Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal
Cour I
A-128/2023
Arrêt du 24 mai 2024
Jérôme Candrian (président du collège),
Composition Alexander Misic, Jürg Marcel Tiefenthal, juges,
Johanna Hirsch-Sadik, greffière.
A._______,
Parties représenté parMaître Nicolas Rouiller,
recourant,
contre
Département fédéral des finances DFF,
Secrétariat général DFF, Service juridique DFF,
autorité inférieure.
Responsabilité de l'Etat ; prétention en dommages-intérêts
Objet
et tort moral.
Faits :
A.
A.a A._______ (le recourant) est né le (...) 1966. Il a été engagé le (...) 2003 en tant qu'employé de l'Office fédéral de la police (fedpol) dans la fonction d'enquêteur auprès de la division (...).
A.b Par décision du (...) 2008, fedpol a résilié ses rapports de travail avec le recourant avec effet immédiat. Cette décision a été remise au recourant lors d'une séance du même jour, au cours de laquelle cinq représentants de fedpol ont formulé des reproches à son encontre à propos desquels il a pris position. Le recourant a ensuite été prié de rendre les affaires appartenant à fedpol qui lui avaient été confiées. Lors de cette reddition de matériel, un incident s'est produit dans le garage souterrain. Le même jour, fedpol a téléphoné à l'officier de piquet de la Police du Canton (...), canton de domicile du recourant, pour l'informer des circonstances de son licenciement.
A.c Par décision du 3 avril 2009, le Département fédéral de justice et police (le DFJP) a partiellement admis le recours du 19 septembre 2008 formé par le recourant contre la décision de fedpol du (...) 2008. Il a réformé celle-ci en résiliation ordinaire du contrat de travail au 31 décembre 2008. En substance, le DFJP a reconnu que le recourant avait commis une violation grave de ses devoirs de service, mais a estimé que la résiliation immédiate des rapports de travail était disproportionnée. Cette décision n'a fait l'objet d'aucun recours, de sorte qu'elle est entrée en force.
A.d Le 7 juillet 2009, fedpol a déposé auprès de la justice pénale cantonale bernoise une plainte pénale pour escroquerie contre le recourant. Le 20 août 2009, l'Office du juge d'instruction III Bern-Mittelland l'a reconnu coupable de s'être absenté de son lieu de travail pendant 9.5 heures au moins, sans avoir pointé en conséquence. Suite à l'opposition du recourant, le Tribunal régional Bern-Mittelland l'a condamné par jugement du 26 janvier 2011 notamment pour escroqueries répétées. Par jugement du 20 septembre 2011, le Tribunal supérieur du Canton de Berne a rejeté son recours contre cette décision. Le 28 février 2013, le Tribunal fédéral a admis son recours, dans la mesure de sa recevabilité, a annulé le jugement du 20 septembre 2011 et a renvoyé la cause à l'instance précédente pour nouvelle décision. En substance, il a considéré que le vice résultant de l'absence d'autorisation au début de la procédure pénale conformément à l'art. 15 de la loi fédérale du 14 mars 1958 sur la responsabilité de la Confédération, des membres de ses autorités et de ses fonctionnaires (Loi sur la responsabilité, LRCF, RS 170.32) n'avait pas été réparé et qu'en l'espèce, ce défaut de procédure conduisait à la nullité de la condamnation en matière d'escroquerie prononcée par l'autorité cantonale. Il a précisé qu'une condition de recevabilité faisait défaut de manière définitive et a instruit l'autorité précédente de classer la procédure relative au chef d'escroquerie (cf. arrêt du Tribunal fédéral [TF] 6B_142/2012 du 28 février 2013, publié à l'ATF 139 IV 161 traduit au JdT 2014 IV 66).
A.e Le 8 juillet 2009, fedpol a établi un certificat de travail à l'intention du recourant.
B.
B.a Le 21 août 2009, le recourant a déposé auprès du Département fédéral des finances (le DFF) une demande d'indemnisation de 39'000 francs, à titre d'acompte, soit 24'000 francs pour dommage patrimonial et 15'000 francs pour tort moral. Il a réservé ses droits, pour le dommage déjà subi et pour celui continuant de s'accroître, n'ayant toujours pas retrouvé de travail. Il a également demandé que la Confédération déclare renoncer à se prévaloir de la prescription jusqu'au 31 août 2010. Il a expliqué que l'appel de fedpol à la police du Canton (...) pour annoncer son licenciement immédiat était illicite et avait causé son absence d'engagement auprès de cette police cantonale, le dommage résultant de la différence entre ses revenus et ceux qu'ils auraient été si cette information illicite n'avait pas eu lieu.
B.b Par lettre du 27 août 2009, le DFF a informé le recourant qu'il ne lui remettrait pas de déclaration de renonciation à se prévaloir de la prescription. Il a précisé que, pour autant que les délais de l'art. 20 al. 1

SR 170.32 Legge federale del 14 marzo 1958 su la responsabilità della Confederazione, dei membri delle autorità federali e dei funzionari federali (Legge sulla responsabilità, LResp) - Legge sulla responsabilità LResp Art. 20 - 1 Le pretese nei confronti della Confederazione (art. 3 segg.) si prescrivono secondo le disposizioni del Codice delle obbligazioni46 sugli atti illeciti.47 |
B.c Par prise de position du 11 novembre 2009, fedpol a conclu au rejet de la demande, sous suite de frais. Il a expliqué que le recourant n'avait pas exposé en quoi sa personnalité aurait été atteinte ni pour quelle raison l'atteinte justifierait le droit à une indemnité pour tort moral. Il a contesté tout acte illicite, le comportement du recourant ayant engendré un risque pour ses collaborateurs et le recourant lui-même, justifiant son appel à la police cantonale (...). Il a nié le rapport de causalité et le dommage.
B.d Le 12 avril 2010, le recourant a informé le DFF qu'il souffrait d'une dépression, rendant difficile la finalisation de sa détermination.
B.e Le 20 avril 2010, le DFF a suspendu l'instruction de la demande du recourant, vu sa maladie, et jusqu'à son rétablissement. Par la suite, le recourant a requis à plusieurs reprises la prolongation de la suspension de l'instruction.
B.f Le 8 décembre 2014, fedpol a informé qu'il ne s'opposait pas à la prolongation de la suspension.
B.g Par courrier du 13 novembre 2019 au DFF, le recourant a précisé sa demande d'indemnisation du 21 août 2009. Il a réclamé la réparation de son dommage patrimonial actuel de 385'500 francs et futur de 310'106.35 francs, un tort moral de 15'000 francs au moins et des dépens de 4'800 francs. Comme mesures d'instruction, il a requis la production de toutes informations concernant l'alarme et les directives de diffusion d'alarme alors en vigueur. Il a expliqué que, malgré ses efforts de réinsertion professionnelle, les effets de l'atteinte se manifestaient encore et perdureraient au moins jusqu'à sa retraite. Il estime que l'alarme téléphonique et, subsidiairement, son certificat de travail et la plainte pénale déposée contre lui pour escroquerie, constituent des actes illicites. Son certificat de travail, rédigé dans l'intention de lui nuire, et l'inscription dans son casier judiciaire de la procédure pénale pendant au moins quatre ans, l'ont empêché de postuler pour la plupart des emplois potentiels. Ce « trou » dans sa carrière est irrattrapable pour un homme de plus de 40 ans. Les circonstances de son licenciement lui ont coûté sa vie professionnelle et privée, et ont eu un effet dramatique sur sa santé psychologique.
B.h Par prise de position du 29 janvier 2020, fedpol a confirmé son écrit du 11 novembre 2009. Au surplus, il fait valoir que le délai absolu de prescription est échu et que le droit d'action du recourant est périmé. En outre, le licenciement du recourant, en raison de ses manquements, notamment dans la saisie de ses heures, a été confirmé par décision. Suite à cette confirmation, fedpol a dû déposer plainte pénale. Le jugement de condamnation pénale du recourant a été annulé en raison d'un vice de forme. Le bien-fondé de la plainte n'a pas été remis en cause. Le certificat de travail n'a fait l'objet d'aucune contestation par le recourant, assisté d'un avocat. L'alerte de la police cantonale (...) était justifiée, vu les circonstances difficiles du licenciement et l'état psychologique du recourant. Fort de ses autres formations, celui-ci pouvait rechercher un travail dans un autre domaine que la police. Les causes de son dommage se trouvent dans son passé psychologique, dans la violation de ses obligations légales, dans la non-utilisation des moyens de réinsertion offerts ainsi que dans sa recherche d'emploi et reconversion infructueuses. Le recourant a failli à son devoir de réduction du dommage prétendu.
B.i Par détermination du 15 mai 2020, le recourant a confirmé ses précédentes écritures. Au surplus, il affirme avoir respecté les délais relatifs et absolus en introduisant sa demande le 21 août 2009. Ses prétentions ne sont pas périmées. Il précise que l'illicéité de son licenciement avec effet immédiat a été constatée par décision du 3 avril 2009 du DFJP. Il rappelle que le bien-fondé de la plainte pénale n'a jamais été tranché au fond et qu'il l'a toujours nié. Il s'interroge sur la disponibilité effective de mesures de réinsertion à l'époque de son licenciement, qui ne lui ont jamais été offertes directement. Fedpol est entièrement responsable de son dommage.
B.j Par prise de position du 14 juillet 2020, fedpol a conclu à l'irrecevabilité de la demande et, subsidiairement, à son rejet. Il indique que, sous l'ancien art. 20

