Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal
Cour I
A-3623/2018
Arrêt du 28 juillet 2020
Jérôme Candrian (président du collège),
Composition Jürg Steiger, Christine Ackermann, juges,
Johanna Hirsch-Sadik, greffière.
1. A._______,
représentée par B._______,
Parties
2. B._______,
recourants,
contre
Département fédéral des finances DFF,
Secrétariat général DFF, Service juridique DFF, Bundesgasse 3, 3003 Bern,
autorité inférieure.
Demande de dommages-intérêts en matière de
Objet
responsabilité de la Confédération.
Faits :
A.
A.a B._______, né le (...) et ressortissant suisse, A._______, née le (...) et ressortissante (...), se sont rencontrés en septembre 2014 lors d'un séjour de B._______ en (...). Le 27 novembre 2014, A._______ (la requérante) a déposé auprès de l'ambassade de Suisse à (...) en (...) (l'ambassade) une demande de visa Schengen pour pouvoir séjourner en Suisse auprès de B._______ du 21 décembre 2014 au 17 janvier 2015. Par décision du 1er décembre 2014, l'ambassade a refusé le visa à la requérante aux motifs que la preuve de la titularité d'une assurance médicale de voyage adéquate et valide n'avait pas été produite et que son intention de quitter le territoire de l'Etat Membre avant l'expiration du visa n'avait pas pu être établie.
A.b Le 3 décembre 2014, B._______ a formé opposition contre la décision de refus de l'ambassade du 1er décembre 2014. Il a fait valoir qu'il avait indiqué sur le formulaire à remplir que l'assurance avait été conclue, qu'il attendait l'attestation de celle-ci qui entretemps lui était parvenue le 2 décembre 2014, et qu'il avait joint au formulaire une copie du paiement de l'assurance. En outre, il a précisé avoir payé et produit les billets d'avion aller-retour pour prouver que le retour se ferait bien le 17 janvier 2015.
A.c Par décision du 18 décembre 2014, l'Office fédéral des migrations (l'ODM ; actuellement le Secrétariat d'Etat aux migrations, ci-après le SEM) a rejeté l'opposition du 3 décembre 2014 et confirmé le refus d'autorisation d'entrée dans l'espace Schengen. Il a indiqué que la législation en vigueur ne garantissait aucun droit quant à l'entrée dans l'espace Schengen ni quant à l'octroi d'un visa quand bien même le requérant remplirait toutes les conditions. Il a retenu qu'en l'espèce, le fait que la requérante soit jeune (35 ans), célibataire, qu'elle n'ait pas apporté d'éléments concernant son activité lucrative indépendante ni rendu vraisemblable qu'elle disposait de moyens financiers propres suffisants, qu'elle n'ait jamais voyagé dans l'espace Schengen et qu'elle ne connaisse l'invitant que depuis septembre 2014, contribuait à jeter de sérieux doutes quant à ses réelles intentions ainsi que sur l'existence de liens réellement particuliers avec son pays d'origine, qu'ils soient familiaux, sociaux ou professionnels. En outre, il a considéré que le fait que l'intéressée laissait au pays ses deux enfants ne constituait pas un élément décisif dans la présente cause dans la mesure où l'expérience avait démontré que, dans de tels cas, il n'était pas rare que les membres de la famille tentent par la suite de rejoindre l'étranger qui a obtenu un visa pour la Suisse. Le SEM a également estimé que l'invitant n'avait pas non plus démontré à satisfaction disposer de moyens financiers suffisants pour couvrir les frais relatifs au séjour en Suisse de l'intéressée. Il en a conclu qu'il ne saurait exclure que, une fois dans l'espace Schengen, la requérante ne souhaite y prolonger sa présence dans l'espoir de trouver des conditions d'existence meilleures que celles qu'elle connaît dans sa patrie et que, partant, la sortie de cet espace au terme du séjour ne pouvait être considérée comme suffisamment garantie.
A.d Par mémoire du 19 janvier 2015, B._______ a interjeté recours à l'encontre de la décision du SEM auprès du Tribunal administratif fédéral, en concluant à son annulation (cause C-374/2015). Dans son recours, il a fait valoir que toutes les conditions d'entrée pour les ressortissants de pays tiers étaient remplies, notamment la preuve d'une assurance médicale de voyage valide, des moyens financiers suffisants pour prendre en charge les frais de sa compagne ainsi que de la volonté de cette dernière de retourner au pays au terme de son séjour. B._______ a précisé qu'il estimait que lui et sa compagne avaient été traités par les services de l'Etat d'une manière arbitraire et contraire à la bonne foi et que la décision attaquée l'avait privé de liberté personnelle.
A.e Le 16 avril 2015, A._______ a déposé auprès de l'ambassade une seconde demande de visa Schengen pour pouvoir séjourner en Suisse auprès de B._______ du 6 au 30 juin 2015. Par décision du 21 avril 2015, l'ambassade a délivré un visa Schengen à la requérante valable pour les dates requises.
A.f Par décision du 9 juin 2015, suite à l'ordonnance du 28 mai 2015 du Tribunal administratif fédéral lui faisant part de la décision d'octroi du visa susmentionnée, le SEM a reconsidéré sa position et a annulé sa décision attaquée en application de l'art. 58
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 58 - 1 L'autorità inferiore può, fino all'invio della sua risposta, riesaminare la decisione impugnata. |
|
1 | L'autorità inferiore può, fino all'invio della sua risposta, riesaminare la decisione impugnata. |
2 | Essa notifica immediatamente una nuova decisione alle parti e la comunica all'autorità di ricorso. |
3 | Quest'ultima continua la trattazione del ricorso in quanto non sia divenuto senza oggetto per effetto di una nuova decisione; l'articolo 57 è applicabile, se la nuova decisione si fonda su fatti notevolmente differenti o cagiona una situazione giuridica notevolmente differente. |
A.g Par décision C-374/2015 du 15 juin 2015, le Tribunal administratif fédéral a radié l'affaire du rôle, sans percevoir de frais de procédure ni allouer des dépens à B._______, dès lors que ce dernier avait agi sans recours à un mandataire professionnel et que ses frais éventuels ne sauraient être considérés comme élevés. En substance, il a retenu que, vu la décision de reconsidération du SEM du 9 juin 2015, la procédure était devenue sans objet.
A.h Par courriel du 23 juin 2015, l'ambassade a fait part à B._______ que le SEM le priait de contrôler le retour effectif de la requérante et que celle-ci devait se présenter personnellement auprès de ses guichets à son retour jusqu'au 4 juillet 2015. Suite à la demande par courriel de B._______ et à l'envoi de photos du passeport de A._______ attestant de son entrée et de sa sortie du territoire suisse, le SEM a finalement considéré qu'il n'était pas nécessaire qu'elle se présente à l'ambassade.
B.
B.a Le 21 décembre 2015, B._______ (le demandeur) a déposé auprès du Chef du Département fédéral des affaires étrangères (le DFAE), le Conseiller fédéral Didier Burkhalter, une demande en remboursement des frais occasionnés par la décision de l'ambassade du 1er décembre 2014, confirmée par le SEM le 18 décembre 2014, puis finalement annulée par cette même autorité le 9 juin 2015, pour un total de 1'921.40 francs, se décomposant ainsi :
Lettre recommandée du 03.12.2014 au SEM 16.00 francs
Deux lettres recommandées du 13.12.2014 au SEM 12.00 francs
Lettre recommandée du 19.01.2015 au TAF 7.00 francs
Lettre recommandée du 20.02.2015 au TAF 6.00 francs
Assurance pour visiteur devenue caduque 197.00 francs
Coût de la 2ème demande de visa 79.50 francs
Report de la réservation du billet d'avion 97.25 francs
Billet d'avion Genève-(...) retour 1'506.65 francs
A l'appui de sa requête, le demandeur fait valoir que, suite au refus injustifié d'octroi du 1er visa, il a été contraint de quitter la Suisse à la fin de l'année 2014 pour pouvoir passer les fêtes de fin d'année avec sa compagne. Il avance que la décision infondée a été annulée suite à son recours déposé auprès du Tribunal administratif fédéral et que ces dépenses n'auraient pas eu lieu si les services de l'Etat n'avaient pas pris des décisions arbitraires non fondées. Selon lui, la responsabilité pour ces frais incombe à l'administration. Il considère également avoir été victime d'un abus d'autorité selon l'art. 312 du Code pénal suisse du 21 décembre 1937 (RS 311.0) en ce qui concerne l'injonction faite à A._______ de se présenter personnellement auprès de l'ambassade pour vérifier son retour.
B.b Par lettre du 10 mars 2016, le Département fédéral des finances (le DFF) a informé le demandeur que sa demande d'indemnisation de 1'921.40 francs adressée au DFAE lui avait été remise pour traitement. Le SEM et le DFAE ont ensuite remis au DFF l'intégralité de leur dossier respectif.
