Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
2C 90/2020
Sentenza del 25 febbraio 2021
II Corte di diritto pubblico
Composizione
Giudici federali Seiler, Presidente,
Aubry Girardin, Donzallaz,
Cancelliere Gadoni.
Partecipanti al procedimento
A.________ SA,
patrocinata dagli avv. Matteo Rossi e Andrea Cantaluppi,
ricorrente,
contro
Direzione generale delle dogane, Divisione principale, procedure ed esercizio, Monbijoustrasse 40, 3003 Berna.
Oggetto
riscossione posticipata di tributi doganali,
ricorso in materia di diritto pubblico contro la sentenza emanata il 5 dicembre 2019 dalla Corte I del Tribunale amministrativo federale (incarto n. A-5576/2018).
Fatti:
A.
La A.________ SA, con sede a X.________, è una società attiva nel commercio di automobili, nella loro riparazione e nell'esercizio di un garage. Tra il 28 gennaio 2014 e il 21 (recte: 22) settembre 2015 ha importato in Svizzera sei invii contenenti autovetture di diverse marche, in particolare Audi, Nissan e Skoda, provenienti da vari Paesi dell'Unione europea, segnatamente da Italia, Portogallo, Austria, Polonia e Spagna. All'atto di presentazione delle merci è stata fatta valere e ottenuta l'applicazione dell'aliquota di dazio preferenziale relativa ai prodotti di origine europea sulla base di certificati di circolazione delle merci (CCM) EUR.1.
B.
Nel periodo tra il mese di settembre (recte: marzo) del 2016 e il 15 maggio 2017, la Direzione generale delle dogane ha chiesto alle autorità doganali degli Stati di esportazione delle merci di effettuare un controllo a posteriori delle prove dell'origine presentate dalla A.________ SA al momento dell'importazione.
C.
Nel periodo tra il mese di agosto del 2017 e l'11 dicembre 2017, le autorità doganali estere hanno comunicato alla Direzione generale delle dogane che i documenti presentati erano autentici, ma i certificati di circolazione delle merci erano stati allestiti in modo non regolare, non essendo possibile attestare il carattere originario dei prodotti. La Direzione del circondario delle dogane di Lugano ha quindi comunicato a A.________ SA che le avrebbe richiesto il pagamento posticipato dei tributi in base all'aliquota di dazio normale in vigore al momento dello sdoganamento delle merci.
D.
Dopo una serie di atti che non occorre evocare, con decisione del 6 marzo 2018 la Direzione del circondario delle dogane di Lugano ha imposto alla società A.________ SA il versamento di un importo di fr. 17'543.60 a titolo di riscossione posticipata dei tributi doganali. Questa decisione è stata confermata con decisione su ricorso del 4 settembre 2018 dalla Direzione generale delle dogane, adita su ricorso della A.________ SA.
E.
Con sentenza del 5 dicembre 2019, la Corte I del Tribunale amministrativo federale (TAF) ha respinto in quanto ricevibile un ricorso presentato dalla A.________ SA contro la decisione del 4 settembre 2018 della Direzione generale delle dogane.
F.
La A.________ SA impugna questa sentenza con un ricorso in materia di diritto pubblico del 24 gennaio 2020 al Tribunale federale, chiedendo in via principale di annullarla e di annullare contestualmente la decisione della Direzione generale delle dogane. In via subordinata chiede che, dopo avere assunto numerosi mezzi di prova, il Tribunale federale dichiari validi i certificati di circolazione delle merci litigiosi. In via ulteriormente subordinata, la ricorrente chiede di rinviare gli atti all'autorità di primo grado perché assuma ulteriori prove ed emani una nuova decisione. La ricorrente fa valere la violazione degli art. 8 e

G.
Il TAF rinvia alla sua sentenza e comunica di non avere ulteriori osservazioni da formulare. L'Amministrazione federale delle dogane postula la reiezione del ricorso. Con osservazioni del 16 marzo 2020 la ricorrente si è confermata nelle sue conclusioni.
Con decreto presidenziale del 29 gennaio 2020 è stata respinta la domanda di conferimento dell'effetto sospensivo contenuta nel ricorso.
Diritto:
1.
1.1. Il ricorso è diretto contro una decisione finale (art. 90

