Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
6B 1033/2018, 6B 1040/2018
Arrêt du 27 décembre 2018
Cour de droit pénal
Composition
MM. et Mme les Juges fédéraux Denys, Président,
Jacquemoud-Rossari et Rüedi.
Greffier : M. Graa.
Participants à la procédure
6B 1033/2018
A.________, représenté par Me Simon Ntah, avocat,
recourant,
et
6B 1040/2018
B.________, représentée par Me Bernard Nuzzo, avocat,
recourante,
contre
Ministère public de la République et canton de Genève,
intimé.
Objet
6B 1033/2018
Principe de l'autorité de l'arrêt de renvoi; imputation de la détention avant jugement,
6B 1040/2018
Principe de l'autorité de l'arrêt de renvoi; imputation de la détention avant jugement; fixation de la peine; sursis,
recours contre l'arrêt de la Cour de justice de la République et canton de Genève, Chambre pénale d'appel et de révision, du 27 août 2018 (P/4250/2012; AARP/259/2018).
Faits :
A.
Par jugement du 11 mai 2016, le Tribunal correctionnel de la République et canton de Genève a acquitté A.________ et B.________ des faits figurant sous chiffres I 2 et 3 de l'acte d'accusation, les a condamnés, pour abus de confiance, escroquerie par métier et faux dans les titres, le premier nommé à une peine privative de liberté de trois ans et demi, sous déduction de 651 jours de détention avant jugement et, la seconde nommée, à une peine privative de liberté de trois ans, sous déduction de 87 jours de détention avant jugement, assortie d'un sursis partiel portant sur 18 mois avec un délai d'épreuve de quatre ans.
B.
Par arrêt du 12 septembre 2017, la Chambre pénale d'appel et de révision de la Cour de justice genevoise a rejeté l'appel formé par B.________ contre ce jugement, a partiellement admis l'appel formé par A.________ ainsi que l'appel joint formé par le ministère public. Elle a réformé le jugement en ce sens que B.________ est condamnée, pour abus de confiance, également à raison des faits décrits sous chiffre I 3 de l'acte d'accusation et qu'une réduction de peine d'un mois est accordée à A.________ en raison de ses conditions de détention, de même qu'une réduction d'un mois eu égard à la violation du principe de célérité. Elle a confirmé le jugement pour le surplus.
Par arrêt du 26 mars 2018 (6B 1265/2017 et 6B 1271/2017), le Tribunal fédéral a partiellement admis les recours formés par A.________ et B.________ contre l'arrêt du 12 septembre 2017, a annulé celui-ci et a renvoyé la cause à l'autorité cantonale pour nouvelle décision. En substance, il a considéré que la motivation de la cour cantonale ne permettait pas de déterminer si les deux prénommés avaient commis une infraction de faux dans les titres, de sorte qu'il convenait de compléter l'état de fait à cet égard puis d'examiner à nouveau si l'art. 251

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 251 - 1. Chiunque, al fine di nuocere al patrimonio o ad altri diritti di una persona o di procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, |
|
1 | Chiunque, al fine di nuocere al patrimonio o ad altri diritti di una persona o di procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, |
2 | ...330 |
C.
Par arrêt du 27 août 2018, la Chambre pénale d'appel et de révision de la Cour de justice genevoise, statuant à la suite de l'arrêt de renvoi du 26 mars 2018, a libéré A.________ et B.________ du chef de prévention de faux dans les titres, a condamné le premier nommé à une peine privative de liberté de trois ans et trois mois, sous déduction de 846 jours de détention avant jugement, et a confirmé l'arrêt du 12 septembre 2017 pour le surplus.
D.
A.________ forme un recours en matière pénale au Tribunal fédéral contre l'arrêt du 27 août 2018 (6B 1033/2018), en concluant, avec suite de frais et dépens, principalement à sa réforme en ce sens qu'il est condamné à une peine privative de liberté de trois ans et trois mois, sous déduction de 957 jours et, subsidiairement, à son annulation et au renvoi de la cause à l'autorité précédente pour nouvelle décision.
B.________ forme également un recours en matière pénale au Tribunal fédéral contre l'arrêt du 27 août 2018 (6B 1040/2018), en concluant, avec suite de frais et dépens - une indemnité de 4'000 fr. lui étant notamment octroyée pour ses dépens -, principalement à sa réforme en ce sens qu'elle est condamnée à une peine privative de liberté de deux ans, avec sursis complet durant cinq ans, sous déduction de 267 jours. Subsidiairement, elle conclut à sa réforme en ce sens qu'elle est condamnée à une peine privative de liberté de 32 mois au maximum, la partie ferme n'excédant pas un an et le délai d'épreuve étant de cinq ans, sous déduction de 267 jours. Plus subsidiairement, elle conclut à son annulation et au renvoi de la cause à l'autorité précédente pour nouvelle décision.
E.
Invités à se déterminer sur les recours, la cour cantonale a renoncé à présenter des observations, tandis que le ministère public a conclu au rejet de ceux-ci. A.________ s'est encore déterminé sur les observations du ministère public.
Considérant en droit :
1.
Les deux recours en matière pénale adressés au Tribunal fédéral visent la même décision cantonale. Ils ont trait à un même complexe de faits et posent des questions connexes sur le plan juridique. Il y a donc lieu de joindre les causes et de les traiter dans un seul arrêt (art. 24 al. 2

