Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

1C 470/2021

Urteil vom 24. April 2023

I. öffentlich-rechtliche Abteilung

Besetzung
Bundesrichter Kneubühler, Präsident,
Bundesrichter Chaix, Müller,
Gerichtsschreiber Baur.

Verfahrensbeteiligte
1. A.________ AG,
2. B.________ AG,
3. C.________ AG,
Beschwerdeführerinnen,
alle drei vertreten durch Rechtsanwalt Bernhard Stadelmann,

gegen

Verein Stadtbild Luzern,

Beschwerdegegner,
vertreten durch Rechtsanwalt Viktor Rüegg,

Stadtrat Luzern,
Hirschengraben 17, 6002 Luzern,
vertreten durch die Baudirektion der Stadt Luzern,
Hirschengraben 17, 6002 Luzern.

Gegenstand
Bau- und Planungsrecht,

Beschwerde gegen das Urteil des Kantonsgerichts Luzern, 4. Abteilung, vom 10. Juni 2021 (7H 20 59).

Sachverhalt:

A.
Am 9. Juni 2013 beschlossen die Stimmberechtigten der Stadt Luzern die Totalrevision der städtischen Bau- und Zonenordnung (BZO; ohne das Teilgebiet Littau). Mit der Revision wurde unter anderem ein Standort für ein Hochhaus auf den beim Bundesplatz gelegenen, unbebauten Grundstücken Nrn. 426 und 3947 (GB Luzern, linkes Ufer) ausgeschieden. Der Regierungsrat des Kantons Luzern genehmigte die totalrevidierte BZO am 3. Juni 2014. Eine dagegen erhobene Verwaltungsgerichtsbeschwerde wies das Kantonsgericht des Kantons Luzern am 10. Juni 2015 ab. Diesen Entscheid bestätigte das Bundesgericht mit Urteil 1C 398/2015 vom 9. August 2016, soweit es auf die Beschwerde eintrat.
Am 27. Juni 2018 ersuchte die A.________ AG den Stadtrat Luzern um Genehmigung des Gestaltungsplans G 368 "Bundesplatz Süd II" mit Bauvorschriften betreffend die Grundstücke Nrn. 426 (im Eigentum der B.________ AG) und 3947 (im Eigentum der C.________ AG) sowie um Aufhebung des früheren Gestaltungsplans G 357 "Bundesplatz Süd". Gegen den neuen Gestaltungsplan, der die Errichtung zweier Hochhäuser auf den erwähnten beiden Grundstücken ermöglichen soll, erhob unter anderem der Verein Stadtbild Luzern Einsprache. Am 12. Februar 2020 genehmigte der Stadtrat den Gestaltungsplan G 368 und wies die Einsprache des Vereins ab; ausserdem hob er den Gestaltungsplan G 357 auf.

B.
Gegen den Entscheid des Stadtrats gelangte der Verein Stadtbild Luzern an das Kantonsgericht. Mit Urteil vom 10. Juni 2021 hiess das Gericht die Verwaltungsgerichtsbeschwerde gut und hob den Entscheid des Stadtrats auf.

C.
Mit gemeinsamer Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten vom 20. August 2021 an das Bundesgericht beantragen die A.________ AG, die B.________ AG und die C.________ AG, das Urteil des Kantonsgerichts aufzuheben und den Entscheid des Stadtrats zu bestätigen. Eventualiter sei das Verfahren zu neuem Entscheid an das Kantonsgericht zurückzuweisen.
Der Verein Stadtbild Luzern schliesst auf Abweisung der Beschwerde, soweit darauf einzutreten sei, das Kantonsgericht auf Abweisung. Das zur Stellungnahme eingeladene Bundesamt für Kultur (BAK) hat sich zustimmend zum angefochtenen Urteil geäussert. Die Stadt Luzern beantragt die Aufhebung des Urteils und die Bestätigung des Entscheids des Stadtrats, eventualiter die Rückweisung der Sache an das Kantonsgericht mit der Auflage, letzteren Entscheid zu bestätigen. Die A.________ AG, die B.________ AG und die C.________ AG haben eine weitere Stellungnahme eingereicht.

Erwägungen:

1.
Fristgerecht (vgl. Art. 100 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
1    Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
2    Le délai de recours est de dix jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale;
c  les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants93 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants94.
d  les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets96.
3    Le délai de recours est de cinq jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change;
b  les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales.
4    Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national.
5    En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral.
6    ...97
7    Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps.
BGG) angefochten ist ein kantonal letztinstanzlicher Endentscheid eines oberen Gerichts über die Genehmigung eines kommunalen Gestaltungsplans. Gegen diesen Entscheid steht die Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten an das Bundesgericht offen (vgl. Art. 81 lit. a
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 81 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière pénale quiconque:
1    A qualité pour former un recours en matière pénale quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire, et
b  a un intérêt juridique à l'annulation ou à la modification de la décision attaquée, soit en particulier:
b1  l'accusé,
b2  le représentant légal de l'accusé,
b3  le ministère public, sauf pour les décisions relatives à la mise en détention provisoire ou pour des motifs de sûreté, à la prolongation de la détention ou à sa levée,
b4  ...
b5  la partie plaignante, si la décision attaquée peut avoir des effets sur le jugement de ses prétentions civiles,
b6  le plaignant, pour autant que la contestation porte sur le droit de porter plainte,
b7  le Ministère public de la Confédération et les autorités administratives participant à la poursuite et au jugement des affaires pénales administratives selon la loi fédérale du 22 mars 1974 sur le droit pénal administratif57.
2    Une autorité fédérale a qualité pour recourir si le droit fédéral prévoit que la décision doit lui être communiquée.58
3    La qualité pour recourir contre les décisions visées à l'art. 78, al. 2, let. b, appartient également à la Chancellerie fédérale, aux départements fédéraux ou, pour autant que le droit fédéral le prévoie, aux unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions.
, Art. 83
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 83 Exceptions - Le recours est irrecevable contre:
a  les décisions concernant la sûreté intérieure ou extérieure du pays, la neutralité, la protection diplomatique et les autres affaires relevant des relations extérieures, à moins que le droit international ne confère un droit à ce que la cause soit59 jugée par un tribunal;
b  les décisions relatives à la naturalisation ordinaire;
c  les décisions en matière de droit des étrangers qui concernent:
c1  l'entrée en Suisse,
c2  une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit,
c3  l'admission provisoire,
c4  l'expulsion fondée sur l'art. 121, al. 2, de la Constitution ou le renvoi,
c5  les dérogations aux conditions d'admission,
c6  la prolongation d'une autorisation frontalière, le déplacement de la résidence dans un autre canton, le changement d'emploi du titulaire d'une autorisation frontalière et la délivrance de documents de voyage aux étrangers sans pièces de légitimation;
d  les décisions en matière d'asile qui ont été rendues:
d1  par le Tribunal administratif fédéral, sauf celles qui concernent des personnes visées par une demande d'extradition déposée par l'État dont ces personnes cherchent à se protéger,
d2  par une autorité cantonale précédente et dont l'objet porte sur une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit;
e  les décisions relatives au refus d'autoriser la poursuite pénale de membres d'autorités ou du personnel de la Confédération;
f  les décisions en matière de marchés publics:
fbis  les décisions du Tribunal administratif fédéral concernant les décisions visées à l'art. 32i de la loi fédérale du 20 mars 2009 sur le transport de voyageurs66;
f1  si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe; sont réservés les recours concernant des marchés du Tribunal administratif fédéral, du Tribunal pénal fédéral, du Tribunal fédéral des brevets, du Ministère public de la Confédération et des autorités judiciaires supérieures des cantons, ou
f2  si la valeur estimée du marché à adjuger est inférieure à la valeur seuil déterminante visée à l'art. 52, al. 1, et fixée à l'annexe 4, ch. 2, de la loi fédérale du 21 juin 2019 sur les marchés publics64;
g  les décisions en matière de rapports de travail de droit public qui concernent une contestation non pécuniaire, sauf si elles touchent à la question de l'égalité des sexes;
h  les décisions en matière d'entraide administrative internationale, à l'exception de l'assistance administrative en matière fiscale;
i  les décisions en matière de service militaire, de service civil ou de service de protection civile;
j  les décisions en matière d'approvisionnement économique du pays qui sont prises en cas de pénurie grave;
k  les décisions en matière de subventions auxquelles la législation ne donne pas droit;
l  les décisions en matière de perception de droits de douane fondée sur le classement tarifaire ou le poids des marchandises;
m  les décisions sur l'octroi d'un sursis de paiement ou sur la remise de contributions; en dérogation à ce principe, le recours contre les décisions sur la remise de l'impôt fédéral direct ou de l'impôt cantonal ou communal sur le revenu et sur le bénéfice est recevable, lorsqu'une question juridique de principe se pose ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs;
n  les décisions en matière d'énergie nucléaire qui concernent:
n1  l'exigence d'un permis d'exécution ou la modification d'une autorisation ou d'une décision,
n2  l'approbation d'un plan de provision pour les coûts d'évacuation encourus avant la désaffection d'une installation nucléaire,
n3  les permis d'exécution;
o  les décisions en matière de circulation routière qui concernent la réception par type de véhicules;
p  les décisions du Tribunal administratif fédéral en matière de télécommunications, de radio et de télévision et en matière postale qui concernent:71
p1  une concession ayant fait l'objet d'un appel d'offres public,
p2  un litige découlant de l'art. 11a de la loi du 30 avril 1997 sur les télécommunications72;
p3  un litige au sens de l'art. 8 de la loi du 17 décembre 2010 sur la poste74;
q  les décisions en matière de médecine de transplantation qui concernent:
q1  l'inscription sur la liste d'attente,
q2  l'attribution d'organes;
r  les décisions en matière d'assurance-maladie qui ont été rendues par le Tribunal administratif fédéral sur la base de l'art. 3475 de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)76;
s  les décisions en matière d'agriculture qui concernent:
s1  ...
s2  la délimitation de zones dans le cadre du cadastre de production;
t  les décisions sur le résultat d'examens ou d'autres évaluations des capacités, notamment en matière de scolarité obligatoire, de formation ultérieure ou d'exercice d'une profession;
u  les décisions relatives aux offres publiques d'acquisition (art. 125 à 141 de la loi du 19 juin 2015 sur l'infrastructure des marchés financiers80);
v  les décisions du Tribunal administratif fédéral en cas de divergences d'opinion entre des autorités en matière d'entraide judiciaire ou d'assistance administrative au niveau national;
w  les décisions en matière de droit de l'électricité qui concernent l'approbation des plans des installations électriques à courant fort et à courant faible et l'expropriation de droits nécessaires à la construction ou à l'exploitation de telles installations, si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe.
x  les décisions en matière d'octroi de contributions de solidarité au sens de la loi fédérale du 30 septembre 2016 sur les mesures de coercition à des fins d'assistance et les placements extrafamiliaux antérieurs à 198184, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs;
y  les décisions prises par le Tribunal administratif fédéral dans des procédures amiables visant à éviter une imposition non conforme à une convention internationale applicable dans le domaine fiscal;
z  les décisions citées à l'art. 71c, al. 1, let. b, de la loi du 30 septembre 2016 sur l'énergie87 concernant les autorisations de construire et les autorisations relevant de la compétence des cantons destinées aux installations éoliennes d'intérêt national qui y sont nécessairement liées, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe.
, Art. 86 Abs. 1 lit. d
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 86 Autorités précédentes en général - 1 Le recours est recevable contre les décisions:
1    Le recours est recevable contre les décisions:
a  du Tribunal administratif fédéral;
b  du Tribunal pénal fédéral;
c  de l'Autorité indépendante d'examen des plaintes en matière de radio-télévision;
d  des autorités cantonales de dernière instance, pour autant que le recours devant le Tribunal administratif fédéral ne soit pas ouvert.
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs qui statuent comme autorités précédant immédiatement le Tribunal fédéral, sauf dans les cas où une autre loi fédérale prévoit qu'une décision d'une autre autorité judiciaire peut faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral.
3    Pour les décisions revêtant un caractère politique prépondérant, les cantons peuvent instituer une autorité autre qu'un tribunal.
und Abs. 2 sowie Art. 90
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 90 Décisions finales - Le recours est recevable contre les décisions qui mettent fin à la procédure.
BGG). Die Beschwerdeführerinnen haben am vorinstanzlichen Verfahren teilgenommen und sind mit ihren Anträgen unterlegen. Die Beschwerdeführerin 1 ist Gesuchstellerin bezüglich des umstrittenen Gestaltungsplans, die Beschwerdeführerinnen 2 und 3 sind Eigentümerinnen je eines der beiden von diesem Plan erfassten Grundstücke. Damit sind die Beschwerdeführerinnen durch den angefochtenen Entscheid auch materiell beschwert und nach Art. 89 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 89 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière de droit public quiconque:
1    A qualité pour former un recours en matière de droit public quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire;
b  est particulièrement atteint par la décision ou l'acte normatif attaqué, et
c  a un intérêt digne de protection à son annulation ou à sa modification.
2    Ont aussi qualité pour recourir:
a  la Chancellerie fédérale, les départements fédéraux ou, pour autant que le droit fédéral le prévoie, les unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions;
b  l'organe compétent de l'Assemblée fédérale en matière de rapports de travail du personnel de la Confédération;
c  les communes et les autres collectivités de droit public qui invoquent la violation de garanties qui leur sont reconnues par la constitution cantonale ou la Constitution fédérale;
d  les personnes, organisations et autorités auxquelles une autre loi fédérale accorde un droit de recours.
3    En matière de droits politiques (art. 82, let. c), quiconque a le droit de vote dans l'affaire en cause a qualité pour recourir.
BGG zur Beschwerde berechtigt. Auch sonst steht einem Eintreten auf die Beschwerde grundsätzlich nichts entgegen.

