Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
{T 0/2}
6B 660/2016
Urteil vom 23. November 2016
Strafrechtliche Abteilung
Besetzung
Bundesrichter Denys, Präsident,
Bundesrichter Rüedi,
Bundesrichterin Jametti,
Gerichtsschreiber Moses.
Verfahrensbeteiligte
X.________,
vertreten durch Rechtsanwalt Michael Hohler,
Beschwerdeführerin,
gegen
Staatsanwaltschaft des Kantons St. Gallen, Schützengasse 1, 9001 St. Gallen,
Beschwerdegegnerin.
Gegenstand
Falsches Zeugnis, Urkundenfälschung etc., Beschleunigungsgebot,
Beschwerde gegen den Entscheid des Kantonsgerichts St. Gallen, Strafkammer, vom 5. April 2016.
Sachverhalt:
A.
X.________ wurde am 10. Dezember 2014 wegen falschen Zeugnisses und wegen Begünstigung schuldig gesprochen. Von einer Bestrafung wegen Begünstigung wurde Umgang genommen. X.________ wurde zu einer Geldstrafe von 60 Tagessätzen zu Fr. 50.-- verurteilt unter Ansetzung einer Probezeit von drei Jahren.
B.
Gegen dieses Urteil erhob X.________ Berufung und die Staatsanwaltschaft Anschlussberufung. Am 6. April 2016 bestätigte das Kantonsgericht St. Gallen die Verurteilung wegen Begünstigung und wegen falschen Zeugnisses und sprach eine Strafe von 150 Tagessätzen zu Fr. 50.-- unter Ansetzung einer Probezeit von drei Jahren aus.
Das Kantonsgericht geht von folgendem Sachverhalt aus: Am 22. September 2007 setzten die beiden Buben A.________ und B.________, der Sohn von X.________, eine Waldhütte in Brand. A.________ orientierte die Feuerwehr und benutzte dabei das Handy von B.________. Dieser bestritt in der Folge konsequent, an der Brandstiftung beteiligt gewesen zu sein. Im Strafverfahren gegen ihren Sohn B.________ sagte X.________ als Zeugin vor der Jugendstaatsanwaltschaft unter anderem aus, sie sei am Tag nach dem Brand, d.h. am 23. September 2007, mit B.________ und ihrer Tochter im Café C.________ in D.________ gewesen und sie hätten dort zu Mittag gegessen. Um dies zu belegen, wies sie eine schriftliche Bestätigung des Café-Inhabers E.________ sowie eine handschriftliche Quittung der erwähnten Konsumationen vor. Die Bestätigungen hatte E.________ auf Insistieren von X.________ rund vier Monate nach dem erwähnten Brandfall ausgestellt, weil ihm diese mitgeteilt hatte, ihr Mann habe sie geschlagen, weil sie ohne Quittung für das ausgegebene Geld nachhause gekommen sei. X.________ hatte dieses Manöver inszeniert, um darzulegen, dass die um die Mittagszeit des 23. September 2007 versendete SMS an A.________ mit verfänglichem Inhalt ("Si wüssed doch
nöd dass mer sind gsi") unmöglich von B.________ habe stammen können, da er sich damals nicht in der Nähe seines Wohnortes, wo die SMS geortet worden war, sondern in D.________ aufgehalten habe. Sie beschuldigte des weiteren den Freund ihres Sohnes, den SMS-Verkehr gefälscht zu haben. X.________ sagte im Weiteren aus, das Handy, von welchem aus die Feuerwehr orientiert worden war, gehöre ihrer Mutter F.________, die es am Tag des Brandes ihrem Sohn ausgeliehen und am Abend wieder entgegen genommen habe, wo sie dann die Rückreise nach G.________ mit dem Nachtzug angetreten habe. F.________ habe am darauffolgenden Tag das Handy nicht mehr aufgefunden. X.________ sagte ferner aus, ihre Mutter habe deswegen eine Verlustanzeige erstattet; diese erfolgte aber erst rund vier Monate nach dem Vorfall. Anlässlich der erstinstanzlichen Verhandlung legte X.________ dar, das Mobiltelefon sei im März 2008 von einem Beamten gefunden und ihrer Mutter nachhause zurückgebracht worden. Ungeachtet dieser Aussagen erachtete es das Jugendgericht als erwiesen, dass A.________ und B.________ den Brand der Waldhütte verursacht hatten. Damit steht auch fest, dass es B.________ war, der sich am Tag danach in G.________ in der Nähe seines Wohnortes befunden
und mit A.________ per SMS ausgetauscht hatte. Das Verfahren gegen B.________ wurde am 12. November 2008 definitiv eingestellt, weil der Schaden vollständig beglichen wurde und somit ein Strafbefreiungsgrund vorlag.