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 90 Décisions finales - Le recours est recevable contre les décisions qui mettent fin à la procédure. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 82 Principe - Le Tribunal fédéral connaît des recours: |
|
a | contre les décisions rendues dans des causes de droit public; |
b | contre les actes normatifs cantonaux; |
c | qui concernent le droit de vote des citoyens ainsi que les élections et votations populaires. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 86 Autorités précédentes en général - 1 Le recours est recevable contre les décisions: |
|
1 | Le recours est recevable contre les décisions: |
a | du Tribunal administratif fédéral; |
b | du Tribunal pénal fédéral; |
c | de l'Autorité indépendante d'examen des plaintes en matière de radio-télévision; |
d | des autorités cantonales de dernière instance, pour autant que le recours devant le Tribunal administratif fédéral ne soit pas ouvert. |
2 | Les cantons instituent des tribunaux supérieurs qui statuent comme autorités précédant immédiatement le Tribunal fédéral, sauf dans les cas où une autre loi fédérale prévoit qu'une décision d'une autre autorité judiciaire peut faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral. |
3 | Pour les décisions revêtant un caractère politique prépondérant, les cantons peuvent instituer une autorité autre qu'un tribunal. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 83 Exceptions - Le recours est irrecevable contre: |
|
a | les décisions concernant la sûreté intérieure ou extérieure du pays, la neutralité, la protection diplomatique et les autres affaires relevant des relations extérieures, à moins que le droit international ne confère un droit à ce que la cause soit59 jugée par un tribunal; |
b | les décisions relatives à la naturalisation ordinaire; |
c | les décisions en matière de droit des étrangers qui concernent: |
c1 | l'entrée en Suisse, |
c2 | une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit, |
c3 | l'admission provisoire, |
c4 | l'expulsion fondée sur l'art. 121, al. 2, de la Constitution ou le renvoi, |
c5 | les dérogations aux conditions d'admission, |
c6 | la prolongation d'une autorisation frontalière, le déplacement de la résidence dans un autre canton, le changement d'emploi du titulaire d'une autorisation frontalière et la délivrance de documents de voyage aux étrangers sans pièces de légitimation; |
d | les décisions en matière d'asile qui ont été rendues: |
d1 | par le Tribunal administratif fédéral, sauf celles qui concernent des personnes visées par une demande d'extradition déposée par l'État dont ces personnes cherchent à se protéger, |
d2 | par une autorité cantonale précédente et dont l'objet porte sur une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit; |
e | les décisions relatives au refus d'autoriser la poursuite pénale de membres d'autorités ou du personnel de la Confédération; |
f | les décisions en matière de marchés publics: |
fbis | les décisions du Tribunal administratif fédéral concernant les décisions visées à l'art. 32i de la loi fédérale du 20 mars 2009 sur le transport de voyageurs66; |
f1 | si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe; sont réservés les recours concernant des marchés du Tribunal administratif fédéral, du Tribunal pénal fédéral, du Tribunal fédéral des brevets, du Ministère public de la Confédération et des autorités judiciaires supérieures des cantons, ou |
f2 | si la valeur estimée du marché à adjuger est inférieure à la valeur seuil déterminante visée à l'art. 52, al. 1, et fixée à l'annexe 4, ch. 2, de la loi fédérale du 21 juin 2019 sur les marchés publics64; |
g | les décisions en matière de rapports de travail de droit public qui concernent une contestation non pécuniaire, sauf si elles touchent à la question de l'égalité des sexes; |
h | les décisions en matière d'entraide administrative internationale, à l'exception de l'assistance administrative en matière fiscale; |
i | les décisions en matière de service militaire, de service civil ou de service de protection civile; |
j | les décisions en matière d'approvisionnement économique du pays qui sont prises en cas de pénurie grave; |
k | les décisions en matière de subventions auxquelles la législation ne donne pas droit; |
l | les décisions en matière de perception de droits de douane fondée sur le classement tarifaire ou le poids des marchandises; |
m | les décisions sur l'octroi d'un sursis de paiement ou sur la remise de contributions; en dérogation à ce principe, le recours contre les décisions sur la remise de l'impôt fédéral direct ou de l'impôt cantonal ou communal sur le revenu et sur le bénéfice est recevable, lorsqu'une question juridique de principe se pose ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs; |
n | les décisions en matière d'énergie nucléaire qui concernent: |
n1 | l'exigence d'un permis d'exécution ou la modification d'une autorisation ou d'une décision, |
n2 | l'approbation d'un plan de provision pour les coûts d'évacuation encourus avant la désaffection d'une installation nucléaire, |
n3 | les permis d'exécution; |
o | les décisions en matière de circulation routière qui concernent la réception par type de véhicules; |
p | les décisions du Tribunal administratif fédéral en matière de télécommunications, de radio et de télévision et en matière postale qui concernent:71 |
p1 | une concession ayant fait l'objet d'un appel d'offres public, |
p2 | un litige découlant de l'art. 11a de la loi du 30 avril 1997 sur les télécommunications72; |
p3 | un litige au sens de l'art. 8 de la loi du 17 décembre 2010 sur la poste74; |
q | les décisions en matière de médecine de transplantation qui concernent: |
q1 | l'inscription sur la liste d'attente, |
q2 | l'attribution d'organes; |
r | les décisions en matière d'assurance-maladie qui ont été rendues par le Tribunal administratif fédéral sur la base de l'art. 3475 de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)76; |
s | les décisions en matière d'agriculture qui concernent: |
s1 | ... |
s2 | la délimitation de zones dans le cadre du cadastre de production; |
t | les décisions sur le résultat d'examens ou d'autres évaluations des capacités, notamment en matière de scolarité obligatoire, de formation ultérieure ou d'exercice d'une profession; |
u | les décisions relatives aux offres publiques d'acquisition (art. 125 à 141 de la loi du 19 juin 2015 sur l'infrastructure des marchés financiers80); |
v | les décisions du Tribunal administratif fédéral en cas de divergences d'opinion entre des autorités en matière d'entraide judiciaire ou d'assistance administrative au niveau national; |
w | les décisions en matière de droit de l'électricité qui concernent l'approbation des plans des installations électriques à courant fort et à courant faible et l'expropriation de droits nécessaires à la construction ou à l'exploitation de telles installations, si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe. |
x | les décisions en matière d'octroi de contributions de solidarité au sens de la loi fédérale du 30 septembre 2016 sur les mesures de coercition à des fins d'assistance et les placements extrafamiliaux antérieurs à 198184, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs; |