SR 273 Legge del 4 dicembre 1947 di procedura civile federale PC Art. 24 - 1 L'attore che intende esercitare più azioni contro lo stesso convenuto può farle valere in un'unica petizione, se il Tribunale federale è competente per giudicare ogni singola pretesa. Questa condizione non è richiesta per pretese accessorie. |
|
1 | L'attore che intende esercitare più azioni contro lo stesso convenuto può farle valere in un'unica petizione, se il Tribunale federale è competente per giudicare ogni singola pretesa. Questa condizione non è richiesta per pretese accessorie. |
2 | Più persone possono agire o essere convenute con la stessa petizione: |
a | se esiste tra loro una comunione giuridica in relazione con l'oggetto litigioso o se i loro diritti o le loro obbligazioni derivano da una stessa causa materiale e giuridica. Il giudice può chiamare in causa un terzo che faccia parte della comunione giuridica. Il chiamato in causa diventa parte in lite; |
b | se pretese di eguale natura, che si fondano su di una causa materiale e giuridica essenzialmente dello stesso genere, formano l'oggetto di una lite, semprechè la competenza del Tribunale federale esista per ognuna di esse. |
3 | Quando lo reputa necessario, il giudice può ordinare d'ufficio, in ogni stadio della procedura, la disgiunzione delle cause. |
2.
Les recourants reprochent à la cour cantonale d'avoir violé les art. 107

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 107 Sentenza - 1 Il Tribunale federale non può andare oltre le conclusioni delle parti. |
|
1 | Il Tribunale federale non può andare oltre le conclusioni delle parti. |
2 | Se accoglie il ricorso, giudica esso stesso nel merito o rinvia la causa all'autorità inferiore affinché pronunci una nuova decisione. Può anche rinviare la causa all'autorità che ha deciso in prima istanza. |
3 | Se ritiene inammissibile un ricorso interposto nel campo dell'assistenza giudiziaria internazionale in materia penale o dell'assistenza amministrativa internazionale in materia fiscale, il Tribunale federale prende la decisione di non entrare nel merito entro 15 giorni dalla chiusura di un eventuale scambio di scritti. Nel campo dell'assistenza giudiziaria internazionale non è tenuto a rispettare tale termine se la procedura d'estradizione concerne una persona sulla cui domanda d'asilo non è ancora stata pronunciata una decisione finale passata in giudicato.98 |
4 | Sui ricorsi interposti contro le decisioni del Tribunale federale dei brevetti in materia di rilascio di una licenza secondo l'articolo 40d della legge del 25 giugno 195419 sui brevetti, il Tribunale federale decide entro un mese dalla presentazione del ricorso.99 |
2.1. Aux termes de l'art. 107 al. 2

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 107 Sentenza - 1 Il Tribunale federale non può andare oltre le conclusioni delle parti. |
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1 | Il Tribunale federale non può andare oltre le conclusioni delle parti. |
2 | Se accoglie il ricorso, giudica esso stesso nel merito o rinvia la causa all'autorità inferiore affinché pronunci una nuova decisione. Può anche rinviare la causa all'autorità che ha deciso in prima istanza. |
3 | Se ritiene inammissibile un ricorso interposto nel campo dell'assistenza giudiziaria internazionale in materia penale o dell'assistenza amministrativa internazionale in materia fiscale, il Tribunale federale prende la decisione di non entrare nel merito entro 15 giorni dalla chiusura di un eventuale scambio di scritti. Nel campo dell'assistenza giudiziaria internazionale non è tenuto a rispettare tale termine se la procedura d'estradizione concerne una persona sulla cui domanda d'asilo non è ancora stata pronunciata una decisione finale passata in giudicato.98 |
4 | Sui ricorsi interposti contro le decisioni del Tribunale federale dei brevetti in materia di rilascio di una licenza secondo l'articolo 40d della legge del 25 giugno 195419 sui brevetti, il Tribunale federale decide entro un mese dalla presentazione del ricorso.99 |
2.2. Aux termes de l'art. 51