SR 170.32 Legge federale del 14 marzo 1958 su la responsabilità della Confederazione, dei membri delle autorità federali e dei funzionari federali (Legge sulla responsabilità, LResp) - Legge sulla responsabilità LResp Art. 20 - 1 Le pretese nei confronti della Confederazione (art. 3 segg.) si prescrivono secondo le disposizioni del Codice delle obbligazioni46 sugli atti illeciti.47 |
B.k Par observations finales du 21 août 2020, le recourant a confirmé ses précédentes écritures. Au surplus, il précise que son dommage a été causé par la décision de licenciement avec effet immédiat - non pas par le licenciement ordinaire -, ainsi que par l'alarme et la plainte pénale. Ces actes ont brisé son avenir professionnel, détruit sa confiance en soi et terni sa réputation.
B.l Le 18 novembre 2021, fedpol s'est déterminé sur les mesures d'instruction requises par le recourant. Il précise que les informations concernant l'alarme à la police cantonale (...) du (...) 2008 ont été effacées après trois ans de son système de gestion interne, conformément aux dispositions applicables, et ne sont plus disponibles. Il ajoute ne pas avoir émis de directives internes en matière d'annonces aux polices cantonales car il s'agit d'un cas individuel rare, réglé par plusieurs dispositions légales.
B.m Par détermination du 17 janvier 2022, le recourant a maintenu sa requête de mesures d'instruction. Il considère qu'il n'est pas plausible que fedpol ne détienne plus aucun élément au sujet de l'alarme donnée, alors que la présente procédure est pendante depuis 2009 et que ces informations en constituent un élément clef. Il est étonné que fedpol se réfère à un système d'information conçu pour recueillir des données notamment pour « Interpol » et « Europol », et non des profils de personnalité de ses propres employés, procédé choquant au regard de la protection de la personnalité des travailleurs. Il remarque que fedpol a agi en dehors de tout fondement légal.
B.n Par déterminations des 17 février 2022 et 21 juin 2022, fedpol et le recourant ont confirmé leurs précédentes écritures.
C.
Par décision du 21 novembre 2022, le DFF a rejeté la demande de dommages-intérêts et d'indemnité pour tort moral du recourant, sans lui allouer de dépens et mettant les frais de procédure de 2'000 francs à sa charge.
En résumé, il considère que la demande du recourant n'est pas périmée pour son licenciement avec effet immédiat et le téléphone à la Police cantonale (...), mais est périmée s'agissant du certificat de travail et de la plainte pénale. Sur le fond, il estime que la demande du recourant doit être rejetée pour absence d'acte illicite, sans autres actes d'instruction et sans examen des questions du préjudice et du rapport de causalité. En particulier, le licenciement avec effet immédiat et le téléphone à la Police du Canton (...) ne constituent pas d'actes illicites. En outre, même si les données concernant l'appel ont été effacées et qu'aucune suite ne peut être donnée à sa demande d'instruction, le recourant a été informé des circonstances et de l'objet de l'appel et a pu se déterminer dessus. Les demandes liées au certificat de travail et à la plainte pénale, qui sont périmées, ne constituent pas non plus des actes illicites. De plus, l'indemnisation pour préjudice subi dans le cadre d'une procédure pénale est prévue dans la procédure pénale, à l'exclusion de la Loi sur la responsabilité. Par ailleurs, l'oubli de requérir l'autorisation pour ouvrir une poursuite pénale contre le recourant n'est pas imputable à fedpol mais aux autorités cantonales de poursuite pénale. Au surplus, le recourant n'a pas prouvé son dommage et sa demande de dommages-intérêts doit être rejetée également pour ce motif. Le DFF considère enfin que la demande d'indemnité pour tort moral doit être rejetée pour absence d'atteinte grave à la personnalité du recourant et d'illicéité.
D.
D.a Par mémoire du 9 janvier 2023, le recourant a interjeté recours à l'encontre de la décision du DFF (l'autorité inférieure) auprès du Tribunal administratif fédéral (le Tribunal), concluant, sous suite de frais et dépens, principalement à sa réforme en ce sens que sa demande de dommages-intérêts et d'indemnité pour tort moral soit admise dans son intégralité et, subsidiairement, à son annulation et au renvoi de la cause à l'autorité inférieure pour nouvelle décision dans le sens des considérants.
Comme mesures d'instruction, il requiert que le dossier de l'autorité inférieure soit versé en cause et de pouvoir le consulter. Il offre la production des dossiers de l'assurance-invalidité, du droit du travail ayant conduit à la décision en réforme du DFJP du 3 avril 2009 et pénal ayant conduit à l'arrêt du Tribunal fédéral du 28 février 2013. Il sollicite également son audition et celle de témoins.
En résumé, vu que la décision attaquée nie l'illicéité, le recourant estime opportun que le jugement se concentre sur la constatation de l'illicéité et renvoie la cause pour instruction détaillée de l'indemnisation. Il fait valoir une constatation fausse des faits pertinents et une violation du droit. Il qualifie le comportement global de fedpol, en particulier l'alarme du (...) 2008 et le certificat de travail du 8 juillet 2009, comme illicite. Il considère avoir subi un tort moral en raison des circonstances qui ont entouré son licenciement.
D.b Par décision incidente du 12 janvier 2023, le Tribunal a fixé l'avance sur les frais de procédure présumés à 7'000 francs. Par écriture du 20 janvier 2023, le recourant a demandé au Tribunal de reconsidérer le montant de l'avance de frais. Par décision incidente du 9 février 2023, le Tribunal a partiellement admis la demande de reconsidération du recourant et a réduit l'avance sur les frais de procédure à 5'000 francs.
D.c Par mémoire en réponse du 23 février 2023, l'autorité inférieure a conclu au rejet du recours, dans la mesure de sa recevabilité, sous suite des frais, aucun dépens ne devant être alloué au recourant. Elle a produit le dossier complet de la cause, ouvert à la consultation du recourant. Elle a pris acte de sa demande d'audition et de son offre de production des dossiers. Au fond, elle maintient l'intégralité des faits présentés dans sa décision et nie tout acte illicite de fedpol en lien avec le licenciement immédiat et l'alarme du (...) 2008 ainsi qu'avec le certificat de travail du 8 juillet 2009. Elle ajoute que le recourant n'a pas prouvé le dommage qu'il allègue.
D.d Par mémoire en réplique du 5 mai 2023, le recourant a confirmé son recours. Au surplus, il requiert l'audition de B._______ et des quatre autres signataires du procès-verbal de la séance de licenciement du (...) 2008. Il produit deux certificats de travail des 28 novembre 2008 et 10 avril 2003, deux rapports médicaux le concernant des 7 juin 2010 et 1er juillet 2021, son curriculum vitae, une décision de l'assurance-invalidité fédérale du 27 octobre 2021, et un extrait du calculateur statistique des salaires 2020 de l'Office fédéral de la statistique.
D.e Par mémoire en duplique du 5 juin 2023, l'autorité inférieure a confirmé sa réponse. Elle propose le rejet des auditions sollicitées par le recourant dans sa réplique. Elle constate que le recourant n'a donné aucune suite à son offre de production des trois dossiers, faite dans son recours.
D.f Par observations finales du 14 juillet 2023, le recourant a maintenu ses précédentes écritures et confirmé ses requêtes d'audition. Il remarque que la production du dossier pénal n'est pas nécessaire. Quant à la production du dossier de l'assurance-invalidité, il rappelle qu'il a déjà fourni des éléments qui en sont tirés. Il produit encore des décisions d'octroi de rente invalidité et de maintien de celle-ci de l'Office de l'assurance-invalidité du Canton (...) (l'Office AI) de 2010, 2013, 2015 et 2021, ainsi que des attestations d'hospitalisation de juin 2023. Il affirme que ces documents attestent que sa dépression invalidante trouve sa cause dans le traitement qu'il a subi de fedpol dès le (...) 2008 et perdure jusqu'à maintenant.
D.g Par quadruplique du 15 août 2023, l'autorité inférieure a maintenu ses précédentes écritures. Au surplus, elle prend acte du retrait par le recourant de son offre de produire les dossiers pénal et de l'assurance-invalidité.
D.h Par observations finales complémentaires du 2 octobre 2023, le recourant a maintenu ses précédentes écritures. Il rappelle qu'il a produit les pièces déterminantes du dossier de l'assurance-invalidité. Il estime qu'il y a lieu de tenir une audience publique pour que les faits et les moyens de preuves soient exprimés et débattus, conformément à l'art. 6

IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 6 Diritto ad un processo equo - 1. Ogni persona ha diritto ad un'equa e pubblica udienza entro un termine ragionevole, davanti a un tribunale indipendente e imparziale costituito per legge, al fine della determinazione sia dei suoi diritti e dei suoi doveri di carattere civile, sia della fondatezza di ogni accusa penale che gli venga rivolta. La sentenza deve essere resa pubblicamente, ma l'accesso alla sala d'udienza può essere vietato alla stampa e al pubblico durante tutto o una parte del processo nell'interesse della morale, dell'ordine pubblico o della sicurezza nazionale in una società democratica, quando lo esigono gli interessi dei minori o la tutela della vita privata delle parti nel processo, nella misura giudicata strettamente necessaria dal tribunale quando, in speciali circostanze, la pubblicità potrebbe pregiudicare gli interessi della giustizia. |
|
1 | Ogni persona ha diritto ad un'equa e pubblica udienza entro un termine ragionevole, davanti a un tribunale indipendente e imparziale costituito per legge, al fine della determinazione sia dei suoi diritti e dei suoi doveri di carattere civile, sia della fondatezza di ogni accusa penale che gli venga rivolta. La sentenza deve essere resa pubblicamente, ma l'accesso alla sala d'udienza può essere vietato alla stampa e al pubblico durante tutto o una parte del processo nell'interesse della morale, dell'ordine pubblico o della sicurezza nazionale in una società democratica, quando lo esigono gli interessi dei minori o la tutela della vita privata delle parti nel processo, nella misura giudicata strettamente necessaria dal tribunale quando, in speciali circostanze, la pubblicità potrebbe pregiudicare gli interessi della giustizia. |
2 | Ogni persona accusata di un reato è presunta innocente sino a quando la sua colpevolezza non sia stata legalmente accertata. |
3 | Ogni accusato ha segnatamente diritto a: |
a | essere informato, nel più breve tempo possibile, in una lingua a lui comprensibile e in un modo dettagliato, della natura e dei motivi dell'accusa elevata a suo carico; |
b | disporre del tempo e delle facilitazioni necessarie per preparare la sua difesa; |
c | difendersi da sé o avere l'assistenza di un difensore di propria scelta e, se non ha i mezzi per ricompensare un difensore, poter essere assistito gratuitamente da un avvocato d'ufficio quando lo esigano gli interessi della giustizia; |
d | interrogare o far interrogare i testimoni a carico ed ottenere la convocazione e l'interrogazione dei testimoni a discarico nelle stesse condizioni dei testimoni a carico; |
e | farsi assistere gratuitamente da un interprete se non comprende o non parla la lingua impiegata nell'udienza. |
D.i Par ordonnance du 9 octobre 2023, le Tribunal a signalé que l'échange d'écritures était en principe clos et que, sous réserve de mesures d'instruction complémentaires, il convoquerait les parties à une audience de débats publics.
D.j L'audience de débats publics s'est tenue le 26 février 2024 au siège du Tribunal.
D.k Par ordonnance du 28 février 2024, le Tribunal a soumis le procès-verbal de l'audience de débats publics aux parties avec possibilité de faire part de leurs remarques éventuelles jusqu'au 11 mars 2024.
Dans ce délai, l'autorité inférieure a fait savoir qu'elle n'avait aucune remarque à formuler. Par écriture du 15 mai 2024 et après avoir bénéficié de plusieurs prolongations de délai, le recourant a fait part de ses commentaires sur les propos verbalisés du recourant.
D.l Le Tribunal a ensuite avisé que la cause était gardée à juger.
Les autres faits et arguments pertinents des parties seront repris, en tant que besoin, dans les considérants en droit du présent arrêt.
Droit :
1.
La procédure de recours est régie par la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA, RS 172.021), pour autant que la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF, RS 173.32) n'en dispose autrement (art. 37

SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 37 Principio - La procedura dinanzi al Tribunale amministrativo federale è retta dalla PA60, in quanto la presente legge non disponga altrimenti. |

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 7 - 1 L'autorità esamina d'ufficio la sua competenza. |
|
1 | L'autorità esamina d'ufficio la sua competenza. |
2 | La competenza non può essere pattuita tra l'autorità e la parte. |
1.1 L'art. 10 al. 1

SR 170.32 Legge federale del 14 marzo 1958 su la responsabilità della Confederazione, dei membri delle autorità federali e dei funzionari federali (Legge sulla responsabilità, LResp) - Legge sulla responsabilità LResp Art. 10 - 1 L'autorità competente giudica le pretese litigiose che siano avanzate dalla Confederazione o contro di essa. La procedura di ricorso è retta dalle disposizioni generali sull'amministrazione della giustizia federale.17 |

SR 170.32 Legge federale del 14 marzo 1958 su la responsabilità della Confederazione, dei membri delle autorità federali e dei funzionari federali (Legge sulla responsabilità, LResp) - Legge sulla responsabilità LResp Art. 10 - 1 L'autorità competente giudica le pretese litigiose che siano avanzate dalla Confederazione o contro di essa. La procedura di ricorso è retta dalle disposizioni generali sull'amministrazione della giustizia federale.17 |

SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 31 Principio - Il Tribunale amministrativo federale giudica i ricorsi contro le decisioni ai sensi dell'articolo 5 della legge federale del 20 dicembre 196821 sulla procedura amministrativa (PA). |

SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 33 Autorità inferiori - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni: |

SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 32 Eccezioni - 1 Il ricorso è inammissibile contro: |

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 5 - 1 Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti: |
|
1 | Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti: |
a | la costituzione, la modificazione o l'annullamento di diritti o di obblighi; |
b | l'accertamento dell'esistenza, dell'inesistenza o dell'estensione di diritti o di obblighi; |
c | il rigetto o la dichiarazione d'inammissibilità d'istanze dirette alla costituzione, alla modificazione, all'annullamento o all'accertamento di diritti o di obblighi. |
2 | Sono decisioni anche quelle in materia d'esecuzione (art. 41 cpv. 1 lett. a e b), le decisioni incidentali (art. 45 e 46), le decisioni su opposizione (art. 30 cpv. 2 lett. b e 74), le decisioni su ricorso (art. 61), le decisioni in sede di revisione (art. 68) e l'interpretazione (art. 69).24 |
3 | Le dichiarazioni di un'autorità che rifiuta o solleva pretese da far valere mediante azione non sono considerate decisioni. |

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 5 - 1 Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti: |
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1 | Sono decisioni i provvedimenti delle autorità nel singolo caso, fondati sul diritto pubblico federale e concernenti: |
a | la costituzione, la modificazione o l'annullamento di diritti o di obblighi; |
b | l'accertamento dell'esistenza, dell'inesistenza o dell'estensione di diritti o di obblighi; |
c | il rigetto o la dichiarazione d'inammissibilità d'istanze dirette alla costituzione, alla modificazione, all'annullamento o all'accertamento di diritti o di obblighi. |
2 | Sono decisioni anche quelle in materia d'esecuzione (art. 41 cpv. 1 lett. a e b), le decisioni incidentali (art. 45 e 46), le decisioni su opposizione (art. 30 cpv. 2 lett. b e 74), le decisioni su ricorso (art. 61), le decisioni in sede di revisione (art. 68) e l'interpretazione (art. 69).24 |
3 | Le dichiarazioni di un'autorità che rifiuta o solleva pretese da far valere mediante azione non sono considerate decisioni. |

SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 32 Eccezioni - 1 Il ricorso è inammissibile contro: |
1.2 Le recourant a pris part à la procédure devant l'autorité inférieure. Etant le destinataire de la décision attaquée, qui rejette sa demande, il est particulièrement atteint et a un intérêt digne de protection à sa modification ou son annulation. Il a qualité pour recourir conformément à l'art. 48 al. 1

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 48 - 1 Ha diritto di ricorrere chi: |
|
1 | Ha diritto di ricorrere chi: |
a | ha partecipato al procedimento dinanzi all'autorità inferiore o è stato privato della possibilità di farlo; |
b | è particolarmente toccato dalla decisione impugnata; e |
c | ha un interesse degno di protezione all'annullamento o alla modificazione della stessa. |
2 | Ha inoltre diritto di ricorrere ogni persona, organizzazione o autorità cui un'altra legge federale riconosce tale diritto. |
1.3 Présenté dans le délai (art. 50 al. 1

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 50 - 1 Il ricorso dev'essere depositato entro 30 giorni dalla notificazione della decisione. |
|
1 | Il ricorso dev'essere depositato entro 30 giorni dalla notificazione della decisione. |
2 | Il ricorso per denegata o ritardata giustizia può essere interposto in ogni tempo. |

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 52 - 1 L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente. |
|
1 | L'atto di ricorso deve contenere le conclusioni, i motivi, l'indicazione dei mezzi di prova e la firma del ricorrente o del suo rappresentante; devono essere allegati la decisione impugnata e i documenti indicati come mezzi di prova, se sono in possesso del ricorrente. |
2 | Se il ricorso non soddisfa a questi requisiti o se le conclusioni o i motivi del ricorrente non sono sufficientemente chiari, e il ricorso non sembra manifestamente inammissibile, l'autorità di ricorso assegna al ricorrente un breve termine suppletorio per rimediarvi. |
3 | Essa gli assegna questo termine con la comminatoria che, decorrendo infruttuoso, deciderà secondo l'inserto o, qualora manchino le conclusioni, i motivi oppure la firma, non entrerà nel merito del ricorso. |
2.
2.1 L'objet du litige porte sur la question de savoir si l'autorité inférieure a, à juste titre, rejeté la demande de dommages-intérêts et d'indemnité pour tort moral déposée le 21 août 2009 et complétée le 13 novembre 2019 par le recourant. En d'autres termes, il s'agit d'examiner si la Confédération répond du dommage de 695'606.35 francs et du tort moral de 15'000 francs, allégués par le recourant.
En particulier, il conviendra tout d'abord de déterminer le droit applicable dans le temps concernant la question de la péremption et d'examiner si le recourant a déposé sa demande à temps (cf. consid. 3). Ensuite, il s'agira de vérifier si l'autorité inférieure a constaté de manière exacte et complète les faits pertinents (cf. consid. 4), de rappeler les principes applicables à la responsabilité étatique (cf. consid. 5) et d'examiner si les conditions pour reconnaître une responsabilité étatique sont remplies en l'espèce (cf. consid. 6).
2.2 Selon l'art. 49

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 49 - Il ricorrente può far valere: |
|
a | la violazione del diritto federale, compreso l'eccesso o l'abuso del potere di apprezzamento; |
b | l'accertamento inesatto o incompleto di fatti giuridicamente rilevanti; |
c | l'inadeguatezza; questa censura non è ammissibile quando un'autorità cantonale ha giudicato come autorità di ricorso. |

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 12 - L'autorità accerta d'ufficio i fatti e si serve, se necessario, dei seguenti mezzi di prova: |
|
a | documenti; |
b | informazioni delle parti; |
c | informazioni o testimonianze di terzi; |
d | sopralluoghi; |
e | perizie. |

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 13 - 1 Le parti sono tenute a cooperare all'accertamento dei fatti: |
|
1 | Le parti sono tenute a cooperare all'accertamento dei fatti: |
a | in un procedimento da esse proposto; |
b | in un altro procedimento, se propongono domande indipendenti; |
c | in quanto un'altra legge federale imponga loro obblighi più estesi d'informazione o di rivelazione. |
1bis | L'obbligo di cooperazione non comprende la consegna di oggetti e documenti inerenti ai contatti tra una parte e il suo avvocato autorizzato a esercitare la rappresentanza in giudizio in Svizzera secondo la legge del 23 giugno 200033 sugli avvocati.34 |
2 | L'autorità può dichiarare inammissibili le domande formulate nei procedimenti menzionati alle lettere a e b, qualora le parti neghino la cooperazione necessaria e ragionevolmente esigibile. |

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 62 - 1 L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte. |
|
1 | L'autorità di ricorso può modificare la decisione impugnata a vantaggio di una parte. |
2 | Essa può modificare a pregiudizio di una parte la decisione impugnata quando questa violi il diritto federale o poggi su un accertamento inesatto o incompleto dei fatti; per inadeguatezza, la decisione impugnata non può essere modificata a pregiudizio di una parte, a meno che la modificazione giovi ad una controparte. |
3 | L'autorità di ricorso che intenda modificare la decisione impugnata a pregiudizio di una parte deve informarla della sua intenzione e darle la possibilità di esprimersi. |
4 | L'autorità di ricorso non è vincolata in nessun caso dai motivi del ricorso. |
3.
Il sied en premier lieu de définir le droit applicable dans le temps concernant la question de la péremption et d'examiner si le recourant a déposé sa demande dans les délais.
3.1 Le recourant fait valoir que l'acte interruptif de la péremption date du 21 août 2009 et est donc postérieur au certificat de travail du 8 juillet 2009. Selon lui, le comportement de fedpol forme un tout. L'établissement d'un certificat de travail destiné à faire fuir tout employeur potentiel est la continuation de l'alarme destructrice du (...) 2008 aux policiers cantonaux.
3.2 L'autorité inférieure rappelle que les actes reprochés par le recourant dans sa demande avaient pour objet le licenciement immédiat et l'alarme du (...) 2008. En introduisant sa demande le 21 août 2009, le recourant a sauvegardé les délais de péremption d'une année et de dix ans de l'anc. art. 20 al. 1

SR 170.32 Legge federale del 14 marzo 1958 su la responsabilità della Confederazione, dei membri delle autorità federali e dei funzionari federali (Legge sulla responsabilità, LResp) - Legge sulla responsabilità LResp Art. 20 - 1 Le pretese nei confronti della Confederazione (art. 3 segg.) si prescrivono secondo le disposizioni del Codice delle obbligazioni46 sugli atti illeciti.47 |

SR 170.32 Legge federale del 14 marzo 1958 su la responsabilità della Confederazione, dei membri delle autorità federali e dei funzionari federali (Legge sulla responsabilità, LResp) - Legge sulla responsabilità LResp Art. 20 - 1 Le pretese nei confronti della Confederazione (art. 3 segg.) si prescrivono secondo le disposizioni del Codice delle obbligazioni46 sugli atti illeciti.47 |
3.3
3.3.1 Dans sa teneur en vigueur jusqu'au 31 décembre 2019, l'art. 20 al. 1

SR 170.32 Legge federale del 14 marzo 1958 su la responsabilità della Confederazione, dei membri delle autorità federali e dei funzionari federali (Legge sulla responsabilità, LResp) - Legge sulla responsabilità LResp Art. 20 - 1 Le pretese nei confronti della Confederazione (art. 3 segg.) si prescrivono secondo le disposizioni del Codice delle obbligazioni46 sugli atti illeciti.47 |

SR 170.32 Legge federale del 14 marzo 1958 su la responsabilità della Confederazione, dei membri delle autorità federali e dei funzionari federali (Legge sulla responsabilità, LResp) - Legge sulla responsabilità LResp Art. 20 - 1 Le pretese nei confronti della Confederazione (art. 3 segg.) si prescrivono secondo le disposizioni del Codice delle obbligazioni46 sugli atti illeciti.47 |

SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 127 - Si prescrivono col decorso di dieci anni tutte le azioni per le quali il diritto civile federale non dispone diversamente. |

SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 142 - Il giudice non può supplire d'ufficio l'eccezione di prescrizione. |

SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 127 - Si prescrivono col decorso di dieci anni tutte le azioni per le quali il diritto civile federale non dispone diversamente. |
3.3.2 En matière de droit transitoire, l'art. 49

SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907 CC Art. 49 - 1 I Cantoni fissano i circondari dello stato civile. |
|
1 | I Cantoni fissano i circondari dello stato civile. |
2 | Nell'ambito del diritto federale adottano le necessarie disposizioni d'esecuzione. |
3 | Le prescrizioni cantonali, tranne quelle relative alla retribuzione delle persone operanti nell'ambito dello stato civile, devono essere approvate dalla Confederazione. |

SR 170.32 Legge federale del 14 marzo 1958 su la responsabilità della Confederazione, dei membri delle autorità federali e dei funzionari federali (Legge sulla responsabilità, LResp) - Legge sulla responsabilità LResp Art. 20 - 1 Le pretese nei confronti della Confederazione (art. 3 segg.) si prescrivono secondo le disposizioni del Codice delle obbligazioni46 sugli atti illeciti.47 |

SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 127 - Si prescrivono col decorso di dieci anni tutte le azioni per le quali il diritto civile federale non dispone diversamente. |

SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 142 - Il giudice non può supplire d'ufficio l'eccezione di prescrizione. |

SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 142 - Il giudice non può supplire d'ufficio l'eccezione di prescrizione. |
3.4 En l'espèce, en déposant le 21 août 2009 auprès du Département fédéral des finances une demande de dommages-intérêts de 39'000 francs, à titre d'acompte, et d'indemnité de 15'000 francs pour tort moral, le recourant a introduit sa demande dans l'année à compter du jour où il a eu connaissance du dommage qu'il allègue, soit celui résultant de la différence entre ce qu'ont été ses revenus suite à l'alarme du (...) 2008 et ceux qu'ils auraient été si cette information n'avait pas eu lieu. En effet, dans cette demande, le recourant précise que son dommage continue d'évoluer et réserve ses droits tant pour le dommage déjà subi que pour celui qui continue de s'accroître. Certes, il ne mentionne pas expressément le certificat de travail du 8 juillet 2009. Cependant, il indique que, le (...) 2008, il n'avait pas une connaissance entière de l'ensemble des actes illicites et qu'il ne mentionnait que les faits les plus graves et les plus dommageables. Dès lors que le recourant considère que le certificat de travail du 8 juillet 2009 était destiné lui nuire (cf. ci-avant consid. B.g), l'on peut s'étonner qu'il n'en ait pas fait expressément état dans sa demande du 21 août 2009. La question peut toutefois souffrir de demeurer ouverte car, en toute hypothèse, le certificat de travail en cause ne constitue pas un acte illicite (cf. ci-après consid. 6.4.4). Partant, et sous cette réserve, sa demande de dommages-intérêts et d'indemnité pour tort moral a été déposée en temps utile et n'est pas périmée. Le recourant a sauvegardé le délai relatif de péremption prévu par l'anc. art. 20 al. 1