y | les décisions prises par le Tribunal administratif fédéral dans des procédures amiables visant à éviter une imposition non conforme à une convention internationale applicable dans le domaine fiscal; |
z | les décisions citées à l'art. 71c, al. 1, let. b, de la loi du 30 septembre 2016 sur l'énergie87 concernant les autorisations de construire et les autorisations relevant de la compétence des cantons destinées aux installations éoliennes d'intérêt national qui y sont nécessairement liées, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 83 Exceptions - Le recours est irrecevable contre: |
|
a | les décisions concernant la sûreté intérieure ou extérieure du pays, la neutralité, la protection diplomatique et les autres affaires relevant des relations extérieures, à moins que le droit international ne confère un droit à ce que la cause soit59 jugée par un tribunal; |
b | les décisions relatives à la naturalisation ordinaire; |
c | les décisions en matière de droit des étrangers qui concernent: |
c1 | l'entrée en Suisse, |
c2 | une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit, |
c3 | l'admission provisoire, |
c4 | l'expulsion fondée sur l'art. 121, al. 2, de la Constitution ou le renvoi, |
c5 | les dérogations aux conditions d'admission, |
c6 | la prolongation d'une autorisation frontalière, le déplacement de la résidence dans un autre canton, le changement d'emploi du titulaire d'une autorisation frontalière et la délivrance de documents de voyage aux étrangers sans pièces de légitimation; |
d | les décisions en matière d'asile qui ont été rendues: |
d1 | par le Tribunal administratif fédéral, sauf celles qui concernent des personnes visées par une demande d'extradition déposée par l'État dont ces personnes cherchent à se protéger, |
d2 | par une autorité cantonale précédente et dont l'objet porte sur une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit; |
e | les décisions relatives au refus d'autoriser la poursuite pénale de membres d'autorités ou du personnel de la Confédération; |
f | les décisions en matière de marchés publics: |
fbis | les décisions du Tribunal administratif fédéral concernant les décisions visées à l'art. 32i de la loi fédérale du 20 mars 2009 sur le transport de voyageurs66; |
f1 | si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe; sont réservés les recours concernant des marchés du Tribunal administratif fédéral, du Tribunal pénal fédéral, du Tribunal fédéral des brevets, du Ministère public de la Confédération et des autorités judiciaires supérieures des cantons, ou |
f2 | si la valeur estimée du marché à adjuger est inférieure à la valeur seuil déterminante visée à l'art. 52, al. 1, et fixée à l'annexe 4, ch. 2, de la loi fédérale du 21 juin 2019 sur les marchés publics64; |
g | les décisions en matière de rapports de travail de droit public qui concernent une contestation non pécuniaire, sauf si elles touchent à la question de l'égalité des sexes; |
h | les décisions en matière d'entraide administrative internationale, à l'exception de l'assistance administrative en matière fiscale; |
i | les décisions en matière de service militaire, de service civil ou de service de protection civile; |
j | les décisions en matière d'approvisionnement économique du pays qui sont prises en cas de pénurie grave; |
k | les décisions en matière de subventions auxquelles la législation ne donne pas droit; |
l | les décisions en matière de perception de droits de douane fondée sur le classement tarifaire ou le poids des marchandises; |
m | les décisions sur l'octroi d'un sursis de paiement ou sur la remise de contributions; en dérogation à ce principe, le recours contre les décisions sur la remise de l'impôt fédéral direct ou de l'impôt cantonal ou communal sur le revenu et sur le bénéfice est recevable, lorsqu'une question juridique de principe se pose ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs; |
n | les décisions en matière d'énergie nucléaire qui concernent: |
n1 | l'exigence d'un permis d'exécution ou la modification d'une autorisation ou d'une décision, |
n2 | l'approbation d'un plan de provision pour les coûts d'évacuation encourus avant la désaffection d'une installation nucléaire, |
n3 | les permis d'exécution; |
o | les décisions en matière de circulation routière qui concernent la réception par type de véhicules; |
p | les décisions du Tribunal administratif fédéral en matière de télécommunications, de radio et de télévision et en matière postale qui concernent:71 |
p1 | une concession ayant fait l'objet d'un appel d'offres public, |
p2 | un litige découlant de l'art. 11a de la loi du 30 avril 1997 sur les télécommunications72; |
p3 | un litige au sens de l'art. 8 de la loi du 17 décembre 2010 sur la poste74; |
q | les décisions en matière de médecine de transplantation qui concernent: |
q1 | l'inscription sur la liste d'attente, |
q2 | l'attribution d'organes; |
r | les décisions en matière d'assurance-maladie qui ont été rendues par le Tribunal administratif fédéral sur la base de l'art. 3475 de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)76; |
s | les décisions en matière d'agriculture qui concernent: |
s1 | ... |
s2 | la délimitation de zones dans le cadre du cadastre de production; |
t | les décisions sur le résultat d'examens ou d'autres évaluations des capacités, notamment en matière de scolarité obligatoire, de formation ultérieure ou d'exercice d'une profession; |
u | les décisions relatives aux offres publiques d'acquisition (art. 125 à 141 de la loi du 19 juin 2015 sur l'infrastructure des marchés financiers80); |
v | les décisions du Tribunal administratif fédéral en cas de divergences d'opinion entre des autorités en matière d'entraide judiciaire ou d'assistance administrative au niveau national; |
w | les décisions en matière de droit de l'électricité qui concernent l'approbation des plans des installations électriques à courant fort et à courant faible et l'expropriation de droits nécessaires à la construction ou à l'exploitation de telles installations, si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe. |
x | les décisions en matière d'octroi de contributions de solidarité au sens de la loi fédérale du 30 septembre 2016 sur les mesures de coercition à des fins d'assistance et les placements extrafamiliaux antérieurs à 198184, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs; |
y | les décisions prises par le Tribunal administratif fédéral dans des procédures amiables visant à éviter une imposition non conforme à une convention internationale applicable dans le domaine fiscal; |
z | les décisions citées à l'art. 71c, al. 1, let. b, de la loi du 30 septembre 2016 sur l'énergie87 concernant les autorisations de construire et les autorisations relevant de la compétence des cantons destinées aux installations éoliennes d'intérêt national qui y sont nécessairement liées, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe. |
disposizione. Il ricorso al Tribunale federale è sotto questo profilo ammissibile.
1.2. La ricorrente, obbligata a pagare un tributo doganale, è particolarmente toccata dalla sentenza impugnata ed ha un interesse degno di protezione all'annullamento della stessa. Essa è quindi legittimata a ricorrere (art. 89 cpv. 1