2.

2.1. Mit der Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten kann insbesondere die Verletzung von Bundesrecht sowie von kantonalen verfassungsmässigen Rechten gerügt werden (Art. 95 lit. a
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
und c BGG). Soweit es um die Anwendung sonstigen kantonalen Rechts geht, kann vorbehältlich Art. 95 lit. d
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
BGG im Wesentlichen vorgebracht werden, der angefochtene Entscheid verstosse gegen Bundesrecht, namentlich das Willkürverbot von Art. 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
BV (BGE 141 I 36 E. 1.3; 138 I 143 E. 2). Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an (Art. 106 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG). Es prüft unter Berücksichtigung der allgemeinen Begründungspflicht (Art. 42 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1bis    Lorsqu'une procédure en matière civile a été menée en anglais devant l'autorité précédente, les mémoires peuvent être rédigés en anglais.15
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.16 17
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique18. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.19
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
und 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1bis    Lorsqu'une procédure en matière civile a été menée en anglais devant l'autorité précédente, les mémoires peuvent être rédigés en anglais.15
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.16 17
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique18. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.19
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
BGG) jedoch nur die geltend gemachten Rügen, sofern die rechtlichen Mängel nicht geradezu offensichtlich sind (BGE 144 V 388 E. 2; 140 III 115 E. 2). Der Verletzung von Grundrechten sowie von kantonalem und interkantonalem Recht geht es sodann in jedem Fall nur nach, soweit eine solche Rüge in der Beschwerde vorgebracht und ausreichend begründet wird (qualifizierte Rüge- und Begründungspflicht; Art. 106 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG; BGE 142 I 99 E. 1.7.2; 139 I 229 E. 2.2).
Zu den kantonalen verfassungsmässigen Rechten, deren Verletzung nach Art. 95 lit. c
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
BGG gerügt werden kann, zählt unter anderem die Gemeindeautonomie (BGE 147 I 136 E. 1.4 mit Hinweisen). Private können sich auf diese Garantie berufen, soweit sie eine Auswirkung auf ihre rechtliche oder tatsächliche Stellung haben kann (BGE 143 II 120 E. 7.1; 141 I 36 E. 1.2.4 mit Hinweisen). Das Bundesgericht prüft bei einer rechtsgenüglich erhobenen entsprechenden Rüge frei die Anwendung jenes kantonalen Verfassungsrechts, das die Aufgabenteilung zwischen Kanton und Gemeinden regelt (BGE 147 I 136 E. 1.4 mit Hinweisen; 141 I 36 E. 5.4). Gleich prüft es zudem, ob die kantonale Rechtsmittelinstanz einen in den Anwendungsbereich der Gemeindeautonomie fallenden Beurteilungsspielraum respektiert hat (BGE 141 I 36 E. 5.4; 136 I 395 E. 2).

2.2. Das Bundesgericht legt seinem Urteil den von der Vorinstanz festgestellten Sachverhalt zugrunde (Art. 105 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.100
BGG). Es kann deren Sachverhaltsfeststellung nur berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig, das heisst willkürlich (vgl. dazu BGE 137 I 58 E. 4.1.2), ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Art. 95
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
BGG beruht. Erforderlich ist zudem, dass die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann (vgl. Art. 97 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.90
und Art. 105 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.100
BGG). Eine entsprechende Rüge ist substanziiert vorzubringen (vgl. Art. 42 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1bis    Lorsqu'une procédure en matière civile a été menée en anglais devant l'autorité précédente, les mémoires peuvent être rédigés en anglais.15
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.16 17
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique18. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.19
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
i.V.m. Art. 106 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG; BGE 140 III 16 E. 1.3.1; 264 E. 2.3).

3.

3.1. Die vom umstrittenen Gestaltungsplan G 368 "Bundesplatz Süd II" erfassten, unbebauten Grundstücke Nrn. 426 und 3947 beim Bundesplatz liegen gemäss dem revidierten Zonenplan der Stadt Luzern, Teilzonenplan 2 "Bruch/Neustadt", in der Wohn- und Arbeitszone (Ordnungsnummer 49) mit Überbauungsziffer (ÜZ) 0,6, geschlossener Bauweise, Gestaltungsplanpflicht, maximaler Fassadenhöhe 35 m und Lärmempfindlichkeitsstufe (ES) III. Sie bilden Teil des zwischen dem Hirschmattquartier und der Bahnschleife gelegenen Himmelrichquartiers und befinden sich an dessen südöstlichem Rand, teilweise angrenzend an die Bahngleise.
Das Himmelrichquartier ist im Bundesinventar der schützenswerten Ortsbilder der Schweiz von nationaler Bedeutung (ISOS) im Eintrag zur Stadt Luzern als Gebiet Nr. 38 verzeichnet (vgl. ISOS, Ortsbilder von nationaler Bedeutung, Kanton Luzern, Band 1.2, 2006, S. 341). Gemäss dem Inventareintrag ist das Quartier durch eine Rasterbebauung mit gedrehtem Achsensystem geprägt und weist verschiedene Bebauungsstrukturen auf: eine Blockrandbebauung im Mittelbereich, eine parallele Zeilenbebauung westlich der vom Gestaltungsplan erfassten Grundstücke, eine grosszügig geschwungene Häuserzeile aus den frühen 1950er-Jahren am Bundesplatz nordöstlich dieser Grundstücke und die in den 1920er- und 1930er-Jahren erbaute Kolonie Himmelrich, architekturhistorisch am Übergang von der Blockrand- zur Zeilenbebauung, im westlichen Quartierbereich (a.a.O., S. 380). Das Gebiet ist mit der Aufnahmekategorie B erfasst, hat gemäss dem Eintrag somit ursprüngliche Struktur, was bedeutet, dass das historische Gefüge der Räume besteht und die Mehrheit der Bauten ähnliche epochenspezifische oder regionaltypische Merkmale hat (a.a.O. S. 550). Dem Gebiet wird weiter eine gewisse räumliche und architekturhistorische Qualität sowie eine besondere Bedeutung
zugesprochen. Es gilt das Erhaltungsziel B (Erhalten der Struktur). Mithin sollen die Anordnung und Gestalt der Bauten sowie die Freiräume bewahrt und die für die Struktur wesentlichen Elemente und Merkmale integral erhalten bleiben. Die geschwungene Häuserzeile am Bundesplatz sowie das Dienstgebäude auf diesem Platz aus den 1930er-Jahren sind als Einzelelemente mit dem Erhaltungsziel A (Erhalten der Substanz) verzeichnet (38.0.1 und 38.0.2). Bezüglich der parallelen Zeilenbebauung (Arbeiterwohnzeilen an der Neustadtstrasse als frühe Zeugnisse des Mitetshausbaus) besteht ein Hinweis (38.0.3). Die Kolonie Himmelrich ist als Baugruppe mit der Aufnahmekategorie A (hat ursprüngliche Substanz) und dem Erhaltungsziel A erfasst (38.1).
Gemäss dem Zonenplan der Stadt Luzern zählt das Himmelrichquartier - mit Ausnahme der beiden vom Gestaltungsplan erfassten Grundstücke - im Wesentlichen zur (überlagernden) Ortsbildschutzzone B. Dasselbe gilt für die nördlich angrenzenden Quartiere.

3.2. Dem umstrittenen Gestaltungsplan liegt ein Richtprojekt zugrunde. Dieses geht auf das Projekt "luegisland" zurück, welches im durchgeführten Architekturwettbewerb den ersten Platz belegt hatte. Vorgesehen ist im Wesentlichen eine Bebauung der beiden vom Gestaltungsplan erfassten Grundstücke mit zwei voneinander abgesetzten Baukörpern: einem Turm zum Bundesplatz hin (Kopfbau K; massgebendes Terrain gemäss Art. 9 Abs. 4 der Sonderbauvorschriften 438,7 m ü. M., max. Gebäudekote 473,7 m ü. M.) und einem in der Höhe abgestuften, unbestritten jedenfalls teilweise tieferen, länglichen Bau, eingespannt zwischen der Rampe zur Langensandbrücke und dem Gleisfeld (Langbau L; massgebendes Terrain gemäss Art. 9 Abs. 5-7 Sonderbauvorschriften jeweils 438,7 m ü. M, max. Gebäudekoten 466,2, 472,2 und 473,7 m ü.M.). Für die vorgesehene Bebauung soll die zonengemässe Überbauungsziffer (ÜZ) in Gewährung eines Bonus von 10 Prozent auf 0,66 erhöht werden (Art. 8 Abs. 1 Sonderbauvorschriften).