SR 170.32 Legge federale del 14 marzo 1958 su la responsabilità della Confederazione, dei membri delle autorità federali e dei funzionari federali (Legge sulla responsabilità, LResp) - Legge sulla responsabilità LResp Art. 20 - 1 Le pretese nei confronti della Confederazione (art. 3 segg.) si prescrivono secondo le disposizioni del Codice delle obbligazioni46 sugli atti illeciti.47 |
4.
Il s'agit à présent de vérifier si l'autorité inférieure a constaté de manière exacte et complète les faits pertinents.
4.1
4.1.1 Le recourant remarque que l'autorité inférieure justifie l'appel du (...) 2008 à la Police cantonale (...) par le prononcé de menaces de sa part lors de la séance de licenciement. Or, il n'a pas prononcé de menaces. Il ressort de la lecture du procès-verbal du (...) 2008 que les cinq personnes présentes ont élevé de nombreuses accusations peu pertinentes à son encontre et qu'il y a répondu. Le terme de « menaces » est une appréciation personnelle de B._______ pour qualifier son regret et son souhait de parler avec son chef de (...). Le fait que ce terme figure dans le procès-verbal n'est pas une preuve qu'il a proféré des menaces. En effet, aucun de ses propos verbalisés ne peut être qualifié de menace. La Confédération a rédigé le procès-verbal et a choisi sa formulation. Si elle entendait invoquer des menaces, elle devait les verbaliser. Elle ne l'a pas fait car il n'y en a pas eu. Il était légitime de souhaiter parler à son ancien chef, auteur de la promesse non-tenue d'un poste à (...), pour lui exposer ce qui s'était passé. Il n'est d'ailleurs pas allé le voir. La qualification injustifiée de B._______ est grave car elle correspond à un comportement pénal.
Le recourant rappelle que, lors de la signature, il venait d'apprendre son licenciement avec effet immédiat et d'être accusé de nombreux reproches qui ont fini par être démentis. Face aux cinq accusateurs de fedpol, il ne pouvait guère demander des modifications de formulation du procès-verbal. En outre, la crédibilité de la profération de menaces est incompatible avec ses qualités, attestées par son parcours professionnel au sein de la police pendant plus de 20 ans, ses précédents certificats de travail ainsi que ses études et sa licence en droit. En particulier, il ressort d'un de ses précédents certificats de travail qu'il est apte à garder son sang-froid dans des situations délicates. Partant, l'existence de menaces n'est nullement établie.
4.1.2 En ce qui concerne l'absence de trace de l'appel du (...) 2008, le recourant rappelle avoir demandé à fedpol les 24 novembre et 16 décembre 2009 la production de l'ensemble des données enregistrées par fedpol sur lui. Or, dans sa réponse du 7 février 2010, fedpol n'a pas fourni de documents montrant l'appel enregistré. Le 8 novembre 2010, fedpol a produit en audience devant le Tribunal de police de Berne toute une série de documents, mais aucun ne montrait la teneur de l'appel. Quant au tort moral, le recourant avance que son état psychologique gravement atteint consécutif à son licenciement a été constaté par une décision de l'assurance invalidité. La décision attaquée ne nie d'ailleurs pas l'existence de cet état grave.
4.1.3 Comme mesures d'instruction, le recourant sollicite son audition ainsi que celle de B._______ et des quatre autres signataires du procès-verbal de la séance de licenciement du (...) 2008. Selon lui, la clef du litige est l'existence ou non de « menaces » que la Confédération invoque pour justifier l'alarme. Ces mesures d'instruction permettent d'exclure le doute et de confirmer le sens objectif du procès-verbal. Il serait intéressant d'entendre pourquoi B._______ a parlé de « menaces » alors qu'il exprimait un regret et un souhait. Il est possible que B._______ reconnaisse s'être laissé aller. En s'opposant à l'audition des signataires du procès-verbal, l'autorité inférieure reconnaît qu'il n'y a pas eu de menaces. Sans mesures d'instruction, c'est le sens objectif du procès-verbal qui doit être retenu.
4.2 L'autorité inférieure maintient l'intégralité des faits présentés dans sa décision. Elle affirme avoir constaté les faits pertinents en lien avec le dommage et le tort moral de manière exacte.
4.2.1 En outre, il ressort du procès-verbal de la séance de licenciement du (...) 2008 que des menaces ont été proférées à l'égard de l'ancien chef de (...) du recourant. En signant le procès-verbal, celui-ci a reconnu l'existence d'une menace pesant sur son chef de (...). L'autorité inférieure estime avoir constaté les faits pertinents en lien avec la séance de licenciement de manière exacte.
4.2.2 Par ailleurs, elle rappelle que les données en lien avec l'appel téléphonique du (...) 2008 ont été effacées, en application de l'art. 9 al. 8 de l'Ordonnance du 15 octobre 2008 sur le système informatisé de gestion et d'indexation de dossiers et de personnes de l'Office fédéral de la police (Ordonnance IPAS, RS 361.2). Elles n'existent plus. Cependant, fedpol a reconnu l'appel téléphonique à l'officier de piquet de la Police du Canton (...) pour l'informer des circonstances du licenciement afin d'assurer sa sécurité, celle de sa famille et de son ancien chef de (...). Par circonstances du licenciement, il faut entendre les menaces proférées par le recourant à l'égard de son ancien chef, le déroulement difficile et agressif de la reddition du matériel, des signes d'instabilité apparus dans le passé ayant nécessité le retrait de son arme de service et le licenciement, événement humain difficile à vivre en tant que tel. Partant, les faits pertinents en lien avec cet appel ont été constatés de manière exacte.
4.2.3 L'autorité inférieure estime que les auditions sollicitées par le recourant sont inutiles vu que les faits ont déjà été établis. Le terme « menaces » figure dans le procès-verbal de la séance de licenciement. Il s'agit d'un fait établi que le recourant a reconnu en le signant. Au demeurant, une audition de B._______ et des autres signataires du procès-verbal, plus de quatorze ans après les faits, n'est pas susceptible de fournir des renseignements plus précis que ceux qui figurent déjà dans le procès-verbal.
4.3
4.3.1 En vertu de l'art. 12

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 12 - L'autorità accerta d'ufficio i fatti e si serve, se necessario, dei seguenti mezzi di prova: |
|
a | documenti; |
b | informazioni delle parti; |
c | informazioni o testimonianze di terzi; |
d | sopralluoghi; |
e | perizie. |

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 49 - Il ricorrente può far valere: |
|
a | la violazione del diritto federale, compreso l'eccesso o l'abuso del potere di apprezzamento; |
b | l'accertamento inesatto o incompleto di fatti giuridicamente rilevanti; |
c | l'inadeguatezza; questa censura non è ammissibile quando un'autorità cantonale ha giudicato come autorità di ricorso. |
4.3.2 La procédure de recours devant le Tribunal administratif fédéral est également régie par la maxime inquisitoire en vertu de l'art. 37

SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 37 Principio - La procedura dinanzi al Tribunale amministrativo federale è retta dalla PA60, in quanto la presente legge non disponga altrimenti. |
4.3.3 Le droit d'être entendu comprend notamment le droit pour l'intéressé de produire des preuves pertinentes et d'obtenir qu'il soit donné suite à ses offres de preuves pertinentes, lorsque cela est de nature à influer sur la décision à rendre (cf. ATF 140 I 285 consid. 6.3.1, 135 II 286 consid. 5.1, 135 I 279 consid. 2.3). Le Tribunal admet les moyens de preuve offerts par la partie s'ils paraissent propres à élucider les faits (art. 33 al. 1

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 33 - 1 L'autorità ammette le prove offerte dalla parte se paiano idonee a chiarire i fatti. |
|
1 | L'autorità ammette le prove offerte dalla parte se paiano idonee a chiarire i fatti. |
2 | Se la loro assunzione implichi una spesa relativamente elevata, che andrebbe a carico della parte ove fosse soccombente, l'autorità può subordinarla alla condizione che la parte anticipi, entro un termine, le spese che possono essere ragionevolmente pretese da essa; la parte indigente ne è dispensata. |

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 12 - L'autorità accerta d'ufficio i fatti e si serve, se necessario, dei seguenti mezzi di prova: |
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a | documenti; |
b | informazioni delle parti; |
c | informazioni o testimonianze di terzi; |
d | sopralluoghi; |
e | perizie. |

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 33 - 1 L'autorità ammette le prove offerte dalla parte se paiano idonee a chiarire i fatti. |
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1 | L'autorità ammette le prove offerte dalla parte se paiano idonee a chiarire i fatti. |
2 | Se la loro assunzione implichi una spesa relativamente elevata, che andrebbe a carico della parte ove fosse soccombente, l'autorità può subordinarla alla condizione che la parte anticipi, entro un termine, le spese che possono essere ragionevolmente pretese da essa; la parte indigente ne è dispensata. |
4.4
4.4.1 En l'espèce, il ressort en particulier du procès-verbal de la séance de licenciement du (...) 2008 que « De manière générale, [le recourant] estime que les promesses faites n'ont pas été tenues, notamment celle de retourner à (...). Il regrette de ne pas avoir le présent entretien avec son chef de (...), qu'il pense aller voir de ce pas. B._______ rend l'intéressé attentif au fait qu'il s'agit-là de menaces. » (cf. annexe 3 de la réponse de fedpol du 11 novembre 2009, p. 41 du dossier de l'autorité inférieure). Le Tribunal considère que la teneur du procès-verbal ne permet pas d'établir que le recourant a prononcé des menaces. En effet, les propos exactement tenus par celui-ci n'ont pas été retranscrits tels quels mais ont été résumés et qualifiés par le rédacteur du procès-verbal. Certes, il ressort de la prise de position de fedpol du 11 novembre 2009 que le recourant considérait son chef de (...) « être la cause de tous ses ennuis professionnels [et qu'il] voulait se rendre directement vers lui et 'se le faire' (pour reprendre ses propres termes) » (cf. p. 12 du dossier de l'autorité inférieure). Cependant, cette prise de position a été rédigée par une personne non présente lors de la séance du (...) 2008 et plus d'un an après celle-ci. Suite à la séance du (...) 2008, fedpol n'a pas porté plainte contre le recourant pour menaces selon l'art. 180

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 180 - 1 Chiunque, usando grave minaccia, incute spavento o timore a una persona, è punito, a querela di parte, con una pena detentiva sino a tre anni o con una pena pecuniaria. |

SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 285 - 1. Chiunque con violenza o minaccia impedisce a un'autorità, a un membro di un'autorità o a un funzionario di compiere un atto che entra nelle loro attribuzioni, oppure li costringe a un tale atto o mentre lo adempiono commette contro di loro vie di fatto, è punito con una pena detentiva sino a tre anni. Nei casi poco gravi il giudice può pronunciare una pena pecuniaria.392 |
4.4.2 Cela étant, il n'y a pas besoin de déterminer si le recourant a prononcé ou non des menaces lors de la séance du (...) 2008. En effet, ce fait n'est pas, à lui seul, décisif pour l'issue du litige puisque fedpol a averti la Police cantonale (...) en raison d'un ensemble de circonstances (cf. consid.6.4.3). L'utilisation par le rédacteur de ce terme pour qualifier les propos du recourant, ainsi que la signature du procès-verbal par tous les participants à la séance font ressortir que les propos du recourant ont été perçus, dans leur contexte, comme menaçants. Par ailleurs, le Tribunal rejette l'offre de preuves du recourant d'auditionner le rédacteur du procès-verbal et de ses signataires. En effet, une audition de ces personnes plus de quinze ans après les faits, ne paraît pas propre à élucider si le recourant a réellement prononcé des menaces ou non. Vu le temps écoulé depuis la séance de licenciement, il considère la mesure probatoire requise inapte à établir ce fait, lequel n'est pas, à lui seul, décisif pour l'issue du litige.
4.4.3 Ensuite, le recourant ne requiert plus, en procédure de recours, la production de toutes informations concernant l'appel du (...) 2008 et des directives de diffusion d'alarme alors en vigueur. Le Tribunal retient qu'il est reconnu par le recourant, l'autorité inférieure et fedpol que ce dernier a appelé l'officier de piquet de la Police cantonale (...) pour l'informer des circonstances du licenciement du demandeur. Cet officier a été informé « (...) des faits qu'il devait connaître, en particulier des menaces pesant sur le cadre de (...) et des mesures mises en place pour la protection de ce dernier. » (cf. Prise de position de fedpol du 11 novembre 2009, p. 13 dossier de l'autorité inférieure). Le Tribunal et les parties reconnaissent également l'invalidité et la dépression du recourant, d'ailleurs attestées par les décisions d'octroi et de maintien de rente invalidité de l'Office AI des 11 octobre 2010, 8 mars 2013, 10 décembre 2015 et 27 octobre 2021, le rapport complémentaire concernant le recourant de l'Office AI du 7 juin 2010 et le rapport psychiatrique du 1er juillet 2021, produits par le recourant.
4.4.4 Sur ce vu, le Tribunal retient que l'existence de menaces n'est pas établie et que, partant, l'autorité inférieure a retenu à tort que le recourant avait proféré des menaces le (...) 2008. Cependant, il considère, d'une part, que les propos du recourant ont été perçus dans leur contexte comme menaçants, à tout le moins par le rédacteur du procès-verbal, et, d'autre part, que l'existence ou non de menaces au sens du Code pénal n'est pas, à elle seule, décisive pour l'issue du litige (cf. consid.6.4.3). Dans le cadre d'une appréciation anticipée des preuves, il rejette la requête du recourant d'auditionner le rédacteur et les signataires du procès-verbal de la séance de licenciement du (...) 2008. En revanche, il a donné suite à la demande de débats publics du recourant, conformément à l'art. 40 al. 1