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 51 - Il giudice computa nella pena il carcere preventivo scontato nell'ambito del procedimento in atto o di un altro procedimento. Un giorno di carcere corrisponde a un'aliquota giornaliera di pena pecuniaria.39 |
2.3. Dans leur recours en matière pénale contre l'arrêt du 12 septembre 2017, les recourants avaient conclu à leur acquittement et n'avaient formulé aucun grief concernant la fixation de la peine, en particulier l'imputation de la détention avant jugement au sens de l'art. 51

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 51 - Il giudice computa nella pena il carcere preventivo scontato nell'ambito del procedimento in atto o di un altro procedimento. Un giorno di carcere corrisponde a un'aliquota giornaliera di pena pecuniaria.39 |
Dans son arrêt du 26 mars 2018, le Tribunal fédéral n'a ainsi aucunement examiné les peines qui avaient été infligées aux deux intéressés. Il a rejeté les griefs des recourants en matière d'établissement arbitraire des faits ainsi qu'un grief relatif à la violation de l'art. 138

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 138 - 1. Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, si appropria una cosa mobile altrui che gli è stata affidata, |
|
1 | Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, si appropria una cosa mobile altrui che gli è stata affidata, |
2 | Il colpevole è punito con una pena detentiva sino a dieci anni o con una pena pecuniaria198 se ha commesso il fatto in qualità di membro di un'autorità, di funzionario, di tutore, di curatore, di gerente di patrimoni, o nell'esercizio di una professione, di un'industria o di un commercio, per il quale ha ottenuto l'autorizzazione da un'autorità. |
A la suite de l'arrêt de renvoi du 26 mars 2018, les recourants ont notamment conclu, devant la cour cantonale, à ce que des jours soient déduits de leur peine privative de liberté respective afin de tenir compte des mesures de substitution auxquelles ils ont été soumis durant la procédure.
Dans l'arrêt attaqué, la cour cantonale a indiqué qu'elle n'avait pas procédé à une telle déduction dans son arrêt du 12 septembre 2017 et que les recourants ne s'en étaient pas plaints devant le Tribunal fédéral. Dans la mesure où l'application de l'art. 51

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 51 - Il giudice computa nella pena il carcere preventivo scontato nell'ambito del procedimento in atto o di un altro procedimento. Un giorno di carcere corrisponde a un'aliquota giornaliera di pena pecuniaria.39 |
2.4. Le raisonnement de la cour cantonale ne peut être suivi.
Dans son arrêt de renvoi du 26 mars 2018, le Tribunal fédéral ne s'est aucunement prononcé sur les peines infligées aux recourants ni sur la question de l'imputation de la détention avant jugement au sens de l'art. 51

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 51 - Il giudice computa nella pena il carcere preventivo scontato nell'ambito del procedimento in atto o di un altro procedimento. Un giorno di carcere corrisponde a un'aliquota giornaliera di pena pecuniaria.39 |
6B 1276/2015 du 29 juin 2016 consid. 1.2.1).
En matière de fixation de la peine à la suite d'un arrêt de renvoi, la jurisprudence considère que l'autorité cantonale doit infliger la sanction qui, au vu de l'ensemble des circonstances, lui paraît appropriée, en tenant compte notamment de la situation personnelle du prévenu au moment du nouveau prononcé (cf. ATF 113 IV 47; arrêt 6B 695/2014 du 22 décembre 2017 consid. 18.8). L'art. 51

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 51 - Il giudice computa nella pena il carcere preventivo scontato nell'ambito del procedimento in atto o di un altro procedimento. Un giorno di carcere corrisponde a un'aliquota giornaliera di pena pecuniaria.39 |

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 51 - Il giudice computa nella pena il carcere preventivo scontato nell'ambito del procedimento in atto o di un altro procedimento. Un giorno di carcere corrisponde a un'aliquota giornaliera di pena pecuniaria.39 |