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 89 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière de droit public quiconque: |
|
1 | A qualité pour former un recours en matière de droit public quiconque: |
a | a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire; |
b | est particulièrement atteint par la décision ou l'acte normatif attaqué, et |
c | a un intérêt digne de protection à son annulation ou à sa modification. |
2 | Ont aussi qualité pour recourir: |
a | la Chancellerie fédérale, les départements fédéraux ou, pour autant que le droit fédéral le prévoie, les unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions; |
b | l'organe compétent de l'Assemblée fédérale en matière de rapports de travail du personnel de la Confédération; |
c | les communes et les autres collectivités de droit public qui invoquent la violation de garanties qui leur sont reconnues par la constitution cantonale ou la Constitution fédérale; |
d | les personnes, organisations et autorités auxquelles une autre loi fédérale accorde un droit de recours. |
3 | En matière de droits politiques (art. 82, let. c), quiconque a le droit de vote dans l'affaire en cause a qualité pour recourir. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète. |
|
1 | Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète. |
2 | Le délai de recours est de dix jours contre: |
a | les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite; |
b | les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale; |
c | les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants93 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants94. |
d | les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets96. |
3 | Le délai de recours est de cinq jours contre: |
a | les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change; |
b | les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales. |
4 | Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national. |
5 | En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral. |
6 | ...97 |
7 | Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 46 Suspension - 1 Les délais fixés en jours par la loi ou par le juge ne courent pas: |
|
1 | Les délais fixés en jours par la loi ou par le juge ne courent pas: |
a | du septième jour avant Pâques au septième jour après Pâques inclus; |
b | du 15 juillet au 15 août inclus; |
c | du 18 décembre au 2 janvier inclus. |
2 | L'al. 1 ne s'applique pas: |
a | aux procédures concernant l'octroi de l'effet suspensif ou d'autres mesures provisionnelles; |
b | à la poursuite pour effets de change; |
c | aux questions relatives aux droits politiques (art. 82, let. c); |
d | à l'entraide pénale internationale ni à l'assistance administrative internationale en matière fiscale; |
e | aux marchés publics.20 |
1.3. Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto (art. 106 cpv. 1