SR 173.32 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale amministrativo federale (LTAF) LTAF Art. 40 Dibattimento - 1 Laddove si debbano giudicare diritti di carattere civile o accuse penali a tenore dell'articolo 6 paragrafo 1 della Convenzione del 4 novembre 195062 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali, il giudice dell'istruzione ordina un dibattimento pubblico: |

IR 0.101 Convenzione del 4 novembre 1950 per la salvaguardia dei diritti dell'uomo e delle libertà fondamentali (CEDU) CEDU Art. 6 Diritto ad un processo equo - 1. Ogni persona ha diritto ad un'equa e pubblica udienza entro un termine ragionevole, davanti a un tribunale indipendente e imparziale costituito per legge, al fine della determinazione sia dei suoi diritti e dei suoi doveri di carattere civile, sia della fondatezza di ogni accusa penale che gli venga rivolta. La sentenza deve essere resa pubblicamente, ma l'accesso alla sala d'udienza può essere vietato alla stampa e al pubblico durante tutto o una parte del processo nell'interesse della morale, dell'ordine pubblico o della sicurezza nazionale in una società democratica, quando lo esigono gli interessi dei minori o la tutela della vita privata delle parti nel processo, nella misura giudicata strettamente necessaria dal tribunale quando, in speciali circostanze, la pubblicità potrebbe pregiudicare gli interessi della giustizia. |
|
1 | Ogni persona ha diritto ad un'equa e pubblica udienza entro un termine ragionevole, davanti a un tribunale indipendente e imparziale costituito per legge, al fine della determinazione sia dei suoi diritti e dei suoi doveri di carattere civile, sia della fondatezza di ogni accusa penale che gli venga rivolta. La sentenza deve essere resa pubblicamente, ma l'accesso alla sala d'udienza può essere vietato alla stampa e al pubblico durante tutto o una parte del processo nell'interesse della morale, dell'ordine pubblico o della sicurezza nazionale in una società democratica, quando lo esigono gli interessi dei minori o la tutela della vita privata delle parti nel processo, nella misura giudicata strettamente necessaria dal tribunale quando, in speciali circostanze, la pubblicità potrebbe pregiudicare gli interessi della giustizia. |
2 | Ogni persona accusata di un reato è presunta innocente sino a quando la sua colpevolezza non sia stata legalmente accertata. |
3 | Ogni accusato ha segnatamente diritto a: |
a | essere informato, nel più breve tempo possibile, in una lingua a lui comprensibile e in un modo dettagliato, della natura e dei motivi dell'accusa elevata a suo carico; |
b | disporre del tempo e delle facilitazioni necessarie per preparare la sua difesa; |
c | difendersi da sé o avere l'assistenza di un difensore di propria scelta e, se non ha i mezzi per ricompensare un difensore, poter essere assistito gratuitamente da un avvocato d'ufficio quando lo esigano gli interessi della giustizia; |
d | interrogare o far interrogare i testimoni a carico ed ottenere la convocazione e l'interrogazione dei testimoni a discarico nelle stesse condizioni dei testimoni a carico; |
e | farsi assistere gratuitamente da un interprete se non comprende o non parla la lingua impiegata nell'udienza. |
5.
A présent, il sied de rappeler les principes applicables à la responsabilité étatique.
5.1 Conformément à l'art. 3 al. 1

SR 170.32 Legge federale del 14 marzo 1958 su la responsabilità della Confederazione, dei membri delle autorità federali e dei funzionari federali (Legge sulla responsabilità, LResp) - Legge sulla responsabilità LResp Art. 3 - 1 La Confederazione risponde del danno cagionato illecitamente a terzi da un funzionario nell'esercizio delle sue funzioni, senza riguardo alla colpa del funzionario. |

SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 41 - 1 Chiunque è tenuto a riparare il danno illecitamente cagionato ad altri sia con intenzione, sia per negligenza od imprudenza. |
5.2 Selon l'art. 6 al. 2

SR 170.32 Legge federale del 14 marzo 1958 su la responsabilità della Confederazione, dei membri delle autorità federali e dei funzionari federali (Legge sulla responsabilità, LResp) - Legge sulla responsabilità LResp Art. 6 - 1 Nel caso di morte di una persona o di lesione corporale, l'autorità competente, tenuto conto delle particolari circostanze, potrà attribuire al danneggiato o ai congiunti dell'ucciso un'equa indennità pecuniaria a titolo di riparazione, in quanto il funzionario sia colpevole.13 |
6.
Dès lors, il s'agit d'examiner si les conditions pour reconnaître une responsabilité étatique sont remplies. La première condition à analyser est celle de l'acte illicite.
6.1 Le recourant soutient que l'illicéité est ici à la fois une atteinte à sa santé psychique, soit un bien absolu, et une illicéité de comportement qui lui a causé un dommage patrimonial, soit l'impossibilité d'être engagé par une police cantonale. Le comportement global de fedpol apparaît comme illicite et contraire à la bonne foi. Son licenciement était infondé.
6.1.1 En particulier, selon le recourant, l'alarme du (...) 2008 de fedpol à la Police cantonale (...) constitue un acte illicite. La Confédération justifie l'ensemble de sa position par le fait qu'il a proféré des menaces. Cette justification est fausse puisqu'il n'a proféré aucune menace (cf. consid. 4.1.1). La justification liée à sa séparation conjugale en 2006 et à l'arme de service n'est pas pertinente pour lancer une alarme de licenciement pour faute grave aux polices cantonales. Son arme, retirée en mai 2006, lui a été restituée en mai 2007. Le 21 août 2008, il n'y avait aucun retrait. L'appel l'a empêché de rebondir dans la police, alors qu'il y avait travaillé depuis le début de sa carrière.
Le recourant retient en outre que l'alarme n'était pas justifiée par la protection des employés au sens de l'art. 4 al. 2 lit. g

SR 172.220.1 Legge del 24 marzo 2000 sul personale federale (LPers) LPers Art. 4 Politica del personale - 1 Le disposizioni d'esecuzione (art. 37 e 38), i contratti di lavoro (art. 8) nonché le misure e le decisioni sono concepiti in modo da contribuire alla competitività della Confederazione sul mercato del lavoro e al raggiungimento degli obiettivi di cui ai capoversi 2 e 3. |
|
1 | Le disposizioni d'esecuzione (art. 37 e 38), i contratti di lavoro (art. 8) nonché le misure e le decisioni sono concepiti in modo da contribuire alla competitività della Confederazione sul mercato del lavoro e al raggiungimento degli obiettivi di cui ai capoversi 2 e 3. |
2 | I datori di lavoro impiegano il loro personale in modo adeguato, economico e socialmente responsabile; prendono le misure adeguate per garantire:29 |
a | l'assunzione e la permanenza del personale adeguato; |
b | lo sviluppo personale e professionale, la formazione e la formazione continua, la motivazione e la polivalenza del personale; |
c | il promovimento dei quadri e lo sviluppo delle capacità gestionali; |
d | le stesse opportunità alle donne e agli uomini e la loro parità di trattamento; |
e | la rappresentanza delle comunità linguistiche in seno al personale, in proporzione alla loro quota nella popolazione residente; |
ebis | il promovimento delle conoscenze delle lingue ufficiali necessarie all'esercizio della funzione, in particolare il promovimento, per i quadri superiori, delle conoscenze attive di una seconda lingua ufficiale e passive di una terza lingua ufficiale; |
f | le stesse opportunità ai disabili, il loro impiego e integrazione; |
g | la protezione della personalità e della salute, nonché la sicurezza del personale sul posto di lavoro; |
h | il promovimento di un atteggiamento rispettoso dell'ambiente sul posto di lavoro; |
i | la creazione di condizioni di lavoro che consentano al personale di adempiere le proprie responsabilità familiari e i propri impegni sociali; |
j | la creazione di posti di tirocinio e di formazione; |
k | un'informazione esaustiva del personale. |
3 | Provvedono ad evitare l'arbitrarietà nei rapporti di lavoro e introducono un sistema di valutazione fondato su colloqui con il collaboratore; tale sistema costituisce la base di una retribuzione corrispondente alla prestazione e di uno sviluppo degli impiegati orientato verso obiettivi. |

SR 172.220.1 Legge del 24 marzo 2000 sul personale federale (LPers) LPers Art. 4 Politica del personale - 1 Le disposizioni d'esecuzione (art. 37 e 38), i contratti di lavoro (art. 8) nonché le misure e le decisioni sono concepiti in modo da contribuire alla competitività della Confederazione sul mercato del lavoro e al raggiungimento degli obiettivi di cui ai capoversi 2 e 3. |
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1 | Le disposizioni d'esecuzione (art. 37 e 38), i contratti di lavoro (art. 8) nonché le misure e le decisioni sono concepiti in modo da contribuire alla competitività della Confederazione sul mercato del lavoro e al raggiungimento degli obiettivi di cui ai capoversi 2 e 3. |
2 | I datori di lavoro impiegano il loro personale in modo adeguato, economico e socialmente responsabile; prendono le misure adeguate per garantire:29 |
a | l'assunzione e la permanenza del personale adeguato; |
b | lo sviluppo personale e professionale, la formazione e la formazione continua, la motivazione e la polivalenza del personale; |
c | il promovimento dei quadri e lo sviluppo delle capacità gestionali; |
d | le stesse opportunità alle donne e agli uomini e la loro parità di trattamento; |
e | la rappresentanza delle comunità linguistiche in seno al personale, in proporzione alla loro quota nella popolazione residente; |
ebis | il promovimento delle conoscenze delle lingue ufficiali necessarie all'esercizio della funzione, in particolare il promovimento, per i quadri superiori, delle conoscenze attive di una seconda lingua ufficiale e passive di una terza lingua ufficiale; |
f | le stesse opportunità ai disabili, il loro impiego e integrazione; |
g | la protezione della personalità e della salute, nonché la sicurezza del personale sul posto di lavoro; |
h | il promovimento di un atteggiamento rispettoso dell'ambiente sul posto di lavoro; |
i | la creazione di condizioni di lavoro che consentano al personale di adempiere le proprie responsabilità familiari e i propri impegni sociali; |
j | la creazione di posti di tirocinio e di formazione; |
k | un'informazione esaustiva del personale. |
3 | Provvedono ad evitare l'arbitrarietà nei rapporti di lavoro e introducono un sistema di valutazione fondato su colloqui con il collaboratore; tale sistema costituisce la base di una retribuzione corrispondente alla prestazione e di uno sviluppo degli impiegati orientato verso obiettivi. |

SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 328 - 1 Nei rapporti di lavoro, il datore di lavoro deve rispettare e proteggere la personalità del lavoratore, avere il dovuto riguardo per la sua salute e vigilare alla salvaguardia della moralità. In particolare, deve vigilare affinché il lavoratore non subisca molestie sessuali e, se lo stesso fosse vittima di tali molestie, non subisca ulteriori svantaggi.121 |
6.1.2 Le recourant ajoute que le contenu du certificat de travail du 8 juillet 2009 est illicite et constitue, lui aussi, un acte illicite. En effet, les passages « problèmes persistants d'ordre privé » et « nous regrettons toutefois qu'il ait mis son poste en jeu du fait de son comportement » ne sont pas pertinents dans le cadre d'un certificat de travail, sur le vu du but poursuivi par un tel document. La mention de « problèmes persistants d'ordre privé » n'a aucun sens légitime, et n'a d'autre but que de nuire. En outre, le certificat de travail a été émis après plus d'un an de lutte suite à son licenciement, en juillet 2009, en même temps que le dépôt de la plainte pénale. Au moment où l'affaire pénale a été classée, il était plongé dans une grave dépression depuis plusieurs années. Il était dans l'incapacité de le contester. De par le refus de la Confédération d'émettre un certificat de travail concernant les cinq dernières années à son service, il n'a d'ailleurs pas pu trouver de travail jusqu'en juillet 2009.
6.2 L'autorité inférieure considère que la demande du recourant doit être rejetée pour absence d'acte illicite.
6.2.1 Elle rappelle que l'illicéité d'une décision n'est admise qu'à des conditions restrictives. Or, les manquements de fedpol en lien avec sa décision de licenciement avec effet immédiat ne sont pas caractérisés. Cette décision a été réformée en licenciement ordinaire en raison de la tolérance des supérieurs du recourant de ses abus pendant trois ans. Ces abus ont justifié un licenciement. Dans sa décision du 3 avril 2009, le DFJP n'a pas constaté de violation fondamentale ou d'un devoir de service essentiel de fedpol. Le recourant n'invoque d'ailleurs pas une telle violation dans son recours. Le licenciement avec effet immédiat du recourant ne constitue ainsi pas un acte illicite.
6.2.2 Vu les menaces proférées par le recourant à l'égard de son ancien supérieur lors de son licenciement (cf. consid.4.2.1), les problèmes lors de la reddition de son matériel professionnel après la séance de licenciement, le retrait en 2006 de son arme de service en raison de problèmes dans sa vie privée et la difficulté à vivre un licenciement en tant que tel, fedpol devait protéger le recourant et l'employé menacé par lui, en application de l'art. 4 al. 2 let. g