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 51 - Il giudice computa nella pena il carcere preventivo scontato nell'ambito del procedimento in atto o di un altro procedimento. Un giorno di carcere corrisponde a un'aliquota giornaliera di pena pecuniaria.39 |

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 51 - Il giudice computa nella pena il carcere preventivo scontato nell'ambito del procedimento in atto o di un altro procedimento. Un giorno di carcere corrisponde a un'aliquota giornaliera di pena pecuniaria.39 |

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 51 - Il giudice computa nella pena il carcere preventivo scontato nell'ambito del procedimento in atto o di un altro procedimento. Un giorno di carcere corrisponde a un'aliquota giornaliera di pena pecuniaria.39 |
n° 4 ss ad art. 51

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 51 - Il giudice computa nella pena il carcere preventivo scontato nell'ambito del procedimento in atto o di un altro procedimento. Un giorno di carcere corrisponde a un'aliquota giornaliera di pena pecuniaria.39 |
Partant, même si les mesures de substitution auxquelles ont été soumis les recourants avaient été ordonnées antérieurement à l'arrêt du 12 septembre 2017 et si les recourants auraient certes pu, dans les recours en matière pénale ayant débouché sur l'arrêt de renvoi du 26 mars 2018, se plaindre d'une violation de l'art. 51

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 51 - Il giudice computa nella pena il carcere preventivo scontato nell'ambito del procedimento in atto o di un altro procedimento. Un giorno di carcere corrisponde a un'aliquota giornaliera di pena pecuniaria.39 |

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 51 - Il giudice computa nella pena il carcere preventivo scontato nell'ambito del procedimento in atto o di un altro procedimento. Un giorno di carcere corrisponde a un'aliquota giornaliera di pena pecuniaria.39 |
précédente aurait de toute évidence imputé cette détention sur les peines prononcées, indépendamment des griefs soulevés préalablement devant le Tribunal fédéral. Tel devait également être le cas s'agissant de l'imputation de mesures de substitution sur les peines, sans égard pour l'époque à laquelle celles-ci avaient été ordonnées.
La cour cantonale a donc violé le droit fédéral en refusant d'examiner si l'art. 51

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 51 - Il giudice computa nella pena il carcere preventivo scontato nell'ambito del procedimento in atto o di un altro procedimento. Un giorno di carcere corrisponde a un'aliquota giornaliera di pena pecuniaria.39 |
2.5. Dans une motivation subsidiaire, la cour cantonale a exposé que seules les obligations de remettre aux autorités les documents d'identité et de se présenter une fois par semaine dans un poste de police avaient pu constituer une entrave à la liberté de mouvement des recourants, mais que ces derniers n'avaient pas expliqué en quoi ces mesures les auraient concrètement privés d'une telle liberté. Selon la cour cantonale, les mesures en question n'avaient pas constitué une atteinte suffisante pour justifier une imputation de leur durée, même partielle, sur les peines.
L'autorité précédente ne pouvait toutefois refuser toute imputation des mesures de substitution litigieuses au motif que les recourants n'avaient pas fourni suffisamment d'explications relatives à leurs effets. Il lui appartenait au contraire, sur la base des éléments dont elle disposait et au premier chef de la teneur des mesures de substitution elles-mêmes, de déterminer dans quelle mesure, par comparaison avec la détention avant jugement, celles-ci avaient pu entraver la liberté personnelle des intéressés (cf. pour des exemples en la matière les arrêts 6B 352/2018 du 27 juillet 2018 consid. 5 et 6B 115/2018 du 30 avril 2018 consid. 6). Si la cour cantonale estimait ne pas disposer des informations suffisantes pour se prononcer, il lui appartenait d'ailleurs, eu égard à son plein pouvoir de cognition en fait et en droit, d'inviter les recourants à fournir des précisions, voire d'administrer d'autres moyens de preuves utiles à sa décision. Compte tenu de ce qui précède, les recours doivent être admis sur ce point, l'arrêt attaqué annulé et la cause renvoyée à l'autorité cantonale afin que celle-ci examine si et dans quelle mesure les mesures de substitution auxquelles ont été soumis les recourants durant la procédure ont entravé
leur liberté personnelle et doivent, en conséquence, être imputées sur les peines privatives de liberté.
3.
B.________ (recourante 2) conteste en outre la quotité de la peine lui ayant été infligée.
3.1. L'art. 47