B.c Par lettre du 30 mars 2016, le demandeur a transmis les quittances et récépissés représentant les frais induits par les décisions de l'ambassade et du SEM. Il a augmenté ses prétentions à un total de 1'941.40 francs, la lettre recommandée du 3 décembre 2014 au SEM ayant coûté 18.00 francs, les deux lettres recommandées au DFAE des 21 décembre 2015 et 3 février 2016 12.00 francs et la présente lettre recommandée 6.00 francs. Au surplus, il a précisé qu'il paraissait logique que l'émolument de la première demande de visa ainsi que son billet d'avion Genève-(...) retour lui soient remboursés, étant donné que le SEM avait annulé sa décision du 18 décembre 2014 et lui avait remboursé l'avance de frais faite lors de son opposition du 3 décembre 2014.
B.d Par courrier du 7 juillet 2016, le DFF a attiré l'attention du demandeur sur le fait que la responsabilité d'une collectivité publique en raison de l'illicéité d'une décision n'était admise qu'à des conditions restrictives et que la décision de reconsidération du SEM du 9 juin 2015 ne signifiait pas que la décision annulée du 18 décembre 2014 ait été illicite.
B.e Par courrier du 18 octobre 2016, le SEM s'est déterminé sur la demande de remboursement, concluant à son rejet. Il a rappelé que, dans le cadre de l'examen d'une demande de visa, l'autorité compétente disposait d'un large pouvoir d'appréciation, qu'elle ne pouvait examiner si l'étranger présentait les garanties nécessaires en vue d'une sortie de la Suisse dans les délais impartis que sur la base d'indices fondés sur sa situation personnelle, familiale ou professionnelle et sur une évaluation de son comportement une fois arrivé en Suisse en fonction de ces prémisses, et que, dès lors, il ne pouvait pas lui être reproché de prendre une décision contraire à la loi en se fondant sur ces indices et leur évaluation. Il a indiqué que le requérant ne pouvait prétendre à l'octroi d'un visa en prétextant avoir fourni une liste de documents, quelle qu'elle soit. Selon le SEM, la décision de refus de l'ambassade du 1er décembre 2014, l'opposition du 3 décembre 2014 et son rejet du 18 décembre 2014 se sont déroulés conformément aux règles de procédure en la matière.
B.f Par lettre du 6 décembre 2016, le DFAE s'est déterminé sur la demande en remboursement du demandeur, concluant à son rejet. En particulier, il fait valoir que le SEM a reconsidéré sa décision pour des motifs d'économie de procédure, que cette reconsidération n'a pas eu pour effet de rendre sa première décision illicite mais uniquement de rendre la procédure de recours sans objet et que c'est la raison pour laquelle le Tribunal administratif fédéral l'a radiée du rôle sans donner droit au fond au demandeur.
B.g Par lettre du 6 mars 2018, le DFF a proposé au demandeur la somme de 373.75 francs pour solde de tout compte, correspondant aux frais de l'assurance pour visiteur, à ceux de la deuxième demande de visa Schengen et à ceux du report de la réservation du billet d'avion, à titre amiable et transactionnel, sans reconnaissance d'une quelconque responsabilité en cas de décision de sa part sur sa demande. Par courriel du 12 mars 2018, le demandeur a demandé au DFF de réévaluer sa proposition de transaction et d'accepter le remboursement complet ou partiel du prix du billet d'avion. Par courrier du 13 mars 2018, le DFF a pris note du refus de sa proposition.
C.
Par décision du 25 mai 2018, le DFF a rejeté la demande de dommages-intérêts du demandeur, ne lui allouant point de dépens et mettant les frais de procédure de 500 francs à sa charge. Il estime que les conditions fondant la responsabilité étatique ne sont pas remplies. En particulier, il considère qu'il n'y a eu ni atteinte à un droit absolu, ni violation d'une norme de comportement ayant pour but de protéger le bien juridique du recourant ou de sa compagne, la simple lésion du patrimoine n'emportant pas en tant que telle la réalisation d'un acte illicite. Il ajoute que la demande doit également être rejetée pour absence de violation d'une prescription importante des devoirs de fonction de la part de l'ambassade et du SEM, les décisions rendues ne méconnaissant gravement aucune règle de droit, aucun principe juridique clair et indiscuté ni ne contredisant de manière choquante le sentiment de l'équité. Il en conclut que ni l'ambassade ni le SEM n'ont commis d'acte illicite en refusant en 2014 l'octroi d'un visa Schengen à la requérante. Finalement, pour le cas où la question du dommage devait néanmoins se poser, le DFF conteste les différents postes de la demande en remboursement de 1'941.40 francs et affirme qu'aucun dommage n'a été causé par l'ambassade ou le SEM.
D.
D.a Le 21 juin 2018, B._______ (le recourant) a déposé un recours auprès du Tribunal administratif fédéral (le Tribunal), concluant à ce que sa demande de dommages-intérêts soit honorée par le DFF (l'autorité inférieure). A l'appui de son recours, il fait valoir que la décision de l'ambassade du 1er décembre 2014 est illicite étant donné que les fonctionnaires ont dissimulé la conclusion d'une assurance voyage valide au moment du dépôt de la demande de visa et que le deuxième motif de refus, soit que l'intention de sa compagne de quitter le territoire des Etats membres Schengen avant l'expiration de la validité du visa ne pouvait pas être établie, est arbitraire. Il avance également que la décision du SEM du 18 décembre 2014 est illicite car elle cautionne cette erreur en taisant qu'une assurance a été conclue à temps et que les critères concernant l'intention de sa compagne sont subjectifs. En outre, il allègue que ces deux décisions sont arbitraires, vu que la deuxième requête de visa a été acceptée et que le SEM a annulé sa décision, alors que la situation n'avait en aucun point changé depuis le refus. Par ailleurs, le recourant avance que les dispositions du droit Schengen protègent les personnes qui requièrent un visa, celles qui les accueillent ainsi que leur patrimoine. Il en conclut que des agents ont violé un devoir essentiel à l'exercice de leur fonction en commettant des erreurs graves et manifestes qui n'auraient pas échappées à un homologue consciencieux. Il affirme que le visa sollicité en novembre 2014 aurait dû être délivré et que le dommage causé par cette décision annulée doit être réparé. Il ajoute que l'injonction à sa compagne de se présenter à l'ambassade pour contrôler son retour au pays constitue également un acte arbitraire et illicite, dépourvu de base légale. Finalement, le recourant affirme qu'il a fourni toutes les pièces justificatives concernant les différents postes de son dommage et qu'il y a un rapport de causalité entre les actes illicites commis et le dommage de 1'941.40 francs dont il requiert le remboursement.
D.b Par mémoire en réponse du 20 août 2018, l'autorité inférieure a conclu au rejet du recours, les frais de procédure devant être mis à la charge du recourant et aucun dépens ne devant lui être alloué, et a confirmé la décision attaquée. Quant à la forme, elle considère que seul B._______ et non A._______ doit être considéré comme partie recourante à la présente procédure. Quant au fond, elle fait valoir, au surplus, que le simple fait qu'un motif d'une décision, soit en l'espèce celui relatif à l'assurance maladie de voyage, se révèle par la suite inexact ne suffit pas pour engager la responsabilité de la Confédération et que le fait de refuser le visa pour d'autres motifs participe du fonctionnement normal de la justice administrative. Elle précise que si, contre toute attente, la question du dommage devait néanmoins se poser, le recourant soit chargé du fardeau de la preuve du dommage, de son ampleur ainsi que du lien de causalité naturelle et adéquate, et maintient les motifs pour lesquels elle a refusé les différents postes du dommage invoqué par le recourant.
D.c Par mémoire en réplique du 19 septembre 2018, le recourant a confirmé le contenu de son recours. Au surplus, il précise agir en son nom propre et, procuration à l'appui, représenter également A._______ (la recourante), étant donné qu'elle a été en premier lieu victime d'actes illicites et d'abus d'autorité. En outre, le recourant affirme n'avoir jamais allégué que l'annulation de la décision du SEM du 18 décembre 2014 constituait un acte illicite, mais que ce sont les erreurs graves ayant conduit aux deux décisions de refus qui constituent des actes illicites et illégaux.
D.d Par mémoire en duplique du 17 octobre 2018, l'autorité inférieure a confirmé le contenu de sa décision et de sa réponse.
D.e Par observations finales du 9 novembre 2018, les recourants ont confirmé le contenu de leurs précédentes écritures. Au surplus, ils requièrent qu'un dédommagement pour tort moral soit octroyé à la recourante.
D.f Par ordonnance subséquente, le Tribunal a avisé les parties qu'après examen du dossier, des mesures d'instruction complémentaires n'apparaissaient pas nécessaires et que la cause était gardée à juger.
Les autres faits et arguments pertinents des parties seront abordés en tant que besoin dans les considérants en droit du présent arrêt.
Droit :
1.