3.3. Der Stadtrat Luzern hat im Entscheid vom 12. Februar 2020, mit dem er den umstrittenen Gestaltungsplan genehmigt und unter anderem die Einsprache des Beschwerdegegners abgewiesen hat, verneint, dass sich die Überbauung gemäss Richtprojekt - wie von den Einsprechenden vorgebracht - ungenügend eingliedere. Er hat weiter die Voraussetzungen für die Gewährung eines Bonus von 10 Prozent auf die zonengemässe Überbauungsziffer für die vorgesehene Bebauung als erfüllt erachtet.
Die Vorinstanz hat im angefochtenen Urteil festgehalten, auch wenn die vom umstrittenen Gestaltungsplan erfassten Grundstücke selbst keiner kommunalen Ortsbildschutzzone zugewiesen seien, verlangten ihre unmittelbare Nähe dazu sowie ihre Zugehörigkeit zum ISOS-Gebiet Nr. 38 und die damit verbundenen Schutzempfehlungen die Durchführung einer vollständigen und abschliessenden Interessenabwägung im Gestaltungsplanverfahren. Im Entscheid des Stadtrats würden zwar die Anforderungen und Aspekte der Interessenabwägung dargestellt. Die Ermittlung, Beurteilung und Abwägung der Interessen seien jedoch unzureichend, womit die Interessenabwägung mangelhaft sei. Für die Gewährung eines Bonus von 10 Prozent auf die zonengemässe Überbauungsziffer mangle es sodann an einer gesetzlichen Grundlage. Selbst wenn eine solche bestünde, wäre der Nutzungszuschlag im Weiteren unzulässig.

4.
Die Beschwerdeführerinnen rügen, die vorinstanzliche Beurteilung der Interessenabwägung des Stadtrats als mangelhaft sei willkürlich und verletze die Gemeindeautonomie. Die von ihnen geltend gemachte Verletzung letzterer Garantie kann sich auf ihre Stellung auswirken. Die betreffende Rüge ist deshalb neben der Willkürrüge grundsätzlich zulässig (vgl. vorne E. 2.1).

4.1. Art. 50 Abs. 1
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 50 - 1 L'autonomie communale est garantie dans les limites fixées par le droit cantonal.
BV gewährleistet die Gemeindeautonomie nach Massgabe des kantonalen Rechts. Nach der Rechtsprechung sind Gemeinden in einem Sachbereich autonom, wenn das kantonale Recht diesen nicht abschliessend ordnet, sondern ihn ganz oder teilweise der Gemeinde zur Regelung überlässt und ihr dabei eine relativ erhebliche Entscheidungsfreiheit einräumt. Der geschützte Autonomiebereich kann sich auf die Befugnis zum Erlass oder Vollzug eigener kommunaler Vorschriften beziehen oder einen entsprechenden Spielraum bei der Anwendung kantonalen oder eidgenössischen Rechts betreffen. Der Schutz der Gemeindeautonomie setzt eine solche nicht in einem ganzen Aufgabengebiet, sondern lediglich im streitigen Bereich voraus. Im Einzelnen ergibt sich der Umfang der kommunalen Autonomie aus dem für den entsprechenden Bereich anwendbaren kantonalen Verfassungs- und Gesetzesrecht (BGE 147 I 433 E. 4.1; 146 I 36 E. 3.1; 136 I 265 E. 2.1 mit Hinweisen).
Gemäss § 68 Abs. 2 der Kantonsverfassung des Kantons Luzern vom 17. Juni 2007 (KV/LU; SRL Nr. 1) ist die Autonomie der Gemeinden gewährleistet. Die Gesetzgebung bestimmt ihren Umfang und gewährt einen möglichst grossen Handlungsspielraum. Nach Art. 3 Abs. 1 des Planungs- und Baugesetzes des Kantons Luzern vom 7. März 1989 (PBG/LU; SRL Nr. 735) obliegt den Gemeinden die Ortsplanung. In diesem Rahmen entscheiden sie auch über Gestaltungspläne (§ 17 Abs. 1 lit. c PBG/LU), wobei deren Aufstellung, Änderung und Aufhebung grundsätzlich Sache der Grundeigentümerinnen und -eigentümer ist (vgl. § 74 PBG/LU). Die Gestaltungspläne als (Sonder-) Nutzungspläne (vgl. § 15 Abs. 1 lit. d PBG/LU) werden in den §§ 65 ff. PBG/LU näher geregelt. Aus der betreffenden Regelung geht hervor, dass den Gemeinden in diesem Bereich ein relativ erheblicher Entscheidungsspielraum und damit Autonomie zukommt.

4.2. Gestaltungspläne im Sinne von § 15 Abs. 1 lit. d PBG/LU sind Nutzungspläne gemäss dem Raumplanungsgesetz vom 22. Juni 1979 (RPG; SR 700; Urteil 1C 87/2012 vom 27. November 2012 E. 3.1). Nach Art. 33 Abs. 2
SR 700 Loi fédérale du 22 juin 1979 sur l'aménagement du territoire (Loi sur l'aménagement du territoire, LAT) - Loi sur l'aménagement du territoire
LAT Art. 33 Droit cantonal - 1 Les plans d'affectation sont mis à l'enquête publique.
1    Les plans d'affectation sont mis à l'enquête publique.
2    Le droit cantonal prévoit au moins une voie de recours contre les décisions et les plans d'affectation fondés sur la présente loi et sur les dispositions cantonales et fédérales d'exécution.
3    Il prévoit:
a  que la qualité pour recourir est reconnue au moins dans les mêmes limites que pour le recours en matière de droit public devant le Tribunal fédéral;
b  qu'une autorité de recours au moins ait un libre pouvoir d'examen.
4    Les recours contre les décisions rendues par les autorités cantonales doivent être portés devant une autorité de recours unique lorsque l'art. 25a, al. 1, est applicable.79
und 3
SR 700 Loi fédérale du 22 juin 1979 sur l'aménagement du territoire (Loi sur l'aménagement du territoire, LAT) - Loi sur l'aménagement du territoire
LAT Art. 33 Droit cantonal - 1 Les plans d'affectation sont mis à l'enquête publique.
1    Les plans d'affectation sont mis à l'enquête publique.
2    Le droit cantonal prévoit au moins une voie de recours contre les décisions et les plans d'affectation fondés sur la présente loi et sur les dispositions cantonales et fédérales d'exécution.
3    Il prévoit:
a  que la qualité pour recourir est reconnue au moins dans les mêmes limites que pour le recours en matière de droit public devant le Tribunal fédéral;
b  qu'une autorité de recours au moins ait un libre pouvoir d'examen.
4    Les recours contre les décisions rendues par les autorités cantonales doivent être portés devant une autorité de recours unique lorsque l'art. 25a, al. 1, est applicable.79
lit. b RPG hat das kantonale Recht wenigstens ein Rechtsmittel gegen Nutzungspläne vorzusehen, das die volle Überprüfung durch wenigstens eine Beschwerdebehörde gewährleistet. Das Gesetz über die Verwaltungsrechtspflege des Kantons Luzern vom 3. Juli 1972 (VRG/LU; SRL Nr. 40) trägt dem insofern Rechnung, als das Kantonsgericht auch das Ermessen prüft, wenn es - wie im Zusammenhang mit kommunalen Gestaltungsplänen - einzige kantonale Rechtsmittelinstanz ist (vgl. § 161a VRG/LU). Ungeachtet der Pflicht zur vollen Überprüfung hat sich die Rechtsmittelbehörde aber Zurückhaltung aufzuerlegen, soweit über die Zweckmässigkeit kommunaler Planungsmassnahmen zu befinden ist (Art. 2 Abs. 3
SR 700 Loi fédérale du 22 juin 1979 sur l'aménagement du territoire (Loi sur l'aménagement du territoire, LAT) - Loi sur l'aménagement du territoire
LAT Art. 2 Obligation d'aménager le territoire - 1 Pour celles de leurs tâches dont l'accomplissement a des effets sur l'organisation du territoire, la Confédération, les cantons et les communes établissent des plans d'aménagement en veillant à les faire concorder.
1    Pour celles de leurs tâches dont l'accomplissement a des effets sur l'organisation du territoire, la Confédération, les cantons et les communes établissent des plans d'aménagement en veillant à les faire concorder.
2    Ils tiennent compte des effets que leurs autres activités peuvent indirectement avoir sur l'organisation du territoire.
3    Les autorités chargées de l'aménagement du territoire veillent à laisser aux autorités qui leur sont subordonnées en cette matière la liberté d'appréciation nécessaire à l'accomplissement de leurs tâches.
RPG). Sie darf nicht unter mehreren verfügbaren und angemessenen Lösungen wählen bzw. eine zweckmässige Würdigung der Gemeinde durch ihre eigene ersetzen. Sie soll aber auch nicht erst dann einschreiten, wenn die Würdigung der Gemeinde schlechthin unhaltbar oder willkürlich ist; es genügt, wenn sich die Würdigung als unangemessen und
rechtswidrig erweist. Insofern ist die Gemeindeautonomie durch übergeordnetes Recht, einschliesslich der Grundsätze und Ziele der Raumplanung, eingeschränkt und hat die Gemeinde ihrem Planungsentscheid eine nachvollziehbare Würdigung der massgebenden Verhältnisse des Einzelfalls sowie eine vertretbare Interessenabwägung zugrunde zu legen (Urteile 1C 34/2016 vom 2. Mai 2016 E. 3.3; 1C 428/2014 vom 22. April 2015 E. 2.2 mit Hinweisen).

4.3. Die Beschwerdeführerinnen bringen zusammengefasst vor, der Stadtrat habe eine umfassende und ausreichende Interessenabwägung vorgenommen. Die Vorinstanz habe dies zu Unrecht verneint sowie übersteigerte Anforderungen an die Interessenabwägung (wie auch die Begründungspflicht) gestellt, namentlich indem sie den Einbezug vorliegend nicht relevanter Interessen als erforderlich erachtet habe. Weiter habe sie die Überprüfung von Interessen verlangt, die bereits im Rahmen der vom Bundesgericht geschützten Totalrevision der Bau- und Zonenordnung (BZO) der Stadt Luzern umfassend abgehandelt worden seien, was im Ergebnis die BZO bzw. den betreffenden Beschluss der Stimmberechtigten ausheble. Mit dem Gesagten habe die Vorinstanz die Gemeindeautonomie (sowie Art. 29
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
BV) verletzt und sei in Willkür verfallen. Ihre Beurteilung sei zudem auch aus weiteren Gründen willkürlich.