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
|
1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
2.
2.1. Conformemente a quanto stabilito dagli art. 95 e

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
|
1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
|
1 | Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
1bis | Lorsqu'une procédure en matière civile a été menée en anglais devant l'autorité précédente, les mémoires peuvent être rédigés en anglais.15 |
2 | Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.16 17 |
3 | Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision. |
4 | En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique18. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement: |
a | le format du mémoire et des pièces jointes; |
b | les modalités de la transmission; |
c | les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.19 |
5 | Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
6 | Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
7 | Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
|
1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
2.2. Nella misura in cui la ricorrente si limita ad esporre in modo appellatorio la sua opinione, opponendola a quella della precedente istanza, il ricorso in esame non adempie le citate esigenze di motivazione e non può quindi essere esaminato nel merito. Sarebbe infatti spettato alla ricorrente confrontarsi puntualmente con i considerandi della sentenza impugnata, spiegando con una motivazione conforme alle esigenze degli art. 42 cpv. 2 e

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
|
1 | Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés. |
1bis | Lorsqu'une procédure en matière civile a été menée en anglais devant l'autorité précédente, les mémoires peuvent être rédigés en anglais.15 |
2 | Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.16 17 |
3 | Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision. |
4 | En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique18. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement: |
a | le format du mémoire et des pièces jointes; |
b | les modalités de la transmission; |
c | les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.19 |
5 | Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
6 | Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération. |
7 | Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause. |
|
1 | Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause. |
2 | Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.90 |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
|
1 | Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
2 | Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95. |
3 | Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.100 |

SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
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1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
1.3.1; 143 IV 500 consid. 1.1).
3.
3.1. Le merci introdotte in Svizzera sono soggette all'obbligo doganale e devono essere tassate secondo la legge sulle dogane, del 18 marzo 2005 (LD; RS 631.0) e la legge sulla tariffa delle dogane, del 9 ottobre 1986 ([LTD; RS 632.10]; cfr. art. 7

SR 631.0 Loi du 18 mars 2005 sur les douanes (LD) LD Art. 7 Principe - Les marchandises introduites dans le territoire douanier ou sorties de celui-ci sont soumises aux droits de douane et doivent être taxées conformément aux dispositions de la présente loi et de la LTaD8. |

SR 631.0 Loi du 18 mars 2005 sur les douanes (LD) LD Art. 2 Droit international - 1 Les traités internationaux demeurent réservés. |
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1 | Les traités internationaux demeurent réservés. |
2 | Dans la mesure où des traités internationaux, des décisions et des recommandations concernent la matière régie par la présente loi, le Conseil fédéral édicte les dispositions nécessaires à leur exécution, pour autant qu'il ne s'agisse pas de dispositions importantes au sens de l'art. 164, al. 1, de la Constitution. |
3.2. Secondo l'Accordo del 22 luglio 1972 tra la Confederazione Svizzera e la Comunità economica europea (ALS; RS 0.632.401), per determinati prodotti originari della Comunità ai sensi del Protocollo n. 3 dell'Accordo (RS 0.632.401.3) è garantito, dietro dimostrazione dell'origine, un trattamento doganale preferenziale, rispettivamente l'esenzione dal dazio (cfr. art. 2

IR 0.632.401 Accord du 22 juillet 1972 entre la Confédération suisse et la Communauté économique européenne (avec annexes et échanges de lettres) ALE Art. 2 - L'accord s'applique aux produits originaires de la Communauté et de la Suisse: |
|
i | relevant des chap. 25 à 97 du Système harmonisé de désignation et de codification des marchandises, à l'exclusion des produits énumérés à l'annexe I; |
ii | figurant à l'annexe II; |
iii | figurant au protocole no 25, compte tenu des modalités particulières prévues dans ce dernier.» |

IR 0.632.401 Accord du 22 juillet 1972 entre la Confédération suisse et la Communauté économique européenne (avec annexes et échanges de lettres) ALE Art. 11 - Le protocole no 316 détermine les règles d'origine. |
contraente (cfr. art. 16 n. 2 dell'Appendice I e allegato IIIa della Convenzione PEM; cfr. art. 17 n. 2 del Protocollo n. 3 e allegato IIIa nel tenore previgente). Alla presentazione della prova dell'origine in modo conforme alle procedure applicabili, le autorità dello Stato d'importazione devono ammettere il carattere originario delle merci importate (sentenza 2C 426/2020, citata, consid. 3.2; DTF 114 Ib 168 consid. 1c pag. 171, relativa a una versione precedente del Protocollo n. 3). All'atto di esportazione delle merci, le autorità doganali dello Stato di esportazione si limitano di massima, per prassi, ad un esame formale della documentazione, senza controllare materialmente le merci (sentenze 2C 426/2020, citata, consid. 3.2; 2C 907/2013, citata, consid. 2.2.4; 2C 355/2007, citata, consid. 2; DTF 112 IV 53 consid. 2 pag. 57, relativa a una versione precedente del Protocollo n. 3).
3.3. Un controllo a posteriori delle prove dell'origine è effettuato per sondaggio o ogniqualvolta le autorità doganali della Parte contraente importatrice abbiano validi motivi di dubitare dell'autenticità dei documenti, del carattere originario dei prodotti in questione o dell'osservanza degli altri obblighi di cui alla Convenzione (cfr. art. 32 n. 1 dell'Appendice I della Convenzione PEM; art. 33 n. 1 del Protocollo n. 3 nel tenore previgente). La procedura di questo controllo a posteriori è retta esclusivamente dal diritto interno dello Stato richiesto. Le autorità dello Stato d'importazione sono vincolate al risultato del controllo (sentenze 2C 426/2020, citata, consid. 5.1; 2C 907/2013, citata, consid. 2.2.5; 2C 355/2007, citata, consid. 2.2; DTF 114 Ib 168 consid. 1c pag. 171 e rinvii). La prova del carattere originario dei prodotti, che deve di principio essere portata soltanto nella procedura del controllo a posteriori, spetta all'esportatore (sentenza 2C 907/2013, citata, consid. 2.2.5; DTF 114 Ib 168 consid. 2b pag. 173). Se il carattere originario dei prodotti non può essere provato, la corrispondente comunicazione dell'autorità competente dello Stato d'esportazione deve essere equiparata ad una revoca formale del
certificato di circolazione delle merci, alla quale l'autorità dello Stato d'importazione è parimenti vincolata (sentenza 2C 355/2007, citata, consid. 2.2; DTF 110 Ib 306 consid. 1 pag. 308 seg.).
Il diritto internazionale pubblico non esclude che l'autorità richiedente possa chiedere ulteriori informazioni o presentare una nuova domanda di controllo all'autorità estera qualora dovessero emergere dubbi sul risultato del controllo, segnatamente perché la comunicazione della verifica appare equivoca o eventualmente incompleta (sentenza 2C 426/2020, citata, consid. 5.1; DTF 114 Ib 168 consid. 1d pag. 171 seg.). La questione di sapere se l'importatore può esigere dalle autorità doganali dello Stato d'importazione che sia chiesto alle autorità doganali dello Stato d'esportazione un complemento d'informazioni sul controllo a posteriori il cui risultato gli sia sfavorevole, concerne il diritto interno dello Stato d'importazione (sentenza 2C 426/2020, citata, consid. 5.1; DTF 114 Ib 168 consid. 1d pag. 172). Alla luce del principio dell'affidamento dedotto dalla buona fede secondo l'art. 26