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 47 - 1 Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita. |
|
1 | Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita. |
2 | La colpa è determinata secondo il grado di lesione o esposizione a pericolo del bene giuridico offeso, secondo la reprensibilità dell'offesa, i moventi e gli obiettivi perseguiti, nonché, tenuto conto delle circostanze interne ed esterne, secondo la possibilità che l'autore aveva di evitare l'esposizione a pericolo o la lesione. |
la peine, de même que le comportement après l'acte et au cours de la procédure pénale (ATF 142 IV 137 consid. 9.1 p. 147; 141 IV 61 consid. 6.1.1 p. 66 s.). Le juge dispose d'un large pouvoir d'appréciation dans le cadre de la fixation de la peine. Le Tribunal fédéral n'intervient que lorsque l'autorité cantonale a fixé une peine en dehors du cadre légal, si elle s'est fondée sur des critères étrangers à l'art. 47

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 47 - 1 Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita. |
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1 | Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita. |
2 | La colpa è determinata secondo il grado di lesione o esposizione a pericolo del bene giuridico offeso, secondo la reprensibilità dell'offesa, i moventi e gli obiettivi perseguiti, nonché, tenuto conto delle circostanze interne ed esterne, secondo la possibilità che l'autore aveva di evitare l'esposizione a pericolo o la lesione. |
3.2. La cour cantonale a estimé que les considérations relatives à la fixation de la peine évoquées dans son arrêt du 12 septembre 2017 pouvaient être reprises, dès lors que la recourante 2 ne les avait pas contestées devant le Tribunal fédéral. L'acquittement de l'infraction de faux dans les titres avait pour effet de diminuer la culpabilité de l'intéressée, mais dans une mesure très réduite. Selon la cour cantonale, pour retenir l'existence d'une faute lourde dans l'arrêt du 12 septembre 2017, celle-ci s'était fondée sur des éléments - soit les montants détournés, la sophistication de la tromperie mise en oeuvre, la longue période pénale, l'intensité de la volonté délictuelle et les mobiles de la recourante 2 - qui ne résultaient pas singulièrement de l'infraction de faux dans les titres, laquelle ne se distinguait guère de l'escroquerie sous l'angle de ses conséquences. Cette infraction avait alors eu d'autant moins d'impact sur la faute qu'elle ne portait que sur deux des 89 factures utilisées, respectivement sur un peu plus de 60'000 fr. sur les quelque 1'800'000 fr. détournés dans le cadre des infractions d'escroquerie et d'abus de confiance commises au préjudice de C._______ et D.________, sans compter le détournement des
fonds de E.________ à hauteur de près de 2'200'000 USD. L'acquittement était par ailleurs sans conséquence sur les autres éléments retenus par la cour cantonale, soit la mauvaise collaboration, l'absence de regret et le concours d'infractions.
Selon la cour cantonale, la recourante 2 avait invoqué, en sus de son acquittement de l'infraction de faux dans les titres, son âge, son absence d'antécédents et sa santé fragile. Ces éléments avaient déjà été pris en considération, en particulier la santé de l'intéressée. Cette dernière n'avait pas apporté la preuve d'un changement important sur ce point, puisqu'il ressortait du certificat médical du 24 mai 2018 produit que son état de santé n'avait pas évolué depuis 2015. Par ailleurs, dans l'arrêt du 12 septembre 2017, la cour cantonale avait renoncé, pour garantir à la recourante 2 le bénéfice du sursis, à augmenter sa peine après avoir retenu à sa charge la commission d'une infraction supplémentaire d'abus de confiance, portant sur une appropriation de 20'000 francs. Ainsi, la très faible réduction de sa faute résultant de l'acquittement prononcé était en tout cas absorbée par l'augmentation de cette même faute en lien avec l'infraction précitée, si bien que la peine prononcée précédemment demeurait adaptée à la culpabilité.
3.3. La recourante 2 soutient tout d'abord que sa peine privative de liberté serait trop élevée en comparaison de celle infligée à A.________ (recourant 1), alors qu'elle aurait pu se prévaloir de circonstances personnelles plus favorables.
Appelé à juger les coauteurs d'une même infraction ou deux coaccusés ayant participé ensemble à un même complexe de faits délictueux, le juge est tenu de veiller à ce que la différence des peines infligées aux deux intéressés soit justifiée par une différence dans les circonstances personnelles. La peine doit être individualisée en fonction de celles-ci, conformément à l'art. 47

