Facebook-Seite veröffentlicht.
6.2. Zunächst ist festzuhalten, dass der Beschwerdegegner als Politiker eine Person des öffentlichen Interesses ist (sogenannte absolute Person der Zeitgeschichte). Kraft seiner Stellung und Funktion steht er derart im Blickfeld der Öffentlichkeit, dass ein legitimes Informationsinteresse an seiner Person und seiner gesamten Teilnahme am öffentlichen Leben grundsätzlich zu bejahen ist (vgl. BGE 127 III 481 E. 2c/aa S. 488 f.). Sodann leistet der Fernsehbeitrag aus Sicht des Publikums fraglos einen wichtigen Beitrag zur Aufklärung der mutmasslichen Rolle der VAE und der Schweiz im Goldhandel. Es erscheint diesbezüglich von Bedeutung, darzutun, dass die VAE mit ihren staatlichen Fluggesellschaften nicht nur den Transport des Goldes vom Persischen Golf nach Genf, sondern mit dem von ihnen kontrollierten Unternehmen Dnata auch die Abfertigung am Flughafen Genf beeinflussen können. In diesem Zusammenhang erweist sich auch der Hinweis als bedeutsam, dass die Schweizer Behörden im Rahmen der Zollanmeldung kaum Kontrollen vornehmen würden. Vor dem Hintergrund der Reise des Beschwerdegegners in die VAE ist der Umstand, dass auf ihn in der Einleitung des Fernsehbeitrags Bezug genommen wird, ohne Weiteres sachgerecht. Dass er als ehemaliger
Verwaltungsratspräsident des Flughafens Genf in der Folge mehrmals eingeblendet sowie erwähnt wird, erweist sich als ebenso unproblematisch wie legitim.
6.3. Diese Betrachtung drängt sich insbesondere im Lichte der Meinungs- und Informationsfreiheit nach Art. 16
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 16 Libertés d'opinion et d'information - 1 La liberté d'opinion et la liberté d'information sont garanties. |
|
1 | La liberté d'opinion et la liberté d'information sont garanties. |
2 | Toute personne a le droit de former, d'exprimer et de répandre librement son opinion. |
3 | Toute personne a le droit de recevoir librement des informations, de se les procurer aux sources généralement accessibles et de les diffuser. |
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 17 Liberté des médias - 1 La liberté de la presse, de la radio et de la télévision, ainsi que des autres formes de diffusion de productions et d'informations ressortissant aux télécommunications publiques est garantie. |
|
1 | La liberté de la presse, de la radio et de la télévision, ainsi que des autres formes de diffusion de productions et d'informations ressortissant aux télécommunications publiques est garantie. |
2 | La censure est interdite. |
3 | Le secret de rédaction est garanti. |
6.4. Der Beschwerdegegner wird zunächst explizit im Titel des Beitrags ("Fall Maudet") sowie im Rahmen der Anmoderation als thematischer "Aufhänger" des Beitrags verwendet. Sodann widmet sich der erste Teil des Beitrags dem Beschwerdegegner und der Vergabe des Auftrags für die Bodenabfertigung an "seinem" Flughafen. Im zweiten Teil wird faktenbasiert und informativ über die Goldimporte aus den VAE berichtet. Der Umstand, dass der Beschwerdegegner in dieser zweiten Hälfte des Beitrags nicht mehr vorkommt, vermag seine Rolle zwischenzeitlich zu relativieren. Am Ende des zweiten Teils und zugleich des gesamten Beitrags wird der Beschwerdegegner bei seinem Treffen mit dem Kronprinzen der VAE allerdings neuerlich prominent in Szene gesetzt. Den unbefangenen Zuschauern und Zuschauerinnen ist letztlich offenkundig, dass der Beitrag der Beschwerdeführerin über den Goldhandel nur wegen des "Falls Maudet" zustande gekommen ist. Am Schluss des Beitrags bleibt die Frage im Raum, ob der Beschwerdegegner mit Vertretern der VAE über Themen gesprochen hat, von denen die Öffentlichkeit besser nichts erfahren sollte. Das Publikum erhält durch den Beitrag ein einseitiges Bild, das den Beschwerdegegner nicht als Element einer weitgehenden
Involviertheit der Schweiz in solche Goldgeschäfte zeichnet, sondern ihn als Person mit zentraler Verantwortlichkeit hierfür erscheinen lässt.