IR 0.111 Convention de Vienne du 23 mai 1969 sur le droit des traités (avec annexe) CV Art. 26 Pacta sunt servanda - Tout traité en vigueur lie les parties et doit être exécuté par elles de bonne foi. |
150 consid. 7.1 pag. 179 seg.; 144 II 206 consid. 4.4 pag. 215 e rinvii). Simili dubbi rilevanti sono segnatamente dati quando sulla base dei fatti e dei mezzi di prova addotti si possa ritenere che le autorità doganali dello Stato d'esportazione rivengano sulla loro valutazione (sentenza 2C 426/2020, citata, consid. 5.1; DTF 114 Ib 168 consid. 2b pag. 173). Non è per contro ammissibile che le autorità dello Stato d'importazione possano stabilire loro stesse i fatti relativi all'origine delle merci sulla base di nuovi mezzi di prova, sottoponendo a verifica il risultato del controllo a posteriori eseguito dalle autorità dello Stato d'esportazione (sentenza 2C 426/2020, citata, consid. 5.1; DTF 114 Ib 168 consid. 1d pag. 172).
4.
Sotto il profilo temporale, la precedente istanza ha rettamente ritenuto applicabile alla procedura dei controlli a posteriori delle merci, eseguiti a partire dal marzo del 2016, il Protocollo n. 3 all'Accordo dell'ALS nel tenore della decisione 2/2015 del 3 dicembre 2015 del Comitato Misto UE-Svizzera, con effetto dal 1° febbraio 2016. Per quanto concerneva i requisiti della prova dell'origine rimaneva per contro determinante la versione del Protocollo n. 3 del 15 dicembre 2005 (RU 2013 2833). La ricorrente non mette in dubbio l'applicabilità di queste normative (cfr. sentenza 2C 426/2020, citata, consid. 3.3).
5.
5.1. La ricorrente rimprovera al TAF di avere accertato a torto che due delle richieste di controllo a posteriori delle prove dell'origine sarebbero state disposte dall'autorità doganale per una sospetta irregolarità di tali prove. Sostiene che l'accertamento sarebbe in contraddizione con quanto dichiarato dalla Direzione generale delle dogane nella decisione del 4 settembre 2018, secondo cui i controlli a posteriori sarebbero stati tutti eseguiti per sondaggio.
5.2. Per motivare l'arbitrio, non basta criticare semplicemente la decisione impugnata contrapponendole una versione propria, ma occorre dimostrare per quale motivo l'accertamento dei fatti o la valutazione delle prove sono manifestamente insostenibili, si trovano in chiaro contrasto con la fattispecie, si fondano su una svista manifesta o contraddicono in modo urtante il sentimento della giustizia e dell'equità (DTF 143 IV 241 consid. 2.3.1 e rinvii; 129 I 173 consid. 3.1, 8 consid. 2.1).
5.3. La ricorrente non si confronta con gli specifici accertamenti eseguiti dal TAF sulla base del contenuto delle singole richieste indirizzate dall'autorità doganale svizzera alle autorità doganali estere (cfr. sentenza impugnata, consid. 5.4.1, pag. 25), spiegando con una motivazione puntuale per quali ragioni quanto riportato nel giudizio impugnato contrasterebbe con gli atti. Non sostanzia l'arbitrio con una motivazione conforme alle esigenze dell'art. 106 cpv. 2