C.
X.________ gelangt mit Beschwerde in Strafsachen an das Bundesgericht und verlangt die Einstellung des Verfahrens, eventuell einen Freispruch. Subeventuell sei von einer Bestrafung Umgang zu nehmen und subsubeventuell sei die Sache zur Neubeurteilung an die Vorinstanz zurückzuweisen, alles unter entsprechender Kosten- und Entschädigungsfolgen.
Erwägungen:
1.
Die Beschwerdeführerin macht geltend, es liege eine massive Verletzung des Beschleunigungsgebotes gemäss Art. 5
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 5 Célérité - 1 Les autorités pénales engagent les procédures pénales sans délai et les mènent à terme sans retard injustifié. |
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1 | Les autorités pénales engagent les procédures pénales sans délai et les mènent à terme sans retard injustifié. |
2 | Lorsqu'un prévenu est placé en détention, la procédure doit être conduite en priorité. |
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999 Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
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1 | Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable. |
2 | Les parties ont le droit d'être entendues. |
3 | Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert. |
IR 0.101 Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH) CEDH Art. 6 Droit à un procès équitable - 1. Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. Le jugement doit être rendu publiquement, mais l'accès de la salle d'audience peut être interdit à la presse et au public pendant la totalité ou une partie du procès dans l'intérêt de la moralité, de l'ordre public ou de la sécurité nationale dans une société démocratique, lorsque les intérêts des mineurs ou la protection de la vie privée des parties au procès l'exigent, ou dans la mesure jugée strictement nécessaire par le tribunal, lorsque dans des circonstances spéciales la publicité serait de nature à porter atteinte aux intérêts de la justice. |
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1 | Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. Le jugement doit être rendu publiquement, mais l'accès de la salle d'audience peut être interdit à la presse et au public pendant la totalité ou une partie du procès dans l'intérêt de la moralité, de l'ordre public ou de la sécurité nationale dans une société démocratique, lorsque les intérêts des mineurs ou la protection de la vie privée des parties au procès l'exigent, ou dans la mesure jugée strictement nécessaire par le tribunal, lorsque dans des circonstances spéciales la publicité serait de nature à porter atteinte aux intérêts de la justice. |
2 | Toute personne accusée d'une infraction est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie. |
3 | Tout accusé a droit notamment à: |
a | être informé, dans le plus court délai, dans une langue qu'il comprend et d'une manière détaillée, de la nature et de la cause de l'accusation portée contre lui; |
b | disposer du temps et des facilités nécessaires à la préparation de sa défense; |
c | se défendre lui-même ou avoir l'assistance d'un défenseur de son choix et, s'il n'a pas les moyens de rémunérer un défenseur, pouvoir être assisté gratuitement par un avocat d'office, lorsque les intérêts de la justice l'exigent; |