6.5. Obwohl dem Beschwerdegegner kein strafbares Verhalten vorgeworfen und zu Beginn des Beitrags ausdrücklich auf die Unschuldsvermutung hingewiesen wird, fehlt im Beitrag ein namhaftes Gegengewicht zur unterschwellig suggerierten Korruptionsnähe des Verhaltens des Beschwerdegegners. Dieses Bild entsteht namentlich durch das mehrmalige Zuwortkommen des als international renommierten Korruptionsexperten vorgestellten Mark Pieth. In einer solchen Konstellation entbindet die vorliegende Weigerung des Beschwerdegegners, sich ausführlich zu äussern, die Redaktion nicht von der Pflicht, sein Verhalten in einen gewissen Gesamtkontext zu stellen. Die Beschwerdeführerin bringt diesbezüglich zwar nachvollziehbar vor, dass im Zeitpunkt der Veröffentlichung keine dem Beschwerdegegner positiv gesinnten Personen für eine Stellungnahme auffindbar gewesen seien. Gerade angesichts dieses Umstands wäre zur Einhaltung der zentralen journalistischen Sorgfaltspflichten wie dem Fairnessprinzip und der Transparenz indes erforderlich gewesen, zumindest gewisse redaktionelle Hinweise zu geben, dass der Beschwerdegegner nicht der einzige Schweizer Akteur beim Goldimport aus den VAE ist.
6.6. Im Sinne der Objektivität des umstrittenen Fernsehbeitrags hätten Hinweise auf die Grundzüge der gesetzlichen Grundlagen mit Bezug zum Goldhandel (vgl. Bundesgesetz vom 20. Juni 1933 über die Kontrolle des Verkehrs mit Edelmetallen und Edelmetallwaren [Edelmetallkontrollgesetz, EMKG; SR 941.31]) und die damit verbundenen behördlichen Zuständigkeiten sowie Hinweise auf die Haltung des Bundesrats und des Parlaments den Eindruck einer (alleinigen) Verantwortlichkeit des Beschwerdegegners entschärft. Über die politische Haltung der Schweiz zur Thematik des Goldhandels und zu den prekären Arbeitsbedingungen bei der Gewinnung des Goldes schweigt sich der Beitrag indes aus. Gleiches gilt für den Hinweis, dass der Verwaltungsrat des Flughafens Genf den Auftrag mit 14 Ja-Stimmen bei drei Enthaltungen an die Dnata vergeben hat. Dass der Beschwerdegegner angeblich den Ausstand eines Verwaltungsrats bewirkt habe, rückt im Lichte dieses Umstands in den Hintergrund. Ausserdem ergibt sich aus dem Handelsregisterauszug der Aéroport International de Genève, dass der Beschwerdegegner im Januar 2015 - mithin vor seiner Reise nach Abu Dhabi - aus dem Verwaltungsrat der Gesellschaft ausschied (vgl. Art. 105 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
|
1 | Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
2 | Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95. |
3 | Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99 |
geeignet gewesen, eine sachgerechte und ausgewogenere Darstellung des Beitrags zu erwirken und die Rolle des Beschwerdegegners in einen Gesamtkontext zu stellen. Die Vorinstanz schreibt der Beschwerdeführerin damit auch nicht vor, wie und was sie zu berichten hätte, sondern zeigt in ihrem Entscheid auf, dass es durchaus möglich und erforderlich gewesen wäre, sachgerecht und ausgewogen über die Goldimporte aus den VAE zu berichten und gleichzeitig auf die möglicherweise problematischen Aspekte des Goldhandels und der Rolle der Schweiz hinzuweisen.