4.4. Gemäss Art. 3 Abs. 1
SR 700.1 Ordonnance du 28 juin 2000 sur l'aménagement du territoire (OAT)
OAT Art. 3 Pesée des intérêts en présence - 1 Lorsque, dans l'accomplissement et la coordination de tâches ayant des effets sur l'organisation du territoire, les autorités disposent d'un pouvoir d'appréciation, elles sont tenues de peser les intérêts en présence. Ce faisant, elles:
1    Lorsque, dans l'accomplissement et la coordination de tâches ayant des effets sur l'organisation du territoire, les autorités disposent d'un pouvoir d'appréciation, elles sont tenues de peser les intérêts en présence. Ce faisant, elles:
a  déterminent les intérêts concernés;
b  apprécient ces intérêts notamment en fonction du développement spatial souhaité et des implications qui en résultent;
c  fondent leur décision sur cette appréciation, en veillant à prendre en considération, dans la mesure du possible, l'ensemble des intérêts concernés.
2    Elles exposent leur pondération dans la motivation de leur décision.
der Raumplanungsverordnung vom 28. Juni 2000 (RPV; SR 700.1) haben Behörden, denen bei der Erfüllung und Abstimmung raumwirksamer Aufgaben Handlungsspielräume zustehen, die Interessen gegeneinander abzuwägen, indem sie die betroffenen Interessen ermitteln (lit. a), diese Interessen beurteilen und dabei insbesondere die Vereinbarkeit mit der anzustrebenden räumlichen Entwicklung und die möglichen Auswirkungen berücksichtigen (lit. b), sowie diese Interessen auf Grund der Beurteilung im Entscheid möglichst umfassend berücksichtigen (lit. c). Die Interessenabwägung ist gemäss Art. 3 Abs. 2
SR 700 Loi fédérale du 22 juin 1979 sur l'aménagement du territoire (Loi sur l'aménagement du territoire, LAT) - Loi sur l'aménagement du territoire
LAT Art. 3 Principes régissant l'aménagement - 1 Les autorités chargées de l'aménagement du territoire tiennent compte des principes suivants.
1    Les autorités chargées de l'aménagement du territoire tiennent compte des principes suivants.
2    Le paysage doit être préservé. Il convient notamment:
a  de réserver à l'agriculture suffisamment de bonnes terres cultivables, en particulier, les surfaces d'assolement;
b  de veiller à ce que les constructions prises isolément ou dans leur ensemble ainsi que les installations s'intègrent dans le paysage;
c  de tenir libres les bords des lacs et des cours d'eau et de faciliter au public l'accès aux rives et le passage le long de celles-ci;
d  de conserver les sites naturels et les territoires servant au délassement;
e  de maintenir la forêt dans ses diverses fonctions.
3    Les territoires réservés à l'habitat et à l'exercice des activités économiques seront aménagés selon les besoins de la population et leur étendue limitée. Il convient notamment:
a  de répartir judicieusement les lieux d'habitation et les lieux de travail et de les planifier en priorité sur des sites desservis de manière appropriée par les transports publics;
abis  de prendre les mesures propres à assurer une meilleure utilisation dans les zones à bâtir des friches, des surfaces sous-utilisées ou des possibilités de densification des surfaces de l'habitat;
b  de préserver autant que possible les lieux d'habitation des atteintes nuisibles ou incommodantes, telles que la pollution de l'air, le bruit et les trépidations;
c  de maintenir ou de créer des voies cyclables et des chemins pour piétons;
d  d'assurer les conditions dont dépend un approvisionnement suffisant en biens et services;
e  de ménager dans le milieu bâti de nombreux aires de verdure et espaces plantés d'arbres.
4    Il importe de déterminer selon des critères rationnels l'implantation des constructions et installations publiques ou d'intérêt public. Il convient notamment:
a  de tenir compte des besoins spécifiques des régions et de réduire les disparités choquantes entre celles-ci;
b  de faciliter l'accès de la population aux établissements tels qu'écoles, centres de loisirs et services publics;
c  d'éviter ou de maintenir dans leur ensemble à un minimum les effets défavorables qu'exercent de telles implantations sur le milieu naturel, la population et l'économie.
RPG in der Begründung des Entscheids darzulegen (zum Ganzen: BGE 134 II 97 E. 3.1). Während es sich bei der Frage, ob die Interessen vollständig erfasst worden sind, um eine Rechtsfrage handelt, ist die relative Gewichtung der potenziell widerstreitenden Interessen weitgehend eine Ermessensfrage (Urteile 1C 270/2019 vom 27. Februar 2020 E. 3.2; 1C 398/2015 vom 9. August 2016 E. 4.2).
Nach der Praxis des Bundesgerichts ist ein Entscheid willkürlich, wenn er offensichtlich unhaltbar ist, mit der tatsächlichen Situation in klarem Widerspruch steht, eine Norm oder einen unumstrittenen Rechtsgrundsatz krass verletzt oder in stossender Weise dem Gerechtigkeitsgedanken zuwiderläuft. Das Bundesgericht hebt einen Entscheid jedoch nur auf, wenn nicht bloss die Begründung, sondern auch das Ergebnis unhaltbar ist; dass eine andere Lösung ebenfalls als vertretbar oder gar zutreffender erscheint, genügt nicht (BGE 148 II 106 E. 4.6.1; 146 II 111 E. 5.1.1; 144 I 170 E. 7.3; je mit Hinweisen).

4.5. Der Stadtrat hat im Entscheid vom 12. Februar 2020 im hier interessierenden Zusammenhang einleitend festgehalten, in der Interessenabwägung sei die Auswirkung der geplanten Überbauung auf die vorhandene städtebauliche Struktur der unmittelbaren Nachbarschaft zu prüfen. Der Gestaltungsplanperimeter befinde sich ausserhalb der Schutzonen und am Rand des ISOS-Gebiets vor dem städtebaulich prägenden Einschnitt des Gleisfeldes. Somit bilde der Standort einen baulichen Hintergrund zu den Schutzgebieten. Im Planungsbericht in Kapitel 4 "Auswirkungen auf Raum und Umwelt" würden die Effekte der geplanten Überbauung in Bezug auf verschiedene Themenbereiche wie z.B. Eingliederung, Stadtentwicklung, ISOS und Ortsbild in angemessener Form behandelt.
Sodann hat der Stadtrat ausgeführt, die Überbauung orientiere sich an den weitestgehend geschlossenen Blockrandfassaden rund um den Bundesplatz. Durch diese Anordnung schliesse sie die vorhandene Lücke auf der Brache, bilde ein Gegenüber zur bestehenden Bebauung am Bundesplatz 1-4a und lasse dort einen definierten Strassenraum entlang der Langensandbrücke entstehen. Der geplante Kopfbau setze einen Höhepunkt, der die Bedeutung des Bundesplatzes im städtischen Gesamtbild bewusst hervorhebe und stärke. Der Höhenunterschied führe dabei nicht zu einer Minderung der städtebaulichen Wirkung und des Stellenwerts der benachbarten Bebauung. Der grosse Höhenunterschied zum direkten Nachbargebäude Bundesplatz 9 auf dem Grundstück Nr. 442 sei dabei nicht repräsentativ, da dieses Gebäude nur ein überhöhtes Erdgeschoss aufweise. Die strassenraumprägende Funktion des schützenswerten Gebäudes an der Neustadtstrasse 3 beziehe sich auf die Neustadtstrasse. Die Rückseite dieses Gebäudes habe zur Langensandbrücke und zum Bundesplatz keine strassenraumprägende Funktion. Dass die Rückseiten von der Langensandbrücke und vom Bundesplatz her einsehbar seien, sei dem Umstand geschuldet, dass sich dazwischen seit Jahren eine Brache befinde, die als
Parkplatz genutzt werde. Durch die geplante Überbauung und jede andere Überbauung sei diese Rückseite von den Strassen nicht mehr direkt einsehbar. Die Überbauung sei somit mit der Zielsetzung gemäss ISOS verträglich. Der Standort der geplanten Überbauung befinde sich weiter rund 500 m vom Seeufer entfernt. Durch die bestehenden Bauten im Rösslimattquartier und entlang des Alpenquais sei das Gebiet rund um den Bundesplatz vom linken Seeufer oder auch vom See her nicht einsehbar. Eine Beeinträchtigung des BLN-Schutzgebietes 1606 sei nicht gegeben.
Mit dieser Interessenabwägung - so der Stadtrat zusammenfassend - sei dargelegt, dass die Erhaltungsziele des ISOS und der Ortsbildschutzonen durch die vorgesehene Bebauung nicht beeinträchtigt seien. Die baurechtlichen Vorschriften der BZO seien berücksichtigt und die städtebaulichen und architektonischen Leitlinien des "Regionalen Hochhauskonzepts LuzernPlus 2018" seien umgesetzt. Mit der geplanten Überbauung werde das Quartier auf der bestehenden Brache städtebaulich verdichtet und aufgewertet. Der Bundesplatz werde durch den Hochpunkt in seiner städtebaulichen Bedeutung gestärkt. Die angrenzenden Bauten und Strukturen würden dabei nicht verändert und ihre Wirkung, soweit möglich, berücksichtigt.

4.6. Die Interessenabwägung des Stadtrats ist vor dem Hintergrund der einschlägigen Rechtslage auf kantonaler und kommunaler Ebene sowie der weiteren massgeblichen Umstände, namentlich des ISOS-Eintrags zum Himmelrichquartier, des im Zusammenhang mit der Totalrevision der BZO der Stadt Luzern ergangenen Urteils des Bundesgerichts 1C 398/2015 vom 9. August 2016 sowie der im damaligen bundesgerichtlichen Verfahren eingereichten Stellungnahme des Bundesamts für Kultur (BAK) vom 29. Februar 2016, zu würdigen. Die Vorinstanz hat sich im angefochtenen Entscheid einlässlich unter anderem zu diesen Punkten geäussert. Soweit im vorliegenden Zusammenhang von Interesse, stellen die Beschwerdeführerinnen die entsprechende Darstellung im Wesentlichen nicht in Frage.

4.6.1. Aus den Ausführungen der Vorinstanz geht zunächst hervor, dass der Eingliederung des fraglichen Hochbauvorhabens in die bauliche Umgebung nach dem kantonalen und kommunalen Recht wesentliche Bedeutung zukommt. Nach § 65 Abs. 2 PBG/LU müssen Gestaltungspläne unter anderem eine der baulichen Umgebung angepasste Überbauung aufweisen. § 140 PBG/LU enthält Vorgaben betreffend Eingliederung und Ortsbildschutz, § 142 PBG/LU betreffend den Schutz von Kulturdenkmälern. Gemäss Art. 27 des Bau- und Zonenreglements der Stadt Luzern vom 17. Januar 2013 (BZR), der für Hochhausstandorte eine Gestaltungsplanpflicht statuiert und vorsieht, dass im Gestaltungsplanverfahren die genaue Lage, die Höhe und die Dimensionierung zu bestimmen sind (Abs. 2), gelten in Ergänzung zum PBG/LU insbesondere erhöhte Anforderungen an die Einpassung in die Stadtsilhouette und den Stadtkörper (Abs. 3). Art. 1 Abs. 2 BZR sieht vor, dass für die Eingliederung unter anderem prägende Elemente und Merkmale des Strassen- und Ortsbildes und Eigenheiten des Quartiers zu berücksichtigen sind. Art. 17 BZR enthält einschlägige Vorgaben für die (überlagernde) Ortsbildschutzone B, der, wie bereits erwähnt (vgl. vorne E. 3.1), das Himmelrichquartier - mit Ausnahme der vom
umstrittenen Gestaltungsplan erfassten Grundstücke - wie auch die nördlich angrenzenden Quartiere im Wesentlichen angehören. Im regionalen Hochhauskonzept des Gemeindeverbands LuzernPlus vom 8. Juni 2018 wird weiter namentlich darauf hingewiesen, dass die Gesamtwirkung und die Einfügung eines Hochhausvorhabens in die Struktur und Morphologie der Stadt entscheidende Kriterien seien (S. 16), sowie festgehalten, die erforderliche Interessenabwägung habe unter anderem die Aspekte Städtebau und Ortsbild zu berücksichtigen (S. 42).