d | interroger ou faire interroger les témoins à charge et obtenir la convocation et l'interrogation des témoins à décharge dans les mêmes conditions que les témoins à charge; |
e | se faire assister gratuitement d'un interprète, s'il ne comprend pas ou ne parle pas la langue employée à l'audience. |
17. März 2010, zwischen dem 10. September 2010 und dem 18. Juli 2011 sowie zwischen dem 12. Oktober 2011 und dem 17. September 2013 im Vordergrund. Dass die lange Verfahrensdauer zumindest teilweise auf die Komplexität des Verfahrens und auf das Verhalten der Beschwerdeführerin zurückzuführen sei, wie dies die Vorinstanz ausführe, sei verfehlt. Die Beschwerdeführerin sei mit ihren Eingaben und Beweisanträgen dafür besorgt gewesen, das Verfahren voranzutreiben und sich möglichst bald entlasten zu können. Ihre Beweisanträge seien mit Ausnahme des technischen Gutachtens ohnehin jeweils abgewiesen oder unberücksichtigt gelassen worden, sodass dadurch auch keine Verzögerungen entstanden seien, welche ihr anzulasten wären. Die Vorinstanz habe bei ihrer Beurteilung zudem vollkommen unberücksichtigt gelassen, dass das Strafverfahren die Beschwerdeführerin über die Jahre hinweg psychisch massiv belastet habe. Ihre starke Befassung mit dem Verfahren zeige sich auch in ihren zahlreichen und äusserst ausführlichen Eingaben.
1.1. Nach Art. 5 Abs. 1
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale CPP Art. 5 Célérité - 1 Les autorités pénales engagent les procédures pénales sans délai et les mènent à terme sans retard injustifié. |
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1 | Les autorités pénales engagent les procédures pénales sans délai et les mènent à terme sans retard injustifié. |
2 | Lorsqu'un prévenu est placé en détention, la procédure doit être conduite en priorité. |
Beschleunigungsgebots kann eine Schuldigsprechung bei gleichzeitigem Verzicht auf die Strafe erfolgen oder aber das Strafverfahren kann als ultima ratio in extremen Fällen eingestellt werden (BGE 117 IV 124 E. 4).
1.2. Die Beschwerdeführerin moniert, dass die Vorinstanz zwar eine Verletzung des Beschleunigungsgebots festgestellt, dabei aber die Schwere der Verletzung des Beschleunigungsgebots falsch gewichtet habe. Sie habe die mildeste Massnahme getroffen; dabei sei die Verletzung derart schwerwiegend, dass sie anstelle der Reduktion der Strafe das Strafverfahren hätte einstellen müssen. Einerseits wirft die Beschwerdeführerin der Vorinstanz vor, die Gesamtverfahrensdauer von mehr als 9 Jahren nicht gewichtet zu haben; andrerseits listet sie selber die Verfahrensabschnitte ausführlich und einzeln auf, um die Verletzung des Beschleunigungsgebotes darzulegen.
1.2.1. Ob die Strafbehörden das Verfahren innert angemessener Frist geführt haben, ist im Sinne einer Gesamtbetrachtung zu prüfen. Dabei beginnt die Frist, deren Angemessenheit zu beachten ist, mit der ersten Mitteilung der Strafbehörden an die Betroffene zu laufen, dass ihr die Begehung einer Straftat angelastet wird. Ob sie tatsächlich erst mit der Zustellung des letztinstanzlichen Urteils endet (so SARAH SUMMERS, in: Basler Kommentar, Schweizerische Strafprozessordnung, 2. Aufl. 2014, N. 2 zu Art. 5; NIKLAUS OBERHOLZER, Grundzüge des Strafprozessrechts, 3. Aufl. 2012, S. 230 f.), hat das Bundesgericht in dieser allgemeinen Form als fraglich bezeichnet (BGE 117 IV 124 E. 3). In