SR 172.220.1 Legge del 24 marzo 2000 sul personale federale (LPers) LPers Art. 4 Politica del personale - 1 Le disposizioni d'esecuzione (art. 37 e 38), i contratti di lavoro (art. 8) nonché le misure e le decisioni sono concepiti in modo da contribuire alla competitività della Confederazione sul mercato del lavoro e al raggiungimento degli obiettivi di cui ai capoversi 2 e 3. |
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1 | Le disposizioni d'esecuzione (art. 37 e 38), i contratti di lavoro (art. 8) nonché le misure e le decisioni sono concepiti in modo da contribuire alla competitività della Confederazione sul mercato del lavoro e al raggiungimento degli obiettivi di cui ai capoversi 2 e 3. |
2 | I datori di lavoro impiegano il loro personale in modo adeguato, economico e socialmente responsabile; prendono le misure adeguate per garantire:29 |
a | l'assunzione e la permanenza del personale adeguato; |
b | lo sviluppo personale e professionale, la formazione e la formazione continua, la motivazione e la polivalenza del personale; |
c | il promovimento dei quadri e lo sviluppo delle capacità gestionali; |
d | le stesse opportunità alle donne e agli uomini e la loro parità di trattamento; |
e | la rappresentanza delle comunità linguistiche in seno al personale, in proporzione alla loro quota nella popolazione residente; |
ebis | il promovimento delle conoscenze delle lingue ufficiali necessarie all'esercizio della funzione, in particolare il promovimento, per i quadri superiori, delle conoscenze attive di una seconda lingua ufficiale e passive di una terza lingua ufficiale; |
f | le stesse opportunità ai disabili, il loro impiego e integrazione; |
g | la protezione della personalità e della salute, nonché la sicurezza del personale sul posto di lavoro; |
h | il promovimento di un atteggiamento rispettoso dell'ambiente sul posto di lavoro; |
i | la creazione di condizioni di lavoro che consentano al personale di adempiere le proprie responsabilità familiari e i propri impegni sociali; |
j | la creazione di posti di tirocinio e di formazione; |
k | un'informazione esaustiva del personale. |
3 | Provvedono ad evitare l'arbitrarietà nei rapporti di lavoro e introducono un sistema di valutazione fondato su colloqui con il collaboratore; tale sistema costituisce la base di una retribuzione corrispondente alla prestazione e di uno sviluppo degli impiegati orientato verso obiettivi. |

SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 328 - 1 Nei rapporti di lavoro, il datore di lavoro deve rispettare e proteggere la personalità del lavoratore, avere il dovuto riguardo per la sua salute e vigilare alla salvaguardia della moralità. In particolare, deve vigilare affinché il lavoratore non subisca molestie sessuali e, se lo stesso fosse vittima di tali molestie, non subisca ulteriori svantaggi.121 |
6.2.3 Ensuite, l'autorité inférieure considère que le certificat est conforme à l'art. 330a

SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 330a - 1 Il lavoratore può ognora chiedere al datore di lavoro un attestato che indichi la natura e la durata del rapporto di lavoro e si pronunci sulle prestazioni e sulla condotta del lavoratore. |

SR 172.220.1 Legge del 24 marzo 2000 sul personale federale (LPers) LPers Art. 34 Controversie concernenti il rapporto di lavoro - 1 Se in una controversia concernente il rapporto di lavoro non si giunge ad un'intesa, il datore di lavoro pronuncia una decisione. |
|
1 | Se in una controversia concernente il rapporto di lavoro non si giunge ad un'intesa, il datore di lavoro pronuncia una decisione. |
1bis | Contro le decisioni di trasferimento o altre istruzioni di servizio destinate al personale sottoposto a un obbligo di trasferimento secondo l'articolo 21 capoverso 1 lettere a e cbis non è ammesso il ricorso.110 |
2 | La procedura di prima istanza nonché la procedura di ricorso di cui all'articolo 36 sono gratuite, tranne nei casi di temerarietà.111 |
3 | Le persone la cui candidatura è stata respinta non hanno il diritto di esigere l'emanazione di una decisione impugnabile.112 |

SR 170.32 Legge federale del 14 marzo 1958 su la responsabilità della Confederazione, dei membri delle autorità federali e dei funzionari federali (Legge sulla responsabilità, LResp) - Legge sulla responsabilità LResp Art. 4 - L'autorità competente può ridurre o anche negare il risarcimento se il danneggiato ha consentito all'atto dannoso o se circostanze, per le quali egli è responsabile, hanno contribuito a cagionare o a peggiorare il danno. |
6.3
6.3.1 La condition de l'illicéité au sens de l'art. 3 al. 1

SR 170.32 Legge federale del 14 marzo 1958 su la responsabilità della Confederazione, dei membri delle autorità federali e dei funzionari federali (Legge sulla responsabilità, LResp) - Legge sulla responsabilità LResp Art. 3 - 1 La Confederazione risponde del danno cagionato illecitamente a terzi da un funzionario nell'esercizio delle sue funzioni, senza riguardo alla colpa del funzionario. |
6.3.2 Certains actes dommageables, qu'ils aient été commis par des agents de l'Etat au détriment d'un administré ordinaire ou d'un autre fonctionnaire, ne peuvent en principe donner lieu à aucune indemnisation de la Confédération en application de cette loi. Tel est en particulier le cas des décisions, arrêtés et jugements ayant force de chose jugée qui, d'après l'art. 12

SR 170.32 Legge federale del 14 marzo 1958 su la responsabilità della Confederazione, dei membri delle autorità federali e dei funzionari federali (Legge sulla responsabilità, LResp) - Legge sulla responsabilità LResp Art. 12 - In un procedimento per responsabilità, non può essere riesaminata la legittimità di provvedimenti, decisioni e sentenze cresciuti in giudicato. |
6.3.3 L'art. 4 al. 2 let. g

SR 172.220.1 Legge del 24 marzo 2000 sul personale federale (LPers) LPers Art. 4 Politica del personale - 1 Le disposizioni d'esecuzione (art. 37 e 38), i contratti di lavoro (art. 8) nonché le misure e le decisioni sono concepiti in modo da contribuire alla competitività della Confederazione sul mercato del lavoro e al raggiungimento degli obiettivi di cui ai capoversi 2 e 3. |
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1 | Le disposizioni d'esecuzione (art. 37 e 38), i contratti di lavoro (art. 8) nonché le misure e le decisioni sono concepiti in modo da contribuire alla competitività della Confederazione sul mercato del lavoro e al raggiungimento degli obiettivi di cui ai capoversi 2 e 3. |
2 | I datori di lavoro impiegano il loro personale in modo adeguato, economico e socialmente responsabile; prendono le misure adeguate per garantire:29 |
a | l'assunzione e la permanenza del personale adeguato; |
b | lo sviluppo personale e professionale, la formazione e la formazione continua, la motivazione e la polivalenza del personale; |
c | il promovimento dei quadri e lo sviluppo delle capacità gestionali; |
d | le stesse opportunità alle donne e agli uomini e la loro parità di trattamento; |
e | la rappresentanza delle comunità linguistiche in seno al personale, in proporzione alla loro quota nella popolazione residente; |
ebis | il promovimento delle conoscenze delle lingue ufficiali necessarie all'esercizio della funzione, in particolare il promovimento, per i quadri superiori, delle conoscenze attive di una seconda lingua ufficiale e passive di una terza lingua ufficiale; |
f | le stesse opportunità ai disabili, il loro impiego e integrazione; |
g | la protezione della personalità e della salute, nonché la sicurezza del personale sul posto di lavoro; |
h | il promovimento di un atteggiamento rispettoso dell'ambiente sul posto di lavoro; |
i | la creazione di condizioni di lavoro che consentano al personale di adempiere le proprie responsabilità familiari e i propri impegni sociali; |
j | la creazione di posti di tirocinio e di formazione; |
k | un'informazione esaustiva del personale. |
3 | Provvedono ad evitare l'arbitrarietà nei rapporti di lavoro e introducono un sistema di valutazione fondato su colloqui con il collaboratore; tale sistema costituisce la base di una retribuzione corrispondente alla prestazione e di uno sviluppo degli impiegati orientato verso obiettivi. |

SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 328 - 1 Nei rapporti di lavoro, il datore di lavoro deve rispettare e proteggere la personalità del lavoratore, avere il dovuto riguardo per la sua salute e vigilare alla salvaguardia della moralità. In particolare, deve vigilare affinché il lavoratore non subisca molestie sessuali e, se lo stesso fosse vittima di tali molestie, non subisca ulteriori svantaggi.121 |

SR 172.220.1 Legge del 24 marzo 2000 sul personale federale (LPers) LPers Art. 6 Diritto applicabile - 1 Il personale ha i diritti e gli obblighi sanciti dalla Costituzione federale e dalla legislazione. |
|
1 | Il personale ha i diritti e gli obblighi sanciti dalla Costituzione federale e dalla legislazione. |
2 | Sempre che la presente legge e altre leggi federali non prevedano disposizioni derogatorie, al rapporto di lavoro sono applicabili per analogia le pertinenti disposizioni del Codice delle obbligazioni34 (CO).35 |
3 | Entro i limiti delle disposizioni di cui al capoverso 2, il rapporto di lavoro è regolato in dettaglio dalle disposizioni d'esecuzione (art. 37), in particolare dal contratto collettivo di lavoro (art. 38) e dal contratto di lavoro (art. 8). |
4 | Qualora le disposizioni d'esecuzione rispettivamente il contratto collettivo di lavoro e il contratto di lavoro divergano, sono applicabili le disposizioni più favorevoli all'impiegato. |
5 | In casi motivati il Consiglio federale può subordinare talune categorie di personale al CO, segnatamente il personale ausiliario e i praticanti. Può emanare prescrizioni minime per tali rapporti di lavoro.36 |
6 | In singoli casi motivati i datori di lavoro possono subordinare loro impiegati al CO. |
7 | In caso di controversie connesse con il rapporto di lavoro del personale subordinato al CO, la competenza spetta ai tribunali civili. |
6.3.4 Le principe de la proportionnalité (cf. art. 5 al. 2

SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 5 Stato di diritto - 1 Il diritto è fondamento e limite dell'attività dello Stato. |
6.3.5 En matière de responsabilité de la Confédération découlant d'un dommage, l'art. 4

SR 170.32 Legge federale del 14 marzo 1958 su la responsabilità della Confederazione, dei membri delle autorità federali e dei funzionari federali (Legge sulla responsabilità, LResp) - Legge sulla responsabilità LResp Art. 4 - L'autorità competente può ridurre o anche negare il risarcimento se il danneggiato ha consentito all'atto dannoso o se circostanze, per le quali egli è responsabile, hanno contribuito a cagionare o a peggiorare il danno. |

SR 170.32 Legge federale del 14 marzo 1958 su la responsabilità della Confederazione, dei membri delle autorità federali e dei funzionari federali (Legge sulla responsabilità, LResp) - Legge sulla responsabilità LResp Art. 4 - L'autorità competente può ridurre o anche negare il risarcimento se il danneggiato ha consentito all'atto dannoso o se circostanze, per le quali egli è responsabile, hanno contribuito a cagionare o a peggiorare il danno. |

SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 44 - 1 Il giudice può ridurre od anche negare il risarcimento, se il danneggiato ha consentito nell'atto dannoso o se delle circostanze, per le quali egli è responsabile, hanno contribuito a cagionare od aggravare il danno od a peggiorare altrimenti la posizione dell'obbligato. |
6.3.6 En particulier, d'après la loi, la Confédération, comme tout employeur, doit délivrer en tout temps à tout (ancien) employeur qui le demande un certificat portant sur la nature et la durée des rapports de travail, ainsi que sur la qualité de son travail et sa conduite (cf. art. 330a al. 1

SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 330a - 1 Il lavoratore può ognora chiedere al datore di lavoro un attestato che indichi la natura e la durata del rapporto di lavoro e si pronunci sulle prestazioni e sulla condotta del lavoratore. |

SR 172.220.1 Legge del 24 marzo 2000 sul personale federale (LPers) LPers Art. 6 Diritto applicabile - 1 Il personale ha i diritti e gli obblighi sanciti dalla Costituzione federale e dalla legislazione. |
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1 | Il personale ha i diritti e gli obblighi sanciti dalla Costituzione federale e dalla legislazione. |
2 | Sempre che la presente legge e altre leggi federali non prevedano disposizioni derogatorie, al rapporto di lavoro sono applicabili per analogia le pertinenti disposizioni del Codice delle obbligazioni34 (CO).35 |
3 | Entro i limiti delle disposizioni di cui al capoverso 2, il rapporto di lavoro è regolato in dettaglio dalle disposizioni d'esecuzione (art. 37), in particolare dal contratto collettivo di lavoro (art. 38) e dal contratto di lavoro (art. 8). |
4 | Qualora le disposizioni d'esecuzione rispettivamente il contratto collettivo di lavoro e il contratto di lavoro divergano, sono applicabili le disposizioni più favorevoli all'impiegato. |
5 | In casi motivati il Consiglio federale può subordinare talune categorie di personale al CO, segnatamente il personale ausiliario e i praticanti. Può emanare prescrizioni minime per tali rapporti di lavoro.36 |
6 | In singoli casi motivati i datori di lavoro possono subordinare loro impiegati al CO. |
7 | In caso di controversie connesse con il rapporto di lavoro del personale subordinato al CO, la competenza spetta ai tribunali civili. |

SR 172.220.1 Legge del 24 marzo 2000 sul personale federale (LPers) LPers Art. 34 Controversie concernenti il rapporto di lavoro - 1 Se in una controversia concernente il rapporto di lavoro non si giunge ad un'intesa, il datore di lavoro pronuncia una decisione. |
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1 | Se in una controversia concernente il rapporto di lavoro non si giunge ad un'intesa, il datore di lavoro pronuncia una decisione. |
1bis | Contro le decisioni di trasferimento o altre istruzioni di servizio destinate al personale sottoposto a un obbligo di trasferimento secondo l'articolo 21 capoverso 1 lettere a e cbis non è ammesso il ricorso.110 |
2 | La procedura di prima istanza nonché la procedura di ricorso di cui all'articolo 36 sono gratuite, tranne nei casi di temerarietà.111 |
3 | Le persone la cui candidatura è stata respinta non hanno il diritto di esigere l'emanazione di una decisione impugnabile.112 |

SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 127 - Si prescrivono col decorso di dieci anni tutte le azioni per le quali il diritto civile federale non dispone diversamente. |
6.4
6.4.1 En l'espèce, dans son recours, le recourant n'invoque plus que deux actes illicites de fedpol, soit l'alarme du (...) 2008 à la Police cantonale (...) et le certificat de travail du 8 juillet 2009 (cf. recours p. 11 chap. 2.1 et p. 13 chap. 2.2). S'il fait valoir que son licenciement avec effet immédiat était infondé, il n'invoque plus qu'il constitue un acte illicite en tant que tel. Quoi qu'il en soit, la question de la licéité du licenciement du recourant, de même que celle des motifs qui l'ont entouré, ne peut pas être remis en question dans le cadre d'une procédure en responsabilité contre la Confédération. En effet, ces différents points ont déjà été définitivement tranchés dans le cadre d'une précédente procédure, lors de laquelle le DFJP a confirmé, par décision du 3 avril 2009, que la résiliation des rapports de service liant le recourant à fedpol était justifiée par des manquements professionnels de l'employé et a réformé la résiliation avec effet immédiat en résiliation ordinaire pour des motifs de proportionnalité (cf. décision du DFJP du 3 avril 2009 p. 11, p. 35 du dossier de l'autorité inférieure). Or, ce constat ne peut pas être revu dans une procédure en responsabilité, l'art. 12

SR 170.32 Legge federale del 14 marzo 1958 su la responsabilità della Confederazione, dei membri delle autorità federali e dei funzionari federali (Legge sulla responsabilità, LResp) - Legge sulla responsabilità LResp Art. 12 - In un procedimento per responsabilità, non può essere riesaminata la legittimità di provvedimenti, decisioni e sentenze cresciuti in giudicato. |
6.4.2 Dans son recours, le recourant n'allègue plus non plus que la plainte pénale déposée contre lui pour escroquerie le 7 juillet 2009 constitue un acte illicite. Quoi qu'il en soit, les prétentions en indemnisation qu'un prévenu acquitté ou ayant bénéficié d'un classement peut avoir contre l'Etat ne dépendent jamais du droit public régissant la responsabilité de l'Etat. Les autorités pénales sont seules compétentes pour statuer sur de telles prétentions, et ce au plus tard lors du jugement pénal, conformément à l'art. 429

SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 429 Pretese - 1 Se è pienamente o parzialmente assolto o se il procedimento nei suoi confronti è abbandonato, l'imputato ha diritto a: |
6.4.3
6.4.3.1 Quant à l'appel du (...) 2008 (cf. consid. A.b), le Tribunal constate que c'est l'ensemble des circonstances qui a motivé fedpol à avertir la Police cantonale (...). En particulier, il ressort du procès-verbal de la séance de licenciement du (...) 2008 que « De manière générale, [le recourant] estime que les promesses faites n'ont pas été tenues, notamment celle de retourner à (...). Il regrette de ne pas avoir le présent entretien avec son chef de (...), qu'il pense aller voir de ce pas. » (cf. p. 41 du dossier de l'autorité inférieure). Les propos du recourant ont été perçus, dans leur contexte, comme menaçants, à tout le moins par le rédacteur du procès-verbal (cf. consid. 4.4.2). Il ressort également de la décision du 3 avril 2009 du DFJP que la relation du recourant avec son ancien supérieur de (...) était empreinte de conflits, existant depuis 2005 (cf. décision du 3 avril 2009 p. 2, p. 26 du dossier de l'autorité inférieure). En outre, le (...) 2008, un autre incident s'est produit dans le garage souterrain de fedpol lors de la reddition des affaires professionnelles du recourant. Même si fedpol et le recourant ne s'accordent pas sur le déroulement exact des faits, il ressort de leurs explications respectives que la reddition de matériel a été tendue et a mené à la reconduction par un employé de fedpol du recourant à son domicile au moyen de son véhicule privé (cf. prise de position de fedpol du 11 novembre 2009 p. 3, p. 13 du dossier de l'autorité inférieure ; détermination du recourant du 15 mai 2020 p. 10, p. 177 du dossier de l'autorité inférieure). Par ailleurs, le retrait de l'arme de service du recourant pendant une année (de mai 2006 à mai 2007), un peu plus d'un an avant son licenciement, pour des motifs de sécurité, en raison de problèmes intervenus dans sa vie privée (cf. décision du DFJP du 3 avril 2009 p. 2, p. 26 du dossier de l'autorité inférieure), ainsi que son licenciement en tant que tel, constituaient également des éléments à prendre en compte par fedpol dans sa pesée des intérêts et dans le choix de la mesure adéquate pour protéger la sécurité notamment de son employé à (...).
6.4.3.2 Sur le vu de l'ensemble de ces circonstances, le Tribunal considère que l'appel par fedpol de l'officier de piquet de la Police cantonale (...) pour l'informer des circonstances du licenciement du recourant, du danger potentiel concernant le cadre de (...) et des mesures mises en place pour le protéger, était fondé sur une base légale (cf. art. 4 al. 2 let. g

SR 172.220.1 Legge del 24 marzo 2000 sul personale federale (LPers) LPers Art. 4 Politica del personale - 1 Le disposizioni d'esecuzione (art. 37 e 38), i contratti di lavoro (art. 8) nonché le misure e le decisioni sono concepiti in modo da contribuire alla competitività della Confederazione sul mercato del lavoro e al raggiungimento degli obiettivi di cui ai capoversi 2 e 3. |
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1 | Le disposizioni d'esecuzione (art. 37 e 38), i contratti di lavoro (art. 8) nonché le misure e le decisioni sono concepiti in modo da contribuire alla competitività della Confederazione sul mercato del lavoro e al raggiungimento degli obiettivi di cui ai capoversi 2 e 3. |
2 | I datori di lavoro impiegano il loro personale in modo adeguato, economico e socialmente responsabile; prendono le misure adeguate per garantire:29 |
a | l'assunzione e la permanenza del personale adeguato; |
b | lo sviluppo personale e professionale, la formazione e la formazione continua, la motivazione e la polivalenza del personale; |
c | il promovimento dei quadri e lo sviluppo delle capacità gestionali; |
d | le stesse opportunità alle donne e agli uomini e la loro parità di trattamento; |
e | la rappresentanza delle comunità linguistiche in seno al personale, in proporzione alla loro quota nella popolazione residente; |
ebis | il promovimento delle conoscenze delle lingue ufficiali necessarie all'esercizio della funzione, in particolare il promovimento, per i quadri superiori, delle conoscenze attive di una seconda lingua ufficiale e passive di una terza lingua ufficiale; |
f | le stesse opportunità ai disabili, il loro impiego e integrazione; |
g | la protezione della personalità e della salute, nonché la sicurezza del personale sul posto di lavoro; |
h | il promovimento di un atteggiamento rispettoso dell'ambiente sul posto di lavoro; |
i | la creazione di condizioni di lavoro che consentano al personale di adempiere le proprie responsabilità familiari e i propri impegni sociali; |
j | la creazione di posti di tirocinio e di formazione; |
k | un'informazione esaustiva del personale. |
3 | Provvedono ad evitare l'arbitrarietà nei rapporti di lavoro e introducono un sistema di valutazione fondato su colloqui con il collaboratore; tale sistema costituisce la base di una retribuzione corrispondente alla prestazione e di uno sviluppo degli impiegati orientato verso obiettivi. |

SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 328 - 1 Nei rapporti di lavoro, il datore di lavoro deve rispettare e proteggere la personalità del lavoratore, avere il dovuto riguardo per la sua salute e vigilare alla salvaguardia della moralità. In particolare, deve vigilare affinché il lavoratore non subisca molestie sessuali e, se lo stesso fosse vittima di tali molestie, non subisca ulteriori svantaggi.121 |

SR 170.32 Legge federale del 14 marzo 1958 su la responsabilità della Confederazione, dei membri delle autorità federali e dei funzionari federali (Legge sulla responsabilità, LResp) - Legge sulla responsabilità LResp Art. 3 - 1 La Confederazione risponde del danno cagionato illecitamente a terzi da un funzionario nell'esercizio delle sue funzioni, senza riguardo alla colpa del funzionario. |
6.4.4 S'agissant du certificat de travail, le recourant n'a jamais demandé à son ancien employeur de le corriger, pendant le délai de prescription de dix ans dès sa réception le 8 juillet 2009. Il est certes établi que sa capacité de travail est considérablement restreinte depuis le 25 août 2008 (cf. décision de l'Office AI du 11 octobre 2010 p. 2) et qu'il souffre de dépression (cf. consid. 4.4.3). Cependant, le recourant est représenté, à tout le moins depuis le 21 août 2009. En outre, sa maladie ne l'a pas empêché de déposer, à temps et après la réception de son certificat de travail, une demande de dommages-intérêts et d'indemnité pour tort moral auprès de l'autorité inférieure (cf. consid. B.a et 3.4) et de se défendre avec succès dans la procédure pénale ouverte contre lui (cf. consid. A.d). Or, c'est seulement le 13 novembre 2019, dans le cadre de sa demande d'indemnisation adressée à l'autorité inférieure, que le recourant s'est plaint du contenu de son certificat de travail (cf. consid. B.g). Il est donc responsable de n'avoir pas demandé à temps la modification des passages de son certificat de travail qu'il critique.
Dans ces circonstances, le Tribunal ne voit pas comment la Confédération pourrait voir sa responsabilité engagée en raison d'un tel document, que le recourant a initialement accepté. Ce dernier, s'il estimait que sa réputation était injustement mise à mal par ce certificat et que celui-ci risquait de nuire à son avenir professionnel, aurait pu - et dû - demander, dans le délai de prescription de dix ans, à fedpol de le modifier, et dans la négative, attaquer la décision de refus (cf. art. 34 al. 1