4.6.2. Der Eingliederung des umstrittenen Hochhausvorhabens in die bauliche Umgebung kommt sodann auch aufgrund des ISOS-Eintrags zum Himmelrichquartier wesentliche Bedeutung zu. Wie die Vorinstanz im Rahmen ihrer Ausführungen zur rechtlichen Tragweite des ISOS zutreffend festgehalten hat, waren dieser Eintrag und die betreffenden Schutzempfehlungen bei der Festsetzung des umstrittenen Gestaltungsplans in die Interessenabwägung einzubeziehen (vgl. BGE 135 II 209 E. 5.2). Das Bundesgericht hielt im erwähnten Urteil zur Totalrevision der BZO der Stadt Luzern gerade vor diesem Hintergrund im Hinblick auf das nach Art. 27 Abs. 2 BZR durchzuführende Gestaltungsplanverfahren - in dem die genaue Lage, die Höhe und die Dimensionierung eines Hochhausvorhabens zu bestimmen seien und die Vorgaben von Art. 27 Abs. 3 BZR gälten - fest, es stehe nicht bereits auf der Grundlage des Rahmennutzungsplans fest, dass ein Hochhausprojekt den Schutzanliegen des ISOS nicht genügend Beachtung schenken werde. Es verwies dabei neben dem zuvor zitierten BGE 135 II 209, wonach im Rahmen der Festsetzung eines Gestaltungsplans die Schutzanliegen des ISOS in die Interessenabwägung einzubeziehen sind, auch auf die Vernehmlassung des BAK im damaligen
bundesgerichtlichen Verfahren (vgl. Urteil 1C 398/2015 vom 9. August 2016 E. 5.6).

4.6.3. In der betreffenden Stellungnahme hatte das BAK ausgeführt, die fraglichen (vom umstrittenen Gestaltungsplan erfassten) Grundstücke bildeten eine Freifläche, die als solche im ISOS nicht gewertet werde. Die Neuqualifizierung dieser Freifläche im Sinne einer Neunutzung sei somit gerechtfertigt. Die Nutzung der Fläche für ein Hochhaus führe jedoch zu einem abrupten Massstabsprung; die weitaus grössere Fassadenhöhe, die grösseren Volumen und unterschiedlichen Proportionen bewirkten einen Bruch mit der Struktur des Quartiers. Aus Sicht des Ortsbildschutzes sei die geplante Überhöhung der Gebäudehöhe von 14 m daher als Beeinträchtigung zu beurteilen. Weiter hatte das BAK festgehalten, im betreffenden Gebiet werde bei zukünftigen Vorhaben aufgrund der Gestaltungsplanpflicht gemäss Art. 27 Abs. 2 BZR wiederum aus der Sicht des ISOS und im Lichte der notwendigen, sachgerechten Interessenabwägung im Sinne von Art. 3
SR 700.1 Ordonnance du 28 juin 2000 sur l'aménagement du territoire (OAT)
OAT Art. 3 Pesée des intérêts en présence - 1 Lorsque, dans l'accomplissement et la coordination de tâches ayant des effets sur l'organisation du territoire, les autorités disposent d'un pouvoir d'appréciation, elles sont tenues de peser les intérêts en présence. Ce faisant, elles:
1    Lorsque, dans l'accomplissement et la coordination de tâches ayant des effets sur l'organisation du territoire, les autorités disposent d'un pouvoir d'appréciation, elles sont tenues de peser les intérêts en présence. Ce faisant, elles:
a  déterminent les intérêts concernés;
b  apprécient ces intérêts notamment en fonction du développement spatial souhaité et des implications qui en résultent;
c  fondent leur décision sur cette appréciation, en veillant à prendre en considération, dans la mesure du possible, l'ensemble des intérêts concernés.
2    Elles exposent leur pondération dans la motivation de leur décision.
RPV zu entscheiden sein, inwieweit ein konkretes Hochhausprojekt die Massstäblichkeit des ISOS-Gebiets Nr. 38 sprenge. Dabei sei auch der Umgebungsschutz zu beachten, so etwa die Abgrenzung zu den Blockrand-Strukturen im Nordwesten oder zum halbrunden Bau im Osten des betroffenen Gebiets. Aufgrund dieser
Interessenabwägung werde zu entscheiden sein, ob die Interessen der Siedlungsentwicklung nach innen und einer neuen städtebaulichen Prägung des Gebiets gegenüber dem öffentlichen Interesse des Ortsbildschutzes tatsächlich überwögen.

4.6.4. Wie aus dem Entscheid des Stadtrats hervorgeht, verneinten im in der Folge durchgeführten Gestaltungsplanverfahren sämtliche Einsprechenden, darunter auch der Beschwerdegegner, dass sich das Hochhausvorhaben gemäss dem dem umstrittenen Gestaltungsplan zugrunde liegenden Richtprojekt eingliedere. Dabei erhoben sie - wie aus den Ausführungen des Stadtrats deutlich wird - konkrete Einwände. Geltend gemacht wurde etwa, das Gesamtbild der geschützten Neustadthäuser, des Hirschmattquartiers und der angrenzenden ISOS-Gebäude am Bundesplatz würde durch die zwei Hochhäuser augenfällig beeinträchtigt. Deren Höhe und Kubatur würden die ganze Umgebung dominieren, was zu einer baulichen und optischen Abwertung der benachbarten, durch die Ortsbildschutzone B geschützten Bauten führte. Ebenso wurde vorgebracht, die grösseren Volumen und unterschiedlichen Proportionen hätten einen Bruch mit der Struktur des Quartiers zur Folge. Das geplante Projekt mit einer voll ausgeschöpften Fassadenhöhe von 35 m beeinträchtigte in unzulässiger Weise das ISOS-Gebiet. Der Stadtrat wies in diesem Zusammenhang ausserdem darauf hin, dass auch das unaufgefordert eingereichte private Gutachten des ehemaligen kantonalen Denkmalpflegers vom Dezember 2019 zum
Schluss komme, die Bebauung gemäss Gestaltungsplan trage dem ISOS nicht Rechnung. Im betreffenden, auch im angefochtenen Urteil erwähnten Gutachten wird unter anderem unter Bezugnahme auf die erwähnte Stellungnahme des BAK substanziiert Kritik am Hochhausvorhaben geübt.

4.7.

4.7.1. Zwar hat sich Stadtrat, wie dargelegt (vgl. vorne E. 4.5), im Rahmen seiner Interessenabwägung teilweise zur Eingliederung des dem umstrittenen Gestaltungsplan zugrunde liegenden Hochhausprojekts geäussert. Auch hat er eine Beeinträchtigung der Erhaltungsziele des ISOS und der Ortsbildschutzzonen verneint und festgehalten, die angrenzenden Bauten und Strukturen würden nicht verändert und ihre Wirkung, soweit möglich, berücksichtigt. Eine vertiefte Auseinandersetzung mit der Frage der Eingliederung des Hochhausvorhabens in das Himmelrichquartier und der Vereinbarkeit dieses Vorhabens mit den Schutzanliegen des ISOS und der Ortsbildschutzzone B hat er jedoch trotz der vorstehend dargelegten Rechtslage und weiteren Umstände nicht vorgenommen. Vielmehr hat er die genügende Eingliederung und die Vereinbarkeit mit diesen Schutzanliegen ungeachtet seiner punktuellen diesbezüglichen Vorbringen in erster Linie behauptet. Insbesondere hat er weder ausdrücklich thematisiert noch ist er der Sache nach näher darauf eingegangen, inwieweit das Vorhaben zu einem Massstabsprung bzw. zu einem Bruch mit der Struktur des Himmelrichquartiers und damit aus Sicht des Ortsbildschutzes zu einer Beeinträchtigung führt, obschon er dazu aufgrund der
Vernehmlassung des BAK vom 9. August 2016 sowie der Einwände der Einsprechenden im Gestaltungsplanverfahren und des in diesem Verfahren eingereichten Gutachtens des ehemaligen kantonalen Denkmalpflegers klar Anlass gehabt hätte. Ebenso wenig hat er sich eingehender mit dem Umgebungsschutz befasst, obschon er auch dazu Anlass gehabt hätte, oder erläutert, was die Bemerkung, die Wirkung der angrenzenden Bauten und Strukturen werde, soweit möglich, berücksichtigt - was zumindest eine gewisse Beeinträchtigung der Wirkung nahelegt -, bedeutet. Am Gesagten ändert dabei nichts, dass er auch auf Kapitel 4 des Planungsberichts vom 20. Juni 2018 verwiesen hat, werden darin die Eingliederung des Hochhausvorhabens in besagtes Quartier und die Vereinbarkeit des Vorhabens mit den erwähnten Schutzanliegen doch - wie sich auch aus den diesbezüglichen Ausführungen im angefochtenen Urteil ergibt - ebenfalls nicht vertieft behandelt.