La procédure de recours devant le Tribunal administratif fédéral est régie par la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA, RS 172.021), pour autant que la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF, RS 173.32) n'en dispose autrement (art. 37
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 37 Principio - La procedura dinanzi al Tribunale amministrativo federale è retta dalla PA56, in quanto la presente legge non disponga altrimenti. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 7 - 1 L'autorità esamina d'ufficio la sua competenza. |
|
1 | L'autorità esamina d'ufficio la sua competenza. |
2 | La competenza non può essere pattuita tra l'autorità e la parte. |
1.1 L'art. 10 al. 1, 2ème phrase, de la loi fédérale du 14 mars 1958 sur la responsabilité de la Confédération, des membres de ses autorités et de ses fonctionnaires (LRCF, RS 170.32) précise que la procédure de recours est régie par les dispositions générales de la procédure fédérale. En vertu des articles 31
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 31 Principio - Il Tribunale amministrativo federale giudica i ricorsi contro le decisioni ai sensi dell'articolo 5 della legge federale del 20 dicembre 196819 sulla procedura amministrativa (PA). |
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 33 Autorità inferiori - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni: |
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a | del Consiglio federale e degli organi dell'Assemblea federale in materia di rapporti di lavoro del personale federale, compreso il rifiuto dell'autorizzazione a procedere penalmente; |
b | del Consiglio federale concernenti: |
b1 | la destituzione di un membro del Consiglio della banca o della direzione generale o di un loro supplente secondo la legge del 3 ottobre 200325 sulla Banca nazionale, |
b10 | la revoca di un membro del consiglio d'amministrazione del Servizio svizzero di assegnazione delle tracce o l'approvazione della risoluzione del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio d'amministrazione secondo la legge federale del 20 dicembre 195743 sulle ferrovie; |
b2 | la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di vigilanza sui mercati finanziari o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 22 giugno 200726 sulla vigilanza dei mercati finanziari, |
b3 | il blocco di valori patrimoniali secondo la legge del 18 dicembre 201528 sui valori patrimoniali di provenienza illecita, |
b4 | il divieto di determinate attività secondo la LAIn30, |
b4bis | il divieto di organizzazioni secondo la LAIn, |
b5 | la revoca di un membro del Consiglio d'istituto dell'Istituto federale di metrologia secondo la legge federale del 17 giugno 201133 sull'Istituto federale di metrologia, |
b6 | la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'Autorità federale di sorveglianza dei revisori o l'approvazione dello scioglimento del rapporto di lavoro del direttore da parte del consiglio di amministrazione secondo la legge del 16 dicembre 200535 sui revisori, |
b7 | la revoca di un membro del Consiglio dell'Istituto svizzero per gli agenti terapeutici secondo la legge del 15 dicembre 200037 sugli agenti terapeutici, |
b8 | la revoca di un membro del consiglio di amministrazione dell'istituto secondo la legge del 16 giugno 201739 sui fondi di compensazione, |
b9 | la revoca di un membro del consiglio d'Istituto dell'Istituto svizzero di diritto comparato secondo la legge federale del 28 settembre 201841 sull'Istituto svizzero di diritto comparato, |
c | del Tribunale penale federale in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale; |
cbis | del Tribunale federale dei brevetti in materia di rapporti di lavoro dei suoi giudici e del suo personale; |
cquater | del procuratore generale della Confederazione in materia di rapporti di lavoro dei procuratori pubblici federali da lui nominati e del personale del Ministero pubblico della Confederazione; |
cquinquies | dell'autorità di vigilanza sul Ministero pubblico della Confederazione in materia di rapporti di lavoro del personale della sua segreteria; |
cter | dell'autorità di vigilanza sul Ministero pubblico della Confederazione in materia di rapporti di lavoro dei membri del Ministero pubblico della Confederazione eletti dall'Assemblea federale plenaria; |
d | della Cancelleria federale, dei dipartimenti e dei servizi dell'Amministrazione federale loro subordinati o aggregati amministrativamente; |
e | degli stabilimenti e delle aziende della Confederazione; |
f | delle commissioni federali; |
g | dei tribunali arbitrali costituiti in virtù di contratti di diritto pubblico sottoscritti dalla Confederazione, dai suoi stabilimenti o dalle sue aziende; |
h | delle autorità o organizzazioni indipendenti dall'Amministrazione federale che decidono nell'adempimento di compiti di diritto pubblico loro affidati dalla Confederazione; |
i | delle autorità cantonali, in quanto una legge federale preveda che le loro decisioni sono impugnabili mediante ricorso dinanzi al Tribunale amministrativo federale. |
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 32 Eccezioni - 1 Il ricorso è inammissibile contro: |
|
1 | Il ricorso è inammissibile contro: |
a | le decisioni in materia di sicurezza interna o esterna del Paese, neutralità, protezione diplomatica e altri affari esteri, in quanto il diritto internazionale pubblico non conferisca un diritto al giudizio da parte di un tribunale; |
b | le decisioni in materia di diritto di voto dei cittadini nonché di elezioni e votazioni popolari; |
c | le decisioni in materia di salario al merito del personale federale, in quanto non concernano la parità dei sessi; |
d | ... |
e | le decisioni nel settore dell'energia nucleare concernenti: |
e1 | le autorizzazioni di massima per impianti nucleari, |
e2 | l'approvazione del programma di smaltimento, |
e3 | la chiusura di depositi geologici in profondità, |
e4 | la prova dello smaltimento; |
f | le decisioni in materia di rilascio o estensione di concessioni di infrastrutture ferroviarie; |
g | le decisioni dell'autorità indipendente di ricorso in materia radiotelevisiva; |
h | le decisioni in materia di rilascio di concessioni per case da gioco; |
i | le decisioni in materia di rilascio, modifica o rinnovo della concessione della Società svizzera di radiotelevisione (SSR); |
j | le decisioni in materia di diritto ai sussidi di una scuola universitaria o di un altro istituto accademico. |
2 | Il ricorso è inoltre inammissibile contro: |
a | le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante opposizione o ricorso dinanzi a un'autorità ai sensi dell'articolo 33 lettere c-f; |
b | le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante ricorso dinanzi a un'autorità cantonale. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 5 - 1 Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti: |
|
1 | Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti: |
a | la costituzione, la modificazione o l'annullamento di diritti o di obblighi; |
b | l'accertamento dell'esistenza, dell'inesistenza o dell'estensione di diritti o di obblighi; |
c | il rigetto o la dichiarazione d'inammissibilità d'istanze dirette alla costituzione, alla modificazione, all'annullamento o all'accertamento di diritti o di obblighi. |
2 | Sono decisioni anche quelle in materia d'esecuzione (art. 41 cpv. 1 lett. a e b), le decisioni incidentali (art. 45 e 46), le decisioni su opposizione (art. 30 cpv. 2 lett. b e 74), le decisioni su ricorso (art. 61), le decisioni in sede di revisione (art. 68) e l'interpretazione (art. 69).24 |
3 | Le dichiarazioni di un'autorità che rifiuta o solleva pretese da far valere mediante azione non sono considerate decisioni. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 5 - 1 Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti: |
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1 | Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti: |
a | la costituzione, la modificazione o l'annullamento di diritti o di obblighi; |
b | l'accertamento dell'esistenza, dell'inesistenza o dell'estensione di diritti o di obblighi; |
c | il rigetto o la dichiarazione d'inammissibilità d'istanze dirette alla costituzione, alla modificazione, all'annullamento o all'accertamento di diritti o di obblighi. |
2 | Sono decisioni anche quelle in materia d'esecuzione (art. 41 cpv. 1 lett. a e b), le decisioni incidentali (art. 45 e 46), le decisioni su opposizione (art. 30 cpv. 2 lett. b e 74), le decisioni su ricorso (art. 61), le decisioni in sede di revisione (art. 68) e l'interpretazione (art. 69).24 |
3 | Le dichiarazioni di un'autorità che rifiuta o solleva pretese da far valere mediante azione non sono considerate decisioni. |
SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 32 Eccezioni - 1 Il ricorso è inammissibile contro: |
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1 | Il ricorso è inammissibile contro: |
a | le decisioni in materia di sicurezza interna o esterna del Paese, neutralità, protezione diplomatica e altri affari esteri, in quanto il diritto internazionale pubblico non conferisca un diritto al giudizio da parte di un tribunale; |
b | le decisioni in materia di diritto di voto dei cittadini nonché di elezioni e votazioni popolari; |
c | le decisioni in materia di salario al merito del personale federale, in quanto non concernano la parità dei sessi; |
d | ... |
e | le decisioni nel settore dell'energia nucleare concernenti: |
e1 | le autorizzazioni di massima per impianti nucleari, |
e2 | l'approvazione del programma di smaltimento, |
e3 | la chiusura di depositi geologici in profondità, |
e4 | la prova dello smaltimento; |
f | le decisioni in materia di rilascio o estensione di concessioni di infrastrutture ferroviarie; |
g | le decisioni dell'autorità indipendente di ricorso in materia radiotelevisiva; |
h | le decisioni in materia di rilascio di concessioni per case da gioco; |
i | le decisioni in materia di rilascio, modifica o rinnovo della concessione della Società svizzera di radiotelevisione (SSR); |
j | le decisioni in materia di diritto ai sussidi di una scuola universitaria o di un altro istituto accademico. |
2 | Il ricorso è inoltre inammissibile contro: |
a | le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante opposizione o ricorso dinanzi a un'autorità ai sensi dell'articolo 33 lettere c-f; |
b | le decisioni che, in virtù di un'altra legge federale, possono essere impugnate mediante ricorso dinanzi a un'autorità cantonale. |
1.2 Selon l'art. 48 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 48 - 1 Ha diritto di ricorrere chi: |
|
1 | Ha diritto di ricorrere chi: |
a | ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo; |
b | è particolarmente toccato dalla decisione impugnata; e |
c | ha un interesse degno di protezione all'annullamento o alla modificazione della stessa. |
2 | Ha inoltre diritto di ricorrere ogni persona, organizzazione o autorità cui un'altra legge federale riconosce tale diritto. |
Il convient de s'interroger sur la qualité pour recourir des deux recourants.