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
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1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
menzionato solo i controlli per sondaggio, la ricorrente non considera quanto concretamente accertato dal TAF sulla base degli atti. Disattende altresì che, nella citata decisione, la Direzione generale delle dogane aveva pure rilevato che, quando dei controlli a sondaggio portano all'annullamento di prove dell'origine, l'autorità doganale esegue poi, in tale ambito, controlli più estesi riguardanti l'esportatore in questione.
6.
6.1. La ricorrente contesta la liceità dei controlli a posteriori delle prove dell'origine oggetto delle sei importazioni litigiose. Rimprovera alle autorità doganali di avere effettuato nei suoi confronti dei controlli sistematici senza disporre di una valida base legale.
6.2. Addebitando genericamente alle autorità doganali di avere svolto dei controlli in maniera sistematica, la ricorrente si scosta dai fatti accertati senza sostanziarli d'arbitrio con una motivazione conforme alle esposte esigenze. Come visto, il TAF ha accertato in modo vincolante per il Tribunale federale (art. 105 cpv. 1

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
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1 | Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente. |
2 | Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95. |
3 | Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.100 |
7.
7.1. La ricorrente sostiene che l'autorità doganale svizzera non avrebbe sufficientemente sostanziato i dubbi che avrebbero giustificato il controllo a posteriori delle prove dell'origine. Adduce che, in realtà, detta autorità non avrebbe nutrito dubbi sulla provenienza europea dei veicoli importati, sapendo che la mancanza delle prove dell'origine era riconducibile unicamente alle difficoltà per un importatore parallelo di ottenerle successivamente da parte dei costruttori automobilistici.
7.2. Ai fini del controllo a posteriori delle prove dell'origine giusta l'art. 32 n. 1 dell'Appendice I della Convenzione PEM, le autorità doganali dello Stato d'importazione rispediscono alle autorità doganali dello Stato d'esportazione il CCM EUR.1 e la fattura, se è stata presentata, la dichiarazione di origine, ovvero una copia di questi documenti, indicando, se del caso, i motivi che giustificano una richiesta di controllo. A corredo della richiesta di controllo sono inviati tutti i documenti e le informazioni ottenute che facciano sospettare la presenza di inesattezze nelle informazioni relative alla prova dell'origine (cfr. art. 32 n. 2 dell'Appendice I della Convenzione PEM; cfr., inoltre, l'art. 33 n. 2 del Protocollo n. 3 nel tenore previgente). Il controllo è effettuato dalle autorità doganali dello Stato d'esportazione: a tal fine esse hanno la facoltà di richiedere qualsiasi prova e di procedere a qualsiasi controllo dei conti dell'esportatore nonché a tutte le altre verifiche che ritengano opportune (cfr. art. 32 n. 3 dell'Appendice I della Convenzione PEM; cfr., inoltre, l'art. 33 n. 3 del Protocollo n. 3 nel tenore previgente).
7.3. Come accertato dalla precedente istanza, l'autorità doganale svizzera ha rispedito alle autorità doganali estere i CCM EUR.1 in questione, chiedendo loro di eseguire un controllo a posteriori, adducendo in quattro casi una verifica per sondaggio e in due casi il sospetto di irregolarità delle prove dell'origine. Certo, l'autorità doganale ha motivato succintamente la richiesta. È tuttavia usuale che, non da ultimo per le barriere linguistiche, nell'ambito della cooperazione amministrativa internazionale, le autorità comunichino tra loro in forma breve e standardizzata (cfr. sentenza 2C 426/2020, citata, consid. 5.3). D'altra parte, qualora le informazioni fornite fossero state insufficienti per procedere ai controlli, le autorità doganali estere avrebbero potuto chiedere a quella richiedente ulteriori informazioni e documenti. In concreto, non risulta che le autorità doganali estere abbiano ritenuto insufficienti le informazioni trasmesse, tant'è che hanno potuto effettivamente svolgere i controlli a posteriori richiesti e comunicare all'autorità doganale svizzera i risultati ottenuti. L'asserzione secondo cui quest'ultima autorità non avrebbe avuto dubbi sull'origine europea dei veicoli importati non è fondata su specifici
accertamenti oggettivi e vincolanti e rimane quindi una mera allegazione di parte. Peraltro, la notorietà dell'origine di un determinato prodotto nel territorio di una Parte contraente può essere ammessa soltanto con estremo riserbo, giacché, di regola, questa caratteristica deve essere constatata dalle autorità doganali sulla base di documenti ed eventualmente altri mezzi probatori idonei. Al riguardo, l'art. 17 n. 3 del Protocollo n. 3 nel tenore previgente prevede in particolare che l'esportatore che richiede il rilascio di un CCM EUR.1 deve poter presentare in qualsiasi momento tutti i documenti atti a comprovare il carattere originario dei prodotti in questione: questi documenti giustificativi sono elencati in modo non esaustivo dall'art. 28 dello stesso Protocollo n. 3 (cfr., inoltre, gli attuali art. 16 n. 3 e 27 dell'Appendice I della Convenzione PEM; sentenza 2C 426/2020, citata, consid. 5.3). La tesi della ricorrente, secondo cui i controlli a posteriori delle prove dell'origine sarebbero state eseguiti illecitamente è quindi infondata.
8.