4.7.2. Aufgrund der ohne vertiefte Auseinandersetzung bejahten Eingliederung des Hochhausprojekts in das Himmelrichquartier und Vereinbarkeit dieses Projekts mit den Schutzanliegen des ISOS und der Ortsbildschutzzone B hat sich der Stadtrat im Rahmen seiner Interessenabwägung nicht näher mit den Interessen des Ortsbildschutzes befasst. So hat er es unterlassen, die im Zusammenhang mit dem Hochhausvorhaben bestehenden derartigen Interessen sowie deren Bedeutung bzw. Gewicht konkret und im Einzelnen unter Berücksichtigung der gegebenen Umstände aufzuzeigen. Auch hat er nicht entsprechend dargelegt, inwiefern und wieso die betreffenden Interessen gewahrt werden können bzw. - was aufgrund seiner Ausführungen nicht gänzlich auszuschliessen ist - inwieweit und weshalb sie gegebenenfalls gegenüber weiteren von ihm genannten Interessen zurückzutreten haben. Eine einlässliche und umfassende Auseinandersetzung mit den Interessen des Ortsbildschutzes und damit auch mit der untrennbar damit zusammenhängenden Frage der Eingliederung - statt der erfolgten bloss punktuellen und oberflächlichen - wäre indessen vor dem dargelegten Hintergrund allein schon deshalb erforderlich gewesen, um die Interessenabwägung des Stadtrats und die von diesem
daraus gezogenen Schlüsse konkret nachvollziehen und überprüfen zu können. Sie wäre weiter zur Selbstkontrolle des entscheidenden Stadtrats sowie letztlich für eine den vorliegenden Umständen angemessene, sachgerechte Interessenabwägung unabdingbar gewesen.
Damit genügt die Interessenabwägung des Stadtrats bereits aus diesen Gründen, ungeachtet der Erwägungen der Vorinstanz im Einzelnen, den Anforderungen von Art. 3
SR 700.1 Ordonnance du 28 juin 2000 sur l'aménagement du territoire (OAT)
OAT Art. 3 Pesée des intérêts en présence - 1 Lorsque, dans l'accomplissement et la coordination de tâches ayant des effets sur l'organisation du territoire, les autorités disposent d'un pouvoir d'appréciation, elles sont tenues de peser les intérêts en présence. Ce faisant, elles:
1    Lorsque, dans l'accomplissement et la coordination de tâches ayant des effets sur l'organisation du territoire, les autorités disposent d'un pouvoir d'appréciation, elles sont tenues de peser les intérêts en présence. Ce faisant, elles:
a  déterminent les intérêts concernés;
b  apprécient ces intérêts notamment en fonction du développement spatial souhaité et des implications qui en résultent;
c  fondent leur décision sur cette appréciation, en veillant à prendre en considération, dans la mesure du possible, l'ensemble des intérêts concernés.
2    Elles exposent leur pondération dans la motivation de leur décision.
RPV nicht. Dass die Vorinstanz die Interessenabwägung des Stadtrats als mangelhaft beurteilt hat - welcher Beurteilung sich das BAK in seiner Stellungnahme im vorliegenden Verfahren angeschlossen hat -, ist unter diesem Gesichtswinkel demnach jedenfalls im Ergebnis nicht zu beanstanden. Insbesondere ist die vorinstanzliche Beurteilung im Ergebnis nicht willkürlich (vgl. vorne E. 4.4). Auf die einzelnen Erwägungen der Vorinstanz im vorliegenden Zusammenhang und die von den Beschwerdeführerinnen unter dem Titel der Willkür dagegen erhobenen spezifischen Einwände ist daher nicht weiter einzugehen. Dasselbe gilt für die Rüge der Beschwerdeführerinnen, die Vorinstanz habe überhöhte Anforderungen an die Begründungspflicht gestellt.

4.7.3. Als unbegründet erweist sich nach dem Gesagten sodann auch der von den Beschwerdeführerinnen erhobene Vorwurf der Verletzung der Gemeindeautonomie. Zwar stand der Stadt Luzern bzw. dem Stadtrat in Bezug auf den umstrittenen Gestaltungsplan ein Planungsermessen zu (vgl. vorne E. 4.2). Ungeachtet dessen hatte er sich in seinem Entscheid aber hinreichend zu den betroffenen Interessen zu äussern und damit auseinanderzusetzen. Indem die Vorinstanz jedenfalls im Ergebnis zu Recht verneint hat, dass er dies getan hat, hat sie demnach nicht in sein von der Gemeindeautonomie geschütztes Planungsermessen eingegriffen und diese Garantie nicht verletzt.

5.
Im Zusammenhang mit der Interessenabwägung des Stadtrats hat die Vorinstanz ausserdem vorgebracht, der Stadtrat habe von der Bauherrschaft nicht alle zur Beurteilung der Eingliederungsfrage erforderlichen Unterlagen eingefordert. Auch wenn ihm diesbezüglich ein gewisses Ermessen zukomme, habe er all jene Unterlagen einzuverlangen, welche ihm die Kontrolle ermöglichten. Die Beschwerdeführerinnen werfen der Vorinstanz insofern Rechtsverweigerung, eine Verletzung ihres Anspruchs auf rechtliches Gehör und eine willkürliche Anwendung von § 53 Abs. 1 VRG/LU (Abklärung von Amtes wegen) vor. Zudem rügen sie eine willkürliche Anwendung von § 77 PBG/LU (betreffend das Gestaltungsplanverfahren) und eine Verletzung der Gemeindeautonomie.
Wie es sich damit verhält, ist nicht weiter zu prüfen. Die Vorinstanz hat die Interessenabwägung des Stadtrats bereits aus den vorstehend dargelegten Gründen jedenfalls im Ergebnis zu Recht als mangelhaft beurteilt. Ihrer ergänzenden Kritik am Vorgehen des Stadtrats kommt keine entscheidwesentliche Bedeutung zu. Die Vorbringen der Beschwerdeführerinnen in diesem Zusammenhang vermögen demnach das angefochtene Urteil in Bezug auf die Interessenabwägung des Stadtrats von vornherein nicht in Frage zu stellen. Auf die betreffenden Vorbringen sowie die fraglichen Erwägungen der Vorinstanz ist daher nicht weiter einzugehen.

6.
Die Beschwerdeführerinnen rügen ausserdem, die Beurteilung der Vorinstanz, wonach mit dem umstrittenen Gestaltungsplan kein Bonus von 10 Prozent auf die zonengemässe Überbauungsziffer gewährt werden dürfe, verletze das Willkürverbot und die Gemeindeautonomie.

6.1. Der Stadtrat hat seine Beurteilung, wonach der strittige Bonus gewährt werden könne, auf (den altrechtlichen) § A1-75 Abs. 1 PBG/LU (der für die Stadt Luzern unbestritten weiterhin Geltung hat) und § 75 Abs. 3 PBG/LU sowie Art. 24 Abs. 3 BZR und Ziff. 3 des Merkblatts "Anforderungen Gestaltungsplan" der Stadt Luzern vom 1. August 2018 gestützt. Gemäss der erstgenannten Bestimmung kann der Gestaltungsplan vom Zonenplan, vom Bau- und Zonenreglement oder vom Bebauungsplan abweichen, sofern wegen der besonderen Verhältnisse eine eigene Regelung sinnvoll erscheint und der Zonencharakter gewahrt bleibt. Die maximale Ausnützung gemäss dem Zonen- oder Bebauungsplan darf dabei nach § A1-75 Abs. 2 PBG/LU um höchstens 15 Prozent überschritten werden. § 75 Abs. 3 PBG/LU sieht vor, dass die Gemeinde Abweichungen gewähren kann, wenn die geplante Überbauung gegenüber der Normalbauweise wesentliche Vorteile aufweist (lit. a); es sich um eine siedlungsgerechte, architektonisch und wohnhygienisch qualitätsvolle Überbauung handelt, die sich gut in die bauliche und landschaftliche Umgebung eingliedert (lit. b); grössere zusammenhängende Grünflächen und eine qualitätsvolle Umgebungsgestaltung vorgesehen sind sowie abseits des Verkehrs gelegene,
qualitativ hochstehende Spielplätze und andere Freizeitanlagen erstellt werden (lit. c); ein qualitativ hochstehendes Konzept der Erschliessungsanlagen vorliegt (lit. d); besondere Massnahmen zum sparsamen Umgang mit Energie und zur Verwendung von erneuerbaren Energieträgern getroffen werden (lit. e).
Nach Art. 24 Abs. 3 BZR kann ein Bonus von 10 Prozent auf die Überbauungsziffer gewährt werden. Der zusätzliche Bonus für die Errichtung von gemeinnützigen Wohnungen beträgt 5 Prozent und insgesamt maximal 15 Prozent. Ziff. 3 des erwähnten Merkblatts enthält, aufgeteilt in die Kategorien "Siedlungs- und Bauökologie" (Ziff. 3.1), "Architektur und Städtebau" (Ziff. 3.2), "Aussenflächen" (Ziff. 3.3), "Energie" (Ziff. 3.4) und "Gemeinnütziger Wohnungsbau" (Ziff. 3.5), eine Liste mit "Anforderungskriterien bei Abweichungen von Bauvorschriften". Die Stadtrat hat sich in seinem Entscheid auf sechzehn Kriterien aus den ersten vier Kategorien bezogen.

6.2. Die Vorinstanz hat im angefochtenen Urteil ausgeführt, abweichend von der allgemeinen Regelung des PBG/LU betreffend Sondernutzungspläne sehe § 166 Abs. 2 PBG/LU vor, dass Hochhäuser (d.h. Bauten mit einer Gesamthöhe von mehr als 30 m [vgl. § 166 Abs. 1 PBG/LU]) nur aufgrund eines Bebauungs- oder Gestaltungsplans erstellt werden dürften. Das kantonale Recht stelle somit für diesen speziellen Gebäudetyp strengere Anforderungen auf. Diese würden in Art. 27 BZR konkretisiert, nach dessen Abs. 3 in Ergänzung zum PBG/LU erhöhte Anforderungen betreffend Erschliessung mit öffentlichem Verkehr und Langsamverkehr, Einpassung in die Stadtsilhouette und den Stadtkörper, den öffentlichen Aussenraum und die Nutzbarkeit für die Öffentlichkeit, die Gliederung und Gestaltung, die Tag- und Nachtwirkung, Reklamen sowie Energie, Nachhaltigkeit, Nutzungen und Materialien gälten. Art. 27 BZR enthalte keine Regelung betreffend Nutzungszuschlag. Als Spezialbestimmung für Hochhausstandorte gehe er dem für "allgemeine" Gestaltungspläne geltenden Art. 24 BZR, auf den sich der Stadtrat berufe, vor, weshalb auch die Kriterien gemäss dem Merkblatt "Anforderungen Gestaltungsplan" der Stadt Luzern nicht zur Anwendung kämen. Damit mangle es an einer
gesetzlichen Grundlage für die Gewährung des strittigen Bonus.
Die Vorinstanz hat weiter festgehalten, selbst wenn die Auslegung und Anwendung der fraglichen BZR-Normen durch den Stadtrat - die sie ungeachtet der Gemeindeautonomie frei überprüfen könne - zulässig wäre, erwiese sich der Nutzungszuschlag als rechtswidrig. In diesem Zusammenhang hat sie namentlich vorgebracht, zwar werde im Entscheid des Stadtrats ausgeführt, die Bedingungen nach § 75 Abs. 3 PBG/LU und die Anforderungen gemäss Ziff. 3 des erwähnten Merkblatts seien erfüllt. Es werde jedoch nicht plausibel dargelegt, worin denn die besonderen Verhältnisse lägen, die ein Abweichen von der Grundordnung rechtfertigten. Der Stadtrat verkenne, dass der Gestaltungsplan für Hochhäuser per se bereits hohen Qualitätsansprüchen genügen müsse. Dass ein Richtprojekt unter diversen Gesichtspunkten bautechnisch oder ästhetisch überzeuge, reiche für sich allein nicht, das Projekt zusätzlich als bonuswürdig zu beurteilen.

6.3. Die Beschwerdeführerinnen stellen in Abrede, dass es sich bei Art. 27 BZR um eine Spezialbestimmung im Sinne der vorinstanzlichen Erwägungen handle und der Stadtrat die Gewährung des strittigen Bonus nicht auf Art. 24 Abs. 3 BZR und Ziff. 3 des Merkblatts "Anforderungen Gestaltungsplan" sowie § A1-75 Abs. 1 und § 75 Abs. 3 PBG/LU habe stützen dürfen. Die Vorinstanz habe Art. 24 Abs. 3 und Art. 27 BZR willkürlich ausgelegt und mit ihrer Auslegung auch die Gemeindeautonomie verletzt. Ausserdem bringen die Beschwerdeführerinnen vor, der Stadtrat habe anhand des betreffenden Merkblatts umfassend geprüft, ob die Kriterien für die Gewährung des Bonus erfüllt seien, und in seinem Entscheid detailliert aufgezeigt, dass dies der Fall sei. Mit der gegenteiligen Beurteilung habe die Vorinstanz in das Ermessen des Stadtrats eingegriffen und (auch damit) die Gemeindeautonomie verletzt. Zudem sei die Beurteilung willkürlich und verletze ihren Gehörsanspruch.