1.2.1 En l'espèce, seul B._______ a pris part à la procédure devant l'autorité inférieure, à l'exclusion de A._______, et la décision attaquée ne s'adresse qu'à lui. Par ailleurs, lors de cette procédure, ce dernier n'a pas indiqué représenter les intérêts de sa compagne ni n'a produit de procuration à cet égard. Ce n'est qu'en cours de procédure de recours, au moment du dépôt de la réplique, que B._______ a indiqué que A._______ devait également être considérée comme recourante. En outre, les recourants ne font pas valoir, et il ne ressort pas non plus du dossier, que celle-ci aurait été privée de la possibilité de participer à la procédure devant l'autorité inférieure. Partant, A._______ n'a pas qualité pour recourir dans la présente procédure et est irrecevable au recours.
1.2.2 Ayant pris part à la procédure devant l'autorité inférieure et étant le destinataire de la décision attaquée, qui rejette sa demande, B._______ est particulièrement atteint et a un intérêt digne de protection à requérir son annulation ou sa modification. Il a donc qualité pour recourir conformément à l'art. 48 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 48 - 1 Ha diritto di ricorrere chi: |
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1 | Ha diritto di ricorrere chi: |
a | ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo; |
b | è particolarmente toccato dalla decisione impugnata; e |
c | ha un interesse degno di protezione all'annullamento o alla modificazione della stessa. |
2 | Ha inoltre diritto di ricorrere ogni persona, organizzazione o autorità cui un'altra legge federale riconosce tale diritto. |
1.3 L'art. 52 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 52 - 1 L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente. |
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1 | L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente. |
2 | Se il ricorso non soddisfa a questi requisiti o se le conclusioni o i motivi del ricorrente non sono sufficientemente chiari, e il ricorso non sembra manifestamente inammissibile, l'autorità di ricorso assegna al ricorrente un breve termine suppletorio per rimediarvi. |
3 | Essa gli assegna questo termine con la comminatoria che, decorrendo infruttuoso, deciderà secondo l'inserto o, qualora manchino le conclusioni, i motivi oppure la firma, non entrerà nel merito del ricorso. |
1.4 Pour le reste, les dispositions relatives au délai de recours, à la forme et au contenu sont remplies (art. 50
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 50 - 1 Il ricorso dev'essere depositato entro 30 giorni dalla notificazione della decisione. |
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1 | Il ricorso dev'essere depositato entro 30 giorni dalla notificazione della decisione. |
2 | Il ricorso per denegata o ritardata giustizia può essere interposto in ogni tempo. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 52 - 1 L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente. |
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1 | L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente. |
2 | Se il ricorso non soddisfa a questi requisiti o se le conclusioni o i motivi del ricorrente non sono sufficientemente chiari, e il ricorso non sembra manifestamente inammissibile, l'autorità di ricorso assegna al ricorrente un breve termine suppletorio per rimediarvi. |
3 | Essa gli assegna questo termine con la comminatoria che, decorrendo infruttuoso, deciderà secondo l'inserto o, qualora manchino le conclusioni, i motivi oppure la firma, non entrerà nel merito del ricorso. |
Partant, il convient d'entrer en matière sur le recours de B._______ dans la limite de sa recevabilité.
2.
L'objet du présent litige porte sur la question de savoir si, contrairement à ce que retient la décision attaquée, la Confédération répond du dommage allégué par le recourant.
2.1 Selon l'art. 49
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 49 - Il ricorrente può far valere: |
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a | la violazione del diritto federale, compreso l'eccesso o l'abuso del potere di apprezzamento; |
b | l'accertamento inesatto o incompleto di fatti giuridicamente rilevanti; |
c | l'inadeguatezza; questa censura non è ammissibile quando un'autorità cantonale ha giudicato come autorità di ricorso. |
2.2 Le Tribunal vérifie d'office les faits constatés par l'autorité inférieure (art. 12
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 12 - L'autorità accerta d'ufficio i fatti e si serve, se necessario, dei seguenti mezzi di prova: |
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a | documenti; |
b | informazioni delle parti; |
c | informazioni o testimonianze di terzi; |
d | sopralluoghi; |
e | perizie. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 13 - 1 Le parti sono tenute a cooperare all'accertamento dei fatti: |
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1 | Le parti sono tenute a cooperare all'accertamento dei fatti: |
a | in un procedimento da esse proposto; |
b | in un altro procedimento, se propongono domande indipendenti; |
c | in quanto un'altra legge federale imponga loro obblighi più estesi d'informazione o di rivelazione. |
1bis | L'obbligo di cooperazione non comprende la consegna di oggetti e documenti inerenti ai contatti tra una parte e il suo avvocato autorizzato a esercitare la rappresentanza in giudizio in Svizzera secondo la legge del 23 giugno 200033 sugli avvocati.34 |
2 | L'autorità può dichiarare inammissibili le domande formulate nei procedimenti menzionati alle lettere a e b, qualora le parti neghino la cooperazione necessaria e ragionevolmente esigibile. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 62 - 1 L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte. |
|
1 | L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte. |
2 | Essa può modificare a pregiudizio di una parte la decisione impugnata quando questa violi il diritto federale o poggi su un accertamento inesatto o incompleto dei fatti; per inadeguatezza, la decisione impugnata non può essere modificata a pregiudizio di una parte, a meno che la modificazione giovi ad una controparte. |
3 | L'autorità di ricorso che intenda modificare la decisione impugnata a pregiudizio di una parte deve informarla della sua intenzione e darle la possibilità di esprimersi. |
4 | L'autorità di ricorso non è vincolata in nessun caso dai motivi del ricorso. |
3.
Il s'agit dès lors de procéder à l'analyse du bien-fondé de la décision de l'autorité inférieure.
3.1 Conformément à l'art. 3 al. 1
SR 170.32 Legge federale del 14 marzo 1958 su la responsabilità della Confederazione, dei membri delle autorità federali e dei funzionari federali (Legge sulla responsabilità, LResp) - Legge sulla responsabilità LResp Art. 3 - 1 La Confederazione risponde del danno cagionato illecitamente a terzi da un funzionario nell'esercizio delle sue funzioni, senza riguardo alla colpa del funzionario. |
|
1 | La Confederazione risponde del danno cagionato illecitamente a terzi da un funzionario nell'esercizio delle sue funzioni, senza riguardo alla colpa del funzionario. |
2 | Quando la responsabilità per determinati fatti è disciplinata in atti legislativi speciali, questi sono applicabili alla responsabilità della Confederazione. |
3 | Il danneggiato non ha azione contro il funzionario. |
4 | Ove un terzo pretenda dalla Confederazione il risarcimento dei danni essa ne informa immediatamente il funzionario contro il quale possa avere un diritto di regresso. |
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 41 - 1 Chiunque è tenuto a riparare il danno illecitamente cagionato ad altri sia con intenzione, sia per negligenza od imprudenza. |
|
1 | Chiunque è tenuto a riparare il danno illecitamente cagionato ad altri sia con intenzione, sia per negligenza od imprudenza. |
2 | Parimente chiunque è tenuto a riparare il danno che cagiona intenzionalmente ad altri con atti contrari ai buoni costumi. |
4.
La première condition à analyser est celle de l'acte illicite.