6.7. Für die Beurteilung des Sachgerechtigkeitsgebots nach Art. 4 Abs. 2
SR 784.40 Loi fédérale du 24 mars 2006 sur la radio et la télévision (LRTV) LRTV Art. 4 Exigences minimales quant au contenu des programmes - 1 Toute émission doit respecter les droits fondamentaux. Elle doit en particulier respecter la dignité humaine, ne pas être discriminatoire, ne pas contribuer à la haine raciale, ne pas porter atteinte à la moralité publique et ne pas faire l'apologie de la violence ni la banaliser. |
|
1 | Toute émission doit respecter les droits fondamentaux. Elle doit en particulier respecter la dignité humaine, ne pas être discriminatoire, ne pas contribuer à la haine raciale, ne pas porter atteinte à la moralité publique et ne pas faire l'apologie de la violence ni la banaliser. |
2 | Les émissions rédactionnelles ayant un contenu informatif doivent présenter les événements de manière fidèle et permettre au public de se faire sa propre opinion. Les vues personnelles et les commentaires doivent être identifiables comme tels. |
3 | Les émissions ne doivent pas nuire à la sûreté intérieure ou extérieure de la Confédération ou des cantons ni à leur ordre constitutionnel, ni violer les obligations contractées par la Suisse en vertu du droit international. |
4 | Les programmes des concessionnaires doivent refléter équitablement, dans l'en-semble de leurs émissions rédactionnelles, la diversité des événements et des opinions. Si une zone de desserte est couverte par un nombre suffisant de diffuseurs, l'autorité concédante peut exempter un ou plusieurs concessionnaires de l'obligation de diversité. |
6.7.1. Die Beschwerdeführerin bringt zwar zu Recht vor, dass der Beschwerdegegner im zweiten Teil des Beitrags zum Goldhandel weder in Bild noch in Wort vorkomme. Isoliert betrachtet mag deshalb - wie die Beschwerdeführerin weiter geltend macht - zum Ausdruck kommen, dass nicht der Beschwerdegegner selbst, sondern die Gastgeber des Beschwerdegegners aus den VAE die Protagonisten des Goldhandels seien. Der Beschwerdegegner wird aber für die Rolle der Schweiz derart prominent als thematischer "Aufhänger" des Beitrags verwendet und sehr oft ausdrucksstark ins Bild gesetzt. Soll ihm insgesamt lediglich eine klar erkennbare Nebenrolle zukommen, ist die Bedeutung seiner Person im Verlauf des Beitrags jedenfalls andeutungsweise in den Gesamtkontext zu stellen. Dies gelingt dem Beitrag - wie dargelegt (vgl. E. 6.4-6.6 hiervor) - gerade nicht.
6.7.2. Eine Gesamtbetrachtung des Fernsehbeitrags hinterlässt beim politikinteressierten Publikum den einseitigen Eindruck, dem Beschwerdegegner komme für die Involviertheit der Schweiz in den Goldhandel eine zentrale Rolle zu und er habe massgeblich dazu beigetragen, dass von dem aus den VAE im Jahr 2016 exportierten Gold im Wert von Fr. 16.8 Mrd. ohne genauere Herkunftskontrolle rund Fr. 15 Mrd. über den Flughafen Genf in die Schweiz importiert worden sind (vgl. auch E. 4.1.3 hiervor). Dabei wird der Goldimport aus den VAE in die Schweiz zwar faktenbasiert und informativ erschlossen. Dem Publikum entgeht aber ein Bild unterschiedlicher Mitverantwortlichkeiten auf Seiten der Schweiz und es entsteht der Eindruck einer (alleinigen) Verantwortlichkeit des Beschwerdegegners. Diese Darstellung erweist sich als eine Verletzung des Sachgerechtigkeitsgebots.