6.4. Soweit die Kritik der Beschwerdeführerinnen die Frage betrifft, ob Art. 27 BZR eine Spezialbestimmung im erwähnten Sinn sei und es deshalb an einer gesetzlichen Grundlage für die Gewährung des strittigen Bonus mangle, ist darauf nicht weiter einzugehen. Selbst wenn davon ausgegangen würde, die Vorinstanz habe in willkürlicher oder gegen die Gemeindeautonomie verstossender Weise eine gesetzliche Grundlage verneint - was offen bleiben kann -, wirkte sich dies im Ergebnis nicht zugunsten der Beschwerdeführerinnen aus.
Die Vorinstanz hat sich in ihrer Eventualbegründung für die Unzulässigkeit des strittigen Bonus ungeachtet ihrer weiteren Erwägungen in diesem Zusammenhang im Kern auf den Standpunkt gestellt, da nach Art. 27 Abs. 3 BZR für Gestaltungspläne für Hochhäuser per se erhöhte Qualitätsanforderungen gälten, setze die Gewährung von Abweichungen von der Grundordnung mittels Gestaltungsplan besondere Verhältnisse voraus bzw. müsse das vorgesehene Hochhausvorhaben speziellen Qualitätsanforderungen genügen. Dies sei im vorliegenden Fall nicht plausibel dargetan. Damit hat sie letztlich für Konstellationen wie die vorliegende den Massstab gemäss dem kantonalen Recht für die Gewährung von Abweichungen von der Grundordnung mittels Gestaltungsplan konkretisiert und die kantonalrechtliche Schwelle für die Gewährung entsprechender Abweichungen hoch angesetzt. Den betreffenden Massstab hat sie dem vom Stadtrat angewandten milderen und dessen darauf gestützten Beurteilung entgegengehalten. Dass sie damit in Willkür verfallen wäre, ergibt sich aus den Vorbringen der Beschwerdeführerinnen nicht, zumal sich diese nicht zu dieser Frage äussern. Weder dargetan noch ersichtlich ist weiter, dass die Vorinstanz mit der Konkretisierung und Durchsetzung des
betreffenden kantonalrechtlichen Massstabs im vorliegenden Fall - womit sie nicht ihr Ermessen bei der Beurteilung der Qualität des umstrittenen Gestaltungsplans anstelle desjenigen des Stadtrats gesetzt hat, wie ihr die Beschwerdeführerinnen vorwerfen - in das von der Gemeindeautonomie geschützte Planungsermessen des Stadtrats eingegriffen hätte. Soweit die Beschwerdeführerinnen im vorliegenden Zusammenhang Willkür rügen, erweist sich dies demnach als unbegründet, ohne dass auf ihre Vorbringen und jene der Vorinstanz weiter einzugehen ist. Dasselbe gilt für ihre Rüge der Verletzung der Gemeindeautonomie.
Aufgrund des angewandten strengeren Massstabs brauchte sich die Vorinstanz sodann nicht im Einzelnen zur Begründung des Stadtrats für die Gewährung des strittigen Bonus auf die zonengemässe Überbauungsziffer zu äussern. Vielmehr konnte sie es, ohne den Gehörsanspruch der Beschwerdeführerinnen zu verletzen, bei ihren Erwägungen bewenden lassen, zumal die Beschwerdeführerinnen in der Lage waren, das vorinstanzliche Urteil in voller Kenntnis der Sache an das Bundesgericht weiterzuziehen (vgl. BGE 143 III 65 E. 5.2 mit Hinweisen). Die Beschwerde erweist sich demnach auch in diesem Punkt und damit insgesamt als unbegründet. An diesem Ergebnis vermag die Vernehmlassung der Stadt Luzern nichts zu ändern, hat sich diese darin doch im Wesentlichen den Vorbringen der Beschwerdeführerinnen angeschlossen.

7.
Demnach ist die Beschwerde abzuweisen.
Bei diesem Verfahrensausgang werden die Beschwerdeführerinnen kostenpflichtig, wobei sie solidarisch haften (Art. 66 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
und 5
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
BGG). Sie haben den Beschwerdegegner zudem, ebenfalls unter solidarischer Haftung, für das bundesgerichtliche Verfahren zu entschädigen (Art. 68
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
BGG).

Demnach erkennt das Bundesgericht:

1.
Die Beschwerde wird abgewiesen.

2.
Die Gerichtskosten von Fr. 6'000.-- werden den Beschwerdeführerinnen auferlegt.

3.
Die Beschwerdeführerinnen haben den Beschwerdegegner für das bundesgerichtliche Verfahren mit Fr. 4'000.-- zu entschädigen.

4.
Dieses Urteil wird den Parteien, dem Stadtrat Luzern, dem Kantonsgericht Luzern, 4. Abteilung, und dem Bundesamt für Kultur schriftlich mitgeteilt.

Lausanne, 24. April 2023

Im Namen der I. öffentlich-rechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts

Der Präsident: Kneubühler

Der Gerichtsschreiber: Baur
Information de décision   •   DEFRITEN
Document : 1C_470/2021
Date : 24 avril 2023
Publié : 12 mai 2023
Source : Tribunal fédéral
Statut : Non publié
Domaine : Aménagement public et droit public des constructions
Objet : Bau- und Planungsrecht