4.1 Le recourant fait valoir que des fonctionnaires ont dissimulé un élément de preuve en leur possession, soit la conclusion d'une assurance voyage valide au moment du dépôt de la demande de visa, et que l'ambassade a invoqué un motif fallacieux de refus et produit une décision juridique fausse, soit un faux document officiel. Il affirme que le SEM devait se prononcer sur tous les motifs attaqués, dont celui concernant l'assurance maladie, et qu'en ne le faisant pas, il a statué uniquement à charge. Il est d'avis que cette manière de procéder constitue une violation de l'art. 62 al. 2
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 62 - 1 L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte. |
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1 | L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte. |
2 | Essa può modificare a pregiudizio di una parte la decisione impugnata quando questa violi il diritto federale o poggi su un accertamento inesatto o incompleto dei fatti; per inadeguatezza, la decisione impugnata non può essere modificata a pregiudizio di una parte, a meno che la modificazione giovi ad una controparte. |
3 | L'autorità di ricorso che intenda modificare la decisione impugnata a pregiudizio di una parte deve informarla della sua intenzione e darle la possibilità di esprimersi. |
4 | L'autorità di ricorso non è vincolata in nessun caso dai motivi del ricorso. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 62 - 1 L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte. |
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1 | L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte. |
2 | Essa può modificare a pregiudizio di una parte la decisione impugnata quando questa violi il diritto federale o poggi su un accertamento inesatto o incompleto dei fatti; per inadeguatezza, la decisione impugnata non può essere modificata a pregiudizio di una parte, a meno che la modificazione giovi ad una controparte. |
3 | L'autorità di ricorso che intenda modificare la decisione impugnata a pregiudizio di una parte deve informarla della sua intenzione e darle la possibilità di esprimersi. |
4 | L'autorità di ricorso non è vincolata in nessun caso dai motivi del ricorso. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 62 - 1 L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte. |
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1 | L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte. |
2 | Essa può modificare a pregiudizio di una parte la decisione impugnata quando questa violi il diritto federale o poggi su un accertamento inesatto o incompleto dei fatti; per inadeguatezza, la decisione impugnata non può essere modificata a pregiudizio di una parte, a meno che la modificazione giovi ad una controparte. |
3 | L'autorità di ricorso che intenda modificare la decisione impugnata a pregiudizio di una parte deve informarla della sua intenzione e darle la possibilità di esprimersi. |
4 | L'autorità di ricorso non è vincolata in nessun caso dai motivi del ricorso. |
Le recourant ajoute que le deuxième motif de refus, soit que l'intention de sa compagne de quitter le territoire des Etats membres Schengen avant l'expiration de la validité du visa ne pouvait pas être établie, est arbitraire. Il affirme qu'aucun requérant de visa ne doit quitter ce territoire avant l'expiration du visa, que les critères utilisés étaient subjectifs, que lors de l'entretien à l'ambassade, une employée a fait une remarque désobligeante à l'égard de sa compagne concernant ses enfants, que celle-ci est mère de deux enfants de (...) ans habitant en (...), qu'elle n'est pas célibataire mais divorcée, que leur différence d'âge de 13 ans est fréquente de nos jours, que la jeunesse de leur relation amoureuse ne représentait pas de risque, qu'ils avaient fourni les billets d'avions au lieu d'une simple réservation, qu'il avait alors précisé être propriétaire d'une maison sur l'île de (...) et qu'il comptait s'y établir d'ici un ou deux ans et qu'il s'était porté garant que sa compagne quitte le territoire suisse au terme de la validité du visa. Il ajoute qu'il avait démontré son engagement à prendre en charge les frais induits par la venue de sa compagne, que l'ambassade et le SEM étaient suffisamment renseignés sur sa situation personnelle, professionnelle et financière et qu'en cas de doute, ils auraient pu lui demander de prouver l'existence de moyens financiers suffisants. Il en conclut qu'aucun élément concret ne permettait de retenir qu'un non-retour au pays était projeté et estime que les services de l'Etat n'ont pas respecté les règles de la bonne foi, que le SEM a abusé de son pouvoir d'appréciation et que les arguments utilisés étaient sans fondement. Il en conclut que des agents ont eu un comportement illicite violant un devoir essentiel à l'exercice de leur fonction en commettant des erreurs graves et manifestes qui n'auraient pas échappées à un homologue consciencieux.
Le recourant avance encore que les décisions de refus du 1er décembre 2014 et du 18 décembre 2014 sont arbitraires, également vu que la deuxième requête de visa du 16 avril 2015 a été acceptée et que le SEM a annulé sa décision le 9 juin 2015, alors que sa situation personnelle et celle de sa compagne n'avaient en aucun point changé depuis le refus cinq mois auparavant, que les informations transmises à l'ambassade étaient quasiment identiques et que l'élément décisif a été la collaboratrice de l'ambassade qui a reçu sa compagne lors de l'entretien d'avril 2015 avec professionnalisme.
Ensuite, le recourant avance que les dispositions du droit Schengen protègent les personnes qui requièrent un visa, celles qui les accueillent ainsi que leur patrimoine et que les dispositions légales en la matière permettent à l'invitant de défendre ses intérêts puisqu'il doit prendre des engagements financiers en faveur de l'invitée. Selon lui, le fait que le droit Schengen ne confère aucun droit à l'entrée et à l'octroi d'un visa n'est pas un blanc-seing permettant de couvrir des fautes graves d'employés de la Confédération et il est inadmissible que les erreurs graves ayant conduit aux deux décisions de refus soient considérées par l'autorité inférieure comme un simple vice de décision et qu'elles constituent au contraire des actes illicites.
Finalement, le recourant avance que l'injonction à sa compagne, ressortissante (...), de se présenter à l'ambassade dans les trois jours dès l'expiration de son visa pour contrôler son retour au pays alors que son obligation se limitait à quitter l'espace Schengen, constitue également un abus d'autorité au sens de l'art. 312 du Code pénal suisse, soit un acte arbitraire et illicite, dépourvu de base légale.
4.2 L'autorité inférieure, quant à elle, rappelle qu'en l'absence d'une atteinte à un droit absolu, l'illicéité suppose la violation d'une norme de comportement ayant pour but de protéger le bien juridique du recourant et que la simple lésion du patrimoine n'emporte pas en tant que telle la réalisation d'un acte illicite. Elle considère que les dispositions du droit Schengen, ne conférant aucun droit à l'entrée et à l'octroi d'un visa, ne constituent pas des normes destinées à protéger les requérants d'un visa ou les personnes qui les accueillent et que, partant, un bien juridique protégé du demandeur ou de sa compagne fait défaut. Elle en conclut que ni l'ambassade ni le SEM n'ont commis d'acte illicite en refusant en 2014 l'octroi d'un visa Schengen à la requérante.
L'autorité inférieure ajoute que la demande doit également être rejetée pour absence de violation d'une prescription importante des devoirs de fonction de la part de l'ambassade et du SEM. Elle affirme que la décision de refus d'un visa Schengen était tout à fait soutenable et nullement illicite vu les motifs invoqués par l'ambassade et le SEM dans leur décision respective et que ces autorités avaient au contraire de bonnes raisons de ne pas lui délivrer un visa en décembre 2014. Elle précise que la délivrance d'un visa le 21 avril 2015 après un premier refus ne viole aucune prescription importante, qu'un premier refus ne signifie pas que le refus est définitif ni qu'il ne vaut pour toute nouvelle demande ultérieure. Elle considère que, vu l'écoulement du temps entre les deux décisions et le transfert de 10'000 francs du demandeur sur le compte de la requérante, le fait de n'avoir pas délivré un visa le 1er décembre 2014 et d'en avoir délivré un le 21 avril 2015 n'a rien d'illicite, et qu'il en va de même s'agissant de la décision sur opposition et de la décision de reconsidération du SEM, ces décisions ne méconnaissant gravement aucune règle de droit, aucun principe juridique clair et indiscuté ni ne contredisant de manière choquante le sentiment de l'équité.
En outre, l'autorité inférieure avance que le fait qu'un motif d'une décision, soit en l'espèce celui relatif à l'assurance maladie de voyage, se révèle par la suite inexact, constitue un simple vice, qui ne suffit pas pour engager la responsabilité de la Confédération. Elle ajoute que le fait de ne plus retenir ce motif de refus, vu le certificat d'assurance joint à l'opposition, mais de refuser l'octroi d'un visa Schengen pour d'autres motifs fait partie du fonctionnement normal de la justice administrative. Elle précise que le SEM examine le droit fédéral d'office et n'est pas lié par les motifs invoqués par les parties, ni pas les considérants de la décision attaquée, et qu'il peut dès lors admettre l'opposition pour d'autres raisons que celles avancées par la partie ou confirmer la décision attaquée sur la base d'autres motifs que ceux retenus par cette dernière. Elle en conclut que le SEM n'a pas agi illicitement en confirmant la décision de l'ambassade sans en retenir tous les motifs. En outre, elle rappelle que le Tribunal, dans sa décision de radiation du 15 juin 2015, n'a constaté aucun acte illicite commis par l'ambassade ou le SEM mais a simplement pris acte de la reconsidération intervenue. Finalement, l'autorité inférieure fait valoir que le prétendu abus d'autorité aurait dû être dénoncé devant les autorités pénales compétentes.