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 47 - 1 Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita. |
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1 | Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita. |
2 | La colpa è determinata secondo il grado di lesione o esposizione a pericolo del bene giuridico offeso, secondo la reprensibilità dell'offesa, i moventi e gli obiettivi perseguiti, nonché, tenuto conto delle circostanze interne ed esterne, secondo la possibilità che l'autore aveva di evitare l'esposizione a pericolo o la lesione. |
Dans les considérations relatives à la fixation des peines ressortant de l'arrêt du 12 septembre 2017, que la cour cantonale a reprises à son compte dans l'arrêt attaqué, celle-ci a expliqué les raisons pour lesquelles, au-delà des infractions commises en commun par les recourants, chacun devait bénéficier d'éléments à décharge, respectivement se voir sanctionné plus sévèrement en raison de son comportement particulier (cf. arrêt du 12 septembre 2017, p. 93 ss). Il en ressortait que les deux intéressés n'avaient pas commis exactement les mêmes infractions et que leur situation personnelle ou leur prise de conscience n'étaient pas identiques. Le recourant 1 a quant à lui notamment bénéficié d'un mois de réduction de peine, en raison des conditions de la détention subie ( Idem, p. 97). Pour le reste, la recourante 2 mentionne des éléments qui ressortent tous de l'arrêt en question, de sorte qu'elle ne démontre pas que l'autorité précédente aurait fixé des peines dont la différence de quotités serait injustifiée.
3.4. La recourante 2 reproche à la cour cantonale de ne pas avoir tenu compte de son état de santé.
L'autorité précédente a exposé à cet égard que, dans l'arrêt du 12 septembre 2017 dont elle avait repris à son compte les considérations, la cour cantonale avait retenu l'âge de l'intéressée - soit 53 ans - ainsi que le fait que celle-ci connaissait des ennuis de santé depuis plusieurs années, souffrant notamment des reins. Elle était également suivie sur le plan psychologique depuis juillet 2015, présentant un trouble de l'adaptation avec symptômes mixtes dépressifs et anxieux en lien avec la procédure.
La recourante 2 se prévaut d'un certificat médical daté du 24 mai 2018, par lequel son psychiatre confirme qu'elle présente depuis 2015 une anxiété majeure extrême, une vision négative de l'avenir incertain relativement à une nouvelle incarcération, des troubles du sommeil, un sentiment d'injustice et de perte d'espoir ainsi que la certitude d'être la victime désignée pour couvrir les scélératesses d'autrui. Il en ressort en outre que son état de santé serait très fragile et qu'une nouvelle privation de liberté romprait son équilibre instable en faveur d'une décompensation psychiatrique majeure, avec un risque de raptus.
On ne voit pas en quoi ce certificat médical ferait état d'un trouble différent de celui ayant été pris en compte à l'époque de l'arrêt du 12 septembre 2017, le psychiatre y faisant état d'affections liées à la procédure qui étaient alors déjà présentes. La recourante 2 ne démontre nullement en quoi il aurait convenu d'accorder davantage de poids à son état de santé.
3.5. Pour le reste, la recourante 2 prétend que la peine privative de liberté qui lui avait été infligée dans l'arrêt du 12 septembre 2017 était excessivement sévère et que l'autorité précédente ne pouvait, dans l'arrêt attaqué, compenser l'effet de l'acquittement prononcé avec la clémence dont elle avait fait montre dans ce premier arrêt.
Il convient tout d'abord de relever qu'en dehors des arguments déjà examinés et qui doivent être écartés (cf. consid. 3.3 et 3.4 supra), la recourante 2 ne présente aucun grief concernant une éventuelle violation de l'art. 47

