Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
6B 141/2024
Arrêt du 22 octobre 2024
Ire Cour de droit pénal
Composition
Mme et MM. les Juges fédéraux
Jacquemoud-Rossari, Présidente,
Muschietti et von Felten.
Greffière : Mme Thalmann.
Participants à la procédure
A.________,
représenté par Me Delio Musitelli, avocat,
recourant,
contre
1. Ministère public de la République
et canton de Neuchâtel,
passage de la Bonne-Fontaine 41,
2300 La Chaux-de-Fonds,
2. B.________,
représentée par Me Melvin L'Eplattenier, avocat,
intimés.
Objet
Viols; expulsion; présomption d'innocence,
recours contre le jugement du Tribunal cantonal
de la République et canton de Neuchâtel,
Cour pénale, du 11 janvier 2024 (CPEN.2023.18/ca).
Faits :
A.
Par jugement rendu le 23 janvier 2023, le Tribunal criminel des Montagnes et du Val-de-Ruz (ci-après: le tribunal criminel) a reconnu A.________ coupable de viols et l'a condamné à une peine privative de liberté de 22 mois, avec sursis pendant deux ans. Il a dit que cette peine était complémentaire à celles prononcées les 2 août 2021 et 11 juillet 2022 par le ministère public du canton de Neuchâtel et a ordonné l'expulsion de A.________ pour une durée de cinq ans et son signalement dans le Système d'information Schengen. Le tribunal criminel a renvoyé B.________ à agir par la voie civile pour ses conclusions civiles.
B.
Par jugement du 11 janvier 2024, la Cour pénale du Tribunal cantonal du canton de Neuchâtel a rejeté l'appel principal de A.________ et admis l'appel joint de B.________. Elle a réformé le jugement du 23 janvier 2023 en ce sens qu'elle a condamné A.________ à verser à B.________ un montant de 10'000 fr. à titre de réparation du tort moral, avec intérêts à 5 % l'an dès le 28 mai 2021.
Il en ressort les faits suivants.
B.a. À U.________, rue V.________, en octobre 2020, A.________ a contraint B.________ à subir un acte sexuel après l'avoir frappée, l'avoir injuriée, l'avoir poussée et déshabillée et ne pas avoir tenu compte de ses tentatives de le repousser, usant ainsi de violence et mettant sa victime hors d'état de résister.
B.b. À U.________, rue V.________, le vendredi 28 mai 2021, A.________ a contraint B.________ à subir un acte sexuel en arrivant chez elle énervé, en menaçant de vouloir "foutre le bordel", en la retenant par le t-shirt alors qu'elle tentait de quitter son appartement, en l'empêchant d'appeler la police, en la tirant à l'intérieur de l'appartement, en fermant la porte à clé, en affirmant ne pas pouvoir partir et être bien que s'il pouvait la pénétrer, profitant de cet état de fait pour insister jusqu'à ce qu'elle soit totalement hors d'état de résister.
B.c. A.________ est né en 1985 au Cameroun, pays dans lequel il a vécu jusqu'à l'âge de 27 ans. Il y a suivi l'école obligatoire et acquis une formation de mécanicien sur automobiles. Après avoir séjourné deux ans en Guinée, il est venu en Suisse en 2016 pour demander l'asile politique. Selon ses dires, il a toujours exercé une activité professionnelle depuis son arrivée, d'abord dans le domaine du nettoyage, puis dans celui du polissage, travaillant pour plusieurs employeurs.
B.d. En 2019, A.________ s'est marié avec C.________, avec qui il a eu une fille née en 2019. Le couple est séparé depuis le début de l'année 2022. A.________ entretient des relations personnelles suivies avec sa fille, dans le cadre de son droit de visite. II est astreint au paiement d'une contribution d'entretien mensuelle de 600 fr. par mois.
En août 2020, A.________, alors en couple avec C.________, a fait la connaissance de B.________, qui était mariée avec D.________. Il lui disait qu'il entendait se séparer de son épouse. Vu que la situation n'évoluait pas, B.________ a mis un terme à leur relation, courant décembre 2020. A.________ lui a écrit plusieurs fois et ils se sont encore revus le jour de l'anniversaire de B.________.
La mère de A.________ et une de ses soeurs vivent en Suisse. Il a un frère et un fils de 12 ans, avec qui il a des contacts réguliers, au Cameroun. Il a déclaré envoyer environ 100 fr. par mois à son fils. l est au bénéfice d'un permis B échu en novembre 2022 et qui est en cours de renouvellement.
B.e. L'extrait du casier judiciaire suisse de A.________ contient une inscription: le 2 août 2021, il a été condamné par le Ministère public du canton de Neuchâtel pour voies de fait, injure et contrainte à une peine de 60 jours-amende à 30 fr. le jour, avec sursis pendant deux ans, et à une amende de 500 francs.
Il résulte du dossier que, par ordonnance pénale du 11 juillet 2022, le ministère public a condamné A.________ à une amende de 400 fr. pour des voies de fait. Le 26 février 2022 entre 3h00 et 6h20, il a donné des gifles, des coups de poing au visage de C.________, lui occasionnant des céphalées et des douleurs au niveau de la phalange distale du 4e doigt de la main gauche.
C.
A.________ forme un recours en matière pénale au Tribunal fédéral contre le jugement du 11 janvier 2024. Il conclut, avec suite de frais et dépens, à sa réforme en ce sens qu'il est libéré de toute infraction, qu'il est renoncé à son expulsion du territoire suisse et qu'il est libéré de toute obligation de versement d'argent à B.________ à titre de réparation du tort moral et d'indemnité au sens de l'art. 433

SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 433 Accusatore privato - 1 L'imputato deve indennizzare adeguatamente l'accusatore privato delle spese necessarie da lui sostenute nel procedimento se: |
Considérant en droit :
1.
Le recourant débute ses écritures par une présentation personnelle des faits et de la procédure. Dans la mesure où il s'écarte des faits retenus par la cour cantonale ou les complète, sans démontrer que ceux-ci seraient manifestement inexacts ou auraient été arbitrairement omis, son exposé est appellatoire, partant, irrecevable.
2.
Le recourant invoque une constatation de fait manifestement inexacte au sens de l'art. 97

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 97 Accertamento inesatto dei fatti - 1 Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
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1 | Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
2 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, può essere censurato qualsiasi accertamento inesatto o incompleto dei fatti giuridicamente rilevanti.88 |

SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 10 Presunzione d'innocenza e valutazione delle prove - 1 Ognuno è presunto innocente fintanto che non sia condannato con decisione passata in giudicato. |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 95 Diritto svizzero - Il ricorrente può far valere la violazione: |
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a | del diritto federale; |
b | del diritto internazionale; |
c | dei diritti costituzionali cantonali; |
d | delle disposizioni cantonali in materia di diritto di voto dei cittadini e di elezioni e votazioni popolari; |
e | del diritto intercantonale. |
2.1. Le Tribunal fédéral n'est pas une autorité d'appel, auprès de laquelle les faits pourraient être rediscutés librement. Il est lié par les constatations de fait de la décision entreprise (art. 105 al. 1

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
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1 | Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
2 | Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95. |
3 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.97 |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 97 Accertamento inesatto dei fatti - 1 Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
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1 | Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
2 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, può essere censurato qualsiasi accertamento inesatto o incompleto dei fatti giuridicamente rilevanti.88 |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
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1 | Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
2 | Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95. |
3 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.97 |

SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 9 Protezione dall'arbitrio e tutela della buona fede - Ognuno ha diritto d'essere trattato senza arbitrio e secondo il principio della buona fede da parte degli organi dello Stato. |
droits fondamentaux, dont l'interdiction de l'arbitraire, que s'ils ont été invoqués et motivés de manière précise (art. 106 al. 2

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
|
1 | Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
2 | Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura. |
La présomption d'innocence, garantie par les art. 10

SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 10 Presunzione d'innocenza e valutazione delle prove - 1 Ognuno è presunto innocente fintanto che non sia condannato con decisione passata in giudicato. |
principe in dubio pro reo, celui-ci n'a pas de portée plus large que l'interdiction de l'arbitraire (ATF 146 IV 88 consid. 1.3.1; 145 IV 154 consid. 1.1; 144 IV 345 consid. 2.2.3.3).
2.2. Les déclarations de la victime constituent un élément de preuve. Le juge doit, dans l'évaluation globale de l'ensemble des éléments probatoires rassemblés au dossier, les apprécier librement (parmi d'autres: arrêts 6B 575/2024 du 9 septembre 2024 consid. 1.1.2; 6B 1124/2023 du 9 septembre 2024 consid. 2.1; 6B 1370/2023 du 7 août 2024 consid. 2.1.3; 6B 964/2023 du 17 avril 2024 consid. 2.3.1), sous réserve des cas particuliers où une expertise de la crédibilité des déclarations de la victime s'impose (ATF 129 IV 179 consid. 2.4). Les cas de déclarations contre déclarations, dans lesquels les déclarations de la victime en tant que principal élément à charge et les déclarations contradictoires de la personne accusée s'opposent, ne doivent pas nécessairement, sur la base du principe in dubio pro reo, conduire à un acquittement. L'appréciation définitive des déclarations des participants incombe au tribunal du fond (ATF 137 IV 122 consid. 3.3; arrêts 6B 575/2024 précité consid. 1.1.2; 6B 1029/2023 du 22 février 2024; 6B 164/2022 du 5 décembre 2022 consid. 1.2).
Lorsque l'autorité cantonale a forgé sa conviction quant aux faits sur la base d'un ensemble d'éléments ou d'indices convergents, il ne suffit pas que l'un ou l'autre de ceux-ci ou même chacun d'eux pris isolément soit à lui seul insuffisant. L'appréciation des preuves doit en effet être examinée dans son ensemble. Il n'y a ainsi pas d'arbitraire si l'état de fait retenu pouvait être déduit de manière soutenable du rapprochement de divers éléments ou indices. De même, il n'y a pas d'arbitraire du seul fait qu'un ou plusieurs arguments corroboratifs apparaissent fragiles, si la solution retenue peut être justifiée de façon soutenable par un ou plusieurs arguments de nature à emporter la conviction (arrêts 6B 575/2024 précité consid. 1.1.2; 6B 183/2024 du 21 août 2024 consid. 1.1; 6B 1336/2023 du 9 avril 2024 consid. 2.3 et les arrêts cités).
2.3.
2.3.1. S'agissant de l'épisode d'octobre 2020, le recourant soutient qu'il était manifestement inexact de considérer que les versions de l'intimée étaient crédibles et que les contradictions dans ses déclarations ne portaient que sur des détails. Il fait valoir que, lors de ses différentes auditions, l'intimée s'est contredite sur le lieu de la soirée, sur le fait qu'elle était ou non accompagnée du recourant et sur le fait que l'objectif de sa soirée était ou non de le rencontrer.
La cour cantonale a retenu que l'intimée avait donné un récit crédible, ses contradictions ne portant que sur des détails et des points périphériques. À cet égard, elle a relevé que son récit était confirmé sur de nombreux points par les propos du recourant (rencontre fortuite à W.________; point de départ du conflit entre le recourant et l'intimée; dispute intervenue dans la discothèque et verre jeté à la figure; fait qu'il se soit rendu, seul, au domicile de l'intimée après la dispute). Cette appréciation n'est pas arbitraire, étant relevé que les quelques divergences dans les déclarations de l'intimée relatives au déroulement du début de la soirée d'octobre 2020 peuvent s'expliquer par le fait que les faits dataient de plus d'une année et qu'elle a pu au début de son audition confondre les débuts de soirées, s'étant régulièrement rendue à la discothèque en question. À cet égard, le fait qu'avant les faits litigieux d'octobre 2020, elle ait ou non commencé la soirée à X.________ avant de se rendre à U.________ peut sans arbitraire être considéré comme un point périphérique. Par ailleurs, le recourant lui-même admet être venu chez l'intimée ce soir-là (cf. PV d'interrogatoire du 20 janvier 2023, p. 2; pièce 328 du dossier
cantonal), celui-ci ayant d'ailleurs reconnu qu'il n'avait pas rendez-vous avec l'intimée le soir en question (cf. PV d'interrogatoire du 20 janvier 2023 p. 1; pièce 327 du dossier cantonal; art. 105 al. 2