Répertoire des lois
Cst: 9 
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
29 
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
50
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 50 - 1 L'autonomie communale est garantie dans les limites fixées par le droit cantonal.
LAT: 2 
SR 700 Loi fédérale du 22 juin 1979 sur l'aménagement du territoire (Loi sur l'aménagement du territoire, LAT) - Loi sur l'aménagement du territoire
LAT Art. 2 Obligation d'aménager le territoire - 1 Pour celles de leurs tâches dont l'accomplissement a des effets sur l'organisation du territoire, la Confédération, les cantons et les communes établissent des plans d'aménagement en veillant à les faire concorder.
1    Pour celles de leurs tâches dont l'accomplissement a des effets sur l'organisation du territoire, la Confédération, les cantons et les communes établissent des plans d'aménagement en veillant à les faire concorder.
2    Ils tiennent compte des effets que leurs autres activités peuvent indirectement avoir sur l'organisation du territoire.
3    Les autorités chargées de l'aménagement du territoire veillent à laisser aux autorités qui leur sont subordonnées en cette matière la liberté d'appréciation nécessaire à l'accomplissement de leurs tâches.
3 
SR 700 Loi fédérale du 22 juin 1979 sur l'aménagement du territoire (Loi sur l'aménagement du territoire, LAT) - Loi sur l'aménagement du territoire
LAT Art. 3 Principes régissant l'aménagement - 1 Les autorités chargées de l'aménagement du territoire tiennent compte des principes suivants.
1    Les autorités chargées de l'aménagement du territoire tiennent compte des principes suivants.
2    Le paysage doit être préservé. Il convient notamment:
a  de réserver à l'agriculture suffisamment de bonnes terres cultivables, en particulier, les surfaces d'assolement;
b  de veiller à ce que les constructions prises isolément ou dans leur ensemble ainsi que les installations s'intègrent dans le paysage;
c  de tenir libres les bords des lacs et des cours d'eau et de faciliter au public l'accès aux rives et le passage le long de celles-ci;
d  de conserver les sites naturels et les territoires servant au délassement;
e  de maintenir la forêt dans ses diverses fonctions.
3    Les territoires réservés à l'habitat et à l'exercice des activités économiques seront aménagés selon les besoins de la population et leur étendue limitée. Il convient notamment:
a  de répartir judicieusement les lieux d'habitation et les lieux de travail et de les planifier en priorité sur des sites desservis de manière appropriée par les transports publics;
abis  de prendre les mesures propres à assurer une meilleure utilisation dans les zones à bâtir des friches, des surfaces sous-utilisées ou des possibilités de densification des surfaces de l'habitat;
b  de préserver autant que possible les lieux d'habitation des atteintes nuisibles ou incommodantes, telles que la pollution de l'air, le bruit et les trépidations;
c  de maintenir ou de créer des voies cyclables et des chemins pour piétons;
d  d'assurer les conditions dont dépend un approvisionnement suffisant en biens et services;
e  de ménager dans le milieu bâti de nombreux aires de verdure et espaces plantés d'arbres.
4    Il importe de déterminer selon des critères rationnels l'implantation des constructions et installations publiques ou d'intérêt public. Il convient notamment:
a  de tenir compte des besoins spécifiques des régions et de réduire les disparités choquantes entre celles-ci;
b  de faciliter l'accès de la population aux établissements tels qu'écoles, centres de loisirs et services publics;
c  d'éviter ou de maintenir dans leur ensemble à un minimum les effets défavorables qu'exercent de telles implantations sur le milieu naturel, la population et l'économie.
33
SR 700 Loi fédérale du 22 juin 1979 sur l'aménagement du territoire (Loi sur l'aménagement du territoire, LAT) - Loi sur l'aménagement du territoire
LAT Art. 33 Droit cantonal - 1 Les plans d'affectation sont mis à l'enquête publique.
1    Les plans d'affectation sont mis à l'enquête publique.
2    Le droit cantonal prévoit au moins une voie de recours contre les décisions et les plans d'affectation fondés sur la présente loi et sur les dispositions cantonales et fédérales d'exécution.
3    Il prévoit:
a  que la qualité pour recourir est reconnue au moins dans les mêmes limites que pour le recours en matière de droit public devant le Tribunal fédéral;
b  qu'une autorité de recours au moins ait un libre pouvoir d'examen.
4    Les recours contre les décisions rendues par les autorités cantonales doivent être portés devant une autorité de recours unique lorsque l'art. 25a, al. 1, est applicable.79
LTF: 42 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1bis    Lorsqu'une procédure en matière civile a été menée en anglais devant l'autorité précédente, les mémoires peuvent être rédigés en anglais.15
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.16 17
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique18. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.19
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
66 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
68 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
81 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 81 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière pénale quiconque:
1    A qualité pour former un recours en matière pénale quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire, et
b  a un intérêt juridique à l'annulation ou à la modification de la décision attaquée, soit en particulier:
b1  l'accusé,
b2  le représentant légal de l'accusé,
b3  le ministère public, sauf pour les décisions relatives à la mise en détention provisoire ou pour des motifs de sûreté, à la prolongation de la détention ou à sa levée,
b4  ...
b5  la partie plaignante, si la décision attaquée peut avoir des effets sur le jugement de ses prétentions civiles,
b6  le plaignant, pour autant que la contestation porte sur le droit de porter plainte,
b7  le Ministère public de la Confédération et les autorités administratives participant à la poursuite et au jugement des affaires pénales administratives selon la loi fédérale du 22 mars 1974 sur le droit pénal administratif57.
2    Une autorité fédérale a qualité pour recourir si le droit fédéral prévoit que la décision doit lui être communiquée.58
3    La qualité pour recourir contre les décisions visées à l'art. 78, al. 2, let. b, appartient également à la Chancellerie fédérale, aux départements fédéraux ou, pour autant que le droit fédéral le prévoie, aux unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions.
83 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 83 Exceptions - Le recours est irrecevable contre:
a  les décisions concernant la sûreté intérieure ou extérieure du pays, la neutralité, la protection diplomatique et les autres affaires relevant des relations extérieures, à moins que le droit international ne confère un droit à ce que la cause soit59 jugée par un tribunal;
b  les décisions relatives à la naturalisation ordinaire;
c  les décisions en matière de droit des étrangers qui concernent:
c1  l'entrée en Suisse,
c2  une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit,
c3  l'admission provisoire,
c4  l'expulsion fondée sur l'art. 121, al. 2, de la Constitution ou le renvoi,
c5  les dérogations aux conditions d'admission,
c6  la prolongation d'une autorisation frontalière, le déplacement de la résidence dans un autre canton, le changement d'emploi du titulaire d'une autorisation frontalière et la délivrance de documents de voyage aux étrangers sans pièces de légitimation;
d  les décisions en matière d'asile qui ont été rendues:
d1  par le Tribunal administratif fédéral, sauf celles qui concernent des personnes visées par une demande d'extradition déposée par l'État dont ces personnes cherchent à se protéger,
d2  par une autorité cantonale précédente et dont l'objet porte sur une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit;
e  les décisions relatives au refus d'autoriser la poursuite pénale de membres d'autorités ou du personnel de la Confédération;
f  les décisions en matière de marchés publics:
fbis  les décisions du Tribunal administratif fédéral concernant les décisions visées à l'art. 32i de la loi fédérale du 20 mars 2009 sur le transport de voyageurs66;
f1  si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe; sont réservés les recours concernant des marchés du Tribunal administratif fédéral, du Tribunal pénal fédéral, du Tribunal fédéral des brevets, du Ministère public de la Confédération et des autorités judiciaires supérieures des cantons, ou
f2  si la valeur estimée du marché à adjuger est inférieure à la valeur seuil déterminante visée à l'art. 52, al. 1, et fixée à l'annexe 4, ch. 2, de la loi fédérale du 21 juin 2019 sur les marchés publics64;
g  les décisions en matière de rapports de travail de droit public qui concernent une contestation non pécuniaire, sauf si elles touchent à la question de l'égalité des sexes;
h  les décisions en matière d'entraide administrative internationale, à l'exception de l'assistance administrative en matière fiscale;
i  les décisions en matière de service militaire, de service civil ou de service de protection civile;
j  les décisions en matière d'approvisionnement économique du pays qui sont prises en cas de pénurie grave;
k  les décisions en matière de subventions auxquelles la législation ne donne pas droit;
l  les décisions en matière de perception de droits de douane fondée sur le classement tarifaire ou le poids des marchandises;
m  les décisions sur l'octroi d'un sursis de paiement ou sur la remise de contributions; en dérogation à ce principe, le recours contre les décisions sur la remise de l'impôt fédéral direct ou de l'impôt cantonal ou communal sur le revenu et sur le bénéfice est recevable, lorsqu'une question juridique de principe se pose ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs;
n  les décisions en matière d'énergie nucléaire qui concernent:
n1  l'exigence d'un permis d'exécution ou la modification d'une autorisation ou d'une décision,
n2  l'approbation d'un plan de provision pour les coûts d'évacuation encourus avant la désaffection d'une installation nucléaire,
n3  les permis d'exécution;
o  les décisions en matière de circulation routière qui concernent la réception par type de véhicules;
p  les décisions du Tribunal administratif fédéral en matière de télécommunications, de radio et de télévision et en matière postale qui concernent:71
p1  une concession ayant fait l'objet d'un appel d'offres public,
p2  un litige découlant de l'art. 11a de la loi du 30 avril 1997 sur les télécommunications72;
p3  un litige au sens de l'art. 8 de la loi du 17 décembre 2010 sur la poste74;
q  les décisions en matière de médecine de transplantation qui concernent:
q1  l'inscription sur la liste d'attente,
q2  l'attribution d'organes;
r  les décisions en matière d'assurance-maladie qui ont été rendues par le Tribunal administratif fédéral sur la base de l'art. 3475 de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)76;
s  les décisions en matière d'agriculture qui concernent:
s1  ...
s2  la délimitation de zones dans le cadre du cadastre de production;
t  les décisions sur le résultat d'examens ou d'autres évaluations des capacités, notamment en matière de scolarité obligatoire, de formation ultérieure ou d'exercice d'une profession;
u  les décisions relatives aux offres publiques d'acquisition (art. 125 à 141 de la loi du 19 juin 2015 sur l'infrastructure des marchés financiers80);
v  les décisions du Tribunal administratif fédéral en cas de divergences d'opinion entre des autorités en matière d'entraide judiciaire ou d'assistance administrative au niveau national;
w  les décisions en matière de droit de l'électricité qui concernent l'approbation des plans des installations électriques à courant fort et à courant faible et l'expropriation de droits nécessaires à la construction ou à l'exploitation de telles installations, si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe.
x  les décisions en matière d'octroi de contributions de solidarité au sens de la loi fédérale du 30 septembre 2016 sur les mesures de coercition à des fins d'assistance et les placements extrafamiliaux antérieurs à 198184, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs;
y  les décisions prises par le Tribunal administratif fédéral dans des procédures amiables visant à éviter une imposition non conforme à une convention internationale applicable dans le domaine fiscal;
z  les décisions citées à l'art. 71c, al. 1, let. b, de la loi du 30 septembre 2016 sur l'énergie87 concernant les autorisations de construire et les autorisations relevant de la compétence des cantons destinées aux installations éoliennes d'intérêt national qui y sont nécessairement liées, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe.
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 86 Autorités précédentes en général - 1 Le recours est recevable contre les décisions:
1    Le recours est recevable contre les décisions:
a  du Tribunal administratif fédéral;
b  du Tribunal pénal fédéral;
c  de l'Autorité indépendante d'examen des plaintes en matière de radio-télévision;
d  des autorités cantonales de dernière instance, pour autant que le recours devant le Tribunal administratif fédéral ne soit pas ouvert.
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs qui statuent comme autorités précédant immédiatement le Tribunal fédéral, sauf dans les cas où une autre loi fédérale prévoit qu'une décision d'une autre autorité judiciaire peut faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral.
3    Pour les décisions revêtant un caractère politique prépondérant, les cantons peuvent instituer une autorité autre qu'un tribunal.
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SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 89 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière de droit public quiconque:
1    A qualité pour former un recours en matière de droit public quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire;
b  est particulièrement atteint par la décision ou l'acte normatif attaqué, et
c  a un intérêt digne de protection à son annulation ou à sa modification.
2    Ont aussi qualité pour recourir:
a  la Chancellerie fédérale, les départements fédéraux ou, pour autant que le droit fédéral le prévoie, les unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions;
b  l'organe compétent de l'Assemblée fédérale en matière de rapports de travail du personnel de la Confédération;
c  les communes et les autres collectivités de droit public qui invoquent la violation de garanties qui leur sont reconnues par la constitution cantonale ou la Constitution fédérale;
d  les personnes, organisations et autorités auxquelles une autre loi fédérale accorde un droit de recours.
3    En matière de droits politiques (art. 82, let. c), quiconque a le droit de vote dans l'affaire en cause a qualité pour recourir.
90 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 90 Décisions finales - Le recours est recevable contre les décisions qui mettent fin à la procédure.
95 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
97 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.90
100 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
1    Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
2    Le délai de recours est de dix jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale;
c  les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants93 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants94.
d  les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets96.
3    Le délai de recours est de cinq jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change;
b  les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales.
4    Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national.
5    En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral.
6    ...97
7    Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps.
105 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.100
106
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
OAT: 3
SR 700.1 Ordonnance du 28 juin 2000 sur l'aménagement du territoire (OAT)
OAT Art. 3 Pesée des intérêts en présence - 1 Lorsque, dans l'accomplissement et la coordination de tâches ayant des effets sur l'organisation du territoire, les autorités disposent d'un pouvoir d'appréciation, elles sont tenues de peser les intérêts en présence. Ce faisant, elles:
1    Lorsque, dans l'accomplissement et la coordination de tâches ayant des effets sur l'organisation du territoire, les autorités disposent d'un pouvoir d'appréciation, elles sont tenues de peser les intérêts en présence. Ce faisant, elles:
a  déterminent les intérêts concernés;
b  apprécient ces intérêts notamment en fonction du développement spatial souhaité et des implications qui en résultent;
c  fondent leur décision sur cette appréciation, en veillant à prendre en considération, dans la mesure du possible, l'ensemble des intérêts concernés.
2    Elles exposent leur pondération dans la motivation de leur décision.
Répertoire ATF
134-II-97 • 135-II-209 • 136-I-265 • 136-I-395 • 137-I-58 • 138-I-143 • 139-I-229 • 140-III-115 • 140-III-16 • 141-I-36 • 142-I-99 • 143-II-120 • 143-III-65 • 144-I-170 • 144-V-388 • 146-I-36 • 146-II-111 • 147-I-136 • 147-I-433 • 148-II-106
Weitere Urteile ab 2000
1C_270/2019 • 1C_34/2016 • 1C_398/2015 • 1C_428/2014 • 1C_470/2021 • 1C_87/2012
Répertoire de mots-clés
Trié par fréquence ou alphabet
autorité inférieure • tribunal fédéral • autonomie communale • commune • tribunal cantonal • question • droit cantonal • intimé • plan de zones • pouvoir d'appréciation • emploi • révision totale • office fédéral de la culture • recours en matière de droit public • pré • appréciation en matière de planification • autonomie • électeur • étendue • motivation de la décision • directive • loi fédérale sur l'aménagement du territoire • greffier • fonction • propriété • état de fait • autorité de recours • immeuble élevé • poids • catégorie • norme • avocat • terrain • d'office • décision • calcul • connaissance • configuration de la construction • autorisation ou approbation • directive • frais judiciaires • violation du droit • droit d'être entendu • constitution d'un droit réel • répartition des tâches • protection des monuments • rapport entre • construction et installation • opposition • loi cantonale sur l'aménagement du territoire • utilisation • hauteur de la construction • plan d'affectation spécial • lucerne • zone d'intérêt général • droit public des constructions • contrôle autonome • motivation de la demande • opportunité • interdiction de l'arbitraire • défaut de la chose • moyen de droit • chambre • contrat • condition • pratique judiciaire et administrative • moyen de droit cantonal • champ d'application • application ratione materiae • dimensions de la construction • plan sectoriel • exécution • concrétisation • tiré • remplacement • constitution de la société • inventaire fédéral • construction de logements • rampe • aménagement des abords • constitution • mesure d'aménagement du territoire • architecture • constatation des faits • place de parc • droit constitutionnel • association de communes • condition • principe juridique • rive • décision finale • paysage • hors • lausanne • équipement • conseil d'état • constitution cantonale • donateur • intéressé • jour • am • lac • avantage • construction existante • ordre contigu
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