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 47 - 1 Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita. |
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1 | Il giudice commisura la pena alla colpa dell'autore. Tiene conto della vita anteriore e delle condizioni personali dell'autore, nonché dell'effetto che la pena avrà sulla sua vita. |
2 | La colpa è determinata secondo il grado di lesione o esposizione a pericolo del bene giuridico offeso, secondo la reprensibilità dell'offesa, i moventi e gli obiettivi perseguiti, nonché, tenuto conto delle circostanze interne ed esterne, secondo la possibilità che l'autore aveva di evitare l'esposizione a pericolo o la lesione. |
S'agissant de l'effet de l'acquittement de l'infraction de faux dans les titres sur la sanction, il ressort de l'arrêt du 12 septembre 2017 que la cour cantonale avait renoncé à prononcer une peine privative de liberté supérieure à trois ans afin de garantir à l'intéressée le bénéfice du sursis partiel, cela malgré sa condamnation pour une infraction qui n'avait pas été retenue par le tribunal de première instance. Il s'agissait alors également, selon la cour cantonale, de tenir compte d'une violation du principe de célérité, pour laquelle la recourante 2 n'avait donc pas bénéficié d'un mois de réduction comme cela avait été le cas pour le recourant 1 (cf. arrêt du 12 septembre 2017, p. 93 et 97 s.). Il apparaît ainsi, contrairement à ce que soutient la recourante 2, que la cour cantonale n'avait pas considéré, dans son arrêt du 12 septembre 2017, que l'influence de l'abus de confiance commis sur la sanction devait être intégralement compensée par le mois de réduction dont elle ne lui a pas fait bénéficier en raison de la violation du principe de célérité. Quoi qu'il en soit, dans l'arrêt attaqué, en fixant à nouveau la peine privative de liberté de l'intéressée, l'autorité précédente a considéré qu'une quotité de trois ans était
indiquée au vu des infractions finalement retenues, de la culpabilité de la recourante 2 et des circonstances personnelles dont pouvait se prévaloir celle-ci. La recourante 2 ne démontre pas en quoi la cour cantonale aurait, ce faisant, excédé son large pouvoir d'appréciation ni omis de prendre en compte des éléments d'appréciation importants, encore moins pourquoi une peine privative de liberté de deux ans, à laquelle elle conclut, devrait être prononcée.
3.6. Au vu de ce qui précède, le grief doit être rejeté.
4.
La recourante 2 fait encore grief à la cour cantonale d'avoir fait porter le sursis partiel à l'exécution sur 18 mois seulement de sa peine privative de liberté, respectivement de ne pas avoir examiné la question de la durée de la sanction qui devrait être exécutée.
Dans l'arrêt attaqué, la cour cantonale n'a pas abordé la question du sursis partiel, mais a simplement conclu ses développements consacrés à la fixation de la sanction en indiquant que la peine privative de liberté de trois ans, avec sursis partiel, devait être confirmée. Dans l'arrêt du 12 septembre 2017, auquel l'autorité précédente s'est référée en matière de fixation de la peine, aucun développement n'était consacré à la question du sursis partiel, la cour cantonale ayant alors uniquement laissé entendre que l'intéressée devait en bénéficier.
Il apparaît donc que la cour cantonale ne s'est pas prononcée sur la question de la portion de la peine privative de liberté qui devait être assortie du sursis à l'exécution. Pourtant, ensuite de l'arrêt de renvoi du 26 mars 2018, l'autorité cantonale devait se prononcer sur la réalisation de l'infraction de faux dans les titres et, le cas échéant, fixer à nouveau la sanction infligée à la recourante 2 en tenant notamment compte de la situation personnelle de celle-ci au moment du nouveau prononcé (cf. arrêt 6B 1276/2015 précité consid. 1.2.1). Il lui appartenait également d'examiner - en tenant compte de la prohibition de la reformatio in pejus - dans quelle mesure le sursis partiel pouvait être accordé à la recourante 2. Or, on ignore, en l'état, quels motifs ont guidé la décision de l'autorité précédente, de sorte que le Tribunal fédéral ne peut contrôler la bonne application de l'art. 43

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 43 - 1 Il giudice può sospendere parzialmente l'esecuzione di una pena detentiva di un anno a tre anni se necessario per tenere sufficientemente conto della colpa dell'autore.35 |
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1 | Il giudice può sospendere parzialmente l'esecuzione di una pena detentiva di un anno a tre anni se necessario per tenere sufficientemente conto della colpa dell'autore.35 |
2 | La parte da eseguire non può eccedere la metà della pena. |
3 | La parte sospesa e la parte da eseguire devono essere di almeno sei mesi. Le norme sulla concessione della liberazione condizionale (art. 86) non sono applicabili alla parte da eseguire.36 |
5.
Au vu de ce qui précède, le recours du recourant 1 doit être admis (cf. consid. 2.5 supra). Le recours de la recourante 2 doit être partiellement admis (cf. consid. 2.5 et 4 supra). Pour le surplus, son recours doit être rejeté.
Le recourant 1, qui obtient gain de cause, ne supporte pas de frais judiciaires (art. 66 al. 1