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
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1 | Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
2 | Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95. |
3 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.97 |
2.3.2. C'est ensuite en vain que le recourant soutient qu'il a toujours nié l'existence d'un rapport sexuel avec l'intimée et conteste avoir adapté sa version après avoir été confronté aux déclarations de celle-ci. Ce faisant, il oppose sa propre version des faits à celle de la cour cantonale, dans une démarche appellatoire et, partant, irrecevable.
2.3.3. Le recourant reproche à la cour cantonale d'avoir retenu à sa charge les déclarations de C.________. La cour cantonale a relevé que l'intimée avait fait part de l'événement ayant eu lieu en octobre 2020 à C.________ qui, même si elle avait indiqué que l'intimée ne lui avait pas parlé de viol, avait en revanche relevé que le recourant avait insisté pour entretenir une relation sexuelle. La cour cantonale n'est pas tombée dans l'arbitraire en retenant ce témoignage à charge, étant relevé qu'elle s'est fondée sur un ensemble d'éléments, dont les déclarations crédibles de la victime, pour forger sa conviction quant aux faits reprochés.
2.3.4. Le recourant reproche à la cour cantonale d'avoir "détourné" le contenu des messages WhatsApp du 29 mai 2021 entre les parties, relevant en particulier que l'épisode d'octobre 2020 n'y avait jamais été mentionné par l'intimée.
La cour cantonale a retenu qu'il ressortait des échanges WhatsApp du 29 mai 2021, très clairs à ce propos, qu'en octobre 2020, l'intimée avait finalement "passé l'éponge" après que le recourant lui avait présenté des excuses ("... après hier soir tout est fini entre nous, j'accepte pas la situation de hier soir et le faites que tu m'as frappé, et toute tes menaces. Je veux plus de voir... des excuses ne suffiront plus cette fois..."), ce qui confirmait la réalité de la première agression. Cette appréciation n'apparaît pas arbitraire, étant relevé que les messages ne constituent qu'un élément parmi d'autres sur lequel s'est fondée la cour cantonale pour forger sa conviction (cf. supra consid. 2.2).
2.4.
2.4.1. S'agissant de l'épisode du 28 mai 2021, le recourant soutient que, dans les messages WhatsApp, l'intimée aurait clairement écrit que le comportement du recourant du 28 mai 2021 qui lui aurait posé problème serait des menaces et des voies de fait, et non qu'elle aurait été contrainte d'avoir un rapport sexuel ce soir-là.
En tant que le recourant soutient qu'en réalité l'intimée était consentante mais l'a ensuite "regretté le lendemain à froid", il présente sa propre version des faits, sans démontrer en quoi celle retenue par la cour cantonale serait arbitraire. Par ailleurs, contrairement à ce qu'il soutient, le fait que, dans ses messages WhatsApp du lendemain, l'intimée ne lui ait pas explicitement reproché de l'avoir "violé" ne signifie pas que tel n'a pas été le cas. Le grief est rejeté dans la mesure où il est recevable.
2.4.2. C'est enfin en vain que le recourant fait grief à la cour cantonale d'avoir arbitrairement ignoré certains témoignages indirects "en sa faveur". On ne voit en effet pas - et le recourant ne le démontre pas - en quoi ces témoignages seraient déterminants pour l'issue du litige. Il en va ainsi du témoignage de E.________ qui a déclaré que le recourant aurait été "en pleurs" lorsqu'il a appris les accusations contre lui. Il en va de même du témoignage de F.________ qui aurait déclaré que l'intimée ne lui aurait pas parlé de viol. Enfin, s'agissant du témoignage de C.________, comme susmentionné, le fait que l'intimée lui a indiqué que le recourant avait insisté pour entretenir une relation sexuelle sans parler de "viol" n'est pas déterminant. Le grief est rejeté dans la mesure où il est recevable.
2.5. Il s'ensuit que la cour cantonale n'a pas versé dans l'arbitraire ni violé la présomption d'innocence en retenant que le recourant avait commis les faits qui lui sont reprochés.
3.
Le recourant ne conteste au demeurant ni la qualification juridique des faits ni la quotité de la peine, de sorte qu'il n'y a pas lieu d'examiner ces points (art. 42 al. 2

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
|
1 | Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
1bis | Se un procedimento in materia civile si è svolto in inglese dinanzi all'autorità inferiore, gli atti scritti possono essere redatti in tale lingua.14 |
2 | Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.15 16 |
3 | Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata. |
4 | In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201617 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento: |
a | il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati; |
b | le modalità di trasmissione; |
c | le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.18 |
5 | Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione. |
6 | Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi. |
7 | Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili. |
Dans ses conclusions, le recourant conteste son expulsion et sa condamnation à verser à l'intimée un montant de 10'000 fr. en se fondant sur l'acquittement auquel il conclut. Comme il n'obtient pas celui-ci, ses conclusions n'ont plus d'objet. Pour le surplus, il ne formule pas de griefs spécifiques sur ces points (art. 42 al. 2