SR 172.220.1 Legge del 24 marzo 2000 sul personale federale (LPers) LPers Art. 34 Controversie concernenti il rapporto di lavoro - 1 Se in una controversia concernente il rapporto di lavoro non si giunge ad un'intesa, il datore di lavoro pronuncia una decisione. |
|
1 | Se in una controversia concernente il rapporto di lavoro non si giunge ad un'intesa, il datore di lavoro pronuncia una decisione. |
1bis | Contro le decisioni di trasferimento o altre istruzioni di servizio destinate al personale sottoposto a un obbligo di trasferimento secondo l'articolo 21 capoverso 1 lettere a e cbis non è ammesso il ricorso.110 |
2 | La procedura di prima istanza nonché la procedura di ricorso di cui all'articolo 36 sono gratuite, tranne nei casi di temerarietà.111 |
3 | Le persone la cui candidatura è stata respinta non hanno il diritto di esigere l'emanazione di una decisione impugnabile.112 |
6.5 Les conditions pour reconnaître la responsabilité de la Confédération étant cumulatives, le défaut de réalisation de l'une d'elles - en l'espèce celle de l'acte illicite - était suffisant pour rejeter la demande de responsabilité du recourant (cf. consid.5.1). Sur ce vu, le Tribunal retient que l'autorité inférieure a rejeté, à juste titre, la demande de dommages-intérêts déposée le 21 août 2009 et complétée le 13 novembre 2019 par le recourant. En l'absence d'acte illicite, il n'y a pas lieu d'examiner les conditions du dommage et du rapport de causalité naturelle et adéquate.
7.
Enfin, à défaut d'acte illicite imputable à fedpol, le Tribunal retient que l'autorité inférieure a eu raison de rejeter la demande d'indemnité pour tort moral déposée le 21 août 2009 et complétée le 13 novembre 2019 par le recourant. Les conditions de la responsabilité prévues par l'art. 6 al. 2

SR 170.32 Legge federale del 14 marzo 1958 su la responsabilità della Confederazione, dei membri delle autorità federali e dei funzionari federali (Legge sulla responsabilità, LResp) - Legge sulla responsabilità LResp Art. 6 - 1 Nel caso di morte di una persona o di lesione corporale, l'autorità competente, tenuto conto delle particolari circostanze, potrà attribuire al danneggiato o ai congiunti dell'ucciso un'equa indennità pecuniaria a titolo di riparazione, in quanto il funzionario sia colpevole.13 |
8.
Pour résumer, le Tribunal retient que le recourant a déposé à temps sa demande de dommages-intérêts et d'indemnité pour tort moral et a sauvegardé les délais relatif et absolu de péremption prévus par l'anc. art. 20 al. 1

SR 170.32 Legge federale del 14 marzo 1958 su la responsabilità della Confederazione, dei membri delle autorità federali e dei funzionari federali (Legge sulla responsabilità, LResp) - Legge sulla responsabilità LResp Art. 20 - 1 Le pretese nei confronti della Confederazione (art. 3 segg.) si prescrivono secondo le disposizioni del Codice delle obbligazioni46 sugli atti illeciti.47 |
Partant, le recours doit être rejeté et la décision attaquée confirmée.
9.
Aux termes de l'art. 63 al. 1

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 63 - 1 L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
|
1 | L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
2 | Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi. |
3 | Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura. |
4 | L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100 |
4bis | La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla: |
a | da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario; |
b | da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101 |
5 | Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105 |

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 63 - 1 L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
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1 | L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
2 | Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi. |
3 | Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura. |
4 | L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100 |
4bis | La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla: |
a | da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario; |
b | da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101 |
5 | Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105 |

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 63 - 1 L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
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1 | L'autorità di ricorso mette nel dispositivo le spese processuali, consistenti in una tassa di decisione nelle tasse di cancelleria e negli sborsi, di regola a carico della parte soccombente. Se questa soccombe solo parzialmente, le spese processuali sono ridotte. Per eccezione, si possono condonare le spese processuali. |
2 | Nessuna spesa processuale è messa a carico dell'autorità inferiore ne delle autorità federali, che promuovano il ricorso e soccombano; se l'autorità ricorrente, che soccombe, non è un'autorità federale, le spese processuali le sono addossate in quanto la causa concerna interessi pecuniari di enti o d'istituti autonomi. |
3 | Alla parte vincente possono essere addossate solo le spese processuali che abbia cagionato violando le regole di procedura. |
4 | L'autorità di ricorso, il suo presidente o il giudice dell'istruzione esige dal ricorrente un anticipo equivalente alle presunte spese processuali. Stabilisce un congruo termine per il pagamento con la comminatoria che altrimenti non entrerà nel merito. Se sussistono motivi particolari, può rinunciare interamente o in parte a esigere l'anticipo.100 |
4bis | La tassa di decisione è stabilita in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Il suo importo oscilla: |
a | da 100 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario; |
b | da 100 a 50 000 franchi nelle altre controversie.101 |
5 | Il Consiglio federale disciplina i dettagli relativi alla determinazione delle tasse.102 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005103 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010104 sull'organizzazione delle autorità penali.105 |

SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 2 Calcolo della tassa di giustizia - 1 La tassa di giustizia è calcolata in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Sono fatte salve le norme in materia di tasse e spese previste da leggi speciali. |
|
1 | La tassa di giustizia è calcolata in funzione dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. Sono fatte salve le norme in materia di tasse e spese previste da leggi speciali. |
2 | Il Tribunale può aumentare la tassa di giustizia al di là degli importi massimi previsti dagli articoli 3 e 4 se particolari motivi, segnatamente un procedimento temerario o necessitante un lavoro fuori dall'ordinario, lo giustificano.2 |
3 | In caso di procedimenti che hanno causato un lavoro trascurabile, la tassa di giustizia può essere ridotta se si tratta di decisioni concernenti le misure provvisionali, la ricusazione, la restituzione di un termine, la revisione o l'interpretazione, come pure di ricorsi contro le decisioni incidentali. L'importo minimo previsto dall'articolo 3 o dall'articolo 4 deve essere rispettato. |

SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 4 Tassa di giustizia per le cause con interesse pecuniario - Nelle cause con interesse pecuniario, la tassa di giustizia ammonta a: |
Il n'y a pas lieu d'allouer de dépens au recourant (cf. art. 64 al. 1 a

SR 172.021 Legge federale del 20 dicembre 1968 sulla procedura amministrativa (PA) PA Art. 64 - 1 L'autorità di ricorso, se ammette il ricorso in tutto o in parte, può, d'ufficio o a domanda, assegnare al ricorrente una indennità per le spese indispensabili e relativamente elevate che ha sopportato. |
|
1 | L'autorità di ricorso, se ammette il ricorso in tutto o in parte, può, d'ufficio o a domanda, assegnare al ricorrente una indennità per le spese indispensabili e relativamente elevate che ha sopportato. |
2 | Il dispositivo indica l'ammontare dell'indennità e l'addossa all'ente o all'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, in quanto non possa essere messa a carico di una controparte soccombente. |
3 | Se una controparte soccombente ha presentato conclusioni indipendenti, l'indennità può essere messa a suo carico, secondo la propria solvenza. |
4 | L'ente o l'istituto autonomo, nel cui nome l'autorità inferiore ha deciso, risponde dell'indennità addossata a una controparte soccombente, in quanto non possa essere riscossa. |
5 | Il Consiglio federale disciplina la determinazione delle spese ripetibili.106 Sono fatti salvi l'articolo 16 capoverso 1 lettera a della legge del 17 giugno 2005107 sul Tribunale amministrativo federale e l'articolo 73 della legge del 19 marzo 2010108 sull'organizzazione delle autorità penali.109 |

SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 7 Principio - 1 La parte vincente ha diritto alle ripetibili per le spese necessarie derivanti dalla causa. |
|
1 | La parte vincente ha diritto alle ripetibili per le spese necessarie derivanti dalla causa. |
2 | Se la parte vince solo parzialmente, le spese ripetibili sono ridotte in proporzione. |
3 | Le autorità federali e, di regola, le altre autorità con qualità di parte non hanno diritto a un'indennità a titolo di ripetibili. |
4 | Se le spese sono relativamente modeste, si può rinunciare a concedere alla parte un'indennità a titolo di ripetibili. |
5 | L'articolo 6a è applicabile per analogia.7 |

SR 173.320.2 Regolamento del 21 febbraio 2008 sulle tasse e sulle spese ripetibili nelle cause dinanzi al Tribunale amministrativo federale (TS-TAF) TS-TAF Art. 7 Principio - 1 La parte vincente ha diritto alle ripetibili per le spese necessarie derivanti dalla causa. |
|
1 | La parte vincente ha diritto alle ripetibili per le spese necessarie derivanti dalla causa. |
2 | Se la parte vince solo parzialmente, le spese ripetibili sono ridotte in proporzione. |
3 | Le autorità federali e, di regola, le altre autorità con qualità di parte non hanno diritto a un'indennità a titolo di ripetibili. |
4 | Se le spese sono relativamente modeste, si può rinunciare a concedere alla parte un'indennità a titolo di ripetibili. |
5 | L'articolo 6a è applicabile per analogia.7 |
(Le dispositif est porté à la page suivante.)
Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :
1.
Le recours est rejeté.
2.
Les frais de procédure sont fixés à 5'000 francs. Ils sont mis à la charge du recourant. Ils sont prélevés sur l'avance de frais déjà versée du même montant.
3.
Il n'est pas alloué de dépens.
4.
Le présent arrêt est adressé au recourant et à l'autorité inférieure.
L'indication des voies de droit se trouve à la page suivante.
Le président du collège : La greffière :
Jérôme Candrian Johanna Hirsch-Sadik
Indication des voies de droit :
Les décisions du Tribunal administratif fédéral en matière de responsabilité de l'Etat peuvent être contestées auprès du Tribunal fédéral, pourvu qu'il s'agisse d'une contestation pécuniaire dont la valeur litigieuse s'élève à 30'000 francs au minimum ou qui soulève une question juridique de principe (art. 85 al. 1 let. a

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 85 Valore litigioso minimo - 1 In materia patrimoniale il ricorso è inammissibile: |
|
1 | In materia patrimoniale il ricorso è inammissibile: |
a | nel campo della responsabilità dello Stato se il valore litigioso è inferiore a 30 000 franchi; |
b | nel campo dei rapporti di lavoro di diritto pubblico, se il valore litigioso è inferiore a 15 000 franchi. |
2 | Se il valore litigioso non raggiunge l'importo determinante secondo il capoverso 1, il ricorso è nondimeno ammissibile se si pone una questione di diritto di importanza fondamentale. |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 82 Principio - Il Tribunale federale giudica i ricorsi: |
|
a | contro le decisioni pronunciate in cause di diritto pubblico; |
b | contro gli atti normativi cantonali; |
c | concernenti il diritto di voto dei cittadini nonché le elezioni e votazioni popolari. |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 90 Decisioni finali - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni che pongono fine al procedimento. |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 48 Osservanza - 1 Gli atti scritti devono essere consegnati al Tribunale federale oppure, all'indirizzo di questo, alla posta svizzera o a una rappresentanza diplomatica o consolare svizzera al più tardi l'ultimo giorno del termine. |
|
1 | Gli atti scritti devono essere consegnati al Tribunale federale oppure, all'indirizzo di questo, alla posta svizzera o a una rappresentanza diplomatica o consolare svizzera al più tardi l'ultimo giorno del termine. |
2 | In caso di trasmissione per via elettronica, per il rispetto di un termine è determinante il momento in cui è rilasciata la ricevuta attestante che la parte ha eseguito tutte le operazioni necessarie per la trasmissione.20 |
3 | Il termine è reputato osservato anche se l'atto scritto perviene in tempo utile all'autorità inferiore o a un'autorità federale o cantonale incompetente. In tal caso, l'atto deve essere trasmesso senza indugio al Tribunale federale. |
4 | Il termine per il versamento di anticipi o la prestazione di garanzie è osservato se, prima della sua scadenza, l'importo dovuto è versato alla posta svizzera, o addebitato a un conto postale o bancario in Svizzera, in favore del Tribunale federale. |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
|
1 | Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
1bis | Se un procedimento in materia civile si è svolto in inglese dinanzi all'autorità inferiore, gli atti scritti possono essere redatti in tale lingua.14 |
2 | Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.15 16 |
3 | Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata. |
4 | In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201617 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento: |
a | il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati; |
b | le modalità di trasmissione; |
c | le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.18 |
5 | Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione. |
6 | Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi. |
7 | Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili. |
Expédition :