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 66 Onere e ripartizione delle spese giudiziarie - 1 Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
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1 | Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
2 | In caso di desistenza o di transazione, il Tribunale federale può rinunciare in tutto o in parte a riscuotere le spese giudiziarie. |
3 | Le spese inutili sono pagate da chi le causa. |
4 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non possono di regola essere addossate spese giudiziarie se, senza avere alcun interesse pecuniario, si rivolgono al Tribunale federale nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali o se le loro decisioni in siffatte controversie sono impugnate mediante ricorso. |
5 | Salvo diversa disposizione, le spese giudiziarie addossate congiuntamente a più persone sono da queste sostenute in parti eguali e con responsabilità solidale. |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 68 Spese ripetibili - 1 Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente. |
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1 | Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente. |
2 | La parte soccombente è di regola tenuta a risarcire alla parte vincente, secondo la tariffa del Tribunale federale, tutte le spese necessarie causate dalla controversia. |
3 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non sono di regola accordate spese ripetibili se vincono una causa nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali. |
4 | Si applica per analogia l'articolo 66 capoversi 3 e 5. |
5 | Il Tribunale federale conferma, annulla o modifica, a seconda dell'esito del procedimento, la decisione sulle spese ripetibili pronunciata dall'autorità inferiore. Può stabilire esso stesso l'importo di tali spese secondo la tariffa federale o cantonale applicabile o incaricarne l'autorità inferiore. |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 68 Spese ripetibili - 1 Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente. |
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1 | Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente. |
2 | La parte soccombente è di regola tenuta a risarcire alla parte vincente, secondo la tariffa del Tribunale federale, tutte le spese necessarie causate dalla controversia. |
3 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non sono di regola accordate spese ripetibili se vincono una causa nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali. |
4 | Si applica per analogia l'articolo 66 capoversi 3 e 5. |
5 | Il Tribunale federale conferma, annulla o modifica, a seconda dell'esito del procedimento, la decisione sulle spese ripetibili pronunciata dall'autorità inferiore. Può stabilire esso stesso l'importo di tali spese secondo la tariffa federale o cantonale applicabile o incaricarne l'autorità inferiore. |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 66 Onere e ripartizione delle spese giudiziarie - 1 Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
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1 | Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
2 | In caso di desistenza o di transazione, il Tribunale federale può rinunciare in tutto o in parte a riscuotere le spese giudiziarie. |
3 | Le spese inutili sono pagate da chi le causa. |
4 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non possono di regola essere addossate spese giudiziarie se, senza avere alcun interesse pecuniario, si rivolgono al Tribunale federale nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali o se le loro decisioni in siffatte controversie sono impugnate mediante ricorso. |
5 | Salvo diversa disposizione, le spese giudiziarie addossate congiuntamente a più persone sono da queste sostenute in parti eguali e con responsabilità solidale. |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 68 Spese ripetibili - 1 Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente. |
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1 | Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente. |
2 | La parte soccombente è di regola tenuta a risarcire alla parte vincente, secondo la tariffa del Tribunale federale, tutte le spese necessarie causate dalla controversia. |
3 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non sono di regola accordate spese ripetibili se vincono una causa nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali. |
4 | Si applica per analogia l'articolo 66 capoversi 3 e 5. |
5 | Il Tribunale federale conferma, annulla o modifica, a seconda dell'esito del procedimento, la decisione sulle spese ripetibili pronunciata dall'autorità inferiore. Può stabilire esso stesso l'importo di tali spese secondo la tariffa federale o cantonale applicabile o incaricarne l'autorità inferiore. |
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce :
1.
Les causes 6B 1033/2018 et 6B 1040/2018 sont jointes.
2.
Le recours de A.________ est admis. Le recours de B.________ est partiellement admis. L'arrêt attaqué est annulé et la cause est renvoyée à l'autorité cantonale pour nouvelle décision. Pour le surplus, le recours de B.________ est rejeté.
3.
Une partie des frais judiciaires, arrêtée à 1'000 fr., est mise à la charge de B.________.
4.
Le canton de Genève versera à A.________ une indemnité de 3'000 fr. et à B.________ une indemnité de 2'000 fr. à titre de dépens, respectivement de dépens réduits, pour la procédure devant le Tribunal fédéral.
5.
Le présent arrêt est communiqué aux parties et à la Cour de justice de la République et canton de Genève, Chambre pénale d'appel et de révision.
Lausanne, le 27 décembre 2018
Au nom de la Cour de droit pénal
du Tribunal fédéral suisse
Le Président : Denys
Le Greffier : Graa