6.8. Zusammenfassend ergibt sich, dass die Vorinstanz zu Recht eine Verletzung des Sachgerechtigkeitsgebots nach Art. 4 Abs. 2
SR 784.40 Loi fédérale du 24 mars 2006 sur la radio et la télévision (LRTV) LRTV Art. 4 Exigences minimales quant au contenu des programmes - 1 Toute émission doit respecter les droits fondamentaux. Elle doit en particulier respecter la dignité humaine, ne pas être discriminatoire, ne pas contribuer à la haine raciale, ne pas porter atteinte à la moralité publique et ne pas faire l'apologie de la violence ni la banaliser. |
|
1 | Toute émission doit respecter les droits fondamentaux. Elle doit en particulier respecter la dignité humaine, ne pas être discriminatoire, ne pas contribuer à la haine raciale, ne pas porter atteinte à la moralité publique et ne pas faire l'apologie de la violence ni la banaliser. |
2 | Les émissions rédactionnelles ayant un contenu informatif doivent présenter les événements de manière fidèle et permettre au public de se faire sa propre opinion. Les vues personnelles et les commentaires doivent être identifiables comme tels. |
3 | Les émissions ne doivent pas nuire à la sûreté intérieure ou extérieure de la Confédération ou des cantons ni à leur ordre constitutionnel, ni violer les obligations contractées par la Suisse en vertu du droit international. |
4 | Les programmes des concessionnaires doivent refléter équitablement, dans l'en-semble de leurs émissions rédactionnelles, la diversité des événements et des opinions. Si une zone de desserte est couverte par un nombre suffisant de diffuseurs, l'autorité concédante peut exempter un ou plusieurs concessionnaires de l'obligation de diversité. |
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi. |
SR 784.40 Loi fédérale du 24 mars 2006 sur la radio et la télévision (LRTV) LRTV Art. 6 - 1 Les diffuseurs ne sont soumis à aucune directive des autorités fédérales, cantonales ou communales si le droit fédéral n'en dispose pas autrement. |
|
1 | Les diffuseurs ne sont soumis à aucune directive des autorités fédérales, cantonales ou communales si le droit fédéral n'en dispose pas autrement. |
2 | Ils conçoivent librement leurs publications rédactionnelles et la publicité et en choisissent notamment les thèmes, le contenu ainsi que la présentation; ils en sont responsables.13 |
3 | Nul ne peut exiger d'un diffuseur la diffusion de productions ou d'informations déterminées. |
SR 784.40 Loi fédérale du 24 mars 2006 sur la radio et la télévision (LRTV) LRTV Art. 24 Mandat - 1 La SSR remplit le mandat constitutionnel dans le domaine de la radio et de la télévision (mandat). Elle doit en particulier: |
|
1 | La SSR remplit le mandat constitutionnel dans le domaine de la radio et de la télévision (mandat). Elle doit en particulier: |
a | fournir à l'ensemble de la population des programmes de radio et de télévision complets et de même valeur dans les trois langues officielles; |
b | promouvoir la compréhension, la cohésion et l'échange entre les différentes parties du pays, les communautés linguistiques, les cultures et les groupes sociaux, et tenir compte des particularités du pays et des besoins des cantons; |
c | resserrer les liens qui unissent les Suisses de l'étranger à la Suisse, promouvoir le rayonnement de la Suisse à l'étranger et y favoriser la compréhension pour ses intérêts. |
2 | La SSR diffuse au moins un programme de radio pour la Suisse d'expression romanche. Par ailleurs, le Conseil fédéral fixe les principes régissant la prise en compte des besoins spécifiques de cette région linguistique en matière de radio et de télévision. |
3 | Le Conseil fédéral fixe les principes régissant la prise en compte des besoins des personnes atteintes de déficiences sensorielles. Il détermine notamment dans quelle proportion des émissions spéciales doivent être offertes dans la langue des signes pour les malentendants. |
4 | La SSR contribue: |
a | à la libre formation de l'opinion en présentant une information complète, diversifiée et fidèle, en particulier sur les réalités politiques, économiques et sociales; |