4.3 La condition de l'illicéité au sens de l'art. 3 al. 1
SR 170.32 Legge federale del 14 marzo 1958 su la responsabilità della Confederazione, dei membri delle autorità federali e dei funzionari federali (Legge sulla responsabilità, LResp) - Legge sulla responsabilità LResp Art. 3 - 1 La Confederazione risponde del danno cagionato illecitamente a terzi da un funzionario nell'esercizio delle sue funzioni, senza riguardo alla colpa del funzionario. |
|
1 | La Confederazione risponde del danno cagionato illecitamente a terzi da un funzionario nell'esercizio delle sue funzioni, senza riguardo alla colpa del funzionario. |
2 | Quando la responsabilità per determinati fatti è disciplinata in atti legislativi speciali, questi sono applicabili alla responsabilità della Confederazione. |
3 | Il danneggiato non ha azione contro il funzionario. |
4 | Ove un terzo pretenda dalla Confederazione il risarcimento dei danni essa ne informa immediatamente il funzionario contro il quale possa avere un diritto di regresso. |
Lorsque l'illicéité reprochée procède d'un acte juridique (une décision, un jugement ...) qui se révèle par la suite inexact, seule la violation d'une prescription importante des devoirs de fonction est susceptible d'engager la responsabilité de la Confédération. Cette pratique découle du principe de l'autorité de chose jugée, qui tend à empêcher que la légalité d'un acte juridique entré en force formelle puisse être à nouveau soulevée postérieurement dans le cadre d'une action en responsabilité dirigée contre l'Etat, ce d'autant plus que ces cas concernent le plus souvent uniquement des dommages patrimoniaux (cf. ATF 139 IV 137 consid. 4.2, 132 II 305 consid. 4.1, 123 II 577 consid. 4d/dd, RDAF 1998 I 684).
4.4 En l'espèce, le recourant ne fait pas valoir une atteinte à un de ses droits absolus mais uniquement à son patrimoine, soit des frais qu'il a eu à supporter suite à la décision de refus de l'ambassade et à la confirmation de celle-ci par le SEM. Il convient dès lors d'examiner s'il existe une norme de comportement de l'ordre juridique ayant pour but la protection du patrimoine du recourant et interdisant l'atteinte alléguée et, le cas échéant, si une telle norme a été violée. Le recourant invoque le droit des visas Schengen, les principes généraux de l'activité administrative, en particulier l'excès et l'abus du pouvoir d'appréciation, ainsi que l'art. 62 al. 2
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 62 - 1 L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte. |
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1 | L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte. |
2 | Essa può modificare a pregiudizio di una parte la decisione impugnata quando questa violi il diritto federale o poggi su un accertamento inesatto o incompleto dei fatti; per inadeguatezza, la decisione impugnata non può essere modificata a pregiudizio di una parte, a meno che la modificazione giovi ad una controparte. |
3 | L'autorità di ricorso che intenda modificare la decisione impugnata a pregiudizio di una parte deve informarla della sua intenzione e darle la possibilità di esprimersi. |
4 | L'autorità di ricorso non è vincolata in nessun caso dai motivi del ricorso. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 62 - 1 L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte. |
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1 | L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte. |
2 | Essa può modificare a pregiudizio di una parte la decisione impugnata quando questa violi il diritto federale o poggi su un accertamento inesatto o incompleto dei fatti; per inadeguatezza, la decisione impugnata non può essere modificata a pregiudizio di una parte, a meno che la modificazione giovi ad una controparte. |
3 | L'autorità di ricorso che intenda modificare la decisione impugnata a pregiudizio di una parte deve informarla della sua intenzione e darle la possibilità di esprimersi. |
4 | L'autorità di ricorso non è vincolata in nessun caso dai motivi del ricorso. |
4.4.1
4.4.1.1 L'art. 6 al. 1 de la loi fédérale du 16 décembre 2005 sur les étrangers et l'intégration (LEI, RS 142.20) prévoit que, sur mandat de l'autorité fédérale ou cantonale compétente, le visa est établi par la représentation suisse à l'étranger compétente ou par une autre autorité que désigne le Conseil fédéral. L'art. 12 al. 1 de l'ordonnance du 22 octobre 2008 sur l'entrée et l'octroi de visas dans sa teneur en vigueur du 9 juin 2014 au 28 février 2015 (aOEV, RO 2008 5441) prévoit qu'un visa peut être délivré à tout étranger qui satisfait aux conditions d'entrée prévues par le droit européen, telles que précisées dans l'aOEV. La jurisprudence retient que la législation suisse sur les étrangers et le droit européen sur l'octroi d'un visa pour l'espace Schengen ne garantissent aucun droit ni quant à l'entrée en Suisse, ni quant à l'octroi d'un visa. Comme tous les autres Etats, la Suisse n'est en principe pas tenue d'autoriser l'entrée de ressortissants étrangers sur son territoire (cf. ATF 135 II 1 consid. 1.1 ; ATAF 2014/1 consid. 4.1.5 ; arrêts du Tribunal administratif fédéral F-1251/2019 du 15 janvier 2020 consid. 4.2, F-5295/2018 du 6 août 2019 consid. 4.2, F-4875/2015 du 13 septembre 2016 consid. 4). Dans le cadre de l'examen des conditions de délivrance du visa, l'autorité dispose d'un large pouvoir d'appréciation qui doit être exercé conformément aux principes généraux de l'activité administrative, notamment le respect de l'égalité de traitement et l'interdiction de l'arbitraire (cf. ATAF 2014/1 consid. 4.1.5 ; arrêts du Tribunal administratif fédéral F-1251/2019 du 15 janvier 2020 consid. 4.3, F-5295/2018 du 6 août 2019 consid. 4.3).
4.4.1.2 Il y a en particulier abus du pouvoir d'appréciation lorsque l'autorité, tout en restant dans les limites du pouvoir d'appréciation qui est le sien, se fonde sur des considérations qui manquent de pertinence et sont étrangères au but visé par les dispositions légales applicables, ou lorsqu'elle viole des principes généraux du droit tels que l'interdiction de l'arbitraire, l'inégalité de traitement, le principe de la bonne foi et le principe de la proportionnalité (cf. ATF 140 I 257 consid. 6.3.1, 137 V 71 consid. 5, 123 V 150 consid. 2). Commet un excès positif de son pouvoir d'appréciation, l'autorité qui exerce son appréciation alors que la loi l'exclut, ou qui, au lieu de choisir entre les deux solutions possibles, en adopte une troisième. Il y a également excès du pouvoir d'appréciation dans le cas où l'excès de pouvoir est négatif, soit lorsque l'autorité considère qu'elle est liée, alors que la loi l'autorise à statuer selon son appréciation, ou qu'elle renonce d'emblée en tout ou partie à exercer son pouvoir d'appréciation (cf. ATF 137 V 71 consid. 5.1, 116 V 307 consid. 2 et les réf. cit.).
4.4.1.3 L'art. 62 al. 2
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 62 - 1 L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte. |
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1 | L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte. |
2 | Essa può modificare a pregiudizio di una parte la decisione impugnata quando questa violi il diritto federale o poggi su un accertamento inesatto o incompleto dei fatti; per inadeguatezza, la decisione impugnata non può essere modificata a pregiudizio di una parte, a meno che la modificazione giovi ad una controparte. |
3 | L'autorità di ricorso che intenda modificare la decisione impugnata a pregiudizio di una parte deve informarla della sua intenzione e darle la possibilità di esprimersi. |
4 | L'autorità di ricorso non è vincolata in nessun caso dai motivi del ricorso. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 62 - 1 L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte. |
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1 | L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte. |
2 | Essa può modificare a pregiudizio di una parte la decisione impugnata quando questa violi il diritto federale o poggi su un accertamento inesatto o incompleto dei fatti; per inadeguatezza, la decisione impugnata non può essere modificata a pregiudizio di una parte, a meno che la modificazione giovi ad una controparte. |
3 | L'autorità di ricorso che intenda modificare la decisione impugnata a pregiudizio di una parte deve informarla della sua intenzione e darle la possibilità di esprimersi. |
4 | L'autorità di ricorso non è vincolata in nessun caso dai motivi del ricorso. |
4.4.2
4.4.2.1 Il ressort de ce qui précède que A._______, lors du dépôt de sa demande de visa le 27 novembre 2014, ne bénéficiait pas d'un droit à ce que celle-ci soit acceptée. Le recourant ne pouvait donc pas prétendre à ce que sa compagne séjourne en Suisse aux dates souhaitées ni avoir la certitude de ne pas devoir se déplacer en (...) pour pouvoir passer les fêtes de fin d'année avec elle. En outre, les dispositions susmentionnées ont pour but de régler les conditions auxquelles un ressortissant d'un pays tiers peut entrer dans l'espace Schengen mais non pas celui de protéger le patrimoine d'une personne souhaitant accueillir un tel ressortissant. Elles ne peuvent donc pas être considérées comme des règles de comportement de l'ordre juridique qui auraient pour but la protection du patrimoine du recourant en lien avec un refus d'octroi de visa à sa compagne. Un rapport d'illicéité fondé sur les dispositions sur l'octroi d'un visa pour l'espace Schengen doit donc être exclu.