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
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1 | Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
1bis | Se un procedimento in materia civile si è svolto in inglese dinanzi all'autorità inferiore, gli atti scritti possono essere redatti in tale lingua.14 |
2 | Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.15 16 |
3 | Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata. |
4 | In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201617 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento: |
a | il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati; |
b | le modalità di trasmissione; |
c | le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.18 |
5 | Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione. |
6 | Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi. |
7 | Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili. |
4.
Au vu de ce qui précède, le recours doit être rejeté dans la mesure où il est recevable. Comme il était dénué de chances de succès, la demande d'assistance judiciaire doit être rejetée (art. 64 al. 1

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 64 Gratuito patrocinio - 1 Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, il Tribunale federale la dispensa, su domanda, dal pagamento delle spese giudiziarie e dalla prestazione di garanzie per le spese ripetibili. |
|
1 | Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, il Tribunale federale la dispensa, su domanda, dal pagamento delle spese giudiziarie e dalla prestazione di garanzie per le spese ripetibili. |
2 | Se è necessario per tutelare i diritti di tale parte, il Tribunale federale le designa un avvocato. Questi ha diritto a un'indennità adeguata, versata dalla cassa del Tribunale, in quanto le spese di patrocinio non possano essere coperte dalle spese ripetibili. |
3 | La corte decide sulla domanda di gratuito patrocinio nella composizione di tre giudici. Rimangono salvi i casi trattati in procedura semplificata secondo l'articolo 108. Il gratuito patrocinio può essere concesso dal giudice dell'istruzione se è indubbio che le relative condizioni sono adempiute. |
4 | Se in seguito è in grado di farlo, la parte è tenuta a risarcire la cassa del Tribunale. |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 65 Spese giudiziarie - 1 Le spese giudiziarie comprendono la tassa di giustizia, l'emolumento per la copia di atti scritti, le spese per le traduzioni in o da una lingua non ufficiale e le indennità versate a periti e testimoni. |
|
1 | Le spese giudiziarie comprendono la tassa di giustizia, l'emolumento per la copia di atti scritti, le spese per le traduzioni in o da una lingua non ufficiale e le indennità versate a periti e testimoni. |
2 | La tassa di giustizia è stabilita in funzione del valore litigioso, dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. |
3 | Di regola, il suo importo è di: |
a | 200 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario; |
b | 200 a 100 000 franchi nelle altre controversie. |
4 | È di 200 a 1000 franchi, a prescindere dal valore litigioso, nelle controversie: |
a | concernenti prestazioni di assicurazioni sociali; |
b | concernenti discriminazioni fondate sul sesso; |
c | risultanti da un rapporto di lavoro, sempreché il valore litigioso non superi 30 000 franchi; |
d | secondo gli articoli 7 e 8 della legge del 13 dicembre 200224 sui disabili. |
5 | Se motivi particolari lo giustificano, il Tribunale federale può aumentare tali importi, ma al massimo fino al doppio nei casi di cui al capoverso 3 e fino a 10 000 franchi nei casi di cui al capoverso 4. |

SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 66 Onere e ripartizione delle spese giudiziarie - 1 Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
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1 | Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
2 | In caso di desistenza o di transazione, il Tribunale federale può rinunciare in tutto o in parte a riscuotere le spese giudiziarie. |
3 | Le spese inutili sono pagate da chi le causa. |
4 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non possono di regola essere addossate spese giudiziarie se, senza avere alcun interesse pecuniario, si rivolgono al Tribunale federale nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali o se le loro decisioni in siffatte controversie sono impugnate mediante ricorso. |
5 | Salvo diversa disposizione, le spese giudiziarie addossate congiuntamente a più persone sono da queste sostenute in parti eguali e con responsabilità solidale. |
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce :
1.
Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable.
2.
La demande d'assistance judiciaire est rejetée.
3.
Les frais judiciaires, arrêtés à 1'200 fr., sont mis à la charge du recourant.
4.
Le présent arrêt est communiqué aux parties et au Tribunal cantonal de la République et canton de Neuchâtel, Cour pénale.
Lausanne, le 22 octobre 2024
Au nom de la Ire Cour de droit pénal
du Tribunal fédéral suisse
La Présidente : Jacquemoud-Rossari
La Greffière : Thalmann