der Tat wäre es stossend, wenn eine Verletzung des Beschleunigungsgebots erst beurteilt werden könnte, nachdem der letzte Entscheid in der Sache ergangen ist. Vielmehr muss der beschuldigten Person grundsätzlich die Möglichkeit offenstehen, auch hinsichtlich des erstinstanzlichen Verfahrens oder mit Bezug auf das Rechtsmittelverfahren eine Verletzung des Beschleunigungsgebots geltend zu machen. Festgelegte Zeitgrenzen, bei deren Überschreitung ohne weiteres eine Verletzung des Beschleunigungsgebots anzunehmen ist, bestehen ohnehin nicht. Die Untersuchung
wegen des Vorwurfs des falschen Zeugnisses durch die Beschwerdeführerin wurde aufgrund einer Mitteilung der Jugendanwaltschaft vom 2. Juni 2009 eröffnet. Entgegen der Darstellung der Beschwerdeführerin sind vorliegend keine 9 Jahre, sondern bis zum erstinstanzlichen Urteil vom 10. Dezember 2014 deren 5, bis zum Urteil der Vorinstanz am 5. April 2016 knapp 7 Jahre vergangen. Das ist entschieden zu lang und die Vorinstanz hat denn auch entsprechend eine Verletzung des Beschleunigungsgebots festgestellt. Dabei ist ihr keine Rechtsverletzung anzulasten, dass sie sich zur Gesamtdauer, d.h. bis zum Erlass der vorinstanzlichen Urteils, nicht ausdrücklich geäussert, sondern die einzelnen Verfahrensabschnitte gewogen und gewürdigt und anschliessend in einer Gesamtwürdigung eine Verletzung des Beschleunigungsgebots bejaht hat.
1.2.2. Die Beschwerdeführerin macht des Weiteren geltend, die Vorinstanz habe zu Unrecht die Komplexität des Verfahrens und ihr Verhalten herbeigezogen, um die lange Verfahrensdauer zu rechtfertigen. Die Ausgangslage mag in der Tat nicht besonders komplex gewesen sein. Allein die Hartnäckigkeit und Unverfrorenheit der Beschwerdeführerin, mit welcher sie ihren Sohn vor einer Bestrafung wegen der Brandstiftung der Waldhütte - zum Teil mit abstrusen Begründungen - bewahren wollte, haben die Strafbehörden herausgefordert und deren Abklärungsaufwand erheblich gesteigert. Der Vorinstanz ist somit nicht anzulasten, dass sie die lange Dauer des Verfahrens im Lichte der relativen Komplexität und des Verhaltens der Beschwerdeführerin gewürdigt hat.
1.2.3. Die Beschwerdeführerin gibt an, das von ihr verlangte technische Gutachten habe zwar einige Zeit beansprucht, ansonsten sei sie aber mit ihren Beweisanträgen nicht durchgedrungen, sodass auch diesbezüglich die lange Verfahrensdauer nicht ihr anzulasten sei. Allein aus dem Umstand, dass wegen der falschen Aussagen der Beschwerdeführerin ein Gutachten darüber erstellt werden musste, inwiefern es denkbar sei, dass A.________ das Handy der Grossmutter von B.________ hätte "gehackt" haben können, lässt sich entnehmen, dass es der Beschwerdeführerin entgegen ihrer Aussagen nicht darum ging, die Angelegenheit möglichst rasch zu begleichen. Sie kann daher aus ihrem Verhalten nichts ableiten, was die Verletzung des Beschleunigungsgebots als besonders schwer erscheinen lassen könnte. Auch das weitere Argument der Beschwerdeführerin, die Vorinstanz habe es unterlassen, die massive Belastung zu berücksichtigen, die das Strafverfahren ihr bereitet habe, verfängt nicht. Zum einen hat sie sich diese Belastung selber zuzuschreiben, zum anderen hat sie die Strafbehörden mit ihren umfangreichen Eingaben belastet und damit nicht unerheblich zur langen Verfahrensdauer beigetragen.