8.1. La ricorrente ribadisce in questa sede la richiesta di assumere una serie di prove che avrebbero consentito di provare l'origine europea dei veicoli importati. Sia dinanzi alla precedente istanza sia in questa sede, la ricorrente ha segnatamente chiesto di richiamare dall'Amministrazione federale delle dogane altri incarti relativi a delle procedure di riscossione posticipata di tributi nei suoi confronti come pure tutte le richieste di controlli a posteriori delle prove dell'origine dei veicoli da lei importati mediante dei CCM EUR.1 negli ultimi cinque anni. Ha altresì postulato il richiamo dall'autorità doganale di tutti i CCM EUR.1 concernenti determinati modelli di autovetture di marca Audi, Nissan e Skoda importati in Svizzera negli ultimi cinque anni, nonché l'edizione da parte di questi costruttori automobilistici delle dichiarazioni di origine relative ai veicoli qui in discussione (specificati dai relativi codici VIN) e ai modelli analoghi alienati ai rivenditori autorizzati con sede in Svizzera negli ultimi cinque anni. La ricorrente sostiene che con questa documentazione avrebbe potuto dimostrare che i veicoli da lei importati sarebbero prodotti negli stabilimenti europei, analogamente a quelli importati in
Svizzera dagli importatori ufficiali. A suo dire, le autorità doganali svizzere avrebbero inoltre dovuto quantomeno dubitare della completezza e della correttezza dei controlli a posteriori eseguiti dalle autorità estere e chiedere loro una nuova verifica.
8.2. Come è stato esposto (cfr. consid. 3.3), la procedura del controllo a posteriori delle prove dell'origine è svolta dalle autorità doganali dello Stato d'esportazione sulla base del suo diritto interno. La prova del carattere originario dei prodotti spetta all'esportatore, non all'importatore, e le autorità dello Stato d'importazione sono vincolate al risultato del controllo. Con le argomentazioni e i mezzi probatori prospettati, la ricorrente parte a torto dal presupposto che le prove dell'origine possano essere addotte dall'importatore e verificate dall'autorità doganale dello Stato d'importazione. Nella procedura dinanzi all'autorità doganale svizzera il tema probatorio verte unicamente sui fatti che potrebbero lasciare presupporre che l'autorità doganale estera potrebbe rivenire sulla sua valutazione (cfr. sentenza 2C 426/2020, citata, consid. 5.2). Non spettava pertanto alle autorità svizzere stabilire autonomamente l'origine delle autovetture in questione eseguendo indagini ed accertamenti presso le case automobilistiche. Peraltro, i numeri di identificazione dei veicoli concretamente importati (codici VIN) figurano nei CCM EUR.1 litigiosi ed erano quindi noti alle autorità doganali degli Stati d'esportazione che hanno
eseguito i controlli a posteriori delle prove dell'origine. I mezzi probatori addotti dalla ricorrente non sono di conseguenza rilevanti per la procedura dinanzi alle autorità svizzere, a maggior ragione ove si consideri ch'essi riguardano in generale anche altre importazioni, non oggetto del litigio. Essi non rendono seriamente ravvisabili inesattezze o manchevolezze delle comunicazioni dei risultati dei controlli, ma mirano a fare generalmente rivedere dalle autorità svizzere le valutazioni eseguite dalle autorità doganali degli Stati richiesti. Ne segue che le precedenti istanze non hanno violato il diritto di essere sentito della ricorrente rinunciando ad assumerle. Tale diritto non impedisce infatti all'autorità di procedere a un apprezzamento anticipato delle prove richieste e rinunciare ad assumerle, se, come in concreto, è convinta che non potrebbero condurla a modificare la sua opinione (DTF 144 II 427 consid. 3.1.3 pag. 435; 141 I 60 consid. 3.3). Nemmeno in questa sede si giustifica quindi di assumere le prove addotte dalla ricorrente.
9.
Il gravame non adempie infine le esigenze di motivazione dell'art. 106 cpv. 2

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
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1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
10.
Ne segue che il ricorso deve essere respinto. Le spese giudiziarie seguono la soccombenza e sono pertanto poste a carico della ricorrente (art. 66 cpv. 1

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
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1 | En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
2 | Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis. |
3 | Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés. |
4 | En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours. |
5 | Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement. |

SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe. |
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1 | Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe. |
2 | En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige. |
3 | En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles. |
4 | L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie. |
5 | Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer. |
Per questi motivi, il Tribunale federale pronuncia:
1.
Il ricorso è respinto.
2.
Le spese giudiziarie di fr. 2'000.-- sono poste a carico della ricorrente.
3.
Comunicazione ai patrocinatori della ricorrente, alla Direzione generale delle dogane e alla Corte I del Tribunale amministrativo federale.
Losanna, 25 febbraio 2021
In nome della II Corte di diritto pubblico
del Tribunale federale svizzero
Il Presidente: Seiler
Il Cancelliere: Gadoni