b | au développement de la culture et au renforcement des valeurs culturelles du pays ainsi qu'à la promotion de la création culturelle suisse, en tenant particulièrement compte de la production littéraire, musicale et cinématographique suisse, notamment en diffusant des émissions de producteurs suisses et des émissions produites par elle; |
c | à la formation du public, notamment grâce à la diffusion régulière d'émissions éducatives; |
d | au divertissement. |
5 | Dans les émissions d'information importantes susceptibles d'intéresser un public au-delà de la région linguistique et hors des frontières nationales, la langue standard est en règle générale utilisée.37 |
SR 784.40 Loi fédérale du 24 mars 2006 sur la radio et la télévision (LRTV) LRTV Art. 86 Principes - 1 L'OFCOM veille au respect de la présente loi et de ses dispositions d'exécution, de la concession et des accords internationaux applicables. L'autorité de plainte est compétente pour le traitement des plaintes concernant le contenu des publications rédactionnelles et le refus d'accorder l'accès au programme ou aux autres services journalistiques de la SSR (art. 83, al. 1, let. a, et 94 à 98).90 |
|
1 | L'OFCOM veille au respect de la présente loi et de ses dispositions d'exécution, de la concession et des accords internationaux applicables. L'autorité de plainte est compétente pour le traitement des plaintes concernant le contenu des publications rédactionnelles et le refus d'accorder l'accès au programme ou aux autres services journalistiques de la SSR (art. 83, al. 1, let. a, et 94 à 98).90 |
2 | Aucune surveillance ne peut être exercée sur la production et la préparation des programmes et des autres services journalistiques de la SSR; les contrôles de pure opportunité ne sont pas autorisés.91 |
3 | Les dispositions de la PA92 s'appliquent à la surveillance si la présente loi n'en dispose pas autrement. |
4 | Aucune mesure provisionnelle ne peut être ordonnée dans le cadre de la surveillance menée par l'autorité de plainte (art. 91 à 98).93 |
5 | L'autorité de plainte ne statue que sur les plaintes déposées contre des publications rédactionnelles déjà parues ainsi que sur les plaintes déposées suite au refus d'accorder l'accès à un programme ou à un autre service journalistique de la SSR. Elle n'agit pas d'office.94 |
7.
Nach dem Dargelegten kann dahingestellt bleiben, ob das Gebot der Unschuldsvermutung im vorinstanzlichen Entscheid nicht richtig dargestellt werde. Ausserdem liegt keine Verletzung der Meinungs- und Informations- sowie Medienfreiheit vor (vgl. Art. 16 f
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 16 Libertés d'opinion et d'information - 1 La liberté d'opinion et la liberté d'information sont garanties. |
|
1 | La liberté d'opinion et la liberté d'information sont garanties. |
2 | Toute personne a le droit de former, d'exprimer et de répandre librement son opinion. |
3 | Toute personne a le droit de recevoir librement des informations, de se les procurer aux sources généralement accessibles et de les diffuser. |
IR 0.101 Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH) CEDH Art. 10 Liberté d'expression - 1. Toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend la liberté d'opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu'il puisse y avoir ingérence d'autorités publiques et sans considération de frontière. Le présent article n'empêche pas les États de soumettre les entreprises de radiodiffusion, de cinéma ou de télévision à un régime d'autorisations. |
|
1 | Toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend la liberté d'opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu'il puisse y avoir ingérence d'autorités publiques et sans considération de frontière. Le présent article n'empêche pas les États de soumettre les entreprises de radiodiffusion, de cinéma ou de télévision à un régime d'autorisations. |
2 | L'exercice de ces libertés comportant des devoirs et des responsabilités peut être soumis à certaines formalités, conditions, restrictions ou sanctions prévues par la loi, qui constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité nationale, à l'intégrité territoriale ou à la sûreté publique, à la défense de l'ordre et à la prévention du crime, à la protection de la santé ou de la morale, à la protection de la réputation ou des droits d'autrui, pour empêcher la divulgation d'informations confidentielles ou pour garantir l'autorité et l'impartialité du pouvoir judiciaire. |