4.4.2.2 S'agissant de la décision de l'ambassade du 1er décembre 2014, le Tribunal constate qu'il s'agit d'un acte juridique. La question de l'exactitude de cette décision peut être laissée ouverte, étant donné que le Tribunal n'a pas tranché au fond le recours contre la décision sur opposition du SEM. Mais, même si cette décision avait été annulée par le Tribunal pour cause d'inexactitude, une illicéité au sens de l'art. 3 al. 1
SR 170.32 Legge federale del 14 marzo 1958 su la responsabilità della Confederazione, dei membri delle autorità federali e dei funzionari federali (Legge sulla responsabilità, LResp) - Legge sulla responsabilità LResp Art. 3 - 1 La Confederazione risponde del danno cagionato illecitamente a terzi da un funzionario nell'esercizio delle sue funzioni, senza riguardo alla colpa del funzionario. |
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1 | La Confederazione risponde del danno cagionato illecitamente a terzi da un funzionario nell'esercizio delle sue funzioni, senza riguardo alla colpa del funzionario. |
2 | Quando la responsabilità per determinati fatti è disciplinata in atti legislativi speciali, questi sono applicabili alla responsabilità della Confederazione. |
3 | Il danneggiato non ha azione contro il funzionario. |
4 | Ove un terzo pretenda dalla Confederazione il risarcimento dei danni essa ne informa immediatamente il funzionario contro il quale possa avere un diritto di regresso. |
SR 170.32 Legge federale del 14 marzo 1958 su la responsabilità della Confederazione, dei membri delle autorità federali e dei funzionari federali (Legge sulla responsabilità, LResp) - Legge sulla responsabilità LResp Art. 3 - 1 La Confederazione risponde del danno cagionato illecitamente a terzi da un funzionario nell'esercizio delle sue funzioni, senza riguardo alla colpa del funzionario. |
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1 | La Confederazione risponde del danno cagionato illecitamente a terzi da un funzionario nell'esercizio delle sue funzioni, senza riguardo alla colpa del funzionario. |
2 | Quando la responsabilità per determinati fatti è disciplinata in atti legislativi speciali, questi sono applicabili alla responsabilità della Confederazione. |
3 | Il danneggiato non ha azione contro il funzionario. |
4 | Ove un terzo pretenda dalla Confederazione il risarcimento dei danni essa ne informa immediatamente il funzionario contro il quale possa avere un diritto di regresso. |
4.4.2.3 Concernant la décision du SEM du 18 décembre 2014, le Tribunal retient que le SEM, en tant qu'autorité de recours, n'était pas lié par les motifs invoqués à l'appui de l'opposition du recourant (art. 62 al. 4
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 62 - 1 L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte. |
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1 | L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte. |
2 | Essa può modificare a pregiudizio di una parte la decisione impugnata quando questa violi il diritto federale o poggi su un accertamento inesatto o incompleto dei fatti; per inadeguatezza, la decisione impugnata non può essere modificata a pregiudizio di una parte, a meno che la modificazione giovi ad una controparte. |
3 | L'autorità di ricorso che intenda modificare la decisione impugnata a pregiudizio di una parte deve informarla della sua intenzione e darle la possibilità di esprimersi. |
4 | L'autorità di ricorso non è vincolata in nessun caso dai motivi del ricorso. |
Par ailleurs, l'art. 62 al. 2
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 62 - 1 L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte. |
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1 | L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte. |
2 | Essa può modificare a pregiudizio di una parte la decisione impugnata quando questa violi il diritto federale o poggi su un accertamento inesatto o incompleto dei fatti; per inadeguatezza, la decisione impugnata non può essere modificata a pregiudizio di una parte, a meno che la modificazione giovi ad una controparte. |
3 | L'autorità di ricorso che intenda modificare la decisione impugnata a pregiudizio di una parte deve informarla della sua intenzione e darle la possibilità di esprimersi. |
4 | L'autorità di ricorso non è vincolata in nessun caso dai motivi del ricorso. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 62 - 1 L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte. |
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1 | L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte. |
2 | Essa può modificare a pregiudizio di una parte la decisione impugnata quando questa violi il diritto federale o poggi su un accertamento inesatto o incompleto dei fatti; per inadeguatezza, la decisione impugnata non può essere modificata a pregiudizio di una parte, a meno che la modificazione giovi ad una controparte. |
3 | L'autorità di ricorso che intenda modificare la decisione impugnata a pregiudizio di una parte deve informarla della sua intenzione e darle la possibilità di esprimersi. |
4 | L'autorità di ricorso non è vincolata in nessun caso dai motivi del ricorso. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 62 - 1 L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte. |
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1 | L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte. |
2 | Essa può modificare a pregiudizio di una parte la decisione impugnata quando questa violi il diritto federale o poggi su un accertamento inesatto o incompleto dei fatti; per inadeguatezza, la decisione impugnata non può essere modificata a pregiudizio di una parte, a meno che la modificazione giovi ad una controparte. |
3 | L'autorità di ricorso che intenda modificare la decisione impugnata a pregiudizio di una parte deve informarla della sua intenzione e darle la possibilità di esprimersi. |
4 | L'autorità di ricorso non è vincolata in nessun caso dai motivi del ricorso. |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 62 - 1 L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte. |
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1 | L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte. |
2 | Essa può modificare a pregiudizio di una parte la decisione impugnata quando questa violi il diritto federale o poggi su un accertamento inesatto o incompleto dei fatti; per inadeguatezza, la decisione impugnata non può essere modificata a pregiudizio di una parte, a meno che la modificazione giovi ad una controparte. |
3 | L'autorità di ricorso che intenda modificare la decisione impugnata a pregiudizio di una parte deve informarla della sua intenzione e darle la possibilità di esprimersi. |
4 | L'autorità di ricorso non è vincolata in nessun caso dai motivi del ricorso. |
SR 170.32 Legge federale del 14 marzo 1958 su la responsabilità della Confederazione, dei membri delle autorità federali e dei funzionari federali (Legge sulla responsabilità, LResp) - Legge sulla responsabilità LResp Art. 3 - 1 La Confederazione risponde del danno cagionato illecitamente a terzi da un funzionario nell'esercizio delle sue funzioni, senza riguardo alla colpa del funzionario. |
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1 | La Confederazione risponde del danno cagionato illecitamente a terzi da un funzionario nell'esercizio delle sue funzioni, senza riguardo alla colpa del funzionario. |
2 | Quando la responsabilità per determinati fatti è disciplinata in atti legislativi speciali, questi sono applicabili alla responsabilità della Confederazione. |
3 | Il danneggiato non ha azione contro il funzionario. |
4 | Ove un terzo pretenda dalla Confederazione il risarcimento dei danni essa ne informa immediatamente il funzionario contro il quale possa avere un diritto di regresso. |
4.4.2.4 Le fait que la deuxième requête de visa a été acceptée et que le SEM a reconsidéré sa décision de rejet suite à la nouvelle décision de l'ambassade ne change rien à cette appréciation. En effet, tel que le relève correctement l'autorité inférieure, le refus de l'octroi d'un visa ne signifie pas que celui-ci est définitif et vaut pour toute demande ultérieure. Contrairement à ce que le recourant allègue, la situation de fait lors de la seconde requête n'était pas identique à celle existant lors de la première et ne devait donc pas forcément aboutir à une même décision puisque la relation amoureuse entre le recourant et la requérante durait désormais depuis plusieurs mois, qu'aux dires du recourant, l'entretien de la requérante avec l'ambassade s'était déroulé plus sereinement et que 10'000 francs avaient été versés par le recourant à cette dernière. Il ne peut donc pas être déduit du fait que l'ambassade a considéré que les conditions d'octroi d'un visa Schengen étaient remplies lors de la deuxième requête que le refus de la première requête constitue un acte illicite au sens de l'art. 3 al. 1
SR 170.32 Legge federale del 14 marzo 1958 su la responsabilità della Confederazione, dei membri delle autorità federali e dei funzionari federali (Legge sulla responsabilità, LResp) - Legge sulla responsabilità LResp Art. 3 - 1 La Confederazione risponde del danno cagionato illecitamente a terzi da un funzionario nell'esercizio delle sue funzioni, senza riguardo alla colpa del funzionario. |
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1 | La Confederazione risponde del danno cagionato illecitamente a terzi da un funzionario nell'esercizio delle sue funzioni, senza riguardo alla colpa del funzionario. |
2 | Quando la responsabilità per determinati fatti è disciplinata in atti legislativi speciali, questi sono applicabili alla responsabilità della Confederazione. |
3 | Il danneggiato non ha azione contro il funzionario. |
4 | Ove un terzo pretenda dalla Confederazione il risarcimento dei danni essa ne informa immediatamente il funzionario contro il quale possa avere un diritto di regresso. |
4.4.2.5 Finalement, concernant l'injonction à la requérante de se présenter à l'ambassade dès son retour en (...), le recourant n'allègue pas que cette injonction a porté atteinte à un de ses droits absolus ou à un autre intérêt, tel que son patrimoine. En effet, le SEM a annulé sa décision suite à l'intervention du recourant avant que celle-ci ne soit exécutée. Par conséquent, ni une illicéité par le résultat, ni une illicéité par le comportement n'a découlé de cette décision et l'existence d'un acte illicite doit également être niée pour ce motif.