1.2.4. Die Vorinstanz hat eine Verletzung des Beschleunigungsgebotes festgestellt und als Konsequenz davon in Würdigung der Verfahrensdauer als solche, der Komplexität der Angelegenheit und des Verhaltens der Beschwerdeführerin die Strafe um ein Drittel reduziert. Das Bundesgericht greift in die Beurteilung der Sanktion für die Verletzung des Beschleunigungsgebots nur ein, wenn das Gericht sein Ermessen über- oder unterschritten oder missbraucht und damit Bundesrecht verletzt hat. Mit ihren Argumenten vermag die Beschwerdeführerin nicht darzulegen, dass die Vorinstanz bei ihrem Ermessensentscheid fehlerhaft vorgegangen wäre. Insbesondere sind ihre Rügen nicht dazu dargetan zu begründen, weshalb es sich hier um einen extremen Fall von Verletzung des Beschleunigungsgebots gehandelt habe, der nur mir der ultima ratio der Einstellung des Verfahrens begegnet werden könnte. Der Hauptantrag der Beschwerdeführerin ist abzuweisen.
2.
Eventualiter verlangt die Beschwerdeführerin einen Freispruch. Wegen ihrer Nähe zum damals 12-jährigen Sohn hätte sie als Auskunftsperson befragt werden müssen. Sie sei fälschlicherweise als Zeugin einvernommen worden. Ihre Aussagen seien daher nicht verwertbar und sie müsse deshalb freigesprochen werden. Ob eine gültige Aussage vorliege, bestimme sich nach dem anwendbaren Verfahrensrecht, hier nach dem Strafprozessgesetz des Kantons St. Gallen vom 1. Juli 1999 (aStP/SG). Nach Art. 82 Abs. 1 aStP/SG seien Personen, von denen ein wesentlicher Aufschluss über die Tat oder den Täter zu erwarten seien, als Zeugen einzuvernehmen, soweit die Strafprozessordnung keine Ausnahme von der Zeugnispflicht vorsehe. Nach Art. 95 Abs. 1 lit. b aStP/SG sei demgegenüber als Auskunftsperson einzuvernehmen, wer in besonders naher Beziehung zum Verfahrensgegenstand stehe. Die Vorinstanz habe Bundesrecht verletzt, indem sie das Vorliegen einer gültigen Aussage zu Unrecht bejaht habe. Laut Vorinstanz habe die Beschwerdeführerin als Mutter im Verfahren gegen ihren Sohn keine Parteistellung und habe auch sonst kein unmittelbares Interesse am Verfahrensausgang gehabt. Auch hätte sie von ihrem Zeugnisverweigerungsrecht Gebrauch machen können, worauf sie
jedoch verzichtet habe. Damit verkenne die Vorinstanz, dass die Beschwerdeführerin nicht aufgrund ihrer Rolle als Mutter als Auskunftsperson hätte befragt werden müssen, sondern vielmehr deshalb, weil sie aufgrund ihrer starken Involvierung in das Verfahren gegen ihren Sohn zum Verfahrensgegenstand in einer besonders nahen Beziehung gestanden habe. Die Vorinstanz habe auch nicht gebührend berücksichtigt, dass die Beschwerdeführerin in einen massiven und nicht mehr zu vereinbarenden Interessenskonflikt gebracht worden sei, da eine komplette oder teilweise Verweigerung der Aussage zumindest faktisch als mögliches Indiz gegen ihren Sohn hätte gewertet werden können. Dies sei im Übrigen durch das spätere Urteil des Verwaltungsgerichts des Kantons St. Gallen vom 23. Juli 2008 bestätigt worden, weshalb dem Sohn der Beschwerdeführerin für einen Teil seines Verfahrens nachträglich ein amtlicher Verteidiger bestellt worden sei. Die Vorinstanz begebe sich sodann in einen krassen Widerspruch, wenn sie einerseits bei der Zeugeneigenschaft vorbringe, die Beschwerdeführerin habe im Strafverfahren ihres Sohnes kein unmittelbares eigenes Interesse am Verfahrensausgang gehabt und wenn sie andrerseits bei der Strafzumessung ausführe, die
Beschwerdeführerin habe sich nur deshalb so stark im Strafverfahren gegen ihren Sohn eingebracht, weil sie befürchtet habe, dass eine Verurteilung ihres Sohnes negative Folgen auf den hängigen Sorgerechtsstreit haben könnte.