SR 784.40 Loi fédérale du 24 mars 2006 sur la radio et la télévision (LRTV) LRTV Art. 4 Exigences minimales quant au contenu des programmes - 1 Toute émission doit respecter les droits fondamentaux. Elle doit en particulier respecter la dignité humaine, ne pas être discriminatoire, ne pas contribuer à la haine raciale, ne pas porter atteinte à la moralité publique et ne pas faire l'apologie de la violence ni la banaliser. |
|
1 | Toute émission doit respecter les droits fondamentaux. Elle doit en particulier respecter la dignité humaine, ne pas être discriminatoire, ne pas contribuer à la haine raciale, ne pas porter atteinte à la moralité publique et ne pas faire l'apologie de la violence ni la banaliser. |
2 | Les émissions rédactionnelles ayant un contenu informatif doivent présenter les événements de manière fidèle et permettre au public de se faire sa propre opinion. Les vues personnelles et les commentaires doivent être identifiables comme tels. |
3 | Les émissions ne doivent pas nuire à la sûreté intérieure ou extérieure de la Confédération ou des cantons ni à leur ordre constitutionnel, ni violer les obligations contractées par la Suisse en vertu du droit international. |
4 | Les programmes des concessionnaires doivent refléter équitablement, dans l'en-semble de leurs émissions rédactionnelles, la diversité des événements et des opinions. Si une zone de desserte est couverte par un nombre suffisant de diffuseurs, l'autorité concédante peut exempter un ou plusieurs concessionnaires de l'obligation de diversité. |
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 36 Restriction des droits fondamentaux - 1 Toute restriction d'un droit fondamental doit être fondée sur une base légale. Les restrictions graves doivent être prévues par une loi. Les cas de danger sérieux, direct et imminent sont réservés. |
|
1 | Toute restriction d'un droit fondamental doit être fondée sur une base légale. Les restrictions graves doivent être prévues par une loi. Les cas de danger sérieux, direct et imminent sont réservés. |
2 | Toute restriction d'un droit fondamental doit être justifiée par un intérêt public ou par la protection d'un droit fondamental d'autrui. |
3 | Toute restriction d'un droit fondamental doit être proportionnée au but visé. |
4 | L'essence des droits fondamentaux est inviolable. |
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
|
1 | Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
2 | Les parties ont le droit d'être entendues. |
3 | Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
|
1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
|
1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
8.
Im Ergebnis erweist sich die Beschwerde als unbegründet, weshalb sie abzuweisen ist. Gemäss Art. 66 Abs. 4
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
|
1 | En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
2 | Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis. |
3 | Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés. |
4 | En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours. |
5 | Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe. |
|
1 | Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe. |
2 | En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige. |
3 | En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles. |
4 | L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie. |
5 | Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer. |
Demnach erkennt das Bundesgericht:
1.
Die Beschwerde wird abgewiesen.
2.
Es werden keine Gerichtskosten erhoben.
3.
Die Beschwerdeführerin hat den Beschwerdegegner für das bundesgerichtliche Verfahren mit Fr. 3'000.-- zu entschädigen.
4.
Dieses Urteil wird den Verfahrensbeteiligten und der Unabhängigen Beschwerdeinstanz für Radio und Fernsehen UBI schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 28. August 2020
Im Namen der II. öffentlich-rechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Seiler
Der Gerichtsschreiber: Zollinger