4.5 Sur le vu de ce qui précède, il y a donc lieu de retenir que ni le SEM, ni l'ambassade n'ont violé des prescriptions destinées à protéger un bien juridique du recourant et que la condition de l'illicéité au sens de l'art. 3 al. 1
SR 170.32 Legge federale del 14 marzo 1958 su la responsabilità della Confederazione, dei membri delle autorità federali e dei funzionari federali (Legge sulla responsabilità, LResp) - Legge sulla responsabilità LResp Art. 3 - 1 La Confederazione risponde del danno cagionato illecitamente a terzi da un funzionario nell'esercizio delle sue funzioni, senza riguardo alla colpa del funzionario. |
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1 | La Confederazione risponde del danno cagionato illecitamente a terzi da un funzionario nell'esercizio delle sue funzioni, senza riguardo alla colpa del funzionario. |
2 | Quando la responsabilità per determinati fatti è disciplinata in atti legislativi speciali, questi sono applicabili alla responsabilità della Confederazione. |
3 | Il danneggiato non ha azione contro il funzionario. |
4 | Ove un terzo pretenda dalla Confederazione il risarcimento dei danni essa ne informa immediatamente il funzionario contro il quale possa avere un diritto di regresso. |
5.
Aux termes de l'art. 63 al. 1
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 63 - 1 L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
|
1 | L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
2 | Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi. |
3 | Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura. |
4 | L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100 |
4bis | La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla: |
a | da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario; |
b | da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101 |
5 | Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105 |
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 63 - 1 L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
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1 | L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
2 | Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi. |
3 | Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura. |
4 | L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100 |
4bis | La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla: |
a | da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario; |
b | da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101 |
5 | Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105 |
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 2 Calcolo della tassa di giustizia - 1 La tassa di giustizia è calcolata in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Sono fatte salve le norme in materia di tasse e spese previste da leggi speciali. |
|
1 | La tassa di giustizia è calcolata in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Sono fatte salve le norme in materia di tasse e spese previste da leggi speciali. |
2 | Il Tribunale può aumentare la tassa di giustizia al di là degli importi massimi previsti dagli articoli 3 e 4 se particolari motivi, segnatamente un procedimento temerario o necessitante un lavoro fuori dall'ordinario, lo giustificano.2 |
3 | In caso di procedimenti che hanno causato un lavoro trascurabile, la tassa di giustizia può essere ridotta se si tratta di decisioni concernenti le misure provvisionali, la ricusazione, la restituzione di un termine, la revisione o l'interpretazione, come pure di ricorsi contro le decisioni incidentali. L'importo minimo previsto dall'articolo 3 o dall'articolo 4 deve essere rispettato. |
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 4 Tassa di giustizia per le cause con interesse pecuniario - Nelle cause con interesse pecuniario, la tassa di giustizia ammonta a: |
En l'espèce, l'issue de la cause conduit à mettre les frais de procédure à la charge des recourants. La valeur litigieuse s'élève à 1'941.40 francs. Les frais de procédure sont arrêtés à 1'000 francs. Il convient de prélever cette somme sur l'avance de frais du même montant déjà versée.
Il n'y a pas lieu d'allouer de dépens (art. 64 al. 1 a
SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 64 - 1 L'autorità di ricorso, se ammette il ricorso in tutto o in parte, può, d'ufficio o a domanda, assegnare al ricorrente una indennità per le spese indispensabili e relativamente elevate che ha sopportato. |
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1 | L'autorità di ricorso, se ammette il ricorso in tutto o in parte, può, d'ufficio o a domanda, assegnare al ricorrente una indennità per le spese indispensabili e relativamente elevate che ha sopportato. |
2 | Il dispositivo indica l'ammontare dell'indennità e l'addossa all'ente o all'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, in quanto non possa essere messa a carico di una controparte soccombente. |
3 | Se una controparte soccombente ha presentato conclusioni indipendenti, l'indennità può essere messa a suo carico, secondo la propria solvenza. |
4 | L'ente o l'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, risponde dell'indennità addossata a una controparte soccombente, in quanto non possa essere riscossa. |
5 | Il Consiglio federale disciplina la determinazione delle spese ripetibili.106 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005107 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010108 sull'organizzazione delle autorità penali.109 |
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 7 Principio - 1 La parte vincente ha diritto alle ripetibili per le spese necessarie derivanti dalla causa. |
|
1 | La parte vincente ha diritto alle ripetibili per le spese necessarie derivanti dalla causa. |
2 | Se la parte vince solo parzialmente, le spese ripetibili sono ridotte in proporzione. |
3 | Le autorità federali e, di regola, le altre autorità con qualità di parte non hanno diritto a un'indennità a titolo di ripetibili. |
4 | Se le spese sono relativamente modeste, si può rinunciare a concedere alla parte un'indennità a titolo di ripetibili. |
5 | L'articolo 6a è applicabile per analogia.7 |
SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 7 Principio - 1 La parte vincente ha diritto alle ripetibili per le spese necessarie derivanti dalla causa. |
|
1 | La parte vincente ha diritto alle ripetibili per le spese necessarie derivanti dalla causa. |
2 | Se la parte vince solo parzialmente, le spese ripetibili sono ridotte in proporzione. |
3 | Le autorità federali e, di regola, le altre autorità con qualità di parte non hanno diritto a un'indennità a titolo di ripetibili. |
4 | Se le spese sono relativamente modeste, si può rinunciare a concedere alla parte un'indennità a titolo di ripetibili. |
5 | L'articolo 6a è applicabile per analogia.7 |
(le dispositif est porté à la page suivante)
Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :
1.
Le recours de A._______ est irrecevable.
2.
Le recours de B._______ est rejeté pour autant que recevable.
3.
Les frais de procédure de 1'000 francs sont mis solidairement à la charge des recourants. Ce montant est prélevé sur l'avance de frais déjà versée du même montant.
4.
Il n'est pas alloué de dépens.
5.
Le présent arrêt est adressé :
- aux recourants (Acte judiciaire)
- à l'autorité inférieure (Acte judiciaire)
L'indication des voies de droit se trouve à la page suivante.
Le président du collège : La greffière :
Jérôme Candrian Johanna Hirsch-Sadik
Indication des voies de droit :
Les décisions du Tribunal administratif fédéral en matière de responsabilité de l'Etat peuvent être contestées auprès du Tribunal fédéral, pourvu qu'il s'agisse d'une contestation pécuniaire dont la valeur litigieuse s'élève à 30'000 francs au minimum ou qui soulève une question juridique de principe (art. 85 al. 1 let. a
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 85 Valore litigioso minimo - 1 In materia patrimoniale il ricorso è inammissibile: |
|
1 | In materia patrimoniale il ricorso è inammissibile: |
a | nel campo della responsabilità dello Stato se il valore litigioso è inferiore a 30 000 franchi; |
b | nel campo dei rapporti di lavoro di diritto pubblico, se il valore litigioso è inferiore a 15 000 franchi. |
2 | Se il valore litigioso non raggiunge l'importo determinante secondo il capoverso 1, il ricorso è nondimeno ammissibile se si pone una questione di diritto di importanza fondamentale. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 82 Principio - Il Tribunale federale giudica i ricorsi: |
|
a | contro le decisioni pronunciate in cause di diritto pubblico; |
b | contro gli atti normativi cantonali; |
c | concernenti il diritto di voto dei cittadini nonché le elezioni e votazioni popolari. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 90 Decisioni finali - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni che pongono fine al procedimento. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 48 Osservanza - 1 Gli atti scritti devono essere consegnati al Tribunale federale oppure, all'indirizzo di questo, alla posta svizzera o a una rappresentanza diplomatica o consolare svizzera al più tardi l'ultimo giorno del termine. |
|
1 | Gli atti scritti devono essere consegnati al Tribunale federale oppure, all'indirizzo di questo, alla posta svizzera o a una rappresentanza diplomatica o consolare svizzera al più tardi l'ultimo giorno del termine. |
2 | In caso di trasmissione per via elettronica, per il rispetto di un termine è determinante il momento in cui è rilasciata la ricevuta attestante che la parte ha eseguito tutte le operazioni necessarie per la trasmissione.19 |
3 | Il termine è reputato osservato anche se l'atto scritto perviene in tempo utile all'autorità inferiore o a un'autorità federale o cantonale incompetente. In tal caso, l'atto deve essere trasmesso senza indugio al Tribunale federale. |
4 | Il termine per il versamento di anticipi o la prestazione di garanzie è osservato se, prima della sua scadenza, l'importo dovuto è versato alla posta svizzera, o addebitato a un conto postale o bancario in Svizzera, in favore del Tribunale federale. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
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1 | Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
2 | Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.14 15 |
3 | Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata. |
4 | In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201616 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento: |
a | il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati; |
b | le modalità di trasmissione; |
c | le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.17 |
5 | Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione. |
6 | Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi. |
7 | Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili. |
Expédition :