2.1. Wer in einem gerichtlichen Verfahren als Zeuge, Sachverständiger, Übersetzer oder Dolmetscher zur Sache falsch aussagt, einen falschen Befund oder ein falsches Gutachten abgibt oder falsch übersetzt, wird mit Freiheitsstrafe bis zu fünf Jahren oder mit Geldstrafe bestraft (Art. 307 Abs. 1
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 307 - 1 Quiconque, étant témoin, expert, traducteur ou interprète en justice, fait une déposition fausse sur les faits de la cause, fournit un constat ou un rapport faux, ou fait une traduction fausse est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire. |
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1 | Quiconque, étant témoin, expert, traducteur ou interprète en justice, fait une déposition fausse sur les faits de la cause, fournit un constat ou un rapport faux, ou fait une traduction fausse est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire. |
2 | Abrogé |
3 | L'auteur est puni d'une peine pécuniaire si la fausse déclaration a trait à des faits qui ne peuvent exercer aucune influence sur la décision du juge. |
2.2. Im Zeitpunkt der Einvernahme der Beschwerdeführerin galt noch kantonales Strafprozessrecht. Handlungen, die unter kantonalem Prozessrecht vorgenommen worden sind, behalten auch nach dem Inkrafttreten der eidgenössischen StPO am 1. Januar 2011 weiterhin ihre Gültigkeit. Das Bundesgericht überprüft die Auslegung und Anwendung kantonalen Gesetzesrechts grundsätzlich nur auf Willkür und Vereinbarkeit mit anderen bundesverfassungsmässigen Rechten (BGE 142 IV 70 E. 3.3.1). Willkür in der Rechtsanwendung liegt nur vor, wenn der angefochtene Entscheid offensichtlich unhaltbar ist, mit der tatsächlichen Situation in klarem Widerspruch steht, eine Norm oder einen unumstrittenen Rechtsgrundsatz krass verletzt oder in stossender Weise dem Gerechtigkeitsgedanken zuwiderläuft. Das Bundesgericht hebt einen Entscheid jedoch nur auf, wenn nicht bloss die Begründung, sondern auch das Ergebnis unhaltbar ist. Dass eine andere Lösung ebenfalls als vertretbar oder gar zutreffender erscheint, genügt nicht. Für die Rüge der Willkür gelten erhöhte Begründungsanforderungen (Art. 106 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
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1 | Le Tribunal fédéral applique le droit d'office. |
2 | Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant. |
2.3. Die von der Beschwerdeführerin vorgebrachten Rügen vermögen keine Willkür darzutun. Die Auslegung der Vorinstanz, wonach gemäss Art. 95 lit. b aStP/SG eine Befragung als Auskunftsperson nur noch für Kläger und für andere Personen vorgesehen war, die in besonders naher Beziehung zum Verfahrensgegenstand stehen, was auf die Beschwerdeführerin nicht zutreffe, ist unter dem Blickwinkel der Willkürprüfung nicht zu beanstanden. Die Begründung der Beschwerdeführerin, sie hätte nicht aufgrund ihrer Rolle als Mutter als Auskunftsperson befragt werden müssen, sondern vielmehr deshalb, weil sie aufgrund ihrer starken Involvierung in das Verfahren gegen ihren Sohn zum Verfahrensgegenstand in einer besonders nahen Beziehung gestanden habe, vermag nicht zu überzeugen. Diese Auffassung würde dazu führen, dass es jeder Person frei stünde, durch eine eigens gesteuerte Implikation der Aussagepflicht als Zeugin mit den damit verbundenen Sanktionsmöglichkeiten im Falle einer falschen Aussage zu entgehen. Ausserdem verzichtete die Beschwerdeführerin auf ihr Zeugnisverweigerungsrecht, obwohl sie auf diese Möglichkeit aufmerksam gemacht worden war. Die Rüge ist unbehelflich. Damit ist die Verurteilung unter anderem wegen falschen Zeugnisses zu
Recht erfolgt.
3.
Subeventualiter verlangt die Beschwerdeführerin, es sei von einer Bestrafung Umgang zu nehmen. Nach Art. 305 Abs. 2
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 305 - 1 Quiconque soustrait une personne à une poursuite pénale ou à l'exécution d'une peine ou d'une des mesures prévues aux art. 59 à 61, 63 et 64 est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire. |
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1 | Quiconque soustrait une personne à une poursuite pénale ou à l'exécution d'une peine ou d'une des mesures prévues aux art. 59 à 61, 63 et 64 est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire. |
1bis | Encourt la même peine quiconque soustrait une personne à une poursuite pénale ouverte à l'étranger ou à l'exécution d'une peine privative de liberté ou d'une mesure relevant des art. 59 à 61, 63 ou 64 prononcées à l'étranger pour un des crimes visés à l'art. 101. |
2 | L'auteur n'est pas punissable s'il favorise l'un de ses proches ou une autre personne avec laquelle il entretient des relations assez étroites pour rendre sa conduite excusable. |
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 305 - 1 Quiconque soustrait une personne à une poursuite pénale ou à l'exécution d'une peine ou d'une des mesures prévues aux art. 59 à 61, 63 et 64 est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire. |
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1 | Quiconque soustrait une personne à une poursuite pénale ou à l'exécution d'une peine ou d'une des mesures prévues aux art. 59 à 61, 63 et 64 est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire. |
1bis | Encourt la même peine quiconque soustrait une personne à une poursuite pénale ouverte à l'étranger ou à l'exécution d'une peine privative de liberté ou d'une mesure relevant des art. 59 à 61, 63 ou 64 prononcées à l'étranger pour un des crimes visés à l'art. 101. |
2 | L'auteur n'est pas punissable s'il favorise l'un de ses proches ou une autre personne avec laquelle il entretient des relations assez étroites pour rendre sa conduite excusable. |
3.1. Nach Art. 305 Abs. 2
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 305 - 1 Quiconque soustrait une personne à une poursuite pénale ou à l'exécution d'une peine ou d'une des mesures prévues aux art. 59 à 61, 63 et 64 est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire. |
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1 | Quiconque soustrait une personne à une poursuite pénale ou à l'exécution d'une peine ou d'une des mesures prévues aux art. 59 à 61, 63 et 64 est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire. |
1bis | Encourt la même peine quiconque soustrait une personne à une poursuite pénale ouverte à l'étranger ou à l'exécution d'une peine privative de liberté ou d'une mesure relevant des art. 59 à 61, 63 ou 64 prononcées à l'étranger pour un des crimes visés à l'art. 101. |
2 | L'auteur n'est pas punissable s'il favorise l'un de ses proches ou une autre personne avec laquelle il entretient des relations assez étroites pour rendre sa conduite excusable. |
missbraucht haben soll, vermag die Beschwerdeführerin nicht darzulegen.
4.
Die Beschwerde ist abzuweisen. Bei diesem Ausgang des Verfahrens sind der Beschwerdeführerin die Gerichtskosten aufzuerlegen (Art. 66 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
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1 | En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties. |
2 | Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis. |
3 | Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés. |
4 | En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours. |
5 | Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement. |
Demnach erkennt das Bundesgericht:
1.
Die Beschwerde wird abgewiesen.
2.
Der Beschwerdeführerin werden die Verfahrenskosten von Fr. 4'000.-- auferlegt.
3.
Dieses Urteil wird den Parteien und dem Kantonsgericht St. Gallen, Strafkammer, schriftlich mitgeteilt.
Lausanne, 23. November 2016
Im Namen der Strafrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts
Der Präsident: Denys
Der Gerichtsschreiber: Moses